Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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robinne
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weird

Pale a écrit :
ven. 12 janv. 2024 19:21
robinne a écrit :
ven. 12 janv. 2024 18:51
J'ai vu 3 films là-dedans le 4, le 5 et le 9 :lol: :lol:
Quel plaisantin... enfin j'espère :D
Je te laisse deviner :saint:
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Pale
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Excellent thriller dont la scène d'ouverture a très certainement influencé Wes Craven pour l'intro du premier Scream. On a été tellement habitué avec les Scream et autres déclinaisons que ce Terreur sur la ligne déjoue toutes nos attentes. Le film ne joue clairement pas la carte de la surprise mais l'intrigue et l'ambiance n'en restent pas moins intenses.

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Une comédie policière signée Peter Hyams qui a toujours été un bon faiseur à mes yeux. Bon ici c'est juste sympa, l'intrigue est on ne peut plus classique dans le genre. Ce que j'ai le plus apprécié, c'est l'ambiance urbaine enneigée et un peu dégueulasse typique de l'époque.
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Pale
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Un Statham basique qui alterne entre le bon et le moins bon. Pour commencer Statham fait dans le minimum syndical, il est plus monolithique que d'accoutumée et c'est assez drôle de le voir philosopher entre deux tueries. En parlant de tuerie c'est un peu à géométrie variable, Jason est là pour sauver la veuf et l'orphelin mais il dégomme parfois des pauvres bougres qui n'ont rien demandé. Bon voilà après ça reste relativement jouissif et certaines bastons sont bien vénères.

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Là aussi on est dans le minimum syndical niveau film de casse, c'est ce que Netflix peut offrir de plus basique et lisse en la matière mais ça se mate sans trop d'ennui et certaines scènes sont plutôt pas mal et parfois drôles involontairement, je songe au personnage de Jean Reno qui a probablement négocié pour rester le plus souvent assis.

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Oui je découvre ce Disney et même si l'ensemble de l'histoire est assez expédiée, j'avoue que le film est quand même assez fort sur le plan visuel et émotionnel.
Modifié en dernier par Pale le dim. 14 janv. 2024 21:54, modifié 1 fois.
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Pale
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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En VOD :

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Je vous avoue que j'ai pas vraiment d'attente concernant Pauvres créatures, ça sent un peu la coquille vide mais peut-être que la surprise n'en sera que meilleure.
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Kit
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j'adore ce film :D, vu pour la première fois au cinoche à sa sortie
Vosg'patt de cœur
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Pale
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Kit a écrit :
dim. 14 janv. 2024 22:45
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j'adore ce film :D, vu pour la première fois au cinoche à sa sortie
Oui franchement c'est pas mal :D

EL a détesté En plein vol (1 étoile) :

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Après le sublime crash Le Cercle des neiges, Netflix semble vouloir faire décoller son année 2024 dans les airs en nous embarquant à bord d’En plein vol. Une comédie de casse qui convoque le souvenir des grands classiques du genre jusqu'aux braquages les plus fantaisistes de Mission Impossible. Pour mener à bien ce cambriolage, le géant du streaming a fait appel à l'inconsistant (mais chevronné) F. Gary Gray, soit le bonhomme ayant rendu hommage au genre avec Braquage à l'italienne en 2003. Alors, cette comédie à la distribution démente – menée par Kevin Hart, Jean Reno ou Úrsula Corberó (la vedette de La Casa de Papel) – fait-elle un hold-up ou se range-t-elle du côté des imitations de pacotille ?

MISSION RÉPRÉHENSIBLE


Netflix veut plus que jamais rivaliser avec Hollywood avec un line-up de plus en plus détonant. Pour ça, ils sont prêts à tout et offrent des cartes blanches à tous les réalisateurs du globe, légendes installées comme cinéastes en devenir. Et si on y reconnait souvent des procédés et des styles similaires (disons-le des films auteurisants), il est assez clair que ça détonne face aux grands studios qui semblent définitivement sclérosés. Et en plus de ça, Netflix se plait à explorer les arcanes du blockbuster d'action au casting XXL.

En réalité, la plateforme investit des sommes colossales dans des productions racoleuses, de l'action décérébrée du 6 Underground de Michael Bay en 2019 au thriller d'espionnage sans calcium The Gray Man des frères Russo en 2022. Et pour bien lancer l'année 2024, En plein vol débarque pour assoir cette volonté de domination. Produit par Matt Reeves, ce nouveau film d'action s'accompagne d'un budget confortable de 70 millions de dollars. Certes, c'est bien loin des 200 millions des blockbusters de la plateforme à la Red Notice, mais En plein vol ne partage pas a priori les mêmes ambitions démesurées et c'est assez compréhensible. Sauf qu'il y a un énorme problème à bord.

En plein vol est en effet une catastrophe de compétition à la ringardise étrangement accidentelle. Dès l'ouverture du métrage, on est plongé dans une Venise douteuse salement mise en valeur par une réalisation infernale. Coincé entre un clip bon marché et une parodie affligeante de Mission Impossible, on découvre gênés cette équipe de braqueurs (ou de bras cassés) et son cerveau : Cyrus (Kevin Hart).

Ils se rendent à une vente aux enchères d'un NFT et l'achètent pour 20 millions de dollars (ceci n'est pas une vanne). Entre-temps, l'équipe s'enfuit avec l'artiste, dérobant au passage un Van Gogh pour rembourser le token. Et c'est là que le film démarre (très fort) dans la désuétude : le kidnapping de l'artiste N8 fait grimper en flèche le prix du NFT, ce qui rend les braqueurs multimillionnaires.

Y A T-IL UN PILOTE DANS L'AVION ?

