Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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yhi
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Merci pour l'info. Je verrai bien le Obayashi mais je vais voir comment caler ces 2h45 dans mon emploi du temps !
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robinne
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weird

BoBleMexicain a écrit :
lun. 2 oct. 2023 22:11
https://jff.jpf.go.jp/watch/ic2023/
je pose ca la
La nouvelle édition du Festival du Cinéma indépendant Japonais est en ligne! Jusqu’à fin octobre, 11 films japonais sélectionnés par des cinémas d’art et d’essai japonais sont diffusés en ligne.

Liste des films disponibles en streaming (France)
Version Originale Sous-Titrée Anglais ou Espagnol

BON-UTA, A Song From Home 盆唄 (2019) de Yûji Nakae
A Muse Never Drowns ミューズは溺れない (2022) de Nozomi Asao
Lonely Glory わたしの見ている世界が全て(2022) de Keitarô Sakon
Techno Brothers テクノブラザーズ (2023) de Hirobumi Watanabe
Follow the Light 光を追いかけて (2021) de Yôichi Narita
Bachiranun ばちらぬん(2021) d’Aika Higashimori
Hanagatami 花筐 (2017) de Nobuhiko Obayashi
An Artisan's legacy, Tsunekazu Nishioka 鬼に訊け 宮大工 西岡常一の遺言 (2012) de Yuji Yamazaki
And Your Bird Can Sing きみの鳥はうたえる (2018) de Sho Miyake
A Girl in My Room 左様なら今晩は (2022) de Natsuki Takahashi
Hey! Our dear Don-chan おーい!どんちゃん(2022) de Shuichi Okita
Merci :jap:
Faut aussi le mettre dans le sujet qui traite des actualités, non ? ^^
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Pale
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Le trailer du nouveau John Woo version Youtube :

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Voici du Statham comme on aime.
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EL n'a pas aimé L'Exorciste : Dévotion (1,5 étoiles) :

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La saga L’Exorciste est un monument de chaos. Passé le chef-d'œuvre inaugural de William Friedkin, chaque suite ou prequel a essayé de rebooter l’univers en désavouant les précédentes tentatives. Non content d’avoir essayé la même chose avec ses trois Halloween, David Gordon Green remet le couvert aux côtés du producteur Jason Blum avec L'Exorciste : Dévotion, premier volet supposé d’une nouvelle trilogie. Un blasphème, moins film de possession que de dépossession d’un classique de l’horreur.

AU COEUR DU MAL


Deux chiens se jettent l’un sur l’autre en grognant. Cette image discrète mais séminale de l’introduction de L’Exorciste devient le premier plan du nouveau film de David Gordon Green. Pour sûr, le réalisateur veut montrer qu’il a potassé ses classiques, et troque le déroutant prologue en Irak de l’original pour une mise à jour à Haïti. Or, cette seule note d’intention pose déjà le problème d’un projet voué à foncer dans le mur.

Tout le génie du film de Friedkin réside encore aujourd’hui dans sa gestion brillante de la fameuse “inquiétante étrangeté”, transcrite par un programme de cinéma... qui n’en est justement pas un. Si ce n’est pour présenter le Père Merrin et le démon Pazuzu, le début de L’Exorciste ne donne aucune direction narrative. Avec son obturateur qui fait saccader l’image et ses passants bizarres, chaque scène déambule, sans but précis, tout en instiguant la présence d’un Mal qui s’immisce petit à petit dans cet univers. On ne peut pas le voir ni le comprendre, mais on peut déjà le ressentir, avant qu’il ne s’attaque à la jeune Regan.

À l’inverse, Dévotion emploie son introduction pour poser la base de ses enjeux, et les traumatismes qui vont définir ses personnages, à commencer par Victor Fielding (Leslie Odom Jr.), le père ultra-protecteur d’Angela (Lidya Jewett), l’une des nouvelles victimes de possession. Certes, cette énième suite a le droit d’oser une entrée en matière plus efficace, mais à force de se cheviller à son modèle, elle en oublie l’essentiel : le temps.

Ce temps, c’est celui qui a permis à William Friedkin de signer l’un des plus grands crescendos du cinéma fantastique. Avant de se permettre quelques images-chocs, chaque scène s’étire, teste les limites du possible, et perturbe le spectateur par rapport à ses habitudes. On ne sait pas quand le Mal peut frapper, avant de réaliser qu’il a toujours été là, caché entre les photogrammes. Malheureusement, David Gordon Green ne peut jamais approcher son film avec le même brio, malgré des tentatives évidentes pour coller à ces longs plans dérangeants lorsqu’il présente la maison de ses protagonistes et ses potentiels angles morts.

LES DÉMONS DE L'ENNUI

La descente aux enfers ne tarde pas à pointer le bout de son nez, alors que le long-métrage se vautre dans un ensemble d’effets branques, d’un mixage sonore éreintant à des sursauts de montage bêtement démonstratifs. Comme si le cinéma évanescent et intangible de Friedkin était transformé en algorithme, Green ne puise de L’Exorciste que sa forme (ou du moins ce qu’il en comprend) pour l’appliquer sur chaque séquence, par ailleurs trop courtes pour engendrer la même montée en tension et la même gêne.

Quelques micro-passages ont beau toucher du doigt une horreur du quotidien efficace (cette batterie de tests médicaux, dont des prélèvements vaginaux qui accentuent la métaphore du viol du film original), tout est précipité par son programme narratif. Dévotion enchaîne ses scènes sans envie, comme s’il se forçait à façonner son récit jusqu’au final tant attendu. Un contresens complet de son modèle, où l’effroi provenait de sa gradation, sans possibilité d'anticiper un plafond de verre. L'innocence pervertie de cette jeune enfant devenait soudainement ce tabou qu’on regardait droit dans les yeux, alors que sa déliquescence ne connaissait pas de limites.

La surenchère d’avoir cette fois deux gamines possédées – Angela et sa meilleure amie Katherine – n’aide en rien à pallier ce manquement. Au contraire, elle accentue le piètre espoir de son réalisateur de donner de la chair à son intrigue. Ce nouvel Exorciste voudrait utiliser ses dilemmes cornéliens pour questionner la foi de ses personnages, tout en construisant par le double un regard sur la parentalité, notre rapport aux autres et à Dieu.

