1. Invincible - Saison 1
2. Norsemen - Saison 1
3. Cobra Kai - Saison 2
4. Cobra Kai - Saison 1
5. Cobra Kai - Saison 3
6. WandaVision - Saison 1
Le Cercle des profileurs disparus
Netflix : Arnold Schwarzenegger de retour dans une série d'espionnage à la True Lies
La collaboration entre Arnold Schwarzenegger et Netflix avance à grands pas avec à l'appui un synopsis similaire à True Lies.
Même s’il n’est plus ce qu’il a été, Arnold Schwarzenegger reste un symbole fort dans l’industrie audiovisuelle, et bien que la majeure partie de ses chefs-d’œuvre commence à dater. Néanmoins, l’acteur de 73 ans prépare un retour au premier plan et cette fois du côté de la télévision. En effet, Netflix a commandé une série originale de huit épisodes avec l’acteur autrichien.
Ce dernier ne sera pas la seule tête d’affiche de la série puisque Monica Barbaro, prochainement au cinéma (le 17 novembre 2021) avec Tom Cruise dans Top Gun : Maverick, est également présente au casting. Le projet du logo N rouge avait été présenté comme une série mettant en scène une relation entre un espion incarné par Schwarzy et sa fille jouée par Barbaro. Alors que nous n’avions rien de plus comme information, la série sans titre s'est précisée un peu plus sous le signe du déjà-vu.
Selon Deadline, la série produite également par Skydance TV a maintenant son scénario et celui-ci ressemble étrangement à un précédent film de Schwarzenegger : True Lies. En effet, l'histoire suivra finalement un père et sa fille qui apprennent que chacun travaille pour la CIA en tant qu'espion. Tous les deux vont devoir collaborer pour une mission, alors qu’ils découvrent que leurs vies n’ont été que mensonges.
Ce pitch de départ est issu de l’imagination du créateur et producteur de la série Nick Santora (créateur de la série Scorpion) et semble s'inspirer allégrement du remake du film français La Totale de Claude Zidi, réalisé par le grand James Cameron. Ceci étant dit, à en croire le communiqué d’Arnold Schwarzenegger, l’acteur principal est plus que jamais emballé par le concept :
“Les fans du monde entier me demandent de refaire une folle aventure depuis des années, et maintenant ils vont enfin l’obtenir grâce à Skydance et Netflix.”
Cette motivation sans égale du comédien est parfaitement en adéquation avec son investissement à la production exécutive sur la série, au côté de David Ellison et de Dana Goldberg, tous les deux producteurs de Terminator : Dark Fate. Néanmoins, ce True Lies like ne sera pas la seule évocation des espions Harry et Helen Tasker puisqu’un reboot en série développée par la chaîne CBS sur True Lies devrait être tournée cet été (après avoir subi des retards).
Du côté de la série Netflix, la date de sortie officielle n’a pas encore été dévoilée, tout comme le reste du casting encore inconnu. En attendant la rencontre sur la plateforme de SVoD américaine d’Arnold Schwarzenegger et de Monica Barbaro, vous pouvez retrouver notre dossier sur le long-métrage True Lies pour patienter.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1621510791
La collaboration entre Arnold Schwarzenegger et Netflix avance à grands pas avec à l'appui un synopsis similaire à True Lies.
Même s’il n’est plus ce qu’il a été, Arnold Schwarzenegger reste un symbole fort dans l’industrie audiovisuelle, et bien que la majeure partie de ses chefs-d’œuvre commence à dater. Néanmoins, l’acteur de 73 ans prépare un retour au premier plan et cette fois du côté de la télévision. En effet, Netflix a commandé une série originale de huit épisodes avec l’acteur autrichien.
Ce dernier ne sera pas la seule tête d’affiche de la série puisque Monica Barbaro, prochainement au cinéma (le 17 novembre 2021) avec Tom Cruise dans Top Gun : Maverick, est également présente au casting. Le projet du logo N rouge avait été présenté comme une série mettant en scène une relation entre un espion incarné par Schwarzy et sa fille jouée par Barbaro. Alors que nous n’avions rien de plus comme information, la série sans titre s'est précisée un peu plus sous le signe du déjà-vu.
Selon Deadline, la série produite également par Skydance TV a maintenant son scénario et celui-ci ressemble étrangement à un précédent film de Schwarzenegger : True Lies. En effet, l'histoire suivra finalement un père et sa fille qui apprennent que chacun travaille pour la CIA en tant qu'espion. Tous les deux vont devoir collaborer pour une mission, alors qu’ils découvrent que leurs vies n’ont été que mensonges.
Ce pitch de départ est issu de l’imagination du créateur et producteur de la série Nick Santora (créateur de la série Scorpion) et semble s'inspirer allégrement du remake du film français La Totale de Claude Zidi, réalisé par le grand James Cameron. Ceci étant dit, à en croire le communiqué d’Arnold Schwarzenegger, l’acteur principal est plus que jamais emballé par le concept :
“Les fans du monde entier me demandent de refaire une folle aventure depuis des années, et maintenant ils vont enfin l’obtenir grâce à Skydance et Netflix.”
Cette motivation sans égale du comédien est parfaitement en adéquation avec son investissement à la production exécutive sur la série, au côté de David Ellison et de Dana Goldberg, tous les deux producteurs de Terminator : Dark Fate. Néanmoins, ce True Lies like ne sera pas la seule évocation des espions Harry et Helen Tasker puisqu’un reboot en série développée par la chaîne CBS sur True Lies devrait être tournée cet été (après avoir subi des retards).
Du côté de la série Netflix, la date de sortie officielle n’a pas encore été dévoilée, tout comme le reste du casting encore inconnu. En attendant la rencontre sur la plateforme de SVoD américaine d’Arnold Schwarzenegger et de Monica Barbaro, vous pouvez retrouver notre dossier sur le long-métrage True Lies pour patienter.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1621510791
Box-office : Adieu les cons et Demon Slayer dominent pour la réouverture des cinémas français
Entre nouveautés et ressorties, les spectateurs français se sont rués dans les cinémas pour leur réouverture, et ça fait chaud au cœur.
Enfin ! Après de (trop) nombreux mois de clôture dus à l’épidémie de la Covid-19, les cinémas français ont pu rouvrir ce 19 mai 2021, 201 jours après leur fermeture. Quand bien même un certain embouteillage des sorties a déjà commencé à se faire sentir, les spectateurs ont prouvé qu’il y avait un véritable manque pour l’expérience collective du grand écran, au point où 283 409 personnes se sont déplacées dans les salles.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les chiffres de cette première journée se sont montrés très encourageants. Si un certain nombre de nouveautés ont côtoyé des “ressorties”, c’est-à-dire des films qui n’ont eu qu’une exploitation très limitée avant la fermeture de l’automne 2020, Adieu les cons d’Albert Dupontel a tiré son épingle du jeu. Malgré la jauge des salles réduite à 35%, le dernier bijou en date du réalisateur de Bernie a rameuté 62 929 spectateurs sur 854 copies, soit plus encore qu'à sa première sortie (60 500). Nul doute que les critiques très positives du film et ses sept récompenses aux César ont amené les curieux à vouloir le (re)découvrir.
Du côté des nouveautés, le phénomène Demon Slayer : Le Train de l'infini a démarré aussi fort que son carton à travers le monde le laissait supposer, avec 52 022 entrées. À Paris, le Grand Rex, spécialisé dans les événements autour des animés japonais, a déjà affiché complet sur toutes ses séances dans sa plus grande salle. Un exploit qui ne devrait pas pour autant réduire l’impact du film sur le reste de la France. À l’origine contraint à une seule sortie dans les salles CGR, Demon Slayer s'est étendu avec 450 copies à travers le territoire, pour contenter ses nombreux fans.
Par ailleurs, Quentin Dupieux et le Palmashow ont été les autres grands vainqueurs de cette réouverture. En effet, Mandibules a cumulé 22 140 entrées sur 382 écrans. Une très bonne performance qui a permis au réalisateur de se rapprocher des scores du Daim (22 275) et d'Au poste ! (27 059). Le film d’animation Tom & Jerry de Tim Story (34 388 entrées), et Envole-moi de Christophe Barratier (20 056 entrées) ont complété le top 5.
Pour autant, certains films, plus modestes, n'ont pas démérité. Le long-métrage de science-fiction français Le Dernier Voyage, réalisé par Romain Quirot, a attiré 8 010 curieux. Le touchant Falling de Viggo Mortensen, prévu pour sortir juste avant le deuxième confinement, a finalement pu être vu par 8 357 spectateurs.
