Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Good morning :hello:

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EL a moyennement apprécié The Guilty (2,5 étoiles) :

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Après avoir incarné un boxeur en quête de rédemption pour Antoine Fuqua dans La Rage au ventre, Jake Gyllenhaal a retrouvé le réalisateur sur Netflix pour le nouveau film (et remake) The Guilty, dans lequel il joue un policier rétrogradé au service d'appel d'urgence du 911, qui tente de sauver une femme en détresse à l'autre bout de la ligne.

Attention : légers spoilers !

LIVING IN AMERICA


La nouvelle production estampillée Netflix est calquée sur The Guilty, l'étonnant thriller danois de 2018 réalisé par Gustav Möller et co-écrit par Emil Nygaard Albertsen. Le remake réalisé par Antoine Fuqua (Training Day, La Chute de la Maison-Blanche) déroule ainsi la même intrigue sous tension, à peine remaniée par le scénariste Nic Pizzolatto (True Detective).

The Guilty s'enracine donc dans un centre d'appel d'urgence et compte sur ses cadrages serrés et son montage nerveux pour casser l'immobilisme de Joe Baylor, un protagoniste souvent cramponné à sa chaise. Sans oublier tout le travail sur le son et le mixage (appels téléphoniques, voix inaudibles, bruits environnants, silences, respirations, pleurs) pour nous permettre d'imaginer la toile sordide et inattendue qui se dessine hors-champ et installer une ambiance anxiogène et pressante.

La trame est donc aussi surprenante et prenante que dans la version originale dont elle tire toutes ses qualités d'écriture et ses astuces de réalisation, ce qui en fait plus un exercice de traduction avec un plus gros budget. Et parmi les changements d'ordre esthétiques, on regrette en premier lieu la facticité du cadre, qui tranche avec le minimalisme et le réalisme plus immersif de Gustav Möller. Dès le début, avec ce plan d'ouverture apocalyptique, qui flirte sur la série B catastrophe en présentant Los Angeles en proie aux flammes (alors que les faits sont bien ancrés dans la réalité), en plus de l'habituel flash d'actualité pour poser un contexte alarmiste.

Les pièces étroites et dépouillées du précédent film ont quant à elles laissé place à des espaces plus dégagés, toujours sombres et impersonnels, mais bien moins étouffants, ce qui rend le huis clos moins oppressant et claustrophobe qu'il aurait pu être. Encore plus quand le film s'évade brièvement de l'open space ou cherche à créer une fenêtre sur le monde extérieur avec des écrans géants qui participent à l'artificialité du décor.

ORGUEIL ET PRÉJUGÉS

S'il est totalement investi dans le rôle de Joe et accapare sans mal la caméra, Jake Gyllenhaal n'est pas le seul à porter le film. Il y a aussi Riley Keough, qui n'apparaît pas physiquement à l'écran, mais transmet sans aucune fausse note le désespoir, la peur et la fragilité du personnage d'Emily, comme le reste du casting vocal (Peter Sarsagaard, Ethan Hawke, Paul Dano ou la jeune Christiana Montoya) qui donne une réelle intensité et crédibilité aux événements.

Pour autant, l'acteur tient d'un bout à l'autre son rôle archétypal de policier teigneux et insubordonné, qui a été rétrogradé à un poste de bureau pour des raisons qui se dévoilent au fil du récit - et sont l'occasion de glisser un message expéditif sur l'impunité des violences policières. Agressif envers ses collègues et ses correspondants, Joe est une grenade dégoupillée, une boule de nerfs et de stress rongée par un fardeau qui lui a coûté sa vie de famille, histoire d'accabler un peu plus le personnage et susciter de la pitié par un biais beaucoup trop facile et usé.

Avec l'appel d'Emily, il trouve sa quête rédemptrice. Sauver Emily, c'est sauver son âme, quitte à outrepasser une fois de plus la loi, la veille d'un procès dans lequel il risque gros. Après avoir intériorisé et refoulé sa rancoeur, Joe et son interprète réagissent d'une manière plus expansive et pathétique. Cette nouvelle interprétation tranche ainsi avec la performance plus retenue et authentique de l'acteur danois Jakob Cedergren.

Dans son dernier acte, le film prend carrément une tournure plus mélodramatique pour s'éloigner du thriller et de la course contre la montre installée dès les premiers échanges entre Joe et Emily. Cet aspect plus théâtral et poussif est renforcé par le dénouement quasi miraculeux et très hollywoodien, qui achève de briser l'ambiance sobre et glaçante du premier film.

D'une façon plus générale, The Guilty s'encombre d'allégories et autres lourdeurs symboliques, en premier lieu les incendies qui reflètent la colère et les regrets qui consument Joe de l'intérieur (en plus de complexifier inutilement le scénario pour exagérer la panique ambiante), mais également son asthme, censé accentuer son état de suffocation, au sens propre comme figuré. De quoi uniquement étouffer le charme du procédé sur lequel tout repose à l'origine.

Le film The Guilty est disponible depuis le 1er octobre sur Netflix

Copié-collé très fidèle du film éponyme danois de 2018, The Guilty s'enfonce malheureusement dans des excès de style dispensables. D'où un thriller moins redoutable, en dépit de la maîtrise du casting et de la réalisation, et de l'efficacité de l'intrigue à rebondissements.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1633087186
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Marvel développe encore un nombre de projets (secrets) faramineux

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Marvel n'en a pas encore fini avec son univers cinématographique puisqu'il a encore 31 projets dans ses tiroirs.

Tout est parti du désir de réunir quatre super-héros ayant eu au préalable leur film solo (n'oublions pas l'alien un peu bâtard qu'est L'Incroyable Hulk), puis tout a basculé. Certains diront que c'est heureux, d'autres que c'est une tragédie pour le cinéma de divertissement, mais Marvel Studios, fort du succès financier de sa formule, n'a aucune intention d'arrêter (et même la potentielle perte des droits de certains de ses héros ne va pas le freiner).

Débuté en 2008, le Marvel Cinematic Universe approche du vingt-sixième opus de sa gigantesque saga avec Les Éternels. À cela se sont ajoutées les séries sur Disney+ et le projet de multivers connectant des franchises comme celles des différents Spider-Men et Venom, qui donnent toujours plus de grain à moudre aux fans des Avengers. Pourtant, tout cela n'est que la partie émergée de l'iceberg, puisque Marvel a annoncé avoir une pléthore de projets en cours.

Victoria Alonso, productrice exécutive de Marvel Studios, a déclaré à The Playlist que 31 projets étaient en développement. Évidemment, cela ne sous-entend pas qu'après ces 31 projets, l'univers cinématographique prendra fin, mais ça nous permet d'avoir un ordre d'idée du chemin qu'il reste à tracer pour Marvel dans les années à venir.

