Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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NaughtyDog a écrit :
ven. 22 mars 2024 23:37
Ghostvusters l'ai trouvé moyen a cause du climax un peu pété (autant que son mechant sous exploité ^^)
Le climax est un peu désordonné mais j'ai trouvé ce film infiniment supérieur au précédent. Sinon Kumail Nanjiani m'a tué :D

En gros pour moi le cœur du film c'est tout ce qui précède le climax, Mckenna Grace est une nouvelle fois brillante.
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Prisoner
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Pale a écrit :
ven. 22 mars 2024 17:57
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Fin de carrière pour Vincent Cassel :lol:

Pour Sam Worthington, s'il ne jouait pas dans la navet cosmique de Cameron, il aurait vraiment eu une carrière de merde. A partir Terminator Renaissance que je defendrais jusqu'au bout (avec aussi grâce au prequel comics)
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Wickaël a écrit :
ven. 22 mars 2024 19:07
:hello:

Bien sympathique ce remake de Road House. De belles bastons, Gyllenhaal y est très charismatique et McGregor complètement barge. Une pointe d'humour et un scénario simple, un film sans prise de tête comme j'affectionne.
La dernière partie envoie sacrément du pâté :love: :lol:
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Wickaël
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Pale a écrit :
sam. 23 mars 2024 10:50
La dernière partie envoie sacrément du pâté :love: :lol:
La scène finale avec Knox qui sort de l'hôpital :lol:

Ce soir je me refais Pain & Gain de Bay. J'ai aussi Oppenheimer en 4K à mater, peut-être la semaine pro un matin où je bosse pas, au calme.
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Wickaël a écrit :
sam. 23 mars 2024 18:48
Pale a écrit :
sam. 23 mars 2024 10:50
La dernière partie envoie sacrément du pâté :love: :lol:
La scène finale avec Knox qui sort de l'hôpital :lol:

Ce soir je me refais Pain & Gain de Bay. J'ai aussi Oppenheimer en 4K à mater, peut-être la semaine pro un matin où je bosse pas, au calme.
Ce qui est jouissif, c'est tout ce que se prend Billy Magnussen dans la tronche, j'ai explosé de rire quand il s'envole du bateau.
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J'avais moyennement apprécié L'Héritage (malgré une très bonne première partie), je suis pas loin d'avoir adoré La Menace de glace. Mes réserves concernent principalement le climax qui est un peu trop bâclé et désordonné (on sent qu'il y a eu des soucis au montage d'autant plus que des scènes/plans des bandes-annonces n'apparaissent pas) mais avant cela on retrouve le sel de la saga tout en étant ancré dans l'ère actuelle. Cette modernité on la doit principalement à Mckenna Grace toujours aussi brillante et qui apporte de la mélancolie à l'ensemble. Ce nouveau opus est également très drôle, notamment grâce à l'acteur Kumail Nanjiani dont certaines scènes sont hilarantes.

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J'avais apprécié l'original malgré sa ringardise, j'ai beaucoup aimé cette nouvelle version. La première partie est malgré tout assez ronflante mais la seconde partie se montre beaucoup plus musclée et jouissive.

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Encore une fois je m'attendais à un Mel Brooks mineur mais c'est excellent et j'ai adoré la capacité du réalisateur à passer du rire aux larmes et inversement en un claquement de doigt.

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Ce film imagine une suite à l'histoire de Robin des Bois et c'est très réussi, entre aventures, romance et mélancolie. Le temps qui passe et la vieillesse sont principalement au centre de cette histoire mais ça ne manque pas de légèreté et d'humour malgré tout.
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Je suis heureux d'avoir pu le découvrir en salle (en plus j'avais complètement oublié que c'était le printemps du ciné en France), j'ai adoré. Ça fait toujours plaisir de voir du sang neuf dans un genre que l'on pense connaître par cœur, en l’occurrence le film de vampires dans ce cas-ci. J'ai été impressionné par la performance de l'actrice Sara Montpetit qui est une vraie révélation.

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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Mon programme ciné du mois d'avril :

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Peut-être :

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En VOD :

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Ma plus grosse attente : Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire

Mais j'attends énormément aussi Monkey Man, Civil War, Rebel Moon : Partie 2 et The Fall Guy.
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Des frissons.
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Une fin de trailer différente pour la version VOST.
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EL n'a pas trop aimé Kung Fu Panda 4 (2 étoiles) :

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Après un passage peu remarqué sur Netflix avec La Nuit d'Orion, DreamWorks est de retour au cinéma ce 27 mars 2024 avec Kung Fu Panda 4, un nouvel opus tardif, peu nécessaire et abouti, qui s'impose fatalement comme la suite de trop. En même temps, il suffit de se pencher un peu sur la production du film réalisé par Stephanie Stine et Mike Mitchell pour comprendre d'où vient le problème. Attention : risque de spoilers !

PO-TACHE


S'il est probable qu'une bonne partie du public ignore toujours l'existence de Ruby, l'ado Kraken et n'a pas eu grand-chose à faire de la sortie des Trolls 3, il y avait peu de risque qu'un nouveau Kung Fu Panda sorte dans l'indifférence générale. Avec 1,8 milliard de dollars au box-office mondial, la saga portée par Jack Black était une prétendante toute trouvée pour une suite joker, le but étant de remettre un jeton dans la machine à sous après plusieurs échecs financiers.