Sur le papier, pourquoi pas, mais dans les faits, on ne peut que lever les yeux au ciel face à l’évidence de son écriture, où le père athée retrouve la foi, tandis que les parents chrétiens sont ébranlés dans leurs croyances, et la bienveillance qui va avec.

VADE RETRO LEGACYQUEL

Mais la véritable tragédie de Dévotion n’est pas tant d’être programmatique que d'être piraté par un autre programme : celui du legacyquel. À partir de là, on comprend pourquoi le film a passé toute sa première moitié à presser le pas. Tout en essayant de recréer à sa sauce les passages obligés du chef-d'œuvre d’origine, il est contraint à mi-parcours de tout arrêter. Pourquoi ? Pour réintroduire au chausse-pied Ellen Burstyn dans le rôle de Chris MacNeill, avec en prime un remix obligatoire du thème si mémorable de Mike Oldfield (personnellement, on en a ri dans la salle).

Au-delà de transformer l’ancienne mère esseulée en pseudo-experte des exorcismes (qui avait demandé ça ?), le récit assume de manière fendarde qu’il ne sait pas quoi faire de cet ajout, et le laisse sur le bas-côté comme un chiot abandonné pendant les vacances d’été. Dévotion devient alors aussi bicéphale que sa menace démoniaque. À vouloir à tout prix réinvestir le film de Friedkin tout en composant son héritage, il ne peut contenter personne. Les fans de la première heure vont souffler du nez et crier au sacrilège, tandis que le jeune public sans doute visé n’aura que faire de voir son récit parasité par Mamie Nova et son crucifix.

Pire encore, cette absence de point de vue franc et de direction en vient à contredire toute l’ambiguïté si géniale de L’Exorciste. L’imagerie catholique n’était pas juste mise en valeur. Elle servait de repère, de langage familier soudainement remis en cause, tout comme la foi de ses personnages. Au cœur de ce monde filmique des plus nihilistes, quelle peut être la valeur de ces signes et symboles, si ce n’est leur inévitable vacuité ou leur désacralisation ?

Autant dire que David Gordon Green est loin de se poser les mêmes questions, comme l’affirme le ridicule absolu de son exorcisme final. En plus de vouloir jouer la carte des multiples retournements de situation par la présence de personnages secondaires, son propos sur l’unité sombre dans les platitudes du catho porn, avec pour vague twist un défilé Benetton du christianisme, qui regroupe ses croyants issus de mouvements différents comme la nouvelle troupe des Avengers.

C’est sans doute dans ces moments que l’échec de Dévotion fait le plus grincer des dents. Là où les reboots d’Halloween n’ont fait que dévitaliser les codes déjà bien éculés du slasher, cette nouvelle mouture de L’Exorciste confirme à quel point le film de William Friedkin reste un one-shot de génie, qui ne peut être résumé au triste programme par lequel ses nécromanciens essayent de le définir. Au moins, les suites du long-métrage avaient jusque-là eu le mérite d’aller dans d’autres directions. De son côté, David Gordon Green a moins été inspiré par les flammes de l’enfer que par la chaleur rassurante du micro-ondes, pour en sortir un plat sans saveur.

Il est assez fascinant de voir L’Exorciste : Dévotion rater tout ce qu’il entreprend, au point où ses paradoxes finissent de nourrir sa bêtise et un contresens de son modèle. On espère juste que William Friedkin ne se retourne pas dans sa tombe.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... _EM4gXKNpI

C'est un peu ce que m'inspire le projet depuis le début.
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Pale
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EL a aimé Le Règne animal (3,5 étoiles) :

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Repéré par Les Combattants en 2014 (César du meilleur premier film, César de la meilleure actrice et César du meilleur espoir masculin), et passé par la série Ad Vitam, le réalisateur et scénariste Thomas Cailley est de retour au cinéma quasiment dix ans après avec Le Règne animal, co-écrit avec Pauline Munier. C'est toujours une histoire d'humains, de nature et de fin du monde, mais cette fois avec un angle résolument apocalyptique et fantastique. Une belle curiosité, menée par Romain Duris, Paul Kircher, Tom Mercier et Adèle Exarchopoulos.

ANIMAL KINGDOM


Imaginez le Covid, mais qui fait littéralement pousser des ailes au lieu de donner de la fièvre. Ou la loterie génétique des X-Men, mais spécialisée dans les Toad et autres Angel. Ou une épidémie à la Spider-Man, mais même pas besoin de morsure pour se transformer en animal. Si Le Règne animal rappelle autant de choses, c'est qu'il part d'une idée très forte et évocatrice, et d'une fantastique piste de décollage pour l'imaginaire. Et si d'un coup, certaines personnes commençaient à muter pour devenir mi-humains mi-animaux ?

Cette idée, à la croisée des genres entre le film d'horreur (option body horror) et le film catastrophe, vient au départ de Pauline Munier. Thomas Cailley l'a repérée à l'école de la Fémis où il était juré, et ensemble ils ont co-écrit le scénario. C'est un peu l'équivalent du conte de fées pour scénariste, et Le Règne animal a justement un petit quelque chose de la fable avec sa forêt peuplée de créatures étranges, son petit village isolé, et cet adolescent en pleine métamorphose.

Conte écolo, conte fantastique, conte politique, conte adolescent, conte intimiste : Le Règne animal est un peu tout ça, et c'est surtout un de ces films bien trop beaux et fous pour ne pas forcer le respect.

LES NUITS FAUVES

Dans la scène d'intro, typique du film catastrophe, Thomas Cailley aurait pu jouer la carte du mystère et du hors-champ. Il choisit au contraire de vite dévoiler la première créature, qui restera la plus importante de son film : Fix, mi-homme mi-oiseau, incarné par Tom Mercier. Les "monstres" sont déjà là. Il ne s'agit plus de les découvrir, mais de les accepter et partager leur monde. En évacuant aussitôt les doutes pour montrer les détails, le réalisateur ouvre sans perdre une seconde les portes de ce nouveau monde.

La force du Règne animal vient principalement de cette audace et cette envie. Même si le récit se déroule avant tout à l'orée de ce royaume d'un autre genre, les créatures sont un peu partout et chacune de leurs apparitions provoque l'étonnement, les frissons, la fascination, voire un peu tout ça à la fois. Que ce soit au rayon surgelé d'un supermarché, dans l'arrière d'un restaurant ou au milieu des arbres, le film raconte comment le fantastique (le surnaturel qui arrive dans la réalité) devient le merveilleux (il est déjà là, et accepté), avec un sens de la poésie qui fait mouche même dans les recoins les plus grisâtres du quotidien.