Toutefois, parmi ces 31 projets, il faut comptabiliser ceux qui ont déjà été officiellement révélés. On peut donc soustraire les neuf films restants pour la Phase 4 de l'univers cinématographique (des Éternels à Fantastic Four), les deux films de la Phase 5 (Captain America 4 et Blade) et les neuf séries restantes (Ms. Marvel, Moon Knight, etc.). En bref, au-delà de ce qui nous a déjà été annoncé, 11 projets n'ont pas été présentés au grand public.

Après tout, le studio n'allait pas s'arrêter à Thanos. Maintenant qu'Avengers : Endgame a fait voler en éclats les Vengeurs tels que nous les connaissions, il lui faudra bien produire de nouveaux titres, dénicher de nouvelles têtes et les rassembler autour de la prochaine super-menace universelle. La fiesta des super-héros continuera donc le 3 novembre avec Les Éternels et le 24 novembre avec la série Hawkeye.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1633013116
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Gladiator 2 : que vous le vouliez ou non, la suite arrive, grâce à Ridley Scott

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Ridley Scott confirme enfin que Gladiator aura une suite, mais il faudra encore se montrer patient.

Dans la famille des suites qui ressemblent plus à des blagues qu'autre chose, il y a Titanic 2, Amistad 2 (hommage à Scary Movie), Basic Instinct 2, et Gladiator 2. Mais grâce à Ridley Scott, la plaisanterie va bel et bien devenir réalité, puisque le réalisateur s'accroche à la suite de son peplum avec Russell Crowe.

L'idée n'est pas fraîche, et a été remise sur la table régulièrement depuis 2001. En 2020, le producteur Douglas Wick affirmait que Gladiator 2 était relativement bien parti, grâce à un Ridley Scott très intéressé par l'idée de donner une suite longtemps (ceci est un peut-être euphémisme) attendue à Gladiator, péplum star de l'année 2000, qui avait décroché la bagatelle de cinq Oscars (et changé notre enfance à tous).

Et même s'il enchaîne les films, puisque Le Dernier Duel sort en octobre, et House of Gucci en novembre, Ridley Scott affirme que Gladiator 2 reste dans ses priorités.

L'agenda de Ridley Scott a beau être très chargé, il semble avoir une vision très claire des prochaines années de sa vie. Il a ainsi déclaré à Empire :

"Je suis déjà en train de faire écrire [le prochain] Gladiator. [...] Lorsque j'aurai fini avec Napoleon, Gladiator sera le suivant."

Les mauvaises langues diront que Ridley Scott avait aussi affirmé qu'il allait réaliser une demi-douzaine de prequels à Alien après Prometheus et Alien : Covenant, mais peu importe. En plus de ses deux films attendus en salles en 2021, le cinéaste prépare Kitbag, avec Joaquin Phoenix en Napoleon, et Jodie Komer (déjà au centre du Dernier Duel) en Josephine. Un biopic qui se profile pour 2023.

Mais à quoi va ressembler ce Gladiator 2 ? Maximus le brave est mort en emportant le machiavélique empereur Commode, à l'issue du duel épique et sournois, ne laissant pas beaucoup de matériau utilisable pour les scénaristes. Et si on était un peu perplexe face à l'idée de donner une suite à Gladiator (plutôt qu'un préquel, par exemple), ça n'a pas empêché Ridley Scott d'annoncer qu'il savait comment ramener Maximus des rives du Styx.

Ce qui est bien avec Ridley Scott, c'est qu'il fait plein de films. Mais ce qui n'est toujours pas bien avec Ridley Scott, c'est qu'il fait plein de films. Gladiator 2 ne va pas calmer le débat autour du cinéaste culte, capable d'enchaîner un carton simple comme Seul sur Mars, un film qui déchaîne les passions comme Cartel ou Prometheus, et un autre qui passe inaperçu comme Tout l'argent du monde. Après ses prequels d'Alien et la suite de Blade Runner qu'il a produite, il rappelle en tout cas que le recyclage à Hollywood n'est pas prêt de s'arrêter. Ne manquent plus qu'une suite à Legend ou Thelma et Louise.

Et si vous aviez besoin d'une autre raison de rager : Chris Hemsworth aurait profité du tournage de Thor : Love and Thunder, où Russell Crowe joue Zeus, pour lui parler de son envie de participer à Gladiator 2. De là à imaginer qu'il se rêve en héritier de Maximus, avec un petit Oscar à la clé, il n'y a qu'un pas.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1633008977
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Wonka : après Timothée Chalamet, le prequel de Charlie et la Chocolaterie se paie un beau casting

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Le prequel de Charlie et la Chocolaterie, Wonka porté par Timothée Chalamet, a complété son casting avec quelques gros noms.

Maintenant qu'on a l'image du sérieux Paul Atréides du récent Dune en tête, il paraît presque incongru que Timothée Chalamet déserte Arrakis pour rejoindre l'excentrique chocolaterie de Willy Wonka où il fera quelques numéros musicaux. Après ses rôles dans Call Me by Your Name, Lady Bird, Un jour de pluie à New York, Le roi, Les Filles du Docteur March ou plus récemment The French Dispatch, le jeune acteur franco-américain très prisé va totalement changer de registre en incarnant le très exubérant confiseur sorti de l'imaginaire de l'écrivain Roald Dahl (dont les droits des oeuvres ont d'ailleurs été rachetés par Netflix).

Le film réalisé par Paul King (Paddington, Paddington 2) et co-écrit avec Simon Farnaby (également au casting), reviendra ainsi sur la jeunesse de Willy Wonka et sur ce qui l'a poussé à créer son empire tout en sucre et chocolat. Timothée Chalamet succédera ainsi à Gene Wilder et Johnny Depp, mais également à Blair Dunlop qui avait joué la version enfant de Willy Wonka dans le film réalisé par Tim Burton. Après avoir déjà annoncé les noms de Keegan-Michael Key, Tom Davis, Kobna Holdbrook-Smith, Mathew Baynton, Jim Carter et Rich Fulcher au casting, d'autres acteurs ont donc récemment rejoint la distribution dans des rôles encore inconnus.

Tous auront donc une occasion de donner la réplique à la brillante Olivia Colman (The Crown, Fleabag, Le crime de l'Orient-Express, The Lobster), oscarisée pour sa performance dans La Favorite et nominée cette année pour son rôle dans The Father. De son côté, la talentueuse Sally Hawkins (Godzilla, Godzilla II : Roi des monstres, Jane Eyre) retrouvera le réalisateur de Paddington après sa nomination pour deux Oscars, Blue Jasmine en 2013 et La Forme de l'eau en 2018. On la retrouvera également bientôt à l'affiche du très attendu Spencer aux côtés de Kristen Stewart.

Enfin, le dernier ajout est celui de Rowan Atkinson, qu'on reconnaîtra éternellement comme l'incorrigible Mr. Beans, mais qui a aussi joué la version parodique de James Bond, Johnny English, sans oublier ses rôles dans les comédies Secrets de famille, Love Actually ou Les sorcières (autre adaptation de Roald Dahl). Pour l'instant, aucune date de sortie n'a été dévoilée, mais Wonka devrait débarquer en salles courant 2023, avant que Timothée Chalamet renfile l'armure de Paul Atréides dans le second volet de Dune.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1632990759
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The Witcher, Bridgerton... Netflix révèle enfin un classement de ses plus gros succès

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Lors de la Code Conference 2021, Ted Sarandos, co-directeur de Netflix, a révélé quels sont les plus gros succès de la plateforme.

