Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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L'Exorciste racheté 400 millions $ : une nouvelle trilogie va voir le jour !

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Ellen Burstyn sera de retour au casting, 40 ans plus tard.

Grosse frayeur pour Universal Pictures ! Avec Peacock, le service de streaming du groupe de NBCUniversal, et en partenariat avec Blumhouse et Morgan Creek, le studio a conclu un accord de plus de 400 millions de dollars pour acheter les droits mondiaux de L'Exorciste, afin de pouvoir lancer une nouvelle franchise Exorcist. Une trilogie qui verra Ellen Burstyn reprendre son rôle culte de Chris MacNeil, mère d'un enfant possédé par le démon en 1973.

Réalisée par David Gordon Green (Halloween), la franchise mettra en vedette Leslie Odom Jr. (Hamilton) dans le rôle du père d'un enfant possédé qui cherchera de l'aide auprès de Chris MacNeil. Il s'agira donc de trois films pensés comme une "continuation" de L'Exorciste et moins un remake de l'original (réalisé par William Friedkin), d'après un le roman de William Peter Blatty. C'est le spécialiste actuel du genre, Jason Blum (Get Out, Happy Birthdead, The Invisible Man), qui produira au nom de Blumhouse.

Le projet est déjà bien avancé puisque le premier film sortira en salles le 13 octobre 2023. Les volets suivants pourraient être diffusés en avant-première sur Peacock, selon le New York Times.

Il faut préciser qu'Ellen Burstyn n'a participé à aucune des suites, reboot ou des préquels qui ont suivi le carton du premier film (441 millions de recettes mondiales à ce jour) : The Exorcist II: The Heretic (1977), The Exorcist III (1990), Exorcist: The Beginning (2004) et Dominion: Prequel to the Exorcist (2005).


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... ntOnRRoFFw
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Pale
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Je remets ce trailer en nouvelle page :



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Ça a l'air complètement taré :D
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mar. 27 juil. 2021 16:21
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hum hum ^^
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ClintReborn
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robinne a écrit :
mar. 27 juil. 2021 17:57
Pale a écrit :
mar. 27 juil. 2021 16:21
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hum hum ^^
C'est quand même fou on dirait moi au réveil ! :ouch: :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Kit
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Pale a écrit :
lun. 26 juil. 2021 21:17
ClintReborn a écrit :
lun. 26 juil. 2021 20:45
Astaire avait déjà 58 ans à l'époque :o il y a eu une interview des deux acteurs en France durant le tournage et en Français ! :D
Oui il y avait 30 ans de différence :D
pareil entre Humphrey Bogart et Audrey dans Sabrina
Vosg'patt de cœur
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Kit
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joyeux 84ème anniversaire à Francis Veber
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:hello:

EL a aimé The Sparks Brothers (4 étoiles) :

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Si cette satanée Covid-19 nous fait encore attendre le fantasmé Last Night in Soho, le prodige Edgar Wright devrait en profiter pour asseoir sa suprématie sur l'année 2021. En atteste, avant la sortie de son giallo moderne, celle de The Sparks Brothers, la première escale du réalisateur sur les terres du documentaire. Et en toute logique, le cinéaste derrière Baby Driver a décidé de parler musique...

Quand la musique est bonne


"Le groupe préféré de votre groupe préféré". C'est avec cette tagline que The Sparks Brothers dépeint le duo musical composé de Ron et Russell Mael, et tout le paradoxe qui l'entoure. En une cinquantaine d'années de carrière, les deux frères ont eu le temps de se construire une discographie variée, riche et acclamée. Pourtant, malgré leur influence considérable sur le monde du rock, Sparks a toujours semblé sous-estimé, jamais vraiment capable de dépasser sa solide niche de fans, à l'inverse de certains groupes inspirés par lui.

Ce fascinant entre-deux est justement au cœur de la démarche artistique d'Edgar Wright qui s'amuse à retracer l'histoire des frères Mael tout en explorant leur personnalité au-delà de leur image publique décalée.

À vrai dire, il suffit de quelques minutes pour comprendre que The Sparks Brothers est un sujet parfaitement taillé pour le réalisateur de Shaun of the Dead qui n'a jamais caché son admiration pour le groupe. Doté d'une véritable passion geek, Wright ne se contente jamais d'aligner platement ses référents et préfère au contraire les malaxer et les remixer. En bref, jouer avec eux et les faire revivre pour qu'un nouveau public les découvre à leur tour. Si cette passation de savoir s'est longtemps apparentée aux dialogues que Wright a pu lui-même avoir avec des gérants de vidéoclub, Baby Driver a clairement poussé dans ses retranchements cette logique de partage par la réappropriation, tel un DJ trop heureux de faire écouter ses pépites méconnues.

C'est pourquoi The Sparks Brothers est avant tout un pur bijou de générosité, qui offre à son public un torrent de plus de 300 chansons à côté desquelles il aurait pu passer. Ce roller coaster musical est d'ailleurs à l'image de la carrière des frères Mael, dont la soif d'expérimentations a mené à de nombreux hauts et bas en termes de popularité. Wright ne peut alors qu'embrasser pleinement cette dimension romanesque, donnant à son récit des rebondissements particulièrement jouissifs qui nous embarquent sans peine dans cette danse de 2h15. Certes, l'ensemble pèche très légèrement par sa durée roborative, mais comment en vouloir à un cinéaste dont chaque plan, chaque blague et chaque effet de style transpire d'un amusement immédiatement communicatif ?

Le dernier rock avant la fin du monde

D'ailleurs, The Sparks Brothers est un objet fascinant lorsqu'il s'agit d'étudier une nouvelle fois la musicalité de la mise en scène et du montage du réalisateur de Scott Pilgrim. Qu'il s'agisse de sa gestion des titres de Sparks dans son mixage, ou de la rythmique des témoignages face aux images choisies, le cinéaste fait toujours preuve d'un travail d'orfèvre rythmique.