Enfin, ADN et Drunk, deux des ressorties les plus attendues de cette réouverture, ont également retrouvé le public qui leur a tant manqué depuis l'automne 2020. Le film de Maïwenn, qui n'a eu droit qu'à deux petits jours d'exploitation avant la fermeture des salles, a pu être rattrapé par 18 012 personnes sur 548 copies. Les effluves d'alcool de Thomas Vinterberg ont, quant à elles, convaincu 14 490 spectateurs sur 834 écrans... à moins que ce ne soit le charme magnétique de Mads Mikkelsen.
De quoi faire les jours heureux du cinéma après tant de galères, et en espérant que cet enthousiasme perdure pour longtemps.
Top 5 des entrées du mercredi 19 mai :
1. Adieu les cons - 62 929 entrées (854 copies)
2. Demon Slayer : Le Train de l'infini - 52 022 entrées (450 copies)
3. Tom & Jerry - 34 388 entrées (502 copies)
4. Mandibules - 22 140 entrées (382 copies)
5. Envole-moi - 20 056 entrées (587 copies)
Du coup, si vous avez profité d’une de ses séances, on vous renvoie à nos critiques de Mandibules, Adieu les cons et de Demon Slayer.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1621506930
Entre nouveautés et ressorties, les spectateurs français se sont rués dans les cinémas pour leur réouverture, et ça fait chaud au cœur.
Enfin ! Après de (trop) nombreux mois de clôture dus à l’épidémie de la Covid-19, les cinémas français ont pu rouvrir ce 19 mai 2021, 201 jours après leur fermeture. Quand bien même un certain embouteillage des sorties a déjà commencé à se faire sentir, les spectateurs ont prouvé qu’il y avait un véritable manque pour l’expérience collective du grand écran, au point où 283 409 personnes se sont déplacées dans les salles.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les chiffres de cette première journée se sont montrés très encourageants. Si un certain nombre de nouveautés ont côtoyé des “ressorties”, c’est-à-dire des films qui n’ont eu qu’une exploitation très limitée avant la fermeture de l’automne 2020, Adieu les cons d’Albert Dupontel a tiré son épingle du jeu. Malgré la jauge des salles réduite à 35%, le dernier bijou en date du réalisateur de Bernie a rameuté 62 929 spectateurs sur 854 copies, soit plus encore qu'à sa première sortie (60 500). Nul doute que les critiques très positives du film et ses sept récompenses aux César ont amené les curieux à vouloir le (re)découvrir.
Du côté des nouveautés, le phénomène Demon Slayer : Le Train de l'infini a démarré aussi fort que son carton à travers le monde le laissait supposer, avec 52 022 entrées. À Paris, le Grand Rex, spécialisé dans les événements autour des animés japonais, a déjà affiché complet sur toutes ses séances dans sa plus grande salle. Un exploit qui ne devrait pas pour autant réduire l’impact du film sur le reste de la France. À l’origine contraint à une seule sortie dans les salles CGR, Demon Slayer s'est étendu avec 450 copies à travers le territoire, pour contenter ses nombreux fans.
Par ailleurs, Quentin Dupieux et le Palmashow ont été les autres grands vainqueurs de cette réouverture. En effet, Mandibules a cumulé 22 140 entrées sur 382 écrans. Une très bonne performance qui a permis au réalisateur de se rapprocher des scores du Daim (22 275) et d'Au poste ! (27 059). Le film d’animation Tom & Jerry de Tim Story (34 388 entrées), et Envole-moi de Christophe Barratier (20 056 entrées) ont complété le top 5.
Pour autant, certains films, plus modestes, n'ont pas démérité. Le long-métrage de science-fiction français Le Dernier Voyage, réalisé par Romain Quirot, a attiré 8 010 curieux. Le touchant Falling de Viggo Mortensen, prévu pour sortir juste avant le deuxième confinement, a finalement pu être vu par 8 357 spectateurs.
Enfin, ADN et Drunk, deux des ressorties les plus attendues de cette réouverture, ont également retrouvé le public qui leur a tant manqué depuis l'automne 2020. Le film de Maïwenn, qui n'a eu droit qu'à deux petits jours d'exploitation avant la fermeture des salles, a pu être rattrapé par 18 012 personnes sur 548 copies. Les effluves d'alcool de Thomas Vinterberg ont, quant à elles, convaincu 14 490 spectateurs sur 834 écrans... à moins que ce ne soit le charme magnétique de Mads Mikkelsen.
De quoi faire les jours heureux du cinéma après tant de galères, et en espérant que cet enthousiasme perdure pour longtemps.
Top 5 des entrées du mercredi 19 mai :
1. Adieu les cons - 62 929 entrées (854 copies)
2. Demon Slayer : Le Train de l'infini - 52 022 entrées (450 copies)
3. Tom & Jerry - 34 388 entrées (502 copies)
4. Mandibules - 22 140 entrées (382 copies)
5. Envole-moi - 20 056 entrées (587 copies)
Du coup, si vous avez profité d’une de ses séances, on vous renvoie à nos critiques de Mandibules, Adieu les cons et de Demon Slayer.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1621506930
EL n'a pas aimé Tom & Jerry (1,5 étoiles) :
Comment ne pas être instantanément nostalgique, en retrouvant Tom & Jerry, deux des héros les plus attachants et fous sortis des ateliers de la MGM ? Tout simplement en découvrant l'étendue des dégâts causés à la célèbre paire par leur dernière incarnation cinématographique.
ATONE & JERRY
Orchestrer la rencontre entre des personnages de chair et de sang et de légendaires cartoons est un triple défi. Tout d’abord parce que toute entreprise de ce type doit se confronter à l’ombre tutélaire de Qui veut la peau de Roger Rabbit ? ou dans une moindre mesure Mary Poppins, chefs-d’œuvre du genre, dont le souvenir est encore vif parmi les spectateurs.
Ensuite, quantité de techniques et d’outils utilisés à l’époque pour marier le monde physique et les avatars dessinés sont tombés en désuétude avec l’avènement du numérique, quand elles ne sont pas purement et simplement contradictoires avec les pratiques contemporaines de la production hollywoodiennes. Enfin, la charte esthétique de l’animation 3D, qui a depuis des années maintenant les faveurs de l’industrie comme du box-office, est éloignée de la grande époque des toons.
Autant d’écueils qui se dressent sur le chemin de Tom & Jerry, que le film se mange en travers des dents avec un je-m'en-foutisme imperturbable. La comparaison avec le tour de force de Robert Zemeckis est cruelle, mais éclairante. Quand Bob Hoskins faisait les 400 coups avec ce bon vieux Roger, il n’était pas une séquence, pas un plan, qui ne multiplie pas les interactions entre réel et virtuel, qui ne se lance pas d’invraisemblables défis, à coups de mouvements d’appareil sophistiqués ou de jeux de perspectives proprement cauchemardesques pour tout animateur qui se respecte.
Rien de tel ici, et le sentiment d’observer des plans désertés, dévitalisés, au sein desquels ont été greffé grossièrement de lointains échos des héros imaginés par William Hanna et Joseph Barbera contamine tout le film.
CRIME STORY
Mais ce qui rend profondément antipathique l’entreprise, c’est la nonchalance avec laquelle le tout se contrefiche de sa propre indigence. Que les personnages animés soient d’une pauvreté technique sans nom est une chose, mais que le métrage ne donne jamais franchement la main aux protagonistes humains, ne serait-ce que pour cacher sa propre misère, devient très vite rageant.
Le genre même de l’aventure cartoonesque appelle une certaine candeur, que le scénario semble systématiquement confondre avec les conséquences d’une trépanation sauvage. Chloë Grace Moretz ainsi que Michael Peña sont pourtant des interprètes plus que capables, souvent à l’aise avec des partitions hautes en couleur. Mais jamais Tom & Jerry ne cherche à solliciter leur talent.
Il faut dire que Tim Story ne paraît pas ici plus investi que lorsqu’il fit jadis subir les derniers outrages aux 4 Fantastiques. Même lors des chutes les plus électriques de Tom, ou alors que Jerry déjoue systématiquement ses tentatives de l’évincer de tel ou tel dispositif, l’encéphalogramme reste dangereusement plat. Tout simplement parce que l’humour de ce duo imaginé dans les années 40 provient de la tradition du slapstick, comique de situation anglo-saxon alliant volontiers catastrophes physiques et élans masochistes.
Une équation instable, qui réclame un sens du tempo virtuose, ainsi qu’un dosage chirurgical de chaque ingrédient, du moindre bruitage comme de l’utilisation de l’accessoire le plus anodin. Autant d’exigences que Tom & Jerry ne peut jamais honorer, en témoigne une de ses scènes les plus programmatiques, les plus élémentaires, quand nos deux adversaires ruinent gaiement une luxueuse suite. On peine à trouver un mouvement de caméra, un plan ou un enchaînement capable de surprendre, ou simplement d’appliquer la recette dont le projet a hérité. Comme s’il nous suppliait de détourner le regard, et de retrouver ses glorieux ancêtres.
