Le Centre de Visionnage : Films et débats
Posté : jeu. 27 mai 2021 12:02
A quand la critique du Brac ?
Les Forum de discussion Allociné ne répondent plus ? Pas grave, Allo-Le-G est là pour vous !
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tu pourras le mettre dans ton top des palmes d'orgroil_groil a écrit : ↑jeu. 27 mai 2021 10:36Kit a écrit : ↑mer. 26 mai 2021 10:56un film que j'ai découvert tout jeune il y a environ 50 ans et qui reste un des mes films préférés. anecdote les oiseaux étaient en fait des grues, mais "Quand passent les grues" les gens auraient vu autre chose que des oiseaux ou des engins de chantiers
J'ai mon neveu à la maison et je lui ai proposé de choisir le film. Choix parfait, ça m'a permis d'enfin voir ce grand classique, Palme d'Or à Cannes, 5 millions d'entrées en France à sa sortie (ça semble dingue d'imaginer cela aujourd'hui), superbe mélodrame à la belle mise en scène, que j'ai préféré à celle de Soy Cuba que je trouve trop osentatoire.
Un film que tu pourrais kiffer c'est Black Christmas de Bob Clark, sorti en 1975.groil_groil a écrit : ↑jeu. 3 juin 2021 09:27
Ce n'est certes pas le meilleur slasher du monde, mais j'ai tout de même beaucoup, beaucoup aimé le film, malgré ses (parfois gros) défauts. Grâce à sa construction somme toute assez classique, grâce à la beauté de son image, sublimée par un bluray parfait, qui donne vraiment l'impression de découvrir le film en salle le jour de sa sortie (en mieux !), grâce à la vision du cinéaste de ce décorum de l'époque (lycée américain fin 70's/début 80's et bal de promo) qui est parmi ce que j'ai vu de plus réussi esthétiquement dans le genre, et bien sûr grâce à Jamie Lee Curtis qui est magnifique quel que soit le film. Alors on est loin d'un Carrie, il y a des incohérences folles en terme de mise en scène lorsque le tueur se jette sur ses proies, mais j'aime beaucoup ce petit film sans prétention et je pourrai même en faire un classique du genre.
Tiens, pas de film de Kawase ?Tyra a écrit : ↑jeu. 3 juin 2021 15:11
Retrouvez la sélection officielle du Festival de Cannes 2021
Compétition
“Un héros” - Asghar Farhadi
“Tout s’est bien passé” - François Ozon
“Tre piani” - Nanni Moretti
“Titane” - Julia Ducournau
“The French Dispatch” - Wes Anderson
“Red Rocket” - Sean Baker
“La fièvre de Petrov” - Kirill Serebrennikov
“France” - Bruno Dumont
“Nitram” - Justin Kurzel
“Memoria” - Apichatpong Weerasethakul
“Lingui” - Mahamat-Saleh Haroun
“Les Olympiades” - Jacques Audiard
“Les intranquilles” - Joachim Lafosse
“La fracture” - Catherine Corsini
“Compartment NO.6” - Juho Kuosmanen
“Julie en douze chapitres” - Joachim Trier
“Haut et fort” - Nabil Ayouch
“Le genou d’Ahed” - Nadav Lapid
“Drive my car” - Ryusuke Hamaguchi
“Benedetta” - Paul Verhoeven
“Bergman island” - Mia Hansen-Love
“Annette” - Leos Carax
“L’histoire de ma femme” - Ildikó Enyedi
“Flag Day” - Sean Penn
Hors compétition
“De son vivant” - Emmanuelle Bercot
“Stillwater” - Tom McCarthy
“The Velvet Underground” - Todd Haynes
“Emergency declaration” - Han Jae-Rim
“Aline” - Valérie Lemercier
“Bac nord” - Cédric Jimenez
Cannes Premières
“Evolution” - Kornél Mundruczo
“Tromperie” - Arnaud Desplechin
“Cette musique ne joue pas pour personne” - Samuel Benchetrit
“Cow” - Andrea Arnold
“Mothering sunday” - Eva Husson
“Serre-moi fort” - Matthieu Amalric
“In front of your face” - Hong Sang-Soo
“Val” - Ting Poo et Leo Scott
Séances spéciales
“The year of the everlasting storm” - film à sketchs avec Jafar Panahi, Laura Poitras, Dominga Sotomayor et Apichatpong Weerasethakul
“Cahiers noirs” - Shlomi Elkabetz
“Le marin des montagnes” - Karim Aïnouz
“H6” - Yé Yé
“Jane par Charlotte” - Charlotte Gainsbourg
“JFK revisited: through the looking glass” - Oliver Stone
Séances de minuit
“Oranges sanguines” - Jean-Christophe Meurisse
Un certain regard
“Un monde” - Laura Wandel
“The Innocents ” - Eskil Vogt
“After yang” - Kogonada
“Commitment hasan” - Hasan Semih Kaplanoglu
“Noche de fuego” - Tatiana Huezo
“Lamb” - Valdimar Johansson
“House arrest” - Alexey German Jr.
