Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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"Quel régal !" : cette histoire de fantôme du point de vue du fantôme "sort de l'ordinaire" et n'a pas laissé les premiers spectateurs indifférents

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Entre proposition originale et surdose de stress (au point que des spectateurs ont quitté la salle), "Presence", le nouveau film de Steven Soderbergh a fait sensation au Festival de Sundance.

Voici un de ces buzz de festival dont les spectateurs et professionnels du cinéma sont toujours friands ! Celui de Sundance cette année pourrait bien être Presence, nouveau long métrage de Steven Soderbergh, très remarqué dans le passé avec son premier film, Sexe, mensonges et vidéo.

L'histoire de ce film se déroule dans une maison habitée par une force inconnue. Particularité : il est raconté du point de vue de cet esprit inconnu.

Selon les critiques et spectateurs sur place, le film aurait déjà fait sensation, provoquant même des réactions fortes. Des festivals auraient quitté la salle. L'un d'entre eux aurait même dit au moment de partir : "Je ne peux pas supporter cette dose de stress !".

Selon Variety, les actrices et acteurs eux-mêmes du film auraient été très secoués par la projection du film. Lucy Liu a notamment déclaré, dans Variety, avoir été "dévastée" par la projection. "Mon corps réagit comme si je n'étais pas dans le film !" Variety fait un récit détaillé de cette projection.

Le film est-il si insoutenable ? Voici quelques unes des critiques repérées sur la toile.

"Steven Soderbergh’s Presence est une histoire de fantôme dérangeant, drôle et un conte horrifique très prenant, dans sa forme. Impressionnant dans son horreur, c'est aussi un drame très nuancé sur un conflit familial."

"Presence, le dernier film en date de Steven Soderbergh, est un film de maison hantée, avec un concept brillant. (...) Lucy Liu porte le film jusqu'à son dénouement saisissant".

"Cette "Présence" de Steven Soderbergh est un point de vue très original sur une histoire de fantôme/ Riche, triste et drôle. Scénario très intelligent de David Koepp. Quel régal !"

"Cela me fait plaisir de pouvoir écrire que Presence sort de l'ordinaire. C'est une histoire de fantôme méchamment drôle et flippante racontée exclusivement du point de vue du fantôme. C'est tout ce que vous avez besoin de savoir ou devriez savoir. Que Soderbergh et Koepp passent le reste de leur vie à continuer à faire des films ensemble".

"Qu'est ce que j'aime les expérimentations de Steven Soderbergh. A la base, c'est une histoire de fantôme fascinante dans sa forme, et très prenante dans sa façon de penser le genre. J'adore comment tout ça prend forme et on a le sentiment que Soderbergh tape dans un concept plus fort que d'habitude."


Et pour finir, voici la critique du site de Deadline.

https://www.allocine.fr/article/fichear ... ZjiQlDl4OY
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mar. 23 janv. 2024 17:47
"Quel régal !" : cette histoire de fantôme du point de vue du fantôme "sort de l'ordinaire" et n'a pas laissé les premiers spectateurs indifférents
Chouette, un Soderbergh :hot:
Aura-t-il les faveurs d'une sortie en salles ?
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Pale
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robinne a écrit :
mar. 23 janv. 2024 23:00
Aura-t-il les faveurs d'une sortie en salles ?
Ça je ne saurais le dire, espérons.
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EL a beaucoup aimé Iron Claw (4 étoiles) :

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Après le film Cassandro réalisé par Roger Ross Williams et librement inspiré de la vie du luchador Saul Armendáriz, c'est au tour d'un autre cinéaste de monter sur le ring avec Iron Claw, cette fois inspiré par la tristement célèbre famille Von Erich. Mais plus qu'une plongée dans le monde haut en couleur du catch des années 80, ce nouveau long-métrage est surtout une autre occasion pour Sean Durkin d'explorer les thématiques de l'emprise et du traumatisme, qui s'imposent comme d'épais fils rouges dans sa filmographie. Le résultat est aussi pathétique que saisissant, à l'instar des performances de Zac Efron, Jeremy Allen White, Harris Dickinson, Stanley Simons et Holt McCallany.

ATTENTION : SPOILERS !

AU NOM DU PèRE...


Iron Claw a beau s'ouvrir sur un match de catch, cette discipline sportive si particulière (et fascinante) n'est que la toile de fond du film de Sean Durkin, et non son principal sujet d'étude. Dans cette première démonstration de force en noir et blanc, seul compte ce plan rapproché et insistant sur l'Iron Claw ("la griffe de fer"), c'est-à-dire la prise de soumission de Fritz Von Erich, à qui Holt McCallany prête ses traits carrés et son regard sévère.

Ce geste signature, qui consiste à humilier et vaincre les adversaires en leur comprimant le visage d'une seule main, est grandement simulé et exalté sur le ring, se voulant plus impressionnant que crédible. À l'inverse, la domination et la mainmise de cet homme sur les siens n'ont plus rien d'artificiel ou divertissant en dehors des cordes.

C'est l'idée centrale qu'on saisit dès le flashback d'ouverture où Fritz impose un plan de vie à ses deux têtes blondes, dans le but égoïste d'asseoir un nom qui ironiquement n'est même pas le sien. Et c'est précisément cette poigne tyrannique sur sa famille (qu'il considère plus comme un roster qu'une fratrie) qu'a voulu sonder le cinéaste, lui qui avait déjà ausculté les mécanismes d'emprise et d'aliénation dans The Nest (au travers du couple) et Martha Marcy May Marlene (par le biais des sectes).

Ainsi, le scénario dissipe d'emblée les possibles mystères ou zones d'ombre autour de la fameuse "malédiction" des Von Erich, qui ne résulte pas d'un triste concours de circonstances, mais bien de l'obsession étouffante de son patriarche, de la recherche de gloire par procuration de ce "mur", comme le décrit sa belle-fille.

De fait, l'aspect très programmatique de l'intrigue qu'on pouvait craindre devient la principale force de la narration. À l'instar de Fritz, le récit conditionne patiemment le délitement du clan et sa descente aux enfers, jouant sur notre anticipation de plus en plus insoutenable des malheurs qui s'enchaînent à toute allure dans la seconde moitié du film, à l'image d'une terrible prophétie qui se concrétiserait.

L'histoire n'a donc rien de surprenant étant donné ses prémisses désastreuses. Tout ou presque y est prévisible, et c'est bien ça qui la rend aussi âpre et douloureuse à suivre.