Aussi iconique que soit ce duo cartoonesque, son héritage ne suffit pas à dynamiser cette embarrassante tentative de recyclage trop limitée techniquement et superficielle dans sa construction pour émuler les succès d'hier.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1621506881
Comment ne pas être instantanément nostalgique, en retrouvant Tom & Jerry, deux des héros les plus attachants et fous sortis des ateliers de la MGM ? Tout simplement en découvrant l'étendue des dégâts causés à la célèbre paire par leur dernière incarnation cinématographique.
ATONE & JERRY
Orchestrer la rencontre entre des personnages de chair et de sang et de légendaires cartoons est un triple défi. Tout d’abord parce que toute entreprise de ce type doit se confronter à l’ombre tutélaire de Qui veut la peau de Roger Rabbit ? ou dans une moindre mesure Mary Poppins, chefs-d’œuvre du genre, dont le souvenir est encore vif parmi les spectateurs.
Ensuite, quantité de techniques et d’outils utilisés à l’époque pour marier le monde physique et les avatars dessinés sont tombés en désuétude avec l’avènement du numérique, quand elles ne sont pas purement et simplement contradictoires avec les pratiques contemporaines de la production hollywoodiennes. Enfin, la charte esthétique de l’animation 3D, qui a depuis des années maintenant les faveurs de l’industrie comme du box-office, est éloignée de la grande époque des toons.
Autant d’écueils qui se dressent sur le chemin de Tom & Jerry, que le film se mange en travers des dents avec un je-m'en-foutisme imperturbable. La comparaison avec le tour de force de Robert Zemeckis est cruelle, mais éclairante. Quand Bob Hoskins faisait les 400 coups avec ce bon vieux Roger, il n’était pas une séquence, pas un plan, qui ne multiplie pas les interactions entre réel et virtuel, qui ne se lance pas d’invraisemblables défis, à coups de mouvements d’appareil sophistiqués ou de jeux de perspectives proprement cauchemardesques pour tout animateur qui se respecte.
Rien de tel ici, et le sentiment d’observer des plans désertés, dévitalisés, au sein desquels ont été greffé grossièrement de lointains échos des héros imaginés par William Hanna et Joseph Barbera contamine tout le film.
CRIME STORY
Mais ce qui rend profondément antipathique l’entreprise, c’est la nonchalance avec laquelle le tout se contrefiche de sa propre indigence. Que les personnages animés soient d’une pauvreté technique sans nom est une chose, mais que le métrage ne donne jamais franchement la main aux protagonistes humains, ne serait-ce que pour cacher sa propre misère, devient très vite rageant.
Le genre même de l’aventure cartoonesque appelle une certaine candeur, que le scénario semble systématiquement confondre avec les conséquences d’une trépanation sauvage. Chloë Grace Moretz ainsi que Michael Peña sont pourtant des interprètes plus que capables, souvent à l’aise avec des partitions hautes en couleur. Mais jamais Tom & Jerry ne cherche à solliciter leur talent.
Il faut dire que Tim Story ne paraît pas ici plus investi que lorsqu’il fit jadis subir les derniers outrages aux 4 Fantastiques. Même lors des chutes les plus électriques de Tom, ou alors que Jerry déjoue systématiquement ses tentatives de l’évincer de tel ou tel dispositif, l’encéphalogramme reste dangereusement plat. Tout simplement parce que l’humour de ce duo imaginé dans les années 40 provient de la tradition du slapstick, comique de situation anglo-saxon alliant volontiers catastrophes physiques et élans masochistes.
Une équation instable, qui réclame un sens du tempo virtuose, ainsi qu’un dosage chirurgical de chaque ingrédient, du moindre bruitage comme de l’utilisation de l’accessoire le plus anodin. Autant d’exigences que Tom & Jerry ne peut jamais honorer, en témoigne une de ses scènes les plus programmatiques, les plus élémentaires, quand nos deux adversaires ruinent gaiement une luxueuse suite. On peine à trouver un mouvement de caméra, un plan ou un enchaînement capable de surprendre, ou simplement d’appliquer la recette dont le projet a hérité. Comme s’il nous suppliait de détourner le regard, et de retrouver ses glorieux ancêtres.
Aussi iconique que soit ce duo cartoonesque, son héritage ne suffit pas à dynamiser cette embarrassante tentative de recyclage trop limitée techniquement et superficielle dans sa construction pour émuler les succès d'hier.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1621506881
Ce soir je commence Peaky Blinders !
Fini la saison 3 de AHS, intéressante, avec son lots de rebondissements, et pas mal de sang. Un petit 7/10.
Demain soir Army of the Dead.
Fini la saison 3 de AHS, intéressante, avec son lots de rebondissements, et pas mal de sang. Un petit 7/10.
Demain soir Army of the Dead.
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willnot94
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Top 5 des entrées du mercredi 19 mai :
1. Adieu les cons - 62 929 entrées (854 copies)
2. Demon Slayer : Le Train de l'infini - 52 022 entrées (450 copies)
3. Tom & Jerry - 34 388 entrées (502 copies)
4. Mandibules - 22 140 entrées (382 copies)
5. Envole-moi - 20 056 entrées (587 copies)
Ah ça fait plaisir de revoir ce style de post, ça manquait au delà dy aller au cinéma
"Ah bah maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien forcément !"
Conjuring 3 : Sous l’emprise du diable – les premiers avis sur le film d’horreur sont tombés
Amis des jumpscares, soyez prêts ! Les premiers avis de Conjuring 3 sont tombés et promettent quelques beaux moments de terreur.
Parmi les blockbusters les plus attendus du line-up de Warner Bros, Conjuring 3 : Sous l'emprise du diable pourrait bien être le film d’horreur et d’épouvante de l’été 2021. En plus d’appartenir à un univers étendu au succès retentissant, le retour des Warren devrait sans peine rappeler le plaisir partagé des frissons dans une salle obscure (et pas seulement à cause de la climatisation).
Pour autant, l’absence de James Wan à la réalisation de ce troisième opus a pu rendre certains fans méfiants, d'autant plus que le projet a été confié à Michael Chaves, dont le principal fait d’armes est d’avoir conçu l’un des plus mauvais films du ConjuringVerse : La Malédiction de la Dame Blanche.
Prévu pour sortir à la fois au cinéma et sur HBO Max aux États-Unis le 4 juin 2021, Conjuring 3 a ainsi été montré à la presse américaine, qui s’est globalement montrée positive. En plus de souligner un savoir-faire dans la fabrication de l’horreur directement hérité de James Wan, certains critiques ont affirmé que le film possédait quelques gros morceaux de bravoure inventifs, bien que moins nombreux. Petite revue de presse.
“Conjuring : Sous l’emprise du diable est monstrueusement démoniaque, et glace le sang aux bons moments, notamment grâce à une introduction sensationnelle, et une séquence sur un lit à eau qui rivalise avec n’importe quel morceau effrayant de la franchise. Et c’est fou que ce soit basé sur une histoire vraie.” - Erik Davis (Fandango)
“J’ai adoré Conjuring : Sous l’emprise du diable, un film qui dévie intelligemment de la formule du film de maison hantée pour une efficacité horrifique maximale. Michael Chaves maintient les marques de fabrique visuelles de [James] Wan tout en ajoutant les siennes. Le cadre années 80 est génial. Par ailleurs : ça fait putain de peur.” - Drew Taylor (Collider, The Playlist)
“Je suis heureux de vous dire que Conjuring : Sous l’emprise du diable est vraiment génial. Patrick Wilson et Vera Farmiga continuent d’être le cœur et l’âme dans ce nouvel opus de l’univers Conjuring, qui est également un énorme hommage au genre de l’horreur.” - Brad Miska (Bloody Disgusting)
“Conjuring : Sous l’emprise du diable bouleverse un peu la formule établie, mais la saga reste ce que j’aime appeler ‘spooktacular’ [contradiction de spook (action de faire peur) et de ‘spectacular’ aka spectaculaire, ndlr]. Tant que Patrick Wilson et Vera Farmiga continueront de faire ces films, je les regarderais.” - Chris Evangelista (SlashFilm)
“Conjuring : Sous l’emprise du diable est un nouveau chapitre fantastique pour la franchise ! Un film avec du cœur et une histoire d’amour en son centre. J’étais tellement investie que j’en ai oublié de manger en le regardant. Pas de spoilers, mais j’ai dormi avec la lumière allumée.” - Jenna Busch
“Heureux d’annoncer que Conjuring : Sous l’emprise du diable est solide. Il y a des problèmes dans l’assemblage de son histoire vraie et de son tournant horrifique, mais c’est super de voir les Warren sur une enquête. Et il y a pas mal de moments de peur excitants et bien orchestrés.” - Eric Eisenberg (CinemaBlend)
“Conjuring : Sous l’emprise du diable n’est pas aussi effrayant ou dérangeant que ses prédécesseurs, mais possède quelques séquences efficaces. Certains aspects, bien qu’inattendus, peinent à garder le mystère et la curiosité à un niveau constant. Pas mauvais, mais pas génial. Vera Farmiga et Patrick Wilson sont captivants.” - Courtney Howard (Variety)
En tout cas, on a hâte de pouvoir nous faire notre propre opinion pour ce film très attendu, qui sortira en France le 9 juin 2021. En attendant, vous pouvez retrouver notre critique de Conjuring 2 : Le Cas Enfield.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1621604730
Amis des jumpscares, soyez prêts ! Les premiers avis de Conjuring 3 sont tombés et promettent quelques beaux moments de terreur.