Qu'on se le dise, l'introduction d'En plein vol est assez lamentable. Pourtant, elle aurait pu annoncer la couleur d'une comédie de casse jubilatoire (et donc volontairement stupide). Et c'est plutôt ce qui transparait au départ, en particulier lorsqu'on comprend que notre équipe de rêve est poursuivie (et surveillée) par Interpol et l'agent du FBI Abby Gladwell (Gugu Mbatha-Raw) ou l'ancienne aventure amoureuse du cerveau de la bande (décidément).

Le deal est alors simple pour notre équipe : collaborer avec les services de police en interceptant un avion et ses 500 millions de dollars en lingots d'or ou finir en zonzon. Une somme gigantesque, transférée par un (très) méchant Jean Reno, destinée à un groupe d'écoterroristes. Et c'est là toute l'impasse d'En plein vol qui ne choisit jamais entre la comédie aberrante et le film d'action responsable. Totalement limité dans son inspiration, le réalisateur F. Gary Gray déroule tous les clichés du genre sans en saisir la profondeur, le sens voire l'humour potentiel. Sa réalisation manque clairement de savoir-faire et de finesse, à tel point que l’on se demande si le bonhomme était bien présent sur le tournage.

Au bout du compte, En plein vol devient rapidement une pâle copie de ses pairs de Mission Impossible à Fast and Furious (avec des emprunts au huitième opus du même réalisateur). Le film ressuscite les pires poncifs du cinéma d'action des années 2000 avec des séquences d’action spectaculairement anachroniques, des effets visuels ignobles (des fonds verts terrifiants) et surtout des gags interminables. On en a même des flashs de Meurs un autre jour, soit l'un des pires James Bond de Pierce Brosnan, lorsqu'on assiste, impuissant, à un flirt fastidieux et (vraiment) insipide entre Cyrus et l'agente Abby (humour graveleux inclus).

L'ensemble s'embourbe dans une contrefaçon sans jamais profiter de l'occasion pour s'adonner à la parodie jubilatoire. Et c'est d'autant plus regrettable qu'En plein vol se pare de prétentions modernes, dont un casting prometteur, inclusif et international (de l'actrice espagnole Úrsula Corberó à la Coréenne Kim Yoon-ji). Reste un film d'action qui ne semble jamais saisir la valeur de ses atouts (et il y en avait pourtant une ribambelle).

En plein vol est disponible sur Netflix depuis le 12 janvier 2024

À la fin, En plein vol est un énième blockbuster (de commande) de Netflix qui n’est jamais un plaisir coupable et où les intentions pécuniaires massacrent la rétine.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... dhpDmydlrs
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Pale
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L'Exorciste : en crise, la trilogie se sépare de son réalisateur (mais ce n'est pas très grave)

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Après le terrible L'Exorciste : Dévotion, Universal s'est séparé de son réalisateur David Gordon Green.

David Gordon Green est un réalisateur difficile à suivre. Avec sa filmographie en dents de scie et ses incursions dans les sagas horrifiques cultes Halloween et L'Exorciste, il a autant surpris qu'agacé (et quand on voit le résultat du dernier exorcisme en date, on comprend les fans). Mais tout n'est pas à jeter chez le cinéaste : Halloween Kills, par exemple, avait d'excellentes idées, malgré une mise en scène un peu brouillonne (et souvent opposée à l'étau resserré de l'original).

Récemment, son horrible L'Exorciste : Dévotion a semé le chaos chez Universal, qui a rencontré un public très peu réceptif. Les deux prochains films de la trilogie ont ainsi été fortement remis en question et cherchent même désormais un nouveau réalisateur puisque David Gordon Green a quitté son poste de réalisateur pour se concentrer sur un autre projet. Un mal pour un bien ?

David Gordon Green va en effet se consacrer à sa comédie Nutcrackers avec Ben Stiller (oui oui) et sur la quatrième saison de la série HBO The Righteous Gemstones. Le deuxième opus de la trilogie L'Exorciste, Deceiver ("imposteur" en français), devait initialement sortir le 18 avril 2025. Le départ de Gordon Green a forcé Universal à retirer le film de son planning de sortie. Le cinéaste qui osera reprendre la saga aura face à lui un gros chantier et un public imperméable au premier film à séduire.

Universal avait lâché quelque 400 millions de dollars pour acheter les droits de la franchise, et dépensé 30 millions supplémentaires pour le premier film. Forcément, les 136 millions de dollars récoltés à travers le monde ont été une immense déception pour le studio qui en attendait logiquement plus pour sa suite. Mais le départ de David Gordon Green n'est peut-être pas une mauvaise nouvelle : peut-on vraiment faire pire que L'Exorciste : Dévotion ? Ça parait peu probable. On a donc hâte de voir qui prendra la relève.

Cela dit, le cinéaste ne perd pas complètement espoir, comme il l'a affirmé dans une interview au Hollywood Reporter : "Mon intention est simplement de commencer à faire des choses, et à mesure que ces plans se concrétisent, si je me retrouve dans ce fauteuil de réalisateur du prochain Exorciste, je serais ravi". Autant dire que si personne n'ose se jeter à l'eau pour relancer les exorcismes, Universal pourra sans doute faire marche arrière. Reste à voir si c'est vraiment la solution la plus à même de sauver la saga (et les spectateurs) d'une telle dérive.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... GPp6cW86BE
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Top Gun 3 : une suite est en préparation avec Tom Cruise, mais ce n'est pas la seule bonne nouvelle

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C'est officiel, Top Gun : Maverick aura bien droit à une suite, un Top Gun 3 qui devrait se faire avec du beau monde.

Des suites qui se font de longues années après un premier succès, ce n'est pas rare. Après tout, on aura bientôt droit à Gladiator 2 et Twisters, la suite du film Twister sorti en 1996. Personne n'a oublié qu'en mai 2022, on a pu découvrir Top Gun 2 alias Top Gun : Maverick au cinéma, trente-six ans après le premier film. Pour l'occasion, Tom Cruise a évidemment repris son rôle, et heureusement, puisque le succès a été phénoménal pour le film, et Tom Cruise, perçu comme le sauveur du cinéma selon Steven Spielberg, et beaucoup d'autres.