Et en effet, une reprise virale de Baby One More Time plus tard et le nouveau film d'animation de DreamWorks frôle déjà les 270 millions de dollars au box-office mondial. Mais Le Chat Potté 2, qui était lui-même une suite tardive du spin-off de Shrek, a beau avoir rappelé que les ambitions artistiques et commerciales ne sont pas forcément incompatibles, Kung Fu Panda 4 n'a rien d'une bonne surprise, ou même d'un bon film.

Le scénario de Jonathan Aibel, Glenn Berger et Darren Lemke tente vainement de justifier son existence en mettant un point final au parcours spirituel de Po. Celui-ci doit passer la patte, mais rechigne à trouver son remplaçant en tant que Guerrier Dragon, dans la veine de Cars 3 ou Rocky V.

Mais plutôt que de nourrir ou contrarier la caractérisation du gentil panda, que ce soit par le doute, la peur, l'arrogance ou la jalousie, tous ses états d'âme sont balayés pour que celui-ci parte à la recherche de La Caméléone, la nouvelle grande méchante qui menace la Vallée de la Paix (originalité poussée au max). Pourtant, cette sorcière polymorphe, qui est aussi une sorte de marraine de la pègre impitoyable, avait beaucoup de potentiel sur le papier, mais le film est trop radin en métamorphoses et genèse pour en faire un personnage fort.

Il est particulièrement dommage que son passé (pourtant au coeur de ses motivations) ne soit pas illustré, mais simplement expédié en quelques répliques avant le climax. Zhen, la voleuse rusée qui accompagne Po dans sa quête, souffre des mêmes carences d'écriture et du même manque d'intérêt malgré un potentiel émotionnel évident, son lourd passé étant traité avec le minimum syndical requis, c'est-à-dire un court flashback.

C'est à peu près toute la nouveauté que Kung Fu Panda 4 a à offrir puisqu'il recycle le même humour flatulent et les mêmes dynamiques entre Po et les autres personnages, que ce soit ses pères ou Maître Shifu qui fait acte de présence.

PO-POTINS

Ces ajouts d'infortune mis à part, le film se présente comme une sorte de best of forcé qui baigne dans la fausse générosité. On y retrouve notamment le concept du Chi et du Monde des Esprits, mais surtout Tai Lung et les antagonistes des précédents opus. Sauf qu'ils sont tous réduits à des caméos, principalement à cause du budget revu à la baisse et de l'ingérence des cadres de DreamWorks. C'est en tout cas ce qu'a expliqué la co-réalisatrice Stephanie Stine sur Reddit. Celle-ci a, entre autres, déploré le retour raté du léopard des neiges et la décision de ramener Lord Shen, qui a été prise au dernier moment et a surchargé les équipes.

Les Cinq Cyclones ont eu droit au même traitement expéditif, ceux-ci ne revenant que pour le générique de fin après l'excuse vaseuse du "ils étaient occupés ailleurs". Dans le milieu, on appelle ça faire une Captain Marvel. Le fait de les laisser en dehors du récit était principalement motivé par l'économie, puisque d'après Stephanie Stine, les producteurs lui auraient expliqué "qu'une seule réplique d'Angelina Jolie [leur] coûterait 20 millions" (sans qu'elle sache si c'était une exagération ou non).

Mais comme le public est attaché à cette bande, le service marketing s'en est mêlé et a demandé l'ajout des Cinq Cyclones, qui apparaissent donc à la toute fin... sans dire le moindre mot (comme Lord Shen qui était doublé par Gary Oldman en VO). De plus, la baisse du budget à 85 millions de dollars – là où les trois autres volets étaient entre 130 et 150 millions de dollars – a également pesé sur la technique, beaucoup plus limitée en mouvements et dynamisme.

Hormis quelques moments de baston plutôt énergiques et quelques gags bien sentis (longue vie au Pélican), on retiendra surtout le gros ventre mou du film, et vous aurez compris qu'on ne parle pas de celui de Po.

Si on a naïvement cru à un renouveau artistique chez DreamWorks après Les Bad Guys et Le Chat Potté 2, Kung Fu Panda 4 continue la descente aux enfers de DreamWorks, qui pourra malgré tout se consoler avec le box-office du film.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 0gzkKaD_2w
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Godzilla vs Kong 2 : les premiers avis sur le film de monstres sont tombés

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Les premiers avis de la presse américaine viennent de tomber pour Godzilla x Kong : Le nouvel Empire, la suite de Godzilla vs Kong.

Godzilla vs. Kong n'était pas vraiment ce qu'on peut appeler une réussite. Si son score au box-office (470 millions de dollars de recettes pour 200 millions de budget) a limité la casse vu la configuration en période Covid, le quatrième film du MonsterVerse avait reçu des critiques plus que mitigées. Mais à Hollywood, l'argent fait loi, et c'est sans surprise qu'une suite a été mise en chantier pour poursuivre le multivers des kaijus.

Et alors que Godzilla Minus One a conquis la planète (et la cérémonie des Oscars), Godzilla x Kong : Le nouvel Empire arrive avec deux objectifs principaux : faire mieux que son grand frère au niveau financier (faut pas déconner quand même) et remonter la barre côté qualité pour concurrencer son cousin japonais et faire mieux que Godzilla vs. Kong (oui encore). D'ailleurs, la presse américaine vient de donner ses premiers avis sur le nouveau film de kaiju. Revue de tweets.