Parmi les blockbusters les plus attendus du line-up de Warner Bros, Conjuring 3 : Sous l'emprise du diable pourrait bien être le film d’horreur et d’épouvante de l’été 2021. En plus d’appartenir à un univers étendu au succès retentissant, le retour des Warren devrait sans peine rappeler le plaisir partagé des frissons dans une salle obscure (et pas seulement à cause de la climatisation).
Pour autant, l’absence de James Wan à la réalisation de ce troisième opus a pu rendre certains fans méfiants, d'autant plus que le projet a été confié à Michael Chaves, dont le principal fait d’armes est d’avoir conçu l’un des plus mauvais films du ConjuringVerse : La Malédiction de la Dame Blanche.
Prévu pour sortir à la fois au cinéma et sur HBO Max aux États-Unis le 4 juin 2021, Conjuring 3 a ainsi été montré à la presse américaine, qui s’est globalement montrée positive. En plus de souligner un savoir-faire dans la fabrication de l’horreur directement hérité de James Wan, certains critiques ont affirmé que le film possédait quelques gros morceaux de bravoure inventifs, bien que moins nombreux. Petite revue de presse.
“Conjuring : Sous l’emprise du diable est monstrueusement démoniaque, et glace le sang aux bons moments, notamment grâce à une introduction sensationnelle, et une séquence sur un lit à eau qui rivalise avec n’importe quel morceau effrayant de la franchise. Et c’est fou que ce soit basé sur une histoire vraie.” - Erik Davis (Fandango)
“J’ai adoré Conjuring : Sous l’emprise du diable, un film qui dévie intelligemment de la formule du film de maison hantée pour une efficacité horrifique maximale. Michael Chaves maintient les marques de fabrique visuelles de [James] Wan tout en ajoutant les siennes. Le cadre années 80 est génial. Par ailleurs : ça fait putain de peur.” - Drew Taylor (Collider, The Playlist)
“Je suis heureux de vous dire que Conjuring : Sous l’emprise du diable est vraiment génial. Patrick Wilson et Vera Farmiga continuent d’être le cœur et l’âme dans ce nouvel opus de l’univers Conjuring, qui est également un énorme hommage au genre de l’horreur.” - Brad Miska (Bloody Disgusting)
“Conjuring : Sous l’emprise du diable bouleverse un peu la formule établie, mais la saga reste ce que j’aime appeler ‘spooktacular’ [contradiction de spook (action de faire peur) et de ‘spectacular’ aka spectaculaire, ndlr]. Tant que Patrick Wilson et Vera Farmiga continueront de faire ces films, je les regarderais.” - Chris Evangelista (SlashFilm)
“Conjuring : Sous l’emprise du diable est un nouveau chapitre fantastique pour la franchise ! Un film avec du cœur et une histoire d’amour en son centre. J’étais tellement investie que j’en ai oublié de manger en le regardant. Pas de spoilers, mais j’ai dormi avec la lumière allumée.” - Jenna Busch
“Heureux d’annoncer que Conjuring : Sous l’emprise du diable est solide. Il y a des problèmes dans l’assemblage de son histoire vraie et de son tournant horrifique, mais c’est super de voir les Warren sur une enquête. Et il y a pas mal de moments de peur excitants et bien orchestrés.” - Eric Eisenberg (CinemaBlend)
“Conjuring : Sous l’emprise du diable n’est pas aussi effrayant ou dérangeant que ses prédécesseurs, mais possède quelques séquences efficaces. Certains aspects, bien qu’inattendus, peinent à garder le mystère et la curiosité à un niveau constant. Pas mauvais, mais pas génial. Vera Farmiga et Patrick Wilson sont captivants.” - Courtney Howard (Variety)
En tout cas, on a hâte de pouvoir nous faire notre propre opinion pour ce film très attendu, qui sortira en France le 9 juin 2021. En attendant, vous pouvez retrouver notre critique de Conjuring 2 : Le Cas Enfield.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1621604730
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willnot94
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Vu Army of the dead. J'en dirai rien ! C'est plutôt cool.
Par contre peut être cliché de finir le film par la chanson Zombies des cranberries mais ça fait son effet
Par contre peut être cliché de finir le film par la chanson Zombies des cranberries mais ça fait son effet
"Ah bah maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien forcément !"
EL a moyennement apprécié Army of the Dead (2,5 étoiles) :
Après des années à adapter l’univers DC au cinéma, émaillé de difficultés, parfois d’insuccès, voire de conflits ouverts, Zack Snyder a abandonné Justice League au lendemain du suicide de sa fille. Retour aux sources près de 18 ans après L'Armée des morts, Army of the Dead, projet plus modeste et ramassé (sur le papier) et chaperonné par Netflix, on espérait que le cinéaste trouverait là l’opportunité de reprendre le contrôle de sa carrière à la faveur d’un projet cathartique, dont il maîtriserait parfaitement chaque ingrédient, quitte à pouvoir les transcender.
28 DOUILLES PLUS TARD
Malheureusement, plutôt qu’à une résurrection, c’est bien à un pourrissement que nous assistons ici, tant toutes les tares constatées dans le récent Zack Snyder's Justice League se prolongent jusqu’à faire du nouvel effort du réalisateur son propre mort-vivant. L’incapacité chronique à raconter une histoire prend ici des proportions étonnantes, jamais la caméra ou le scénario ne parviennent à caractériser les personnages.
Le héros incarné par Dave Bautista connaîtra donc trois traumas fondateurs, aussi répétitifs qu’illisibles, tandis que la narration s’inquiète de donner des enjeux et de la chair à ses protagonistes dans les instants qui précèdent leur dépeçage. Un choix qui pourrait ponctuellement apparaître comme un gag, mais dont le systématisme laisse penser que c’est bien l’écriture qui est défaillante. Elle l’est d’autant plus que Snyder a pensé son récit comme un drame familial faisant directement écho à celui qu’il a traversé.
Un choix intéressant, qui vient souligner une nouvelle fois que derrière ses atours de champion du divertissement épique à base de biscoteaux et de pauses poseuses, se cache bien un auteur, interrogeant souvent sa propre existence à travers ses œuvres. Malheureusement, cette intention pertinente se traduit à l’écran par une heure de sous-intrigue familiale dispensable, lourdingue, prévisible, embarrassante dans les rebondissements stéréotypés qu’elle engendre. Un comble, quand on sait que le métrage s’étale durant près de 150 interminables minutes, quand son genre appelait un divertissement rythmé et pétaradant.
L'HOMME A LA CAMÉRA
Mais le scénario co-écrit avec Zack Snyder (accompagné de Shay Hatten et Joby Harold) n’est pas la plus grande faiblesse d’Army of the Dead. Car s’il est un domaine dans lequel le réalisateur de Watchmen paraît s’être tout à fait asséché, c’est la grammaire visuelle. On espérait que son choix d’assurer lui-même la photographie du film tout en le cadrant seul serait synonyme d’expérimentations ou de tentatives radicales. Las, l’ensemble est écrasé par une image terne qui manque étonnamment de piqué, de contraste et totalement mutilée en post-production.
Abusant du flou numérique pour simuler des jeux de focale et des bascules de profondeur de champ, Snyder espère peut-être doper la charge dramatique de son histoire, mais il ne parvient qu’à rehausser la dimension artificielle de l’ensemble, et en diminuer tragiquement la lisibilité. Un flou “artistique” qui préside également au choix des décors. Malgré la démesure de son décor, ce braquage au cœur d’une Las Vegas devenue village vacances de zomblards (où de punks à chiens fans des Rois Maudits, on ne sait pas) se déroule essentiellement dans des zones neutres, et autres enfilades de couloirs génériques.
