vais ptet me voir Bronx ce soir (et ptet His House aussi du coup lol)
vu que ça fait un moment, je vais détailler tous les films de 2020 que j'ai vu récemment :
un bien beau film que nous sort Dupontel après l'excellent Au Revoir Là-Haut !
D'une durée parfaite il filme une histoire de marginaux rejettés par la vie qui se découvriront dans cette histoire rocambolesque laissant place à l'émotion.
Chose très bien contrebalancée par l'humour généreux du film, le tout enrobé dans une fable humaniste et révoltée contre les institutions.
Le trio principal Dupontel-Efira-Marié est formidable, visuellement c'est léché et très bien mis en scène (du mal à penser que le cinéma français peut se sortir les doigts).
Mon seul petit regret est que le dernier tiers parait un chouilla plus précipité dans ses intentions, ce qui aurait permis d'accentuer l'émotion finale.
Mais pour le reste, on tient là un vrai film réussi qui fait du bien en cette fin d'année !
7.5/10
Meilleur role de Mikkelsen depuis La Chasse (comme par hasard également film de Vinterberg)
Drunk c'est à la fois un vrai film de potes très drole, désireux de pimenter leur vie par l'alcoolisation chronique et l'euphorie, mais aussi un vrai film sur l'amitié, les regrets et la nécessité d'échanger.
Une structure de Rise & Fall connue, mais Drunk emporte par sa sincérité, son regard chaleureux sans jugement, et des acteurs impliqués.
Mention spéciale aux dernières minutes du film euphorisantes.
Bref un très bon film !
8/10
Après 3 ans d'attente (et après l'Oscar pour Dear Basketball), on sent tout de suite la patte de l'immense Glen Keane (animateur culte pou la Belle et la Bête, Tarzan, Pocahontas, la Planète au Trésor ou encore Raiponce) tant dans la narration que la caractérisation des personnages.
Ensuivant la jeune Fei Fei, adolescente intelligente et déterminée à honorer la mémoire de sa défunte mère en prouvant l'existence de la Déesse de la Lune, on est tout de suite en terrain connu.
C'est simple, tous les ingrédients des classiques Disney sont présents (sentiment similaire à Klaus d'ailleurs) : introduction émotionnelle, famille dysfonctionnelle, héroïne rêveuse et aventureuse, acolytes animaliers, chansons à intervalles réguliers, escapade dans un lieu fantastique et même malédiction à contrecarrer (après tout on parle bien du créateur de la Bête).
Over the Moon est donc un film plaisant, quoique légèrement attendu dans ses retournements de situation et son intrigue globale.
Débutant en Chine, via une bonne animation 3D (sans toutefois atteindre les ténors du genre), très vite l'ensemble du film se déroulera sur la Lune (et sa Cité Lunaria affublée d'un Château qui fera évidemment penser à la firme aux grandes oreilles) et à ce moment la direction artistique épurée pourra parfois paraitre un brin simpliste (via des habitants sous forme d'amas gélatineux ou de simili Angy Birds).
Un sentiment déceptif (dommage de ne justement pas avoir + jouer avec le folklore chinois pour cette partie) qui pèse pas bien lourd vu la sincérité du film,qui choce toutes les cases de ce qu'on attend, sans toutefois les transcender.
Reste que la mise en scène et la portée émotionnelle est réussie, Over the Moon étant avant tout un vrai film sur l'acceptation du deuil et ce que représente une famille.
A noter une bonne BO par Steven Price (Gravity) et un très bon doublage d'acteurs sino-américains (dont Philipa Soo de Hamilton, qui prète sa sublime voix pour Chang'e).
Bref, une chouette pioche que ce Over the Moon pour tout fan du réalisateur et d'animation !
6.5/10
http://linfotoutcourt.com/critique-voya ... e-netflix/
http://linfotoutcourt.com/critique-pensinula-busan/
5 ou 5.5/10
la révélation d'une réalisatrice à suivre et d'une future grande actrice !
C'est simple, il s'agit d'un des meilleurs premiers films de mémoire récent, et clairement un film influencé par Rosemary's Baby en terme d'ambiance et d'esthétique
La durée d'1h23 est parfaite, le rythme est diablement maîtrisé, et on assiste à une vraie "descente en enfer" à contrario du fait que la protagoniste y est déjà d'entrée de jeu
Je dirai que le déroulé suit quand même les "codes du genre" sans jamais singer qui que ce soit ou sembler être en pilotage automatique ou programmatique.
Morfydd Clark porte le film à elle seule en infirmière psychotique fanatique, sa relation avec Jennifer Ehle est excellente
Le score bien que minimaliste s'insinue lentement pour créer une atmosphère de plus en plus anxiogène
La photographie sombre et tamisée est également de très bonne facture.