Si ses différents intervenants prestigieux (Giorgio Moroder, Mike Myers, Duran Duran, Björk ou encore Steve Jones des Sex Pistols) sont présentés dans un noir et blanc classieux, c'est pour mieux faire ressortir les couleurs flamboyantes des archives autour de Sparks. Cette épure du dispositif, qui n'hésite pas à ajouter quelques reconstitutions animées dans l'ensemble, s'assume alors comme un charmant patchwork filmique, un cadavre exquis qui suit sa chronologie sans trop savoir quel sera le prochain tournant.

De cette façon, le cinéaste rend moins hommage au brio de la musique de Sparks qu'à la dimension insaisissable du groupe, et à son besoin compulsif de fuir toute formule, quitte à parfois subir les foudres des fans. Succès face à intégrité artistique, l'éternelle dualité demeure, mais Wright est justement trop heureux de ne pas traiter d'une énième descente aux enfers d'icônes dépossédées de leur personnalité.

Cinquante ans plus tard, Sparks est toujours là, plus fort que jamais (en témoigne la sortie conjointe du documentaire avec la comédie musicale Annette de Leos Carax, composée par les frères Mael). Depuis la trilogie Cornetto, Edgar Wright définit grandement son style par ses personnages marginaux et touchants et leur course effrénée contre l'ennui du réel et du normatif. Cette victoire de l'anticonformisme au cœur de son documentaire n'en paraît que plus réjouissante.

Pour sa première incursion dans le documentaire, Edgar Wright signe avec The Sparks Brothers une oeuvre à l'évidente générosité. Tout en s'adaptant à l'univers des frères Mael, le cinéaste n'en oublie jamais son propre style, dont la dimension pop et ludique emporte tout sur son passage. C'est fun, c'est rythmé, et on ressort de la salle le sourire aux lèvres.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1627474900
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EL a modérément apprécié Blood Red Sky (3 étoiles) :

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Impossible de passer sous silence ce que l'affiche spoile déjà allégrement : Blood Red Sky est un film de vampire en haute altitude, réalisé par Peter Thorwarth. Une idée assez casse-gueule, surtout quand elle est explorée pendant plus de deux heures. Et pourtant, le long-métrage Netflix porté par Peri Baumeister, Carl Anton Koch, Alexander Scheer et même Dominic Purcell ne démérite pas. Critique.

Vampire, vous avez dit vampire ?


La principale limite de Blood Red Sky réside dans sa promotion, pour peu qu'on navigue sur Netflix les yeux ouverts. Il sera bien question de vampires, et d'une lutte féroce pour la survie à plusieurs kilomètres au-dessus du sol. Pourtant, si elle semble sur le papier répliquer les prémisses de 30 jours de nuit et consorts (comment s'adapterait telle ou telle créature à tel ou tel environnement ?), la production américano-allemande ne verse pas dans le carnage pur et dur aussi promptement.

Il faut bien attendre 40 minutes avant de découvrir le pot au rose. Avant ça, on assiste au trajet d'une mère et son fils, perturbé par des terroristes plus mercantiles qu'idéologues. En jouant banco la carte horrifique, la plateforme gâche un twist potentiellement redoutable. La maladie de la renfrognée Nadja (Peri Baumeister), a priori un poncif des survival du style, révèle sa vraie nature, et le détournement musclé se transforme dès lors en bataille. Un travail sur le point de vue surprenant, qui donne tout son intérêt à cette série B divertissante et la démarque de ses concurrents aux dents longues.

Peter Thorwarth et son co-scénariste Stefan Holtz jouent avec malice de leurs différents éléments perturbateurs, se cannibalisant l'un l'autre - parfois au sens propre du terme -, et étirent donc assez leurs trois actes pour tenir leur huis clos, en dépit de flashbacks qui alourdissent nettement l'entreprise. Des relents mythologiques un peu factices, d'autant que la simplicité du dispositif en appelle avant tout à notre connaissance du sous-genre vampirique.

Il ne fait en effet aucun doute que les auteurs du long-métrage chérissent le genre, eux qui ne le prennent jamais de haut et s'efforcent d'en tirer le récit le plus palpitant possible. Plutôt sanglante, souvent très bien éclairée, leur oeuvre transpire la sincérité et la foi dans un concept certes, abîmé par ce qui en a été révélé, mais néanmoins fort efficace, surtout quand la structure narrative le laisse s'épanouir dans de multiples climax relativement maitrisés.

Turbulences contrôlées

Il ne faut donc pas chercher un futur classique de l'épouvante dans ce tour de montagne russe assumé, retournant son concept dans tous les sens sans chercher à booster plus que ça ses enjeux ou les visions d'horreur qu'il offre. Comme beaucoup de propositions européennes du genre financées par des producteurs courageux, Blood Red Sky prend bien soin de ne jamais dépasser nos attentes, grâce à une bande originale agréable, mais classique, des effets spéciaux convaincants, mais modérés, une photographie soignée, mais oubliable et une mise en scène efficace, mais académique.

Rien ne dépasse de ce petit voyage aérien plaisant et sans éclat, si ce n'est un bad guy particulièrement habité, dont la folie provient à 90% de la performance d'Alexander Scheer (qui incarnait nul autre que David Bowie dans la série Moi, Christiane F.). Le comédien, visiblement ravi de camper un sociopathe fini au schnaps, vole la vedette au célèbre second couteau Dominic Purcell (Mission : Impossible 2, Equilibrium, Blade : Trinity, Vikingdom, bref, que des chefs-d'oeuvre avant-gardistes) et illumine bien des plans de son joyeux cabotinage.