Produit pour 170 millions de dollars, hors frais marketing, Top Gun : Maverick a récolté plus de 1,4 milliard de dollars dans le monde, ce qui a fait de lui le deuxième plus gros succès de l'année 2022, après Avatar : La Voie de l'eau et ses 2,3 milliards. Comme succès rime souvent avec suite à Hollywood, la rumeur courait qu'un troisième film verrait le jour. En décembre 2022, le réalisateur semblait confirmer qu'un Top Gun 3 pourrait se faire, et c'est désormais officiel, un nouveau film est bien en préparation.

La franchise Top Gun aurait très bien pu s'arrêter là, sur une suite et un succès presque miraculeux après autant d'années, mais elle avait (apparemment) encore des choses à dire. Même si Tom Cruise et Warner ont signé un énorme accord pour lancer de grosses sagas et des nouveaux films, l'acteur et producteur devrait encore trainer chez Paramount puisque, comme le média Puck l'a rapporté (Deadline et The Hollywood Reporter ensuite), la Paramount est en train de développer Top Gun 3.

On a également appris que le scénario avait été confié au co-scénariste du deuxième film, Ehren Kruger, qui aurait déjà commencé l'écriture. Autre bonne nouvelle, le réalisateur de Top Gun : Maverick, Joseph Kosinski, devrait revenir pour réaliser ce troisième opus, ou au moins le produire. Cette nouvelle-là n'a pas encore été officialisée par les principaux concernés, mais les médias américains semblent assez sûrs de leur info. La rumeur dit aussi que Tom Cruise serait accompagné des acteurs Miles Teller et Glen Powell, qui jouaient Rooster et Hangman dans le deuxième volet.

Les producteurs Jerry Bruckheimer et David Ellison devraient aussi être de retour pour ce nouveau film. Pour le moment, on ne sait rien du synopsis, mais avec le retour de Maverick et des deux jeunes pilotes, ce troisième film pourrait servir de véritable passage de flambeau. Increvable, Maverick pourrait enfin laisser sa place à la nouvelle génération. Avec Mission : Impossible – Dead Reckoning, partie 2, Top Gun 3 et Luna Park (chez Universal), il faudra probablement encore attendre quelques années pour voir ce que le contrat de Cruise et Warner nous réserve.

La prochaine fois qu'on verra Tom Cruise au cinéma, ce sera bien pour Mission - Impossible - Dead Reckoning, partie 2 (encore plus long le titre la prochaine fois s'il vous plait). Le film réalisé par Christopher McQuarrie arrivera le 21 mai 2025 en France. Aucune date de sortie n'a été annoncée pour Top Gun 3.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 3q820eHVhw
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Kit
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j'ai surtout aimé l'humour (qui ne vole pas haut certes), la course poursuite qui finit sur les rails
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Kit a écrit :
lun. 15 janv. 2024 17:01
j'ai surtout aimé l'humour (qui ne vole pas haut certes), la course poursuite qui finit sur les rails
Oui c'est une des meilleures scènes :hot:
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The Beekeeper : les premiers avis sur le film de David Ayer avec Jason Statham sont tombés

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The Beekeeper, le dernier film de David Ayer avec Jason Statham, vient de sortir aux États-Unis. La presse américaine a partagé ses premiers avis.

On ne peut pas dire que ces dernières années ont été faciles pour David Ayer. Alors qu'il avait commencé une carrière très solide avec plusieurs films bien considérés par la presse (End of Watch, Fury), le cinéaste a récemment accumulé les fiascos. Son Suicide Squad ne correspondait absolument pas à sa vision et a été très mal reçu. Par la suite, le réalisateur a sorti Bright et The Tax Collector, deux grosses catastrophes industrielles ayant atteint les taux respectifs de 29 et 22% sur Metacritic.

Cette fois, David Ayer revient avec un nouveau film d'action : The Beekeeper, avec Jason Statham. Ce long-métrage pourrait aider son réalisateur à se reconstruire une réputation, surtout depuis qu'il a décidé d'en finir avec DC, en abonnant sa version director's cut de Suicide Squad. Puisque The Beekeeper vient de sortir aux États-Unis, les premiers avis de la presse américaine viennent enfin de tomber.

"Il s'agit d'un film d'action dont l'intrigue pourrait faire sourciller et s'attirer la moquerie de certains spectateurs, mais qui fera sourire et amusera les inconditionnels de Statham." Collider

"Du 100% pur Statham, et après de nombreuses années où le public a dû se contenter d'une salve de films variables, c'est un retour en forme bienvenu." TheWrap

"Ce petit film d'action farfelu est très divertissant et passe à toute vitesse, avec le bourdonnement bon enfant d'un bourdon. Si c'est votre genre de film idiot, il est délectable." Los Angeles Times

"Ce film, bon sang de bonsoir. Il en a juste rien à faire. Je ne peux m'empêcher de respecter tout ça. S'il vous plaît, créez un Oscar d'honneur pour The Beekeeper." Uproxx

"Voir la star d'action tête brulée éliminer des escouades d'agents du gouvernement et des mercenaires malfrats, la plupart du temps désarmés, est déjà assez amusant. Probablement encore plus en IMAX." The Hollywood Reporter

"Statham excelle dans le rôle d'un gaffeur au sang froid. Entre son regard noir et les grandes qualités de la production du film, cette connerie décérébrée ressemble à un drame sérieux." The New York Times