À l'occasion de la Code Conference 2021, Ted Sarandos, co-directeur du groupe Netflix, a permis de jeter un petit coup d'oeil sur les données de la plateforme. Une quasi-exception puisque les géants du marché préfèrent usuellement les garder secrètes. Quels sont donc les plus gros hits de Netflix, qu'il s'agisse des films, comme des séries ? Sachant que les chiffres ne prennent pas en compte le succès du moment Squid Game bien parti pour intégrer ce top 10 à l'avenir.

Le premier visuel regroupe les dix films et séries les plus visionnés sur la plateforme par les comptes des utilisateurs, en comptabilisant une vue à partir de deux minutes de visionnage (ce qui peut être trompeur dans le cas d'une série ou d'un film dont le début serait captivant, mais qui ne tiendrait pas sur la longueur) durant leurs 28 premiers jours d'exploitation sur la plateforme.

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C'est donc la série La chronique des Bridgerton qui rafle la première position, suivi de près par Lupin et The Witcher. On notera qu'une grande partie des séries présentes dans ce top 10 sont des premières saisons, beaucoup plus intrigantes, à l'exception de Stranger Things et La casa de papel (dont le titre anglais est Money Heist), qui ont marqué l'audience de la plateforme par leur longévité et leur capacité à garder les spectateurs en haleine.

Du côté des films, Tyler Rake (Extraction, pour son titre original) est le film sur lequel les internautes ont jeté le plus leur dévolu. Le métrage de Sam Hargrave mettant en scène Chris Hemsworth devance assez largement Bird Box, de Susanne Bier, son dauphin. Le dernier gros succès en date de la plateforme restant finalement Army of the Dead de Zack Snyder, se positionnant en neuvième position.

Le second visuel dévoilé par Ted Sarandos révèle de son côté, quels sont les dix films et séries (toujours de manière séparée) ont été le plus vus si on prend en compte le nombre de minutes cumulées durant leurs 28 premiers jours d'exploitation.

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Si pour les films, il y a somme toute assez peu de différence entre les métrages de la plateforme sur lesquels les abonnés ont le plus cliqué, et ceux qu'ils ont vus le plus longtemps, force est de constater que ce n'est pas du tout le cas pour les séries. Si Bridgerton continue de briguer le haut du classement, de nombreuses séries ont piqué la curiosité des internautes sans pour autant avoir su transformer l'essai sur la durée.

Exit donc pour les saisons 1 de Tiger King ou encore Emily in Paris, qui n'auront pas su captiver les internautes aussi longtemps que les mastodontes Stranger Things ou 13 Reasons Why. Attention néanmoins lors de l'interprétation de ces chiffres : toutes les séries ne disposent pas du même nombre d'épisodes au sein de leur saison, ou encore du même format. Cela pourrait par exemple expliquer l'absence de Le Jeu de la dame (The Queen's Gambit), dont la saison était courte de par son nombre d'épisodes, ou encore d'Emily in Paris, victime de son format (moins de 30 minutes par épisode).

Et même constat pour les films. The Irishman ne fait pas partie des dix films les plus vus par les abonnés Netflix, mais en revanche sa durée immense (3h29) est probablement ce qui lui permet d'intégrer le top 3 des films en minutes totales de visionnage.

S'il est difficile d'exploiter tout à fait ces chiffres très intéressants, Sarandos a confirmé quelques impressions des spectateurs. On pourrait citer sa volonté de faire de Stranger Things une franchise avec des spin-offs ou encore la domination indubitable de La Chronique des Bridgerton. Il a également rapidement abordé le cas Squid Game, indiquant que si les métriques de visionnage de la série sud-coréenne à succès ne s'écroulaient pas, le show mériterait assurément sa place sur ces visuels à l'issue de ses 28 premiers jours d'exploitation.

Après ces excitantes révélations de Ted Sarandos, reste à garder un oeil attentif sur la Code Conference 2021 qui se tiendra jusqu'à la fin du 29 septembre 2021 afin de suivre les interventions de ses alter-ego de la Warner ou encore d'Elon Musk.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1632918234
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Wickaël
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Pale a écrit :
dim. 3 oct. 2021 08:53
EL a moyennement apprécié The Guilty (2,5 étoiles) :
J'ai pas lu la critique, je vois le film ce soir comme prévu. Et je ne connais pas l'original donc je pourrais pas comparer :D
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Wickaël a écrit :
dim. 3 oct. 2021 09:19
Pale a écrit :
dim. 3 oct. 2021 08:53
EL a moyennement apprécié The Guilty (2,5 étoiles) :
J'ai pas lu la critique, je vois le film ce soir comme prévu. Et je ne connais pas l'original donc je pourrais pas comparer :D
C'est pas pour jouer les puristes mais il n'arrive pas à la cheville de l'original. J'en parlerai un peu plus tard :D
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Après Un Homme en Colère, le nouveau Guy Ritchie avec Jason Statham se dévoile

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Operation Fortune : Ruse de guerre sera le titre officiel de ce thriller d'action, anciennement appelé Five Eyes.

Jason Statham va de nouveau péter la gueule à tout le monde pour Guy Ritchie, en 2022. STXfilms vient d'annoncer la date de sortie du nouveau thriller d'espionnage porté par le duo. Le film s'appellera Operation Fortune : Ruse de guerre (en français dans le texte) et il sortira dans les salles le 21 janvier 2022 aux USA et un peu partout dans le monde. La date française exacte n'est pas encore connue.

Anciennement intitulé Five Eyes, cet Operation Fortune a été écrit par Ivan Atkinson et Marn Davies, et verra au casting Josh Hartnett, Hugh Grant, Aubrey Plaza, Cary Elwes et le rappeur britannique Bugzy Malone.

Le super espion Orson Fortune (Statham) doit traquer et arrêter la vente d'une nouvelle technologie d'armes mortelle utilisée par le milliardaire et courtier en armes, Greg Simmonds (Grant). Il va faire équipe à contrecœur avec certains des meilleurs agents du monde (Plaza, Elwes, Malone). Fortune et son équipe recrutent aussi la plus grande star de cinéma d'Hollywood, Danny Francesco (Hartnett) pour les aider dans leur mission d'infiltration.