Bref c'est une excellente découverte
8.5/10
me demandez pas pourquoi j'ai matté ça XD : une comédie romantique qui vaut pour ses 2 interprètes, pour quelques gags, mais sinon c'est d'un programmatique et d'un déjà vu assez affolant
3.5/10
Police n'est pas un mauvais film,mais je dirai pas que c'est réussi non plus
pourtant ça commence bien, avec une histoire contée en 3 points de vue à l'image de Rashomon
Anne Fontaine livre une mise en scène tantôt carrée, au plus près de l'émotion introspective des personnages, et tantôt en pilotage automatique (comme dans un film français lambda quoi).
Le trio d'acteurs principal est bon (notamment Efira et Omar Sy) mais rapidement leurs personnages souffrent de l'écriture relativement simpliste du film, qui d'enjeux intéressants réduisent le tout à un dilemme moral traité de manière beaucoup trop simpliste.
L'impression finale est donc assez mitigée malgré une solide première partie
en résumé : au lieu de matter "Police", mattez "Polisse" !
4.5/10
Un Gaspar Noé mineur mais appliqué
alors bien sûr c'est bien filmé, la photo de Benoit Debie est toujours aussi bonne, et la direction d'acteurs est excellente (Beatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg en tête)
Lux Aeterna aborde le milieu du cinéma directement, en questionnant sa légitimité aujourd'hui, la place des femmes dans un milieu encore majoritairement masculiniste et tous les faux-semblants présents dans l'élaboration compliquée d'un film.
En résumé on a affaire à un tournage qui va littéralement partir en vrille (sans atteindre la puissance d'un Climax ou d'un Irréversible).
Le film utilise très bien le split screen, décuplant l'impact des images et créant des parallèles visuels et thématiques bienvenus, et le final (abordant encore une fois le chaos cher à la filmo de Noé) renvoie à l'introduction du film, dans un délire stroboscopique à déconseiller aux épileptiques.
Mon principal regret est que Lux Aeterna dure 50 min. Une durée qui permet de rapidement rentrer dans le bain, et d'éradiquer tout faux rythme.
Le revers est que lorsque le film touche du doigt son sujet, il est déjà terminé.
En résulte donc un exercice de style appliqué,mais qui aurait mérité disons 20 voire 30 min en plus pour le transcender et aller plus loin.
Quoiqu'il en soit cela reste une bonne pioche, mais pas nécessairement un Gaspar Noé très marquant, bien que toujours immersif !
7/10
Le Diable tout le temps est un curieux film
sombre, vénéneux, abordant des thématiques comme le cercle de la violence et le poids des tragédies familiales, on y dresse le portrait plus ou moins inter-connectés de plusieurs personnages, au sein de la ville de Knockemstiff
S'étendant sur grosso modo 2 décennies, l'intrigue est intéressante, mais cruellement décousue, tandis que le poids des années ne se fait jamais ressentir
on a néanmoins un vrai casting impliqué : Tom Holland en tête
c'est aussi un plaisir de voir Bill Skarsgard (pour le 1er segment du moins), Robert Pattinson en prédicateur à l'aura maléfique (pour un rôle qui aurait mieux convenu à qqun de plus âgé je trouve pour être totalement crédible, d'autant qu'ici Rob estpas loin de la caricature avec son accent sudiste) ou bien le duo bien déglingué Jason Clarke-Riley Keough
on reste aussi pas mal à distance et en surface desdits personnages, et les autres acteurs comme Hayley Bennett, Mia Waskowska, Harry Melling ou Sebastian Stans ont cruellement sous exploités
le film est aussi un chouilla trop long
malgré tout, The Devil all the time séduit par sa mise en scène carrée,sa direction d'acteurs soignée, et une noirceur bienvenue à intervalles réguliers (même si le film grossit le trait et peine réellement à retranscrire la richesse du bouquin)
Malheureusement, difficile d'en garder grand chose à l'arrivée de par un récit manquant d'emphase et de singularité, malgré sa noirceur singulière
6/10
un vrai bon film de Kaufman, qui traite du deuil, des regrets et de la vieillesse de manière plutôt originale
il y a un côté Silent Hill d'ailleurs, avec une irruption onirico-cauchemardesque constante, sans que jamais cela prenne le pas sur le réel (les 2 se muent parfaitement)
narration certes opaque, peut-être un peu renfermée sur elle-même (nuisant légèrement à l'émotion qu'on aurait pu avoir au final), et au fond finalement assez classique sioncompare à d'autres films ayant traité des mêmes thématiques,mais Je Veux Juste en Finir reste un film singulier et maitrisé de sonauteur
on ajoute un superbe casting (Jesse Buckley en tête, en femme fantasmagorique) et une très belle photographie(le chef op' avait déjà bossé sur Cold War, tout s'explique), eton tient là une belle réussite !
