Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
Avatar du membre
NaughtyDog
Messages : 2104
Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
Localisation : Paris

Image

Belle réussite que Vincent Doit Mourir, proposition de film de genre bien tenue, et impeccablement portée par Karim Leklou.
Ce qui débute presque comme un gag (avec un comique de situation appuyé) vire peu à peu au drame dans un climat de paranoïa total.
C'est tenu en terme de mise en scène, avec une belle BO, et quelques scènes qui montrent que Castang sait déployer son concept (à l'image de ce duel en fosse septique).
Le récit perd un peu de rythme au moment où il souhaite se poser avec Vimala Pons (qui est très bonne) et amener plus d'émotion.
Mais jusque dans sa finalité, c'est la preuve qu'en France on peut faire du vrai bon film de genre français

7/10
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Avatar du membre
NaughtyDog
Messages : 2104
Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
Localisation : Paris



Après The Harder They Fall, The Book of Clarence est une nouvelle réussite de Jeymes Samuel, faisant un film biblique révisionniste tendance blaxploitation et relecture de péplum.
C'est drôle, c'est bien filmé, c'est impeccablement joué (tout le casting) et la BO de Jeymes Samuel (qui compose aussi) est vraiment excellente, offrant un côté opératique enlevé qui porte vraiment beaucoup de séquences.
On pense à la Vie de Brian évidemment, et le film n'hésite pas à opérer des ruptures de ton ou de style (une scène de chorégraphie en simili-boîte de nuit, une séquence en apesanteur après prise de weed..) bien jubilatoires qui font de ce Book of Clarence un objet filmique vraiment pertinent dans sa manière de questionner la foi et les idoles antiques.
Du moins jusqu'à sa dernière partie qui prend réellement parti (et amenuise un peu l'exercice d'équilibriste tenu jusqu'alors) mais qui offre une finalité assez hilarante sur la manière de peindre Jésus.
Et plus encore, Lakeith Stanfield est encore une fois tout à fait excellent !
3,5/5
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Le box-office français de la semaine :

Image

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... D5hnoi5CKw
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image
Avatar du membre
robinne
Messages : 5829
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Pale a écrit :
jeu. 12 oct. 2023 16:30
Le box-office français de la semaine :

Image

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... D5hnoi5CKw
Rien vu de tout ça, mais ça devrait changer ce soir :o
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

robinne a écrit :
ven. 13 oct. 2023 18:29
Pale a écrit :
jeu. 12 oct. 2023 16:30
Le box-office français de la semaine :

Image

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... D5hnoi5CKw
Rien vu de tout ça, mais ça devrait changer ce soir :o
Alors c'était comment Le Règne animal ? :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

EL a moyennement apprécié la série La Chute de la maison Usher (2,5 étoiles) :

Image

Au regard du CV de Mike Flanagan, ses fans étaient en droit d'en attendre beaucoup plus de son adaptation du chef-d'oeuvre d'Edgar Poe. Si les manies de mise en scène du réalisateur sont toujours là, l'émotion de ses séries précédentes a disparu pour laisser la place à un produit plus formaté à la Netflix, aux effets numériques hasardeux et à l'écriture plus grossière. Pas de quoi empêcher d'y prendre du plaisir, mais largement de quoi regretter un coup de génie manqué.

https://www.ecranlarge.com/saisons/crit ... cz2Ihro7Yo
Avatar du membre
robinne
Messages : 5829
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Pale a écrit :
dim. 15 oct. 2023 09:00
robinne a écrit :
ven. 13 oct. 2023 18:29
Pale a écrit :
jeu. 12 oct. 2023 16:30
Le box-office français de la semaine :

Image

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... D5hnoi5CKw
Rien vu de tout ça, mais ça devrait changer ce soir :o
Alors c'était comment Le Règne animal ? :D
:lol: :lol: Bonne pioche :jap:
Tu me connais bien :o
Petit retour un peu plus tard ;)
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image

Image

Image

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

EL a adoré Killers of the Flower Moon (4,5 étoiles) :

Image

Killers of the Flower Moon est l'adaptation du livre éponyme de David Grann revenant sur la série de meurtres dont a été victimes la communauté Osage dans les années 1920 en Oklahoma. Martin Scorsese y réunit pour la première fois derrière sa caméra ses deux acteurs fétiches, Robert De Niro et Leonardo DiCaprio, autour de l'impressionnante Lily Gladstone et du précieux Jesse Plemons. Et à plus de 80 ans, Martin Scorsese livre une sorte de magnum opus jonglant entre le polar, le western romantique, la tragédie horrifique, la fresque historique et le devoir de mémoire.

