Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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NaughtyDog
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J'ai eu la chance de voir Matrix Resurrections il y a quelques jours (mais j'attends un 2nd visionnage pour donner un avis vraiment définitif)


Il faut savoir que je suis un très gros fan de la trilo (surtout du 1er qui est un masterpiece), et des Wachows de manière générale. J'étais donc excité mais aussi craintif à l'idée d'un 4e opus (bien que la fin nihiliste du 3 peut être un nouveau départ).


Matrix Resurrections n'est pas le film que l'on attend, et d'un côté c'est tant mieux. D'entrée de jeu, on a peur d'être dans le remake, avant que cela soit-courcircuité de manière très méta, tout en respectant la mythologie (un petit côté Last Action Hero en somme !)

On est sur un "Matrix Rebooted" avec un léger côté Cloud Atlas (pas étonnant quand on sait qui est le co-scénariste) et Sense8 (presque tout le cast principal de la série est là en tant qu'équipage du nouveau vaisseau, le Mneomosyne).

Une nouvelle Matrice faite avec de l'ancien code, du coup on est toujours dans une thématique semi-pré-déterminée, dans laquelle Neo devra de nouveau s'éveiller, ainsi que Trinity, affublée de nouveaux persos 60 ans après les évènements de Revolutions.


Je vais quand même commencer par ce qui m'a "déçu" : l'action ! Sur 2h30 on a grosso modo 4scènes d'action, plutôt bien carrées, mais on sent que Yuen Woo-ping n'est pas là. Fini la technicité et l'élégance héritée du cinéma HK, on est dans quelque chose de plus consensuel (sans être mauvais évidemment) et c'est assez dommage (à titre de comparaison, le récent Shang-Chi, qui a le même chef op' que la trilo Matrix d'origine, a pour moi de meilleures choregraphies martiales).

Je retiens quand même la séquence d'intro (avec Yahya et Jessica, 2 des persos les plus réjouissants de ce 4e opus) ainsi que celle du climax (avec une bonne idée héritée des films de zombies).

La photo de John Toll est vraiment très belle (c'est John Toll après tout, et il bosse avec les Wachows depuis le sublime Cloud Atlas), même si là encore on est plus du tout dans l'ambiance neo-noir-cyberpunk d'antan, cela offre un nouveau cachet à l'ensemble.

La BO de Tom Tykwer est bonne également, mais rien de profondément expérimental et singulier comme celle de Don Davis !


Concernant la mythologie, il y a des ajouts concernant le contexte de cette nouvelle Matrice, le nouvel antagoniste (que je ne dévoilerai pas), le retour d'anciens personnages...et grosso modo il y a des call-backs à toute la trilogie (avec du sens) pour ce qui est un remix global (on retrouve principalement des éléments narratifs utilisés dans les 2 premiers films), pour aller vers quelque chose d'autre.


Le film a d'ailleurs des moments comiques (oui), Keanu Reeves offre une palette de jeu plus variée qu'auparavant, son alchimie avec Carrie Ann-Moss est intacte (ce sont eux les protagonistes et le coeur émotionnel global), et les nouveaux persos sont vraiment chouettes (même si j'ai quelques réserves sur un).

Bugs (Jessica Henwick qui comme toujours casse la baraque) est pour moi la grande trouvaille (c'est la MVP), prenant presque le rôle de nouvelle Morpheus (même si sur la finelle est un peu délaissée malheureusment).

Yahya Abdul-Mateen II pète le classe encore une fois dans une nouvelle itération surprenante et intéressante de Morpheus (la phrase "old code to make something new" prend tout son sens avec lui), tandis que Jada Pinkett Smith (Niobe) est de retour, et Priyanka Chopra fait office de nouvelle Oracle (en incarnant un perso déjà présent dans Revolutions).

Neil Patrick Harris est bon, et Jonathan Groff également en réincarnation résiduelle de Smith (pas de spoil c'est dans le trailer), bien qu'au final son rôle soit très limité (dommage).


La 1e partie est vraiment bonne, très rythmée, avec du mystère, et on se plait à se demander ce qu'il se passe dans cette nouvelle Matrice qui semble faire écho à la précédente, mais avec des variables.

Et à ce titre ce Matrix 4 n'est pas un trip nostalgique, et adresse de manière méta (et même très explicite dans une scène au début du film) ce que doit être une suite dans le contexte Hollywoodien actuel, et ce que doit être un Matrix 4 tout court.

Et le tout est fait intelligemment...jusqu'à une dernière partie plus classique en terme d'enjeux, et un final qui sera sans doute sujet à débat (qui remet ptet en cause ce qui a été fait dans la trilogie).

Car la question que j'ai après un premier visionnage est de me demander si cette approche méta de Remix de la mythologie Matrix n'est pas en circuit fermé (in fine le contexte, la direction artistique ou le lore n'évoluent pas tant que ça, seule la manière de revisiter cet univers l'est..et divisera).
De plus je pointerai du doigt l'incrustation succinte mais régulière de plans issus de la trilo pour bien surligner les parallèles ou évocations du passé (comme lorsque Groff crie "Mr Anderson" et que la seconde d'après on a le même plan de Weaving dans le 1)


Ce Matrix Resurrections est bien, avec sa notion de sequel-reboot abordée intelligemment, a une sensibilité différente (avec de l'émotion), mais est également moins percutante, impressionnante ou avant-gardiste que la trilo.