"Godzilla x Kong : Le nouvel Empire est à ce jour le film du MonsterVerse le plus kiffant, celui où il semble que tout le monde a compris ce qui était demandé. L’histoire est un peu creuse, mais le titan écrasant tout sur son passage compense largement." Ian Sandwell - Digital Spy

"Godzilla x Kong est comme un dessin animé des années 80 qui prend vie ; ce film est tellement incroyablement coloré et ludique que ça choquerait Joel Schumacher. Il rassemble un groupe convaincant de non-humains à la manière d'Avatar et de la Planète des Singes, et en ce qui concerne les humains, Dan Stevens s'amuse. Tout comme moi !" Bill Bria - Slash Film

"Godzilla x Kong est une EXPLOSION ATOMIQUE ! Un voyage psychédélique fantastiquement étrange à travers l’ère Shōwa avec toute la vibration d’une couverture d’album des années 80. Cette chose est une aventure folle – des singes cramoisis, des dragons de glace, un Dan Stevens délicieusement absurde. Une autre incursion FUN dans le MonsterVerse !" Griffin Schiller - Film Speak

"Godzilla x Kong est un très bon film King Kong. Le côté humain est particulièrement maladroit (la pauvre Rebecca Hall doit subir une si mauvaise exposition), mais Kong a énormément de scènes centrées sur lui et j'adore tout simplement le grand singe. Et les séquences de combat finales sont un pur délice de chaos de monstres." Eric Goldman - We Enjoy Podcast

"Godzilla x Kong : Le nouvel Empire fonctionne du tonnerre. Le réalisateur Adam Wingard embrasse pleinement le ton d'un opéra rock fantastique, avec une partition riche en synthés, des visuels heavy metal et des tubes intradiégétiques des années 80. Incroyablement stupide et parfois à cœur ouvert, c'est une lettre d'amour sincère à l'ère Shōwa." Andrew J. Salazar - Discussing Film

"Godzilla x Kong possède pour moi beaucoup de points forts ! Enormément d'action kaiju sauvage, un méchant brutal pour Kong, un Godzilla survitaminé, Dan Stevens s'éclatant, des surprises légitimes et tant de couleurs. Apportez-moi plus de MonsterVerse !" Aaron Neuwirth - We Live Entertainment

"Godzilla x Kong est une bagarre de titans bruyante avec pratiquement aucun être humain pour nous engager sur le plan émotionnel. Mais le public venu uniquement pour les combats aura droit à un match par équipe extrêmement impressionnant entre Godzilla et Kong contre Skar King et Shimo." Michael Lee - The Nerds of Color

"Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire est décevant. Cela ressemble à un film fait à 90 % pour préparer une bataille finale solide mais qui ne peut pas être à la hauteur de toute cette préparation. Il y a une nouvelle approche des personnages, qui fonctionne, mais qui ne colle jamais vraiment avec l'histoire principale. Dan Stevens déchire cependant." Germain Lussier - Gizmodo

Dans l'ensemble, les critiques américaines semblent donc satisfaites de ce Godzilla x Kong : Le nouvel Empire. Entre l'action et les combats de titans bestiaux, l'esthétique colorée et les visuels démesurés, le tout porté par une bande-son qui déchire et un Dan Stevens apparemment génial, Godzilla vs Kong 2 semble avoir réussi son pari principal : proposé un film de kaiju jouissif.

Toutefois, le film a l'air de souffrir de plusieurs défauts, notamment son histoire assez secondaire et ses personnages humains sans réelle importance (sans trop de surprises vu le premier). Quoi qu'il en soit, on pourra bientôt se faire nous-mêmes notre avis, Godzilla x Kong : Le nouvel Empire arrivant chez nous en salles le 3 avril 2024.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 69n8C15LoA
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Cocu
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:hello: comment ça va par ici?
Je recherche un truc : une petite BD ancienne où on voyait l'empereur (je crois?) dans Star Wars essayer d'assurer ses vaisseaux (ou l'étoile de la mort, et ça parle de la place de l'étoile je crois...) ça dit quelque chose à quelqu'un ? J'arrive pas à mettre la main dessus 😭 merci!!
Pouet
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Merci mais c'est pas ça 😁
Je pense avoir trouvé l'auteur, le dessin ressemble à ça :
https://www.yodablog.net/?paged=5
Mais je cherche encore..
Pouet
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:hello:

Voici un trailer ultra WTF pour le remake chinois de Anaconda :

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Cocu a écrit :
jeu. 28 mars 2024 19:56
Merci mais c'est pas ça 😁
Je pense avoir trouvé l'auteur, le dessin ressemble à ça :
https://www.yodablog.net/?paged=5
Mais je cherche encore..
C'est bon j'ai trouvé 😁
https://www.yodablog.net/wp-content/upl ... 05-res.jpg
Pouet
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Comme prévu : un remake raté incapable d'adapter la substantifique moelle du roman à contrario de Clouzot et Friedkin.

