Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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robinne
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weird

Wickaël a écrit :
mar. 22 févr. 2022 10:02
Ai commencé Midnight Mass, le premier épisode est très prometteur et annonce du lourd.
:bounce:
Série impressionnante :bounce:
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Prisoner
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robinne a écrit :
mar. 22 févr. 2022 10:13
ClintReborn a écrit :
lun. 21 févr. 2022 17:02
robinne a écrit :
lun. 21 févr. 2022 16:58
Peu importe le résultat financier, du moment que les films sont bons :p
Heureusement qu'il y a encore des producteurs qui osent mettre des sous dans de tels projets :bounce:
Prendre des risques c'est mieux que de faire des remakes :jap: Bon les projets sont encore dans le carton faut surtout espérer ne pas se faire atomiser dans quelques jours parce-que quelqu’un voudra appuyer sur un bouton :lol: :sweat:
Tu penses à Vlad ? :sweat:
L' empaleur?

Ça y est, les russes ont commencé à foutre un pied en Ukraine il y a quelques instants :scared:
Ça va péter, faut que j'aille chercher mon iode. Ça fait chier, j'ai perdu mon pass en ne faisant pas la troisième dose et je vais crever dans un nuage nucléaire. Au moins, ça nous fera un hiver plus long contre le réchauffement :D
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ClintReborn
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Prisoner a écrit :
mar. 22 févr. 2022 11:13
robinne a écrit :
mar. 22 févr. 2022 10:13
ClintReborn a écrit :
lun. 21 févr. 2022 17:02


Prendre des risques c'est mieux que de faire des remakes :jap: Bon les projets sont encore dans le carton faut surtout espérer ne pas se faire atomiser dans quelques jours parce-que quelqu’un voudra appuyer sur un bouton :lol: :sweat:
Tu penses à Vlad ? :sweat:
L' empaleur?

Ça y est, les russes ont commencé à foutre un pied en Ukraine il y a quelques instants :scared:
Ça va péter, faut que j'aille chercher mon iode. Ça fait chier, j'ai perdu mon pass en ne faisant pas la troisième dose et je vais crever dans un nuage nucléaire. Au moins, ça nous fera un hiver plus long contre le réchauffement :D
Faux ils mettent le pied dans un pays indépendant maintenant ! :lol: Donc quiconque agresse ce processus de paix est contre la paix :o :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Prisoner
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ClintReborn a écrit :
mar. 22 févr. 2022 11:19
Prisoner a écrit :
mar. 22 févr. 2022 11:13
robinne a écrit :
mar. 22 févr. 2022 10:13
Tu penses à Vlad ? :sweat:
L' empaleur?

Ça y est, les russes ont commencé à foutre un pied en Ukraine il y a quelques instants :scared:
Ça va péter, faut que j'aille chercher mon iode. Ça fait chier, j'ai perdu mon pass en ne faisant pas la troisième dose et je vais crever dans un nuage nucléaire. Au moins, ça nous fera un hiver plus long contre le réchauffement :D
Faux ils mettent le pied dans un pays indépendant maintenant ! :lol: Donc quiconque agresse ce processus de paix est contre la paix :o :D
Je me suis fait la même réflexion lol
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ClintReborn
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Prisoner a écrit :
mar. 22 févr. 2022 11:22
ClintReborn a écrit :
mar. 22 févr. 2022 11:19
Prisoner a écrit :
mar. 22 févr. 2022 11:13


L' empaleur?

Ça y est, les russes ont commencé à foutre un pied en Ukraine il y a quelques instants :scared:
Ça va péter, faut que j'aille chercher mon iode. Ça fait chier, j'ai perdu mon pass en ne faisant pas la troisième dose et je vais crever dans un nuage nucléaire. Au moins, ça nous fera un hiver plus long contre le réchauffement :D
Faux ils mettent le pied dans un pays indépendant maintenant ! :lol: Donc quiconque agresse ce processus de paix est contre la paix :o :D
Je me suis fait la même réflexion lol
C'était quand même plus simple que l’Ukraine fasse un référendum sur l'indépendance de ses régions au lieu de se prendre 8 ans de conflit pour des gens qui ne veulent pas être Ukrainien depuis plus de 30 ans :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Zefurin
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Prisoner a écrit :
mar. 22 févr. 2022 11:13
Ça y est, les russes ont commencé à foutre un pied en Ukraine il y a quelques instants
Ça va péter, faut que j'aille chercher mon iode. Ça fait chier, j'ai perdu mon pass en ne faisant pas la troisième dose et je vais crever dans un nuage nucléaire. Au moins, ça nous fera un hiver plus long contre le réchauffement
C'est gentiment en train de virer au n'importe quoi cette histoire ukrainienne. :wut:

Déjà qu'en 2014 c'était colossalement puant (surtout avec l'avion civil de la Malaisian abattu.)
Là c'est tout de même sacrément la merde.

Ca me rappelle beaucoup la série norvégienne Occupied :

Image
Une série d'excellent facture de 2015 qui imagine une annexion d'une région de la Norvège par la Russie. Une fiction... qui avait suscité une réaction de l'ambassade russe :
« Bien que les auteurs de la série tentent de souligner que c'est une fiction qui n'a soi-disant rien à voir avec la réalité, ce film traite de pays parfaitement réels et, malheureusement, la Russie y tient le rôle de l'agresseur. Il est certainement dommage que, l'année du 70e anniversaire de la victoire lors de la Seconde Guerre mondiale, les auteurs aient apparemment oublié que l'Armée rouge a contribué héroïquement à libérer le Nord de la Norvège de ses occupants nazis et qu'ils aient décidé, dans la pire tradition de la Guerre froide, d'effrayer les spectateurs norvégiens avec une menace inexistante venant de l'Est. »
A l'époque cette réaction m'avait doucement fait rire : pourquoi une ambassade perdrait son temps à faire des rappels de cours d'histoires sur une fiction... si ça n'est QUE de la fiction.

2022 : on y est (et on y était déjà en 2014).
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ClintReborn
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Zefurin a écrit :
mar. 22 févr. 2022 11:34
C'est gentiment en train de virer au n'importe quoi cette histoire ukrainienne. :wut:

Déjà qu'en 2014 c'était colossalement puant (surtout avec l'avion civil de la Malaisian abattu.)
Là c'est tout de même sacrément la merde.

Ca me rappelle beaucoup la série norvégienne Occupied :

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Une série d'excellent facture de 2015 qui imagine une annexion d'une région de la Norvège par la Russie. Une fiction... qui avait suscité une réaction de l'ambassade russe :
« Bien que les auteurs de la série tentent de souligner que c'est une fiction qui n'a soi-disant rien à voir avec la réalité, ce film traite de pays parfaitement réels et, malheureusement, la Russie y tient le rôle de l'agresseur. Il est certainement dommage que, l'année du 70e anniversaire de la victoire lors de la Seconde Guerre mondiale, les auteurs aient apparemment oublié que l'Armée rouge a contribué héroïquement à libérer le Nord de la Norvège de ses occupants nazis et qu'ils aient décidé, dans la pire tradition de la Guerre froide, d'effrayer les spectateurs norvégiens avec une menace inexistante venant de l'Est. »
A l'époque cette réaction m'avait doucement fait rire : pourquoi une ambassade perdrait son temps à faire des rappels de cours d'histoires sur une fiction... si ça n'est QUE de la fiction.