IL ÉTAIT UNE FOIS... SCORSESE


Dès la première apparition de Leonardo DiCaprio, Killers of the Flower Moon semble bel et bien s'ancrer dans le genre du western qui a tant bercé l'enfance de Martin Scorsese. Alors que Ernest Burkhart débarque par le train dans la ville de Fairfax, son arrivée à la gare remémore immédiatement celle de Claudia Cardinale dans Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone. La quasi-similitude de plan est criante et le prolongement de son accueil également, avec cette virée en voiture au milieu des puits de pétrole rappelant ce fameux voyage en calèche au coeur de Monument Valley.

Ce n'est pas anodin puisque Martin Scorsese a toujours rêvé de faire un western. Voir le cinéaste se démener pour reconstituer avec une précision redoutable l'époque dans laquelle il va nous plonger, à travers les décors somptueux de Jack Fisk (habitué des films d'époque entre Le Nouveau monde, There Will Be Blood ou encore The Revenant) et les costumes resplendissants de l'éminente Jacqueline West (Le Nouveau monde et The Revenant aussi d'ailleurs), promet une entrée fracassante dans le genre. Toutefois, cela cache les vrais desseins de Martin Scorsese.

Le réalisateur n'a en effet aucune intention de reproduire ce qui a déjà été fait en mieux avant lui (Sergio Leone et surtout John Ford en tête) et préfère subvertir les attentes en s'affranchissant des codes du western. Loin des courses-poursuites rythmées, des fusillades en fanfare ou des duels tonitruants, Killers of the Flower Moon se refuse à simplement raconter l'enquête menée dans les années 1920 pour résoudre cette succession de crimes visant le peuple Osage baptisée « règne de la terreur ».

Ni véritable western, ni polar classique, Killers of the Flower Moon est finalement une “grande tragédie américaine” comme le décrit elle-même Lily Gladstone où les “autochtones” ne sont pas déshumanisés, mais de véritables humains qui racontent leur propre histoire. À une époque charnière où tout le monde réécrit l’Histoire à sa guise, en particulier ceux qui détiennent le pouvoir, le message est puissant. D'autant plus qu'avec son budget de 200 millions de dollars, Killers of the Flower Moon met en lumière ces groupes marginalisés et les sort des stéréotypes dont ils ont été victimes historiquement (et cinématographiquement) parlant pour les laisser s’exprimer à une échelle complètement démesurée.

HOW BLOODY WAS THIS VALLEY

De facto, même si le livre éponyme de David Grann est absolument passionnant, le film de Martin Scorsese s'en détache très largement. Ainsi, son enquête criminelle est reléguée à quelques scènes mineures du dernier tiers et Killers of the Flower Moon transforme son dit western en quête de vérité sur un épisode oublié de l'Histoire. Martin Scorsese ne veut pas jouer la carte du suspense sur l'identité des meurtriers en suivant l'enquête de l'agent du Bureau, Tom White (Jesse Plemons très bien), il veut raconter pourquoi les personnages ont commis ces meurtres et pourquoi il faut l’exhumer au grand jour.

Étrangement à l'opposé du page turner de David Grann, le film repose d'ailleurs essentiellement sur une dynamique à la lenteur hypnotisante. Un choix hallucinant sur 3h26 qui devrait faire décrocher les moins persévérants, mais qui dévoile toute l'ingéniosité de Martin Scorsese, de son co-scénariste Eric Roth, de son regretté compositeur Robbie Robertson (dont la bande-originale lancinante vient porter ce rythme inattendu) et de sa fidèle monteuse Thelma Schoonmaker : le film agit alors comme un lent poison, venant nous transir pour mieux injecter sa puissance sourde et nous en faire prendre conscience.

Une sorte d'engourdissement faisant carrément corps avec le personnage de Mollie Burkhart, la véritable âme du film incarnée par l'impressionnante et bouleversante Lily Gladstone. Pendant qu'elle subit un traitement vicieux contre son diabète, voyant sa famille s’écrouler un à un, elle se meurt à petit feu sans rien pouvoir faire. Et c’est seulement à partir du moment où elle commencera à se relever que le film va regagner une sorte d’énergie, de lumière.