Il s'agira de la 5e collaboration entre Guy Ritchie et Jason Statham, après Arnaque, Crimes et Botanique, Snatch, Revolver et Un Homme en Colère.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 5BLWhUOq4U
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Box-office français du 28 septembre : Dune garde une longueur d'avance sur la concurrence

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Seules deux nouveautés intègrent le top 10 : Stillwater et Tout s'est bien passé. (Source : Le Film Français)

Après son bon démarrage la semaine dernière, Dune, de Denis Villeneuve, se maintient largement en tête du classement hebdomadaire français en gagnant 662 287 spectateurs supplémentaires déplacés dans 893 cinémas (c'est la plus grosse distribution du moment), soit 1,6 million de tickets écoulés en quinze jours. Il s'agit ainsi du meilleur score du réalisateur en France, devant les 1,1 et 1,2 million d'entrées enregistrées par Blade Runner 2049, en 2017, et Prisoners, en 2013. C'est largement assez pour tenir tête à Boîte noire, Bac Nord et Shang-Chi, qui conservent leurs places en gagnant entre 184 000 et 141 000 tickets supplémentaires, ce qui permet au thriller avec Pierre Niney de frôler les 700 000 entrées, au polar de Cédric Jimenez d'atteindre 1,8 million de billets vendus et au dernier super-film des studios Marvel de dépasser la barre symbolique du million.

Stillwater démarre ainsi seulement en cinquième position, malgré son casting alléchant (Matt Damon, Camille Cottin, Abigail Breslin...), grâce à 132 271 curieux déplacés dans 462 salles. C'est un peu mieux que l'autre nouveauté parvenant à intégrer ce top 10, Tout s'est bien passé, de François Ozon, qui est septième avec 94 882 contremarques pour 360 écrans.

Parmi le reste des continuités, on peut noter que le film d'animation Baby Boss 2 se maintient dans le classement pour sa sixième semaine, sans atteindre pour autant le million (il cumule 886 135 entrées). S'ils ne sont plus dans le top 10, Kaamelott cumule plus de 2,6 millions de tickets en France et OSS 117 3, 1,6, respectivement en 10 et 8 semaines.

Box-office hebdomadaire français du 22 au 28 septembre 2021 :


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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... wF9ajKOppY
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Plutôt impressionné par ce teaser :

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Wickaël
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Pale a écrit :
dim. 3 oct. 2021 09:26
C'est pas pour jouer les puristes mais il n'arrive pas à la cheville de l'original. J'en parlerai un peu plus tard :D
C'est ce que la plupart des gens ont l'air de penser...
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Cette semaine j'ai vu :

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Mélange improbable entre un épisode de Julie Lescaut et Watchmen. Dis comme ça, ça ne donne certainement pas envie mais j'ai trouvé ça excellent. Tout n'est pas parfait, les événements s'enchaînent un peu n'importe comment à la fin mais dans l'ensemble c'est bien foutu et les acteurs sont très bons.

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Un film d'horreur méta qui joue un peu avec les codes du genre même si ça sent un peu le déjà-vu quand même. Le film vaut quand même le coup d’œil pour son ambiance, la grosse part de mystère qui règne dans la première partie et certaines scènes bien foutues.

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Après 1 an et demi d'attente voici enfin le nouveau James Bond. J'ai beaucoup aimé même si je n'ai pas adhéré à certains choix et à mon avis je ne risque pas d'être le seul. Hormis cela, je ne me suis pas ennuyé durant les 2h40. Techniquement et visuellement parlant ça envoie du lourd. Beaucoup de monde durant la séance, ça fait plaisir de voir que le personnage est toujours aussi fédérateur après 60 ans et 25 films.

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Un peu long mais j'ai quand même beaucoup apprécié ce film pour ses acteurs et son histoire qui tient en haleine. Le choc des cultures et du langage est super intéressant.

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Bonne surprise que ce film même si il ne propose rien de neuf mais j'ai adoré l'ambiance ainsi que l'actrice principale qui est juste sublime.

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Comme je disais au dessus, c'est pas pour jouer le puriste à deux balles mais ce remake n'arrive pas à la cheville de l'original tant tout y est devenu dénaturé. C'est devenu un truc américanisé à outrance avec en toile de fond une énième critique de la police. Même Jake Gyllenhaal en fait des tonnes.

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Un pote me l'a conseillé, je n'avais jamais été véritablement attiré par ce film. Je ne regrette pas de l'avoir découvert tant ce film est un chef d’œuvre. Même si on n'atteint pas la maestria d'un De Palma ou d'un Leone, Robert De Niro nous livre une œuvre extrêmement profonde et bouleversante. En sachant qu'il s'agit en plus de son premier film, chapeau à lui pour m'avoir fait vibrer de la sorte.
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ClintReborn
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C'est vraiment dommage que De Niro n'ait que deux films a son actif en 30 ans en tant que réalisateur. Il s'est perdu pendant de nombreuses années dans des comédies et des parodies de ses propres rôles alors qu'il aurait pu développer une véritable œuvre personnelle beaucoup plus intéressante... :roll:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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En parcourant la filmo de Niro c’est vraiment pas brillant les dernières années; je découvre même l'existence de films improbables comme un Besson sorti d'un carton et tourné en Normandie :lol: :lol: :saint:

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ClintReborn a écrit :
dim. 3 oct. 2021 18:34
En parcourant la filmo de Niro c’est vraiment pas brillant les dernières années; je découvre même l'existence de films improbables comme un Besson sorti d'un carton et tourné en Normandie :lol: :lol: :saint:

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J'adore ce Besson :D
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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La seule sortie de la semaine qui m'intéresse.
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Wickaël
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Pale a écrit :
dim. 3 oct. 2021 17:39
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Comme je disais au dessus, c'est pas pour jouer le puriste à deux balles mais ce remake n'arrive pas à la cheville de l'original tant tout y est devenu dénaturé. C'est devenu un truc américanisé à outrance avec en toile de fond une énième critique de la police. Même Jake Gyllenhaal en fait des tonnes.
Mon avis est exactement le contraire. J'ai adoré. J'ai trouvé Gyllenhaal très bon et j'ai vraiment adoré l'histoire, bien tendue par moment.

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:hello:

Démarrage tonitruant de Venom 2 ce week-end aux States, il démarre mieux que le premier (80 millions) :

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https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

Ça fait plaisir, le box-office reprend des couleurs.
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robinne
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weird

ClintReborn a écrit :
dim. 3 oct. 2021 18:34
En parcourant la filmo de Niro c’est vraiment pas brillant les dernières années; je découvre même l'existence de films improbables comme un Besson sorti d'un carton et tourné en Normandie :lol: :lol: :saint:

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Le bouquin est mieux :D
Malavita - http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLI ... o/Malavita
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Xsmooth
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Je ne sais pas si c'est le fait que le cinéma commence à retrouver un peu de ses couleurs, mais le forum semble aussi de plus en plus animé ? En tout cas c'est plutôt cool :D
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willnot94
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Grosse panne mondiale de Facebook et ses applications affiliées (WhatsApp etc...) depuis cet aprèm
"Ah bah maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien forcément !"
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J'ai manigancé tout ça pour que tout le monde vienne sur Allo Le G. :sol:
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willnot94
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"Ce n'est pas une cyber attaque[...] Facebook s'est déplateformé de sa propre plateforme", affirme l'intéressé. Celui-ci poursuit : "Facebook n'existe plus sur internet à l'heure actuelle".