... DES FILS

Le scénario s'articule autour de Kevin, un protagoniste tout trouvé étant donné qu'il est le seul à avoir survécu à son père. Celui qui est devenu l'aîné par défaut est aussi le plus paumé, le moins mature et donc le plus malléable. II est l'anti-héros par excellence, une montagne de muscles atrophiée devant laquelle on a du mal à réprimer un sourire moqueur.

Il n'a pas de grand talent pour le catch et est benêt sur les bords, sa coupe mi-bol mi-mulet ne l'aidant pas à paraître fringant. Avec ses airs de bête blessée et sa souffrance intériorisée qui déborde maladroitement par instant, Zac Efron tient cependant une de ses meilleures performances, si ce n'est la meilleure.

De plus, le fait qu'il évolue dans le catch, un milieu où les clés de la réussite sont abstraites et les victoires arbitraires, souligne davantage son impuissance et son détachement vis-à-vis de sa vie et de sa carrière. Le récit reste flou concernant les discussions et négociations des matchs des Von Erich. Une grande partie se déroule hors champ et tout se décide en une phrase, presque dans le dos des concernés, ce qui renforce l'ascendant de Fritz sur ses enfants.

Ce choix narratif s'accompagne d'une mise en scène affutée, avec des compositions de plans aussi expressives qu'esthétiques. C'est par exemple le cas de l'après-match de Kevin contre Ric Flair dans les vestiaires qui consiste en un plan fixe où chaque reflet, absence dans le cadre ou amorce trouve une signification clé.

... ET DES SAINS ESPRITS

Comme dans de nombreux cas d'emprise psychologique, Fritz est toutefois une menace sourde pour sa famille, sa responsabilité dans la mort et le mal-être de ses fils n'étant une évidence que pour le public, qui n'est pas soumis à son influence. On le voit ainsi rendre amer tout ce qui devrait être doux, endurcir ce qu'il y a de plus inoffensif et euthanasier chaque tranche de vie familiale, comme pendant cette partie de football américain qui collerait à tous les clichés de la famille américaine parfaite si le père n'en profitait pas pour rabaisser sa progéniture.

Le plus beau et triste à la fois, c'est que ces quatre frères classés par ordre de préférence et poussés à la rivalité restent miraculeusement unis et aimants. Ils s'écoutent, règlent leurs différends quand ils en ont, s'admirent et prennent soin les uns des autres, malgré leur soif de reconnaissance paternelle. Mais comme un serpent qui se mord la queue, c'est aussi parce qu'ils ont été des parents de substitution les uns pour les autres que la perte d'un d'eux va fatalement entrainer celle des autres.

C'est donc l'émancipation et l'épanouissement de Kevin qui est en jeu durant tout le film, sa sortie du déni et du schéma viriliste mortifère de l'époque, dans lequel la sensibilité et les failles émotionnelles des hommes sont sans cesse réprouvées. La fin ouvre ainsi à fond les vannes, plonge dans un pathos tire-larme intentionnel, loin de la pudeur et retenue de départ. La séquence est donc exagérément mélancolique et sentimentale, ce qu'on peut trouver ridicule, mais aussi parfaitement à propos.

Cette prise de conscience et cette libération cathartique concernent également sa mère, jouée par Maura Tierney, une femme dévote et effacée qui soigne les apparences plus que ses états d'âme. Mais elle finit par revenir symboliquement dans le cadre, à l'issue d'un autre jeu de hors-champ qui, comme le reste du long-métrage, transpire la maîtrise et surtout le cinéma.

Entre La Zone d'Intérêt, Les Chambres rouges, Scrapper et maintenant Iron Claw, l'année 2024 vient à peine de commencer, mais elle est déjà très riche en découvertes.

Iron Claw évite les écueils du biopic en présentant son histoire comme une prophétie, une tragédie annoncée et patiemment orchestrée, tout en subjuguant par sa mise en scène très expressive et les nombreuses nuances de ses personnages meurtris.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 5EkBJ3rMc4

C'est dingue mais malgré toutes les bonnes critiques ça ne m'attire pas plus que ça.
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Pale
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EL n'a pas trop aimé Tout sauf toi (2,5 étoiles) :

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La comédie romantique va-t-elle vraiment mal ? Face à la (petite) hype née outre-Atlantique pour Tout sauf toi, il semblerait que la raréfaction du genre dans les salles de cinéma amène à se précipiter sur la première proposition venue. À moins que la rom-com de Will Gluck (Easy Girl, Sexe entre amis) ne se soit stratégiquement reposée sur sa communication. On ne doute pas du sex appeal de Glen Powell et Sydney Sweeney, mais le charme du long-métrage semble avoir été dépendant des rumeurs de tabloïds à leur égard pendant sa promotion. Sauf que paradoxalement, c’est bien leur alchimie à l’écran qui pose question.

SHAKESPEARE IN LOVE


Pour toute fleur bleue qui se respecte (à l’instar de l’auteur de ces lignes), il y a deux manières de percevoir Tout sauf toi. D’abord, il y a l’enthousiasme de voir Sony/Columbia porter à bout de bras une rom-com sur grand écran, alors même que le genre a semblé perdre toute forme d’ambition sur l’autel des téléfilms de luxe aujourd'hui réservés au streaming. Comme dans Easy Girl, qui s’inspirait de La Lettre écarlate pour questionner les codes sociaux de lycéens en crises d’hormones, Will Gluck choisit cette fois-ci de faire une adaptation libre de Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare.

La caution “classique littéraire” est sans doute plus forcée (quelques répliques peintes sur un mur ou tracées dans le sable ne suffisent pas), mais elle s’amuse de sa méthode éprouvée : deux personnes qui se détestent font semblant de s’aimer avant d’assumer la vérité de leurs sentiments. On a déjà vu ça mille fois, de Vous avez un message aux adaptations de Jane Austen, et Tout sauf toi en a bien conscience, arborant cette dimension désuète comme un énième doudou nostalgique qui, pour une fois, n’est pas sans faire mouche à certains instants.

Et puis, il y a le revers de la médaille, à savoir le programme cynique qui découle de cette démarche. Bien sûr, la comédie romantique a toujours été très quadrillée, mais Tout sauf toi donne la désagréable sensation que chacun de ses choix relève d’un brainstorming marketing, de son casting de jeunes premiers identifiés (Glen Powell avec Top Gun : Maverick, Sydney Sweeney avec Euphoria) à sa narration algorithmique.