Concrètement, le long-métrage est taillé pour Netflix, plateforme via laquelle il améliorera bien des dimanches soirs pluvieux de mois de juillet. En ces temps de capitalisations cyniques et de détours roublards, voir un film de vampire qui soigne chaque aspect de sa conception a de quoi redonner le sourire et rappeler la grande époque des bacs de DVDs remplis à ras bords de sympathiques massacres. Il s'oublie vite, mais un paradoxe reste en tête : et si seule la SVoD pouvait émuler le temps où elle ne dominait pas encore l'industrie du cinéma ?

Blood Red Sky est disponible sur Netflix depuis le 23 juillet 2021 en France

Un voyage plutôt plaisant aux turbulences timides mais honnêtes.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1627465684

Un autre avis similaire :

"Blood Red Sky est un peu trop long mais suffisamment rythmé et plein d'envie pour offrir un petit carnage réjouissant et sanglant entre vampires et terroristes"
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Pale
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EL n'a pas trop aimé Jungle Cruise (2 étoiles) :

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Bien qu'il ait été repoussé d'un an à cause de la Covid-19, on ne peut pas vraiment dire que Jungle Cruise faisait partie des blockbusters les plus attendus du moment. Après l'échec commercial d'À la poursuite de demain, on pouvait même s'étonner de voir Disney se risquer à adapter de nouveau les attractions de ses parcs. Mais la firme aux grandes oreilles, toujours à courir derrière la recette miracle de Pirates des Caraïbes, a retenté le coup avec une équation a priori imparable : une relecture d'Indiana Jones avec le très lucratif Dwayne Johnson, et avec pour twist un regard féminin et féministe porté par Emily Blunt.

Dwayne de la jungle


Dans un premier temps, on serait tenté de donner à Jungle Cruise le bénéfice du doute, quand bien même son concept est loin de briller par son originalité. Au cœur des années 30, la doctoresse Lily Houghton (Blunt) débarque en Amazonie dans l'espoir d'y trouver un arbre mythique, dont les pouvoirs de guérison pourraient bouleverser à tout jamais la médecine. Elle embarque donc avec son frère sur le vieux rafiot de Frank Wolff (Johnson), un roublard invétéré qui va forcément trouver une forme de rédemption dans cette aventure.

Le problème, c'est que derrière cette écriture réglée comme du papier à musique, les coutures sont aussi visibles et prêtes à craquer que sur une chemise moulante de The Rock. Avec son introduction étonnamment molle, Jungle Cruise assume de vouloir retrouver l'entrain et la malice de La Momie de Stephen Sommers (on y retrouve même une blague à base d'échelle similaire à celle qui révèle le personnage de Rachel Weisz).

Malheureusement pour lui, ce début peu engageant n'est que le point de départ pour un festival de référents dont le film ne peut supporter le poids. Structure éminemment calquée sur celle d'Indiana Jones et de ses ersatz, humour et méchants maudits tout droit sortis de Pirates des Caraïbes, protagoniste mythomane et bourré d'insécurités comme Dwayne Johnson le joue depuis Vaiana... tout est mis en œuvre pour éviter toute prise de risques. Mais là où l'ensemble aurait pu jouir d'une certaine solidité grâce à la conscience de ses modèles, le long-métrage n'enclenche que bien trop vite un ennui poli, une formule à l'algorithme tellement visible qu'on jurerait voir les lignes de code de la matrice.

Pourtant, ce n'est pas comme si Disney avait fait appel au dernier des manchots pour mettre en boîte un tel projet. Certes, Jaume Collet-Serra est loin d'être un auteur accompli, mais il a su dépasser par son savoir-faire technique le postulat de quelques high-concepts peu excitants, d'Esther à Instinct de survie en passant par Non-Stop. Or, quand on sait que le bonhomme est actuellement en train de s'affairer à Black Adam (avec Johnson justement), ce coup d'essai dans le giron du méga-blockbuster qu'est Jungle Cruise n'est pas pour rassurer.

La mise en scène, sans jamais être complètement indigente, est d'un normativisme qui n'ose ni retrouver le sens de la contemplation et de la composition de ses modèles, ni, à l'inverse, un montage moderne et plus vif qui aurait au moins le mérite de la nouveauté. Cet entre-deux anémique en vient à plomber le long-métrage à tous niveaux, qu'il s'agisse de l'énergie inexistante de ses scènes d'action à la rythmique de ses gags, qui semblent ne jamais faire mouche.

Radeau de la méduse

À vrai dire, au-delà de son statut de vague adaptation d'une attraction de Disneyland, Jungle Cruise se révèle presque fascinant dans sa manière de donner corps à la fameuse critique de Martin Scorsese à propos des films Marvel, et de leur nature plus proche des montagnes russes que du cinéma. Entre une scène prévisible dans les rapides, une confrontation avec un sous-marin et la découverte attendue d'un temple caché, le film ne fait même plus mine de chercher un liant entre ses passages obligés censés provoquer un semblant de frisson.

Dès lors, l'absence d'enjeux et de consistance narrative ne fait que précipiter le wagon sur les rails du déjà-vu. Cet aveu d'échec désolant pourrait néanmoins confirmer le succès de la stratégie de Disney ces dernières années, toujours plus à même de penser ses films comme des "rides" confortables, supprimant la spécificité du médium abordé pour mieux l'interconnecter aux autres. Mais c'est oublier que l'attraction Jungle Cruise a au moins la jugeote de ne pas durer deux heures (sauf si vous comptez la queue...).

Le plus triste dans cette formule, c'est qu'elle ne pouvait que faire rater le coche à cette proposition de film d'aventure revisité. Car ce que Jungle Cruise ne semble jamais comprendre, c'est que le genre investi est justement fondé sur le pas de côté, sur l'attente de l'inattendu, capable à la fois de faire rêver et de surprendre les spectateurs, parfois même au travers d'images volontairement traumatiques. Après tout, les séquences à la limite du gore de la saga Indiana Jones ont contribué à son aura, à ses jeux de textures vibrants, parfois même sales.