“Blue bayou” - Justin Chon
“Moneyboys” - C.B Yi
“Freda” - Gessica Généus
“Bonne mère” - Hafsia Herzi
“Women do cry” - Mina Mileva et Vesela Kazakova
“La civil” - Teodora Ana Mihahi
“Unclenching the fists” - Kira Kovalenko
“Et il y eut un matin” - Eran Kolirin
“Rhana Maryam Noor” - Abdullah Mohammad Saad
“Great freedom” - Sebastian Meise
Salut Pale.Pale a écrit : ↑jeu. 3 juin 2021 09:56Un film que tu pourrais kiffer c'est Black Christmas de Bob Clark, sorti en 1975.groil_groil a écrit : ↑jeu. 3 juin 2021 09:27
Ce n'est certes pas le meilleur slasher du monde, mais j'ai tout de même beaucoup, beaucoup aimé le film, malgré ses (parfois gros) défauts. Grâce à sa construction somme toute assez classique, grâce à la beauté de son image, sublimée par un bluray parfait, qui donne vraiment l'impression de découvrir le film en salle le jour de sa sortie (en mieux !), grâce à la vision du cinéaste de ce décorum de l'époque (lycée américain fin 70's/début 80's et bal de promo) qui est parmi ce que j'ai vu de plus réussi esthétiquement dans le genre, et bien sûr grâce à Jamie Lee Curtis qui est magnifique quel que soit le film. Alors on est loin d'un Carrie, il y a des incohérences folles en terme de mise en scène lorsque le tueur se jette sur ses proies, mais j'aime beaucoup ce petit film sans prétention et je pourrai même en faire un classique du genre.
Moins dur que toi, mais d'accord avec chacun de tes mots !Tyra a écrit : ↑lun. 14 juin 2021 14:54
Cénul ! Bidon ! Ce qui est bien lorsqu'on se fait la rétro Kiarostami, c'est (entre autre) qu'il est impossible de se laisser berner par ce genre de produit merdique. Chez Kiarostami, on voit des enfants, on les reconnait, leur vie, leur détresse, leurs interrogations face au monde étrange et parfois injuste des adultes. Sciamma elle, nous invente des singes savants irréalistes, à égalité avec les adultes, qui remettent à leur place ces grands dadais apeurés ("oui papa, tu peux fumer mais attention c'est pas bien"). Le rapport parent / enfant complètement vidé de sa substance, remplacé par une vision égalitariste où l'enfant fait même l'éducation de ses parents (puisqu'elle s'est déjà éduquée elle même). Vision fantasmée, d'une cinéaste adulte qui se projette dans le corps d'une enfant, en lui prêtant des mots et des attitudes d'un autre âge. Résultat, nos gamines championnes de mot-croisés ne sont que des êtres morts, robotisés, scandant péniblement un texte (péniblement parce qu'on ne comprend pas toujours ce qui est dit), perdus dans une direction d'acteurs catastrophique. Et attention, c'est pas du Bresson hein, chez Bresson les enfants restent des enfants. On est très loin d'un Tomboy où au moins, elle savait diriger et filmer les enfants. Qu'est-ce qui a pu lui arriver ? Entre celui-ci et le précédent, il faudrait qu'elle décongèle ses films et qu'elle arrête de se prendre pour une cinéaste de la maitrise alors qu'elle n'est que scolaire et plate.