ZACK A DIT
Pour autant, quand il ne s’égare pas dans des considérations psycho-familiale, Snyder parvient encore à décocher quelques flèches. Comme souvent il emballe une introduction qui vaut son pesant de cacahouètes, et annonce un film que nous ne verrons jamais, mais qui ne manque pas d’atouts. Après une première séquence rigolote d’outrance et de vulgarité assumée, il nous offre en effet un des rares plans gores du métrage, une poignée de mises à mort réjouissante, avant de transformer la capitale du vice en terrain de jeu obscène et putrescent.
Si le tempo se calme plus vite qu’un sculpteur d’air chaud en EPHAD, on doit plus d’une fois à Dave Bautista de nous sortir de notre torpeur. Toujours aussi investi physiquement, il tient toutes ses scènes, en sauve quelques-unes et irradie du charisme mélancolique qui est devenu sa signature. Le reste de sa mauvaise troupe n’est pas en reste, grâce à la veulerie du trop Garret Dillahunt, mais surtout Nora Arnezeder, rescapée d’Angélique, Marquise des Anges, qui nous divertit ici à coup de franche badasserie. On pense notamment à l'une des (rares) prises de bec avec les morts-vivants, où la horde sauvage se fraie un chemin pas totalement vegan à travers une horde de cadavres en hibernation.
Enfin, dans le dernier tiers de sa thérapie boursoufflée, Snyder paraît se réveiller, et multiplie soudain les plans stimulants, les torgnoles qui font mal, les découpages au gros calibre, et par endroits, de jolies chorégraphies. Pas assez pour redresser tout à fait la barre, ou faire oublier les failles d’Army of the Dead, mais suffisamment pour nous injecter un peu d’adrénaline et éviter à cette maraude musculeuse le total naufrage.
Army of the Dead est disponible sur Netflix depuis le 21 mai 2021 en France
Plutôt que le renouvellement d'un cinéaste rincé, c'est une lente agonie stylistique qui nous attend dans les rues sablonneuses de Vegas. Il s'en faut d'une poignée de scènes divertissantes et plaisamment bourrines pour que Snyder échappe à la catastrophe totale.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1621587866
Après des années à adapter l’univers DC au cinéma, émaillé de difficultés, parfois d’insuccès, voire de conflits ouverts, Zack Snyder a abandonné Justice League au lendemain du suicide de sa fille. Retour aux sources près de 18 ans après L'Armée des morts, Army of the Dead, projet plus modeste et ramassé (sur le papier) et chaperonné par Netflix, on espérait que le cinéaste trouverait là l’opportunité de reprendre le contrôle de sa carrière à la faveur d’un projet cathartique, dont il maîtriserait parfaitement chaque ingrédient, quitte à pouvoir les transcender.
28 DOUILLES PLUS TARD
Malheureusement, plutôt qu’à une résurrection, c’est bien à un pourrissement que nous assistons ici, tant toutes les tares constatées dans le récent Zack Snyder's Justice League se prolongent jusqu’à faire du nouvel effort du réalisateur son propre mort-vivant. L’incapacité chronique à raconter une histoire prend ici des proportions étonnantes, jamais la caméra ou le scénario ne parviennent à caractériser les personnages.
Le héros incarné par Dave Bautista connaîtra donc trois traumas fondateurs, aussi répétitifs qu’illisibles, tandis que la narration s’inquiète de donner des enjeux et de la chair à ses protagonistes dans les instants qui précèdent leur dépeçage. Un choix qui pourrait ponctuellement apparaître comme un gag, mais dont le systématisme laisse penser que c’est bien l’écriture qui est défaillante. Elle l’est d’autant plus que Snyder a pensé son récit comme un drame familial faisant directement écho à celui qu’il a traversé.
Un choix intéressant, qui vient souligner une nouvelle fois que derrière ses atours de champion du divertissement épique à base de biscoteaux et de pauses poseuses, se cache bien un auteur, interrogeant souvent sa propre existence à travers ses œuvres. Malheureusement, cette intention pertinente se traduit à l’écran par une heure de sous-intrigue familiale dispensable, lourdingue, prévisible, embarrassante dans les rebondissements stéréotypés qu’elle engendre. Un comble, quand on sait que le métrage s’étale durant près de 150 interminables minutes, quand son genre appelait un divertissement rythmé et pétaradant.
L'HOMME A LA CAMÉRA
Mais le scénario co-écrit avec Zack Snyder (accompagné de Shay Hatten et Joby Harold) n’est pas la plus grande faiblesse d’Army of the Dead. Car s’il est un domaine dans lequel le réalisateur de Watchmen paraît s’être tout à fait asséché, c’est la grammaire visuelle. On espérait que son choix d’assurer lui-même la photographie du film tout en le cadrant seul serait synonyme d’expérimentations ou de tentatives radicales. Las, l’ensemble est écrasé par une image terne qui manque étonnamment de piqué, de contraste et totalement mutilée en post-production.
Abusant du flou numérique pour simuler des jeux de focale et des bascules de profondeur de champ, Snyder espère peut-être doper la charge dramatique de son histoire, mais il ne parvient qu’à rehausser la dimension artificielle de l’ensemble, et en diminuer tragiquement la lisibilité. Un flou “artistique” qui préside également au choix des décors. Malgré la démesure de son décor, ce braquage au cœur d’une Las Vegas devenue village vacances de zomblards (où de punks à chiens fans des Rois Maudits, on ne sait pas) se déroule essentiellement dans des zones neutres, et autres enfilades de couloirs génériques.
ZACK A DIT
Pour autant, quand il ne s’égare pas dans des considérations psycho-familiale, Snyder parvient encore à décocher quelques flèches. Comme souvent il emballe une introduction qui vaut son pesant de cacahouètes, et annonce un film que nous ne verrons jamais, mais qui ne manque pas d’atouts. Après une première séquence rigolote d’outrance et de vulgarité assumée, il nous offre en effet un des rares plans gores du métrage, une poignée de mises à mort réjouissante, avant de transformer la capitale du vice en terrain de jeu obscène et putrescent.
Si le tempo se calme plus vite qu’un sculpteur d’air chaud en EPHAD, on doit plus d’une fois à Dave Bautista de nous sortir de notre torpeur. Toujours aussi investi physiquement, il tient toutes ses scènes, en sauve quelques-unes et irradie du charisme mélancolique qui est devenu sa signature. Le reste de sa mauvaise troupe n’est pas en reste, grâce à la veulerie du trop Garret Dillahunt, mais surtout Nora Arnezeder, rescapée d’Angélique, Marquise des Anges, qui nous divertit ici à coup de franche badasserie. On pense notamment à l'une des (rares) prises de bec avec les morts-vivants, où la horde sauvage se fraie un chemin pas totalement vegan à travers une horde de cadavres en hibernation.
Enfin, dans le dernier tiers de sa thérapie boursoufflée, Snyder paraît se réveiller, et multiplie soudain les plans stimulants, les torgnoles qui font mal, les découpages au gros calibre, et par endroits, de jolies chorégraphies. Pas assez pour redresser tout à fait la barre, ou faire oublier les failles d’Army of the Dead, mais suffisamment pour nous injecter un peu d’adrénaline et éviter à cette maraude musculeuse le total naufrage.
Army of the Dead est disponible sur Netflix depuis le 21 mai 2021 en France
Plutôt que le renouvellement d'un cinéaste rincé, c'est une lente agonie stylistique qui nous attend dans les rues sablonneuses de Vegas. Il s'en faut d'une poignée de scènes divertissantes et plaisamment bourrines pour que Snyder échappe à la catastrophe totale.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1621587866
Poor Things : un nouvel acteur rejoint Emma Stone pour le Frankenstein moderne de Yorgos Lanthimos
Poor Things, le prochain film de Yorgos Lanthimos qui réinventera l'histoire de Frankenstein, a déniché un autre gros nom pour rejoindre Emma Stone au casting.
Depuis qu'il s'est fait remarquer avec The Lobster, Mise à mort du cerf sacré et plus récemment La Favorite (Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise et Oscar de la meilleure actrice pour Olivia Colman), les futurs projets de Yorgos Lanthimos suscitent un vif intérêt chez les cinéphiles qui reconnaissent sa singularité cinématographique. Et ce n'est pas le prochain Poor Things chapeauté par Searchlight qui va faciliter l'attente.
Adapté du roman Pauvres créatures (Poor Things en VO) d'Alasdair Gray, son prochain film sera donc une relecture moderne et second degré du classique de Mary Shelley, Frankenstein. Se déroulant en pleine époque victorienne, l'histoire racontera comment Bella Baxter, une jeune femme libre et érotomane, est ramenée à la vie par un brillant scientifique grâce au cerveau d'un nouveau-né. Pour cette nouvelle démonstration de style, le réalisateur va de nouveau s'associer à Emma Stone, qu'il a dirigée dans son précédent long-métrage.