2022 : on y est (et on y était déjà en 2014).
C'est quand même très différent non ? Il n'y a pas de séparatistes Norvégiens russophones qui veulent être indépendants par rapport a la Norvège ? :lol:
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Zefurin
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ClintReborn a écrit :
mar. 22 févr. 2022 11:37

C'est quand même très différent non ? Il n'y a pas de séparatistes Norvégiens russophones qui veulent être indépendants par rapport a la Norvège ? :lol:
Bien sûr que c'est différent (on parle de la Norvège, pas de l'Ukraine). Occupied est une série imaginée de toute pièce par des showrunner qui veulent faire une intrigue politico espionnage crédible.
Dans Occupied, il est question d'un programme nucléaire au Thorium qui permettrait à la Norvège d'acquérir une indépendance énergétique verte (si je me souviens bien.) L'Europe et la Russie s'y oppose. Par contre il me semble qu'il y a des séparatistes Norvégiens... enfin... ils se font passer pour des sympathisants ouvert à des négociations avec les Russes qui s'invitent dans une politique dans laquelle il n'ont aucune raison d'être souverain.

Ce n'est pas parce que la syntaxe est différente que la sémantique n'est pas pertinente.

D
ClintReborn a écrit :
mar. 22 févr. 2022 11:24
C'était quand même plus simple que l’Ukraine fasse un référendum sur l'indépendance de ses régions au lieu de se prendre 8 ans de conflit pour des gens qui ne veulent pas être Ukrainien depuis plus de 30 ans
Dans mes souvenirs... c'est ce qu'ils font dans la série justement : un référendum... doucement suggéré par les ambassadeurs russes en faisant miroiter les tension que tout refus de référendum provoquerait. :D

Ce qui m'amuse toujours avec la Russie et les sympathisants de Poutine qui le défendent en disant :" C'est un défenseur des intérêts de la Russie, il faut respecter sa souveraineté."
J'ai souvent tendance à me demander : "Et la souveraineté de l'Ukraine on en parle ?"
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Kit a écrit :
lun. 21 févr. 2022 23:11
@Pale
tiens tu n'aimes plus Sophie Turner ?
Si mais je n'ai pas pensé à lui souhaiter son anniversaire :D
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Kit
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Zefurin a écrit :
mar. 22 févr. 2022 11:34
Prisoner a écrit :
mar. 22 févr. 2022 11:13
Ça y est, les russes ont commencé à foutre un pied en Ukraine il y a quelques instants
Ça va péter, faut que j'aille chercher mon iode. Ça fait chier, j'ai perdu mon pass en ne faisant pas la troisième dose et je vais crever dans un nuage nucléaire. Au moins, ça nous fera un hiver plus long contre le réchauffement
C'est gentiment en train de virer au n'importe quoi cette histoire ukrainienne. :wut:

Déjà qu'en 2014 c'était colossalement puant (surtout avec l'avion civil de la Malaisian abattu.)
Là c'est tout de même sacrément la merde.

Ca me rappelle beaucoup la série norvégienne Occupied :

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Une série d'excellent facture de 2015 qui imagine une annexion d'une région de la Norvège par la Russie. Une fiction... qui avait suscité une réaction de l'ambassade russe :
« Bien que les auteurs de la série tentent de souligner que c'est une fiction qui n'a soi-disant rien à voir avec la réalité, ce film traite de pays parfaitement réels et, malheureusement, la Russie y tient le rôle de l'agresseur. Il est certainement dommage que, l'année du 70e anniversaire de la victoire lors de la Seconde Guerre mondiale, les auteurs aient apparemment oublié que l'Armée rouge a contribué héroïquement à libérer le Nord de la Norvège de ses occupants nazis et qu'ils aient décidé, dans la pire tradition de la Guerre froide, d'effrayer les spectateurs norvégiens avec une menace inexistante venant de l'Est. »
A l'époque cette réaction m'avait doucement fait rire : pourquoi une ambassade perdrait son temps à faire des rappels de cours d'histoires sur une fiction... si ça n'est QUE de la fiction.

2022 : on y est (et on y était déjà en 2014).
ben pourtant elle a eu lieu, les Russes avaient décidé d'implanter sur leurs côtes nord-ouest des crabes royaux du Kamtchatka mais celui-ci a proliféré et a envahi les côtes norvégiennes, d'ailleurs il continue et pourraient atteindre d'ici quelques années celles des Pays-Bas
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Wickaël a écrit :
mar. 22 févr. 2022 10:02
Ai commencé Midnight Mass, le premier épisode est très prometteur et annonce du lourd.
Amuse toi bien 😁
Pouet
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je viens de remarquer que la date d'aujourd'hui est un palindrome
22 02 2022
Vosg'patt de cœur
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Kit a écrit :
mar. 22 févr. 2022 17:15
je viens de remarquer que la date d'aujourd'hui est un palindrome
22 02 2022
Elle est aussi ambigramme j'ai lu ce matin. :D

Et on ne reverra pas ça de notre vivant.
La prochaine date palindrome, sur le calendrier grégorien, ce sera le 12.12.2121
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yhi
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Next a écrit :
mar. 22 févr. 2022 17:23
La prochaine date palindrome, sur le calendrier grégorien, ce sera le 12.12.2121
Palindrome ambrigramme non ?

Sinon le 13.02.2031 arrive dans moins longtemps !
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yhi a écrit :
mar. 22 févr. 2022 17:38
Next a écrit :
mar. 22 févr. 2022 17:23
La prochaine date palindrome, sur le calendrier grégorien, ce sera le 12.12.2121
Palindrome ambrigramme non ?

Sinon le 13.02.2031 arrive dans moins longtemps !
Bien vu ! :o
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Pale
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Alerte Rouge : les premiers avis sur le dernier Pixar sont tombés

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Le dernier Pixar à avoir été envoyé sur Disney+, Alerte Rouge, a obtenu ses premiers avis. Est-il du calibre des derniers succès du studio à l'instar de Soul ?

Difficile de savoir dans quel état d'esprit sont les personnels de Pixar. D'un côté, leurs trois dernières productions, Soul, En avant et Luca ont été nommés aux Oscars du meilleur film d'animation (dont Soul a remporté la statuette au cours d'une lutte fratricide) durant les années 2021 et 2022 (la cérémonie aura d'ailleurs lieu le 27 mars 2022, et c'est durant cette dernière que Luca pourra essayer de transformer l'essai) et ont reçu des critiques très positives en général.

