Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Je remets le trailer :



Je suis hypé :D C'est dans la continuité de P'tit Quinquin.
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Pale a écrit :
ven. 22 sept. 2023 22:45
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Un bon ptit film de genre en mode home invasion faisant forcément penser à Signes/War of the Worlds, mais appliquant le concept sur près d'1h30 et ce sans ligne de dialogue. Un pari bien tenu, porté par une impeccable Kaitlyn Dever et une mise en scène qui drive vraiment l'ensemble du film.
Le tout commence avec une vraie efficacité, avant de prendre une tournure plutôt singulière (jusqu'à un final ouvert à interprétation semblant sortir d'un Twilight Zone).
Je regrette un look quand même très générique pour les aliens, même s'ils se révèlent quand même menaçants (en particulier une certaine forme lors de la seconde partie).
On évite pas quelques deus ex machinas, mais à part cela, une série B tout à fait recommandable qui offre une tournure rafraichissante au genre !

3,5/5
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NaughtyDog a écrit :
ven. 22 sept. 2023 23:11
et ce sans ligne de dialogue.
J'ai parfois eu du mal avec ce parti pris car je pense que n'importe qui prononcerait pas mal de choses au vu des événements :D
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NaughtyDog
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Oui genre le commissariat, mais pour le reste pas de problème lol
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NaughtyDog a écrit :
sam. 23 sept. 2023 00:37
Oui genre le commissariat, mais pour le reste pas de problème lol
Non mais déjà quand tu revois les vidéos du 11 septembre et tous les "Oh my god" :D Je pense qu'on parle plus à haute voix qu'on ne le pense.
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@yhi Celle-ci est quand même moins pire :D
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Pale a écrit :
sam. 23 sept. 2023 01:08
NaughtyDog a écrit :
sam. 23 sept. 2023 00:37
Oui genre le commissariat, mais pour le reste pas de problème lol
Non mais déjà quand tu revois les vidéos du 11 septembre et tous les "Oh my god" :D Je pense qu'on parle plus à haute voix qu'on ne le pense.
Oui c'est sûr mdr mais moi ça m'a pas trop dérangé lol
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NaughtyDog a écrit :
sam. 23 sept. 2023 13:14
Pale a écrit :
sam. 23 sept. 2023 01:08
NaughtyDog a écrit :
sam. 23 sept. 2023 00:37
Oui genre le commissariat, mais pour le reste pas de problème lol
Non mais déjà quand tu revois les vidéos du 11 septembre et tous les "Oh my god" :D Je pense qu'on parle plus à haute voix qu'on ne le pense.
Oui c'est sûr mdr mais moi ça m'a pas trop dérangé lol
En vrai ce qui aurait été bien c'est qu'elle soit véritablement muette.
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Vu ces derniers jours :

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Après la bonne surprise que fut Full Contact, j'ai eu envie d'enchainer avec Coups pour coups. C'est juste moyen, on est dans le actionner ultra basique. Il reste quelques moments sympas mais c'est pas ouf dans l'ensemble.

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Ça se regarde, en partie pour les acteurs qui sont très bons mais le film a quand même des allures d'encéphalogramme plat, ça ne décolle jamais vraiment.

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Même si j'ai parfois eu du mal avec le parti pris du film (à savoir n'utiliser (quasi) aucun dialogue... personnellement dans une telle situation je pense qu'on emploierait pas mal de termes même si on est seul), ça reste très bon dans l'ensemble. L'ambiance est parfois tendue et flippante à souhait. Le film se révèle véritablement dans sa seconde partie quand on en apprend davantage sur le personnage et il se montre parfois très touchant. À a ce titre, l'actrice est assez remarquable.

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C'est dans la continuité du premier, on retrouve ce parfait mélange d'humour et d'émotions. Cela dit, j'ai une grosse préférence pour le premier. Peut-être que la maternité me touche moins :D

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C'est assez fou ce que ce film ne soit même pas sorti en salle chez nous. On a quand même un gros casting, un bon réalisateur et des scènes à l'ampleur assez impressionnante. Certes on n'échappe pas à tous les clichés du genre mais je pense qu'il n'y a pas eu meilleur film sur les pompiers depuis Backdraft.

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Un film qui me faisait déjà de l’œil à l'époque et que je découvre seulement maintenant. C'est très bon et très atypique. Tout d'abord le film impressionne pour ses décors naturels grandioses et son ambiance d'époque. Même si je connaissais un peu le fond de l'histoire, on ne sait jamais vraiment où le film va nous conduire et c'est très appréciable. À ce titre, certaines scènes sont assez hallucinantes. J'ai également adoré la musique et il faut aussi saluer la prestation des acteurs, Robert Carlyle en tête.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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En VOD :

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robinne
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weird

Pale a écrit :
dim. 24 sept. 2023 09:19

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C'est assez fou ce que ce film ne soit même pas sorti en salle chez nous. On a quand même un gros casting, un bon réalisateur et des scènes à l'ampleur assez impressionnante. Certes on n'échappe pas à tous les clichés du genre mais je pense qu'il n'y a pas eu meilleur film sur les pompiers depuis Backdraft.
C’est de qui ?

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Un film qui me faisait déjà de l’œil à l'époque et que je découvre seulement maintenant. C'est très bon et très atypique. Tout d'abord le film impressionne pour ses décors naturels grandioses et son ambiance d'époque. Même si je connaissais un peu le fond de l'histoire, on ne sait jamais vraiment où le film va nous conduire et c'est très appréciable. À ce titre, certaines scènes sont assez hallucinantes. J'ai également adoré la musique et il faut aussi saluer la prestation des acteurs, Robert Carlyle en tête.
Michael Nyman, rien que ça, avec Damon Albarn de Blur (entre autres groupes :roll: ou en solo)
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robinne a écrit :
dim. 24 sept. 2023 09:52
Pale a écrit :
dim. 24 sept. 2023 09:19

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C'est assez fou ce que ce film ne soit même pas sorti en salle chez nous. On a quand même un gros casting, un bon réalisateur et des scènes à l'ampleur assez impressionnante. Certes on n'échappe pas à tous les clichés du genre mais je pense qu'il n'y a pas eu meilleur film sur les pompiers depuis Backdraft.
C’est de qui ?
Joseph Kosinski (Oblivion et Top Gun : Maverick)
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Mon programme ciné du mois d'octobre :

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Peut-être :

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En VOD :

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Je découvre d'ailleurs le trailer de Totally Killer et ça a l'air assez sympa :



Ma plus grosse attente : Killers of the Flower Moon
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Je serai absent cette semaine car je refais un petit voyage donc de retour le week-end prochain :hello:
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Cocu
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Tu pars où ? Bon voyage ! :bounce:
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Cocu a écrit :
dim. 24 sept. 2023 20:17
Tu pars où ? Bon voyage ! :bounce:
Malaga :hot:

Merci :jap:
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Profite bien @Pale !
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Salut mes loupiots :hello: Retour d'une superbe semaine ensoleillée à Malaga :hot:

Il est temps de remettre ce topic à jour :D

On va commencer par les affiches et trailers :

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Si le lecteur de la deuxième vidéo ne s'affiche pas chez vous, c'est un teaser de la nouvelle version de The Toxic Avenger.
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Saw X : les premiers avis sur le nouveau film d'horreur de la saga culte sont là

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Les premiers avis sur Saw X, énième film de la saga culte, sont arrivés et on est (presque) curieux de voir ce que ça va donner.