Alors certes, Jaume Collet-Serra a encore l'occasion de s'amuser ici et là, notamment avec ses conquistadors maudits et mutants, dont les designs hybrides un peu crados renvoient aux hommes-poissons de Pirates des Caraïbes. Mais pour le reste, Jungle Cruise ne sort jamais de ce cadre aseptisé, de ce surréel trop propre de parc d'attractions plongé dans une peinture de CGI sans âme. À ce titre, le long-métrage fait d'ailleurs peine à voir, tant ses décors et animaux numériques sont loin d'atteindre les standards de photoréalisme de l'industrie, pourtant posés par Disney avec Le Livre de la Jungle et Le Roi Lion de Jon Favreau.

Ainsi, dans ce néant où chaque intrigue secondaire (les dettes de Frank, la place du frère de Lily dans le scénario) ou chaque idée intéressante (la conscience du massacre des populations autochtones par les conquérants, la misogynie de la communauté scientifique à l'égard de Lily) se voit bazardée n'importe comment, il ne reste plus grand-chose si ce n'est les comédiens. Le charisme évident de Dwayne Johnson et d'Emily Blunt aide à quelque peu ranimer le film de sa léthargie, mais c'est surtout dans les rôles secondaires qu'on ressent un amusement certain.

De ce projet faisandé, Jesse Plemons (définitivement l'un des meilleurs acteurs du moment) réussit l'exploit de transcender un exercice de cabotinage pourtant casse-gueule, en incarnant un énième méchant prince allemand, ici jubilatoire de désinvolture. C'est dire le peu auquel on peut se raccrocher dans ce Jungle Cruise, dont le soufflet n'est pas retombé suite à son report d'un an, mais à cause de son retard considérable sur les cinquante ans de films d'aventure qu'il souille comme le pire des pilleurs de tombes.

Aseptisé et dépassé, Jungle Cruise n'a pour lui que ses acteurs attachants pour sauver ce radeau à la dérive. Sans jamais être totalement horrible, le film de Jaume Collet-Serra fait presque pire, en s'imposant comme un triste blockbuster sans âme, oubliable et algorithmique.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1627402095
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Jungle cruise: Emily Blunt et The Rock, un duo d'enfer [critique]

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Cette nouvelle adaptation d'une attraction Disney se révèle un divertissement d'aventures de bonne tenue. Idéal pour l'été !

Ce fut longtemps un serpent de mer. La nouvelle adaptation d’une attraction Disney après Pirates des Caraïbes ou Tomorrowland. A savoir donc Jungle Cruise, présent dans plusieurs parcs de la maison (Californie, Floride, Tokyo, Hong- Kong…). L’idée remonte à 2006 à partir d’un scénario co- écrit par Alfred Gough (le créateur de Smalville) et Miles Millar (L’Arme fatale 4) avant d’être oubliée, de revenir à la surface en 2011 sur un script cette fois- ci de Roger S.H. Schulman (Shrek) avec le duo vocal de Toy story, Tom Hanks- Tim Allen en vedette, d’être de nouveau enterrée et donc de ressurgir en 2017 en s’appuyant sur les solides épaules de The Rock. Une fois greenlighté, le projet va passer entre les mains de plusieurs scénaristes (le tandem d’I love you Phillip Morris, Glenn Ficarra- John Requa, Michael Green (Green lantern)) avant que Jaume Collet- Serra abandonne la suite de Suicide Squad pour en prendre les commandes alors que The Rock avait exprimé son envie de travailler avec Patty Jenkins

Ces stop and go et atermoiements permanents pourraient laisser craindre le pire. Il n’en est rien. Jungle Cruise se révèle en effet un divertissement d’aventures aussi efficace que bourré de charme au fil des aventures mouvementées vécues par une exploratrice à la recherche d’un arbre magique perdu au cœur de la forêt amazonienne et le skippeur engagé pour l’accompagner. Il y a du A la poursuite du diamant vert et plus encore de l’African Queen (influence revendiquée et assumée par ses auteurs) dans ce Jungle Cruise, avec donc le duo très chien- chat Dwayne Johnson- Emily Blunt en héritiers des tandems Humphrey Bogart- Katherine Hepburn et Michael Douglas- Kathleen Turner. Et si Jungle cruise suit un récit relativement balisé, aux rebondissements bien amenés mais sans faire souffler un vent très fort d’originalité, il séduit précisément par la complicité et la vivacité des échanges entre les deux comédiens et ce parti pris aussi actuel que réussi de faire l’héroïne le moteur de l’action. Emily Blunt se régale dans cet emploi et The Rock confirme qu’il règne avec une bonhommie et une sympathie jamais prises en défaut sur ce type de divertissement familial

Et Jaume Collet- Serra dans tout ça ? Le réalisateur d’Esther, abonné depuis quelque temps au thriller (Sans identité, Non- stop...) se retrouve aux commandes du plus gros budget de sa carrière. Et réussit à ne pas se faire dévorer tout cru par la machine Disney en injectant ici et là de jolies idées de mise en scène et en insufflant sans charger la barque du spectaculaire dans ce scénario qui évolue entre les années 30 et les légendes ancestrales amazoniennes. Certes il ne renouvelle pas le genre mais réussit à tenir de bout en bout le pari du film, maintenir cet équilibre entre scènes de jeu et scènes d’action pure sans qu’aucune ne prenne le pas sur l’autre. Jungle cruise arrive donc à bon port sans encombre. Souhaitons- lui de ne pas avoir à subir une multitude de suites qui viendraient abîmer cette bonne impression. Mais la crainte est grande qu'il n'en soit rien.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... X7oRFfmF4Q
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quelle jouissance

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c'est simple j'ai pas pris un pied jouissif et viscéral devant un comic book movie live depuis Kick-Ass, Kingsman et sans doute même Blade 2


évidemment c'est pas pour tout le monde mais James Gunn arrive à faire un ptit miracle à plusieurs niveaux :