En s'intéressant avant tout à Mollie Kyle et Ernest Burkhart, le film capture ainsi toute la violence et l’ambiguïté de ces meurtres à l’intérieur de l’intimité d’un couple et d’une famille à cheval entre deux civilisations. Le moyen de raconter cette Histoire à travers la traîtrise d’Ernest envers sa propre famille pour l’argent, le pouvoir... d’un côté et, de l’autre, de se focaliser sur la déliquescence de Mollie à cause de sa maladie (et pas uniquement) pour raconter l’Histoire des Osage du point de vue de ceux qui l’ont vécu. Soit probablement une des idées les plus malignes pour explorer la disparition d’une culture, voire son invisibilisation au fil des décennies, avec une incroyable ambition.

LES LOUPS DE L'OKLAHOMA

Killers of the Flower Moon débute en effet sur l'inhumation d'un calumet Osage dans un signe de paix avec la communauté blanche américaine. C’est littéralement la mise en terre d'un héritage, d’une époque, d’une façon de vivre, de croire... acceptée de bonne volonté, mais qui va venir signer leur propre arrêt de mort, laissant peu à peu les Blancs prendre leur pouvoir, leur richesse et tout ce qu'ils avaient réussi à créer jusqu’ici. Pendant 3h26, Martin Scorsese observe l'extinction des Osage, ce peuple subissant l'hubris de la communauté blanche despote et surtout un capitalisme avide d'appropriations et de domination en se plongeant au coeur.

Un capitalisme infernal qui repose beaucoup sur la prestation magistrale de Robert De Niro. Dans la peau de la William Hale, faux mécène de la communauté, vrai architecte de la tragédie et surnommé “roi des collines osages”, l'acteur fétiche de Martin Scorsese (les deux ont désormais tourné 10 films ensemble) offre une performance sinistre et cynique. Difficile d'imaginer un acteur jongler plus habilement que lui entre cet homme généreux persuadé d’être un ami des Osages et cet assassin sans scrupule qu’il dissimule, lui qui se croit prophète ayant droit de vie ou de mort sur une civilisation.

L’observation de Martin Scorsese provoque en tout cas un parallèle troublant avec notre époque, les tenants et aboutissants du récit ayant inévitablement un retentissement contemporain déconcertant sur le fonctionnement de notre système économique, politique et social. Plus encore, Killers of the Flower Moon semble vouloir dénoncer la spoliation culturelle et cinématographique du monde actuel.

S'il avait renoué avec son style caractéristique dans Le loup de Wall Street (après des incartades moins scorsesiennes comme Hugo Cabret et Shutter Island), Martin Scorsese semble ne plus se soucier de ce que le public attend réellement de son cinéma voire se soustrait à tout ce qu’Hollywood recommande pour faire des succès commerciaux. Silence plongeait les spectateurs dans une longue réflexion austère sur la Foi et la religion quand The Irishman désacralisait le monde des gangsters dans une longue marche funèbre sur le temps qui passe de 3h29.

Avec Killers of the Flower Moon qui dure donc 3h26, Martin Scorsese continue à affirmer sa conception du cinéma pour venir en livrer une œuvre d’une maîtrise absolue.

CINEMA'S SAVIOR

En mai 2023, à quelques jours de dévoiler le film au Festival de Cannes, Martin Scorsese avait expliqué à Deadline "commencer seulement à voir la possibilité de ce que pourrait être le cinéma", mais qu'il était trop tard, citant l'immense Akira Kurosawa. Devant la complétude de Killers of the Flower Moon, Martin Scorsese atteint en effet une virtuosité sans pareil en souverain inconditionnel de sa mise en scène, comme s’il avait trouvé les clés suprêmes de son art, qu'il infuse continuellement dans Killers of the Flower Moon.

Sous-texte plus ou moins frontal, son rapport anxieux au cinéma a toujours été au coeur de sa filmographie, mais se ressent de plus en plus depuis Silence (où l'affrontement de deux personnages sur la Foi faisait écho au 7e art) et The Irishman dont le portrait de Frank Sheeran faisant la rétrospective de sa vie de mafieux reflétait un Martin Scorsese faisant le bilan de sa vie de cinéaste. Alors quand Martin Scorsese filme l'extinction commanditée des Osage dans Killers of the Flower Moon, il semble conter aussi l'extinction d'une forme de cinéma, celui qu’il veut préserver à tout prix des dérives hollywoodiennes.