Bon au début ce n'est pas totalement déplaisant si tant est qu'on accepte que Leclerq n'est pas un grand réal et assume le côté "réadaptation" en ancrant le récit dans un pays du Moyen-Orient (même si la présence française dénote, un pays d'Afrique aurait été plus cohérent). Même si c'est filmé platement, ce Salaire de la Peur donne aussi de nouveaux personnages un tantinet intéressant dabs le duo Gastambide-Lenoir, de par une relation fraternelle brisée qui doit se ressouder dans cette mission-suicide.
Même la BO d'Eric Serra tente d'apporter un peu de tension...mais ce sera tout tant le reste du film se foire dans les frandes lignes.

Ici les morts apparaissent gratuites (pour des persos tertiaires dont on se fiche) dans un script téléphoné qui enchaîne les enfilages de perle (ce champ de mine qui n'existe plus une fois une enieme fusillade lambda finie) et le ballec total dans la natire dangereuse du transport de nitroglycérine.

Chez Clouzot et Friedkin, cette histoire servait avant tout de purgatoire pour des persos n'ayant comme ultime nécessité d'accepter l'impensable pour expier leurs faites et trouver une échappatoire de vie.

Ici c'est une ONG incapable d'assurer un transport concenable ou une simple évacuation de village, tandis que les dangers de la route demeureront inexistants : le métrage préfère amener des pseudo-Talibans sortant de nulle part à chaque fois (et incapables de toucher la cargaison malgré les balles qui fusent).

Une impression d'artificialité totale, à l'images des persos caricaturaux joués par Ana Girardot et Sofiane. Du coup l'ennui poli intrevient assez rapidement, jusqu'à un final qui réussit l'exploit de complètement rater une catharsis sacrificielle (une pierre sur l'accélérateur suffisait).

Bref pour faire simple : c'est mauvais !

1.5/5
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weird

Cocu a écrit :
jeu. 28 mars 2024 20:37
Cocu a écrit :
jeu. 28 mars 2024 19:56
Merci mais c'est pas ça 😁
Je pense avoir trouvé l'auteur, le dessin ressemble à ça :
https://www.yodablog.net/?paged=5
Mais je cherche encore..
C'est bon j'ai trouvé 😁
https://www.yodablog.net/wp-content/upl ... 05-res.jpg
:lol: :lol:
Excellent !!
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Cocu a écrit :
jeu. 28 mars 2024 20:37
Cocu a écrit :
jeu. 28 mars 2024 19:56
Merci mais c'est pas ça 😁
Je pense avoir trouvé l'auteur, le dessin ressemble à ça :
https://www.yodablog.net/?paged=5
Mais je cherche encore..
C'est bon j'ai trouvé 😁
https://www.yodablog.net/wp-content/upl ... 05-res.jpg
Ah oui je me souviens de cette image :D
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EL a modérément apprécié Le salaire de la peur (2,5 étoiles) :

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Un remake du Salaire de la peur avec Alban Lenoir, Ana Girardot et Franck Gastambide commandé par Netflix : ça ressemble à l'un de nos articles du premier avril, mais c'est une réalité depuis ce 29 mars 2024. Il faut bien reconnaitre aux exécutifs de la plateforme et au réalisateur Julien Leclercq (Braqueurs, Sentinelle) une certaine audace, même si le résultat tient moins du sacrilège que de la série B oubliable.

LE REMAKE DE LA PEUR


Le service relations presse de Netflix nous a expliqué qu'il était impossible de découvrir le film en amont. Or, des collègues d'autres médias y ont bien eu accès plusieurs semaines avant la date fatidique. Rien de grave bien entendu, mais c'est peut-être la preuve que le service de streaming (appuyé à la production par TF1 Studios et Labyrinthe Films) craint un poil certaines réactions. Il faut dire que s'il ne froissait personne en distribuant des séries B d'action, fort sympathiques au demeurant, en France, c'est à un monument culturel qu'il s'attaque aujourd'hui.

Le Salaire de la peur (lui-même adapté d'un roman) est probablement le plus célèbre des longs-métrages du cinéaste Henri-Georges Clouzot et une pierre angulaire du cinéma populaire hexagonal. Histoire d'ajouter encore à la réputation de cette histoire, elle fut déjà recyclée par l'immense William Friedkin dans un film maudit au tournage mythique, aujourd'hui devenu un objet de culte relativement inattaquable, Le Convoi de la peur. Et voilà que la plateforme engage un vétéran de l'action made in France pour transformer ces deux chefs-d'oeuvre de suspense et de misanthropie en grosse bourrinerie bas du front.

Le principe, toujours aussi efficace, reste le même : afin de limiter les dégâts considérables d'un gisement en flammes, une équipe de casse-cou doit transporter une énorme quantité de nitroglycérine sur 800 kilomètres et en moins de 24 heures. Bien entendu, tout ce qui peut mal tourner va mal tourner et les personnages serreront plus d'une fois dents, fesses et tout le reste. Et finalement... Pourquoi pas ?

D'une part, ce n'est pas comme si Julien Leclercq allait nous faire oublier de sitôt les deux autres versions. D'autre part, il faut bien avouer que le pitch du film constitue une matière première prometteuse pour un bon actionner, pour peu qu'on remplace le suspense de l'original par quelques confrontations cogneuses, dont les enjeux sont boostés par la présence de deux camions prêts à raser la région. Et c'est exactement le programme du long-métrage, qui use de codes narratifs éculés (une histoire de rédemption fraternelle, une amourette périlleuse) pour rentrer dans le vif du sujet sans chichis. Pas question de concurrencer la profondeur de ses prédécesseurs. On est là pour les muscles et les explosions.