De l'autre, les employés de la filiale de Disney n'ont pas hésité à manifester leur mécontentement en apprenant que leur dernier bébé, Alerte rouge, par la réalisatrice déjà oscarisée Domee Shi, allait lui aussi être privé d'une sortie en salles au profit d'une exploitation sur Disney+, comme Luca et Soul avant lui. Les premiers avis sur Alerte Rouge, qui conte la transformation en panda géant de Mei, une adolescente décomplexée et (presque) extravertie, sont justement tombés, l'occasion de se demander si Pixar est toujours le fleuron de l'animation familiale.

"Alerte Rouge est inspiré. Une allégorie maline, sensible, et faite avec du coeur. Des designs conçus avec brio donnent vie à ce film révolutionnaire, et le casting se révèle dans un scénario nuancé qui est rigoureux, drôle, et perspicace. Le troisième acte est un chef d'oeuvre. Nous avons tous quelque chose à apprendre de l'aventure de Mei." Simon Thompson - Forbes

"Alerte Rouge est hilarant, chaleureux, et assume pleinement d'être excité. Une histoire sentimentale à propos des problèmes de parenté, de la puberté et des pandas qui est en somme un énergumène attachant et décalé, dans le meilleur sens du terme. Un univers très bien construit et les ados groovent. Sandra Oh et la débutante Rosalie Chiang sont splendides." Courtney Howard - Variety

"Alerte Rouge est une histoire adorable d'entrée dans la puberté dont la métaphore évidente est soutenue par le travail de la voix de Rosalie Chiang, une relation lourde en émotions entre une mère et une fille, les compositions de Ludwig Göransson, et une anxiété de l'adolescence à laquelle on peut s'identifier. Un effort original, honnête, et plaisant de la part de Pixar." Matt Neglia - Next Best Picture

"Alerte Rouge est la plus étrange et courageuse collaboration entre Disney et Pixar. Félicitations à Domee Shi et Julia Cho pour avoir créé une histoire douce, audacieuse et unique à propos de la féminité à travers l'animation. Certaines blagues frappent à des endroits où je n'aurai jamais imaginé voir un film Pixar s'aventurer." Scott Menzel - We Live Entertainment

"J'ai absolument adoré Alerte Rouge. L'une des tentatives de Pixar les plus courageuses pour briser le moule de la formule usuelle des Disney, tant dans le style que dans la narration. Domee Shi et le reste de l'équipe y sont parvenus de façon tonitruante. J'aurai vraiment aimé qu'Alerte Rouge sorte en salles." Kirsten Acuna - Insider

"Alerte Rouge n'est ni plus ni moins qu'exceptionnel. La partie de moi qui adore NSYNC [le boys band américain des années 90 dont Justin Timberlake a fait partie, ndlr] était en train de bouger sur la bande-son. J'ai hurlé de joie quand un personnage a gueulé "MERCI CHTULHU". Mais ce qui m'a le plus soufflé est la façon dont sont ouvertement discutées la puberté, les menstruations, et la complexité des relations mère/fille." Shannon mcGrew - Nightmarish Conjurings

"Wow, Alerte Rouge est juste fabuleux. J'avais un énorme sourire sur le visage durant presque toute la séance (vous savez, jusqu'au moment où vous êtes frappé par les larmes Pixar). Un film vraiment riche en réflexions quant à la période des pressions et fardeaux familiaux et générationnels qui est aussi très drôle et plaisant à regarder." Eric Goldman - Fandom

"Alerte Rouge est un film Pixar brillant à voir en famille, dans lequel il y a beaucoup de choses à apprécier et apprendre pour les petits comme pour les grands. Sans parler du fait qu'il déploie des techniques d'animation brillantes et innovantes tout au long du récit, il s'agit d'un film mignon et plaisant qui mérite définitivement le visionnage." Jacob Fisher - Discussing Film

On a coutume de dire qu'il est difficile de travailler chez Écran Large sans utiliser à tort et à travers le terme "dithyrambique". Pourtant, c'est là l'avis consensuel des critiques américains après leur premier visionnage du film (comme souvent pour de premiers avis, cela dit). Drôle, décomplexé, mais aussi soucieux de proposer une réflexion qui touchera aussi les adultes, cette nouvelle production Pixar semble frapper là où ça fait mal en alliant un humour boutonneux et efficace avec un matériau de base puissant qui touchera les parents comme leurs bambins.

Il pourrait donc s'agir d'une nouvelle démonstration de force pour le studio Pixar, continuant à s'imposer comme un lieu saint de l'animation sans se reposer sur ses lauriers. Une chose est sûre, c'est surtout une nouvelle occasion de regretter de ne pas pouvoir le découvrir en salles, en se gavant de popcorn tout en écoutant Mei chanter en yaourt sur les paroles de notre boys band favori. Alerte Rouge sortira le 11 mars 2022 sur Disney+.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... WiRBKbQ7is
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ClintReborn
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Next a écrit :
mar. 22 févr. 2022 17:54
yhi a écrit :
mar. 22 févr. 2022 17:38
Next a écrit :
mar. 22 févr. 2022 17:23
La prochaine date palindrome, sur le calendrier grégorien, ce sera le 12.12.2121
Palindrome ambrigramme non ?

Sinon le 13.02.2031 arrive dans moins longtemps !
Bien vu ! :o
C'est amusant mais... C'est juste des chiffres au final et le fait d'atteindre ce chiffre par rapport a un calendrier lui même absurde par rapport à Jésus :lol:
Le palindrome c'est aussi tous les jours 0H00 1H11 2H22 3H33 4H44 5H55 :o :D 11H11 22H22
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Next a écrit :
mar. 22 févr. 2022 17:23
Kit a écrit :
mar. 22 févr. 2022 17:15
je viens de remarquer que la date d'aujourd'hui est un palindrome
22 02 2022
Elle est aussi ambigramme j'ai lu ce matin. :D

Et on ne reverra pas ça de notre vivant.
La prochaine date palindrome, sur le calendrier grégorien, ce sera le 12.12.2121
ambigramme, je n'avais pas remarqué d'ailleurs je ne connaissais pas ce mot même si je l'avais remarqué avec le logo du tgv inoui
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Downton c'est toujours soigner mais je me demande quand même sil ils n'auraient pas du juste faire une saison supplémentaire plutôt que d'étaler des suites anecdotiques.... :lol: :roll:
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Pale a écrit :
dim. 20 févr. 2022 13:47
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J’y suis ce soir :D
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weird

ClintReborn a écrit :
mar. 22 févr. 2022 20:37
Downton c'est toujours soigner mais je me demande quand même sil ils n'auraient pas du juste faire une saison supplémentaire plutôt que d'étaler des suites anecdotiques.... :lol: :roll:
« soigné » ?
C’est beaucoup de Photoshop tout de même :sarcastic:
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robinne a écrit :
mar. 22 févr. 2022 20:52
ClintReborn a écrit :
mar. 22 févr. 2022 20:37
Downton c'est toujours soigner mais je me demande quand même sil ils n'auraient pas du juste faire une saison supplémentaire plutôt que d'étaler des suites anecdotiques.... :lol: :roll:
« soigné » ?
C’est beaucoup de Photoshop tout de même :sarcastic:

J'évoquais la reconstitution de l'époque pas les affiches :o
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quel dommage que le plus grand nombre ne pourra découvrir Turning Red/Alerte Rouge sur grand écran, car on tient là un très bon Disney/Pixar (le meilleur depuis Soul) !