Basée sur un court métrage (fou) du réalisateur talentueux James Wan, la saga a traversé deux décennies de cinéma et parcouru un long chemin flirtant (dangereusement) avec l'overdose. Pourtant, la saga semble éternelle dans nos salles obscures, monopolisant (presque) toujours le box-office mondial. Du moins, c'est ce que tout le monde pensait avant l'énorme échec critique du cauchemar cinéphile de Spirale et son sacré bide dans les cinémas.

Malgré tout, c'est peut-être ce passage à vide qui a donné des idées aux producteurs de la saga horrifique. En effet, Saw X va revenir aux origines de Jigsaw (encore) comme l'a justifié le réalisateur Kevin Greutert. Un retour complètement ridicule sur le papier, mais la promesse nous fait déjà bien marrer et, en même temps, pourquoi pas ? Et justement, les premiers avis sont tombés et ont titillé un peu plus notre curiosité. Revue de presse.

"Il n'est pas nécessaire d'avoir vu les autres films de la série Saw pour apprécier celui-ci, mais cela peut aider. Avec des appels téléphoniques dignes des Avengers dans le premier acte et un coup de théâtre au milieu du générique, c'est Saw à l'ère des super-héros. C'est un film pour les fans inconditionnels qui récompense ceux qui en redemandent." IndieWire

"En se situant habilement entre les deux premiers volets de la série, Saw X est à la fois un film à suspense revigorant, à la hauteur des meilleurs opus de la franchise, et une charge tranchante et opportune contre les systèmes industriels mis en place pour maintenir l'homme malade." The Daily Beast

"Il est encourageant de constater que 10 films plus tard, la franchise Saw s'est souvenue de ce qui la rend si géniale : un mélange puissant de véritable horreur, d'imagination tordue, de timing comique et, surtout, la légende qu'est Tobin Bell." Little White Lies

"Rien de tout cela ne fonctionnerait aussi bien sans Bell, dont la voix rauque et la gravité menaçante sont si fascinantes qu'il rend la déclaration maintes fois répétée de Jigsaw 'J'aimerais jouer à un jeu' effrayante comme l'enfer. Il a rendu le personnage vraiment emblématique, un peu comme Robert Englund l'a fait avec Freddy Krueger." The Hollywood Reporter

"Le sang est bon. Les pièges sont bons. La méchanceté de la série est intacte, même si tout semble un peu plus grand et un peu plus lisse." Slash Film

"Le retour de Tobin Bell peut plaire à certains, mais ce n'est pas une excuse suffisante pour ressusciter Saw." Total Film

Avec une moyenne de 62/100 sur Metacritic, Saw X semble annoncer une petite renaissance dans la saga, souvent (très) bousculée par la critique américaine. Si le score ne bouge pas trop avec l'arrivée de nouveaux avis, il s'agirait de la meilleure moyenne de la saga depuis sa création (Saw premier du nom détenait le record avec un faible 46/100 pour le moment). Il semble que le pari de tirer le meilleur de la franchise soit réussi pour Kevin Greutert, notamment la performance de Tobin Bell, saluée unanimement par les critiques.

On n'ira pas jusqu'à dire que nous trépidons d'impatience à l'idée de replonger dans la franchise, mais nous serons certainement ravis de le découvrir au cinéma. Pour cela, Saw X est attendu le 25 octobre 2023 dans nos salles, de quoi ressortir votre meilleur costume pour Halloween.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 5CeVeoGngE
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EL a aimé Club Zéro (3,5 étoiles) :

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Alors que son Little Joe, étrange revisite de L'invasion des profanateurs de sépultures ayant reçu le prix d'interprétation féminine pour Emily Beecham à Cannes en 2019, était passé assez inaperçu, Jessica Hausner a fait son grand retour sur la Croisette en 2023 avec Club Zéro. Une petite fable noire provocatrice sur une secte nutritionnelle menée par sa jeune professeure bien sous tout rapport (Mia Wasikowska) dans un lycée qui a fait légèrement scandale à Cannes (tout en repartant tristement les mains vides).

LA FAIM JUSTIFIE LES MOYENS


Dès son carton d'introduction prévenant que son film contient des "scènes de contrôle du comportement et de troubles de l'alimentation associés" pouvant déranger certains spectateurs, Jessica Hausner annonce la couleur tout en mettant en garde les âmes sensibles et les individus concernés par le sujet. Et c'est important de le préciser tant le film semble avoir été incompris sur ce point : non, la réalisatrice ne veut pas se moquer des personnes touchées par des TCA (troubles du comportement alimentaire), ce qui serait franchement pathétique.

Au contraire, l'Autrichienne s'avise à représenter les personnes souffrant de TCA de manière digne et bienveillante. Toutes les scènes de TCA se déroulent ainsi en hors-champ à l'image d'une jeune lycéenne se faisant vomir dans les toilettes de ses parents juste après un repas. Les précisions finales du générique indiquant que "les transformations physiques suggérées à l'image ont été effectuées à l'aide d'effets visuels, de maquillages et des costumes" et incitant les personnes touchées par les TCA à consulter des professionnels de santé sont, par ailleurs, plus que bienvenues.

Ce n'est finalement que lorsque ce choix de (non)-alimentation mue en quasi-décision politique, en engagement militant ou réelle conviction (à cause d'un lavage de cerveau), que la cinéaste les porte à l'écran sans détour (une scène de vomi particulièrement violente). Et c'est ici que se joue la fine frontière entre le biais (les TCA, ces maladies mentales) et la véritable intention de la réalisatrice : tourner autour de ces troubles du comportement alimentaire pour mieux s'intéresser à une myriade de sujets passionnants sur les maux de notre époque.