Bref, un second visionnage s'impose en tout cas :)
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Pale
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robinne a écrit :
dim. 19 déc. 2021 13:07
Il va falloir commencer à changer de pote :saint: :lol:
:lol: Non mais moi j'ai encore une tonne de trucs à lui faire découvrir :D
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Sur Netflix :

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Wickaël
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J'ai complètement adhéré au film. C'est tout à fait le genre que j'affectionne, ça défouraille sans temps morts, ça te balance des punchlines complètement moisies, je me suis pas ennuyé. Et y'a même un peu de larmes. 1h30 de pure action décérébrée, dopée à la testostérone et à l'humour volontairement gras. Un régal.

8/10


Ce soir, Copshop du même réal et toujours avec Frank Grillo, accompagné pour l'occasion par l'un des rois du films d'action bien fun et complètement con, Gerard Butler.
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robinne
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weird

Pale a écrit :
dim. 19 déc. 2021 16:02
robinne a écrit :
dim. 19 déc. 2021 13:07
Il va falloir commencer à changer de pote :saint: :lol:
:lol: Non mais moi j'ai encore une tonne de trucs à lui faire découvrir :D
C’était ma prochaine question : que lui as-tu fait découvrir ? :)
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Hallucinant :roll:
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Pale
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robinne a écrit :
dim. 19 déc. 2021 16:35
C’était ma prochaine question : que lui as-tu fait découvrir ? :)
Pas d'immenses classiques mais des films que j'adore comme Le Territoire des Loups, No country for old men, Dernier train pour Busan, The Place Beyond the Pines, etc.
Modifié en dernier par Pale le dim. 19 déc. 2021 18:23, modifié 1 fois.
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robinne
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Pale a écrit :
dim. 19 déc. 2021 18:13
Hallucinant :roll:
Un demi-milliard ?? Ça me parait un peu beaucoup… :??:
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robinne a écrit :
dim. 19 déc. 2021 18:23
Un demi-milliard ?? Ça me parait un peu beaucoup… :??:
Le film a effectué des démarrages fracassants dans divers pays. Il est limite devenu numéro 1 de l'année 2021 dans certains pays en l'espace d'un week-end.
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Wickaël
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C'est mignon, drôle, touchant. On l'a regardé en famille avec le petit, le seul truc qui l'a fait réagir c'est le camion de pompiers à la fin, il est fan de l'engin :D Les persos sont attachants, on suit avec plaisir leurs péripéties pour se rendre dans l'outback australien. Pas un film mémorable non plus mais ça donne le sourire.

7/10
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Wickaël a écrit :
dim. 19 déc. 2021 18:57
C'est mignon, drôle, touchant. On l'a regardé en famille avec le petit, le seul truc qui l'a fait réagir c'est le camion de pompiers à la fin, il est fan de l'engin :D Les persos sont attachants, on suit avec plaisir leurs péripéties pour se rendre dans l'outback australien. Pas un film mémorable non plus mais ça donne le sourire.

7/10
Ça a l'air mignon mais je ne pense pas regarder :D

Sinon cool pour Boss Level :hot:
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weird

Pale a écrit :
dim. 19 déc. 2021 18:25
robinne a écrit :
dim. 19 déc. 2021 18:23
Un demi-milliard ?? Ça me parait un peu beaucoup… :??:
Le film a effectué des démarrages fracassants dans divers pays. Il est limite devenu numéro 1 de l'année 2021 dans certains pays en l'espace d'un week-end.
Faut voir l’année pourrie aussi :saint:

Impressionnante, cette force de frappe.
J’avoue avoir perdu le fil des Spiderman, et je ferai l’impasse sur celui-là, malgré toute mon affection pour Benedict, Charlie, Tobey, Andrew, Alfred et Willem (y a pas une seule actrice dans ce film ???)
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Pale
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robinne a écrit :
dim. 19 déc. 2021 20:11
(y a pas une seule actrice dans ce film ???)
Zendaya et Marisa Tomei :D
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Wickaël
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Un peu déçu. La première partie est assez laborieuse, ça tire inutilement en longueur. Heureusement c'est avec la seconde partie, à partir du moment où le véritable psychopathe entre en action, qu'on sort de notre torpeur pour faire face à des scènes assez violentes, principalement lors des nombreuses fusillades que comporte le film. Grillo et Butler font le taf, mais c'est vraiment l'actrice qui incarne la flic badass qu'on retient le plus. À ce propos je crois qu'on tient les flics les plus cons du monde réunis dans le même comissariat... affligeants de débilité que ça en devient drôle.

6/10
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groil_groil
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Salut !
un papier qui peut vous intéresser ;)

https://www.troiscouleurs.fr/article/de ... SVTyiE--vI
I like your hair.
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BoBleMexicain
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groil_groil a écrit :
lun. 20 déc. 2021 12:06
Salut !
un papier qui peut vous intéresser ;)

https://www.troiscouleurs.fr/article/de ... SVTyiE--vI
étonnant en effet ))
je ne sais pas si ce site a beaucoup de lecteurs
on le verra dans les semaines a venir selon le nombre de nouveaux venus :D
ceci étant , mettre en avant la fermeture du forum allociné pour des raisons budgetaires .... moé
géré pour une grande partie de modos non rémunérés et on connait le prix de plateforme d hébergements (c'est pas le salaire de Ronaldo )
dire qu il périclitait ca c'est sure mais mais ils ont tout fait pour quand meme :D
bref
a surveiller les nouveaux venus ) ce serait tres sympa de venir gonfler les rangs :jap:
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groil_groil
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BoBleMexicain a écrit :
lun. 20 déc. 2021 12:19
groil_groil a écrit :
lun. 20 déc. 2021 12:06
Salut !
un papier qui peut vous intéresser ;)