BALLES PERDUES

L'idée elle même ne mérite donc pas qu'on s'indigne. Le problème, c'est que le film n'est pas aussi généreux qu'il voudrait le faire croire. Certes, la bonhommie habituelle d'Alban Lenoir, le franc-jeu d'Ana Girardot et la facture technique globale font illusion, mais le reste peine à vraiment faire péter le cahier des charges. Car si ce remake n'est pas condamnable en soi, il prend bien le risque de souffrir de la comparaison non pas avec le Clouzot, mais avec le Friedkin, formidable film de tension.

Il y a bien deux séquences pensées pour faire grimper le tensiomètre, mais la première ne dupe personne (évidemment qu'ils vont passer) et la deuxième déçoit considérablement quand elle tourne au vinaigre. C'est au moment où les choses dégénèrent que cette adaptation était attendue au tournant. Et ni la mise en scène ni les chorégraphies de combat ne la démarquent du tout venant de la série B plutôt friquée. Un comble, après nous avoir montré Lenoir refaire le portrait d'un prisonnier dans une scène tenant de la fausse promesse. Quant au twist du dernier tiers, quiconque a vu l'original ou plus de quatre films d'action dans sa vie aura vite fait de l'anticiper.

C'est finalement le drame de cette version improbable : ni scandaleuse ni vraiment décomplexée, elle est vouée à l'oubli. Qu'importe son succès sur la plateforme, elle risque de subir le même sort que Violent Road, premier remake et pâle copie datant de 1958, absolument jamais cité. Au fond, la "saga" du Salaire de la peur rappelle avant tout que les bons films transcendent les velléités de franchise... et les idées foireuses de plateformes de SVoD cherchant par tous les moyens à truffer leur catalogue de marques établies.

Le Salaire de la peur est disponible sur Netflix depuis le 29 mars 2024

Pas de quoi s'énerver, mais pas vraiment de quoi s'amuser non plus. Attendez, on parlait de quoi déjà ?


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1V65Twoy5b
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Megalopolis : les premiers retours sur le film de Coppola ont fuité, et ça a l'air incroyable

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Plusieurs retours sur Megalopolis, le nouveau long-métrage de Francis Ford Coppola, ont fuité après la projection très privée du film.

Après qu'Adam Driver ait fait monter l'excitation pour Megalopolis, beaucoup attendent logiquement et avec impatience le nouveau film de Francis Ford Coppola. Et on peut d'ores et déjà se préparer à bientôt le découvrir puisqu’après sa longue production, il est terminé. Coppola a même déclaré qu'il était satisfait du résultat.

Dans l'esprit du cinéaste depuis les années 80, ce projet a enfin pu prendre vie, alors que le réalisateur du Parrain, Conversation secrète et Apocalypse Now a presque 85 ans. Ce rêve était d'ailleurs tellement important pour lui qu’il a pris le risque de s'endetter pour investir toute sa fortune dans le financement du film.

Mais Megalopolis est enfin là, et il a même eu récemment droit à une projection privée. Les premiers retours sur le nouveau bébé de Francis Ford Coppola sont arrivés.

Mike Fleming Jr., le journaliste de Deadline convié à cette projection privée par Coppola (après avoir assisté à une partie du tournage à Atlanta il y a quelques mois), a promis au réalisateur de ne pas faire de critique de Megalopolis après la séance. Toutefois, dans son papier très complet sur le film, Fleming Jr. a donné quelques impressions.

Si l'on savait que Megalopolis raconterait la destruction d'une métropole semblable à celle de New York, amenant à des visions contradictoires pour l'avenir de cette ville, le synopsis a été un peu plus détaillé par Deadline grâce à la projection :

"D'un côté se trouve un architecte idéaliste et ambitieux, César (Adam Driver). De l'autre, son ennemi juré, le maire de la ville Frank Cicero (Giancarlo Esposito). Le débat est de savoir s’il faut embrasser l’avenir et construire une utopie avec des matériaux renouvelables, ou adopter une stratégie de reconstruction comme d’habitude, pleine de corruption et de courtage de pouvoir. Entre leurs luttes se trouve Julia (Nathalie Emmanuel), la fille du maire, une jeune femme agitée qui a grandi autour du pouvoir et qui cherche un sens à sa vie."

Selon lui, le nouveau film de Coppola serait rempli d'idées fusionnant passé et futur, et formerait une fable épique très visuelle. Des thèmes complexes (la destruction, l'ambition, l'idéalisation) seraient abordés durant les 2h13 du métrage (hors-générique), qui s'écoulent apparemment extrêmement vite :

"Il introduit également une mise en garde sur ce qui peut arriver lorsque l'esprit humain se heurte à l'avidité, à la corruption et au narcissisme qui ont contribué à renverser l'Empire romain. Cet affrontement ne pourrait pas être plus à-propos dans une année électorale et dans un moment de polarisation accrue, et de désinformation destinée à diffuser les programmes, à influencer le public et également les politiques."

Du côté des sources de World of Reel, on parle d'un film "rugissant hors de l'écran, rugissant dans vos yeux et vos oreilles". Megalopolis serait visuellement surprenant, tout en rappelant le cinéma expérimental des années 60. Il serait merveilleux, "plus grand que nature", mais garderait tout de même un côté particulièrement personnel par rapport à l'amour du cinéma indépendant de son réalisateur.