De l'envol de Fix au-dessus d'un lac à l'assaut d'un havre de paix embrumé dans les bois, le film multiplie les visions fascinantes et exaltantes, servies par un très beau travail de maquillages, prothèses et effets visuels. Mais le plus beau, c'est que Thomas Cailley n'a pas besoin de ses créatures pour créer du cinéma. Il n'y a qu'à voir la scène où des hommes perchés sur des échasses se lancent à la poursuite du héros dans les champs, en pleine nuit : un moment presque halluciné.

Il faut dire que Le Règne animal est doté d'un sacré budget : 16 millions d'euros, soit plus que le film catastrophe Dans la brume (11 millions) avec Romain Duris aussi, ou Acide (environ 12 millions) avec Guillaume Canet. Oui, c'est très ambitieux... et risqué.

ZOOTROPIA

Problème : il y a trop de monde dans la cage du Règne animal. L'histoire tourne autour d'Emile, son père François et sa mère qui a disparu, et surtout sa propre métamorphose à la Kafka. Il y a aussi Nina, une adolescente qui se rapproche du garçon, et qui amène tout un versant teen movie. Il y a aussi la flic incarnée par Adèle Exarchopoulos, qui crée rapidement un lien avec le père. Et bien sûr, il y a Fix, central dans le développement du héros.

Avec en plus une toile de fond aussi riche, qui montre en filigrane comment la société peut gérer une telle situation (spoiler : ça se passe mal parce que les gens ont peur de l'Autre), le film finit par se court-circuiter. Le Règne animal dure deux bonnes heures et dans le dernier acte, il y a un sentiment de "trop". Trop d'étapes, trop de respiration, trop de temps mort, et trop de temps tout court avant d'arriver à la conclusion.

Heureusement, cette conclusion remet le film sur les bons rails. Après avoir balayé tant de choses, Le Règne animal se termine sur la plus simple : le fils, et son père. Ce dernier élan sous forme de course-poursuite remet les pendules à l'heure et clôt le récit sur une puissante émotion douce-amère.

C'est là qu'il faut parler de Romain Duris (qui n'avait pas été aussi juste depuis un moment), Paul Kircher (alias Le Lycéen de Christophe Honoré) et Tom Mercier (vu récemment dans le trip La Bête dans la jungle). Thomas Cailley n'a pas juste casté des acteurs. Il a choisi des voix et des visages pour donner vie et corps à cette histoire un peu magique, et c'est aussi ça qui fait du Règne animal un voyage aussi étrange et étonnant.

Le Règne animal déborde d'idées, d'ambitions et de poésie pour donner vie et corps à ce monde mi-magique mi-inquiétant. Le pari est énorme, le savoir-faire impressionnant, et c'est largement assez pour emporter.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 8miI_iSwZA

Un avis plus mitigé (3 étoiles) :

"Croisant les genres avec maladresse, Le Règne animal jongle entre les instants magiques (une scène de chasse viscérale) et les idées souvent boursoufflées, ne réussissant jamais à choisir son identité."
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Pale
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Joker 2 : le Prince du crime de Joaquin Phoenix se dévoile dans une nouvelle image bien inspirée

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La promotion de Joker: Folie à Deux a beau être sibylline, Todd Phillips a finalement concédé à partager une nouvelle image de Joaquin Phoenix sous les traits de l'iconique personnage.

Inutile de rappeler combien Joker fut un vaste un succès lors de sa sortie en 2019. Malgré un budget estimé à 50 millions de dollars (une bagatelle dans le monde des super-productions à gros noms et gros sous), le film de Todd Phillips s'en est allé engranger 1 milliard de dollars de recettes, et raflé deux Golden Globes et deux Oscars au passage.

Bien entendu, pareille réussite critique et commerciale ne pouvait que justifier le bien-fondé d'une suite auprès des producteurs, au plus grand désarroi de bon nombre d'aficionados. En effet, Joker ayant initialement été pensé pour se suffire à lui-même, l'idée même d'impulser une suite fleurait bon l'intérêt bêtement mercantile.

Aussi, depuis son officialisation en juin 2022, ce nouvel opus sous-titré Folie à Deux a fait couler son pesant d'encre au sein des colonnes spécialisées ; qu'il s'agisse de son budget faramineux, du casting de Lady Gaga, ou encore, le fait que le projet soit annoncé comme un film musical, cette suite inattendue a d'ores et déjà fait davantage jaser son prédécesseur. Il semblerait toutefois que Todd Phillips n'ait cure de la chronique, puisque celui-ci continue d'attiser les expectatives en dévoilant une nouvelle image tous les trente-six du mois.

Après avoir révélé quelques aperçus de sa nouvelle Harley Quinn, le cinéaste a cette fois-ci tenu à replacer Arthur Fleck sous le feu des projecteurs par un visuel largement relatif aux Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, mais aussi au Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly ; un clin d'oeil manifestement destiné à faire écho au genre controversé du film.

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Pour rappel, Todd Phillips avait également confié s'être inspiré du Coup de Coeur de Francis Ford Coppola, qu'il aurait "analysé plan par plan" lors de la conception de son prochain film. Il ne reste désormais plus qu'à découvrir à quelle échelle ces diverses références se retrouveront dans le produit fini, lequel investira justement les salles obscures le 2 octobre 2024.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... bPLTWIYbqI
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Après les maisons hantées, voici la piscine hantée.
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... VcBWZqWu5A
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Pale a écrit :
jeu. 5 oct. 2023 19:15
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Après les maisons hantées, voici la piscine hantée.
Tant que c'est pas la cuvette de mes chiottes... :D
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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Pale a écrit :
jeu. 5 oct. 2023 19:26
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Ils sortiront en salles en France (et en Belgique :D) aussi ?
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Chris Rock devrait réaliser un biopic de Martin Luther King produit par Spielberg

Le comédien est en discussions avancées selon Deadline, pour porter à l'écran le livre King : A Life, une biographie écrite par Jonathan Eig et publiée en mai 2023, qui fait déjà référence en la matière.