-faire un pur comic book movie ultra référencé et respectueux du genre (Starro non d'un chien)

- créer un gros blockbuster d'action à 200 patates avec de la viande sur les murs (et diablement bien mis en scène)

- un vrai film de misfits irrévérencieux qui pioche autant dans le film de guerre que la comédie noire potache


C'est simple dès l'intro on est dans le bain, et pendant 2h ça enchaine les idées, reprend des tropes connues, les retourne...et n'oublie jamais ses personnages au centre


tout comme chez un Del Toro y a un amour des freaks, et c'est une superbe idée de mettre au centre des persos ultra secondaires de DC pour justement les faire briller (on est pas loin de la formule Gardiens de la Galaxie finalement, mais ici en mode sale gosse XXL)


et que dire du casting, absolument parfait: Idris Elba montre encore une fois soncharisme à toute épreuve, sa badassitude (belles idées que l'armure-attirail de Bloodsport, qui a également une vraie âme de leader), Daniela Melchior (Ratcatcher 2) en plus d'être une très charmante révélation est la voix de la sagesse du groupe, King Shark est un superbe comic relief (toutes les notes d'humour fonctionnent du tonnerre) mais malgré son aspect d'imbécile fini est aussi le plus puissant de l'équipe.

Dastmalchian trouve un rôle sur mesure en Polka-Dot Man (un bad guy ridicule au possible mais avec ses propres traumas et sa folie bien retranscrits), et que dire de John Cena en Peacemaker (gros cliché du GI Joe US trop biberonné aux armes à feu) qui est également génial.


Le reste du cast,qui va de petits (vraiment petits) nouveaux à certains qui reviennent (Kinnaman,Viola Davis, Jai Courtney...), est riche, et prouve que Gunn arrive sans forcer à corriger et amener bien plus loin ce qui a été fait dans le film de 2016 (au hasard dès le début entre Storm Reid et Elba,quia tout d'un dialogue père-fille à contre-courant de ce qu'on a dans ce type de production)


Margot Robbie en Harley Queen (qui était d'ailleurs très bien dans Birds of Prey) en estle plus bel exemple,trouvant un arc au sein du métrage, des moments burlesques, touchants et même carrément mis en scène de main de maître (montage et réalisation au top lors d'une séquence d'action qui enterre à elle seule tout ce qu'on a eu dans le DCEU).


Là encore, Gunn sait de quoi il parle et si le film cite la Horde Sauvage ou les 12 Salopards,le matériau reste le comics de Ostrander (ptit caméo dans le film au tout début pour ceux qui auront l'oeil) : pas de simili anti-héros,ici on a une bande d'ordures ou de moralement déviants embrigadés contre leur gré en mission sur une île d'Amérique du Sud après un coup d'état.


Si The Suicide Squad n'a pas un scénario profondément troublant ou renversant, l'écriture globale force le respect dans sa capacité à renverser les enjeux, à avoir un discours (certes connu mais efficace) concernant les gouvernements corrompus qui n'hésitent pas à sacrifier pour le "bien commun", mais surtout à proposer de vrais moments d'émotion (pourtant concernant des persos totalement borderline encore une fois).



Visuellement la photo d'Henry Braham flatte et compose des cadres directement issus de comics à intervalles réguliers, sans être du décalque ou de la pose figée (on citera personne). La BO de John Murphy (Sunshine, 28 jours plus tard) amène ce qu'il faut de punch galvanisant (la playlist de Gunn avec musiques intégrées est moins présente que dans ses films Marvel, mais toujours bien choisie), jusqu'à un gigantesque climax de 30 min dément qui lorgne vers le film de zombie.


Bref, c'est une superbe réussite, et pour ma part un des meilleurs comic book movie jamais faits !


9/10
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Un film sur Serena et Venus Williams mais surtout sur leur père. Ça sent la bonne grosse success story avec un Will Smith qui en fait des tonnes mais ça peut être sympa :D
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:hello:

Chapelwaite : une bande-annonce satanique pour l'adaptation de Stephen King avec Adrien Brody

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Adrien Brody débarque dans un village très bizarre pour Chapelwaite adapté de Stephen King dont la bande-annonce sanglante fiche la frousse.

Et encore un. Stephen King va de nouveau voir un de ses romans adapté à l’écran. L’auteur ultra-prolifique ne cesse d’inspirer les cinéastes et autres showrunners avec ses histoires souvent mystiques, sombres et fantastiques. Après les récentes séries Histoire de Lisey pour Apple TV+ ou encore Le Fléau et les remakes de Simetierre et Christine qui se profilent, c’est au tour de Jerusalem’s Lot (Celui qui garde le ver en version française) de recevoir son adaptation.

Une série d’épouvante historique intitulée Chapelwaite portée par Adrien Brody qui s’est donné à voir en costume d’époque dans une bande-annonce terrifiante.



Créée par les producteurs Donald De Line, Peter Filardi et Jason Filardi, Chapelwaite compte également au casting Emily Hampshire (Schitt's Creek), Jennifer Ens et Sirena Gulamgaus (Orphan Black). L’histoire se déroule dans les années 1850 et raconte l’arrivée du capitaine Charles Boone (Brody) et de ses trois enfants dans leur maison familiale dans la petite bourgade de Preacher's Corners, dans l’État du Maine. La demeure a été bâtie par son ancêtre Silence Boone au 18e siècle et bien évidemment, une vielle bâtisse dans une petite ville se devait de regorger d’évènements étranges et tragiques.

Une bande-annonce qui mêle surnaturel, massacres, rites religieux glauques et tortures physiques pour Chapelwaite ne fait pas dans la dentelle. Une atmosphère sombre et étouffante qui entoure Adrien Brody perdu dans cette grande maison menaçante (quand il ne se tire pas les vers du nez, littéralement). C’est étrange, c’est sanglant et cela provoque un véritable malaise. Chapelwaite va alors peut-être bien réussir, une fois n'est pas coutume, à faire honneur au livre de King et à son univers macabre.