Domee Li était déjà derrière le super court-métrage Bao (oscarisé) et avec ce 1er vrai film, elle s'identifie déjà comme un des noms de a firme à suivre !


On y suit Meilin Lee (dit "Mei Mei"), une ado de 13 ans tiraillée entre les exigences familiales (en enchainent les excellentes notes et en écoutant chaque conseille de sa mère Ming), et son envie émancipatoire (notamment auprès de ses copines).

Un canevas de base très girly comedy, mais qui va prendre une tournure plus fun alors que Mei va se découvrir détentrice d'un curieux pouvoir ancestral : celui de se changer malgré elle en panda roux géant (la couleur de la colère, de l'envie, des menstruations...t'as capté) selon ses émotions ! L'enjeu sera donc de dompter cette apparente malédiction, tout en essayant de trouver son identité.


Turning Red est un mélange improbable entre coming-of-age story (comme souvent chez Pixar)et aventure humoristique (le film est un des plus drôles de la firme) versant dans la mystique chinoise et la japanim (notamment le kaiju eiga).

Car oui d'entrée de jeu, le film ne ressemble pour ainsi dire à aucun autre film d'animation US, en mariant à la fois un style occidental mêlé à de vraies influences asiatiques (on pense beaucoup à Ranma 1/2 ou bien Sailor Moon que ce soit en terme de concept, de mise en scène ou de character design).

Techniquement encore une fois c'est de toute beauté (le travail sur les matières est encore une fois admirable chez Disney/Pixar), tout en jouissant d'une direction artistique qui sent bon la singularité : l'action se passe à Toronto en 2002 (la réalisatrice ancre cela à l'époque de sa propre jeunesse, et loin des réseaux sociaux), avec des teintes bleutées-rosées stylisées détonantes.


Les personnages féminins sont à l'honneur (comme pour la production de ce film qui a duré 4 ans), pour au final être un vrai film sur la puberté, le désir, les conflits familiaux, la toxicité maternelle,la soif de liberté...des thématiques classiques (et où le film va évidemment vers des sentiers connus) mais abordées avec bcp d'authenticité et de surprises.


N"hésitant jamais à aller plus loin dans la subjectivité, on tient là un Pixar stylisé et excité du bulbe, très très bien écrit, somptueux visuellement, rythmé à la perfection, doté d'un super doublage et de persos funs.

Le clou du spectacle est la BO de Ludwig Goransson, conjuguant sonorités asiatiques et hip-hop avec une énergie absolument d'enfer (le climax est dingo niveau son, notamment grace à Ren Klyce qui était aussi superviseur chez Fincher ou sur les Indestructibles 2), pour son meilleur taff depuis Black Panther.


Bref un des meilleurs Pixar récents en ce qui me concerne (pour lequel il faut accepter le postulat de base mine de rien, à savoir suivre une fille fan de simili One Direction hilarants, mais qui a bcp à offrir)


8/10

PS : Turning Red peut faire penser à Luca (héros qui se transforme, coming-of-age story, cadre précis lié aux souvenirs d'enfance du réal), mais pour le coup ici a bien + d'idées à chaque niveau
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robinne a écrit :
mar. 22 févr. 2022 20:50
Pale a écrit :
dim. 20 févr. 2022 13:47
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J’y suis ce soir :D
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NaughtyDog a écrit :
mer. 23 févr. 2022 00:32
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quel dommage que le plus grand nombre ne pourra découvrir Turning Red/Alerte Rouge sur grand écran, car on tient là un très bon Disney/Pixar (le meilleur depuis Soul) !

Domee Li était déjà derrière le super court-métrage Bao (oscarisé) et avec ce 1er vrai film, elle s'identifie déjà comme un des noms de a firme à suivre !


On y suit Meilin Lee (dit "Mei Mei"), une ado de 13 ans tiraillée entre les exigences familiales (en enchainent les excellentes notes et en écoutant chaque conseille de sa mère Ming), et son envie émancipatoire (notamment auprès de ses copines).

Un canevas de base très girly comedy, mais qui va prendre une tournure plus fun alors que Mei va se découvrir détentrice d'un curieux pouvoir ancestral : celui de se changer malgré elle en panda roux géant (la couleur de la colère, de l'envie, des menstruations...t'as capté) selon ses émotions ! L'enjeu sera donc de dompter cette apparente malédiction, tout en essayant de trouver son identité.


Turning Red est un mélange improbable entre coming-of-age story (comme souvent chez Pixar)et aventure humoristique (le film est un des plus drôles de la firme) versant dans la mystique chinoise et la japanim (notamment le kaiju eiga).

Car oui d'entrée de jeu, le film ne ressemble pour ainsi dire à aucun autre film d'animation US, en mariant à la fois un style occidental mêlé à de vraies influences asiatiques (on pense beaucoup à Ranma 1/2 ou bien Sailor Moon que ce soit en terme de concept, de mise en scène ou de character design).

Techniquement encore une fois c'est de toute beauté (le travail sur les matières est encore une fois admirable chez Disney/Pixar), tout en jouissant d'une direction artistique qui sent bon la singularité : l'action se passe à Toronto en 2002 (la réalisatrice ancre cela à l'époque de sa propre jeunesse, et loin des réseaux sociaux), avec des teintes bleutées-rosées stylisées détonantes.


Les personnages féminins sont à l'honneur (comme pour la production de ce film qui a duré 4 ans), pour au final être un vrai film sur la puberté, le désir, les conflits familiaux, la toxicité maternelle,la soif de liberté...des thématiques classiques (et où le film va évidemment vers des sentiers connus) mais abordées avec bcp d'authenticité et de surprises.


N"hésitant jamais à aller plus loin dans la subjectivité, on tient là un Pixar stylisé et excité du bulbe, très très bien écrit, somptueux visuellement, rythmé à la perfection, doté d'un super doublage et de persos funs.

Le clou du spectacle est la BO de Ludwig Goransson, conjuguant sonorités asiatiques et hip-hop avec une énergie absolument d'enfer (le climax est dingo niveau son, notamment grace à Ren Klyce qui était aussi superviseur chez Fincher ou sur les Indestructibles 2), pour son meilleur taff depuis Black Panther.