Et moi je ne suis d'accord avec rien. Les enfants ne sont pas des singes savants irréalistes, juste des enfants qui aiment jouer au père et/ou à la mère (jouer à l'autorité in extenso), ce qui ne me semble pas être un comportement enfantin inhabituel. Et je trouve la direction d'enfants formidable. Je n'y vois pas un film de la maîtrise désincarnée, mais un terrain vague où l'enfance se déploie largement, j'irai même dire spontanément, voire de manière presque naturaliste.Kahled a écrit : ↑lun. 14 juin 2021 15:12Moins dur que toi, mais d'accord avec chacun de tes mots !Tyra a écrit : ↑lun. 14 juin 2021 14:54
Cénul ! Bidon ! Ce qui est bien lorsqu'on se fait la rétro Kiarostami, c'est (entre autre) qu'il est impossible de se laisser berner par ce genre de produit merdique. Chez Kiarostami, on voit des enfants, on les reconnait, leur vie, leur détresse, leurs interrogations face au monde étrange et parfois injuste des adultes. Sciamma elle, nous invente des singes savants irréalistes, à égalité avec les adultes, qui remettent à leur place ces grands dadais apeurés ("oui papa, tu peux fumer mais attention c'est pas bien"). Le rapport parent / enfant complètement vidé de sa substance, remplacé par une vision égalitariste où l'enfant fait même l'éducation de ses parents (puisqu'elle s'est déjà éduquée elle même). Vision fantasmée, d'une cinéaste adulte qui se projette dans le corps d'une enfant, en lui prêtant des mots et des attitudes d'un autre âge. Résultat, nos gamines championnes de mot-croisés ne sont que des êtres morts, robotisés, scandant péniblement un texte (péniblement parce qu'on ne comprend pas toujours ce qui est dit), perdus dans une direction d'acteurs catastrophique. Et attention, c'est pas du Bresson hein, chez Bresson les enfants restent des enfants. On est très loin d'un Tomboy où au moins, elle savait diriger et filmer les enfants. Qu'est-ce qui a pu lui arriver ? Entre celui-ci et le précédent, il faudrait qu'elle décongèle ses films et qu'elle arrête de se prendre pour une cinéaste de la maitrise alors qu'elle n'est que scolaire et plate.