Inspirée par sa propre éducation dans une école catholique dans les années 80 où plusieurs de ses camarades souffraient d'anorexie et où s'alimenter peu était une idée acquise et acceptée, Jessica Hausner a voulu s'intéresser aux origines (possibles) de ces comportements. Club Zero raconte en effet la manière dont Miss Novak, une jeune professeure de nutrition, va prendre peu à peu la tête d'un petit groupe de lycéens dévoués à son précepte, soit "l'alimentation consciente". Avec son cours, elle va complètement bousculer leur habitude alimentaire jusqu'à carrément leur faire croire à l'impensable : il est possible de vivre sans se nourrir.

LITTLE JEÛNE

Si sa mise en scène est d'une terrifiante froideur et un peu trop démonstrative (sans compter la bande-originale grinçante de Markus Binder), Jessica Hausner s'en sert justement habilement pour montrer la mainmise progressive de la professeure (excellente Mia Wasikowska) sur les lycéens. Longs zooms, plans circulaires, jeux de cadres... la cinéaste donne peu à peu le pouvoir à Miss Novak. Rapidement, elle prend en otage la caméra, accaparant l'image qui était pourtant dévolue à d'autres (les lycéens, la directrice...) pour mieux se poser en forme d'autorité jeune et dynamique, (faussement) proche des préoccupations d'adolescents en proie à de profonds malaises intimes et familiales.

La famille, ou plutôt son absence tragique, est d'ailleurs un des sujets les plus frontaux de Club Zéro : tous les lycéens ont des relations complexes ou inexistantes avec leurs parents. Dans le lot, la mère d'Elsa, ado boulimique, refuse d'en parler avec sa fille alors même qu'elle a conscience du problème ; Ragna est étouffée par ses parents (son père est trop prévenant, sa mère très indélicate "Ce cours t'aidera à faire attention à ton poids") ; Ben a une mère veuve aux moyens limités et Fred vit en pensionnat (ses parents étant partis à l'étranger alors qu'il est diabétique). Une défaillance parentale dont la professeure va se servir pour mener à bien son horrible mission.

"Leurs parents les négligent et il nous revient de leur donner toute l'attention et affection dont ils ont besoin", affirme d'ailleurs la proviseure – Sidse Babett Knudsen dans ses plus beaux costumes –, complice inconsciente de ce déraillement dont va profiter Miss Novak. En les isolant un à un (cours particulier et sortie à l'opéra avec Fred, balade avec Elsa) pour sembler proche d'eux, de leur côté, ou en s'appuyant sur l'autorité de la proviseure pour Ben (déstabilisé par le regard des autres à cause de sa situation de boursier), Miss Novak va les manipuler pour créer un (faux) cercle de confiance.

En feignant de tirer le meilleur d'eux-mêmes, elle réussit à construire une force collective (un étrange chant de groupe) d'où va naître une forme de respect et considération mutuels entre les lycéens, soit exactement ce qu'ils ne trouvaient plus-pas chez eux. En se présentant en alternative à leur peine, douleur, tourment... Miss Novak devient leur porte de sortie et ses recommandations, celles d'une figure parentale de substitution loyale, compréhensive, empathique (et même intime).

ABUS DE CONFIANCE

Une substitution parentale (et familiale plus globalement) qui vient pointer du doigt avec vigueur la dangerosité grandissante entourant les plus vulnérables, et notamment les enfants-adolescents. Car c'est bien ce qui ressort violemment de Club Zero : la manière dont les plus fragiles-manipulables peuvent se faire endoctriner par une figure qu'ils admirent, dès lors qu'ils ne sont pas suffisamment accompagnés. Jessica Hausner va d'ailleurs encore plus loin à travers son film.

L'idée d'enrôlement est au coeur des derniers films de l'Autrichienne à l'image de l'embrigadement suicidaire amoureux de Amour fou ou de l'embaumement manipulateur de la fleur de Little Joe. Et outre la dénonciation évidente des réseaux sociaux sur le comportement des jeunes (challenges TikTok de plus en plus idiots, influenceurs de pacotille) dans Club Zero, Jessica Hausner semble s'inquiéter, in extenso, de la prolifération des faux-prophètes dans le paysage politique, social, sanitaire et médiatique (internet, toujours et encore) pour des causes conspirationnistes.

À une époque où des anti-vax et des figures de santé publique ont joué de leur popularité-réputation pour tromper des millions de personnes sur la pandémie (coucou Didier Raoult et ton hydroxychloroquine), où les complotismes type QAnon et One Nation (voire certaines institutions religieuses, en particulier les sectes) envahissent le net, Club Zero se veut incontestablement une satire terrifiante sur le rejet édifiant de la science dans notre société. Et c'est en cela qu'utiliser ces maladies mentales si identifiées du grand public (les TCA) pour parler du sujet de l'endoctrinement sur une jeune population, la plus touchée par les TCA, est profondément pertinent, universel (et intemporel).

Car ce qui ressort de Club Zero, c'est d'autant plus l'idée que la démonstration, la vérification et le savoir scientifique, à propos de n'importe quel sujet, n'importe quelle croyance, semblent devenir l'ennemi d'une population se sentant abandonnée depuis des années par les autorités et autres instances gouvernementales. Et alors, comment ne pas craindre le pire, quand il semble de plus en plus facile d'engendrer une croyance insidieuse dans les esprits, en l'affirmant simplement aux yeux du monde, sans avoir besoin de le prouver et en trouvant simplement le moment opportun pour l'inculquer sans être contredit ? Glaçant.

Avec une précision maladive, Jessica Hausner déploie un drame radical et provocateur avec Club Zero, satire glaçante sur la création d'une secte, la manière dont les plus vulnérables se font endoctriner et le rejet croissant de la science.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... yc7skuc2Wg

Ça a l'air intéressant.
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Napoléon : l'empereur envahit la Russie dans les nouvelles images du film de Ridley Scott

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Joaquin Phoenix arbore sa tenue d'Empereur dans les nouvelles images de Napoléon de Ridley Scott.

Après Christian Clavier, Daniel Auteuil, mais aussi Marlon Brando et Alain Chabat (oui, dans La Nuit au musée 2), c'est au tour de Joaquin Phoenix de se glisser dans la peau de Napoléon, figure historique souvent traitée au cinéma et quelques fois caricaturée. Mais à en croire la bande-annonce grandiose de Napoléon, la caricature n'a pas été le choix de Ridley Scott pour son nouveau film.

Chez M. Night Shyamalan, dans Her de Spike Jonze, le Joker (peu importe ce qu'on pense du film), Joaquin Phoenix ne cesse de démontrer qu'il a les épaules solides, assez pour incarner un personnage comme Napoléon Ier, vingt ans après avoir interprété un autre empereur dans Gladiator de... Ridley Scott. Parce que le projet fait rêver, on croit fort en ce Napoléon, qui s'est dévoilé à travers de nouvelles images.