Donc non Next tu n'es pas l'auteur :rofl: :lol:
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Wickaël
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Un coup de Mr. Robot...
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J'aurais préféré une panne de Microsoft Teams pour m'empêcher de bosser pour ma rentrée post vacances aujourd'hui. ^^
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willnot94
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Après on va croire que c'est un coup de la pomme :ass:
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Pale
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Les gens qui essaient de se connecter à FB et Insta :

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Pale
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Netflix développe un nouveau cauchemar adapté de Stephen King avec un des acteurs de Ça

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Après la série Midnight Mass adoubée par Stephen King, Netflix prépare un nouveau cauchemar, le film Mr. Harrigan’s Phone adapté du dernier roman de l'écrivain.

En plus des récentes séries Le Fléau sur ABC, Chapelwaite sur Epix et Histoire de Lisey réalisée par Pablo Larraín pour Apple TV+, sans oublier le remake de Christine et la suite de Simetierre, Stephen King continue de servir d'inspiration au petit et grand écran. Et dernièrement, il n'y a pas que ces vieux écrits qui ont trouvé preneurs, puisque Netflix prépare actuellement une adaptation du Téléphone de M. Harrigan, une des quatre nouvelles qui composent son dernier recueil, Si ça saigne publié en avril 2020 aux États-Unis et février 2021 en France.

Titré en version originale, Mr. Harrigan’s Phone, ce nouveau film sera la quatrième adaptation du maître de l'horreur par le géant du streaming après Jessie, 1922 et plus récemment Dans les hautes herbes (qu'il a co-écrit avec son fils Joe Hill).

Cette nouvelle histoire d'épouvante suivra ainsi un jeune garçon nommé Craig, qui vit dans une petite ville et se lie d'amitié avec Monsieur Harrigan, un milliardaire âgé et reclus. Mais lorsque le vieil homme décède, Craig découvre que la mort de son ami ne signifie pas nécessairement sa disparation, puisqu'il est capable de communiquer avec lui par via l'IPhone qui a été enterré avec lui.

Comme l'a rapporté Collider, cette énième adaptation produite par Jason Blum, Ryan Murphy et Carla Hacken, pourra compter sur le talent du jeune Jaeden Martell (Défendre Jacob, À couteaux tirés, Midnight Special) déjà remarqué dans le cinéma d'horreur après Ça et Ça : Chapitre 2, deux précédentes adaptations de Stephen King, mais aussi le surprenant et plus discret The Lodge, réalisé par Veronika Franz et Severin Fiala.

Pour ce nouveau film qui devrait le populariser un peu plus auprès du grand public, il donnera la réplique à un cador de l'industrie : Donald Sutherland (Hunger Games, Les Douze Salopards, M*A*S*H, l'invasion des profanateurs), qui a reçu un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière en 2017. Lui aussi a déjà joué dans une adaptation de Stephen King avec son rôle dans la mini-série Salem de 2004.

John Lee Hancock, le réalisateur du Fondateur, de The Blind Side et Dans l'ombre de Mary : La Promesse de Walt Disney, écrira et réalisera le long-métrage, dont la production doit débuter ce mois-ci pour une sortie prévue courant 2022 sur Netflix.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... eurs-de-ca
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Pale
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robinne a écrit :
lun. 4 oct. 2021 19:13
Le bouquin est mieux :D
Malavita - http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLI ... o/Malavita
Tu l'as lu ? :D
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Pale
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Ah c'est revenu :D
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Kahled
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Pale a écrit :
dim. 3 oct. 2021 17:39
Cette semaine j'ai vu :

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Mélange improbable entre un épisode de Julie Lescaut et Watchmen. Dis comme ça, ça ne donne certainement pas envie mais j'ai trouvé ça excellent. Tout n'est pas parfait, les événements s'enchaînent un peu n'importe comment à la fin mais dans l'ensemble c'est bien foutu et les acteurs sont très bons.

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Un film d'horreur méta qui joue un peu avec les codes du genre même si ça sent un peu le déjà-vu quand même. Le film vaut quand même le coup d’œil pour son ambiance, la grosse part de mystère qui règne dans la première partie et certaines scènes bien foutues.

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Après 1 an et demi d'attente voici enfin le nouveau James Bond. J'ai beaucoup aimé même si je n'ai pas adhéré à certains choix et à mon avis je ne risque pas d'être le seul. Hormis cela, je ne me suis pas ennuyé durant les 2h40. Techniquement et visuellement parlant ça envoie du lourd. Beaucoup de monde durant la séance, ça fait plaisir de voir que le personnage est toujours aussi fédérateur après 60 ans et 25 films.

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Un peu long mais j'ai quand même beaucoup apprécié ce film pour ses acteurs et son histoire qui tient en haleine. Le choc des cultures et du langage est super intéressant.

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Bonne surprise que ce film même si il ne propose rien de neuf mais j'ai adoré l'ambiance ainsi que l'actrice principale qui est juste sublime.

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Comme je disais au dessus, c'est pas pour jouer le puriste à deux balles mais ce remake n'arrive pas à la cheville de l'original tant tout y est devenu dénaturé. C'est devenu un truc américanisé à outrance avec en toile de fond une énième critique de la police. Même Jake Gyllenhaal en fait des tonnes.

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Un pote me l'a conseillé, je n'avais jamais été véritablement attiré par ce film. Je ne regrette pas de l'avoir découvert tant ce film est un chef d’œuvre. Même si on n'atteint pas la maestria d'un De Palma ou d'un Leone, Robert De Niro nous livre une œuvre extrêmement profonde et bouleversante. En sachant qu'il s'agit en plus de son premier film, chapeau à lui pour m'avoir fait vibrer de la sorte.
Salut Pale !

Dis-moi, pour le James Bond, les scènes d’action sont plus généreuses que celles du précédent (Spectre là) ?

Non parce que j’ai revu le film d’un œil dimanche soir, c’était tellement mollasson à ce niveau que je me suis demandé si je n’étais pas devant une parodie. :D

Et Léa Seydoux, elle joue toujours aussi mal ? :D
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Une tête d’affiche c'est pas mal... Même si je crains l'enfermement dans des films d’actions de seconde zone avec un réalisateur très en dessous pour un tel casting :saint:

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Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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weird

Pale a écrit :
lun. 4 oct. 2021 23:22
robinne a écrit :
lun. 4 oct. 2021 19:13
Le bouquin est mieux :D
Malavita - http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLI ... o/Malavita
Tu l'as lu ? :D
Bien sûr :sol:
Sinon, je ne les aurai pas comparés :o

Les romans de Benacquista se lisent très facilement.
Saga est sympa par exemple : https://www.babelio.com/livres/Benacquista-Saga/3282
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Pale
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Kahled a écrit :
mar. 5 oct. 2021 13:05
Salut Pale !

Dis-moi, pour le James Bond, les scènes d’action sont plus généreuses que celles du précédent (Spectre là) ?