Car oui, le cinéma a cédé aux sirènes de l'argent, les grands studios préférant compiler les œuvres sans saveur plutôt que de prendre le risque de se planter. Avec Killers of the Flower Moon, reposant sur une narration à l'opposé des préférences du grand public, Martin Scorsese prend tous les risques. Il déploie une fresque criminelle épique, violente, mais surtout exténuante, amère et funèbre sur la cupidité et la cruauté humaine. Il semble carrément exhorter les spectateurs à explorer de nouveaux territoires, à rallumer la flamme sur le point de s'éteindre, notamment à travers le personnage de Leonardo DiCaprio.

Si DiCaprio est dément, lui qu'on n'avait jamais vraiment vu dans un rôle à la fois ignoble et grotesque, jonglant entre une réelle culpabilité et une étrange naïveté, son Ernest Burkhart est un peu une sorte d’allégorie du public. Même si Ernest est amoureux de Mollie, il participe à la conspiration contre elle, sans qu’on ne sache vraiment s’il en a totalement conscience. Dans la continuité de cette réflexion, comme Ernest, le spectateur se retrouve, lui aussi sans s'en rendre compte, complice de la disparition programmée du cinéma, en se laissant noyer, acculer, berner par un système opprimant qui l’oblige progressivement à se contenter des films qui “vont marcher”.

Mais il n'est jamais trop tard pour cesser d'accepter un ordinaire fabriqué de toute pièce et dont on ne maitrise (plus) rien. Au contraire, il est toujours possible de se rebeller pour Martin Scorsese et de reprendre les rênes pour sauver ce qu'il reste encore de notre monde, de nos acquis et, ici, de l'idée de cinéma. D’où le geste absolument miraculeux des derniers instants du film où Martin Scorsese rappelle qu’en théorie, un modeste tambour, une simple voix et un peu d'ingéniosité peuvent suffire à raconter les plus grandes histoires, à émouvoir, surprendre, interroger, stimuler... pour l'éternité. This is cinema.

Avec Killers of the Flower Moon, Martin Scorsese démultiplie la puissance du cinéma et confirme un peu plus la préciosité du sien. Un chef d'oeuvre.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... Tv4q7V0V5s
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Martin Scorsese et Leonardo DiCaprio vont bien se retrouver pour The Wager

Image

Une histoire (vraie) de naufragés racontée par l'auteur David Grann (Killers of the Flower Moon).

Cela fait déjà un an que Martin Scorsese a annoncé son envie d'adapter un autre roman de David Grann au cinéma, après Killers of the Flower Moon : The Wager : A Tale of Shipwreck, Mutiny and Murder. Depuis cette année, ce livre est sorti en librairie (en avril 2023) et il s'agit encore d'une épopée historique et en costumes, qui nous ramènera cette fois dans les années 1740. Un projet qu'il vient de confirmer au Times.

The Wager raconte l'histoire d'un groupe de 30 naufragés de la marine anglaise qui débarquent sur la côte du Brésil après avoir survécu sur une île au large des cotes chiliennes. Revenus à Londres, et après avoir raconté leurs déboires, ils sont acclamés comme des héros, jusqu'à ce que... d'autres survivants du naufrage apparaissent. Des mois plus tard, un dernier petit groupe refait également surface et affirment que les premiers naufragés sont en fait des mutins... Que s'est-il vraiment passé sur l'île ? Qui a trahi le commandant ? Et comment ont-ils survécu (on les accusera plus tard de cannibalisme...) ?

Dès que le cinéaste a fait part de son envie d'adapter The Wager, Leonardo DiCaprio a été annoncé pour tenir le premier rôle, ce qui marquerait sa 8e collaboration avec Martin Scorsese. Le studio Apple Original Films devrait à nouveau financer pour sa plateforme Apple TV+. Avec de nouveau un partenariat avec un autre studio pour le sortir au cinéma ? C'est ce qui s'est passé pour Killers..., distribué dès cette semaine en salles par la Paramount.