King : A Life a été saluée comme une biographie définitive de l'icône des droits civiques, pour son utilisation de sources jusqu'alors inexploitées qui incluent des informations récemment déclassifiées du FBI. Le livre décrit l'homme courageux qui a exigé des manifestations pacifiques dans le sud ségrégationniste, tout en étant aux prises avec ses propres faiblesses et un gouvernement fédéral qui hantait chacun de ses pas au lieu de le traiter comme une héros de l'histoire.

Steven Spielberg sera producteur exécutif du film, tandis que Kristie Macosko Krieger sera productrice.

Image il serait bien en Luther King ? :rofl: :rofl: :rofl:
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BoBleMexicain a écrit :
ven. 6 oct. 2023 15:38
Chris Rock devrait réaliser un biopic de Martin Luther King produit par Spielberg

Le comédien est en discussions avancées selon Deadline, pour porter à l'écran le livre King : A Life, une biographie écrite par Jonathan Eig et publiée en mai 2023, qui fait déjà référence en la matière.

King : A Life a été saluée comme une biographie définitive de l'icône des droits civiques, pour son utilisation de sources jusqu'alors inexploitées qui incluent des informations récemment déclassifiées du FBI. Le livre décrit l'homme courageux qui a exigé des manifestations pacifiques dans le sud ségrégationniste, tout en étant aux prises avec ses propres faiblesses et un gouvernement fédéral qui hantait chacun de ses pas au lieu de le traiter comme une héros de l'histoire.

Steven Spielberg sera producteur exécutif du film, tandis que Kristie Macosko Krieger sera productrice.

Image il serait bien en Luther King ? :rofl: :rofl: :rofl:
:lol: :lol: :lol: L'ambiance serait un peu tendue.
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robinne a écrit :
jeu. 5 oct. 2023 23:32
Pale a écrit :
jeu. 5 oct. 2023 19:26
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Ils sortiront en salles en France (et en Belgique :D) aussi ?
Très certainement.
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BOX OFFICE STORY a écrit :
jeu. 5 oct. 2023 23:18
Pale a écrit :
jeu. 5 oct. 2023 19:15
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Après les maisons hantées, voici la piscine hantée.
Tant que c'est pas la cuvette de mes chiottes... :D
:lol:
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yhi
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BoBleMexicain a écrit :
lun. 2 oct. 2023 22:11
https://jff.jpf.go.jp/watch/ic2023/
La nouvelle édition du Festival du Cinéma indépendant Japonais est en ligne! Jusqu’à fin octobre, 11 films japonais sélectionnés par des cinémas d’art et d’essai japonais sont diffusés en ligne.
(...)
Hanagatami 花筐 (2017) de Nobuhiko Obayashi

Ca valait son pesant de cacahuètes, je recommande.
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BoBleMexicain
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yhi a écrit :
sam. 7 oct. 2023 14:34
BoBleMexicain a écrit :
lun. 2 oct. 2023 22:11
https://jff.jpf.go.jp/watch/ic2023/
La nouvelle édition du Festival du Cinéma indépendant Japonais est en ligne! Jusqu’à fin octobre, 11 films japonais sélectionnés par des cinémas d’art et d’essai japonais sont diffusés en ligne.
(...)
Hanagatami 花筐 (2017) de Nobuhiko Obayashi

Ca valait son pesant de cacahuètes, je recommande.
c etait pas trop dans mes plans
mais tu aiguises ma curiosité
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belle pioche que ce All of Us Strangers, proposant aussi la meilleure performance de la carrière d'Andrew Scott. Une histoire que je trouve globalement un tantinet programmatique lors de son amorce, mais qui construit petit à petit une touchante thérapie mémorielle pour son protagoniste, coincé entre le deuil de ses parents et le souvenir relationnel de son grand amour (un Paul Mescal également excellent).

C'est sensuel, atmosphérique, bien mis en scène, extrêmement bien dirigé, et globalement devrait arriver à humidifier pas mal de cornées.


6,5 ou 7/10

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Un joli retour pour Jeff Nichols que ce The Bikeriders, bien que beaucoup trop sous influences (Les Affranchis, Easy Rider, Sons of Anarchy..) pour pleinement en transcender ces inspirations.

Et pourtant, la mayonnaise prend, via une mise en scène inspirée et un excellent casting, détaillant avec amertume le rise & fall de toute une culture émancipatoire en lien avec la moto. Un symbole de liberté également personnifié par le personnage d'Austin Butler (qui est visiblement né pour jouer les crooners bad boys des 60's), rapidement tiraillé entre la raison (sa femme jouée par une Jodie Comer qui roule encore une fois sur l'ensemble de la distribution) et la passion (un Tom Hardy dont ça fait plaisir de voir un certain investissement, chose pas apparue depuis quelques années, même si c'est un peu le festival des accents du Midwest).


Il y a également tout un cast all-star (dont ressortent aisément Norman Reedus et Michael Shannon) donnant corps aux Vandals à travers les années ( de 1965 à1973), avant que le crime et la violence post-Vietnam viennent gangréner le groupe de manière insidieuse, et ainsi amener le côté "gangster story" du film.

The Bikeriders passe comme une lettre à la poste, cela aurait pu être un peu plus développé vis-à-vis de certains personnages ou au niveau de quelques ellipses, mais on tient un bon film, sans atteindre les hauteurs qualitatives du début de carrière de Nichols.


7/10

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Ayant eu la chance de le voir déjà 3 fois, j'ai pris un pied intégrale devant ce The Killer (qui était d'ailleurs mon attente numéro 1 de 2023).

D'une structure narrative globalement extrêmement simple et épurée (un assassinat tourne mal et notre protagoniste va remonter la chaîne alimentaire pour se venger), Fincher livre une leçon totale de mise en scène tout simplement ahurissante.

On pense légèrement au classieux Melvillien du Samouraï (surtout au début), mais le film se rapproche selon moi bien plus d'un Thief de Michael Mann (dans la manière de montrer un expert mono-maniaque solitaire) ou d'un Charley Varrick de Don Siegel (d'un point de vue dramaturgique ou dans sa violence sèche très 70's).