En fait ça n'est pas tant le fait qu'elles veulent jouer aux parents ou s'approprier leur autorité qui pose problème.Mr-Orange a écrit : ↑lun. 14 juin 2021 15:21Et moi je ne suis d'accord avec rien. Les enfants ne sont pas des singes savants irréalistes, juste des enfants qui aiment jouer au père et/ou à la mère (jouer à l'autorité in extenso), ce qui ne me semble pas être un comportement enfantin inhabituel. Et je trouve la direction d'enfants formidable. Je n'y vois pas un film de la maîtrise désincarnée, mais un terrain vague où l'enfance se déploie largement, j'irai même dire spontanément, voire de manière presque naturaliste.Kahled a écrit : ↑lun. 14 juin 2021 15:12Moins dur que toi, mais d'accord avec chacun de tes mots !Tyra a écrit : ↑lun. 14 juin 2021 14:54
Cénul ! Bidon ! Ce qui est bien lorsqu'on se fait la rétro Kiarostami, c'est (entre autre) qu'il est impossible de se laisser berner par ce genre de produit merdique. Chez Kiarostami, on voit des enfants, on les reconnait, leur vie, leur détresse, leurs interrogations face au monde étrange et parfois injuste des adultes. Sciamma elle, nous invente des singes savants irréalistes, à égalité avec les adultes, qui remettent à leur place ces grands dadais apeurés ("oui papa, tu peux fumer mais attention c'est pas bien"). Le rapport parent / enfant complètement vidé de sa substance, remplacé par une vision égalitariste où l'enfant fait même l'éducation de ses parents (puisqu'elle s'est déjà éduquée elle même). Vision fantasmée, d'une cinéaste adulte qui se projette dans le corps d'une enfant, en lui prêtant des mots et des attitudes d'un autre âge. Résultat, nos gamines championnes de mot-croisés ne sont que des êtres morts, robotisés, scandant péniblement un texte (péniblement parce qu'on ne comprend pas toujours ce qui est dit), perdus dans une direction d'acteurs catastrophique. Et attention, c'est pas du Bresson hein, chez Bresson les enfants restent des enfants. On est très loin d'un Tomboy où au moins, elle savait diriger et filmer les enfants. Qu'est-ce qui a pu lui arriver ? Entre celui-ci et le précédent, il faudrait qu'elle décongèle ses films et qu'elle arrête de se prendre pour une cinéaste de la maitrise alors qu'elle n'est que scolaire et plate.
Tyra a écrit : ↑lun. 14 juin 2021 14:54
Cénul ! Bidon ! Ce qui est bien lorsqu'on se fait la rétro Kiarostami, c'est (entre autre) qu'il est impossible de se laisser berner par ce genre de produit merdique. Chez Kiarostami, on voit des enfants, on les reconnait, leur vie, leur détresse, leurs interrogations face au monde étrange et parfois injuste des adultes. Sciamma elle, nous invente des singes savants irréalistes, à égalité avec les adultes, qui remettent à leur place ces grands dadais apeurés ("oui papa, tu peux fumer mais attention c'est pas bien"). Le rapport parent / enfant complètement vidé de sa substance, remplacé par une vision égalitariste où l'enfant fait même l'éducation de ses parents (puisqu'elle s'est déjà éduquée elle même). Vision fantasmée, d'une cinéaste adulte qui se projette dans le corps d'une enfant, en lui prêtant des mots et des attitudes d'un autre âge. Résultat, nos gamines championnes de mot-croisés ne sont que des êtres morts, robotisés, scandant péniblement un texte (péniblement parce qu'on ne comprend pas toujours ce qui est dit), perdus dans une direction d'acteurs catastrophique. Et attention, c'est pas du Bresson hein, chez Bresson les enfants restent des enfants. On est très loin d'un Tomboy où au moins, elle savait diriger et filmer les enfants. Qu'est-ce qui a pu lui arriver ? Entre celui-ci et le précédent, il faudrait qu'elle décongèle ses films et qu'elle arrête de se prendre pour une cinéaste de la maitrise alors qu'elle n'est que scolaire et plate.
Sciamma utilise assidument un pied de caméra depuis Naissance des pieuvres (d'ailleurs cela donnait lieu à des moments chorégraphiques superbes) et elle a continué dans chacun de ses films suivants. Peut-être qu'il y en a plus dans ses deux derniers films - je t'avoue que j'ai pas calculé de ratio - mais c'est un peu fort comme affirmation.C'est la première fois que ça arrive dans l'Histoire du cinéma : pour la première fois une cinéaste a tué son cinéma à partir du moment où elle s'est acheté un pied de caméra.