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Après Le Dernier Duel, un très grand Ridley Scott, le cinéaste continue sa plongée dans le drame historique, le côté biographique en plus pour Napoléon. Comme le montrent les nouvelles images partagées par Entertainment Weekly, le film de Scott évoquera les grands moments de la vie de Napoléon Bonaparte et donc ses échecs, notamment la prise de Moscou. L'une des images montre explicitement le grand incendie qui a détruit la ville, vidée de ses habitants avant l'arrivée des troupes de Napoléon.

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Une autre image montre l'entrée de Napoléon à Moscou, une ville fantôme. Ridley Scott dévoilera bien les défaites de Napoléon, même si les premiers aperçus du film pouvaient laisser croire que la figure de l'empereur serait glorifiée. Bien sûr, les exploits militaires de Napoléon devraient logiquement être évoqués, mais outre l'aspect politique, Ridley Scott a voulu s'intéresser à la relation que Napoléon entretenait avec sa femme, Joséphine, jouée par Vanessa Kirby.

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Parce qu'un film de 2h30 n'était apparemment pas suffisant, Ridley Scott a déjà annoncé avoir préparé une version director's cut longue de 4h30. Napoléon devrait arriver au cinéma le 22 novembre 2023 et sera ensuite diffusé sur la plateforme Apple TV+.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... Vziyj5gMk0
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La Chute de la maison Usher : les premiers avis de la série horrifique Netflix sont là

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Mike Flanagan, le roi de l'horreur sur Netflix, va revenir avec La Chute de la maison Usher et les premiers avis sont tombés.

En 1928, le français Jean Epstein a marqué un tournant en réalisant la toute première adaptation de La Chute de la maison Usher. En 1960, l'américain Roger Corman entreprit un cycle d'adaptations d'Edgar Poe en commençant par la nouvelle. Et en 2023, Mike Flanagan s'est lui aussi lancé ce défi titanesque, fort de son succès horrifique chez Netflix. Habitué des adaptations d'horreur, il nous a ainsi terrifiés avec The Haunting of Hill House et The Haunting of Bly Manor, respectivement tirée de La Maison hantée de Shirley Jackson et Le Tour d'écrou d'Henry James.

Après un passage par une histoire originale avec Sermons de minuit et l'annulation de The Midnight Club, la cinquième série supervisée par Mike Flanagan sur le N rouge va donc faire son arrivée sur la plateforme. Et manifestement, les premiers avis sont plutôt favorables pour le grand retour du spécialiste de l'horreur de Netflix. Revue de presse.

"Mike Flanagan revient en forme avec La Chute de la maison Usher, livrant une réimagination délicieusement macabre et contemporaine des œuvres d'Edgar Allan Poe. Les contes classiques se mêlent aux commentaires modernes dans une mini-série qui ne manque pas d'intérêt." IGN

"Flanagan ne s'est pas contenté de s'inspirer de l'écrivain, il a créé un vibrant hommage à sa grandeur. Annabel Lee repose peut-être à jamais dans sa tombe au bord de la mer, mais Poe vit toujours... sur Netflix." Consequence

"À l'instar de ses autres œuvres, il s'agit de bien plus que de simples frayeurs ou d'une violence manifeste. L'histoire de l'impact à long terme d'un traumatisme est une tragédie sombrement drôle et riche en émotions qui s'appuie sur notre aspiration universelle à l'amour et à la connexion humaine." Paste Magazine

"Malgré une intrigue parfois un peu boursoufflée, La Chute la maison Usher est suffisamment effrayant, Flanagan démontrant une fois de plus ses talents de conteur d'horreur et articulant finalement l'histoire autour d'émotions fortes et complexes qui ne se contentent pas de faire battre votre cœur." Collider

"C'est une série intelligente et captivante, même si le cours qu'elle suivra est déjà clair dès le deuxième épisode : chaque enfant a droit à un épisode sous les feux de la rampe avant de connaître une fin violente. Mais même si elle devient prévisible comme un slasher en poussant les personnages vers des meurtres inventifs, un par un, Usher devient aussi plus sombre et plus sombre au fur et à mesure qu'elle progresse." TV Guide

"Peut-être que les méga-fans de Poe y trouveront leur compte et qu'ils adoreront chaque seconde de La Chute de la maison Usher. Pour ma part, j'ai eu le sentiment que ce film était très mitigé – impressionnant par son ambition, ses performances, son horreur et sa mise en scène, mais essayant d'en faire à la fois trop et pas assez dans sa durée confuse." Radio Times

"Bien que La Chute de la maison Usher commence à s'affaisser sous son propre poids, elle reste occasionnellement intéressante, et le scénario de Succession à la Poe pourrait suffire à vous faire frissonner pendant la saison d'Halloween. Si ce n'est pas le cas, vous pouvez toujours revoir Hill House à la place." Slashfilm

Avec une moyenne de 79/100 sur Metacritic, La Chute de la maison Usher surpasse largement The Midnight Club et The Haunting of Bly Manor. Bien qu'il faille garder à l'esprit que cette moyenne puisse évoluer avec le temps, il est clair que pour l'instant la critique américaine le classe au même niveau que The Hauting of Hill House, le plus grand succès de Flanagan sur Netflix. De quoi nous inspirer encore plus confiance en cette nouvelle série. Reste désormais à attendre le 12 octobre pour se faire une idée sur la plateforme.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... ihesPQATgY
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Expendables 4 : les premiers avis sur le retour de Stallone et Statham sont là

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Expendables 4 a reçu des premiers avis de la presse américaine. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils sont dans l'ensemble très négatifs.

En 2010, Expendables : Unité spéciale a fait figure de rêve humide pour tous les nostalgiques des années 80. A la fois devant et derrirèe la caméra, Sylvester Stallone s'y caractérisait en Messie rassemblant ses apôtres : Jason Statham, Dolph Lundgren, Jet Li, Bruce Willis etc. Ce premier opus a connu un beau succès commercial et a vite eu droit à deux suites : Expendables 2 : Unité spéciale en 2012 et Expendables 3 en 2014. La saga n'a jamais eu un grand succès critique mais a marqué les esprits par son casting cinq étoiles, s'enrichissant de nouvelles stars à chaque épisode.

La saga Expendables va bientôt faire son grand retour au cinéma avec Expendables 4, nous faisant retrouver quelques stars habituelles (Sylvester Stallone, Jason Statham) et d'autres petits nouveaux afin de gagner quelques bras musclés en plus (Curtis "50 Cent" Jackson, Megan Fox). Alors que son réalisateur Scott Waugh disait vouloir revenir aux origines de la saga, la presse américaine a pu voir le film et a partagé des premiers avis... assez salés.