Bref un des meilleurs Pixar récents en ce qui me concerne (pour lequel il faut accepter le postulat de base mine de rien, à savoir suivre une fille fan de simili One Direction hilarants, mais qui a bcp à offrir)


8/10

PS : Turning Red peut faire penser à Luca (héros qui se transforme, coming-of-age story, cadre précis lié aux souvenirs d'enfance du réal), mais pour le coup ici a bien + d'idées à chaque niveau
Trop trop hâte :hot:
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mer. 23 févr. 2022 15:33
robinne a écrit :
mar. 22 févr. 2022 20:50
Pale a écrit :
dim. 20 févr. 2022 13:47
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J’y suis ce soir :D
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Oppenheimer : une première photo pour le film de guerre de Nolan (et une surprise)

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Le nouveau long-métrage de Christopher Nolan, Oppenheimer, se dévoile dans une première image qui nous en apprend déjà un peu plus sur le film.

Après son Tenet sérieusement parasité par la pandémie de Covid-19, le réalisateur Christopher Nolan va faire son retour avec Oppenheimer, un long-métrage adaptant le roman American Prometheus: The Triumph and Tragedy of J. Robert Oppenheimer écrit par Kai Bird et Martin J. Sherwin et racontant les origines de la bombe atomique.

Et alors que le casting du nouveau film du réalisateur du Prestige, d'Inception et d'Interstellar continue de s'agrandir, une première photographie nous en a été révélée, commençant d'ores et déjà à dévoiler son esthétique.

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Sur cette première image, nous découvrons le visage de Cillian Murphy, élégamment accompagné d'une cigarette, d'un chapeau et d'un intense regard caméra. Si le visage asséché de l'acteur et son accoutrement viennent pasticher une photographie bien réelle de J. Robert Oppenheimer, la grande surprise de ce photogramme réside dans son noir et blanc qu'il partagera avec le long-métrage.

En effet, si Christopher restera fidèle à son amour du format analogique, qui plus est de la pellicule Imax - qu'il utilise régulièrement depuis The Dark Knight - Oppenheimer sera le premier film tourné en noir et blanc avec une caméra Imax. Ça ne sera cependant pas la première fois que le cinéaste s'échappera de la couleur dans un de ses longs-métrages de fictions puisqu'il a réalisé son premier film, Following, le suiveur, en noir et blanc ainsi que toute une partie de son Memento.

Il s'agit donc là presque d'un retour aux sources, toujours éclairé par le génial Hoyte Van Hoytema, fidèle chef opérateur du cinéaste depuis Interstellar.

Le film promet donc une certaine splendeur plastique qui devrait sublimer l'incroyable casting du film qui, rappelons-le, comptera dans ses rangs Florence Pugh, Benny Safdie, Emily Blunt, Jack Quaid, Josh Hartnett, Dane DeHaan, Rami Malek, Robert Downey Jr. et Matt Damon. Aux côtés de cette fine équipe, il a également été annoncé que l'acteur Kenneth Branagh - dont le Mort sur le Nil est actuellement en salles - avait rejoint le casting, lui qui était déjà à l'affiche des deux derniers films du Britannique.

En plus de Kenneth Branagh, Alden Ehrenreich (Solo : A Star Wars Story, Ave, César !) et David Krumholtz (The Deuce, The Plot Against America) rejoignent également le casting de ce Oppenheimer. Un casting hallucinant, donc, accompagné du beau budget de 100 millions de dollars pour donner corps à ce biopic qui s'annonce d'ores et déjà intrigant et potentiellement spectaculaire.

C'est en tout cas ce qu'essaie de nous vendre Universal qui décrit le film comme un "thriller épique qui entraîne le spectateur dans les captivants dilemmes d'un homme énigmatique qui doit risquer de détruire le monde pour le sauver". Le tournage du film vient d'être lancé et traversera le Nouveau-Mexique, la Californie et le New Jersey. Oppenheimer devrait débarquer au cinéma le 19 juillet 2023 en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1-K42tqANI
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EL n'a pas aimé Blacklight (1,5 étoiles) :

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Depuis bientôt 15 ans, Liam Neeson s'est reconverti en bagarreur de série B, avec un franc succès. Mais Blacklight marque peut-être la fin de la castagne, tant le comédien et la recette qui l'accompagnent semblent émoussés.

T'ES KEN


Le premier Taken, qui demeura un temps le plus gros succès d'une production française sur les marchés internationaux, fut simultanément une surprise cogneuse, l'éruption d'une nouvelle mode au sein du cinéma d'action US et une hallucination collective.

Une production modeste et hargneuse dont la crédibilité de Liam Neeson en dessoudeur de niqueurs de mamans (même si elle devait beaucoup au charisme de son interprète) fut essentiellement la création d'un artisan méconnu, le monteur Frédéric Thoraval, qui parvint, avec une science admirable, à jouer de tous les artifices à sa disposition pour transformer l'acteur en machine à baffe. Un petit miracle qu'il reproduit quelques années plus tard avec Safe, perle de burnasserie décomplexée et honteusement oubliée.

Depuis, Neeson a capitalisé sur ce succès initial, quand bien même il n'était déjà plus capable dans Taken 2 de battre un lamantin asthmatique sur le champ de course. Porté par des artisans malins (le Jaume Collet-Serra de Non-Stop) ou des cinéastes inspirés (le Joe Carnahan de Le Territoire des loups), il est devenu l'emblème de cette vague de justiciers quinquagénaires. Une vague qui s'est progressivement transformée en écume, à mesure que les metteurs en scène dirigeant ses projets ont progressivement opté pour une franche déroute créative, tandis que le comédien affichait assez ouvertement son désintérêt pour la direction prise par sa carrière, que Blacklight pourrait bien achever de vaporiser.

Dès son introduction, nous voici aux basques de Travis, spécialisé dans l'exfiltration d'agents fédéraux à la couverture carbonisée, justement occupé à secourir une professionnelle qu'un campement de suprématistes blancs aimerait voir transformé en rougail-saucisses. Découpage mécanique, photo délavée, l'entame est rance comme un croûton abandonné sous le soleil de midi, mais encore espère-t-on que le bon Travis décoche quelques coups bien sentis. Manque de pot, monsieur n'est pas d'humeur à se battre, et se contentera de faire sauter une caravane en ouvrant le gaz, avant de récupérer sa consoeur en détresse. Pour la bagarre, on repassera.

LE TERRITOIRE DES TROUS

Passée cette introduction gériatrique, le métrage dévoile son désolant programme consistant à dérouler tous les clichés devenus ingrédients inébranlables de la recette Neesonienne : paranoïa contrite nuancée par un amour désintéressé mais embarrassant pour sa famille constituée de femmes transparentes et kidnappables ; vertu punitive et irrépressible d'un héros qui n'a jamais vu de problème dans le dézingage d'anonymes mais qui s'inquiète que ses patrons soient trop louches... Tout ici est mécanique, désincarné. Jamais on ne sent un semblant de passion ou de foi en ce qui nous est raconté. Même quand le récit parvient à s'affranchir de sa star, c'est pour nous anesthésier sans vergogne.

