L'Homme qui inventait le monde n'est pas une B.D. d'une folle originalité mais dès les premières pages je suis entré dans le récit, simple et assez classique dans son style tout en fonctionnant parfaitement.
Le duo Rodolphe/Marchal a déjà travaillé plusieurs fois ensemble, cette fois-ci pour un one-shot de SF. Une histoire un peu tortueuse manquant sans doute de mystère, l'intrigue agence bien ses rebondissements, cela se lit agréablement.
Un navigateur est le seul rescapé d'une mission spatiale, il fait des cauchemars et quelque chose a changé en lui, se liant d'amitié avec sa nouvelle voisine, il décide en sa compagnie de quitter leur lieu de villégiature (une sorte de village de vacances et lieu de repos pour militaires). En fait il a un pouvoir qui intéresse les dirigeants du monde, car dans ce futur proche la Terre est en guerre contre un ennemi très puissant.
C'est bien dessiné, j'ai bien apprécié le trait de Bertrand Marchal qui donne une certaine nervosité et dynamisme à cette histoire, le scénario bien que parfois prévisible marche sans problème.
Une B.D. simple pour certains, toutefois je l'ai trouvé d'une lecture très prenante.
8/10
Le Grand Animateur n'est pas un album très passionnant à lire de la série Donjon Monsters, je le considère tous tomes confondus (en intégrant l'ensemble de la série Donjon) comme l'un, si ce n'est le plus faible de la saga.
D'un point de vue chronologique c'est la toute première histoire, située bien avant Donjon Potron-Minet, pour ceux qui connaissent la série cet album donne des réponses à des points vus dans les autres tomes.
Le duo Trondheim/Sfar nous pond un scénario peu inspiré, on ne retrouve pas le punch, les dialogues piquants, le mélange de noirceur et d'humour que l'on retrouve habituellement dans la trame scénaristique des autres histoires.
On reste quelque peu sur sa faim à la fin du récit, de plus les personnes sont peu attachants.
Si j'aime beaucoup le travail du dessinateur Stanislas dans sa série Victor Levallois, ici je suis moins enthousiasmé sur son trait, il ne semble pas vraiment s'approprier l'univers du Grand Animateur.
6/10
Un très bon album de la série, Le Fantôme de l'alchimiste fait partie des Ric Hochet qui ont une approche fantastique du récit policier.
Le scénariste Duchâteau nous a concocté une bonne histoire de mystère, un fantôme semant la terreur dans une campagne française et notre journaliste va être impliqué dans cette affaire par une étrange lettre l'invitant à s'intéresser à ce cas.
Bonne ambiance, bien rendue par le dessin de Tibet qui nous livre des cases remplis de lieux brumeux.
Ric est accompagné dans cette aventure par Nadine, la nièce de son ami le commissaire Bourdon.
Un album solide, que l'on peut classer parmi les meilleurs de la série.
8/10
Le Double qui tue est déjà le 40ème tome de la série, cela fait déjà pas mal d'albums pour une B.D. franco-belge et il y en a encore 38 après celui-ci.
Il fait partie des albums que j'ai lu durant mon enfance, je l'avais bien aimé. A la relecture je l'ai trouvé sympa bien qu'il manque quelque chose pour en faire un album sensass.
J'ai toujours bien aimé la couverture, un homme pointant une arme qui cache son visage maintenant le doute sur son identité.
Il y a une approche fantastique dans cette histoire, avec un cas de bilocation (don d'ubiquité), Ric Hochet est sceptique comme d'habitude contrairement à son amie Nadine, qui se la joue sexy dans cet album avec son maillot de bain. Cela se passe sur la Côte-d'Azur.
C'est un bon tome, une histoire qui se lit avec plaisir, avec même de très bons passages pourtant il manque une certaine dynamique dans le récit, un aspect parfois haché.
A signaler que durant cette aventure, Ric ira 2 fois à l'étranger et même très loin : à New York puis Hong Kong. 2 brèves passages (de 2/3 pages minimum) car le reste se déroule dans le Sud de la France.
7/10
On se croirait dans un film d'Hitchcock.
C'est ce qu'affirme à un moment donné Ric Hochet dans ce très bon album, en fait La Maison de la vengeance me ferait plutôt penser à un film gothique, la première moitié est très prenante, Ric et son ami le commissaire Bourdon se retrouvent dans une maison qui semble hantée.
Les héritiers de la demeure veulent la vendre, et apparemment leur ancêtre et fondateur de la demeure suite à des expériences médicales qui ont mal tournées avaient lancé une malédiction.
La première moitié de l'album enchaîne les situations et rebondissements à toute vitesse, un poltergeist semble s'acharner sur les lieux, une jeune femme victime d'un feu de cheminée, un boulet qui déboule dans le salon...Ric va enquêter car tout cela lui semble louche.
La deuxième moitié est plus classique, le journaliste est invitée dans un festival de roman policier et ce sera l'occasion pour le dessinateur Tibet de grimer son scénariste et lui-même (Tibet était doué pour caricaturer les célébrités).
Donc voilà un album solide de cette sympathique série.
8/10