Parce que Trueba est plus religieux. Brac est tout simplement athée, point barre.
asketoner a écrit : ↑jeu. 10 juin 2021 10:13
Nomadland, Chloé Zhao
Elle ouvre un carton, elle tombe sur une chemise d'homme, elle la serre dans ses bras. C'est la première scène, on comprend tout de suite que le film sera lourd et convenu, mais on accepte ou bien alors il faut partir tout de suite. Et puis il y a la musique qui est vraiment en trop, et l'artificialité des confessions des nomades, qui s'enchaînent (cancer, suicide, chômage...), sans doute à cause d'un désir documentaire planqué sous la fiction, complètement raté. Mais au moins le film prend le vivant à bras-le-corps, se gonflant d'émotions diverses, et donne l'impression que les vies brisées ne sont pas rares, qu'au contraire elles se multiplient, elles sont la norme, tenues secrètes, rendues inaudibles. Il y a des scènes qui ne vont pas, qui ne disent rien, mais leur coexistence crée quelque chose : une femme sur une falaise, les bras en croix, dans le vent, avec la caméra qui tourbillonne et le petit filtre joli (la nature = Instagram), et tout de suite après, un plan sur l'enseigne de l'entrepôt Amazon où bosse cette femme. Rien n'est dit sur le travail, rien n'est dit sur la nature, mais quelque chose est dit de l'humain qui tente de faire coexister dans sa vie son désir d'absolu (un certain sentiment d'immensité) et ce qu'il doit faire pour survivre (un certain sentiment de médiocrité). On pourrait presque croire que le film traite de dignité. Mais ce serait sans compter deux plans d'une bêtise abyssale : le premier, une pause-pipi anodine sur le bord de la route, dénonce le point de vue ultra-bourgeois de la réalisatrice (on a l'impression qu'elle trouve ça grave, de pisser dehors), mais on l'oublie ; le deuxième montre Frances McDormand jouer de la clarinette, s'interrompre, et chier dans un seau en faisant des bruits, et manquer de pq. C'est bien petit, bien humiliant. Et je crois que tout le film, toute la vision de la cinéaste tient dans ces deux plans : pipi-caca.
Oui mais la petite fille est déjà une adulte avant la rencontre avec sa mère enfant. Il n'y a donc même pas de jeu d'enfant visant à jouer des adultes, les petites filles le sont déjà. Du coup la rencontre, à mon sens, ne produit rien, Sciamma ne sait pas quoi en faire. C'est juste mon avis, je respecte le tiens !
Ça donne envie, très beau titre déjà et j'aime bien les films qui traitent de l'errance dans des villes déshumanisées.groil_groil a écrit : ↑lun. 21 juin 2021 12:07
Bizarrement j'étais jusqu'à présent passé à côté du cinéma d'Amos Kollek, dont on avait pourtant beaucoup parlé à une époque. Je découvre donc avec Sue, et immédiatement, littéralement, j'adore. C'est le cinéma indépendant dans sa quintessence. Ce destin de femme paumée est incroyablement juste, incroyablement émouvant, j'ai été sidéré par la manière dont Kollek crée un rapport de proximité entre Sue et nous spectateurs, sans jamais non plus être voyeur, la distance est parfaite et l'empathie totale. Le film doit évidemment beaucoup à Anna Thomson qui est sublimissime. J'ai rarement vu une actrice aussi émouvante, aussi physique et intellectuelle à la fois, c'est vraiment l'actrice parfaite pour ce rôle, lui donnant une dimension quasi métaphysique. Ils ont fait 4 films ensemble, je vais les enchainer, mais je suis allé aussi voir ce qu'elle avait fait avant. Et là, je me rends compte que c'est une actrice à la filmographie hallucinante et que je l'ai vue jouer des dizaines de fois : La Porte du paradis, Maria's Lovers, Le Pape de Greenwich Village, Recherche Susan désespérément, Dangereuse sous tous rapports, Liaison fatale, Wall Street, Bird, Talk Radio, Impitoyable, True Romance, The Crow et puis un rôle chez Ozon dans Gouttes d'eau sur pierres brûlantes. Mais c'est en tout cas Kollek qui en aura fait une actrice qui a marqué son époque, ce rôle de Sue était absolument bouleversant (plus les trois autres qu'il me reste à voir).