https://www.troiscouleurs.fr/article/de ... SVTyiE--vI
étonnant en effet ))
je ne sais pas si ce site a beaucoup de lecteurs
on le verra dans les semaines a venir selon le nombre de nouveaux venus :D
ceci étant , mettre en avant la fermeture du forum allociné pour des raisons budgetaires .... moé
géré pour une grande partie de modos non rémunérés et on connait le prix de plateforme d hébergements (c'est pas le salaire de Ronaldo )
dire qu il périclitait ca c'est sure mais mais ils ont tout fait pour quand meme :D
bref
a surveiller les nouveaux venus ) ce serait tres sympa de venir gonfler les rangs :jap:
l'article est aussi dans la version papier de 3 couleurs, disponible dans les Mk2 jusqu'à février.
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groil_groil a écrit :
lun. 20 déc. 2021 12:06
Salut !
un papier qui peut vous intéresser ;)

https://www.troiscouleurs.fr/article/de ... SVTyiE--vI
:jap:

Top !
Et on est tout à fait d'accord sur ce qui est expliqué et le constat au global. Pour avoir aussi vécu l'Histoire depuis le tout début des années 2000.

J'ai lu en diagonale là faute de temps, mais je vais relire plus posément ce soir. :)
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BoBleMexicain
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avant les forums il y a eu aussi les salons wanadoo , ou le salon ciné etait particulièrement actif dans le genre aussi
passé de bien belles soirée a blablater sur des sujets différents , nombreuses rencontre IRL sur paname aussi
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groil_groil
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Next a écrit :
lun. 20 déc. 2021 12:30
groil_groil a écrit :
lun. 20 déc. 2021 12:06
Salut !
un papier qui peut vous intéresser ;)

https://www.troiscouleurs.fr/article/de ... SVTyiE--vI
:jap:

Top !
Et on est tout à fait d'accord sur ce qui est expliqué et le constat au global. Pour avoir aussi vécu l'Histoire depuis le tout début des années 2000.

J'ai lu en diagonale là faute de temps, mais je vais relire plus posément ce soir. :)
je t'avais évidemment cité comme le créateur de ce nouveau forum hein ;)
mais la concision journalistique s'est imposée
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BoBleMexicain a écrit :
lun. 20 déc. 2021 12:19
ceci étant , mettre en avant la fermeture du forum allociné pour des raisons budgetaires .... moé
géré pour une grande partie de modos non rémunérés et on connait le prix de plateforme d hébergements (c'est pas le salaire de Ronaldo )
Pour bosser là-dedans depuis 15 ans, même si les coûts ne sont faramineux en terme mensuel, à la fin de l'année et sur cette ampleur d'espace communautaire tu arrives quand même à un coût non négligeable.
Et, sans parler de la quantité de données à préserver, un forum comme Allociné pâtissait d'une énorme dette technique les dernières années nécessitant un temps de maintenance chez eux (sur des technologies obsolètes donc personne n'a envie d'y toucher).
Tout ce temps et cet argent faisait probablement partie d'une enveloppe globale annuelle destinée à la partie communautaire de la marque (réseaux sociaux principalement donc), ce qui implique donc que l'argent dépensé pour le forum ne l'était pas sur ce qui était considéré chez eux comme prioritaire.

Aussi et il l'expliquent dans l'article, pour un site comme Allociné aujourd'hui, un forum est du pur investissement. Tu n'y gagneras rien d'un point de vue financier parce que ça n"intéresse plus les marques et distributeurs. Logique donc de privilégier les aspects plus modernes qui sont aussi plus lucratifs.

Du coup oui, dans un premier temps, il ont pris la stratégie d'essayer de tuer le forum à petit feu en le cachant et ont du penser que ça suffirait.
Mais il est arrivé un moment où il fallait appuyer sur le bouton pour investir ailleurs.




Allo-Le-G ne perce pas tellement mon porte-monnaie aujourd'hui (environs 50€ par an je crois), mais c'est aussi parce que je suis complètement autonome dessus sur mon temps perso (je sais faire techniquement) et que cela reste très confidentiel.
Plus il y aura de monde, plus ça me coûtera. Cela fait partie du jeu et ce sera à moi à ce moment-là, si jamais ça arrive, de trouver des moyens de financement pour aider à sa durée de vie.
Déjà là, si le site continue sur son rythme actuel, d'ici un an maximum je devrai ajouter des coûts de stockage supplémentaires par mois.
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groil_groil a écrit :
lun. 20 déc. 2021 13:07
Next a écrit :
lun. 20 déc. 2021 12:30
groil_groil a écrit :
lun. 20 déc. 2021 12:06
Salut !
un papier qui peut vous intéresser ;)

https://www.troiscouleurs.fr/article/de ... SVTyiE--vI
:jap:

Top !
Et on est tout à fait d'accord sur ce qui est expliqué et le constat au global. Pour avoir aussi vécu l'Histoire depuis le tout début des années 2000.