C'est à la fois le parfait film Hitman (rien que son superbe générique d'intro en images de synthèse fait penser à 47) et une belle adaptation de la BD de Matz/Jacamon (bien que très libre) : tout en redoutable efficacité de chaque instant, The Killer est dopé par l'impressionnante performance toute en intériorité de Michael Fassbender. En résulte un anti-héros froid, méthodique, programmatique et même psychopathe, dont on capte véritablement toute l'essence via la voix-off quasi omniprésente (un véritable outil dramaturgique hérité de la BD, et qui est aussi prépondérant que la scénographie ou le montage).


Ainsi, le modus operandi du tueur avant chaque chapitre du film (d'une brillante scène d'attente à Paris à de l'infiltration à Chicago, en passant par de la filature en République Dominicaine) devient source constante de fascination et de tension, sublimée par une mise en scène millimétrée. De plus, le sound design se veut aussi un des plus impressionnants de la carrière de Fincher et Ren Klyce (saupoudrées d'une BO atmosphérique de Reznor-Ross du plus bel effet) trouvant d'ailleurs son point d'orgue dans un morceau filmique d'anthologie en Florie, via un mano-à-mano hyper brutal dont le découpage m'a réellement décroché la mâchoire !


On est loin du film d'action (c'est même majoritairement lent et précautionneux à tous les niveaux), mais quand ça envoie on est bien au-dessus du tout venant concernant le cinéma anglo-saxon. Malgré tout un regret subside : l'épilogue est selon moi décevant en regard du reste. Rien d'incohérent ou de hors-sujet, mais la finalité se veut beaucoup trop classique et sans sentiment de plénitude post-climax (surtout quand juste avant la dernière ligne droite on a très belle séquence dialoguée avec Tilda Swinton).
Malgré tout, derrière cette épure globale, il y a un aspect intra et extra-diégétique tout à fait pertinent dans ce que cela raconte du contrôle absolu, se retrouvant court-circuité par un grain de hasard venant faire dérailler une machinerie bien huilée (le propre de l'humain en somme).

Pour le reste, The Killer est à l'image de son anti-héros : implacable, net, sans bavure. Une série B noire d'excellente facture, quine sera pas dans les grands films de Fincher, mais qui malgré tout met une sacrée mandale à l'industrie...une fois de plus !


4/5

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Présenté à Venise et à Londres

Pied total devant ce Hit Man, à la fois le film le plus drôle et sexy de l'année, mais également un des tous meilleurs films de Richard Linklater selon moi (la trilo Before reste intouchable)

En se basant sur un fait divers réel, Linklater et sa star Glen Powell livrent une screwball comedy complètement jubilatoire, flirtant avec le film noir et la romance érotique.
En effet, Powell incarne Gary Johnson, un prof de psycho ayant comme job à temps partiels de travailler pour la police en tant qu'infiltré. Ainsi, Gary va se faire passer pour un tueur à gages (personnalisé auprès de chaque cible) afin d'appréhender divers suspects voulant avoir recours à des assassins.

Mais rapidement, ce dernier va tomber amoureux d'une suspecte (Adria Arjona), en jouant son rôle de Ron le tueur charismatique (et donc l'exact opposé de Gary) : de quoi finalement brouiller les pistes !

Hit Man c'est un parfait équilibre à tous les niveaux, dopés par l'alchimie impeccable de Powell et Arjona, le tempo comique inébranlable de Linklater et un propos ultra pertinent de quête identitaire de chacun via une construction à partir de plusieurs traits de personnalité que l'on souhaite incarner.

C'est drôle, sexy, rafraîchissant, bien mis en scène. Et même si je trouve que le côté film noir survient peut-être trop sur le tard, le tout reste ultra efficace. Une très belle pioche, qui malheureusement sortira directement sur Netflix !

4/5

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Pure merveille que ce nouveau Miyazaki, sorte de prolongement et d'anti-thèse du Vent se Lève sous la forme d'une odyssée fantasmagorique avec à la clé le coping du deuil.

Ce n'est d'ailleurs pas anodin que l'intro du film se déroule peu ou prou au moment de la fin de l'avant-dernier film de Miyazaki. L'envers réaliste, misanthrope et pessimiste est d'ailleurs présent d'entrée de jeu (comme Ozu, Hayao s'attarde sur les détails du quotidien pour ancrer le spectateur) suite à une formidable séquence d'incendie et de trauma originel, avant que le fantastique fasse irruption par petites touches inquiétantes (effectivement pas si éloigné de Satoshi Kon en plus léger).

Le Garçon et le Héron nous mène ensuite dans un voyage quasi jumeau à Chihiro en un sens, mais dont la douce mélancolie ambiante et la multiplicité de symboles/rencontres offrent plusieurs niveaux de lecture passionnants.

Perroquets anthropomorphiques mangeurs d'hommes, pélicans belliqueux, fille aux pouvoirs pyrotechniques.. autant d'outils utilisés avec sens pour offrir un monde crépusculaire malgré son aspect verdoyant.


Film le plus cher de l'Histoire du Japon, l'animation est tout simplement incroyable, résultat encore plus dingue quand on sait que tout est artisanal, proposant quelques morceaux d'anthologie formelle immédiatement percutants (notamment un impliquant "des papiers volants").

Joe Hisaishi livre également une merveilleuse partition contribuant à l'aspect émotionnel du récit :une émotion contrôlée, parfaitement distillée sans esbroufe ni violon.

Bref, autant le dire on est sans doute sur du chef-d’œuvre (si c'est le dernier film de Miyazaki, il s'en va avec les honneurs) et une formidable œuvre sur le deuil et la manière d'en venir à bout.

Plus grand film de 2023


4,5/5 ou 5/5
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NaughtyDog a écrit :
sam. 7 oct. 2023 23:03
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Ayant eu la chance de le voir déjà 3 fois
:lol: Grand fou :D
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Plaisir intact à chaque fois ^^

l'avantage d'être en festival à Londres (même si je me suis fait volé mon tel x))
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Vu :

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Je n'avais aucune attente et j'ai adoré. Alors certes le postulat de départ est dur à avaler mais si on l'accepte, Nowhere est un immense film de survie. Dans celui-ci, il y a tout ce qui peut arriver de pire à un personnage, à tel point que c'en est éreintant. J'étais dubitatif au début mais plus le film avance et plus ça prend aux tripes.

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C'est très bien, on est dans la veine des Happy Birthdead. Il y a quelques scènes gênantes (en ce qui concerne le choc des cultures entre le personnage et l'époque dans laquelle elle est projetée) mais à contrario il y a des scènes brillantes. Le scénario et l'ambiance sont très chouettes.