C'est tellement beau Sue perdue dans Manhattan ! Je l'avais tellement aimé ce film... Je n'avais jamais vu à ce point la béance au cinéma, une béance existentielle, un truc vertigineux.groil_groil a écrit : ↑lun. 21 juin 2021 12:07
Bizarrement j'étais jusqu'à présent passé à côté du cinéma d'Amos Kollek, dont on avait pourtant beaucoup parlé à une époque. Je découvre donc avec Sue, et immédiatement, littéralement, j'adore. C'est le cinéma indépendant dans sa quintessence. Ce destin de femme paumée est incroyablement juste, incroyablement émouvant, j'ai été sidéré par la manière dont Kollek crée un rapport de proximité entre Sue et nous spectateurs, sans jamais non plus être voyeur, la distance est parfaite et l'empathie totale. Le film doit évidemment beaucoup à Anna Thomson qui est sublimissime. J'ai rarement vu une actrice aussi émouvante, aussi physique et intellectuelle à la fois, c'est vraiment l'actrice parfaite pour ce rôle, lui donnant une dimension quasi métaphysique. Ils ont fait 4 films ensemble, je vais les enchainer, mais je suis allé aussi voir ce qu'elle avait fait avant. Et là, je me rends compte que c'est une actrice à la filmographie hallucinante et que je l'ai vue jouer des dizaines de fois : La Porte du paradis, Maria's Lovers, Le Pape de Greenwich Village, Recherche Susan désespérément, Dangereuse sous tous rapports, Liaison fatale, Wall Street, Bird, Talk Radio, Impitoyable, True Romance, The Crow et puis un rôle chez Ozon dans Gouttes d'eau sur pierres brûlantes. Mais c'est en tout cas Kollek qui en aura fait une actrice qui a marqué son époque, ce rôle de Sue était absolument bouleversant (plus les trois autres qu'il me reste à voir).
c'est exactement çaasketoner a écrit : ↑lun. 21 juin 2021 13:26C'est tellement beau Sue perdue dans Manhattan ! Je l'avais tellement aimé ce film... Je n'avais jamais vu à ce point la béance au cinéma, une béance existentielle, un truc vertigineux.groil_groil a écrit : ↑lun. 21 juin 2021 12:07
Bizarrement j'étais jusqu'à présent passé à côté du cinéma d'Amos Kollek, dont on avait pourtant beaucoup parlé à une époque. Je découvre donc avec Sue, et immédiatement, littéralement, j'adore. C'est le cinéma indépendant dans sa quintessence. Ce destin de femme paumée est incroyablement juste, incroyablement émouvant, j'ai été sidéré par la manière dont Kollek crée un rapport de proximité entre Sue et nous spectateurs, sans jamais non plus être voyeur, la distance est parfaite et l'empathie totale. Le film doit évidemment beaucoup à Anna Thomson qui est sublimissime. J'ai rarement vu une actrice aussi émouvante, aussi physique et intellectuelle à la fois, c'est vraiment l'actrice parfaite pour ce rôle, lui donnant une dimension quasi métaphysique. Ils ont fait 4 films ensemble, je vais les enchainer, mais je suis allé aussi voir ce qu'elle avait fait avant. Et là, je me rends compte que c'est une actrice à la filmographie hallucinante et que je l'ai vue jouer des dizaines de fois : La Porte du paradis, Maria's Lovers, Le Pape de Greenwich Village, Recherche Susan désespérément, Dangereuse sous tous rapports, Liaison fatale, Wall Street, Bird, Talk Radio, Impitoyable, True Romance, The Crow et puis un rôle chez Ozon dans Gouttes d'eau sur pierres brûlantes. Mais c'est en tout cas Kollek qui en aura fait une actrice qui a marqué son époque, ce rôle de Sue était absolument bouleversant (plus les trois autres qu'il me reste à voir).
Et là, peut être sans të rendre compte, tu nous a parlé de... l'Algerie