Toujours selon Deadline, de nombreux festivals de films (notamment Cannes et les festivals de la période automnale) frapperaient à la porte de Coppola pour avoir la possibilité de présenter Megalopolis.

Toutefois, le réalisateur a déclaré qu'il ne prendrait pas de décision finale tant que le partenaire de distribution n'aura pas été trouvé, et qu'un plan n'aura pas été mis en place pour la sortie. Coppola aurait également dit que Megalopolis ne sera pas son dernier film :

"Une des raisons pour lesquelles je savais que Megalopolis était terminé, c'est que j'ai commencé à travailler sur un nouveau film. Ce ne sera en aucun cas bon marché, mais je ne sais pas si on peut le qualifier de « film épique »"

Ça sent donc plutôt bon pour Megalopolis, mais est-ce que ça nous étonne vraiment ? Quoi qu'il en soit, on ne sait pas encore quand il sortira en salles, bien que cela devrait arriver courant 2024.

D'ici là, ne reste plus qu'à attendre les premières images et bandes-annonces pour saliver encore un peu plus.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... UW4m6C_QeJ
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Premières images officielles du biopic de Bob Dylan avec Timothée Chalamet

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James Mangold partage quelques photos non volées de son tournage. Elle Fanning et Edward Norton sont au casting du biopic sur Bob Dylan, A Complete Unknown.

Dernièrement, des photos du biopic du "Rimbaud du rock" ont fuité sur la toile. Aujourd'hui, des photos officielles s'ajoutent au catalogue, avec cette-fois ci une définition d'image bien plus professionnelle. Normal : elles sont postées par le réalisateur James Mangold en personne.

Timothée Chalamet, la star de Wonka et Dune : Deuxième Partie est en train de tourner le biopic A Complete Unknown, dans lequel il joue le plus connu des inconnus, Bob Dylan. Ce chanteur-compositeur de renom, aujourd’hui âgé de 82 ans, pourra voir Timothée Chalamet adopter son style capillaire et vestimentaire. Voici les premières images officielles :

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Ces photos de tournage datent du 24 mars et ont été capturé par un Leica SL3, permettant alors une qualité d’images inégalable avec niveau de détails en trois résolutions différentes, précise le metteur en scène. Un plan d’ensemble laisse entrevoir la silhouette sombre de l’artiste qui déambule dans les rues de New York, ville dans laquelle le compositeur a emménagé suite à sa célébrité grandissante dans les années 60.

Au côtés de Timothée Chalamet, Edward Norton qui sera le joueur de banjo Pete Seeger. Ils seront aussi entourés de Nick Offerman, Elle Fanning, Boyd Holbrook et Monica Barbaro (Top Gun) qui deviendra Joan Baez, grande voix folk américaine. En plus de porter une guitare sur l’épaule, Timothée Chalamet devrait relever le défi d’interprétation en poussant la chansonnette. Il devrait en effet performer lui-même les tubes de Dylan, d’après Collider.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... e-Chalamet
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Pale
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... -en-France
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Cocu
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robinne a écrit :
ven. 29 mars 2024 12:42
:lol: :lol:
Excellent !!
Contente que ça t'ai plu 😁

@Pale je l'avais vu sur l'ancien Allo 👍
Pouet
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NaughtyDog
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Bravo : le pire kaiju eiga de l'Histoire du cinéma.
Même en acceptant que le film est écrit par un gamin de 3 ans, impossible de jubiler devant une telle absence de spectaculaire. Il y a un ou 2 micro-plaisirs (comme ce singe bad guy armé d'un rachis comme fouet, une baston en 0 gravité ou un Kong avec bras bionique), mais cet opus ferait passer le précédent pour du Pacific Rim.

Même les vélléités pulp type Voyage au Centre de la Terre sont traitées par dessus la jambe, alors que les persos humains arrivent en terre invonnue en gambadant sans danger dans une foret factice à la prod design à peine figne d'une série TV (la tribu iwi est une vaste blague).
C'est laid comme la nouvelle coupe de Rebecca Hall (vraiment), et techniquement à la ramasse (même le climax à Rio est flou dans ses arrière-plans) mais pire que tout : y a 0 mise en scène.

Point de jeu sur les échelles, les bestiaux sont filmés comme dans un mauvais film d'animation 3D comme des humains. Aucun poids, aucun gravitas, aucun vrai enjeu et finalement très peu d'action sur les 2h.
Bref du Godzilla x Kong en buddy movie pour vendre des jouets et rien d'autre.

Un très mauvais film tout simplement

1/5
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Vu :

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Un Curtis Hanson mineur mais pas désagréable pour autant. Un drame/romance dans le milieu du poker qui vaut avant tout pour les performances de Eric Bana et Robert Duvall.

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Il y a une trentaine d'années j'étais tombé dessus par hasard à la télé sans savoir de quoi il s'agissait, le film était alors plus ou moins à la moitié. Une scène m'a terriblement marqué à tel point que ça m'arrivait d'y repenser sans savoir de quel film il s'agissait. 30 ans plus tard je découvre donc que ça vient de L'amour ne s'achète pas. C'est vraiment une excellente comédie, aussi drôle que touchante et qui transpire les années 80. Patrick Dempsey (oui c'est le gars sur l'affiche) est exceptionnel dedans.