La série sera dévoilée en avant-première à l’occasion du festival Série Mania cet été avant de terminer sur Amazon Prime Video dès le 2 septembre 2021. Une diffusion qui arrivera alors seulement quelques jours après le lancement américain sur la chaîne Epix. Pour patienter avant de frissonner devant Chapelwaite, vous pouvez retrouver notre critique de Histoire de Lisey.

Sinon, vous pouvez retrouver la bande-annonce du dernier film d'Adrien Brody, The French Dispatch de Wes Anderson et notre avis sur le film, qu'on a vu durant le festival de Cannes 2021.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 1627487658
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Pale
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Netflix veut produire le prochain film de Christopher Nolan

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"C'est un cinéaste incroyable. Je ferai tout ce que je peux pour l'avoir."

Variety publie cette semaine un long portrait de Scott Stuber, à la tête de la branche cinéma de Netflix, qui revient sur l'expansion du streaming, qu'il considère être une "révolution dans le business cinématographique". Evoquant entre autres l'accord passé entre Amblin, la société de production de Steven Spielberg, pour produire des films pour la plateforme, l'homme d'affaires explique qu'il compte bien continuer à attirer des cinéastes mondialement reconnus pour qu'ils tournent leurs prochains longs métrages chez eux. Après Martin Scorsese (The Irishman), Alfonso Cuaron (Roma) ou encore David Fincher (qui a signé un contrat de quatre ans avec le groupe, et y a notamment filmé Mank), la firme courtise à présent Christopher Nolan.

"Quand il préparera son nouveau film, on verra si on peut le faire chez nous et ce qu'on devrait faire pour que cela soit possible, déclare Stuber. C'est un cinéaste incroyable. Je ferai tout ce que je peux pour l'avoir. Dans ce business, j'ai appris qu'il ne fallait pas avoir d'ego. Alors je prends des coups, mais je me relève."

L'appel public de Netflix envers le réalisateur de The Dark Knight est clair, mais celui-ci y sera-t-il sensible ? Christopher Nolan est l'un des plus grands défenseur des salles de cinéma, mais aussi des tournages en pellicule et au format IMAX. Pourrait-il signer avec une plateforme telle que Netflix, qui propose à ses utilisateurs de visionner des films sur leurs télévisions, mais aussi sur leurs ordinateurs et smartphones ? Pourrait-il signer avec eux à condition d'imposer une sortie sur grand écran en parallèle de la mise en ligne de son prochain film sur Netflix ? Et si c'est le cas, ce type de négociations sera-t-il possible partout, sachant que la chronologie des médias est très différente selon les pays (en France, par exemple, un film diffusé sur grand écran ne peut être proposé en streaming avant de longs mois). Christopher Nolan s'est déjà montré très critique envers Netflix, par le passé, avant d'atténuer un peu ses propos.

L'appel du pied de Scott Stuber tombe en tout cas à un moment opportun de sa carrière. Suite au semi-échec de Tenet (le premier blockbuster à sortir mondialement au cours de la pandémie de Covid-19, à la fin de l'été 2020) et à la décision de la Warner Bros de sortir ses films en parallèle au cinéma et en streaming, sur HBO Max, Christopher Nolan serait prêt à quitter le studio, qui avait produit tous ses derniers films (la trilogie Dark Knight, mais aussi Interstellar ou Dunkerque). S'il part de la société à cause de leur politique plus souple concernant le streaming, on l'imagine mal rejoindre dans la foulée Netflix... La balle est dans son camp !


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... PRC2DzNRyw
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Bob Odenkirk va "bien", mais la star de Better Call Saul a subi un "incident cardiaque" très sérieux

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Son fils a donné des nouvelles rassurantes, sur les réseaux sociaux. Mais l'accident cardiaque dont il a été victime a failli lui coûter la vie.

Saul is Better. Bob Odenkirk est conscient et réveillé et "sur le point de se remettre". Après s'être effondré sur le plateau de Better Call Saul ce mercredi et avoir été transporté d'urgence à l'hôpital, ses représentants assurent aujourd'hui que l'acteur de 58 ans est hors de danger :

"Nous pouvons confirmer que Bob est dans un état stable après avoir subi un incident cardiaque. Lui et sa famille aimeraient exprimer leur gratitude aux incroyables médecins et infirmières qui s'occupent de lui, ainsi qu'aux acteurs, l'équipe et les producteurs qui sont restés à ses côtés. Les Odenkirk aimeraient également remercier tout le monde pour l'effusion de soutiens. Ils ont maintenant besoin d'intimité afin que Bob travaille à son rétablissement."

Le fils de l'ex-star de Breaking Bad, Nate Odenkirk, a également tweeté : "Il va s'en sortir."

Dans la foulée, la chaîne américaine AMC, qui diffuse Better Call Saul, a aussi fait part de son amour pour "Bob, quelqu'un que nous connaissons et avec qui avec nous avons la chance de travailler depuis longtemps. L'effusion immédiate d'affection et d'inquiétude des fans du monde entier est un reflet clair de ses immenses talents et de sa capacité à émouvoir et à divertir les gens. Comme tout le monde, nous sommes très reconnaissants de savoir qu'il est dans un état stable et qu'il reçoit d'excellents soins. Nous lui souhaitons un rétablissement rapide et complet."

Le très bien informé site TMZ rapporte quand même que l'incident a été très sérieux. L'état de Bob Odenkirk aurait demeuré instable durant 24 heures, mais il semble être sorti d'affaire maintenant. TMZ précisant même que l'acteur n'était pas conscient pendant ses premières heures à l'hôpital.