J'ai lu en diagonale là faute de temps, mais je vais relire plus posément ce soir. :)
je t'avais évidemment cité comme le créateur de ce nouveau forum hein ;)
mais la concision journalistique s'est imposée
Pas de souci là-dessus. Déjà que Allo Le G soit cité c'est très sympa. L'outil importe plus que son créateur. :D
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groil_groil
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Next a écrit :
lun. 20 déc. 2021 13:25
BoBleMexicain a écrit :
lun. 20 déc. 2021 12:19
ceci étant , mettre en avant la fermeture du forum allociné pour des raisons budgetaires .... moé
géré pour une grande partie de modos non rémunérés et on connait le prix de plateforme d hébergements (c'est pas le salaire de Ronaldo )
Pour bosser là-dedans depuis 15 ans, même si les coûts ne sont faramineux en terme mensuel, à la fin de l'année et sur cette ampleur d'espace communautaire tu arrives quand même à un coût non négligeable.
Et, sans parler de la quantité de données à préserver, un forum comme Allociné pâtissait d'une énorme dette technique les dernières années nécessitant un temps de maintenance chez eux (sur des technologies obsolètes donc personne n'a envie d'y toucher).
Tout ce temps et cet argent faisait probablement partie d'une enveloppe globale annuelle destinée à la partie communautaire de la marque (réseaux sociaux principalement donc), ce qui implique donc que l'argent dépensé pour le forum ne l'était pas sur ce qui était considéré chez eux comme prioritaire.

Aussi et il l'expliquent dans l'article, pour un site comme Allociné aujourd'hui, un forum est du pur investissement. Tu n'y gagneras rien d'un point de vue financier parce que ça n"intéresse plus les marques et distributeurs. Logique donc de privilégier les aspects plus modernes qui sont aussi plus lucratifs.

Du coup oui, dans un premier temps, il ont pris la stratégie d'essayer de tuer le forum à petit feu en le cachant et ont du penser que ça suffirait.
Mais il est arrivé un moment où il fallait appuyer sur le bouton pour investir ailleurs.




Allo-Le-G ne perce pas tellement mon porte-monnaie aujourd'hui (environs 50€ par an je crois), mais c'est aussi parce que je suis complètement autonome dessus sur mon temps perso (je sais faire techniquement) et que cela reste très confidentiel.
Plus il y aura de monde, plus ça me coûtera. Cela fait partie du jeu et ce sera à moi à ce moment-là, si jamais ça arrive, de trouver des moyens de financement pour aider à sa durée de vie.
Déjà là, si le site continue sur son rythme actuel, d'ici un an maximum je devrai ajouter des coûts de stockage supplémentaires par mois.
si tel est le cas, crée un ulule ou un kkbb et on participera tous, c'est la moindre des choses !
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groil_groil a écrit :
lun. 20 déc. 2021 13:40
si tel est le cas, crée un ulule ou un kkbb et on participera tous, c'est la moindre des choses !
Pour le moment ça reste un coût très limité donc pas besoin et je n'ai pas envie d'en faire quelque chose de lucratif au départ.
Mais oui évidemment si un jour le besoin se fait ressentir (Allo Le G n'est pas mon seul investissement personnel sur le net et même le moins coûteux en l'état), je passerai très probablement par ce type de plateforme oui. :)
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robinne
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weird

groil_groil a écrit :
lun. 20 déc. 2021 13:40
si tel est le cas, crée un ulule ou un kkbb et on participera tous, c'est la moindre des choses !
Sinon, on fait une cagnotte sans qu’il soit au courant, et on lui verse les gains.
Ça lui ferait un beau cadeau. C’est la période en plus.
Et ça lui ferait une belle surprise :lol:
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robinne a écrit :
lun. 20 déc. 2021 14:04
groil_groil a écrit :
lun. 20 déc. 2021 13:40
si tel est le cas, crée un ulule ou un kkbb et on participera tous, c'est la moindre des choses !
Sinon, on fait une cagnotte sans qu’il soit au courant, et on lui verse les gains.
Ça lui ferait un beau cadeau. C’est la période en plus.
Et ça lui ferait une belle surprise :lol:
NON ! :D
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C'est immense
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groil_groil a écrit :
lun. 20 déc. 2021 12:06
Salut !
un papier qui peut vous intéresser ;)

https://www.troiscouleurs.fr/article/de ... SVTyiE--vI
Top :hot:
Beaucoup de gens lisaient nos échanges et apprenaient plein de choses, comme si on était un magazine culturel.
C'est tout à fait vrai, j'ai découvert énormément de films et de réalisateurs grâce aux anciens forums et ALED :D
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NaughtyDog a écrit :
lun. 20 déc. 2021 15:13


C'est immense
Terrible :hot:
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Dernier train pour Busan : le remake américain produit par James Wan dévoile sa date de sortie

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James Wan va produire le remake américain du film de zombies Dernier train pour Busan, qui a dévoilé sa date de sortie.

Alors que Yeon Sang-Ho, le réalisateur et scénariste de Dernier train pour Busan, a encore des plans en tête pour étendre sa saga zombiesque - qui comprend jusqu'ici le drame acclamé de 2016, le film d'animation prequel plus méconnu Seoul Station, et la suite plus décevenante Peninsula - l'apocalypse virale va dépasser les frontières de la Corée pour atteindre les États-Unis. Mais il ne sera pas question d'un spin-off étranger, comme voudrait l'être la série d'Adam McKay tirée de l'univers de Parasite de Bong Joon-ho, mais plutôt une nouvelle version américanisée, comme le remake d'Old Boy réalisé par Spike Lee.

Produit par New Line Cinema et Atomic Monster Productions, la société de James Wan (Conjuring, Aquaman), ce nouveau long-métrage épidémique sera distribué mondialement par la Warner. Le réalisateur indonésien Timo Tjahjanto (The Night Comes for Us, May the Devil Take You) sera derrière la caméra, tandis que le scénariste Gary Dauberman (Annabelle 1, 2 et 3, Ça, La nonne) sera attaché à l'écriture d'une histoire qui reprendra le même déroulé narratif.