"The Beekeeper est le meilleur genre de mauvais film, c'est-à-dire celui qui fait passer le divertissement avant la prétention, en embrassant le comique, ce qui ne manquera pas d'accompagner une prémisse aussi ouvertement stupide et ultra-violente." Variety

"Au moment où l'affrontement final met fin à votre suspension d'incrédulité et suggère qu'il y a d'autres nids de frelons à détruire, The Beekeeper a quitté le domaine des films de séries B à sensations fortes, pour devenir un nid-d'abeilles qui s'adonne à la paranoïa de l'État profond." Rolling Stone

"Le dernier film de la star devrait attirer les mouches, pas avec du miel, mais plutôt avec l'arôme rassis de sa prémisse inepte." CNN

Ces retours très contrastés laissent donc comprendre que The Beekeeper ne ferait absolument pas dans la finesse, et resterait un film stupidement bourrin comme un autre. Vraisemblablement, ce n'est pas encore maintenant qu'on verra Ayer aux commandes d'un drame poignant. The Beekeeper n'ayant pas encore de date de sortie française, il va falloir patienter avant de découvrir ce "petit film d'action farfelu".


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... rHM-wrl1y0
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NaughtyDog
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Plutôt moyenne cette adaptation en comédie musicale !
Pour le coup le projet en lui-même est louable, mais finalement le récit reste non seulement le même, mais parait beaucoup moins intense/émotionnel ou tenu en terme de mise en scène que le film de Spielberg.

Bien sûr difficile de rivaliser avec le patron sur ce terrain-là, mais ce remake à la sauce comédie musicale se veut justement réussi quand il transpose les numéros musicaux au sein du métrage (l'apport du chant est d'ailleurs totalement pertinent quand on connait les racines du blues, profondément liées à la culture afro-américaine post-esclavage) via une jolie maîtrise chorégraphique qui permet au casting de briller.
Mais excepté cet aspect, le drama classique du film ressemble tout simplement au film de 85 en moins bien.
Et pire, cela atténue aussi l'horreur ou la mélancolie liée à cette époque (le personnage d'Albert ayant même une finalité plus douce), préférant se concentrer sur le caractère positif de cette histoire.
Une intention louable qui donne un soupçon de singularité à cette version.
Mais au final, malgré son beau cast (tout le monde a le temps de briller) et une chouette reconstitution (malgré une lumière un brin télévisuelle), ce Couleur Pourpre 2023 reste totalement dans l'ombre de son aîné.
Une sympathique porte d'entrée pour les néophytes ceci dit, pour les autres ce sera oubliable

2.5/5

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Déjà un des pires films de l'année tant rien ne va

Pourtant F. Gary Gray avait fait les tres sympathiques Negociateur ou meme don remake de Braquage a l'Italienne

Mais depuis F8 et MIB International c'est la pente descendante

1/5 max
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Pale
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EL a adoré Pauvres créatures (4,5 étoiles) :

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Cinq ans après avoir reçu le Grand Prix du Jury pour La Favorite, le cinéaste Yorgos Lanthimos a finalement été auréolé du Lion d'or à la Mostra de Venise 2023 avec Pauvres créatures. Avec cette adaptation modernisé du livre éponyme d'Alasdair Gray, le réalisateur retrouve Emma Stone dans une sorte de Frankenstein au féminin suivant le périple de son étrange créature, Bella Baxter, le tout scénarisé par Tony McNamara. Le résultat est éblouissant, provocateur, fémininiste, libérateur et porté par un casting fantastique dont Mark Ruffalo, Willem Dafoe, Ramy Youssef ou encore Kathryn Hunter.

L'ÉTRANGE ODYSSÉE D'UNE FRANKENSTEIN AU FÉMININ


"Nous devons tout expérimenter, pas seulement le bien, mais aussi l'humiliation, l'horreur, la tristesse. C'est ça qui nous forge tous Bella [...] Alors nous pouvons connaître le monde, et quand nous connaissons le monde, le monde est à nous", raconte Madame Swiney, la tenancière d'un bordel parisien, à Bella Baxter. Et si l'on y réfléchit un peu, c'est peut-être la phrase qui résume le mieux l'expérience de visionnage devant Pauvres créatures.

Dès ses premières images, Pauvres créatures nous plonge au coeur d'un monde foisonnant et déconcertant dont on comprend rapidement qu'il sera difficile, voire impossible, d'explorer l'entièreté. Qu'il s'agisse, dans un premier temps, des animaux hybrides glauques (une poule-bulldog, une chèvre à tête d'oie, un cochon-chien...) et créations mécaniques (un carrosse à vapeur mené par un faux-cheval) du Dr Godwin "God" Baxter, puis de l'incursion progressive dans cet univers (un Lisbonne rétro-futuriste, un Londres victorien, un Paris de la Belle Époque), le film est d'une créativité sans limites.

Une richesse visuelle qui doit énormément au travail faramineux des deux chefs décorateurs : Shona Heath et James Price. Ensemble, ils ont quasiment mis sur pied ce monde à l'aide d'immenses décors réels et en s'appuyant sur plusieurs techniques différentes (toile peinte, rétroprojection, miniatures, écrans LED) pour lui donner vie. Le moyen parfait de placer le récit de Pauvres créatures dans un entre-deux fascinant, "dont l'histoire se déroule dans le passé, mais avec la vision du futur" comme l'explique Shona Heath elle-même.

D'où cette sensation permanente pour les spectateurs de se perdre dans un imaginaire complètement inédit, jonglant à la fois entre le surréalisme, la science-fiction (les effets spéciaux sont vraiment fabuleux) et l'anachronisme. Le monde exploré par Bella Baxter est empli d'une infinité de détails, dont les multiples couches imposent le respect (à l'heure où Hollywood ne se donne plus vraiment cette peine) et insufflent surtout un sentiment exaltant où la simple fiction se fait le miroir du réel.