Exemple à l’appui : Ben (Powell donc) compense son vertige en avion par l’écoute d'Unwritten de Natasha Bedingfield. Le film pourrait se contenter du décalage de la situation (le mec viril face au plaisir coupable d’une chanson pop ringarde), alors qu’en réalité, il n’attend que de poser sa carte maîtresse. Pour le générique de fin, le titre redébarque lors d'une session de karaoké géant des comédiens, visiblement tournée entre les prises des différentes scènes. Sans surprise, cette stratégie s’est transformée en phénomène sur Tiktok, au point même de donner un coup de boost au box-office américain du film.

C’est d’autant plus agaçant que cet opportunisme éclipse les touches de modernité vraiment bienvenues du récit, à commencer par son élément déclencheur (un mariage gay traité avec une normalité et une tendresse encore trop rares). Mais pour le reste, Tout sauf toi recycle des clichés vus et revus et se planque autant derrière la nostalgie du genre que derrière les générations de personnages qui s’opposent à l’image pour le justifier.

ROM-COMMENTÉE

Et au fond, ce paradoxe ne peut que tirailler. Lorsqu’il assume un romantisme kitsch “à l’ancienne” (la scène d’introduction est pour le coup très efficace), le film se révèle plutôt plaisant. Malheureusement, ce retour au bon vieux “c’était mieux avant” ne cherche pas le contraste par un renouveau de la mise en scène. Au-delà d’un comique visuel bien maigre par rapport à Easy Girl, Will Gluck ne s’interroge jamais sur sa manière de filmer le désir.

Pourtant, au travers de l’attraction-répulsion des deux personnages, c’est bien là qu'une telle rom-com était attendue. Malgré ses quelques moments de nudité qui lui ont valu un classement R aux États-Unis, Tout sauf toi n’est jamais vraiment charnel ou érotique. Il filme juste avec la même insistance les abdos de Glen Powell et le décolleté de Sydney Sweeney. Des bouts de viande glamours, mais des bouts de viande tout de même.

Leur regard n’est que très rarement pris en considération, et reflète le manque d’incarnation d’une réalisation lisse, presque plastifiée derrière ses corps de rêve et la villa australienne fantasmatique qui lui sert de décor principal. Forcément, la sympathie que l’on a pour le duo s’en retrouve impactée, au même titre que leur alchimie à l’écran.

Au milieu de ping-pongs verbaux parfois inspirés, le film se cherche un tempo qui met rarement le talent comique de Powell et Sweeney en valeur. L’ensemble est de toute façon peu aidé par une narration qui retient ses coups, alors même que ses set-up/pay-off sous exploités reposent régulièrement sur des traits de caractère constitutifs de ses deux héros.

Or, c’est bien ce type de mécanique qui satisfait le plus dans une rom-com bien huilée. Si Tout sauf toi marque des points en cochant certaines cases attendues, il passe souvent à côté de son ambition première de “petit guide renouvelé” de la comédie romantique. Résultat, son duo central devient moins attendrissant qu’insupportable, surtout lorsque leur égoïsme pourrit la fête pour les autres.

Glen Powell et Sydney Sweeney sauvent tout de même les meubles à maintes reprises, comme si leur charme naturel (bien qu’individuel) résistait à la fabrication hasardeuse de ce rendez-vous manqué. Après tout, face à une telle espèce en voie d’extinction, on a envie de voir Tout sauf toi en tant que verre à moitié plein. On se souviendra juste que dans le domaine de la rom-com crue, Sony avait frappé plus fort avec Le Challenge. C’était tout aussi perfectible, mais Jennifer Lawrence savait mieux porter la spontanéité et l’authenticité nécessaires à ce type de projet.

En tant que rom-com, Tout sauf toi réjouit lorsqu’il assume les codes désuets d’un genre délaissé. Dommage qu'il n’aille pas au bout de sa démarche et qu’il se laisse parasiter par des considérations plus cyniques.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... pTVX_UxVio
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Wickaël
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Pale a écrit :
jeu. 25 janv. 2024 16:38


Ça bastonne sévère, je valide :D
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Wickaël a écrit :
jeu. 25 janv. 2024 18:51
Pale a écrit :
jeu. 25 janv. 2024 16:38


Ça bastonne sévère, je valide :D
Je te conseille la première version, ça bastonne bien aussi :D
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Wickaël
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J'ai vu l'original il y a une vingtaine d'années :D
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Kit
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:hello: c'est la 31ᵉ édition du festival international du film fantastique de Gérardmer en ce moment
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Ça claque.
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Vu :

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Je découvre seulement ce film. C'est marrant mais à une époque je pensais qu'il s'agissait d'un thriller à la Basic Instinct. On est plus dans le drame romantique/sentimental. Même si le point de départ a l'air un peu déconnecté de la réalité, j'ai trouvé le film assez captivant. Ça transpire les années 90, les acteurs principaux sont au top et certaines scènes m'ont donné des frissons.

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Un homme a pour mission de défricher la lande danoise pour y établir une colonie et il va se mettre un dos un petit seigneur local prétendant que cette partie de la lande lui appartient. Ce drame historique a forcément de gros accents de western. Le film est riche en tension, en partie grâce aux scènes qui opposent Mads Mikkelsen au seigneur local qui est interprété par Simon Bennebjerg qui m'a beaucoup fait penser à Matt Smith (celui-ci n'aurait pas pu faire mieux même si il excelle en la matière). J'ai trouvé la fin un peu longue mais dans l'ensemble c'est très bon.

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Je découvre ce Hitchcock que j'ai moyennement apprécié. Bien évidemment la mise en scène est très bonne et même si le film utilise des maquettes, certains travellings sur ces maquettes sont impressionnants. L'intrigue reste sympa dans la première partie mais le poids des années se fait malgré tout ressentir (même en me mettant dans le contexte de l'époque), notamment durant le dernier acte où j'ai eu l'impression de voir un film des ZAZ genre Top Secret tellement les scènes ridicules s'enchainent.
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NaughtyDog
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Fan de Vaughn, j'ai aimé tous ses films....mais Argylle est raté.
Et c'est d'autant plus incompréhensible car le réal joue dans sa propre cour, à savoir l'espionnage-action.
Mais exit le côté irrévérencieux et pop de Kingsman, et bonjour à un sous-The Longkiss Godnight/Knight & Day/Anthony Zimmer/Last Action Hero/Romancing the Stone mal rythmé (le film est beaucoup trop long), sans réelle énergie, sans réel personnage réussi (à part le duo principal qui fonctionne) et au final sans grande efficacité.