Après avoir confirmé le titre, The Last Train to New York la Warner a ainsi dévoilé que la date de sortie du film était prévue pour le 21 avril 2023. En revanche, aucune autre information n'a été communiquée concernant le casting. Le public pourrait également retrouver l'autre univers post-apocalyptique de Yeon Sang-Ho avec une potentielle seconde saison de la série Hellbound, qui a rejoint les fictions coréennes à succès sur Netflix aux côtés de Kingdom (autre série de zombies), du thriller d'action My Name et du phénomène tout aussi viral de Squid Game, dont le public attend également la seconde saison.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1639992352
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yhi
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Next a écrit :
lun. 20 déc. 2021 13:25
de trouver des moyens de financement pour aider à sa durée de vie.
Je pense que si tu fais un simple crowndfunding, on sera pas mal à donner pour que ça reste.
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yhi
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Ha bah ça a déjà été dit :D
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Pale a écrit :
lun. 20 déc. 2021 18:53
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C'est drôle comme à notre époque, les distributeurs eux-mêmes ne te laissent même plus le temps de souffler.
Sachant qu'en l'occurrence l'arrivée de ce perso dans Hawkeye est supposé être une "surprise" pour ceux qui n'ont pas encore vu Black Widow (sorti il y a 5 mois à peine).
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Cocu
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lun. 20 déc. 2021 18:56
Pale a écrit :
lun. 20 déc. 2021 18:53
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C'est drôle comme à notre époque, les distributeurs eux-mêmes ne te laissent même plus le temps de souffler.
Sachant qu'en l'occurrence l'arrivée de ce perso dans Hawkeye est supposé être une "surprise" pour ceux qui n'ont pas encore vu Black Widow (sorti il y a 5 mois à peine).
Ca enchaîne tellement vite aussi...
Pouet
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Cocu a écrit :
lun. 20 déc. 2021 18:58
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lun. 20 déc. 2021 18:56

C'est drôle comme à notre époque, les distributeurs eux-mêmes ne te laissent même plus le temps de souffler.
Sachant qu'en l'occurrence l'arrivée de ce perso dans Hawkeye est supposé être une "surprise" pour ceux qui n'ont pas encore vu Black Widow (sorti il y a 5 mois à peine).
Ca enchaîne tellement vite aussi...
Oui mais justement, ils ont déjà suffisamment de contenu pour se permettre de ne pas avoir besoin de spoiler officiellement un perso, qui plus est secondaire dans la série. Garder un minimum de surprise c'est bien aussi (déjà qu'il y en a peu. :saint: ).
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robinne
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weird

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Pale a écrit :
lun. 20 déc. 2021 18:53
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C'est drôle comme à notre époque, les distributeurs eux-mêmes ne te laissent même plus le temps de souffler.
Sachant qu'en l'occurrence l'arrivée de ce perso dans Hawkeye est supposé être une "surprise" pour ceux qui n'ont pas encore vu Black Widow (sorti il y a 5 mois à peine).
Effectivement, je ne suis pas encore arrivé à l’épisode où elle apparaît…
Et même pour moi qui ai vu Black Widow (au cinéma, en 3D, à 15 balles la place :sarcastic: ), ce sera une « surprise » de la voir :o
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Pale
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robinne a écrit :
lun. 20 déc. 2021 19:33
Effectivement, je ne suis pas encore arrivé à l’épisode où elle apparaît…
Et même pour moi qui ai vu Black Widow (au cinéma, en 3D, à 15 balles la place :sarcastic: ), ce sera une « surprise » de la voir :o
Tu as été voir Black Widow, tu mates Hawkeye et tu fais l'impasse sur Spider-Man ? :o
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robinne
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weird

Pale a écrit :
lun. 20 déc. 2021 20:07
robinne a écrit :
lun. 20 déc. 2021 19:33
Effectivement, je ne suis pas encore arrivé à l’épisode où elle apparaît…
Et même pour moi qui ai vu Black Widow (au cinéma, en 3D, à 15 balles la place :sarcastic: ), ce sera une « surprise » de la voir :o
Tu as été voir Black Widow, tu mates Hawkeye et tu fais l'impasse sur Spider-Man ? :o
Black Window - argument = Scarlett :o
Hawkeye - argument = série à la télé qui laisse ton cerveau se reposer après une journée de boulot ; et c’est gratuit :o
Spiderman - argument = tous les acteurs précédemment cités. Mais ça ne suffit pas :o
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robinne a écrit :
lun. 20 déc. 2021 20:17
Black Window - argument = Scarlett :o
Hawkeye - argument = série à la télé qui laisse ton cerveau se reposer après une journée de boulot ; et c’est gratuit :o
Spiderman - argument = tous les acteurs précédemment cités. Mais ça ne suffit pas :o
En fait tu regardes les films et séries où il y a le plus de nanas :o :D
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robinne
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weird

Pale a écrit :
lun. 20 déc. 2021 20:20
robinne a écrit :
lun. 20 déc. 2021 20:17
Black Window - argument = Scarlett :o
Hawkeye - argument = série à la télé qui laisse ton cerveau se reposer après une journée de boulot ; et c’est gratuit :o
Spiderman - argument = tous les acteurs précédemment cités. Mais ça ne suffit pas :o
En fait tu regardes les films et séries où il y a le plus de nanas :o :D
Je n’avais pas fait le lien, mais c’est possible :lol:
Sauf que pour Hawkeye, c’est Renner qui m’a « convaincu » :D
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Marvel : Spider-Man : No Way Home s'offre aussi un démarrage historique en France

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Spider-Man entérine son meilleur démarrage en France avec No Way Home, pour le plus grand plaisir de Marvel.