L'IMAGINARIUM DU DOCTEUR LANTHIMOS

Pauvres créatures devient ainsi un vrai terrain d'expérimentation existentielle pour les personnages et les spectateurs, abordant une myriade d'aspects de la vie avec la spontanéité de nos quotidiens, notamment grâce au talent de cinéaste de Yorgos Lanthimos. Alors bien sûr, l'esthétique flamboyante du film (Robbie Ryan toujours excellent à la photo) ainsi que la partition troublante de Jerskin Fendrix ou le montage précieux de Yorgos Mavropsaridis participent grandement à la folie de Pauvres créatures et la mise en scène de Lanthimos ne serait rien sans eux.

Toutefois, c'est bel et bien la capacité de Lanthimos à passer de la comédie noire à l'horreur sanglante, de la romance subversive au suspense anxiogène, du conte de fées au cauchemar violent, en un cadre, zoom ou séquence qui fait une large partie du charme de Pauvres créatures. Pour mieux faire ressentir le monde qu'il filme, le Grec suit finalement les conseils de la tenancière (d'une certaine manière) en s'amusant à mêler les genres, les situations et les ambiances.

Une volonté de décontenancer le spectateur propre au cinéma de Lanthimos, et dont Pauvres créatures semble être une espèce de combinaison de ses précédents travaux, voire un aboutissement. L'enfermement initial de Bella dans la demeure de Godwin Baxter voulant la "préserver du monde extérieur" rappelle inévitablement les fondations scénaristiques de Canine, les inspirations mythiques (ici Frankenstein en majorité) évoque l'héritage des mythologies grecques de Mise à mort du cerf sacré, le questionnement sur l'amour et l'identité vis-à-vis de la société remémore évidemment le dystopique The Lobster tout comme la gestion du deuil cite, in extenso, l'étrange concept de Alps.

Cela dit, Pauvres créatures se rapproche avant tout de La Favorite. D'un côté, le film bénéficie de l'appui d'un studio majeur (Searchlight Pictures toujours), d'un budget plus imposant que ses ainés (35 millions de dollars, contre 15 millions pour La Favorite et moins de 5 millions pour tous les autres) et d'un casting hollywoodien de rêve (dont Emma Stone, de retour). Mais plus encore, les deux sont extrêmement proches aussi bien visuellement (une large palette de couleurs, des décors d'époque, l'utilisation assidue du fish-eye) que scénaristiquement avec une magnifique réflexion sur les femmes.

LE FABULEUX DESTIN DE BELLA BAXTER

Ce n'est pas spécialement étonnant que Pauvres créatures soit un pamphlet féministe aussi réjouissant, voire plus, que La Favorite. Après tout, Tony McNamara est toujours au scénario, Emma Stone est désormais productrice et Lanthimos s'attache de plus en plus à construire des personnages féminins complexes dans sa filmographie. Bien sûr, on pourrait tout à fait reprocher au film d'être réalisé par un homme, scénarisé par un homme et adapté d'une oeuvre écrite par un homme pour conter une telle histoire "de femme", mais ce serait bien médire ses choix engagés.

En s'attardant avant tout sur le point de vue de Bella (contrairement au livre qui jonglait entre les personnages), le film dévoile au fur et à mesure un message puissant et atemporel. Car Pauvres créatures questionne une idée principale comme le décrit Emma Stone : "De quoi une femme serait capable, si elle pouvait tout recommencer à zéro ?". Bella Baxter est née d'une expérience farfelue transcendant la biologie humaine, avec le cerveau du foetus implanté dans le corps de la jeune femme enceinte qui le portait lorsqu'elle s'est suicidée.

Pauvres créatures suit ainsi Bella, quasi-poupée humaine découvrant le monde qui l'entoure dans un périple à la Candide ou L'ingénu presque hors du temps. De quoi ouvrir les portes d'un conte dépeignant le parcours d'une femme rebootée, littéralement, et donc totalement émancipée des conventions sociales qui régissent la société et contraignent avant tout les femmes. Un récit initiatique accéléré où l'héroïne se retrouve affranchie d'une forme de patriarcat (et misogynie) subie quotidiennement par la gent féminine et s'en dispense naturellement sans peur ni honte. Et débarrassée de tout sentiment de culpabilité, Bella n'a pas de pudeur.

Alors elle se libère, entre autres, sexuellement (le film contient énormément de scène de cul sans concession), devenant maîtresse de son désir et se défaisant du regard des hommes, de leurs contraintes toxiques, jusqu'à prendre leur dessus. L'objet monstrueux qu'elle semblait être se mue en sujet de toutes les convoitises, intellectuelles, émotionnelles et sentimentales lui offrant la possibilité de révéler le visage des vrais monstres : les hommes qu'elles fréquentent. De la figure paternelle à l'amant hypocrite, du mari violent au doux compagnon, elle renverse les hiérarchies, mais sans forcément tout rejeter (le grand coeur de God sous ses airs narcissiques) pour mieux détruire les mauvaises herbes du système.

PROMISING YOUNG WOMAN

Pendant 2h21, parfois un peu en sous-rythme il est vrai (notamment en son milieu), Bella crée ainsi ses propres règles et est libre de trouver sa propre identité, son propre rôle et son propre impact. Sans préjugés, elle garde l'esprit ouvert, s'instruit, touche à la philosophie, à la médecine, à la politique (le socialisme en particulier). Elle tente simplement de comprendre le monde pour le rendre meilleur en luttant pour l'égalité sans jamais oublier les atrocités vécues (une révélation terrible à Alexandrie) afin de ne pas les reproduire ou plutôt espérer y mettre fin ("L'ordre des choses tient jusqu'à ce que nous en découvrions un autre").