Le scénario de Tony McNamara, qui a déjà écrit La Favorite et le prochain Cruella porté par Emma Stone, impliquera également Willem Dafoe dans un rôle encore inconnu (même si celui du scientifique fou semble tout désigné) et peut-être Ramy Youssef (Ramy, Mr. Robot), qui était en négociations pour rejoindre le film en avril dernier.
Plus récemment, c'est Mark Ruffalo qui a rejoint le casting, là encore dans un rôle inconnu d'après Collider. L'acteur est principalement connu du grand public pour incarner Bruce Banner alias Hulk dans le MCU, mais s'est aussi distingué dans la bouleversante série I Know This Much Is True, le thriller Zodiac de David Fincher ou les films Dark Waters, Spotlight, Insaisissables et Shutter Island. En plus de rejoindre Tatiana Maslany dans She-Hulk sur Disney+, Mark Ruffalo sera également dans la comédie Netflix de Shawn Levy, The Adam Project où il jouera le père de Ryan Reynolds.
Le matériau original ayant été décrit comme une "allégorie politique hilarante", "une parodie de la littérature victorienne" ou encore "un duel qui donne à réfléchir entre les désirs des hommes et l'indépendance des femmes", on peut logiquement s'attendre à une nouvelle proposition décalée et corrosive de la part de Yorgos Lanthimos.
En attendant d’en savoir plus sur l'histoire et le casting de Poor Things, vous pouvez toujours retrouver notre critique de La Favorite de ce côté.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1621580958
Poor Things, le prochain film de Yorgos Lanthimos qui réinventera l'histoire de Frankenstein, a déniché un autre gros nom pour rejoindre Emma Stone au casting.
Depuis qu'il s'est fait remarquer avec The Lobster, Mise à mort du cerf sacré et plus récemment La Favorite (Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise et Oscar de la meilleure actrice pour Olivia Colman), les futurs projets de Yorgos Lanthimos suscitent un vif intérêt chez les cinéphiles qui reconnaissent sa singularité cinématographique. Et ce n'est pas le prochain Poor Things chapeauté par Searchlight qui va faciliter l'attente.
Adapté du roman Pauvres créatures (Poor Things en VO) d'Alasdair Gray, son prochain film sera donc une relecture moderne et second degré du classique de Mary Shelley, Frankenstein. Se déroulant en pleine époque victorienne, l'histoire racontera comment Bella Baxter, une jeune femme libre et érotomane, est ramenée à la vie par un brillant scientifique grâce au cerveau d'un nouveau-né. Pour cette nouvelle démonstration de style, le réalisateur va de nouveau s'associer à Emma Stone, qu'il a dirigée dans son précédent long-métrage.
Le scénario de Tony McNamara, qui a déjà écrit La Favorite et le prochain Cruella porté par Emma Stone, impliquera également Willem Dafoe dans un rôle encore inconnu (même si celui du scientifique fou semble tout désigné) et peut-être Ramy Youssef (Ramy, Mr. Robot), qui était en négociations pour rejoindre le film en avril dernier.
Plus récemment, c'est Mark Ruffalo qui a rejoint le casting, là encore dans un rôle inconnu d'après Collider. L'acteur est principalement connu du grand public pour incarner Bruce Banner alias Hulk dans le MCU, mais s'est aussi distingué dans la bouleversante série I Know This Much Is True, le thriller Zodiac de David Fincher ou les films Dark Waters, Spotlight, Insaisissables et Shutter Island. En plus de rejoindre Tatiana Maslany dans She-Hulk sur Disney+, Mark Ruffalo sera également dans la comédie Netflix de Shawn Levy, The Adam Project où il jouera le père de Ryan Reynolds.
Le matériau original ayant été décrit comme une "allégorie politique hilarante", "une parodie de la littérature victorienne" ou encore "un duel qui donne à réfléchir entre les désirs des hommes et l'indépendance des femmes", on peut logiquement s'attendre à une nouvelle proposition décalée et corrosive de la part de Yorgos Lanthimos.
En attendant d’en savoir plus sur l'histoire et le casting de Poor Things, vous pouvez toujours retrouver notre critique de La Favorite de ce côté.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1621580958
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BOX OFFICE STORY
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Un peu cradoque à la fin le Snyder...
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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Skipper Mike
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C'est bien mais j'ai quelques réserves, c'est plutôt un Snyder mineur. Pour commencer, j'ai adoré l'intro qui met directement dans le bain. En fait la première partie est très bien même si classique avec présentation des différents personnages mais c'est très dynamique et ça transpire la badassitude. Sinon c'est moi ou Snyder s'est quand même fortement inspiré de Aliens, le retour ? On a l'impression que beaucoup d'éléments sont calqués sur le Cameron. Bref concernant les zombies, Snyder a certainement voulu faire preuve d'originalité mais leur comportement est quand même difficile à avaler et certains trucs prêtent plus à sourire qu'autre chose
A propos des scènes d'action, elles sont stylées et défouraillent bien mais on sent quand même que le réalisateur ne délivre pas ce dont il est véritablement capable, ça manque un peu d'épique. A ce titre j'ai été assez déçu que Même si on ne s'ennuie pas vraiment, la durée du film est assez excessive. Snyder s'éparpille un peu par moments mais je dois avouer que le film réserve quelques très beaux moments aussi et une belle montée en puissance durant le final. A noter que j'ai beaucoup apprécié la performance de Dave Bautista, c'est surement la première fois que l'acteur me convainc autant. Enfin voilà, du pour et du contre, c'est pas le film de l'année mais ça se mate sans souci.
Toujours pas commencé
La série est définitivement finie ?
C’est quel thème, la saison 3 ?Fini la saison 3 de AHS, intéressante, avec son lots de rebondissements, et pas mal de sang. Un petit 7/10.
On est d’accord que cette chanson a un double sens ?
Je vais peut-être attendre alors
Ah oui, je me souviens. « Sympathique »Une école de sorcières.C’est quel thème, la saison 3 ?
C'était incroyable !
Pas la claque que j'espérais mais j'ai passé un bon moment. J'ai eu ma dose d'hémoglobine donc je suis content, même si j'aurais préféré un film moins long, des persos moins cons et des FX moins moches. Après je n'ai pas été dérangé par les zombies "intelligents" du film, bien au contraire j'ai trouvé ça sympa et puis ça apporte du neuf dans le genre. Pas déçu mais pas non plus transcendé par cette dernière œuvre de Snyder.
7/10
Wickaël a écrit : ↑sam. 22 mai 2021 22:11
Pas la claque que j'espérais mais j'ai passé un bon moment. J'ai eu ma dose d'hémoglobine donc je suis content, même si j'aurais préféré un film moins long, des persos moins cons et des FX moins moches. Après je n'ai pas été dérangé par les zombies "intelligents" du film, bien au contraire j'ai trouvé ça sympa et puis ça apporte du neuf dans le genre. Pas déçu mais pas non plus transcendé par cette dernière œuvre de Snyder.
7/10
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Skipper Mike
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Normalement non vu qu'il a été financé dès le départ comme un téléfilm. Apparemment Brac négocie quand même une sortie ciné, mais il me semble que Arte a fortement limité les diffusions en salles des films qu'elle produit (Dumont avait réussi à sortir Jeannette au ciné en même temps qu'à la télé, mais il n'avait eu droit qu'à très peu de séances).
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Skipper Mike
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Ah, moi je m'attendais à un Dupieux mineur mais j'ai beaucoup aimé en fin de compte. Finalement je me rends compte que je préfère ce réal quand il fait des comédies simples et très bêtes plutôt que quand il explore des concepts nébuleux (même si en vrai j'aime à peu près tous ses films autant). Là j'avais presque l'impression de voir un nouveau Steak.
C'était ma première séance aussi. A quelques moments mis à part, le cinéma en salles ne m'a pas tellement manqué pendant la longue fermeture, mais en voyant Mandibules sur grand écran je me suis rendu compte que je n'ai quasiment pas été autant concentré devant un film depuis novembre
Par contre j'ai vu Falling le lendemain et j'ai aussi retrouvé la sensation de se trouver prisonnier devant un film qu'on subit alors qu'on préfèrerait mille fois être dehors Je m'étais préparé une longue liste de sorties qui m'intéressaient pour les trois prochains mois, mais j'ai déjà barré quelques titres du coup 
J'avais aussi oublié à quel point le bruit des emballages pouvait être aussi pénibleSkipper Mike a écrit : ↑dim. 23 mai 2021 00:11Ah, moi je m'attendais à un Dupieux mineur mais j'ai beaucoup aimé en fin de compte. Finalement je me rends compte que je préfère ce réal quand il fait des comédies simples et très bêtes plutôt que quand il explore des concepts nébuleux (même si en vrai j'aime à peu près tous ses films autant). Là j'avais presque l'impression de voir un nouveau Steak.