Non parce que j’ai revu le film d’un œil dimanche soir, c’était tellement mollasson à ce niveau que je me suis demandé si je n’étais pas devant une parodie. :D

Et Léa Seydoux, elle joue toujours aussi mal ? :D
:hello:

Le film est infiniment supérieur à Spectre :D

Léa Seydoux est mieux aussi dans Mourir peut attendre :D
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Le nouveau film d'espionnage de Matthew Vaughn débute son tournage

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Argylle et son casting de stars sont actuellement en Europe pour les premières prises de vues.

En attendant la sortie, un jour peut-être, de The King's Man (prévu actuellement pour le 22 décembre prochain en France), Matthew Vaughn est déjà à pied d'oeuvre sur son prochain projet. Deadline rapporte qu'il vient de lancer le tournage de son nouveau film d'espionnage qui s'appellera Argylle.

La production se déroule en Europe et sera portée par un casting de rêve, que vient de rejoindre Ariana DeBose, star de la série Apple Schmigadoon! et qu'on verra aussi dans le West Side Story de Steven Spielberg. Dans Argylle, elle donnera la réplique à Henry Cavill, John Cena, Sam Rockwell, Bryce Dallas Howard, Bryan Cranston, Catherine O'Hara, Samuel L. Jackson et même à la chanteuse Dua Lipa, qui fera une apparition.

"Nous avons réuni une distribution absolument stellaire pour habiter chacun des personnages merveilleusement originaux et captivants de cette aventure palpitante", se réjoui le brillant cinéaste derrière X-Men le commencement ou Kick-Ass. "Nous sommes tellement excités que la production soit maintenant lancée, nous rapprochant un peu plus d'une sortie en salle..."

Basé sur le prochain roman d'espionnage de l'auteur Ellie Conway (qui sera publié en 2022), l'histoire du film sera centrée sur le plus grand espion du monde, Argylle, alors qu'il est pris dans une aventure aux quatre coins de la planète. Marv espère que cet opus sera le premier d'au moins trois films pour mettre en place une grosse franchise. À la James Bond ?


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... ha1NkpFeK8
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Wickaël
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J'en reviens toujours pas que ce soit Kristen Stewart dans le le rôle de la princesse Diana, elle est méconnaissable.
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:hello:

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robinne a écrit :
mar. 5 oct. 2021 17:41
Pale a écrit :
lun. 4 oct. 2021 23:22
robinne a écrit :
lun. 4 oct. 2021 19:13
Le bouquin est mieux :D
Malavita - http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLI ... o/Malavita
Tu l'as lu ? :D
Bien sûr :sol:
Sinon, je ne les aurai pas comparés :o

Les romans de Benacquista se lisent très facilement.
Saga est sympa par exemple : https://www.babelio.com/livres/Benacquista-Saga/3282
Tiens d'ailleurs je me suis remis à bouquiner un peu, ça faisait hyper longtemps :D

Je viens de finir ce bouquin :

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Je voulais me replonger dans l'univers de Brussolo car il s'agit d'un écrivain que j'apprécie et certains de ses livres m'ont marqué quand j'étais plus jeune. Le point de départ est excellent, il y a des passages vraiment flippants mais la tournure des événements est parfois trop WTF :D
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J'ai terminé la saison 3 de Mr. Robot hier soir, une pépite !
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Wickaël a écrit :
mer. 6 oct. 2021 08:04
J'en reviens toujours pas que ce soit Kristen Stewart dans le le rôle de la princesse Diana, elle est méconnaissable.
Elle y est incroyable. Probablement son meilleur rôle et un des meilleurs films de l'année.
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EL n'a pas aimé Killer Game (2 étoiles) :

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Netflix a parfaitement compris que l'adolescence n'est plus seulement un paquet de barbaque à la merci de la première silhouette menaçante : c'est aussi un segment important en termes de consommation de contenus. Netflix propose donc des programmes ciblés dans tous les genres, dont l'horreur. Alors que la trilogie Fear Street s'est achevée le 16 juillet dernier, la plateforme à l'iconique Tudum revient avec Killer Game, inspiré du roman There's Someone Inside Your House de Stephanie Perkins. Le résultat ne casse pas trois pattes à un canard, mais lui laisse au moins une entorse.

Tuer n'est pas jouer


Dans une petite ville du Nebraska, le lycée Osborne High va connaître une vague de révélations compromettantes sur les secrets les plus inavouables de certains de ses élèves. En parallèle, un mystérieux tueur assassine ces mêmes élèves en portant à chaque fois un masque à l’effigie de ses victimes. Fraîchement débarquée d’Hawaï, Makani, aidée de sa bande d’amis marginaux du lycée, va tout faire pour arrêter ce massacre alors qu’elle-même cache un terrible secret…

L'implosion progressive d'une communauté sous le poids de révélations de plus en plus lourdes, la tension entre l'individu et le collectif, le rapport à la norme : le postulat de Killer Game repose sur un scénario classique, mais au potentiel inépuisable, en termes de fond comme de forme. Mais si le film remplit correctement sa mission, il ne dévie jamais des rails ultra-prévisibles sur lesquels il est confortablement installé.

L'intrigue de Killer Game repose sur deux axes majeurs : la culpabilité de l'héroïne et la quête de l'identité du tueur, les deux se télescopant et dialoguant tout au long du film, pour finir par aboutir au dénouement logique, avec la rédemption et la résolution du mystère. Une voie toute tracée, déjà parcourue par quantités d'oeuvres avant Killer Game, qui offre néanmoins une structure solide, efficace, voire amusante.

Hélas, l'enfer est pavé de bonnes intentions et Killer Game est clairement une autoroute 8 voies d'évidences scénaristiques. Le programme se déroule confortablement et paresseusement sous nos yeux ébahis par autant de facilité. Jusqu'à la fin, on a donc le droit au classique petit jeu de "c'est lui / c'est pas lui" avec des suspects potentiels disséminés parmi les personnages grâce à une caractérisation aussi subtile qu'un Guy Pearce en fonctionnaire d'État méchant.

Le twist a au moins l'avantage de surprendre (un petit peu), mais malheureusement, on a la même sensation qu'à la dernière descente de montagnes russes : on la connait par coeur et on devient décidément trop vieux pour ces conneries. À la manière de Fear Street, Killer Game s'adresse avant tout à un public peu familier des canons du genre.

Les mécaniques du scénario semblent avoir trente ans de retard, comme si les années 1990 n'avaient jamais existé, recyclant des codes que Scream moquait déjà en 1996. L'ensemble se révèle bien trop sage, et trop aseptisé, même dans sa manière d'aborder ses thématiques plus sociétales.

Euphoria of the sex education

En 2018, Assassination Nation de Sam Levinson (le créateur de la série Euphoria) partait d'un postulat un peu similaire - le dévoilement de lourds secrets par un intermédiaire inconnu provoquait l'implosion d'une communauté. Mais il le sortait des portes du lycée pour l'ancrer dans le microcosme d'une ville américaine, se permettant un propos frontal sur la violence de la société américaine envers les femmes.