Il a déjà récolté 600 millions de dollars au box-office mondial et a redonné espoir à certains sur l'état de forme du cinéma. Non ce n'est pas West Side Story de Steven Spielberg, Nightmare Alley de Guillermo del Toro ou encore Le Dernier Duel de Ridley Scott. Nous parlons évidemment de la dernière machine de guerre de l'univers Marvel, coproduite par Sony, Spider-Man : No Way Home, que nous avons d'ailleurs décortiqué sans spoilers.

Première grosse attente de cette phase 4 du MCU avec des rumeurs sur le retour des anciens interprètes de l'homme-araignée pour affronter les méchants historiques de la trilogie de Sam Raimi et du diptyque malheureux d'Andrew Garfield, tout semblait réuni pour permettre au film de cartonner, malgré un contexte pandémique qui pouvait faire peur. Heureusement pour la firme de Kevin Feige, il semblerait que les blockbusters soient immunisés dans un contexte sanitaire encore inquiétant.

En tout, 2 094 382 spectateurs se sont ainsi rués dans les 882 salles françaises qui projetaient le film pour ce premier week-end d'exploitation, un record pour les aventures du Tisseur, qui n'avait jamais fait un meilleur démarrage dans l'Hexagone. Pour trouver un autre Marvel capable de rivaliser avec Tom Holland, il faut aller chercher dans les cadors du genre, avec Avengers : Endgame (et son démarrage français à plus de 3,4 millions d'entrées en 2019). En sortant des comparaisons marveliennes, c'est le meilleur démarrage depuis Le Roi Lion, actualisation en images de synthèse du film d'animation légendaire par Jon Favreau, qui avait terminé sa course à l'internationale avec 1,7 milliard de dollars.

En prenant en compte que No Way Home atterrira en Chine, son box-office n'est pas prêt de décevoir, alors qu'il a déjà engrangé plus de 600 millions de dollars à l'international. À fortiori après Homecoming (plus de 900 000 entrées pour son démarrage français) et Far From Home (1 370 000 entrées durant son démarrage dans l'hexagone), bien loin du Spider-Man 2 de 2004, qui avait fixé le précédent record de la franchise dans les salles françaises avec un démarrage à plus de 2 millions d'entrées (et en même temps, c'est le meilleur film Spider-Man selon notre classement).

D'un côté, l'engouement des fans semble total. Plus que se ruer dans les salles, ils transforment les séances de No Way Home en expériences festives en laissant exploser leur joie lors des moments charnières du film (certains apprécieront le caractère spectaculaire de ces séances, d'autres préfèreront un calme éclesiatstique pour savourer leur Marvel).

De l'autre, toute une frange des observateurs du milieu du cinéma s'inquiète de ne voir que des blockbusters profiter de la période pandémique, creusant d'autant plus les inégalités avec des films "moyens" dont le budget est inférieur ou égal à une centaine de millions de dollars, qui ne parviennent pas à ramener des box-offices satisfaisants.

Spider-Man : No Way Home est toujours visible dans les salles obscures.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1640086443
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ClintReborn
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lun. 20 déc. 2021 18:56
Pale a écrit :
lun. 20 déc. 2021 18:53
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C'est drôle comme à notre époque, les distributeurs eux-mêmes ne te laissent même plus le temps de souffler.
Sachant qu'en l'occurrence l'arrivée de ce perso dans Hawkeye est supposé être une "surprise" pour ceux qui n'ont pas encore vu Black Widow (sorti il y a 5 mois à peine).
Aucune idée je ne vois même pas les films dans l'ordre :lol: Et comme c'est de la consommation fast food vu et oublié cela n'a pas grande importance :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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EL a aimé Matrix Resurrections (3,5 étoiles) :

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Matrix, Matrix Reloaded et Matrix Revolutions de Lilly et Lana Wachowski formaient une trilogie complète, entière, voire parfaite. Alors pourquoi Matrix 4 alias Matrix Resurrections ? La question est aussi grande, passionnante et vertigineuse que le retour de Keanu Reeves et Carrie-Anne Moss dans les peaux de Neo et Trinity. Nul doute que Matrix Resurrections provoquera de vifs débats, autant pour ses réussites que ses échecs. Mais une chose est sûre : Lana Wachowski (en solo derrière la caméra) frappe un grand coup.

MATRIX CIRCONVOLUTION


En 1999, Matrix venait sonner le glas de la fin d'un siècle. Dans un feu d'artifice spectaculaire, le film des Wachowski se posait en parfait reflet de son époque, ouvrant en grand les portes d'un monde-miroir. Une révolution immédiatement avalée et assimilée par l'industrie, qui a transformé cette fable cyberpunk en nouveau piston de la machine du grand spectacle. En l'espace de quelques années, la Matrice était ainsi diluée dans la production mainstream, avec comme triste signal l'échec (relatif) de Matrix Revolutions en salles.