Pire, techniquement parlant difficile de croire qu'Argylle ait couté 200M tant on a des arriere plans et d'autres effets pas fignolés, en comparaison des autres films de Vaughn ayant couté 2 à 3 fois moins chers.

La faute au script de Fuchs (qui ira meme rattacher ce film à une autre franchise de maniere maladroite) qui passé son i.tro efficace, bazarde sa double narration (ceux qui viennent pour Henry Cavill vous pouvez vous brossez) avant de recentrer son intrigue à mi-parcours, où là on peut trouver quelques idées en terme d'action (patinage dur pétrole, gunfight dansant) mais même là la folie de Vaughn est bridée.

Le cast est bon, mais même là Samuel L.Jackson, Cranston & co font le minimum pour des persos dous-écrits.
C'est plutot une bonne idée de donner à Bryce Dallas Joward et Sam Rockwell les premiers rôles en tant que héros d'action, tandis que leur dynamique fonctionne.

Mais pour le reste le résultat n'est vraiment pas terrible

3.5/10

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Un bien bon film impeccablement interpreté, retraçant l'histoire des Von Erich telle une tragédie où le destin et la masculinité toxique s'entremelent.
Zac Efron y est très bon, dommage que la derniere partie semble un peu plus programmatique dans son enchainement tragique.
Mais ça reste une belle pioche !
7/10 ou 7.5

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Une chouette pioche que ce Orion and the Dark, meme si la mise en scène globale et le manque de folie visuelle nuit un peu à la belle histoire imaginée par Charlie Kaufman.
Car en effet, le voyage fantaisiste d'Orion (enfant hypocondriaque et anxieux à l'extreme) est avant tout métaphore d'un voyage intérieur pour affronter ses peurs, allant même vers une étonnante réflexion existentielle vis à vis des Entités nocturnes qui l'accompagnent.
Cela ne réinvente rien, mais avec un twist dympathique à la portée imtransgénérationnelle, on a là un beau récit inspirant qui nécessitait sans doute meillrur cinéaste pour en déployer toute la puissance imaginaire.

3/5
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Peut-être que c'est parce que je n'avais aucune attente mais c'est une bonne surprise me concernant. Au rayon des films fantastiques sortis récemment comme Le Croque-mitaine ou La Maison du mal, j'ai trouvé que Night Swim est beaucoup plus intéressant. Le film a beaucoup déçu, peut-être parce qu'on est davantage dans le thriller surnaturel que le pur film d'horreur. Alors certes ce n'est en aucun cas un chef d’œuvre, on n'évite pas les clichés mais déjà ce que j'ai apprécié, c'est que le réalisateur prend son temps pour construire les scènes de tension, aussi bien de nuit que de jour. Mais le plus appréciable, ce sont les personnages qui sont moins passifs que d'accoutumée face aux événements. Je déteste quand des personnages continuent à vivre leur vie comme si de rien n'était après avoir assisté à des trucs de dingue, ici on sent que ça affecte les personnages. Bref au final c'est pas mal du tout dans le genre.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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En VOD :

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Mon programme ciné de février :

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Peut-être :

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En VOD :

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Ma plus grosse attente : Dune : Deuxième Partie

Immense attente également pour Spaceman et L'Empire.
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Kit
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le palmarès du festival du film fantastique de Gérardmer
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/cul ... 3f21&ei=29
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Kit a écrit :
lun. 29 janv. 2024 07:55
le palmarès du festival du film fantastique de Gérardmer
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/cul ... 3f21&ei=29
Merci pour l'article :hot:
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Nouveau trailer de S.O.S. Fantômes :



Un trailer différent en VOST :



Je pige pas pourquoi Sony propose toujours un trailer différent en VOST/VF.
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EL a adoré La Zone d'intérêt (4,5 étoiles) :

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Dix ans après l’incroyable Under the Skin, le trop rare Jonathan Glazer est de retour avec La Zone d'intérêt porté par Sandra Hüller et Christian Friedel. Si ce vague projet d’adaptation du roman polémique de Martin Amis a fait couler beaucoup d’encre depuis sa présentation à Cannes, c’est peut-être parce qu’on n’en savait rien, mis à part son contexte tétanisant : la vie quotidienne à Auschwitz de Rudolf Höss, le commandant du camp de concentration. Reparti avec le Grand Prix, Glazer n’a pas seulement signé une œuvre au dispositif magistral, mais un chef-d'œuvre cauchemardesque qui nous hante depuis notre premier visionnage.

(DE)VOIR DE MÉMOIRE


La Zone d’intérêt possède deux transitions en fondu assez marquées. La première intervient lors d’un gros plan sur le commandant Höss, dans un ciel pâle chargé de fumée, avant que tout l’écran ne devienne blanc. La seconde emplit l’image d’un rouge sang agressif, couleur d’une fleur du jardin de la famille nazie. Dans les deux cas, cette disparition du figuratif s’accompagne du dispositif majeur du film de Jonathan Glazer : ce qu’il ne peut pas nous montrer, il nous le fait entendre par les cris lointains des victimes de la Shoah et le son régulier de coups de feu.

Mais il y a plus à retenir de cette suspension stylistique. Pour peu qu’on cligne des yeux pendant les deux fondus (ce qui semble inévitable dans une salle obscure au vu de la brillance de ces aplats de couleur), il est probable que la persistance rétinienne fasse son office et laisse percevoir une trace des formes précédemment représentées. Voilà ce que filme le réalisateur d’Under the Skin : une empreinte contradictoire, à la fois évanescente et indélébile, une plaie béante de l’Histoire dont les nazis ont essayé de masquer l'existence.

Alors que le médium audiovisuel a acquis une importance historique fondamentale avec la Seconde Guerre mondiale, l’Holocauste l’a mis en échec par son manque de sources. Encore aujourd’hui, l'éthique du septième art est interrogée par ce caillou dans la chaussure, dont il sera impossible de se débarrasser.

Puisqu’il a été incapable de capter l’horreur lorsqu’elle se produisait, le cinéma n’a désormais à sa disposition que le témoignage ou la reconstitution. Mais comment représenter l’irreprésentable ? Comment éviter la fameuse “abjection” tant décriée par Jacques Rivette face à son esthétisation ? Comment montrer sans manipuler ?