Bella ne s'en révèle que plus touchante au fil de son évolution, notamment grâce à la partition d'Emma Stone. L'actrice livre sa performance la plus remarquable et probablement la plus complexe dans Pauvres créatures. Notamment parce que la trajectoire de son héroïne repose sur une métamorphose corporelle (de poupée aux mouvements saccadés à l'élégante harmonie d'une femme en pleine possession de son destin) et lexicale élaborée. L'occasion d'innombrables gags visuels, sonores et scéniques pour le duo Lanthimos-Stone qui déploie tout un éventail comique, dont l'humour corrosif, absurde et irrévérencieux rend hilare.

Et ce qui rend d'autant plus remarquable l'aventure comico-fantastique de Pauvres créatures, c'est que Lanthimos y troque ponctuellement son cynisme caractéristique pour un humanisme inattendu. Le réalisateur a régulièrement été taxé de misanthrope depuis ses débuts – parfois à raison et souvent à tort selon l'auteur de ces lignes – mais il est certain qu'il n'avait jamais montré autant d'amour pour ses personnages que dans Pauvres créatures (et plus spécifiquement ici son héroïne).

Si son sixième film conserve une mise en scène ultra-contrôlée, un ton sarcastique provocateur et une bizarrerie légendaire, Yorgos Lanthimos y insuffle ainsi une délicatesse, une beauté et une âme singulière profondément bouleversante. Un renouveau brillant pour le Grec et une épopée enivrante, délirante et inspirante pour les spectateurs.

Parfois inconfortable, souvent déchirant, constamment jubilatoire, Pauvres créatures est une merveille de cinéma aussi précieuse que la performance hors-norme d'Emma Stone.


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Le box-office français de la semaine :

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BOX OFFICE STORY
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Et logiquement un Oscar qui ne devrait pas échapper à Emma Stone
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La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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Remake de L'Énigme du Chicago Express dont je n'ai absolument plus aucun souvenir. Par contre je peux quand même certifier que cette nouvelle version signée Peter Hyams est beaucoup plus musclée en offrant quelques solides scènes d'action. Ce thriller est mené tambour battant et tient en haleine du début à la fin. J'ai adoré.
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BOX OFFICE STORY a écrit :
jeu. 18 janv. 2024 19:18
Et logiquement un Oscar qui ne devrait pas échapper à Emma Stone
Je ne me suis jamais senti aussi peu intéressé par les récompenses qu'en ce moment. Mais vu que ce film a l'air de cocher absolument toutes les cases des tendances actuelles, c'est très probable :D
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Le concept n'est pas sans rappeler Trois Amigos de John Landis. Une troupe d'acteurs has been ont été les héros dans une ancienne série de SF genre Star Trek et des extraterrestres, dont la vie est en danger, viennent sur terre pour faire appel aux acteurs car ils ont intercepté des images de cette série et pensent que tout est vrai, ils ont même été amené à construire un vaisseau en se basant sur celui dans la série. Naturellement les acteurs pensent que c'est du fake mais ils sont amenés à passer de la fiction à la réalité en plongeant dans une véritable aventure aux confins de l'univers. Cette comédie de science-fiction est un véritable régal, le concept est merveilleusement bien exploité, c'est archi drôle, spectaculaire malgré l'aspect kitsch qui est totalement assumé (et qui rappelle des vieilles œuvres de SF) et c'est même parfois très émouvant lorsque la barrière entre fiction et réalité se brise et que les personnages prennent conscience qu'il ne s'agit plus de faire semblant. Bref Galaxy Quest est une pépite devant laquelle je me suis régalé.
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NaughtyDog
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Galaxy Quest c'est super oui, je le mattais bcp étant gamin alors que je connaissais pas Star Trek lol



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Un drame social pertinent et à la fabrication carrée,mais qui se révèle rapidement décevant,n'exploitant pas réellement son cadre SF, et reposant la relation du duo principale sur un réel manque d'emphase émotionnelle. Les acteurs sont bons heureusement, et ya deux-trois idées sympas au début,mais l'ennui est poli au final.

2/5
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weird

NaughtyDog a écrit :
ven. 19 janv. 2024 17:40


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Un drame social pertinent et à la fabrication carrée,mais qui se révèle rapidement décevant,n'exploitant pas réellement son cadre SF, et reposant la relation du duo principale sur un réel manque d'emphase émotionnelle. Les acteurs sont bons heureusement, et ya deux-trois idées sympas au début,mais l'ennui est poli au final.

2/5
Alors ? Il y a un caméo de Gordon Ramsay ? :saint:
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NaughtyDog
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Même pas mdr
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Bien évidemment je reconnais à Pauvres Créatures d'innombrables qualités, principalement au niveau de la forme (les décors sont incroyables) et la prestation des acteurs (oui Emma est géniale mais Mark Ruffalo n'est pas en reste). J'ai véritablement accroché à la première partie mais j'ai commencé à trouvé le film horriblement long et répétitif à la fin (en gros à partir de Paris). Bref malgré les qualités techniques de l'ensemble je me suis quand même fait un peu chier.

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Le film prend son temps pour développer son univers et même si le tout est assez agréable à suivre, ça ne décolle jamais véritablement à tel point que ça devient un tantinet soporifique sur la fin. Bien mais sans plus.
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Je découvre ce très bon trailer :

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Comédie de Noël dans laquelle deux voisins vont se faire la guerre car l'un d'entre eux a pour objectif d'éclairer sa maison pour qu'elle soit vue de l'espace, forcément ça va irriter l'autre. Le début fait craindre le pire et même si c'est parfois lourd et mièvre (notamment le grand final), ça se regarde sans trop de déplaisir et certaines scènes sont assez drôles.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Pour The Promised Land (King's Land chez nous) ça va dépendre si mon ciné le diffuse mais j'ai très envie de le voir.
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EL a aimé The Kitchen (3,5 étoiles) :

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Révélé au grand public dans Get Out et oscarisé pour Judas and the Black Messiah, Daniel Kaluuya passe cette fois derrière la caméra pour The Kitchen, co-réalisé avec Kibwe Tavares, architecte londonien devenu cinéaste. Le film s'inscrit dans la droite lignée des drames urbains et populaires de Do The Right Thing à La Haine, tout en empruntant à la science-fiction réaliste d'Alfonso Cuarón et Les Fils de l'homme. Porté par un casting authentique du rappeur Kane Robinson, issu du phénomène Top Boy, à la révélation du film Jedaiah Bannerman, que vaut cette fresque dystopique sur Netflix ?