C'était ma première séance aussi. A quelques moments mis à part, le cinéma en salles ne m'a pas tellement manqué pendant la longue fermeture, mais en voyant Mandibules sur grand écran je me suis rendu compte que je n'ai quasiment pas été autant concentré devant un film depuis novembre
Falling ne m'attire absolument pas
J'ai pas vu ses tout premiers films, mais Brac prend un virage vers un cinéma que j'aime de plus en plus.Skipper Mike a écrit : ↑dim. 23 mai 2021 00:00T'as vu ça ?!Ça fait un an que j'attends de le revoir. J'avais peur de l'avoir un peu idéalisé mais en me repassant quelques scènes je suis rassuré. Je vais essayer de me le repasser d'ici deux semaines.
Ca m'a rappelé "Ce cher mois d'aout" de Miguel Gomes
Fast & Furious 9 explose Godzilla vs. Kong au record du box-office international post-pandémie
Il n'a pas fini son premier week-end d'exploitation mais il est déjà devant Godzilla vs. Kong au box-office international : Fast & Furious 9 roule sur la pandémie.
Le monde du cinéma commence à se remettre doucement de la pandémie, et alors qu'on ignore encore s'il réussira à retrouver son niveau d'avant, tous les yeux sont rivés sur les résultats au box-office des blockbusters lancés par les studios hollywoodiens, devenus de véritables thermomètres de la santé du cinéma à l'échelle mondiale. Godzilla vs. Kong était jusqu'ici le tenant du record post-pandémie et montrait des chiffres encourageants, mais la vitesse supérieure vient d'être enclenchée par Fast & Furious 9.
Le film n'est pas encore sorti aux US et n'est pour le moment exploité que dans quelques pays clés, mais il a déjà dépassé le score de son prédécesseur en salles alors que le premier week-end d'exploitation n'est pas encore terminé, ce qui est bon signe (quoi que l'on pense des films en question). Avec 127 millions de dollars récoltés sur huit marchés (dont 105 en Chine), Fast & Furious 9 est donc déjà largement au-dessus des 121 rapportés en trois jours sur 38 pays par Godzilla vs. Kong.
Selon Variety, Fast & Furious 9 devrait dépasser les 160 millions à la fin du week-end, ce qui donnerait un excellent élan au film pour sa sortie à domicile fin juin, dans les eaux de Conjuring 3 : Sous l'emprise du diable, Cruella et Sans un bruit 2. De gros films, mais rien de l'ampleur de la production d'Universal, qui devrait donc régner sur l'été 2021 (notamment grâce à une date de sortie proche du 4 juillet férié aux US) et signaler le premier vrai point de bascule vers un retour à la situation pré-pandémie... si cela est possible. Fast & Furious 9 est attendu en France le 14 juillet.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... i7_0b8PU1M
Il n'a pas fini son premier week-end d'exploitation mais il est déjà devant Godzilla vs. Kong au box-office international : Fast & Furious 9 roule sur la pandémie.
Le monde du cinéma commence à se remettre doucement de la pandémie, et alors qu'on ignore encore s'il réussira à retrouver son niveau d'avant, tous les yeux sont rivés sur les résultats au box-office des blockbusters lancés par les studios hollywoodiens, devenus de véritables thermomètres de la santé du cinéma à l'échelle mondiale. Godzilla vs. Kong était jusqu'ici le tenant du record post-pandémie et montrait des chiffres encourageants, mais la vitesse supérieure vient d'être enclenchée par Fast & Furious 9.
Le film n'est pas encore sorti aux US et n'est pour le moment exploité que dans quelques pays clés, mais il a déjà dépassé le score de son prédécesseur en salles alors que le premier week-end d'exploitation n'est pas encore terminé, ce qui est bon signe (quoi que l'on pense des films en question). Avec 127 millions de dollars récoltés sur huit marchés (dont 105 en Chine), Fast & Furious 9 est donc déjà largement au-dessus des 121 rapportés en trois jours sur 38 pays par Godzilla vs. Kong.
Selon Variety, Fast & Furious 9 devrait dépasser les 160 millions à la fin du week-end, ce qui donnerait un excellent élan au film pour sa sortie à domicile fin juin, dans les eaux de Conjuring 3 : Sous l'emprise du diable, Cruella et Sans un bruit 2. De gros films, mais rien de l'ampleur de la production d'Universal, qui devrait donc régner sur l'été 2021 (notamment grâce à une date de sortie proche du 4 juillet férié aux US) et signaler le premier vrai point de bascule vers un retour à la situation pré-pandémie... si cela est possible. Fast & Furious 9 est attendu en France le 14 juillet.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... i7_0b8PU1M
Henry Cavill est tout près de rejoindre le reboot d'Highlander par le réalisateur de John Wick
Le réalisateur de John Wick voudrait rebooter Highlander, et il pourrait avoir trouvé son nouveau Connor McLeod : Henry Cavill... s'il le peut.
Pour un casting comme dans Highlander, à la fin, il ne peut en rester qu'un, et celui qui pourrait acquérir le fameux Prix des Immortels pourrait être Henry Cavill. Deadline rapporte en effet qu'après une longue période de tâtonnements et de déconvenues - entre autres, la mort du producteur du premier film de la franchise en février dernier -, le reboot de la saga pourrait enfin voir le jour chez Lionsgate et que le studio aurait mis tout en haut de sa liste l'acteur qui a prêté ses traits à Superman et à Geralt de Riv.
Pas le dernier à savoir jouer de l'épée comme on a pu le voir dans The Witcher, Henry Cavill a déjà manifesté son enthousiasme dans un post Instagram, détaillant son enthousiasme nourri par son amour pour l'univers de Highlander et son envie de mettre en avant ses origines écossaises. Toutes les parties impliquées ont donc manifesté leur vif intérêt et les choses semblent bien avancer, mais pour autant, rien n'est encore arrêté et il demeure une grosse ombre au tableau.
L'acteur est en effet déjà très demandé et il n'est pas sûr que son emploi du temps lui permette de rejoindre encore un autre univers étendu : entre The Witcher pour Netflix et les suites d'Enola Holmes où il incarne Sherlock, Henry Cavill ne chôme pas, sans parler de son futur pour le moins incertain chez Warner en tant que Superman - même s'il semblerait de plus en plus que cette page soit belle et bien tournée. Tout cela est donc encore à confirmer et la prudence reste de mise.
Pour ce qui est de l'intrigue de ce reboot, elle n'est pas encore connue et Deadline rapporte également qu'on ne sait pas si le reboot reprendra ou non le personnage de Connor McLeod - ou un autre déjà exploré. Nouveau personnage en vue ? Quoiqu'il en soit, le film promet de toutes façons d'être riche en action, puisqu'il sera réalisé par Chad Stahelski, le réalisateur des trois films John Wick. Une chose est sûre donc : ça va cogner. Enfin, côté production, Deadline rapporte que le développement du film aurait bien avancé et que Lionsgate chercherait à entrer en production assez rapidement si tout va bien. On croise les doigts !
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 4LC5sJVQLs
Le réalisateur de John Wick voudrait rebooter Highlander, et il pourrait avoir trouvé son nouveau Connor McLeod : Henry Cavill... s'il le peut.
Pour un casting comme dans Highlander, à la fin, il ne peut en rester qu'un, et celui qui pourrait acquérir le fameux Prix des Immortels pourrait être Henry Cavill. Deadline rapporte en effet qu'après une longue période de tâtonnements et de déconvenues - entre autres, la mort du producteur du premier film de la franchise en février dernier -, le reboot de la saga pourrait enfin voir le jour chez Lionsgate et que le studio aurait mis tout en haut de sa liste l'acteur qui a prêté ses traits à Superman et à Geralt de Riv.
Pas le dernier à savoir jouer de l'épée comme on a pu le voir dans The Witcher, Henry Cavill a déjà manifesté son enthousiasme dans un post Instagram, détaillant son enthousiasme nourri par son amour pour l'univers de Highlander et son envie de mettre en avant ses origines écossaises. Toutes les parties impliquées ont donc manifesté leur vif intérêt et les choses semblent bien avancer, mais pour autant, rien n'est encore arrêté et il demeure une grosse ombre au tableau.