Ce champ de mines, Jonathan Glazer le navigue avec un brio que l’on pensait jusque-là réservé à une poignée d’œuvres essentielles, à commencer par Shoah de Claude Lanzmann. Comme à son habitude, le cinéaste britannique est épaulé par la force de son concept, librement adapté du livre de Martin Amis. La zone d’intérêt du titre, qui définissait pour les nazis les 40km² entourant Auschwitz, a ici un double sens. Pour Rudolf Höss (Christian Friedel, impressionnant) et sa famille, il s’agit moins du camp d'extermination que de la maison qui l'accole et qu’ils ont investie.

Voilà le cadre quasi-exclusif du long-métrage, dont l’absurdité nous éclate au visage dès cette séquence introductive d’anniversaire. Après avoir reçu un cadeau sur le porche, l’Obersturmbannführer part “travailler”, son cartable à la main, à quelques mètres à peine. La caméra, elle, restera dans le confort de cette frontière, marquée par une palissade et des barbelés.

INDÉCENCE DU MAL

Si cette barrière devient la colonne vertébrale du film, elle porte en elle toute la justesse du procédé. La Zone d’intérêt est avant tout un film sur un hors-champ tétanisant, mais il ne profite pas de cet effet pour seulement esquiver le piège de la reconstitution nauséabonde. Pour dépeindre l’horreur de la Shoah, il faut une autre forme de monstration et d’exhibition : celle d’un jardin d’Eden indécent, un coin de paradis avec piscine parfaitement entretenu par Rudolf et sa femme Hedwig (Sandra Hüller, impeccable en ménagère froide et impitoyable).

D’un simple travelling latéral, Jonathan Glazer souligne toute l’obscénité de cette opulence et son cloisonnement de la réalité. La proximité de ce contraste en devient d’autant plus dérangeante que les résidents s’en accommodent. Dans un bruit de fond permanent, la rythmique des machines et les cris qui émanent d'Auschwitz envahissent l’espace, s’imposent à nos oreilles comme à celles des personnages. D’abord assourdissant et agaçant, ce travail du montage sonore finit par s’effacer dans le flux des scènes, par ne plus se faire entendre.

Là réside la profonde modernité du film : l’empreinte est bien éternelle, tant qu’on choisit de la remarquer. Pour activer la persistance rétinienne, il faut encore ouvrir les yeux. Le décor de La Zone d’intérêt n’est pas imperméable aux signes et aux métonymies du génocide, qu’il s’agisse des toits du camp ou de la fumée lointaine d’une locomotive. La famille Höss préfère juste les occulter, ce qui glace plus le sang que toute atrocité filmée en plein cadre.

UN DISPOSITIF BRILLANT

Jonathan Glazer est le premier à évoquer son long-métrage pour ses tâtonnements et pour sa fabrication viscérale qui se refuse à des interprétations trop arrêtées. Toutefois, son ambition de cinéma cherche clairement à esquiver la peinture confortable du nazi en tant que monstre sanguinaire, figure inhumaine dans laquelle il serait impossible de se projeter. Ce qui dérange dans La Zone d’intérêt, c’est la normalité aberrante de ce quotidien, si proche de nous, et captée la plupart du temps dans des plans fixes qui encapsulent cette apathie immuable et rigide.

On pense à la fameuse “banalité du mal” d’Hannah Arendt, à cette médiocrité ordinaire rarement filmée dans une fiction avec autant de justesse. En se refusant à des péripéties trop définies (si ce n’est la crainte de perdre la maison), le film montre ses protagonistes en train de vivoter dans cet espace clos à la manière de poissons rouges qui ont perdu, comme le disait Arendt, le “pouvoir de penser”. Il ne reste, au fond, que la bassesse de parvenus fiers de leur escalade sociale par le massacre de millions de personnes, ce qu’Hedwig incarne avec une fierté terrifiante.

Là où Under the Skin avait recours à des caméras cachées pour les séquences dans le van de Scarlett Johansson, Glazer opte ici pour un plateau bardé de caméras, laissant les acteurs libres de déambuler comme s’ils étaient des rats de laboratoire “objectivement” observés. On serait même tenté de percevoir dans ce parti-pris l’une des clés de voûte d’une filmographie réduite (4 longs-métrages en 23 ans), mais ô combien riche.

Du gangster à la retraite de Sexy Beast à l’extraterrestre d’Under the Skin en passant par la New-yorkaise bourgeoise de Birth, les personnages de Glazer apprennent à s’adapter à un environnement qui leur résiste dans un premier temps. La différence majeure, c’est que La Zone d’intérêt montre des hommes et des femmes déjà en pleine possession de l’enfer qu’ils habitent. Si les précédents films du cinéaste étaient des études sur l’amour, son dernier-né ne serait-il pas son négatif nécessaire, son auscultation de la haine ?

DÉBORDEMENTS

L’épure de cette mise en scène, aux airs d’assemblage de caméras de surveillance, segmente par son montage virtuose la prison dans laquelle choisit de s’enfermer la famille Höss. Les premières minutes dans la maison, où l’on suit une jeune servante passant de pièce en pièce, ne servent pas qu’à recomposer avec limpidité la topographie du décor. Elles dressent une hiérarchie, et même une ingénierie de l’espace, synthétisée dans ce plan fonctionnel du camp exposé par un ingénieur nazi.

Tout est dans le geste, dans l’implacable répétition symétrique d’une vie, où l’on passe son temps à allumer ou éteindre des interrupteurs, à ouvrir ou fermer des portes. Par certains appels téléphoniques et autres lettres récitées, Glazer appuie la fabrication bêtement administrative de la solution finale, tout en marquant par son hors-champ l’industrialisation de la mort à grande échelle.

C’est même tout le paradoxe de l’idéologie nazie : derrière ses fantasmes de verdure et d’une nature avec laquelle “l’homme supérieur” serait en osmose, il n’y a plus qu’une mécanique s’exprimant par le mouvement au sein de la fixité des plans. Là encore, les images du réalisateur dérangent par leur simplicité évocatrice, qu’elles filment la cheminée d’un four crématoire ou le flux d’un cours d’eau utilisé comme dépotoir (l’une des séquences les plus traumatisantes du métrage).

Il faut d’ailleurs s’attarder sur cette scène, où Rudolf et ses enfants entrent en contact avec des cendres lâchées dans la rivière. Si l’horreur de l’Holocauste déshumanise ses victimes au point de traiter les restes des corps comme des déchets (et de les recycler comme engrais pour le jardin, dans une boucle d’une précision effrayante), c’est bien que l’annihilation totale est impossible.