Si Killer Game aspire avant tout à être un slasher, le film tente quand même d'aborder des thématiques sociétales et des préoccupations contemporaines : l'homosexualité, l'obsession viriliste et ses dérives, les discriminations liées aux origines ou à la couleur de peau, le racisme, le privilège blanc victimaire... Mais là encore, le résultat est plus que maladroit.

Jonglant entre teen movie, slasher et film à discours, Killer Game s'éparpille et ne mène rien à bon port. Ses thématiques perdent donc non seulement en puissance, mais aussi en cohérence. Prenons la question du racisme et des discriminations évoquées majoritairement au travers des personnages d'Alex (Asjha Cooper) et Rodrigo (Diego Josef) : si on sent que le thème se veut central dans le film, il ne dépasse jamais l'ébauche dessinée par quelques répliques lâchées à la cantonade.

Idem pour la question du privilège blanc victimaire, son sujet-némésis qui s'incarne principalement dans deux scènes : le meurtre de Katie Koons (Sarah Dugdale) dans une église où le tueur diffuse son podcast raciste sur la suprématie de la race blanche, et le climax où Zack Sanford (Dale Whibley) révèle ses motivations profondes. Le thème n'est ainsi abordé qu'une fois dans le premier tiers pour ressurgir dans le climax final comme s'il ne nous avait jamais vraiment quittés.

L'attitude ultra-victimaire de Zack Sanford (Dale Whibley) sort de nulle part, et donne clairement le sentiment que le film tente de rattacher péniblement ses wagons pour se diriger en fanfare vers le générique. Au même titre que beaucoup d'éléments cités précédemment, le film pose ses thématiques au fur et à mesure pour mieux ne rien en faire, tel un fan de figurine Star Wars devant sa collection poussiéreuse jalousement défendue.

Killer Game se tire ainsi un missile dans chaque pied, voulant être un film imprégné d'un discours sérieux tout en étant léger, convoquant des thèmes forts, finalement traités de manière ultra superficielle. Un constat qui rappelle un peu trop Fear Street et la sensation d'une série de cases à cocher.

Il y a quelqu'un dans votre dernière maison sur la gauche

En effet, Killer Game partage quelques points communs avec la trilogie estivale de Netflix. On retrouve ce triste sentiment d'y suivre un déroulé très programmatique avec ses passages obligés. Sauf que, là où Fear Street avait trois volets pour installer et développer ses idées comme ses personnages, Killer Game n'a qu'une heure et demie.

La présence de certains personnages ne tient ainsi parfois qu'à l'étiquette qui leur est accolée. Un phénomène particulièrement frappant quand on s'arrête sur le personnage de Caleb Greeley (Burkely Duffield), présenté comme un footballeur gay marginalisé, parce que soupçonné de meurtre, qui prononce deux répliques avant de se faire bêtement liquider. Une lampe de chevet avec un post-it faisant mention de ces faits aurait suffi à le remplacer.

Le syndrome Netflix a-t-il encore frappé ? Le cahier des charges est rempli sans génie et sans surprises. Vous avez même le droit à la traditionnelle scène érotique aussi tiédasse qu'une grand-mère récemment décédée. La feuille de route est suivie avec un tel automatisme que Killer Game ne s'embarrasse même plus d'une caractérisation un peu recherchée, ce qui se perçoit dans les accomplissements comme dans les manquements du film.

Par exemple, afin de montrer à tout le monde que son père est un salaud profondément sans coeur, Zack va ainsi dévoiler sa collection d'objets nazis du IIIe Reich qu'il a transformé en.... bang. À l'inverse, on ne sait strictement rien de la rencontre ou de l'histoire entre Makani (Sydney Park), le personnage principal et Ollie (Theodore Pellerin), alors que le film y consacre une bonne partie de son développement.

Un constat un peu tristounet quand on voit l'investissement du casting (Park et Pellerin en tête), et les quelques élans dans la mise en scène de Patrick Brice (Creep, Creep 2). Rien de bien renversant ou de purement terrifiant non plus, le réalisateur reste dans des clous très téléfilmesques la majeure partie du temps. Mais parfois, au détour d'une scène de meurtre un peu inventive, Brice fait joujou avec sa caméra.

En fait, chaque fois qu'on assiste à un des meurtres, le film perd un peu de son premier degré lénifiant pour s'offrir une distance un peu méta bienvenue. Pas de cassage du quatrième mur, mais une sorte de conscience de son statut d'énième slasher lycéen. Un esprit qu'on aurait aimé être la norme de Killer Game plutôt que son exception.

Killer Game est disponible sur Netflix en France depuis le 6 octobre 2021

Malgré un postulat de départ ludique et un discours embryonnaire intéressant, Killer Game reste sagement dans sa zone de confort, et propose à la fois un slasher banal et un teen movie basique. Un produit de consommation supplémentaire pour Netflix, et une heure et demie en moins de votre vie : le calcul est vite fait, vous feriez mieux de faire un Puissance 4.


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Gros massacre en règle de Venom 2 (0,5 étoile) sur EL :

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En association avec Marvel, Sony continue à étendre son univers super-héroïque avec Venom, autour de Spider-Man, mais sans Spider-Man (à moins que...). Trois ans après le succès monstrueux de Venom, Venom 2 : Let There Be Carnage arrive donc pour remettre une couche, toujours avec Tom Hardy dans le rôle du copain du symbiote goulu. Avec Andy Serkis derrière la caméra, et Woody Harrelson pour affronter l'anti-héros, il y avait une miette d'espoir. Qu'il faudra ravaler vite fait vu le ratage titanesque de cette suite.

MARVELLEMENT PAR LE BAS


Qu'est-ce donc que ce machin, croisement métastasé entre Le fils du Mask et Dumb & Dumber De ? Serait-ce le plus grand troll de l'histoire hollywoodienne récente, ou la plus majestueuse manœuvre de cynisme ? Tom Hardy suit-il un traitement médical qui expliquerait ce désastre ? Le jeu de Woody Harrelson, Naomie Harris et Michelle Williams, digne d'un Chuck Norris de la grande époque, est-il un appel à l'aide ? Y'avait-il une seule personne sobre dans l'équipe de ce blockbuster indécent, qui remet en perspective Catwoman, Green Lantern et Elektra ?

Tant de questions après 90 petites, mais interminables, minutes de Venom 2, dont le sous-titre Let There Be Carnage (Que le Carnage commence) ressemble à l'ultime doigt d'honneur. Et il y a justement une scène où Venom, en pleine dispute amicalo-crypto-gay-mais-pas-trop avec son copain, adresse à Eddie Brock un majeur en CGI cartoonesque. Difficile de ne pas le prendre personnellement vu comme le film ressemble à un énorme crachat toxique, qui déborde tellement d'incompétence et indifférence qu'il pourrait ouvrir des Jeux Olympiques présidés par Uwe Boll.