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J'avais moyennement apprécié La Loi du marché, j'ai adoré Un autre monde. Plongée dans les arcanes du capitalisme, Un autre monde ne nous apprend rien sur le sujet mais le film n'en reste pas moins un drame haletant et bouleversant.

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Il y a des aberrations scénaristiques, notamment dans le dernier acte, mais bon le rythme fait que le film passe plutôt bien. Certaines scènes de tension sont assez efficaces. Par contre le personnage de Ana Girardot, on a juste envie de lui balancer une bouteille de nitroglycérine à la tronche.
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La première demi-heure n'augure rien de bon, de plus les personnages sont assez insupportables. Le film est plus intéressant lorsqu'il se concentre sur Kong et lorsque ce dernier tombe sur la tribu de gorilles, les choses sérieuses commencent. Alors oui c'est turbo débile mais disons que dans le contexte de l'univers dépeint dans le film, ça passe et j'ai plutôt apprécié la générosité du réalisateur, c'est complètement débridé et assez jouissif. Par contre j'ai quand même une grosse préférence pour le précédent.

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Excellent mélange de comédie et de thriller, Recherche Susan désespérément est une succession d'imbroglios assez savoureux. L'ambiance d'époque et les actrices sont top.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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BOX OFFICE STORY
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Ahhhh....Recherche Susan désespérément.... Film très sympa vu au cinéma tout jeunot en mode je kiffe Madonna époque Like a Virgin, avec des rêves cochons devant ses photos nues dans Playboy je crois, enfin un journal acheté au kiosque la main tremblante....Et ce tube énorme into the groove....
Bon maintenant elle et moi sommes vieux et Dua Lipa a pris la place....Très belle femme aussi, mais bon ce n'est pas la même émotion.
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BOX OFFICE STORY a écrit :
lun. 1 avr. 2024 12:39
@PALE

Ahhhh....Recherche Susan désespérément.... Film très sympa vu au cinéma tout jeunot en mode je kiffe Madonna époque Like a Virgin, avec des rêves cochons devant ses photos nues dans Playboy je crois, enfin un journal acheté au kiosque la main tremblante....Et ce tube énorme into the groove....
Bon maintenant elle et moi sommes vieux et Dua Lipa a pris la place....Très belle femme aussi, mais bon ce n'est pas la même émotion.
C'est vrai que Madonna était au top dedans :

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Pale a écrit :
mar. 2 avr. 2024 16:56
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Ca a l'air d'être un beau dessin animé ^^
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Vu d'une seule traite la semaine dernière :

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Le Talentueux Mr Ripley a beau avoir eu d'illustres adaptations (le super Plein Soleil ou le réussi film de Minghella), Steven Zaillian réussit l'exploit de créer la version définitive selon moi.
En un sens le récit reste le même (sans les particularités chez René Clément ou le film avec Matt Damon) tout en reinvestissant le roman d'Highsmith avec une forte dose de film noir pur jus.
Cela se traduit déjà par un sublime noir & blanc de Robert Elswit (There Will Be Blood, Michael Clayton) qui confère aux 8 épisodes une âpreté élégante digne du cinéma italien des 60's (on pense à Voschonti ou Antonioni).

Le format lui permet donc d'étorer diverses composantes du récit (par exemple un épisode entier sur du meurtre, là où les précédents films leur accordaient quelques minutes) donnant un caractère à la fois captivant, tenu et finalement surprennamment immersif étant donné qu'on voit tout (ou presque, à l'exception d'une très bonne parenthèse avec les policiers italiens) à travers les yeux de Tom Ripley.


Et quelle performance ! Andrew Scott a beau être deux plus âgé que ce que le rôle demande, son Ripley est à l'image de la série : ténébreux, moins chaleureux ou sexy, mais raffiné, pervers et finalement commun.
Une composante incroyablement encapsulée dans la performance sans fausse note d'Andrew Scott, qui survole le casting (même di tout le monde est très bon, à l'instar de Eliot Sumner).

En terme de dialogue c'est du velours, tout comme les décors pittoresques de la vieille Italie, dans laquelle l'œil de Zaillian circule pour en faire ressortir la majesté et le laid.
L'adaptation offre quelques petites modifications (le personnage de Marge/Dakota Fanning est moins crédule; on a un cameo d'un autre grand acteur ayant déjà interpreté Ripley...) du coup j'aurai peut-être voulu qu'il conclue par une note plus originale.

Mais si c'est un digne que Zaillian adaptera les 4 autres tomes avec Andrew Scott c'est un grand Oui tant on tient là pour moi la meilleure (mini) série de 2024 pour l'heure. Pas aussi grand que The Night Of, mais excellent !

4.5/5
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EL a modérément apprécié Godzilla x Kong : Le nouvel Empire (2,5 étoiles) :

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Aux antipodes du blockbuster grave de Gareth Edwards, Godzilla x Kong : Le nouvel Empire confirme la direction prise par le Monsterverse américain : le gros divertissement bas du front, qui vous fera perdre une centaine de neurones par minute de métrage. Mais la générosité ne fait pas tout, comme le prouve ce nouvel opus signé Adam Wingard avec Rebecca Hall et Dan Stevens, en salles le 3 avril 2024.