Alors que La Zone d’intérêt oppose deux mondes dont les dirigeants refusent la connexion, la métonymie du génocide juif devient débordement. Le hors-champ ne peut plus le rester et se doit d’expulser, de s’expurger. On en revient à la persistance rétinienne, à ces empreintes d’un passé qu’on ne peut plus ignorer et auxquelles le commandant d’Auschwitz se confronte dans une dernière séquence aussi courageuse que magistrale.

D’un simple raccord, Jonathan Glazer cligne à son tour des yeux et nous ramène à la nécessité de préserver cette mémoire depuis un couloir sombre. Au même titre que les fondus colorés, le film s’ouvre et se conclut par des écrans noirs, sublimés par la musique dissonante de Mica Levi. Glazer les présente comme un sas pour entrer et sortir de sa fiction, mais ils sont aussi les toiles parfaites pour y projeter les formes et les spectres qui nous hantent. Pour cela, encore faut-il garder les yeux ouverts.

Comment résumer en une poignée de lignes un tel électrochoc, dont la densité ne cesse de s'affirmer à chaque visionnage ? Au-delà de l’intelligence de sa mise en scène, La Zone d’intérêt est un chef-d'œuvre de viscéralité, de ceux qui restent en vous longtemps après la séance. Un grand film sur l’indicible de la Shoah, et un grand film tout court.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... adqmmX2DJ4
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Netflix, Ben Affleck et Matt Damon vont faire équipe pour l'énorme thriller Animals

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Matt Damon et son ami de toujours Ben Affleck vont sortir Animals, un thriller à destination de Netflix.

Amis depuis leur tendre enfance (ils sont même cousins), Ben Affleck et Matt Damon ont explosé à Hollywood avec Will Hunting où ils officiaient en tant qu'acteurs et scénaristes, ce qui leur a d'ailleurs valu l'Oscar du meilleur scénario original en 1997. Un duo ultra-complice dont l'amitié est évidemment inébranlable, mais qui, paradoxalement, n'a pas souvent travaillé ensemble. En dehors de l'hilarant Dogma en 1999, les deux hommes ont rapidement pris des chemins différents à Hollywood.

Du moins, jusqu'en 2021, où le duo s'est reformé pour scénariser (avec également Nicole Holofcener) Le Dernier Duel de Ridley Scott. Depuis, ils ne semblent plus vouloir se quitter puisque Matt Damon a également joué dans l'amusant Air réalisé par son poto Ben. Et après avoir tenté l'expérience Prime Video, les deux copains vont désormais s'aventurer sur les terres de Netflix. En effet, Matt Damon et Ben Affleck travailleraient actuellement pour un thriller intitulé Animals, prévu pour sortir sur la plateforme qui fait "tudum".

Selon Deadline, après Air, Ben Affleck sera à nouveau derrière la caméra, tandis que Matt Damon tiendra le rôle principal. Le film sera évidemment produit entre autres, par Damon et Affleck, par le biais de leur entreprise Artists Equity. Animals sortira donc sur Netflix, qui se serait empressé de participer au projet, lorsque Damon a été officialisé pour incarner le personnage central. Quant au scénario, il aurait été confié à Conor McIntyre, avant d'avoir été révisé par Billy Ray (Terminator : Dark Fate, Le Cas Richard Jewell, Gemini Man).

Bien que les détails de l'histoire restent encore assez vagues, ce thriller au titre bestial mettrait en scène une histoire d'enlèvement. D'après The Hollywood Reporter, l'intrigue se centrerait sur "un candidat à la mairie et sa femme dont le fils a été kidnappé. Entourés de nombreux ennemis, politiques et autres, le mari et la femme n'auraient d'autre choix que de se salir les mains pour sauver leur fils".

Air ayant prouvé à nouveau le talent de Ben Affleck derrière la caméra (lui qui avait fait une longue pause après son raté Live by Night), le revoir reprendre les commandes d'un film aussi rapidement rend forcément curieux. Pour l'instant, le tournage n'a toujours pas commencé. Impossible donc de savoir quand le film sera disponible sur Netflix (même si on peut miser sur fin 2025 ou 2026 au mieux). En attendant, les fans de Damon pourront le retrouver dans Drive-Away Dolls, prévu pour le 3 avril 2024 dans les salles françaises.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... UOYchUECPk
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Pale
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Avec du retard, le box-office français de la semaine dernière :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... e-francais
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Pale a écrit :
lun. 29 janv. 2024 16:09
Kit a écrit :
lun. 29 janv. 2024 07:55
le palmarès du festival du film fantastique de Gérardmer
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/cul ... 3f21&ei=29
Merci pour l'article :hot:
je t'en prie :)
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Trailer du nouveau Guy Ritchie :

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Les frères Coen vont enfin refaire équipe dans un "film d'horreur très sanglant"

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Après quelques films en solo chacun de leur côté, les frères Coen vont enfin refaire équipe... pour un film d'horreur.

Pendant 40 ans, les réalisateurs Joel et Ethan Coen ont paru absolument inséparables, à tel point qu'on aurait pu penser qu'il s'agissait d'une seule personne avec deux têtes. Pourtant, depuis quelques années, leurs chemins se sont séparés, leur dernière collaboration remontant à 2018 avec La Ballade de Buster Scruggs. À l'époque, le compositeur Carter Burwell, grand associé des deux frangins, faisait peur à tout le monde en affirmant que les Coen pourraient ne plus jamais faire de film ensemble.

Fort heureusement, Burwell s'est trompé. En effet, alors qu'Ethan Coen va bientôt sortir Drive-Away Dolls, son dernier film solo en date, il devrait ensuite refaire équipe avec Joel dans le cadre d'un film d'horreur.

Selon le média norvégien Montages, Ethan Coen et Tricia Cooke (co-scénariste de Drive-Away Dolls et femme de Ethan) ont été invités au festival international du film de Tromso, en Norvège. Ils y ont alors animé une masterclass, en compagnie du critique de cinéma Kaleem Aftab. Ethan Coen a alors confirmé que lui et son frérot avaient récemment écrit un scénario ensemble, qu'ils prévoiraient de réaliser bientôt :

"C'est un pur film d'horreur, très sanglant. Si vous aimez Sang pour sang, je pense que vous aimerez ce film."

Tricia Cooke a ensuite ajouté que le film (dont aucun titre n'a été annoncé) serait "horriblement drôle". Toute la préparation du projet serait terminée, mais la production ne pourra pas se lancer de suite. En effet, Joel serait déjà impliqué dans un projet inconnu, tandis qu'Ethan a prévu de réaliser la comédie Honey Don't!, encore en pré-production. Pourtant, il ne serait pas exclu que le film d'horreur entre en production dès la fin d'année.