En témoigne une sous-intrigue à base de journalisme et de lançage d'alerte qui ferait passer Spotlight pour un brûlot punk, ou encore cette poursuite, non seulement mollassonne et également handicapée par une caméra qui esquive soigneusement de trahir l'absence de Neeson sous l'habitacle. Elle est condamnée à capter l'action figée au ras du sol et accrochée à une plaque d'immatriculation.

Et quand, durant le dernier tiers, on découvre "l'armée" d'assaillants promis par l'affiche, c'est pour se gausser de regarder quatre minables barbouzes errer dans un remake Ikea de Maman j'ai raté l'avion. Il faut voir nos quatre figurants patibulaires, s'avancer à découvert dans le logement d'une soi-disant légende du meurtre, patauger sans s'inquiéter dans une cuisine inondée où flottent luminaires et ampoules, pour prendre le pouls de la cosmique idiotie de l'ensemble.

Pour un peu, on en viendrait à penser que cet énième ersatz d'actioner hardboiled méprise son mépris avec l'entrain d'un tueur en série égorgeant des grands-mères pour mieux leur déféquer dans la trachée. Puis, alors que s'achève cette purge démissionnaire, se dessine une autre hypothèse, plus noire, plus tragique.

À l'heure où la gestion des EHPAD fait les gros titres d'une presse outragée, Liam Neeson ne tenterait-il pas de nous faire passer un message ? Se pourrait-il que le granitique désosseur de méchants soit retenu prisonnier, dans quelque maison de retraite, tenue par un quarteron de mercenaires à la retraite, exigeant du comédien qu'il joue encore et encore la même histoire ? Espérons qu'il reste à l'artiste encore un peu de jus, pour balancer et quelques manchettes, et se tirer ce mauvais pas.

Le plus triste, dans cet arthritique naufrage, c'est que plus personne n'essaie de dissimuler le désintéressement de Liam Neeson, quitte à fabriquer un faux film de castagne, d'une indigence rare.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 6IScKcELsc
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... N-g0aVUC-A
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Après Indiana Jones 5, James Mangold va réaliser le biopic d'une légende d'Hollywood

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James Mangold, réalisateur de Logan et du futur Indiana Jones 5, va faire un nouveau biopic après Walk the Line et Le Mans 66.

James Mangold, c'est un réalisateur qui entre dans la catégorie assez particulière à laquelle appartiennent Matt Reeves ou Christopher Nolan, à savoir des auteurs capables de concilier l'aura du blockbuster tout en injectant un souffle d'auteur bien à eux. Mangold l'a prouvé au détour de Le Mans 66, mais surtout avec Logan - alliage on ne peut plus parcimonieux entre le super-héros des X-Men et le western crépusculaire. Ainsi, même si Indiana Jones 5 est redouté de tous, la présence de Mangold à la barre peut laisser espérer d'une épopée à la hauteur.

En tout cas, s'il est déjà bien occupé, le réalisateur pense déjà à la suite. Après avoir relancé les aventures du personnage mythique, le cinéaste retournera en effet du côté du biopic, genre qu'il a déjà exploré avec Walk the Line. Le metteur en scène américain va réaliser et co-produire un film sur la vie d'une star d'Hollywood, qui a forgé le cinéma muet, fait des cascades remarquables et appartenu au panthéon des "acteurs de légende" grâce à l'American Film Institute.

Certains l'auront peut-être déjà compris, mais cette légende d'Hollywood n'est nulle autre que Buster Keaton, de son nom complet Joseph Frank Keaton. Né en 1895 et mort en 1966, l'acteur a eu une influence non négligeable dans la définition du septième art, avec des dizaines de films dans sa filmographie, dont les célèbres L'Opérateur, Sherlock Junior et Le Mécano de la Général. Deadline n'a pas précisé les intentions précises de Mangold avec ce biopic (aura-t-il la forme d'un biopic classique sur toute sa vie ou sera-t-il centré sur un élément précis comme Mank ?).

Toutefois, le métrage tirerait son histoire du contenu du livre Buster Keaton : Cut to the Chase de Marion Meade. Une biographie de la vie privée de l'acteur, de son enfance brutale jusqu'à ses turbulents mariages, en passant par ses problèmes d'alcoolisme et les témoignages de ses proches. Cette adaptation se fera sous la houlette de 20th Century Studios (anciennement "Fox"), qui est dorénavant une succursale de Disney.

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Aucune date de production ni de sortie n'a été donnée, et on ne sait pas si le projet pourrait finir en salles ou en streaming. Et surtout, on n'a pas encore le nom de l'acteur qui interpréta Buster Keaton. Après nous avoir déniché Joaquin Phoenix en Johnny Cash dans son Walk the Line, on peut être confiant sur le futur choix de Mangold et ses directeurs de casting pour faire renaître la légende.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... tk5lqYp45Y
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Bigbug : la comédie robotique de Jean-Pierre Jeunet se crashe sur Netflix

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Bigbug, la comédie de robots de Jean-Pierre Jeunet, est un four d'audiences sur Netflix.

Après dix ans d'absence dans les salles de cinéma, Bigbug est le grand retour de Jean-Pierre Jeunet, mais en streaming. Le rendez-vous était donc pris, mais finalement, à la rédaction, on a été gêné plus qu'autre chose (notre critique de BigBug), et il semblerait que la critique (presse comme spectateur) réceptionne de façon très mitigée cette nouvelle proposition du réalisateur français.

Mais au moins, Jeunet pouvait se vanter de toucher une large audience grâce à la greffe de son film sur Netflix. Une manœuvre qui avait tout pour porter ses fruits, surtout quand on voit l'universalité du sujet du film (la lobotomisation des esprits par la technologie). Mais dans les faits, la comédie Bigbug est un petit bide d'audiences.

BIGCRASH NETFLIX

L'information nous vient du site Top 10 Netflix. Alors oui, on pourrait se dire qu'il s'agit du paradoxe ultime : un raté figurant sur le top 10 de la semaine ? C'est pourtant le cas. Mis en ligne le 11 février 2022 sur la plateforme, le film ne cumulait pour sa première semaine que 4 millions d'heures de visionnage. Un chiffre qui paraît impressionnant, mais qui ne place Bigbug que comme septième de la semaine, loin derrière les 34 millions d'À travers ma fenêtre (sortie le 4 février), les 18 millions de The Privilege (sortie le 9 février) ou les 10 millions d'Into the Wind (sortie le 10 février).

Pour sa deuxième semaine, il fait le double d'heures de visionnage que la première (8 millions) et se place troisième du top 10, derrière À travers ma fenêtre (13 millions) et Love Tactics (17 millions). En bref, il décolle à peine, dans une semaine assez désertique au niveau des audiences (ne serait-ce que rapport à la semaine dernière, mais aussi par rapport aux semaines à blockbusters). On pourra difficilement parler de "second souffle" pour Jeunet.