"Les films Expendables avaient un truc, et ce truc a été épuisé. Le réalisateur Scott Waugh doit recourir à autre chose avec Expendables 4 : essayer enfin de transformer un de ses projets en bon film d'action." Polygon

"Jason Statham est la seule touche de véritable punch dans cette histoire fatiguée, dont les effets numériques auraient pu être tournés avec un iPhone." The Guardian

"Cet escadron de mercenaires vedettes, composé des brutes des années 80 à 2000, est l'équivalent cinématographique de Slash's Snakepit, le retour d'un super groupe à une époque où les hommes étaient des idiots, et où nous, dans le public, les applaudissions joyeusement." The New York Times

D'autres avis se sont révélés bien plus impitoyables :

"Expendables 4 est une déception écrasante qui manque de nostalgie, de charisme et du charme qui ont rendu la franchise attrayante en premier lieu. Pire encore, cette mission ratée est ennuyeuse." IGN

"Expendables 4 est peut-être le meilleur de la série. Ce n'est pas un compliment au film de Waugh, mais simplement une petite note sur la mauvaise performance de cette série de films au cours de ces 13 dernières années. Ce sont des films gadgets inutiles, mal écrits, dont les gimmicks n'ont jamais vraiment porté leurs fruits." Slashfilm

"Mis à part les moments occasionnels de joutes de mitrailleuses et de motos, c'est une expérience en grande partie ennuyeuse et morne qui ne donne jamais l'impression d'être autre chose qu'une imitation creuse d'autres films d'action passés bien meilleurs." Collider

"Le rythme de l'action est d'une excitation absurde. Les poursuites sont filmées et montées avec compétence et les scènes de combats fonctionnent toujours. Mais tout cela est tellement lassant et trop familier, donnant l'impression que de nombreuses personnes impliquées ont arrêté d'essayer dès la première prise ou la troisième réécriture. C'est juste asphyxiant." Movie Nation

"L'idée derrière la série a toujours eu du potentiel – rassembler quelques stars d'action bien-aimées d'antan et leur donner une chance supplémentaire d'exercer leur métier – mais le plaisir attendu ne s'est jamais matérialisé, cette dernière proposition manquant de tout sentiment d'urgence, d'esprit ou de grâce." The Film Verdict

Néanmoins, quelques rares avis positifs sont ressortis, ce qui permet de relativiser :

"Il a fallu quatre essais pour la franchise mais avec Expendables 4, ils ont finalement réalisé un film d'action solide et toujours efficace." San Francisco Chronicle

Avec une moyenne de 31/100 sur Metacritic, le film se présente donc comme un gros échec critique. Après, ce n'est pas bien nouveau, la saga n'a jamais eu de très bons retours presse, et ces réactions ne sont pas si étonnantes. Pour les personnes qui souhaiteraient quand même donner sa chance à ce gros divertissement bourrin, le film sort le 11 octobre dans les salles françaises.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... LDCYnobSGQ
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Pale
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EL a modérément apprécié The Creator (3 étoiles) :

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Révélé avec le superbe Monsters en 2010, le réalisateur Gareth Edwards est apparu sur les radars hollywoodiens avec Godzilla en 2014 puis Rogue One : A Star Wars Story en 2016, lequel a été tourné et fini dans la douleur. Et après avoir touché aux extrêmes (le tout petit film fauché, et les purs films de studio), il revient avec The Creator, ambitieuse histoire de science-fiction originale (scénario de Gareth Edwards et Chris Weitz) menée par John David Washington (Tenet, BlacKkKlansman), et au budget de seulement 80 millions. Un cas d'école particulièrement excitant... et décevant ?

IL IA DE L'ESPOIR


Un film de science-fiction original (pas une suite, pas une adaptation, pas un remake), avec un budget digne de ce nom (80 millions de dollars) et une promesse de grand spectacle (un homme qui protège un enfant-androïde au milieu d'une guerre dans un futur apocalyptique). Dans un monde normal, ce serait normal. Dans celui-ci, c'est presque une anomalie au sein d'un système phagocyté par les super-franchises, où les écarts se creusent entre les petits et les très gros budgets.

Le réalisateur Gareth Edwards le reconnaît volontiers : le cinéma hollywoodien est dominé par les suites, les remakes et compagnie, et le véritable défi avec un film comme The Creator est de trouver un studio prêt à le financer... alors même que le scénario est parfaitement dans les clous.

Gareth Edwards donnait peut-être l'explication chez Variety : "Je préfère largement avoir un contrôle total de mise en scène à partir d'un scénario médiocre que zéro contrôle sur un excellent récit". Nul doute que l'expérience Rogue One (qui a été massivement réécrit et confié à Tony Gilroy lors des reshoots) lui a servi de leçon, même s'il refuse de parler d'autre chose que d'une expérience extraordinaire depuis. Mais la question-clé face à The Creator reste celle de son scénario, qui respecte les tables de la loi hollywoodienne.

Intelligence artificielle qui a échappé à l'homme, apocalypse nucléaire, androïdes dotés d'émotion, robot d'un nouveau genre qui pourrait mettre fin à la guerre entre synthétique et humains... Pour toute personne ayant tâté un peu de SF, The Creator apparaît comme un simple remix d'une demi-tonne de références venues du cinéma, de la littérature et du jeu vidéo. Une sacrée ironie pour un film "original", très généreux et visuellement sensationnel, mais qui n'arrivera jamais à véritablement surmonter cette erreur de programmation initiale.

MR ROBOF

Blade Runner, Akira, E.T. l'extra-terrestre, Apocalypse Now, Baby Cart... Gareth Edwards et son co-scénariste Chris Weitz ne cachent pas leurs inspirations, mais inutile de les lister puisque The Creator en déborde. Le film repose sur tellement d'acquis évidents que l'histoire ressemble rapidement à un best of du genre. Chaque scène, chaque idée, chaque bifurcation narrative semble évoquer un film, un livre, un jeu. Peu importe si c'est en mieux ou en moins bien, le résultat est le même : le film semble vite poussiéreux et facile, et une distance émotionnelle s'installe – ou plutôt s'impose.

Problème : The Creator repose largement sur la relation entre un homme et une fillette androïde qu'il va prendre sous son aile. Il est désabusé et meurtri, et ne s'est jamais relevé de la perte de sa famille. Elle est innocente, mais surpuissante, et découvrira ce qu'est l'amour. C'est la plus vieille histoire du monde, elle semble inépuisable (La Route, The Last of Us, The Mandalorian, Logan), et Gareth Edwards applique la formule à la lettre, sans jamais faire mine de la réinventer. Ça marcherait presque, sauf que le film accélère ou évacue quasiment toutes les étapes obligatoires d'une telle relation.