Sauf que le vrai malheur est là. Venom 2 n'est pas drôle, sauf à confondre le rire nerveux et les yeux secs, car ébahi devant tant de nullité, avec une forme de plaisir. Ce n'est évidemment pas un bon film, malgré les kilos de cierges brûlés par les fans avides de le voir croiser la route de Spider-Man sans laisser de traces de pneus sur l'araignée. Mais ce n'est ni un nanar ni un petit divertissement raté : c'est une démonstration flamboyante de tout ce qui ne va pas dans cette industrie super-héroïque, qui semble plus que jamais tester les limites du public.

VOUS M'AVEZ DIT DE DIRE HARDY

Si Tom Hardy n'était pas en dépression après le premier Venom et ne l'est toujours pas après Venom 2, c'est qu'il a atteint un niveau de je-m'en-foutisme kamikaze qui confine au bouddhisme cosmique. Enfermé dans les chiottes pour débattre avec son étron dorsal, malmené devant son bureau pendant une séance de dessin en accéléré, souillé par une chiée de ketchup lors d'un petit déjeuner, l'acteur semble en détresse. Quand Eddie Brock ravage son appartement en se battant contre Venom, et donc lui-même, c'est presque une métaphore de la carrière de Tom Hardy - hier Bronson, Bane et Mad Max, et aujourd'hui bouffon royal du circuit blockbuster.

Sauf que Tom Hardy va bien. Il a co-signé l'histoire de Venom : Let There Be Carnage avec la scénariste Kelly Marcel, qui a un CV si radieux que Cruella est bien parti pour être son opus magnum. À moins d'imaginer le réconfort d'un petit syndrome de Stockholm entre le studio Sony et lui, il est parfaitement à l'aise dans la peau de ce Docteur Jekyll et Mr Bean constipé. Et si la baignade aux homards du premier Venom était un sommet de gêne, Tom Hardy passe direct au niveau 10 dans la suite.

L'acteur, co-producteur et co-signataire de l'histoire donne naturellement le la de cette mélodie des enfers, et embarque avec lui ses collègues dans la fosse septique. Que dire de Michelle Williams, réduite à une godiche avec encore moins de personnalité que dans le premier opus ? Elle a beau avoir la seule scène avec un brin d'esprit du film (une confession d'Eddie à She-Venom), elle est ballottée par l'intrigue, et utilisée comme un joker (faire parler Eddie, sauver Eddie, amener Eddie au climax, compliquer la vie d'Eddie). La plus synthétique des perruques ne peut détourner l'attention de la détresse lisible sur son visage, avec à la clé une grandiose scène de flirt dans une supérette qui devrait hanter ses nuits.

Mais le pompon reste Woody Harrelson et Naomie Harris en Bonnie & Clyde de Foir'Fouille. Cabotiner est une chose, à peu près honnête et vitale pour tout acteur souhaitant garder un semblant de dignité dans un film affreux. Mais dans cette marée noire qu'est Venom 2, le cabotinage ne suffit pas. Peut-être parce que Cletus Kasady alias Carnage et Frances Barrison et Shriek sont écrits à la cruelle truelle, pour rivaliser de bouffonnerie avec le héros. Ou peut-être parce qu'entre leurs vieilles perruques et les océans de CGI où ils baignent les 3/4 du temps, ils n'ont aucune échappatoire. Inutile de chercher du côté des motivations, tellement proches du néant que leurs quelques lignes de dialogue dans le climax donnent l'impression d'avoir raté des scènes pour comprendre.

THE SHITSHOW MUST GO ON

Responsable du premier Venom (mais également de Gangster Squad, Retour à Zombieland et le film Uncharted / insérer rire nerveux), le réalisateur Ruben Fleischer va pouvoir respirer. La honte pourra être un peu partagée avec son successeur Andy Serkis, la tête invisible derrière Gollum et King Kong, qui s'était fait la main comme réalisateur de seconde équipe sur la trilogie du Hobbit avant de prendre les commandes seul sur la superproduction Mogwli.

Le bon côté : l'harmonie dans l'horreur est assurée dans cette suite. Malgré 110 millions de budget et le directeur de la photo Robert Richardson (collaborateur privilégié de Tarantino et Scorsese), Venom : Let There Be Carnage est une abomination. La direction artistique est toute aussi pauvre, avec les sempiternelles rues au goudron mouillé, et autres intérieurs qui pourraient servir à tourner des pilotes de série.

Le grand méchant Carnage n'a pas à rougir devant Venom puisqu'il est encore plus laid, et semble tout droit sorti d'une cinématique d'un mauvais épisode de Resident Evil. Encore une fois, le climax devient un défilé CGI collection automne-hiver 2021, avec zéro inventivité dans la mise en scène. La seule idée ludique est pompée à Spider-Man 3, et le découpage est parfois si nébuleux que l'action devient incompréhensible. Le film n'est certes qu'un symptôme de cette maladie chronique à Hollywood, mais la paresse à l'œuvre donne des envies de meurtre.

Inutile de rouvrir le dossier violence, puisque ce Venom 2 est encore plus poli et mignon que le premier. Quand le symbiote se goinfre de chocolat parce qu'il ne peut se résoudre à bouffer ses poules dénommées Sonny et Cher, le film semble sortir de la stratosphère pour disparaître dans le cosmos de la connerie. Du moins jusqu'à ce que Venom se promène dans une soirée fluo, et finisse sur scène comme le Eminem de 8 Mile parodié dans Scary Movie 3.

Venom : Let There Be Carnage se traverse comme une hallucination de tous les extrêmes, écrite, filmée et montée comme une gigantesque plaisanterie - une telenovela occupe tout l'écran pour une blague à la fin, histoire d'enfoncer le clou. Un peu comme si le magicien d'Oz des producteurs avait retiré tout le superflu pour assembler le blockbuster parfait : des blagues, du bruit, des effets spéciaux, des acteurs connus, et rien d'autre. Trois miettes de dramaturgie, une intrigue qui n'a aucun sens, et une sensation de roue libre totale. Le tout emballé en 90 minutes, pour un cycle de digestion des popcorns, et sans avoir besoin d'aller vidanger après le litre de soda.

Et ce n'est pas la fameuse scène post-générique, parfaite diversion, qui va arranger les choses. Tout ce cirque n'est qu'un miroir aux alouettes, une ligne dans un tableau Excel d'univers étendu, et une fumisterie qui ne prend même plus la peine de cacher son visage monstrueux avec un minimum de savoir-faire.

On avait mis 1/5 au premier Venom parce que c'était affreusement nul. Comme Venom 2 est pire, il a le privilège d'un 0,5/5, mais ne le prenez pas comme un signal de bon nanar : c'est un doigt d'honneur qui ne devrait pas donner envie de rire, mais de tout brûler.


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Pale
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Venom 2 : les premiers avis français consternés par le retour du symbiote

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Ce sont que des tweets et flemme de les copier coller :D
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