Les frangins vont-ils revenir à leurs racines, en réalisant un film dans l'esprit de Sang pour sang, leur toute première réalisation bien plus sombre que le reste de leur carrière ? Il semblerait bien, et ça donne l'eau à la bouche. Les Coen ayant su faire de la comédie noire leur spécialité pendant des décennies, savoir que leur prochaine collaboration s'annonce "horriblement drôle" nous rend en tout cas très curieux. En tout cas, pour patienter, Drive-Away Dolls est prévu pour le 3 avril 2024 dans les salles françaises.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... k8VMOxbt3Q
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EL a moyennement apprécié Argylle (2,5 étoiles) :

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Non content d’avoir signé le meilleur film X-Men (Le Commencement), Matthew Vaughn s'est approprié l’énergie des comics avec beaucoup de réussite. Que ce soit au travers de Kick-Ass ou de Kingsman, son inventivité visuelle s’accorde à sa frénésie, mixant dans un même élan des inspirations de pop-culture variées, à la manière de cases de BD qui s’entrechoqueraient. Même si Argylle adapte cette fois un roman (enfin soi-disant...), il est évident que le film porté par Bryce Dallas Howard, Sam Rockwell et Henry Cavill fonctionne sur le même mode, trop heureux de pouvoir réagencer et dynamiter les codes du cinéma d’espionnage. Pour le meilleur, mais aussi pour le pire.

L'ESPION QUI AIMAIT LES LIVRES


Appréhender Argylle en tant qu’objet de cinéma est loin d’être chose aisée, que ce soit en ce qui concerne sa qualité ou sa nature. À vrai dire, on se demande si le jeu de piste lancé par Matthew Vaughn, Universal et Apple n’est pas plus intéressant que le film en lui-même. À la base présenté comme une adaptation d’un roman d’espionnage de l’inconnue Elly Conway (pour lequel Vaughn aurait sauté sur les droits après avoir lu le manuscrit), le long-métrage est en réalité une mise en abyme dudit roman, visiblement publié pour brouiller les pistes entre le réel et la fiction.

Si Argylle (le livre) raconte les aventures du personnage éponyme dans un énième concentré d’espionnage à la James Bond, Argylle (le film) imagine comment Elly Conway (Bryce Dallas Howard), accompagnée de son fidèle chat, se retrouve malgré elle pourchassée par de véritables agents secrets à cause de ses ouvrages. Un postulat plutôt amusant et cohérent avec le reste de la filmographie de Vaughn, faite de quotidiens banals propulsés dans des imaginaires pop.

C’est même ce qui fascine avec le cinéaste : la virtuosité de sa mise en scène est tournée vers la notion de fusion. Au-delà des styles et des genres qu’il s’amuse à mixer, son travail avec les outils numériques ne cherche que l’assimilation, le choc volontairement cartoonesque de ses calques et de ses plans pour donner l’illusion d’une continuité endiablée – symbolisée au mieux par les plans-séquences des Kingsman.

Plus que jamais, Argylle embrasse cette artificialité. Dès sa scène d’introduction, Henry Cavill, attifé d’un balai-brosse du plus bel effet, traque dans une rue grecque Dua Lipa en cassant sur son passage un maximum de maisons en CGI. Les effets visuels piquent les yeux, mais on serait presque tenté d’y voir (pour une fois) autre chose que de l’incompétence. Vaughn a toujours su utiliser ses VFX avec une inventivité qui transcende leur photoréalisme douteux, notamment dans ses mouvements de caméra improbables.

L'amusement prône sur le reste, et dans un premier temps, on est prêts à embarquer gaiement dans cette fantasmagorie tirée des lignes de Conway. D’ailleurs, Argylle est à son meilleur lors d’une session d’écriture, où la page et les mots de l’autrice se mêlent à la situation représentée, comme si une matrice littéraire se dessinait autour des personnages.

L’ARGYLLE AUX PIEDS DE COLOSSE

Malheureusement, Vaughn ne réussit jamais à dépasser cette promesse enthousiasmante. Alors que son nouveau-né se donnait des airs de méga-best-of, il montre bien vite les limites d’une formule en bout de course. À force de tourner autour de la notion du mensonge et du faux-semblant inhérent au monde de l’espionnage, le scénario de Jason Fuchs se montre complaisant avec la mise en place de ses éléments, jusqu’à implémenter un fusil de Tchekhov “très” littéral autour du méchant patron de l’Agence (Bryan Cranston, qu’on aurait rêvé plus cabotin).

Argylle ne demande qu’à être décortiqué, à être analysé pour sa structure et son respect inaugural des codes du genre. La différence, elle tient finalement à la volonté d’immersion du réalisateur, qui prônait jusque-là une forme de transition permanente de ses personnages vers un autre monde, à la manière d’un terrier de lapin dont on ne verrait jamais le fond.

À l’inverse, son film à tiroirs assume dès le départ la présence inévitable d’un twist, qu'il garde dans son chapeau de façon très mécanique. Certes, la révélation est aussi surprenante que plaisante dans la direction empruntée, mais elle réveille trop tardivement la dimension pulp attendue par un tel spectacle.

Il y a donc bien deux films dans Argylle : une première moitié assez pénible dans ses péripéties et ses set-ups scénaristiques, et une seconde, plus fun et libérée. Ce petit aveu d’échec, s’il n’est pas des plus dramatiques, résume cependant notre déception. Plutôt que de miser sur son habituel art de la fusion, Matthew Vaughn se repose sur le motif de la scission, visuelle et narrative. On le constate d’ailleurs par l’effet de style principal du long-métrage : face à ses traumas passés, Elly fantasme le personnage d’Argylle (Cavill), et le mélange avec le véritable espion venu lui sauver la vie (Sam Rockwell). Lors des scènes d’action, chaque transition est bonne pour passer d’un corps à l’autre, au point de lasser malgré l’inventivité de certaines chorégraphies.

Quand bien même le réalisateur s’amuse encore avec des morphings improbables et des passages fluides d’une scène à l’autre, l’hétérogénéité de son film l’emporte, et marque les multiples à-coups de sa progression laborieuse. Par extension, l’indulgence technique au profit de la créativité n'est plus aussi évidente, d’autant qu’Argylle plombe régulièrement ses meilleures idées par des effets visuels laids et indigents pour un blockbuster de ce calibre.