Trop vite, Joshua et Alphie forment un duo à part entière, passant d'inconnus à super-alliés sans trop d'embûches, ni épreuves. Trop vite, leur attachement est donné et acquis, sans mettre en scène la peur et les doutes. De quoi faire du film une grosse entreprise de pilotage automatique, qui compte plus sur les habitudes du public que sur les véritables ficelles du récit.

Gareth Edwards n'y va pourtant pas de main morte pour placer ses pions, que ce soit avec le monologue je-suis-impitoyable,-mais-j'ai-mes-raisons de la militaire incarnée par Allison Janney, les flashbacks on-était-tellement-amoureux-qu'on-dirait-une-pub-Givenchy, ou le personnage de la talentueuse Gemma Chan, qui ferait passer celui des Eternels de Marvel pour du Shakespeare. On est plus proche des héros-portes-manteaux de Godzilla et Rogue One que de la tendre mélancolie de Monsters, aucun doute sur ça. Et la musique de Hans Zimmer le souligne bien.

Même les surprises plus ou moins évidentes du scénario semblent traitées sans passion, comme des étapes obligatoires, jusqu'à un troisième acte qui enchaîne les facilités de manière aberrante. Mais où était donc le cœur de Gareth Edwards ?

THE BLAST OF US

Ce n'est certainement pas anodin si pendant la promo de The Creator, Gareth Edwards a longuement parlé des détails de fabrication d'un film à 80 millions qui a l'air d'en avoir coûté le double. En décidant de tourner en décors naturels plutôt qu'en studio, en adaptant la taille de l'équipe selon les scènes, en utilisant principalement une "petite" caméra (la Sony FX3, qui coûte environ 3000 dollars), et en réfléchissant intelligemment les besoins en effets visuels (pas de lourd procédé comme la motion-capture pour les androïdes), le réalisateur et son équipe ont été très malins.

C'est là la grande réussite éclatante de The Creator : avoir créé un superbe monde qui déborde de détails, de vie, de couleurs, bref de cinéma. Là, Gareth Edwards parvient à dépasser les références pour ouvrir les portes d'un univers à part entière. En délaissant presque entièrement les habituels environnements urbains pour s'installer en Asie, en peuplant les champs d'androïdes pour faire exploser des montagnes sous un ciel paradisiaque, le film gagne instantanément une dimension cinématographique (qui rappelle souvent Rogue One, comme quoi c'était bien un film d'Edwards, parfois).

The Creator fourmille alors d'idées et d'images saisissantes. Les rayons bleutés de la station Nomad qui scannent les décors (ce premier plan à tomber avec des soldats qui sortent de l'eau), les méga-tanks qui ravagent un village dans une vision d'apocalypse affolante, les robots-bombes qui ressemblent aux cousins des Bob-omb de Mario... Durant deux bonnes heures, Gareth Edwards en met plein la vue, aidé par la très belle photographie co-signée par Oren Soffer et Greig Fraser (impliqué dans la pré-production avant de partir sur Dune 2), ainsi qu'un sound design soigné.

The Creator est un film généreux, où chaque dollar semble avoir dépensé pour servir le spectacle. Les robots sont filmés sous tous les angles, les personnages ne s'arrêtent jamais d'avancer et courir, il y a presque autant d'explosions que dans un bon Michael Bay, et le scénario prend soin d'exploiter à peu près tous les éléments placés dans le décor jusqu'à un climax spectaculaire.

À la fin, il y a donc un choix : saluer l'ingéniosité et l'ambition d'un tel film et crier victoire, ou constater une nouvelle fois qu'il y a quelque chose qui cloche si The Creator est vraiment considéré comme une anomalie qu'il faut applaudir comme un miracle. On va pour l'instant rester quelque part entre les deux (le débat en cours chez Ecran Large), en attendant de voir si ça (r)ouvre des portes dans l'industrie.

D'un côté, The Creator se contente de remixer une demi-tonne de références faciles, sans en faire grand-chose. De l'autre, c'est réalisé par Gareth Edwards donc c'est généreux, visuellement sensationnel, avec un paquet d'images renversantes (surtout pour un budget de 80 millions). Mission à moitié réussie donc, même si l'ambition l'emporte un peu.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... qyy_AFbF2w

Un avis plus positif (3,5 étoiles) :

"Il faut certes se coltiner quelques approximations narratives (le dernier acte !), mais ça faisait longtemps qu'on n’avait pas vu un film de science-fiction à gros budget aussi beau et rempli d'idées en tous genres, lesquelles transcendent complètement les poncifs attendus. Du Gareth Edwards période Monsters, mais avec de la thune en somme."
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Pale
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Stephen King et Guillermo del Toro vous conseillent ce film d'angoisse sur Disney Plus (ça spoile un peu)

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"Traquée est vraiment unique" applaudit le maître de l'horreur sur Twitter.

Validé par le maître de l'horreur en personne ! Traquée, le film qui buzze en ce moment sur Disney Plus, vient de recevoir les louanges de Stephen King.

L'écrivain assure avoir vu quelque chose de véritablement unique. Il écrit :

"Brillant, audacieux, engageant, effrayant. Il faut remonter plus de 60 ans en arrière, jusqu'à un épisode de La Quatrième Dimension intitulé "The Invaders", pour trouver quelque chose de semblable. Traquée est vraiment unique."

Un sacré compiment, confirmé par un autre spécialiste du genre. Guillermo del Toro explique comment le film utilise le dogme catholique "comme épine dorsale narrative". Car en version originale, Traquée s'appelle "Personne ne vous sauvera" (No One Will Save You) et c'est à l'héroïne "de se sauver elle-même."

Il poursuit son analyse poussée du long métrage dans un tread étonnant :

"Je pense que la clé est le moment de « communion » à travers l’eucharistie du groupe extraterrestre. C’est profond."

"Le film parle de réparation de l’âme, oui, mais il s’étend ensuite à d’autres niveaux." Et il précise : "Cet aspect narratif était essentiel pour Hitchcock et fonctionne comme l’épine dorsale de nombreux contes de fées et paraboles. C'est ce que Traquée est pour moi : une parabole. Une parabole VRAIMENT amusante. Le catéchisme n'a jamais été aussi fun".