JEUNET RIT JAUNE ?

Impossible de comparer directement les chiffres de cet échec avec le box-office du reste de sa filmographie, qui n'a jamais compté de sortie en streaming. Toutefois, on peut constater une évolution dans l'intérêt toujours plus décroissant du public, au fil des ans. Après Delicatessen et La Cité des enfants perdus, ses deux premiers longs-métrages co-réalisés avec Marc Caro, Jeunet s'est fait remarquer par 20th Century Fox afin de mener Alien, la résurrection.

Le célèbre film de SF, malgré un score domestique faible (47 millions contre 82 millions pour le premier Alien), a été un succès économique global à 161 millions de dollars. Dans la lignée d'Alien 3 (159 millions), la saga est sauve et notre bon français n'a pas enrayé le portefeuille de la franchise. De quoi éviter une carrière mort-née et même de décoller un peu. Car, en parallèle du développement d'Alien 4, Jeunet développait son premier gros film bien à lui, sans co-réalisateur ni étiquette blockbusteresque : Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain.

La comédie romantique s'est avérée être un triomphe, car pour un budget de seulement 12 millions d'euros, le film a rapporté 174 millions de dollars au box-office mondial et a fait 8,6 millions d'entrées en France. Un colosse sur la scène nationale et internationale, qui ne va pourtant pas servir des masses à la suite de sa carrière. Dès le film suivant, Un long dimanche des fiançailles (46 millions d'euros de budget), les revenus baissent à 76 millions de dollars et 4,4 millions d'entrées françaises.

Un score plus qu'honorable à l'échelle nationale, mais beaucoup plus terne au niveau des recettes. Après quoi, l'intérêt ne fera que baisser, avec des films sortant à peine à l'international, ne se rentabilisant pas, et dont les entrées sont moyennes, pour ne pas dire faiblardes. C'est le cas de Micmacs à tire-larigot (1,2 million d'entrées) et de L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet (677 000 entrées).

Ce décroissement, il a amené le réalisateur dans l'incapacité de trouver des producteurs et distributeurs pour lancer Bigbug. Comme il l'a expliqué à l'Agence France-Presse, il a "frôlé la dépression à l'idée de ne pas pouvoir tourner" le film. C'est finalement grâce à Netflix que Jeunet a eu les ressources nécessaires pour concrétiser son projet, et il a avoué en être ravi et pro-streaming pour ça :

"Dès qu'un film sort, on a les yeux rivés sur le nombre d'entrées. Quand on vous dit, il y a 200 spectateurs, c'est une catastrophe. Là, il y a un demi-milliard de spectateurs potentiels puisque Netflix a environ 220 millions d'abonnés. Si 1% de ce public regarde le film, ça fait beaucoup de monde."

Mais le succès n'aura pas été totalement au rendez-vous, malgré tout. Est-ce que cela pourrait inciter Netflix à ne pas rempiler pour un autre film avec le célèbre réalisateur ? Est-ce que c'est une nouvelle carte de sa carrière qui a été grillée ? Possiblement, même si le marché du streaming a un système de rendement très flou, qui permet de relativiser les échecs et les succès. On n'est donc jamais à l'abri de surprises.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... V7Z_mX8hhA
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EL a modérément apprécié Maigret (3 étoiles) :

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Adapté du roman Maigret et la jeune morte de Georges Simenon, Maigret offre à Gérard Depardieu l'occasion de s'emparer du costume du commissaire fumeur de pipe, qui tente ici de comprendre les raisons du meurtre d'une jeune fille. Le physique bourru du comédien correspond tout à fait à l'image que nous nous faisons du célèbre policier de la littérature française, mais qu'en est-il également du retour de Patrice Leconte (Viens chez moi j'habite chez une copine, La fille sur le pont) derrière la caméra après huit ans d'absence ?

LE PASSÉ DE L’ÉPURE


Avec ce titre titre, le ton de cette nouvelle adaptation de Maigret est déjà donné. Sommairement appelé Maigret, le retour du policier inventé par l’auteur belge Georges Simenon sera investi par la sobriété et la discrétion. Ce nom iconique de l’histoire du roman policier (mais également du cinéma français puisque le flic du 36 quai des Orfèvres a connu de nombreux interprètes de grande qualité, notamment Michel Simon et Jean Gabin), peut paraître une figure surannée et datée dans notre monde enclin à repenser notre police et sa représentation sur le grand écran.

Ce retour surprenant de cette police à l’ancienne est le projet de Patrice Leconte, cinéaste connu d’abord pour ses comédies accompagnées de la troupe du Splendid. Le style de ce dernier récompensé d’un César du meilleur réalisateur pour Ridicule en 1996 est assez difficile à identifier en partie à cause d’une filmographie large et diversifiée par des genres et thèmes différents.

Assez inclassable dans le paysage cinématographique français, Patrice Leconte opte dans le cas de Maigret pour une économie des grands déploiements d’axes narratifs et d’un cachet visuel proche des polars français des années 50 ou 60 avec les têtes d’affiche Lino Ventura ou encore Jean Gabin (justement).

Maigret enquête donc ici sur la mort d’une jeune fille au nom inconnu. Au cours de cette investigation, le commissaire va faire la rencontre d’une jeune fille aux traits similaires qui va également rappeler un drame personnel. En fin de compte, si ce synopsis paraît percutant, l’ensemble ne trouve pas son équilibre dans ce cadre narratif.

ENQUÊTE SUR DES NON-DITS

Ainsi, le drame personnel, à savoir la mort de la fille de Maigret, est peu exploité et sert surtout d’appui pour d’abord comprendre la psychologie du brigadier. Avec intelligence, Patrice Leconte évite la surexplication de son intrigue pour plutôt jouer la carte des non-dits. Comme un policier, c’est à nous en tant que spectateur de repérer au mieux les indices glissés par les acteurs eux-mêmes, mais également par la mise en scène.

Grâce à un dialogue lunaire entre Maigret et un certain Kaplan interprété par le regretté André Wilms (disparu le 9 février 2022), nous comprenons que ce qui lie ces deux personnages est le décès d’un enfant. Et c’est d’autant plus fort que l’émotion vient du partenaire de Depardieu qui, par sa voix presque cassée, parvient à nous éclaircir sur les véritables motivations de Maigret. Autre point à noter, la sortie de ce second rôle étonnant s’effectue par un travelling arrière de bon goût manifestant certes sa disparition progressive du centre l’image, mais aussi (et malheureusement) désormais celle d’André Wilms.