En tout cas, son accident vasculaire a fait une sacrée frayeur à ses camarades de jeu. Comme Bryan Cranston, qui postait hier : "Aujourd'hui, je me suis réveillé avec une nouvelle qui m'a rendu anxieux toute la matinée. Mon ami, Bob Odenkirk s'est effondré la nuit dernière sur le tournage de Better Call Saul. S'il vous plaît, prenez un moment dans votre journée aujourd'hui pour penser à lui et envoyer des pensées positives et des prières..." De son côté, David Cross, son acolyte Mr. Show With Bob and David a tweeté : "Bob est l'une des personnes les plus fortes que je connaisse à la fois physiquement et spirituellement. Il s'en sortira."

Reste que le tournage de la saison finale de Better Call Saul ne va manifestement pas reprendre tout de suite. La moitié des épisodes était dans la boîte quand l'incident a eu lieu. La diffusion de cette saison 6 de Better Call Saul est prévue pour 2022.


https://www.premiere.fr/Series/News-Ser ... l9UPLyz8b8

La dernière saison de Better Call Saul a frôlé la catastrophe.
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Après Bright, Will Smith signe avec Netflix pour un nouveau blockbuster

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David Leitch (Deadpool 2) tournera Fast & Loose quand il aura bouclé Bullet Train, avec Brad Pitt.

Deadline révèle que Will Smith vient de resigner avec Netflix, quatre ans après le succès de Bright, le buddy movie de SF de David Ayer (Suicide Squad). Cette fois, la star de Men In Black s'engage pour Fast & Loose, un film d'action de David Leitch, le réalisateur de Deadpool 2, qui est en train de boucler Bullet Train avec Brad Pitt. L'intrigue, écrite par Jon et Erich Hoeber (RED, The Meg) suivra Will Smith dans la peau d'un homme qui se réveille à Tijuana, au Mexique, et ne se souvient plus de son identité : était-il un baron du crime ou un agent de la CIA infiltré ? Peu à peu, il va recoller les pièces du puzzle...

David Leitch sera co-producteur du projet avec Kelly McCormick, via leur société 87North, et Will Smith aussi, avec sa boîte Westbrook Film, qui soutient notamment son prochain film King Richard, où il jouera le père des championnes de tennis Serena et Venus Williams, mais aussi Redd Zone, dont le rôle principal sera tenu par sa femme Jada Pinkett Smith.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... OBAFgXh_Vk
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robinne
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weird

Pale a écrit :
jeu. 29 juil. 2021 16:00
Netflix veut produire le prochain film de Christopher Nolan
Qu’ils le produisent et qu’ils le diffusent en salles :o
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Box-office France : Kaamelott détrône Fast & Furious 9 dans les salles plombées par le pass sanitaire

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Kaamelott fait son entrée dans l'arène en fanfare pendant que Fast & Furious 9 noie le moteur.

Entre les vacances et le pass sanitaire, les entrées au cinéma commencent à faire triste mine. Et ce bien que la programmation regorge de blockbusters très attendus par les fans de diverses franchises. Avec un million d’entrées en moins cette semaine par rapport à la semaine dernière, le box-office s'écroule. Sauf pour un irréductible qui vient faucher la concurrence aussi musclée soit-elle.

Mais en règle générale, c’est une sacrée chute dans la fréquentation des salles (environ 70% selon les premiers chiffres). Seule la France parvient à tirer son épingle du jeu alors que les grosses machineries hollywoodiennes se vautrent gentiment. En effet, les fans de Kaamelott se sont déplacés pour son arrivée en salles alors que les grosses voitures de Fast & Furious 9 semblent déjà avoir lassé.

Loin devant, sur la première marche du podium on retrouve Kaamelott : Premier volet d’Alexandre Astier (notre critique). Le retour du roi Arthur a affolé les foules pour sa première semaine d’exploitation avec un total de 1 015 247 entrées pour 807 copies. Un véritable raz-de-marée pour le film d’Astier (surtout en ces temps troublés) qui passe directement la barre symbolique du million, encore mieux que Black Widow et presque aussi fort que Fast & Furious 9. Plus d’inquiétude à avoir pour les fans, la trilogie semble bien lancée sur des rails avec un tel succès, même s'il sera intéressant de voir l'évolution de l'exploitation avec l'obligation de pass sanitaire.

En deuxième place, on retrouve Fast & Furious 9 (notre critique) qui descend d’une petite place. Pas une grosse chute au classement, mais une véritable dégringolade au niveau des entrées. Vin Diesel et sa clique sont passés de 1 301 589 entrées en première semaine à seulement 248 852 tickets vendus pour la seconde semaine en salles pour pas moins de 756 copies. Une douche froide pour la famille qui risque de continuer à attirer de moins en moins de spectateurs avec les nouveautés qui se profilent.

Sur la troisième marche du podium, Space Jam : Nouvelle ère (notre critique) a attiré 182 763 spectateurs pour 463 copies pour son démarrage. C’est bien moins que le premier volet Space Jam porté par Michael Jordan et son démarrage à 435 703 entrées. Il faut dire que le film avec LeBron James n’a pas affolé la critique, mais au vu du climat actuel et de la chute de fréquentation des salles, c’est presque un score honnête.

En quatrième, Black Widow (notre critique) s’accroche, mais continue de chuter de plus en plus pour sa troisième semaine. Perdant deux places au classement, le film Marvel n’a rameuter que 129 821 spectateurs supplémentaires pour 649 copies là où la semaine passée c’était encore 440 689 curieux qui se pressaient en salles. Avec un total de 1 479 510, le film porté par Scarlett Johansson n’affole pas les compteurs, mais reste tout de même un des plus gros succès de l'année en France pour le moment.

Bon dernier du top 5, Les Croods 2 : Une nouvelle ère chute de deux positions et engrange 120 040 entrées malgré les 967 copies disponibles pour sa troisième semaine. C'est moitié moins d'entrées que la semaine passée, mais Les Croods 2 se rapproche malgré tout de la barre du million avec un total de 908 886 entrées. Une chose est sûre, il semble impossible de faire mieux que le premier volet et son total de 2 350 349 entrées en France.