Difficile donc d’aborder ce projet bâtard sans être tiraillé par deux extrêmes. Après tout, sans compter son chat trop mignon (du moins quand il n’est pas réalisé en CGI moches), le film possède un charme évident, soutenu par un casting cinq étoiles qui semble s’amuser dans l’artificialité de l’univers vaughnien (Sam Rockwell remporte évidemment la palme dans le domaine, tandis qu’on aurait aimé voir Samuel L. Jackson et John Cena plus présents). Après la dégringolade de la saga Kingsman, on espère juste qu’Argylle ne symbolise pas la chute continue d’un réalisateur sympathique.

Narrativement, c’est foutraque. Visuellement, c’est souvent laid, et Matthew Vaughn perd le nord avec son univers d’espions où réel et fiction se mêlent. Reste qu’Argylle réveille par instants les qualités évidentes de son réalisateur, qu’il s’agisse de ses castings inspirés ou de son inventivité en matière d’action.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... Bz95CgxyXY

Un autre avis (3 étoiles) :

"La recette Vaughn sent le réchauffé... Mais le copieux plat qu'est Argylle préserve quelques-unes de ses saveurs dans un climax gourmand. Dommage que le classement PG-13 laisse un arrière-goût aussi amer."
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Le réalisateur de Tyler Rake va diriger une sorte de John Wick au féminin, et ça donne envie

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Sam Hargrave, le papa de Tyler Rake sur Netflix, va se frotter à de nouveaux personnages avec son prochain projet, Kill Them All.

Ça a été la grosse surprise Netflix lors de la pandémie ; fort d'un scénario sans chichi et de distributions de mandales savamment chorégraphiées, l'ultra-bourrin Tyler Rake s'était imposé comme l'un des films originaux les plus fructueux de la plateforme, comptabilisant 90 millions d'heures de visionnage en vingt-huit jours d'exploitation sur la plateforme. Un tel succès ne pouvant rester inaperçu, le N rouge s'était bien entendu empressé de commander une suite diffusée en 2023, laquelle a diligemment rempli son cahier des charges et s'est avérée tout aussi sympathique à regarder.

La reconversion derrière la caméra semble donc plutôt réussie pour cet ancien cascadeur et collaborateur régulier des frères Russo. Après deux premiers longs-métrages plutôt réussis, Hargrave s'est donc mis en tête de poursuivre l'exercice avec Kill Them All, un projet à la croisée de John Wick, Kill Bok-soon ainsi qu'A Bittersweet Life.

En collaboration avec Paramount Pictures, Hargrave s'emploie cette fois-ci à transposer le roman graphique éponyme de Kyle M. Starks à l'écran. Le récit original suit ainsi les (més)aventures d'une tueuse aguerrie alors que celle-ci découvre avoir été trahie par le syndicat criminel auquel elle était rattachée. En quête de vengeance et à l'aide d'un ancien policier gentiment alcoolique, elle décide alors de décimer les quinze étages que compte le quartier général du susmentionné syndicat, se frottant au passage à moult assassins, chefs de gangs, employés de bureau et autres ex-amants.

Inutile d'y aller par quatre chemins, la proposition sent effectivement le réchauffé. Sans parler des trois films cités plus haut, les oeuvres à faire état d'un criminel en quête de vengeance après avoir été trompé par son institution sont suffisamment légion pour suggérer tout un sous-genre du cinéma d'action. Mais c'est peut-être justement là l'intérêt de ce nouveau récit ; décrit par la base de données TMdB comme "une lettre d'amour aux films d'action des années 90", Kill Them All semble avoir largement matière à proposer un hommage digne de ce nom.

Au demeurant, c'est au scénariste James Coyne qu'a été confiée l'adaptation de l'oeuvre originale ; si son nom n'éveille rien de bien particulier, c'est probablement parce que le bougre n'a encore rien écrit de bien notable. Reste donc à savoir si ce projet-ci aidera à propager son nom à Hollywood. Il s'agira cependant de patienter encore un peu pour le découvrir, dans la mesure où aucune date de sortie n'a encore été communiquée. En attendant, les deux premiers opus de Tyler Rake sont toujours disponibles sur Netflix.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... Zd-3Augzhw
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 6G7W6UCBgg
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Pale a écrit :
jeu. 1 févr. 2024 17:31
Le box-office français de la semaine :

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Ca marche plutôt pas mal, Pauvres créatures :ouch:
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le podcast du Parisien sur le film de Justine Triet "Anatomie d'une chute" qui concourt aux Oscars (mais il ne représente pas la France pour le meilleur film étranger)? rappelons qu'il a remporté la Palme d'or à Cannes
https://podcasts.leparisien.fr/le-paris ... wtab-fr-fr
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Teaser de fou furieux :roll:
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Vu :

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Le film divise, j'ai adoré. On retrouve la générosité de Matthew Vaughn, celui ci prend son temps pour développer son univers, son intrigue et ses personnages. Je remercie la promo pour en avoir révélé le moins possible même si on devine la plupart des événements mais ça reste jouissif, le film a des allures de poupée gigogne. Un gros point noir qui revient dans les critiques, c'est la qualité de certains CGI qui laissent à désirer mais perso je trouve que ça contribue un peu au côté kitsch qui ressort du film, un peu comme Speed Racer à l'époque. Sam Rockwell est absolument génial comme à son habitude, c'est assez drôle de le voir en action man. A ce propos les scènes d'action sont incroyables, surtout celles durant le grand final. J'avoue avoir eu pas mal de frissons.

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Un drame social filmé à la manière d'un thriller. Le film tient en haleine du début à la fin et on en ressort éreinté.

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Pas fan, on dirait un sous Vice-versa. Il n'y a vraiment que les 20 dernières minutes qui m'ont procurées un peu d'émotion.

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J'adore les années 80 et Michael J. Fox mais j'ai moyennement apprécié ce film. Il n'y a vraiment que la première partie qui est sympa et qui contient quelques scènes qui ont l'air de sortir de La Folle journée de Ferris Bueller, ce dernier a probablement eu de l'influence. Le film se transforme ensuite en un espèce de vaudeville pas drôle et plutôt gênant.

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Très bonne comédie, Venise n'est pas en Italie est également un bon road trip. C'est drôle tout en ne manquant pas d'émotions et en proposant de jolis paysages ainsi qu'une jolie visite de Venise. Par contre je tiens à signaler qu'il y a a une jeune actrice qui se nomme Luna Lou et qui est vraiment une jeune sosie de Camille Cottin :

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Oui c'est assez bluffant :D
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