LONDON CALLING


The Kitchen a eu le temps de germer et de prendre le pouls d'une capitale britannique au bord de l'implosion. Tout commence dans un salon de coiffure londonien en 2014. L'acteur Daniel Kaluuya, l'architecte-artiste Kibwe Tavares et le producteur Daniel Emmerson ont l'idée de dépeindre le futur d'une pauvreté quasi terminale et au coeur de leur métropole. Dix ans plus tard, The Kitchen sort enfin alors que le grand brouillard n'est pas passé et a plongé Londres dans une misère historique et insoutenable. Si bien que la ville-monde est en ce moment même frappée par une crise du logement inédite et la prolifération de policiers corrompus.

Dans cette dystopie vraisemblable et étourdissante, nous sommes dans le Londres de 2040, disloqué, compartimenté et cendreux. Pour les ultra-pauvres, il n'y a pas d'autres alternatives que de s'entasser dans des gratte-ciels abandonnés. La cité The Kitchen forme l'un des derniers témoins d'une capitale s'étant débarrassée des logements sociaux. Assiégés par des drones et séparés du reste de la ville par des frontières, les résidents doivent survivre dans un quartier de fortune.

The Kitchen suit ainsi les traces des films politiques urbains et esthétiques initiés par Spike Lee au coeur des années 80. Plus encore, le métrage s'offre une envergure vertigineuse, et ce, dès l'ouverture impressionnante, où la cité est quadrillée et cartographiée à hauteur d'homme. Du point de vue d'un résident, d'une équipe qui détourne un fourgon de marchandises ou celui de la multitude, The Kitchen ressuscite la science-fiction naturaliste des Fils de l'homme d'Alfonso Cuarón jusqu'à même évoquer l'univers carcéral d'Un prophète de Jacques Audiard.

Tout sert une anticipation proche, à l'architecture inspirée, qui reflète bien un Londres bouillonnant de l'intérieur. The Kitchen représente un territoire, mais il ambitionne aussi une allégorie universelle qui donne la parole à une population méprisée et criminalisée. Comme leurs pairs avant eux, Daniel Kaluuya et Kibwe Tavares tirent la sonnette d'alarme. Toutefois, The Kitchen se pare d'un récit bien plus antique et séculaire.

LE PARI DE L'INTÉRIEUR

En dépeignant une communauté qui doit survivre dans un climat autoritaire, les réalisateurs veulent inscrire leur manifeste politique dans la fable populaire. Celle-ci résonne au son de la voix du DJ Lord Kitchener (l'ancienne star d'Arsenal Ian Wright), narrateur perché au-dessus des grands ensembles via une radio omnisciente. Et cette fable part de deux figures : l'enfant orphelin Benji (Jedaiah Bannerman) et le solitaire Izi (Kane Robinson). Ce dernier travaille dans les pompes funèbres minimalistes et écologiques de Life After Life du côté du Londres opulent. Izi va prendre sous son aile l'adolescent et bouleverser ses certitudes.

L'univers futuriste et architectural de The Kitchen, on le doit surtout à Kibwe Tavares et ses expérimentations visuelles issues notamment de son court-métrage Robots of Brixton en 2011 où une main-d'oeuvre robotique se rebellait faisant écho aux émeutes de 1981. Dans The Kitchen, il n'y a pas de machines humanoïdes, mais un futur brutal et désincarné. Une inesthétique voulue et totalement liée au pari de l'intérieur choisi par les deux cinéastes. Et si cette immersion est passionnante et rigoureuse, elle cloisonne finalement le récit et certaines de ses prétentions morales.

De fait, malgré la nécessité de son discours, The Kitchen semble parfois limité par ses moyens. Bien qu'on soit bluffé par la finesse et le naturalisme apporté au marché futuriste de la cité évoquant notamment Camden Town ou encore Brixton Market, l'extérieur de The Kitchen parait non seulement lointain, mais assez immatériel. Du Londres huppé et puissant, on ne verra (quasiment) rien en dehors de quelques résidences épurées et des galeries marchandes fugaces et consensuelles. Et même si on se doute que les populations pauvres n'ont qu'un accès partiel à ce Londres autocratique, une petite frustration s'installe.

Plus encore, cette plongée dans la violence étatique et policière pousse le jeune Benji à la rébellion sans éviter certains poncifs. C'est par ce biais intérieur que se forme une partie de sa quête initiatique et qu'il fait une autre rencontre décisive : son alliance avec l'archétype du héros prolétarien (Hope Ikpoku Jr). En devenant acteur de cette colère, Benji s'éloigne un temps de la figure paternelle (et dysfonctionnelle) qu'incarne Izi. Une posture narrative qu'on comprend liée à la perte de sa mère et qui nous emmène au coeur de la violence subie (et rendue) par le dernier bastion.

Alors bien sûr, à la fin, The Kitchen ne brille pas toujours par l'utilisation de ses figures du récit populaire et à ce titre rappelle les faiblesses d'Athena de Romain Gavras. C'est d'autant plus visible face à la nuance du lien père-fils qui s'installe entre Benji et Izi qui est le véritable coeur du film. Toutefois, cette relation complexe frappe par la nuance de ses interprètes et par l'authenticité qui surgit d'un regard, d'un silence ou de l'environnement qui les entourent. Pour ces raisons, The Kitchen vise juste par son humanité lorsqu'il s'interroge sur la notion de communauté, d'appartenance et de dignité.