SHOWA MUST GO ON


Le réalisateur Adam Wingard l'a répété partout : son nouveau Godzilla s'inspire ouvertement de l'ère Showa de son règne japonais (les années 1960 et 1970). À l'époque, il était principalement un héros de films destinés aux enfants, capable aussi bien de voler grâce à son souffle atomique que de se lancer dans une partie de balle au prisonnier avec un homard géant. Une approche beaucoup plus assumée que dans Godzilla vs. Kong, qui prenait (trop) le temps de mettre les formes.

Ici, le ton est donné dès la scène d'introduction, où Big G oblitère un crustacé avec nonchalance au beau milieu de Rome. Le délire anthropomorphique est à son paroxysme. Les deux monstres, et plus spécifiquement Kong, sont les véritables protagonistes d'un récit crétin, entièrement à leur service. Les personnages humains sont réduits à un trio baladé d'un coin à l'autre de la "terre creuse" : Rebecca Hall débite comme elle peut l'exposition, tandis que ses deux acolytes sont chargés des vannes. Chaque séquence se veut plus absurde que la précédente, dans un décor numérique constellé de cristaux magiques et de volcans débordant de lave.

On suit donc principalement les péripéties de King Kong, qui découvre la terre creuse creuse (il fallait y penser), où se terre une société de singes géants régis par le terrible Skar King. Tandis que le tyran essaie de se frayer un chemin vers la surface à l'aide d'un McGuffin dont on ne connaîtra même pas la nature, notre singe géant préféré appelle à l'aide le lézard de son coeur, lequel entreprend de level up avant la bataille finale.

Wingard, ainsi que ses sbires Terry Rossio, Jeremy Slater et Simon Barrett, poussent la référence au point de reconstituer les séquences de dialogues entre monstres, et d'ajuster la mise en scène en conséquence. La terre creuse remplaçant les étendues naturelles de King Kong contre Godzilla et consorts, ils sont parfois carrément cadrés en pied, éjectant les humains de leurs... débats. De même que ceux-ci sont souvent filmés séparément, dans une enclave, annulant volontairement tout rapport d'échelle lorsqu'ils commentent les actions des titans, si bien qu'on se croirait dans Ghidrah, le monstre à trois têtes.

Et il faut bien l'avouer : il y a quelque chose de fascinant à voir un studio hollywoodien – a fortiori Legendary, qui vient de sortir Dune 2 ! – faire du tokusatsu avec plusieurs centaines de millions de dollars de budget et des téraoctets de CGI multicolores. D'autant que passé l'heure et demie, il enchaine les empoignades de kaijus à un rythme éreintant, contredisant littéralement les règles les plus élémentaires de la gravité. En piochant dans cette partie kitsch de la saga, il retrouve un peu de sa sincère générosité.

GODZILLA MAXIMUS ONE

Toutefois, on reste dans un blockbuster américain, avec son propre cahier des charges et surtout sa propre vision du grand spectacle. Et de toute évidence, le cinéaste n'est pas le plus à l'aise pour conformer son kaiju-eiga puéril à ces codes. Dès qu'il lui faut ajouter un peu de dynamisme à ses bastons homériques, il capitule et se contente de réciter ses idées régressives... sans soigner plus que ça leur mise en scène, comme l'avait fait par exemple Guillermo del Toro dans sa propre lettre d'amour au cinéma populaire nippon, Pacific Rim.

Certes, tout le monde n'est pas Del Toro, mais force est de constater que, lors des bastons, la réalisation est rarement à hauteur des multiples excentricités du scénario, notamment lors d'un climax qui en devient frustrant. Les bestioles s'envoient des immeubles à la tronche, se tirent dessus à coups de lasers – roses, donc plus puissants apparemment –, réduisent en cendres une mégalopole entière... sans jamais en donner l'impression.

Tant qu'on reste dans l'hommage naïf aux élucubrations des années 1970, éjecter le référent humain de l'équation, quitte à rendre le film muet pendant plusieurs dizaines de minutes d'ailleurs, amuse. Par contre, quand on revient aux salades de phalanges contemporaines, il faut des points de repère, ou à défaut quelques mouvements de caméra fantasques. Faute de quoi, le spectateur n'en retirera qu'une migraine carabinée, pas aidé par la BO cacophonique de Tom Holkenborg, lequel ne s'est cette fois même pas emmerdé à proposer des thèmes identifiables, quelques années après la partition épique de Bear McCreary.

Attachant lorsqu'il se réapproprie la candeur de l'ère Showa, Le nouvel Empire peine donc à transformer l'essai quand il verse dans le destruction porn yankee. Il faut dire que l'Oncle Sam n'a pu s'empêcher d'y incorporer ses marottes, à commencer par la nostalgie des années 80 (mauvaise décennie !) et un comique complotiste-blogger (à qui il adore donner raison !), un bon argument en faveur de l'éradication pure et simple des humains dans les prochains volets de la saga. La morale de l'histoire : aussi respectueuses puissent-elles être, les superproductions américaines resteront des superproductions américaines. Alors, autant faire les choses bien.

King Kong va chez le dentiste, Godzilla dort dans sa niche, Tom Holkenborg pense que la synthwave est encore cool et Adam Wingard s'amuse avec les jouets de l'ère Showa. Dommage qu'il ne prenne pas la peine de vraiment les mettre en scène.


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