Deux décennies après, le monde a continué à muter. Comme les machines avec les humains à la surface, Hollywood cultive toujours plus, mais rarement mieux les blockbusters. Aucune trêve n'a été négociée avec les usines, qui continuent à assembler des versions modernisées de Star Wars, Jurassic Park, Terminator, S.O.S. Fantômes, Star Trek, Halloween, et autres Batman. Matrix Resurrections débarque dans ce monde d'après, avec la même allure de cadavre remaquillé. Mais contrairement aux autres, Matrix 4 regarde cette réalité en face, et l'intègre pour créer un nouveau miroir.

Resurrections n'est pas une simple suite, un semi-reboot ou un bête remake. Lana Wachowski a imaginé bien plus que ça avec ses co-scénaristes David Mitchell (auteur de Cloud Atlas) et Aleksandar Hemon, tous deux passés sur Sense8. Neo et Trinity sont de retour, mais leur réveil est aussi celui d'une gueule de bois, face à une industrie qui perd complètement la boule. Et a besoin d'être réveillée, comme les humains dans la Matrice.

METAMATRIX

Matrix Resurrections annonce d'emblée la couleur avec un début sous forme de faux remake du premier film, comme un grand pied de nez à la paresse qui règne dans le circuit des blockbusters. Tout est soigneusement remis en scène sous un autre angle, une autre lumière, avec de nouveaux visages et nouveaux problèmes, pour ouvrir les nouvelles portes du grand cirque factice. Quand un personnage se demande au bout d'une minute "Pourquoi faire du neuf avec du vieux code ?", c'est quasiment la note d'intention du film, et c'est précisément cette idée qui hante les personnages (et les spectateurs).

Rarement un blockbuster aura embrassé et questionné sa condition de produit industriel avec une telle malice, qui confine au troll de haut vol dans certaines scènes. Warner Bros. n'avait cessé de demander aux Wachowski, année après année, de faire Matrix 4 ? Le studio est nommé et visé dans une scène déconcertante, qui lance une roquette sur l'industrie, avec dans le rôle du PDG une version Colgate de Smith. Le merchandising des films a rempli les caisses de tout le monde ? Des figurines et autres babioles sont disséminées dans le décor, et intégrées à l'histoire pour former un sinistre petit musée.

Cette vertigineuse mise en abyme sert d'abord d'auto-bilan, pour montrer comment Matrix a été essoré, après être passé à la machine à laver de la pop culture. Mais Matrix Resurrections n'est pas une chouinerie sur les affres du succès ni une critique facile des méchants studios (le film s'attarde même sur la ligne désormais floue entre humains et machines, grâce à des alliances vitales). C'est une réflexion passionnante sur le cycle de vie d'une œuvre et d'un phénomène, qui finit par échapper à ses créatrices, disparaître dans le monde, et devenir la propriété des autres.

Neo-dépressif est l'alter-ego affiché de Lana (et probablement Lilly) Wachowski, qui affronte la difficulté d'un monde post-Matrix, et d'un univers qui s'est refermé en emportant une part d'elle(s). L'étincelle de la résurrection arrive non pas du business froid, mais de la chaleur de nouveaux personnages purs, voire candides, qui incarnent littéralement les fans des héros de la première trilogie ; devenant à leur tour des alter-egos, mais du public cette fois.

Ce n'est pas anodin si une scène pivot se déroule dans une salle de cinéma, où le Neo de Resurrections observe le Neo du premier Matrix : les films des Wachowski forment la mémoire collective, des deux côtés de l'écran. Les souvenirs des héros se confondent avec ceux des spectateurs, dans un vertige incroyable où les deux mondes s'enchevêtrent pour se réconcilier. Un peu comme le vieux Peter Pan de Hook, qui se méfiait de ses propres souvenirs, et donc de lui-même, jusqu'à ne plus savoir voler (un autre point commun), l'Élu a oublié. Le public, lui, a probablement perdu espoir face à un retour de Matrix, après une trilogie complétée.

Les seuls à avoir la foi sont les membres du nouvel équipage, mené par le personnage de Jessica Henwick. Eux qui ont trouvé une raison de vivre et ouvert les yeux grâce à Neo, portent encore la lumière de l'espoir. Et c'est probablement la plus belle déclaration d'amour de Lana Wachowski aux fans de Matrix.

B(O)ULET TIME

Mais Matrix Resurrections ne peut échapper à son propre programme de super-spectacle. Car la révolution visuelle du premier film s'est refermée comme un piège sur la trilogie. D'un côté, les sœurs Wachowski n'ont pas bêtement cherché de nouveaux gimmicks, préférant exploiter les règles établies pour replacer l'attention sur l'histoire. De l'autre, les scènes d'action dantesques de Reloaded (l'autoroute) et Revolutions (l'assaut de Zion) n'ont pas entièrement satisfait le public, qui avait largement boudé le troisième opus.

Où aller à partir de là ? En quête d'une prochaine révolution technique à la Avatar ? Dans le confort d'un recyclage, sous forme de boucle sans fin ? Reloaded et Revolutions avaient confirmé que les Wachowski ne voulaient pas transformer leur trilogie en bande demo, mais Lana Wachowski a conscience qu'elle ne peut échapper aux petits miracles qu'elle a elle-même mis en scène. Resurrections intègre donc cette donnée à l'équation.

Devenu la marque de fabrique de Matrix, usé jusqu'à la corde en l'espace de quelques années, par tout le monde et surtout n'importe qui, l'effet bullet time devient l'arme absolue d'un ennemi dans le film. Dans une scène lourde de sens, il l'exploite à l'extrême et piège Neo (et donc, le public) en retournant son arme contre lui. La liberté exaltante d'hier est la prison infernale de demain. Ou comment réfléchir le succès de Matrix et ses dérives, en termes de cinéma et imaginaire.