Cet été, David Grann a confirmé que ce projet était bien à l'étude, et cette semaine, c'est Martin Scorsese qui en reparle, dans les pages du Times : "Oui, en terme de production, ce sera un peu plus petit que d'habitude, mais c'est décevant de le présenter comme ça. Je crois qu'intérieurement, ce film pourrait être plus grand." Car cette histoire vraie permettra à nouveau au cinéaste d'aborder ses thématiques favorites, faisant le portrait d'hommes blessés, bercés par la religion, le mensonge et la trahison.

A bientôt 81 ans, le réalisateur des Affranchis revient aussi sur le fait qu'il s'agira peut-être de son dernier film : "Je ne veux pas ralentir, mais à mon âge, c'est votre corps qui vous dit de vous calmer. Enfin, je cherche toujours, comme je vous le disais, à trouver la manière de prendre soin les uns des autres. Je crois que mes films doivent refléter cela. En tout cas, j'essaie de faire de mon mieux." Parmi ses autres projets annoncés, il aimerait aussi tourner prochainement Home, l'adaptation d'un roman de Marilynne Robinson, avec Todd Field, le réalisateur de Tar.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 86LDOxubOU
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Vu ces derniers jours :

Image

Comédie dans laquelle deux amis vont échanger de corps suite à un vœu. J'ai moyennement apprécié, disons qu'il y a des scènes assez réussies mais dans l'ensemble ça vire un peu trop au scabreux à tel point que ça devient très lourd à la longue et j'avoue que j'ai de plus en plus de mal de supporter Ryan Reynolds.

Image

Trois Heures, l'heure du crime en VF. J'ai appris l'existence de ce film il y a quelques jours sur Twitter et j'ai adoré. Teen movie des années 80 complètement tombé dans les oubliettes, il s'agit pourtant d'une comédie absolument hilarante qui n'a rien à envier aux comédies de John Hughes.

Image

Attention, préparez-vous au choc : j'ai préféré ce film au dernier Mission Impossible ^^ Je ne suis pas un fan ultime des Expendables, je me souviens surtout du premier que j'avais adoré à sa sortie alors que j'avais moyennement apprécié les suites à tel point que je les ai quasi oubliées. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, j'ai trouvé ce quatrième épisode assez jubilatoire avec ces méchants qui sortent de toute part pour se faire dézinguer. C'est un film qui aurait fait un malheur dans les vidéo-clubs à une autre époque.

Image

Il s'agit très certainement d'un des pires films que j'ai vu cette année. C'est un film de home invasion qui a sa petite réputation mais j'ai trouvé qu'il s'agit d'une compilation des PIRES décisions/idées/réactions/comportements que des personnages peuvent avoir dans un film d'horreur. C'est tellement du foutage de gueule qu'on a juste envie qu'ils crèvent dans d'atroces souffrances.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Mon programme ciné du week-end prochain :

Image

Peut-être :

Image

J'ai vraiment très envie de voir le nouveau Woody Allen mais les horaires me conviennent moyennement donc on verra.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
robinne
Messages : 5829
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Pale a écrit :
mar. 17 oct. 2023 20:58
Image
Rien que l'affiche donne l'ambiance :sweat:
Avatar du membre
yhi
Messages : 367
Enregistré le : ven. 9 oct. 2020 10:48

Très belle affiche pour la zone d'intérêt.

Celles du Miyazaki donnent pas du tout envie je trouve par contre.
Avatar du membre
Kit
Messages : 6665
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

j'ai loupé hier sur ARTE à 13h35 Pieds nus dans le parc 1967 de Gene Saks avec Robert Redford, Jane Fonda et il ne semble plus rediffusé. mais il y a pas mal de films à découvrir sur la chaîne jusqu'à la fin du moi, faut faire gaffe
Vosg'patt de cœur
Avatar du membre
NaughtyDog
Messages : 2104
Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
Localisation : Paris

robinne a écrit :
mar. 17 oct. 2023 21:59
Pale a écrit :
mar. 17 oct. 2023 20:58
Image
Rien que l'affiche donne l'ambiance :sweat:
Plus grand film de la décennie
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Avatar du membre
yhi
Messages : 367
Enregistré le : ven. 9 oct. 2020 10:48

Je l'ai vu a Lyon et j'en ressors quand même avec une certaine frustration.
Étant donné le sujet, Glazer est obligé de respecter une certaine distance. Il est juste là où il faut, mais du coup c'est sur une ligne tellement fine qu'il est forcé de la suivre sans trop de surprise. (bon après ça reste excellent quand même)
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39



Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Vu :

Image

Le premier film est un classique qui a marqué l'histoire du cinéma, L'Exorciste : Dévotion c'est plutôt un film aussitôt vu, aussitôt oublié. En-soi je m'attendais à pire, ça se regarde sans mal car David Gordon Green a quand même un certain savoir-faire mais le film est anecdotique au possible, tout se déroule tel un encéphalogramme plat.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Le box-office français de la semaine :

Image

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... L7nAnxbFME
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Je poste bien évidemment cette affiche pour le paysage :o :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39



Un slasher de Noël qui a l'air assez sympa.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Vu pas mal de trucs ces derniers jours :

Image

Remake de Drôles d'espions de John Landis que j'ai vu il y a quelques semaines. Enfin c'est surtout le concept de base qui est repris, l'intrigue est assez différente. C'est bien évidemment con comme la lune, assez inégal au niveau humour mais étant fan de Éric et Ramzy, j'avoue m'être tapé de grosses barres malgré la stupidité de l'ensemble.

Image

C'est un pote qui m'a appris l'existence de ce film qui pourtant jouit d'une bonne réputation. C'est un film qui est passé inaperçu à sa sortie aux States (il n'est même pas sorti en France) mais qui a cartonné en vidéo par la suite. Disons que dans le style, ça ressemble un peu à du Guy Ritchie à ses débuts. J'étais assez dubitatif durant la première partie, c'est assez hystérique, ça gueule tout le temps mais la seconde partie s'avère jouissive, notamment grâce aux scènes d'action. Celles-ci sont montées de manière originale et c'est ce qui fait principalement la particularité du film.

Image

J'ai adoré ce nouveau film de Dupieux qui fait partie de mes films préférés du réalisateur. C'est bien évidemment très drôle mais également émouvant, c'est bien le premier film du réalisateur qui m'émeut à ce point. Le film est court (j'ai eu l'impression qu'il ne durait que 10 minutes) mais il n'en reste pas moins très riche.

Image

Typiquement le genre d’œuvre monumentale qu'on est un peu obligé d'adorer :D En vrai c'est très bien et instructif, la prestation des acteurs est immense, les 3h30 passent relativement bien (mieux que durant The Irishman) mais la durée est quand même préjudiciable, on n'échappe pas à un rythme amorphe ici et là. En tout cas ce n'est clairement pas un film que j'aurais envie de revoir dans son intégralité.

Image

J'ai quand même réussi à le voir au ciné. C'est un très bon cru de la part de Allen même si j'ai moyennement apprécié la première partie. Je ne sais pas si celle-ci est une caricature ou pas du milieu bourgeois mais c'était quasi de la science-fiction à mes yeux. La seconde partie relève considérablement le niveau, le film se mue en thriller ultra bien ficelé qui tient en haleine jusqu'à la dernière seconde.

Image

Complètement nase et déconseillé aux plus de 5 ans.

Image

Très bonne comédie qui est sortie directement en vidéo chez nous. Le concept est original, c'est une bande de potes qui depuis leur enfance sont adeptes du jeu chat perché et tous les ans durant un mois, ils remettent ça. C'est un bon film de potes dont le concept offre des scènes vraiment hilarantes.

Image

Le meilleur film de cette liste et un des meilleurs que j'ai vu cette année. Thriller judiciaire absolument bouleversant dont l'histoire tourne autour d'un viol, pour moi le film n'a rien à envier à Outrages de De Palma. La prestation de Jodie Foster est phénoménale.
Avatar du membre
robinne
Messages : 5829
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Pale a écrit :
jeu. 19 oct. 2023 19:33
Image

Je poste bien évidemment cette affiche pour le paysage :o :D
Cette actrice et cet acteur méritent d'être connus :o
Pale a écrit :
mar. 24 oct. 2023 11:21
Image
J'imagine qu'il ne sortira pas en salles en France :sweat:
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Mon programme ciné du week-end à venir :

Peut-être :

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8395
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

robinne a écrit :
mar. 24 oct. 2023 12:29
J'imagine qu'il ne sortira pas en salles en France :sweat:
Tu imagines très bien :D

Par contre ils se sont pas foulés pour les voitures sur l'affiche :o
Répondre