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On n'échappe pas aux grosses ficelles et on a du mal de croire en ce couple (c'est vraiment dénué de moments de vie), c'est un film qui vaut avant tout pour ses excellents acteurs et sa tension qui ne fait que s'intensifier jusqu'à un final qui en fait un peu des tonnes mais ça reste très bien.

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Très bon film même si je trouve que la presse s'emballe un peu. Le concept est bien même si ça manque un peu de background et de développement. Un peu de mal avec le personnage de Paul Kircher, c'est typiquement la caricature de l'ado qui a 2 de tension. Le rythme est un peu en en dents de scie mais bon ça reste très beau et ambitieux, certaines scènes donnent des frissons.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Toujours quelques films à rattraper comme Coup de chance (normalement je vais le voir dans deux semaines dans mon ciné A&E), Reptile et Simetierre - Aux origines du mal.
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EL n'a pas aimé Simetierre : aux origines du Mal (1,5 étoiles) :

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Comme presque n’importe quel roman de Stephen King, Simetierre revient d’entre les morts tous les quatre matins pour faire l’objet d’une nouvelle adaptation, d’une énième suite ou prequel autour de ladite adaptation. Et ce avec plus de mal que de peur. À part la version de Mary Lambert réalisée en 1989 qui tire son épingle du jeu, la plupart des adaptations du célèbre bouquin sont à oublier très vite, comme c’est le cas de la version de 2019 réalisée par Kevin Kölsch et Dennis Widmyer. Pourtant, c’est bien de celle-ci que Simetierre : aux origines du Mal est un regrettable prequel, réalisé par Lindsey Beer. S’il avait une tombe, voici pourquoi Stephen King s’y retournerait...

DE PAS SI BEAUX RESTES


Pour commencer malgré tout par un point positif, il faut dire que, comme son prédécesseur, le film ne démarre pas si mal. De facture correcte, avec une jolie photographie et une atmosphère qui prend le temps d’être posée, ce volet n’est pas un nanar mal ficelé joyeusement étouffé par son ridicule. Mais c’est aussi pour cela que le spectateur aurait pu en attendre davantage, et qu’il sera d’autant plus déçu.

Car si l’ennui se fait rapidement ressentir au cours du visionnage, c’est tout simplement en raison de l’absence quasi-totale de scénario. Après l’exposition d’une situation de base simpliste, les timides péripéties vont s’enchaîner sans cohérence ni suspens, et il faudra se résigner, aux trois quarts de l’histoire, à comprendre que le film ne commencera jamais et que ces quelques rogatons apéritifs étaient en fait censés constituer le gros de l’intrigue. Ah. Adios l'esquisse du discours sur les traumatismes de la guerre, sur la disparition des civilisations natives américaines ou sur les conditions de vie des rednecks. Adios toute forme de discours quel qu'il soit, d'ailleurs.

Sans réelle progression d’enjeux (par ailleurs inexistants), sans conclusion digne de ce nom, sans réelle écriture de personnage, l’ensemble sonne terriblement creux. Ce serait moins grave si l’objet s’assumait davantage en film d’horreur, et que, pour combler le manque d’histoire, des scènes de tension et de flippe venaient faire vibrer le spectateur. Mais à part l’exposition de quelques modestes tripes, ce Simetierre n’a manifestement aucune idée de comment s’y prendre pour décrocher le moindre frisson, et essaye à peine.

DIS CAMION

Ce manque de direction donne un ton étrange (pas dans le bon sens du terme) au récit, qui ne choisit jamais entre fantastique et gore poisseux. Le roman de Stephen King n’hésite pas à flatter les deux styles, cela dit, mais en additionnant cimetière hanté et légendes natives américaines ainsi que petits zombies et moult détails sanguinolents, il y avait du spectacle.

Ici, le pouvoir surnaturel du cimetière et de ses alentours est vaguement évoqué à travers les dialogues, mais jamais mis en scène. Pas de manifestations fantastiques fleurant bon le Wendigo ou de promenades nocturnes paranoïaques : seulement quelques semi-morts-vivants avec la peau qui pèle un peu trop et qui s’énervent.

Pour compenser son manque de matière et de parenté solide avec l’œuvre originale et le film de 2019, ce Simetierre tente tout de même un petit quelque chose : l'abus de plans soudains sur des camions roulant à toute allure sur la route près du village, comme pour annoncer sans cesse le terrible accident de l’histoire de base. Seul semblant de parti pris narratif du film, il est néanmoins mis en scène avec tellement de grossièreté qu’il aurait mieux valu s'en passer.

LES REVENANTS

Finalement, les seuls revenants du film qui valent presque le coup, ce sont les anciennes gloires à la carrière essoufflée qui ont eu le malheur de s’échouer sur les rivages de ce gentil navet. En première ligne : David Duchovny qui, malgré quelques choix de carrière intéressants ces dernières années et un retour bienvenu dans la troisième saison de Twin Peaks, a tendance à se rabattre sur des propositions moins solides. Avec un personnage aussi transparent que les autres, ici, il n’a malheureusement rien à mettre sous la dent.

Il en va de même pour l’icône des années 70, Pam Grier, qui, comme ses confrères, fait tout juste office de guest star au rabais. Le spectateur est partagé entre le plaisir de revoir ces visages et la déception de les voir contraints dans un film aussi anecdotique qui ne saurait rendre justice à leur talent. Cela vaut aussi pour Henry Thomas, le fameux héros de E.T. que l’on retrouve désormais régulièrement dans les séries Netflix de Mike Flanagan.

Qu’allaient-ils faire dans cette galère ? C’est la vraie surprise de Pet Sematary : Bloodlines (titre original anglais du film) qui, malgré la pauvreté générale de son entreprise et de ses ambitions, dégaine les stars déchues comme des Pokémons. Malheureusement, le film n'a pas la décence d’offrir un véritable espace à ses invités de marque, et ne parvient pas à s’enrichir de leur présence. Un beau gâchis, quoi.

Simetierre : aux origines du Mal est disponible sur Paramount + depuis le 7 octobre 2023 en France

Pas le pire des navets, grâce à une image soignée et à la présence d'acteurs surqualifiés pour le job, mais bien un navet quand même. La faute à une écriture inexistante et une incapacité à produire de la véritable horreur.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... c0EJ49C554
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Pour moi la meilleure série de l'année (pour le moment).