L'acteur est en effet déjà très demandé et il n'est pas sûr que son emploi du temps lui permette de rejoindre encore un autre univers étendu : entre The Witcher pour Netflix et les suites d'Enola Holmes où il incarne Sherlock, Henry Cavill ne chôme pas, sans parler de son futur pour le moins incertain chez Warner en tant que Superman - même s'il semblerait de plus en plus que cette page soit belle et bien tournée. Tout cela est donc encore à confirmer et la prudence reste de mise.
Pour ce qui est de l'intrigue de ce reboot, elle n'est pas encore connue et Deadline rapporte également qu'on ne sait pas si le reboot reprendra ou non le personnage de Connor McLeod - ou un autre déjà exploré. Nouveau personnage en vue ? Quoiqu'il en soit, le film promet de toutes façons d'être riche en action, puisqu'il sera réalisé par Chad Stahelski, le réalisateur des trois films John Wick. Une chose est sûre donc : ça va cogner. Enfin, côté production, Deadline rapporte que le développement du film aurait bien avancé et que Lionsgate chercherait à entrer en production assez rapidement si tout va bien. On croise les doigts !
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 4LC5sJVQLs
L'année du requin : Kad Merad va se la jouer Les Dents de la mer dans le premier film de requin français
Requin et cinéma français ne vont pas ensemble. Pourtant, L'année du requin va être le premier film français de requin et il a déjà son casting.
Bien que Julia Ducournau ait marqué les esprits grâce à son film Grave, le cinéma de genre en France reste encore à la marge ou bien n’offre pas forcément de bons résultats. Si la réalisatrice va bientôt faire son retour dans les salles avec Titane, mélange de SF et d’horreur, le cinéma français serait peut-être en train de changer.
En effet, le distributeur et producteur The Jokers semble vouloir changer la donne en misant sur des productions de genre à petit budget, notamment La Nuée de Just Philippot et Inexorable de Fabrice Du Welz. Ces dernières suivront le mouvement qui se lancera à partir de juin et la sortie le 30 juin 2021 de Teddy, un film de loup-garou, réalisé par les frères Ludovic et Zoran Boukherma. Et ce n’est pas tout, puisque les deux réalisateurs préparent le premier film de requin français.
Au lieu de partir en vacances sur une belle plage paradisiaque, les réalisateurs vont tourner cet été au bassin d'Arcachon, L'année du requin, ce long-métrage maritime. Ils ne seront bien évidemment pas tout seuls puisqu’ils auront droit à un casting très étonnant à leurs côtés. En tête d’affiche, on retrouvera donc Kad Merad et Marina Foïs, avec en complément Jean-Pascal Zadi (Tout Simplement Noir) et Christine Gautier (également au casting de Teddy).
À notre grande joie, le long-métrage a déjà dévoilé son synopsis officiel et pourrait bien nous offrir une grande surprise pour une sortie envisagée à l‘été 2022 : "La disparition d’un surfeur met toute la côte landaise en état d’alerte : un requin rôde dans le bassin d’Arcachon ! Maja, gendarme maritime sur le point de prendre sa retraite anticipée, saute sur l’occasion pour s’offrir une dernière mission…"
En attendant de voir les premières images de Kad Merad déguisé en requin (enfin on l’espère), mais également le 30 juin 2021 pour visionner Teddy, vous pouvez retrouver notre dossier consacré aux incontournables du film de requin.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1621616852
Requin et cinéma français ne vont pas ensemble. Pourtant, L'année du requin va être le premier film français de requin et il a déjà son casting.
Bien que Julia Ducournau ait marqué les esprits grâce à son film Grave, le cinéma de genre en France reste encore à la marge ou bien n’offre pas forcément de bons résultats. Si la réalisatrice va bientôt faire son retour dans les salles avec Titane, mélange de SF et d’horreur, le cinéma français serait peut-être en train de changer.
En effet, le distributeur et producteur The Jokers semble vouloir changer la donne en misant sur des productions de genre à petit budget, notamment La Nuée de Just Philippot et Inexorable de Fabrice Du Welz. Ces dernières suivront le mouvement qui se lancera à partir de juin et la sortie le 30 juin 2021 de Teddy, un film de loup-garou, réalisé par les frères Ludovic et Zoran Boukherma. Et ce n’est pas tout, puisque les deux réalisateurs préparent le premier film de requin français.
Au lieu de partir en vacances sur une belle plage paradisiaque, les réalisateurs vont tourner cet été au bassin d'Arcachon, L'année du requin, ce long-métrage maritime. Ils ne seront bien évidemment pas tout seuls puisqu’ils auront droit à un casting très étonnant à leurs côtés. En tête d’affiche, on retrouvera donc Kad Merad et Marina Foïs, avec en complément Jean-Pascal Zadi (Tout Simplement Noir) et Christine Gautier (également au casting de Teddy).
À notre grande joie, le long-métrage a déjà dévoilé son synopsis officiel et pourrait bien nous offrir une grande surprise pour une sortie envisagée à l‘été 2022 : "La disparition d’un surfeur met toute la côte landaise en état d’alerte : un requin rôde dans le bassin d’Arcachon ! Maja, gendarme maritime sur le point de prendre sa retraite anticipée, saute sur l’occasion pour s’offrir une dernière mission…"
En attendant de voir les premières images de Kad Merad déguisé en requin (enfin on l’espère), mais également le 30 juin 2021 pour visionner Teddy, vous pouvez retrouver notre dossier consacré aux incontournables du film de requin.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1621616852
J'adore Guillaume Brac, c'est ce genre de réalisateur qui a son propre style tout en évoquant des grands cinéastes d'antan. Certes À l'abordage n'est pas mon préféré de Guillaume Brac mais c'est un très beau film dans lequel le réalisateur arrive à capturer de purs moments de suspension et rendre palpable ce genre de sentiment indicible comme l'impuissance face à la désillusion et ce genre de chose. A noter également une troupe d'acteurs absolument brillants qui incarnent des personnages hyper attachants.
on aura droit à ça aussi ?Pale a écrit : ↑dim. 23 mai 2021 18:58L'année du requin : Kad Merad va se la jouer Les Dents de la mer dans le premier film de requin français
Requin et cinéma français ne vont pas ensemble. Pourtant, L'année du requin va être le premier film français de requin et il a déjà son casting.
Bien que Julia Ducournau ait marqué les esprits grâce à son film Grave, le cinéma de genre en France reste encore à la marge ou bien n’offre pas forcément de bons résultats. Si la réalisatrice va bientôt faire son retour dans les salles avec Titane, mélange de SF et d’horreur, le cinéma français serait peut-être en train de changer.
En effet, le distributeur et producteur The Jokers semble vouloir changer la donne en misant sur des productions de genre à petit budget, notamment La Nuée de Just Philippot et Inexorable de Fabrice Du Welz. Ces dernières suivront le mouvement qui se lancera à partir de juin et la sortie le 30 juin 2021 de Teddy, un film de loup-garou, réalisé par les frères Ludovic et Zoran Boukherma. Et ce n’est pas tout, puisque les deux réalisateurs préparent le premier film de requin français.
Au lieu de partir en vacances sur une belle plage paradisiaque, les réalisateurs vont tourner cet été au bassin d'Arcachon, L'année du requin, ce long-métrage maritime. Ils ne seront bien évidemment pas tout seuls puisqu’ils auront droit à un casting très étonnant à leurs côtés. En tête d’affiche, on retrouvera donc Kad Merad et Marina Foïs, avec en complément Jean-Pascal Zadi (Tout Simplement Noir) et Christine Gautier (également au casting de Teddy).
À notre grande joie, le long-métrage a déjà dévoilé son synopsis officiel et pourrait bien nous offrir une grande surprise pour une sortie envisagée à l‘été 2022 : "La disparition d’un surfeur met toute la côte landaise en état d’alerte : un requin rôde dans le bassin d’Arcachon ! Maja, gendarme maritime sur le point de prendre sa retraite anticipée, saute sur l’occasion pour s’offrir une dernière mission…"
En attendant de voir les premières images de Kad Merad déguisé en requin (enfin on l’espère), mais également le 30 juin 2021 pour visionner Teddy, vous pouvez retrouver notre dossier consacré aux incontournables du film de requin.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1621616852
Vosg'patt de cœur
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ClintReborn
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- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
Avec kad merad on aura droit a un navet 9 fois sur 10 surtout
Faut espérer qu'en 2021 cela ne soit pas un film anti requins...
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
si c'est un navet c'est qu'il navet qu'à être meilleurAvec kad merad on aura droit a un navet 9 fois sur 10 surtout
Faut espérer qu'en 2021 cela ne soit pas un film anti requins...
Vosg'patt de cœur
ClintReborn a écrit : ↑lun. 24 mai 2021 01:11Avec kad merad on aura droit a un navet 9 fois sur 10 surtout