Plus bas, Old (notre critique) de M. Night Shyamalan signe son arrivée en salles et attire 105 841 spectateurs pour 300 copies. On est assez loin du démarrage de Glass dans l’Hexagone avec ses 539 113 entrées, mais ce n'est pas une surprise. En sixième position, on retrouve Désigné coupable de Kevin Macdonald qui tombe de la quatrième place et n’attire plus que 61 155 curieux face aux 148 446 de la semaine passée. Mais sachant que Black Sea, le dernier film de MacDonald, n’est pas sorti en salles dans l’Hexagone, ce n’est tout de même pas si mal.

En huitième position, on retrouve la Palme d’Or Titane (notre critique) qui continue de monter pour sa deuxième semaine et gagne deux places en attirant 57 184 spectateurs pour 227 copies. Le film de Julia Ducournau cumule alors 145 707 entrées au total et dépassera donc sans souci Grave et ses 149 239 entrées.

Derrière se place Ainbo, princesse d'Amazonie avec ses 56 993 tickets vendus qui ne lui font perdre qu’une place. Bon dernier du top 10, Cruella s’accroche et attire encore 50 574 curieux, moitié moins que la semaine passée. C’est probablement la fin d’Emma Stone au sein du top 10, alors que le sublime Annette (notre critique) a dépassé la barre des 200 000 entrées après trois semaines d'exploitation.

Dès la semaine prochaine, The Suicide Squad pourrait bien prendre le classement en otage, même s'il aura fort à faire avec le pass sanitaire généralisé. La baisse de fréquentation des salles pourrait étouffer dans l’œuf l'excitation autour du film (et c'est bien dommage, car le film est totalement fou). Face au film Warner Bros. arrive également Jungle Cruise de Disney. Reste à savoir qui de Harley Quinn ou Dwayne Johnson frappera le plus fort.


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https://www.ecranlarge.com/films/box-of ... -sanitaire
Kahled
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C'était franchement bien The Suicide Squad. :hot:

Début poussif mais le réal a su lâcher les chevaux ! :D
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Pale
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Kahled a écrit :
jeu. 29 juil. 2021 16:46
C'était franchement bien The Suicide Squad. :hot:

Début poussif mais le réal a su lâcher les chevaux ! :D
Demain soir pour moi :hot: :hot: :hot:
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Je suis moyennement fan, on dirait du sous Coco.
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ClintReborn
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Pale a écrit :
jeu. 29 juil. 2021 19:31
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Whouaah ils ont retrouver Gloria Estefan ! :saint: :ouch:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Wickaël
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Pale a écrit :
jeu. 29 juil. 2021 17:13
Demain soir pour moi :hot: :hot: :hot:
Dans 4 mois pour moi ! :hot: :D
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J'ai vu que Kit quittait le forum, dommage...
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ClintReborn a écrit :
jeu. 29 juil. 2021 21:22
Whouaah ils ont retrouver Gloria Estefan ! :saint: :ouch:
Je ne connaissais pas :D
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Wickaël a écrit :
jeu. 29 juil. 2021 22:18
J'ai vu que Kit quittait le forum, dommage...
Je pense qu'il renaitra tel le phœnix, l'énervement nous fait faire ou dire des choses qu'on regrette un peu par la suite.
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Pale a écrit :
ven. 30 juil. 2021 12:31
Je pense qu'il renaitra tel le phœnix, l'énervement nous fait faire ou dire des choses qu'on regrette un peu par la suite.
Ce ne sera pas la première qu'il quitte un forum, mais il revient toujours :D

Perso j'avais pensé quitter tous les forums/réseaux sociaux où j'étais inscrit suite à la perte de mon fils, mais au fond de moi j'en ai besoin, et ça me fait du bien de discuter, surtout qu'IRL je suis légèrement asocial...
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Cocu
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Ca nous fait plaisir de t'avoir avec nous @Wickaël 🥰
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Wickaël
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Cocu a écrit :
ven. 30 juil. 2021 19:10
Ca nous fait plaisir de t'avoir avec nous @Wickaël 🥰
Merci @Cocu :love2: et merci à tous les autres qui ont été là et qui le sont toujours.
Kahled
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Pale a écrit :
dim. 25 juil. 2021 12:02
Mon programme ciné du week-end prochain :

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Sur Netflix :

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Impatience de dingue pour The Suicide Squad.

Pour Jungle Cruise, je sens le divertissement vraiment chouette comme le premier Pirates des Caraïbes ou le premier épisode de La Momie avec Brendan Fraser.
Vu aujourd'hui Jungle Cruise. C'est quasiment un remake (qui se veut féministe) de La Momie oui, c'est exactement le même schéma narratif, les mêmes archétypes de personnages. En tant que film d'aventures, c'est quand même beaucoup moins stimulant (déjà que le Sommers était un sous-Indiana Jones)...
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Comme Kahled, j'ai trouvé le début un peu poussif. J'avais lu qu'un producteur comparait l'intro à Il faut sauver le soldat Ryan, faut pas déconner :D Le film trouve son rythme après 15-20 minutes et monte continuellement en puissance jusqu'à un final qui explose de partout. J'avoue que niveau action j'ai été servi. Et encore une fois, c'est le genre de blockbuster que j'adore car il trouve un bon équilibre entre intime et grandiose. Le film ne manque pas de cœur et les personnages sont tellement excellents et badass.
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Wickaël
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Ce soir je mate le dernier JCVD sur Netflix :D

Et côté série je suis toujours dans Kaamelott, milieu du Livre IV :love2:
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Wickaël a écrit :
sam. 31 juil. 2021 12:59
Ce soir je mate le dernier JCVD sur Netflix :D
Pas encore regardé mais j'ai vu que EL n'a pas trop apprécié :D
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