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... Li4bK5hAYg
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Pale
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 8ZE-R7LsXo
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Cocu
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:hello: Pale :bounce: bien rentré ?
T'as vu la série From? Je te la conseille 😁😁
Pouet
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Pale a écrit :
sam. 30 sept. 2023 09:11
Si le lecteur de la deuxième vidéo ne s'affiche pas chez vous, c'est un teaser de la nouvelle version de The Toxic Avenger.
Voici d'ailleurs le look d'Elijah Wood dans le film :

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Cocu a écrit :
sam. 30 sept. 2023 13:38
:hello: Pale :bounce: bien rentré ?
T'as vu la série From? Je te la conseille 😁😁
Cocu :hello: Le retour s'est anormalement (aucun retard et c'est rare quand tout se goupille aussi bien, entre l'avion et la navette à l'aéroport pour le retour) bien passé :D

Ah oui, on m'en a déjà parlé au boulot. Je sais que c'est avec un des acteurs de Lost (Michael).
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Pale
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J'avais oublié de poster cette affiche :

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ClintReborn
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Pale a écrit :
sam. 30 sept. 2023 10:05
Napoléon : l'empereur envahit la Russie dans les nouvelles images du film de Ridley Scott

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Joaquin Phoenix arbore sa tenue d'Empereur dans les nouvelles images de Napoléon de Ridley Scott.

Après Christian Clavier, Daniel Auteuil, mais aussi Marlon Brando et Alain Chabat (oui, dans La Nuit au musée 2), c'est au tour de Joaquin Phoenix de se glisser dans la peau de Napoléon, figure historique souvent traitée au cinéma et quelques fois caricaturée. Mais à en croire la bande-annonce grandiose de Napoléon, la caricature n'a pas été le choix de Ridley Scott pour son nouveau film.

Chez M. Night Shyamalan, dans Her de Spike Jonze, le Joker (peu importe ce qu'on pense du film), Joaquin Phoenix ne cesse de démontrer qu'il a les épaules solides, assez pour incarner un personnage comme Napoléon Ier, vingt ans après avoir interprété un autre empereur dans Gladiator de... Ridley Scott. Parce que le projet fait rêver, on croit fort en ce Napoléon, qui s'est dévoilé à travers de nouvelles images.

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Après Le Dernier Duel, un très grand Ridley Scott, le cinéaste continue sa plongée dans le drame historique, le côté biographique en plus pour Napoléon. Comme le montrent les nouvelles images partagées par Entertainment Weekly, le film de Scott évoquera les grands moments de la vie de Napoléon Bonaparte et donc ses échecs, notamment la prise de Moscou. L'une des images montre explicitement le grand incendie qui a détruit la ville, vidée de ses habitants avant l'arrivée des troupes de Napoléon.

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Une autre image montre l'entrée de Napoléon à Moscou, une ville fantôme. Ridley Scott dévoilera bien les défaites de Napoléon, même si les premiers aperçus du film pouvaient laisser croire que la figure de l'empereur serait glorifiée. Bien sûr, les exploits militaires de Napoléon devraient logiquement être évoqués, mais outre l'aspect politique, Ridley Scott a voulu s'intéresser à la relation que Napoléon entretenait avec sa femme, Joséphine, jouée par Vanessa Kirby.

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Parce qu'un film de 2h30 n'était apparemment pas suffisant, Ridley Scott a déjà annoncé avoir préparé une version director's cut longue de 4h30. Napoléon devrait arriver au cinéma le 22 novembre 2023 et sera ensuite diffusé sur la plateforme Apple TV+.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... Vziyj5gMk0
C'est un concept qui aura toujours une problématique de durée au cinéma :o Gance n'a jamais pu réaliser l'intégralité de sa fresque de la jeunesse à la campagne d'Italie le projet condensé prend déjà de 3 à 4 heures de film en 1927 alors qu'il prévoyait de faire 8 parties :lol: :ouch:
Bref il faudrait a cette échelle une grande série tellement il se passe de choses... Si Scott est déjà contraint dans sa production a coupé 2 heures de son propre film pour mettre en salle un condensé; j'imagine même pas la frustration autant proposer le film en deux parties comme les mousquetaires a ce train là :roll: :o

Gros sujet = Gros film sinon on se retrouve avec du King Vidor qui condense guerre et paix en 208 minutes alors que Bondartchouk prend toute la mesure du Roman pour faire une version de 484 minutes :lol:
Et qu'on ne me dise pas que le spectateur ne peut pas encaisser le seigneur des anneaux dure 12 heures en version longue :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Pale
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Vu :

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Même si on ressent les influences (Terminator, Blade Runner, Elysium, District 9) et que le film n'est pas dénué de défauts/facilités sur le plan scénaristique et narratif, The Creator impressionne pour son ampleur, la richesse de son univers et la diversité des décors. Sur ce dernier point, on s'en prend souvent plein les yeux.

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J'adore Besson en général mais pas certain que son retour en grâce se fasse avec ce film. Certes tout n'est pas à jeter mais il est difficile de garder son sérieux devant le ridicule absolu de certaines scènes et plus particulièrement celles avec les méchants qui sont probablement les méchants les plus en carton de l'histoire du cinéma. Il faut aussi souligner le final qui est d'une lourdeur absolue. Cela dit, même si ça lorgne souvent vers le ridicule, certaines scènes s'avèrent assez touchantes et le réalisateur peut compter sur son acteur principal pour maintenir l'intérêt du spectateur.
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Pale
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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J'ai seulement découvert la bande-annonce aujourd'hui et ça m'a donné hyper envie :



En VOD :

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Peut-être :

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Les films que je dois rattraper :

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Je doute malheureusement avoir le temps de tout voir.
Kahled
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Pale a écrit :
sam. 30 sept. 2023 13:44
Pale a écrit :
sam. 30 sept. 2023 09:11
Si le lecteur de la deuxième vidéo ne s'affiche pas chez vous, c'est un teaser de la nouvelle version de The Toxic Avenger.
Voici d'ailleurs le look d'Elijah Wood dans le film :

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On dirait Gollum…
L’anneau de pouvoir l’a complètement démoli lui aussi. :cool:
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Toxic Avenger : les premiers avis sur le super-héros gore de Peter Dinklage sont là

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Les premiers retours sur le remake de The Toxic Avenger viennent de sortir... et ça s'annonce plutôt bon.

Toxic Avenger a marqué les mémoires lors de sa sortie en 1985. Cette parodie horrifique des films de super-héros signée Troma a connu un véritable succès à son époque, au point de vite gagner un statut de film culte et de se développer à travers toute une franchise (suite, série animée, comédie musicale...). Pour la fin d'année, la licence va s'enrichir d'un remake, réalisé par Macon Blair, sur lequel reposent inévitablement de grandes attentes.