On est pas sur le niveau chef-d'oeuvresque de Midnight Mass ou l'excellence de Hill House, mais grosso modo on est pas loin : Flanagan montre encore une fois qu'il comprend totalement les codes du fantastique, et signe une très très bonne adaptation de la nouvelle d'Allan Poe, en se la réappropriant complètement. Ici, il dresse avant tout un portrait extrêmement misanthrope d'une famille dysfonctionnelle capitaliste, pour mieux opérer cette chute face à la mort.

Tout le casting est excellent, et Katie Siegel est parfaite dans un rôle à contre-emploi, mais c'est réellement Bruce Greenwood (le personnage principal) et Carla Cugino (dans sa meilleure performance ever) en ange de la mort qui m'ont le plus époustouflé.

La première moitié de la série est réellement excellente, ensuite je trouve que sur un ou 2 épisodes le schéma narratif se fait un poil plus ressentir, avant de redistribuer les cartes morales sur la fin.

C'est d'ailleurs la série la plus violente, crue et graphique de Flanagan, bref encore un gros oui !


4/5 ou 4,5/5
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NaughtyDog
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effectivement on est dans la droite lignée des Misérables (l'aspect coup de poing en moins), avec le titre international "Les Indésirables" beaucoup plus raccord qu'un vulgaire "Bâtiment 5".


Le film est d'ailleurs vraiment pertinent les 3/4 du temps, en plaçant justement Alexis Manenti en nouveau maire issu d'un milieu aisé devant gérer la commune de Montvilliers , en parallèle de la révélation Anta Diaw (c'est elle le cœur du métrage) qui veut se mettre au service des petites gens suite aux expulsions forcées pour la rénovation des quartiers.


La mise en scène est solide, Ladj Ly trouve toujours le focus humain avant tout, et comme pour Les Misérables ne pointe pas de coupable : la situation est complexe de chaque côté, tandis que l'animosité vient de toute part.


Je suis un peu moins séduit par le climax du film, qui globalement amène la violence de manière un peu trop schématique et moins pertinente que le reste du métrage (en mode David Simon-light).


Pour le reste, c'est plutôt good (avec une très bonne BO)


3/5 ou 3,5/5

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Très impressionné par ce Maestro, très bonne production Scorsese/Spielberg (ils ont failli s'y atteler), qui confirme les talents de metteur en scène de Bradley Cooper après A Star is Bord. En résulte un vrai beau biopic sur le légendaire Leonard Bernstein, tiraillé entre l'amour pour sa femme Felicia (Carey Mulligan absolument majestueuse qui livre une des performances de l'année),son homosexualité refoulée, mais avant tout gouverné par sa passion pour la musique classique.

Co-écrit avec Josh Singer (First Man, Spotlight), Maestro demeure heureusement loin de l'hagiographie ou du biopic programmatique, en évitant de compiler les grands moments de sa carrière (West Side Story est par exemple rapidement évoqué en 1 ligne de dialogue ou un thème musical), préférant avant tout se concentrer sur l'homme et son intimité.

La BO est évidemment de très grande qualité (que des musiques composées par Bernstein), tout comme la superbe photographie de Libatique (en noir & blanc puis en couleurs..pour illustrer de manière un peu on the nose la dégringolade familiale), une des plus belles de l'année.

Mais c'est surtout Bradley Cooper et Mulligan qui portent merveilleusement le film, dopé par une mise en scène classieuse et inspirée (vraiment selon moi c'est la vraie surprise du film tant Cooper est totalement assuré dans sa fonction de réalisateur).

Bref, c'est très bien


4/5
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ClintReborn
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NaughtyDog a écrit :
lun. 9 oct. 2023 23:53
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:saint: J'ai vu le synopsis mais c'est pas un peu tiré par les cheveux ? Qui voudrait sauver ce genre d'édifice qui n’aurait jamais du exister tellement ils sont mal pensés et mal construits ? :roll: Ce sont des erreurs architecturales et humaines majeures ayant contribuer a la ghettoïsation et la stigmatisation de populations entières sur des générations :o
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Kahled
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ClintReborn a écrit :
mar. 10 oct. 2023 11:52
NaughtyDog a écrit :
lun. 9 oct. 2023 23:53
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:saint: J'ai vu le synopsis mais c'est pas un peu tiré par les cheveux ? Qui voudrait sauver ce genre d'édifice qui n’aurait jamais du exister tellement ils sont mal pensés et mal construits ? :roll: Ce sont des erreurs architecturales et humaines majeures ayant contribuer a la ghettoïsation et la stigmatisation de populations entières sur des générations :o
Je pense que la plupart des gens ne réfléchissent pas comme ça… :roll:

Sinon, merci @NaughtyDog pour ton retour sur le Miyazaki. :love2:

J’espère que le film va faire un carton en France (il galère un peu au box-office japonais).
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ClintReborn
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Kahled a écrit :
mar. 10 oct. 2023 12:04
ClintReborn a écrit :
mar. 10 oct. 2023 11:52
NaughtyDog a écrit :
lun. 9 oct. 2023 23:53
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:saint: J'ai vu le synopsis mais c'est pas un peu tiré par les cheveux ? Qui voudrait sauver ce genre d'édifice qui n’aurait jamais du exister tellement ils sont mal pensés et mal construits ? :roll: Ce sont des erreurs architecturales et humaines majeures ayant contribuer a la ghettoïsation et la stigmatisation de populations entières sur des générations :o
Je pense que la plupart des gens ne réfléchissent pas comme ça… :roll:
Les architectes de l'époque adeptes du fasciste lecorbusier qui ont construit ces choses dans l'urgence c'est certain :lol: Dans mon secteur ils ont mis des années a détruire des barres devenues des repères insalubres avec des habitants qui étaient parqués comme des bêtes dans une insécurité qui était routinière ou les faits divers sordides faisaient les gros titres de la presse ... Personne ne regrette cette triste période même si cela n'a pas régler tous les problème pour autant :lol:
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Le Corbusier avait un projet pour Saint-Dié qui avait été détruite par les Allemands en 1944 qui consistait en 3 barres je crois. si je regrette ne pas avoir connu la marraine de l'Amérique avant (tiens je n'ai jamais demandé à mon père comment c'était, ma mère était trop petite à l'époque), c'est quand même mieux comme elle est, comme œuvre de Le Corbusier dans la ville il y a l'usine Claude-et-Duval que le fondateur a fait reconstruire en 1946 après la guerre
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Kit a écrit :
mar. 10 oct. 2023 14:07
Le Corbusier avait un projet pour Saint-Dié qui avait été détruite par les Allemands en 1944 qui consistait en 3 barres je crois. si je regrette ne pas avoir connu la marraine de l'Amérique avant (tiens je n'ai jamais demandé à mon père comment c'était, ma mère était trop petite à l'époque), c'est quand même mieux comme elle est, comme œuvre de Le Corbusier dans la ville il y a l'usine Claude-et-Duval que le fondateur a fait reconstruire en 1946 après la guerre
Il en avait un aussi pour Paris :lol: :cry: Quelle horreur «l'inventeur de l'architecture d'autopunition» comme disait Dali :lol:

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weird

ClintReborn a écrit :
mar. 10 oct. 2023 17:08
Il en avait un aussi pour Paris :lol: :cry: Quelle horreur «l'inventeur de l'architecture d'autopunition» comme disait Dali :lol:

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Il détruisait La Sorbonne ? :??:
Ou je ne connais pas la topographie parisienne :sweat: :D
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robinne a écrit :
mar. 10 oct. 2023 17:31
ClintReborn a écrit :
mar. 10 oct. 2023 17:08
Il en avait un aussi pour Paris :lol: :cry: Quelle horreur «l'inventeur de l'architecture d'autopunition» comme disait Dali :lol:

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Il détruisait La Sorbonne ? :??:
Ou je ne connais pas la topographie parisienne :sweat: :D
C'était le plan voisin destinée a toute la rive droite :lol: Vu que c'était un amoureux des régimes autoritaires et des moustachus nul doute qu'il aurait rêver de tout détruire pour construire son monde à lui :lol:
Là où naît l'ordre, naît le bien-être. » c'est ce qu'il théorisait :lol: Et dire qu'on préserve son "œuvre" de nos jours :saint: « Nous sommes entre les mains d’un vainqueur et son attitude pourrait être écrasante. Si le marché est sincère, Hitler peut couronner sa vie par une œuvre grandiose : l’aménagement de l’Europe.»
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ClintReborn a écrit :
mar. 10 oct. 2023 11:52
NaughtyDog a écrit :
lun. 9 oct. 2023 23:53
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:saint: J'ai vu le synopsis mais c'est pas un peu tiré par les cheveux ? Qui voudrait sauver ce genre d'édifice qui n’aurait jamais du exister tellement ils sont mal pensés et mal construits ? :roll: Ce sont des erreurs architecturales et humaines majeures ayant contribuer a la ghettoïsation et la stigmatisation de populations entières sur des générations :o
Tu as tout à fait raison et c'est abordé dans le film :)
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joli retour pour Sofia Coppola que ce Priscilla, bénéficiant d'une incroyable sophistication visuelle (la photo de Philippe le Sourd est assez incroyable) et d'une mise en scène classieuse pour poser un anti-conte de fée et un anti-success story derrière les paillettes du luxe.

C'est d'ailleurs assez passionnant de comparer le film Elvis de 2022, et ce revers féministe centré sur Priscilla (une enfant sortie de son quotidien pour être mise dans une prison dorée, et au final être délaissée par un Elvis toxique).

Dans le fond le film ne réinvente absolument rien, mais c'est dans la manière de nous montrer son personnage principal (Cailee Spaeny est vraiment excellente, toute en fragilité qui s'étiole), d'ado innocente à épouse mise sur le carreau.

Et Jacob Elordi joue toujours aussi bien les mascus toxiques.

ça manque peut-être d'une ouverture finale plus ample, mais globalement pari réussi !


6,5/10 ou 7/10
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NaughtyDog a écrit :
mar. 10 oct. 2023 18:58
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joli retour pour Sofia Coppola que ce Priscilla, bénéficiant d'une incroyable sophistication visuelle (la photo de Philippe le Sourd est assez incroyable) et d'une mise en scène classieuse pour poser un anti-conte de fée et un anti-success story derrière les paillettes du luxe.

C'est d'ailleurs assez passionnant de comparer le film Elvis de 2022, et ce revers féministe centré sur Priscilla (une enfant sortie de son quotidien pour être mise dans une prison dorée, et au final être délaissée par un Elvis toxique).

Dans le fond le film ne réinvente absolument rien, mais c'est dans la manière de nous montrer son personnage principal (Cailee Spaeny est vraiment excellente, toute en fragilité qui s'étiole), d'ado innocente à épouse mise sur le carreau.

Et Jacob Elordi joue toujours aussi bien les mascus toxiques.

ça manque peut-être d'une ouverture finale plus ample, mais globalement pari réussi !


6,5/10 ou 7/10
Je me demande ce qu'en pense la véritable Priscillia de ce film d'ailleurs ? :saint: Car c'est elle qui a gérée l'héritage;, gardée le nom et fait carrière sous celui ci après son divorce :saint: Après c'est un secret de polichinelle qu'Elvis sortait avec toutes les filles qui étaient sur sa route ou dans les films, qu'il était entouré de trop de monde et qu’il n'aurait jamais du se marier sauf peut être avec Ann Margret ... :o :lol: Cependant les deux n'étaient pas a couteaux tirés pour autant même le jour de leur divorce...
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justement Priscilla est productrice exécutive du film ^^
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NaughtyDog a écrit :
mar. 10 oct. 2023 20:44
justement Priscilla est productrice exécutive du film ^^
Elle est aussi productrice de Agent Elvis en même temps mais cela ne me renseigne pas sur ce qu’elle pense de la mise en scène de sa propre histoire :lol: :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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sachant qu'elle était présente lors des red carpets du film je pense qu'elle est ok ^^
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NaughtyDog a écrit :
mar. 10 oct. 2023 21:28
sachant qu'elle était présente lors des red carpets du film je pense qu'elle est ok ^^
J'y jetterais donc un coup d’œil car c'est la seconde adaptation depuis 1988 mais ils ont déjà une notation similaire :roll: Et je me méfie de Coppola depuis son remake parfaitement inutile des proies :o :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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