The Kitchen est disponible sur Netflix depuis le 19 janvier 2024 en France

En plongeant au cœur de The Kitchen, la dernière cité de fortune londonienne en 2040, Daniel Kaluuya et Kibwe Tavares tissent une fable poignante et populaire sur l’appartenance et la paternité.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 8jF7Spd8OI
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Pale a écrit :
lun. 22 janv. 2024 19:06
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J'aime beaucoup les 4 films précédents
du MonsterVerse mais alors celui-ci ne me hype pas du tout...

:hello: et bonne année
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Wickaël a écrit :
lun. 22 janv. 2024 19:23
Pale a écrit :
lun. 22 janv. 2024 19:06
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J'aime beaucoup les 4 films précédents
du MonsterVerse mais alors celui-ci ne me hype pas du tout...

:hello: et bonne année
:hello: Bonne année à toi :hot:

Pareil pour moi, peut-être qu'un prochain trailer me donnera davantage envie. Et puis j'ai toujours pas compris ce que Kong fait avec le gant de Thanos :D
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Teaser du nouveau Richard Linklater, Hit Man :



Un teaser qui transpire la classe, au même titre que Glen Powell.
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Pale a écrit :
lun. 22 janv. 2024 21:15
Pareil pour moi, peut-être qu'un prochain trailer me donnera davantage envie. Et puis j'ai toujours pas compris ce que Kong fait avec le gant de Thanos :D
Et le Godzilla rose, no comment...
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Pale a écrit :
lun. 22 janv. 2024 21:17
Teaser du nouveau Richard Linklater, Hit Man :



Un teaser qui transpire la classe, au même titre que Glen Powell.
J'ai découvert Powell il y a quelques jours dans Top Gun: Maverick, il y a un très bon rôle, et le film est également super, les scènes de vol sont juste ahurissantes.

Et la même journée j'ai vu le premier Top Gun, qui, même s'il n'atteint pas la qualité visuelle de Maverick, reste un très bon divertissement, surtout pour un film de 1986.
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Jurassic World 4 : un nouveau film va bien voir le jour, malgré la catastrophe du précédent volet

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C'est officiel, un Jurassic World 4 est en préparation, et cette suite s'est payé un scénariste qui en ravira plus d'un.

Faut-il encore présenter Jurassic Park, ce film de Steven Spielberg sorti en 1993, adapté du roman homonyme de Michael Crichton ? Après deux suites, Le Monde perdu : Jurassic Park, toujours de Spielberg et Jurassic Park 3, mis en scène par Joe Johnston, la saga a fait une pause de presque quinze ans avant d'être relancée avec une nouvelle saga, Jurassic World. Si ce retour des dinosaures a intrigué de nombreux spectateurs, en témoigne le succès monstre du premier film (1,6 milliard de dollars récoltés dans le monde), les deux volets suivants n'ont pas reçu le même accueil.

Jurassic World : Le Monde d'après, alias Jurassic World 3, s'est retrouvé bien bas dans notre classement de la saga des dinos et s'est retrouvé à la première place de notre flop 10 des pires films de 2022. Peut-être que relancer cette saga mythique n'était pas une très bonne idée après tout. Le milliard de dollars amassé par ce sixième film de la franchise a néanmoins convaincu Universal, qui est en train de développer un tout nouveau film.

Ce n'était qu'une question de temps avant qu'on apprenne l'officialisation du projet Jurassic World 4. La nouvelle a été annoncée par le média The Hollywood Reporter, qui a révélé que le scénario de ce nouveau film avait été confié au scénariste David Koepp, un homme bien familier de l'univers. En effet, David Koepp est le scénariste des deux premiers films de la saga réalisés par Steven Spielberg. S'il ne s'est pas impliqué sur les derniers volets, il a récemment participé à l'écriture d'Indiana Jones et le Cadran de la destinée.

The Hollywood Reporter a également annoncé que la préproduction du film était déjà bien entamée et qu'une sortie en 2025 était envisageable. On ne sait pas encore qui réalisera le film. Colin Trevorrow, qui avait annoncé vouloir s'éloigner des grosses franchises dans une interview en août 2022, ne devrait donc pas revenir. Selon le média, ce nouveau film est bien attaché à la saga Jurassic World mais il y a peu de chances que les acteurs principaux reviennent.

Bryce Dallas Howard avait d'ailleurs annoncé dans une interview accordée au média People pendant l'été 2022 qu'elle ne reprendrait pas son rôle à l'avenir, sous-entendant également que Chris Pratt ne reviendrait pas non plus.

Si l'on ne sait pas encore quels acteurs et actrices seront potentiellement de retour pour ce nouveau film, on sait que Frank Marshall est impliqué dans la production, tout comme Spielberg via sa société de production Amblin Entertainment. Quant à l'histoire, on sait juste que le projet a été décrit comme "une nouvelle ère Jurassic", ce qui laisse entendre que le film se détachera complètement des précédents, mais aussi que Jeff Goldblum, Sam Neill et Laura Dern, tous revenus dans Jurassic World 3, ne reviendront pas. On ne devrait pas tarder à en savoir plus sur le projet et évidemment, on suivra l'affaire de près.


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Pale a écrit :
lun. 22 janv. 2024 21:17
Teaser du nouveau Richard Linklater, Hit Man :



Un teaser qui transpire la classe, au même titre que Glen Powell.
Glenn est vraiment génial dedans,comme Adria Arjona

vraiment hâte de le revoir, c'est le truc le plus drôle et sexy que j'ai vu depuis un bail
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:hot:
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