Dans la lignée de Reloaded et Revolutions, Resurrections rappelle que l'action n'a jamais été le seul (voire le vrai) moteur de la Matrice des Wachowski. La déception sera sans doute au rendez-vous pour le public venu chercher le prochain stade d'évolution du grand spectacle : Lana Wachowski (qui a réalisé toutes les scènes, sans seconde équipe comme la majorité des blockbusters) ne va pas dans cette direction.

Bastons, fusillades et carambolages : Matrix 4 rejoue des scènes plus ou moins classiques, jamais avec la volonté de révolutionner le jeu, mais toujours avec un grand savoir-faire. La maîtrise technique offre une poignée d'images sensationnelles, quand quelques idées diaboliques viennent pimenter l'action (notamment une pluie totalement sinistre sur le bitume).

Néanmoins, le film trouve rarement son cap côté action, soit parce que la séquence semble trop précipitée (le couloir du début, le train), soit parce qu'elle manque d'un enjeu pour tous les personnages impliqués (les scènes qui mettent en scène toute la bande). Le joker des pouvoirs de Neo n'arrange rien, aidant la résolution de beaucoup trop de situations. Enfin, la musique de Johnny Klimek et Tom Tykwer n'impulse pas la même énergie que celle de Don Davis et ses collaborateurs sur la trilogie. À ce niveau, la saga Matrix se confond un peu dans la masse, au lieu d'écraser toute la concurrence comme à ses débuts.

LA DOULEUR DES SENTIMENTS

Si Matrix Resurrections est bien la suite de la trilogie Matrix, c'est aussi un vibrant écho à Cloud Atlas et Sense8 (Brian J Smith, Max Riemelt, Eréndira Ibarra, Toby Onwumere et Freema Agyeman sont d'ailleurs de la partie). L'idée de destins entremêlés et de reconnaissance presque magique entre les âmes continue à s'écrire autour de Neo et Trinity, au sein d'une plus grande réflexion sur un monde moderne rongé par le désir et la peur.

Cette ligne structure le film, et l'empêche d'être emporté par ses défauts. Dans les grandes largeurs (le retour de Morpheus semble finalement superflu) ou les détails (la réapparition du Mérovingien en clodo déglingué), en passant par quelques saillies humoristiques malheureuses (la trilogie en avait aussi), Matrix Resurrections n'a pas la pureté narrative des trois précédents films.

Même les longs discours sinueux de l'Oracle et de l'Architecte avaient un sens clair dans la trajectoire des héros. Dans Resurrections, la main est plus lourde, avec notamment des parenthèses bavardes et explicatives dont le montage semble vouloir se débarrasser. Si bien que les nouveaux personnages ont du mal à prendre leur envol, malgré le talent de Jessica Henwick notamment.

Mais ce n'est pas ça qui compte et reste dans Matrix Resurrections. La bataille ne mérite d'être vécue que parce qu'elle a lieu dans les yeux et les cœurs de Neo et Trinity, et Keanu Reeves et Carrie-Anne Moss. Grâce à une mise en scène devenue plus sensuelle et moins géométrique depuis Sense8, Lana Wachowski les filme comme pour la première fois, captant le passage du temps dans leurs yeux et sur leurs visages avec une tendresse parfois déchirante.

Les plus beaux moments sont avec eux, lorsque l'acteur de John Wick retrouve sa fragilité d'hier, et que Carrie-Anne Moss rappelle à quel point elle n'a pas eu les rôles qu'elle méritait vu son talent. Tout le monde, personnages comme scénaristes, œuvre dans le sens de leurs retrouvailles, jusqu'à un climax qui prend presque le contre-pied des attentes, pour offrir des images inattendues et sensationnelles.

Matrix Resurrections est une profession de foi. De Neo en Trinity, et de Trinity en Neo. Du studio Warner en Lana Wachowski, et en Matrix. Et finalement, de Hollywood en son public ; celui qui aime être diverti, mais également stimulé et dérangé. Ne reste plus qu'à espérer qu'il y ait encore suffisamment de cœurs et des cerveaux câblés pour replonger dans la Matrice. Sinon, ce sera une nouvelle mort cérébrale pour cette partie de l'usine hollywoodienne.

Matrix Resurrections va passionnément diviser et décevoir, et tant mieux. C'est le grand film fou qui déconstruit Hollywood, la suite qui repense l'idée de la suite, et sert de vaccin après les recyclages faciles de toutes les franchises. Un retour salvateur dans la Matrice, moins là pour épater la galerie côté action, que vibrer sur une émotion inattendue et unique.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1640102814

D'autres avis positifs :

"Matrix Resurrections est une anomalie hollywoodienne. Un trip meta déconstruisant les blockbusters contemporains dans un récit presque anti-spectaculaire pour déployer sa force à travers l'amour de ses personnages. C'est stimulant, un peu émouvant, incontestablement trop structuré et conscient de lui-même, mais plus que bienvenue."

"Explosion thématique et sensorielle, ce nouveau Matrix se jette sur le mur Hollywoodien à la manière d'un kamikaze amoureux. Romanesque, énervé, désespéré, le film impressionne et entraîne."

"Comme ses prédécesseurs, cet ultime Matrix s'appuie sur la frustration qu'il peut susciter pour mieux s'exprimer, quitte à se mettre à dos encore plus de passionnés. Mais ce qu'il en tire est si fascinant, si nécessaire à son temps, qu'on en ressort forcément fascinés."
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