7/10
c'est sympatoche...mais voilà ça reste grosso modo "la petite soeur de Sherlock Holmes" et tout ce que ça implique
Le réal a fait des épisodes de Fleabag et ça se ressent direct avec sa narration à base de ruptures du 4e mur (un peu trop présentes et maniérées à la longue)
Millie Bobby Brown illumine bien l'écran : pétillante et impliquée, c'est un rôle sur-mesure (d'autant que l'accent brittannique n'a plus de secret pour elle). Un bel avenir pour elle se dessine encore une fois.
Henry Cavill est quand même assez transparent en Sherlock (et peu présent). Sam Claflin et Helena Bonham Carter sont bons (et sont venus prendre leur chèque vitesse grand V)
Pour le reste cette histoire où Enola enquête sur la disparition de sa mère et une conspiration un brin impersonnelle se suit sans déplaisir
C'est carré, emballé sans problème, quelques scènes "d'action" bien montées, une BO sympathique de Pemberton et voilà
5/10
ça commence bien, c'est assez drôle et charmant comme film d'Halloween, et à la mi-parcours patatra, ça vire au porte nawak assez affligeant et peu inspiré
heureusement je trouve qu'Adam Sandler a toujours un capital sympathie (même quand ici il a un accent complètement claqué au sol
)
pour le reste c'est pas terrible terrible quoi
4/10
c'est rigolo 30 min max, et pas + (lol)
je suis pas un type qui crache sur la bande à fifi (j'aime bien Babysitting et Nicky Larson) mais cette réalisation de Tarek Boudali est pas possible, pourtant avec un chouette postulat de base.
Tout le film est claqué, téléphoné, avec des gags allant souvent vers le pipi-caca
Un film de gros débile débutant donc, malgré quelques ptits rires quand même
2.5 ou 3/10
Après un Molly's Game réussi mais qui manquait cruellement de mise en scène, Sorkin s'attaque à son 2e film après que Spielberg ait abandonné le projet
Plus de 10 ans plus tard, Sorkin et Baron Cohen sont toujours là, et on tient un vrai film de procès exemplaire. Niveau écriture et dialogues on est chez Sorkin c'est donc du velours, magnifié par un excellent cast (Yayha,Rylance, Baron Cohen et Langella sont clairement on fire). Si ça manque d'une très grande mise en scène, Sorkin s'est amélioré à ce niveau, aidé par un montage fabuleux alternant les points de vue avec brio, et un très bon score de Pemberton.
Visuellement c'est du bon par Phedon Papamichael, sans être renversant, mais The Trail of the Chcago Seven est un film universel, diablement d'actualité, à la dimension émotionnelle dans sa dernière partie.
Une très bonne pioche
7.5/10
une bien belle surprise que ce Love and Monsters !
D'entrée de jeu on est plongé dans un monde post-apo qui m'a un peu fait penser à Fallout : l'humanité se terre dans des colonies après une catastrophe majeure ayant fait muté tous les insectes et autres crustacés.
Mais contrairement à un Je suis une Légende ou ce type d'oeuvre, Love and Monsters conserve un ton familial et qui n'hésite pas à aller vers l'humour, un brin comme Zombieland.
Dylan O'Brien (toujours aussi bon) campe un pleutre désireux de travers une centaine de kilomètres à la surface pour retrouver son amour perdu 7 ans plus tôt.
De ce canevas s'opèrera une vraie transformation du personnage, dans une histoire mêlant survie, amour, accomplissement de soin mais également une certaine dose d'émotion bienvenue.
Si le budget n'est pas dingue, que quelques CGI se remarquent, rien n'entache le plaisir de visionnage, d'autant que la réalisation globale est plutôt carrée, notamment dans les scènes d'action bien rythmées et parfois très tendues.
En effet la bonne idée du film est de proposer une menace que tout spectateur prendra en sérieux : de grosses bebêtes bien dégueulasses ! Crapauds, limaces, sangsues et autres crabes géants mutants...le bestiaire inspire le dégout et une certaine frayeur parfois proche des Arachnides de Starship Troopers ou des mêmes bestioles du King Kong de Peter Jackson (toute proportion gardée).
On pourra regretter que le film n'aille pas un peu plus loin dans leur exploitation visuelle, mais le tout fait bien le job.
Le reste du casting est bon, Jessica Henwick et son charme qu'on ne présente plus, Michael Rooker et sa disciple Ariana Greenblat forment un beau tandem, et toujours un plaisir de voir Ellen Hollman même si son rôle est très limité.
La partie comédie romantique est un brin légère et peu mémorable (à coup de retournements de situation sentimale jusqu'au dernier moment) mais les acteurs font passer la pilule. A noter une très belle séquence avec un robot (sans en dire +)
En définitive, Love and Monsters est un film plaisant, mariant bien ses genres et son ton pour un résultat charmant. Une suite serait tout à fait bienvenue...même si le fait que Paramount vende tous ses films tentpoles au streaming laissera peu de marge...
7/10