Il y a peu, une image tout à fait alléchante avait été dévoilée, dans laquelle l'acteur Elijah Wood se transforme en Gollum. Il y avait donc déjà tout pour être optimiste, mais la presse américaine vient de renforcer ce sentiment. En effet, les premiers avis viennent de tomber et sans être absolument dithyrambiques, ils se sont révélés plutôt encourageants.

Parmi les avis les plus positifs, on retrouve ces critiques :

"Blair a réalisé un film qui semble fait pour l'amuser. Et je suis content que ça existe." Slashfilm

"C'est une blague à l'intérieur d'un film, mais c'est aussi une blague qui veut que vous y participiez." Variety

"Une fois que The Toxic Avenger lâche vraiment les chiens, vous vous retrouvez dans le genre de folie pure et stupide que vous ne trouverez pas dans d'autres oeuvres majeures de super-héros." Mashable

"Le résultat est à peu près exactement le film que quelqu'un qui s'assoit pour regarder un film intitulé "The Toxic Avenger" espère, voire même un peu mieux." Gizmodo

Néanmoins, certains avis se sont montrés un peu plus tempérés, tout en restant globalement positifs :

"Dans The Toxic Avenger de Blair, les gags secondaires sont le film. Le reste est du remplissage." IndieWire

"Ce qui lui manque en termes de stupidité nanardesque, il le compense avec son coeur et ses massacres majoritairement réalisés avec des effets pratiques. Kevin Bacon et Peter Dinklage s'éclatent totalement dans leurs rôles, ce qui ne fait pas de mal non plus." IGN

"The Toxic Avenger est un peu trop chaotique pour son propre bien. Le plaisir gore et comique, et le respect de Blair pour le matériel original sont contagieux. Lorsqu'il capture sans crainte l'esprit Troma, The Toxic Avenger peut plaire à tout le monde." Blood Disgusting

Le délire semble totalement marcher sur certains. L'appréciation dépend certainement du niveau de sensibilité de chacun, le film semble pousser à fond le côté crade et dérangeant, ce qui peut ne pas plaire à tout le monde. Mais ce qu'il faut retenir, c'est qu'il semble tenir ses promesses, ce qui est déjà une très bonne chose. Malheureusement, pour pouvoir enfin se faire un avis définitif, il va falloir attendre encore un moment, le long-métrage n'ayant toujours pas de date de sortie française annoncée pour l'instant.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... lijah-wood
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robinne
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weird

Pale a écrit :
lun. 2 oct. 2023 16:25
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Je ne veux rien voir :o
Kahled
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robinne a écrit :
lun. 2 oct. 2023 16:35
Pale a écrit :
lun. 2 oct. 2023 16:25
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Je ne veux rien voir :o
J’avoue je me suis fait violence pour pas mater cette nouvelle BA. :saint:
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robinne
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weird

Kahled a écrit :
lun. 2 oct. 2023 16:39
robinne a écrit :
lun. 2 oct. 2023 16:35
Pale a écrit :
lun. 2 oct. 2023 16:25
Image

Je ne veux rien voir :o
J’avoue je me suis fait violence pour pas mater cette nouvelle BA. :saint:
Tu la regarderas après avoir vu le film :o
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robinne
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weird

Pale a écrit :
sam. 30 sept. 2023 09:09
Salut mes loupiots :hello: Retour d'une superbe semaine ensoleillée à Malaga :hot:

Il est temps de remettre ce topic à jour :D
Bon retour â toi :hello:
Il ne faisait pas trop chaud ? :sweat:
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robinne
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weird

Pale a écrit :
dim. 1 oct. 2023 17:51

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J'adore Besson en général mais pas certain que son retour en grâce se fasse avec ce film. Certes tout n'est pas à jeter mais il est difficile de garder son sérieux devant le ridicule absolu de certaines scènes et plus particulièrement celles avec les méchants qui sont probablement les méchants les plus en carton de l'histoire du cinéma. Il faut aussi souligner le final qui est d'une lourdeur absolue. Cela dit, même si ça lorgne souvent vers le ridicule, certaines scènes s'avèrent assez touchantes et le réalisateur peut compter sur son acteur principal pour maintenir l'intérêt du spectateur.
Ton avis me maintient dans mon avis : je ne le verrai probablement pas en salles, ayant trop de films à rattraper :sweat: (dont The Creator)
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The Creator c’était pas ouf non plus ! :p
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robinne a écrit :
lun. 2 oct. 2023 16:45
Pale a écrit :
sam. 30 sept. 2023 09:09
Salut mes loupiots :hello: Retour d'une superbe semaine ensoleillée à Malaga :hot:

Il est temps de remettre ce topic à jour :D
Bon retour â toi :hello:
Il ne faisait pas trop chaud ? :sweat:
:hello:

Non, c'était ensoleillé mais il ne faisait pas au-dessus des 30°, la chaleur était vraiment supportable et pas étouffante. Par contre j'avais bien souffert dans le sud de la France en juillet :D
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Pale
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NaughtyDog
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Mon programme cette semaine est relativement sexy :
- The Bikeriders de Jeff Nichols
- The Killer de David Fincher
- Hit Man de Richard Linklater
- 2e visionnage de Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese
- Le Garçon et le Héron de Hayao Miyazaki

(Semaine pro je vois le Sofia Coppola, Bradley Cooper ou encore the Book of Clarence)
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BoBleMexicain
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https://jff.jpf.go.jp/watch/ic2023/
je pose ca la
La nouvelle édition du Festival du Cinéma indépendant Japonais est en ligne! Jusqu’à fin octobre, 11 films japonais sélectionnés par des cinémas d’art et d’essai japonais sont diffusés en ligne.

Liste des films disponibles en streaming (France)
Version Originale Sous-Titrée Anglais ou Espagnol

BON-UTA, A Song From Home 盆唄 (2019) de Yûji Nakae
A Muse Never Drowns ミューズは溺れない (2022) de Nozomi Asao
Lonely Glory わたしの見ている世界が全て(2022) de Keitarô Sakon
Techno Brothers テクノブラザーズ (2023) de Hirobumi Watanabe
Follow the Light 光を追いかけて (2021) de Yôichi Narita
Bachiranun ばちらぬん(2021) d’Aika Higashimori
Hanagatami 花筐 (2017) de Nobuhiko Obayashi
An Artisan's legacy, Tsunekazu Nishioka 鬼に訊け 宮大工 西岡常一の遺言 (2012) de Yuji Yamazaki
And Your Bird Can Sing きみの鳥はうたえる (2018) de Sho Miyake
A Girl in My Room 左様なら今晩は (2022) de Natsuki Takahashi
Hey! Our dear Don-chan おーい!どんちゃん(2022) de Shuichi Okita
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