Néanmoins, ce souci de ne jamais divulguer toutes les composantes de l’intrigue par les dialogues participe à quelques écueils au niveau du rythme et de la narration. L’enquête a peu d’intérêt en elle-même puisque les interrogations sur le ou les coupables sont rapidement évidentes et élucidées. Ce dépassement des enjeux narratifs du film d’enquête ne pose pas problème en soi, mais quand il est servi par certains seconds rôles bien trop archétypaux c’est une autre paire de manches.

Heureusement, le fait que l’intrigue soit résolue rapidement cache une tout autre ambition : celle de cartographier son acteur principal, Gérard Depardieu, en sachant que Patrice Leconte a lui-même cadré son film.

LA DOLCE DEPARDIEU

L’ouverture du long-métrage présente par son montage un avant-goût de l’ambition réelle de Patrice Leconte. Les premières images montrent des plans très courts de parties du corps sans dévoiler le moindre visage. Il ne nous aura pas échappé pour autant la présence massive de Gérard Depardieu, montré de manière vulnérable dans une consultation médicale.

Tel un médecin méticuleux, Leconte associe son regard à celui du praticien et ne cessera durant la majeure partie du film à scruter son acteur jusqu’à obtenir la moindre fêlure ou détail rendant compte de sa photogénie. Rien que de voir marcher Depardieu est une belle poésie en soi. De la même manière qu’avec un formidable Johnny Hallyday dans le très réussi L’homme du train, Patrice Leconte ne cherche pas à représenter la toute-puissance masculine de son acteur iconique.

Au contraire, la mise en scène est destinée à rendre compte de la sensibilité voire la timidité de Depardieu. Dans cette même idée, Leconte décrit un Maigret à l’écoute, cloué par ce qu’il voit et plus largement, c’est l’empathie de Maigret que le cinéaste tente de représenter. Et en utilisant le langage cinématographique dans ce qu’il a de plus beau, le cinéaste parvient à travers un simple raccord à mettre en évidence la capacité d’identification de son protagoniste.

Maigret est ausculté par le médecin alors que la jeune fille assassinée essaie une robe dans un magasin. Leconte cadre le haut du dos mince et lisse de la comédienne Clara Antoons et le raccorde au montage avec un plan tout à fait similaire du dos de Gérard Depardieu juste après. Toute cette humanité que nous découvrirons de notre commissaire est ainsi matérialisée par ce jeu de montage malin qui fait comprendre que la victime et Maigret sont de même niveau et qu'il conviendra donc de voir notre policier s’investir corps et âme pour éclaircir ce meurtre.

À la différence de certains réalisateurs qui ne forcent pas l’acteur à incarner un personnage, mais d’être seulement Depardieu, Leconte offre le costume d'enquêteur à Depardieu pour qu’il compose un véritable personnage. On retrouve un phrasé plus doux, presque des murmures, proche du jeu que l'acteur adoptait quand il était dirigé par François Truffaut ou Maurice Pialat. Et c’est en grande partie grâce à cette sensibilité saisissante que Gérard Depardieu offre ici l’une de ses meilleures prestations depuis longtemps.

Maigret est ressuscité avec soin par Patrice Leconte dans ce polar franchement réussi, où le réalisateur prend aussi la pleine mesure d'un Gérard Depardieu imposant pour incarner le célèbre commissaire.


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Star Trek 4 : Chris Pine et le reste du casting n’étaient pas au courant du projet

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Les acteurs l’ont appris en même temps que le reste du monde.

Situation pas banale : d’après les informations du Hollywood Reporter, aucun membre - ou presque - du casting des films Star Trek (Chris Pine, Zachary Quinto, Simon Pegg, Karl Urban, Zoe Saldaña ou John Cho) n’était au courant que Paramount allait annoncer un quatrième volet. La semaine dernière, le producteur J.J. Abrams assurait pourtant que tous les acteurs seront de retour pour ce Star Trek 4, et même que de nouvelles têtes feront leur apparition. Drôle de procédé, qui comme le note THR met le studio dans une position inconfortable pour les négociations de salaires avec les acteurs. L’objectif étant en plus de tourner à l’automne prochain pour tenir la sortie du 22 décembre 2023, il faut également que tout le monde se rende disponible dans quelques mois…

Visiblement, Paramount aurait fait ce choix pour avoir quoi qu’il arrive du lourd à présenter aux investisseurs de Wall Street. Une tactile potentiellement risquée (et qui fera sans aucun doute monter le budget du film), mais les choses semblent aller très vite de l’avant : Chris Pine serait déjà en train de discuter de son cachet avec le studio. Rappelons que c’est Matt Shakman (WandaVision) qui réalisera ce Star Trek 4, en gestation depuis un long moment. À une époque pas si lointaine, Quentin Tarantino et Noah Hawley ont failli reprendre la franchise.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... DFrW7ppXsc
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Bruce Willis est partout :D
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2 jours de tournage par film cela va vite
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BOX OFFICE STORY a écrit :
ven. 25 févr. 2022 01:19
2 jours de tournage par film cela va vite
Pas faux :D

D'ailleurs voici la critique de Apex sur EL (0,5 étoile) :

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Les gros navets cyniques de Bruce Willis continuent à nous arriver au compte-goutte, au grand dam du rédacteur en charge de les chroniquer. Après Anti-Life, Cosmic Sin et Out of Death, c'est à Apex de saboter sa santé mentale. Sauf que cette fois, le film se paye en plus la tête des admirateurs de l'acteur.

LA FABRIQUE À SÉRIES Z


Pour rappel, sur le modèle instauré par le roublard hollywoodien Randall Emmett, Bruce Willis est actuellement complice d'une arnaque au long cours. Le principe est simple : des dizaines de micro-productions tournées, montées et pensées à l'économie le sollicitent pour une ou deux journées de travail, incrustent sa tronche sur une affiche, et engrangent les bénéfices. Le comédien en a désormais fait son coeur de métier, quand il ne vend pas carrément les droits de sa trogne à prix d'or pour brasser la moula sans quitter son canapé.

Difficile donc de critiquer des objets qui relèvent bien moins du cinéma que du prétexte mercantile et qui n'ont même pas pour eux les délicieux excès du cinéma d'exploitation. Écrits et prédécoupés dans le seul et unique but de rentabiliser les quelques plans sur Willis, dépourvus de la moindre trace d'expression artistique et généralement décalqués de poncifs éculés, ils ne sont rien de moins que des véhicules, ou, pour le dire franchement, des escroqueries.

Mais la curiosité malsaine des lecteurs d'Ecran Large l'emporte inévitablement sur nos états d'âme, vu le carton des précédents articles. Et il faut reconnaitre que le cynisme de l'entreprise a quelque chose de fascinant, comme les spams bourrés de fautes d'orthographe qui s'accumulent dans votre boite mail. Apex est clairement de ceux qui vous réclament une rançon avant de vous insulter.

MAUVAIS ENDROIT, MAUVAIS MOMENT

Dans un futur fait de fonds verts et d'hologrammes baveux, une mystérieuse femme organise des parties de chasse sur une île paumée. Des bourgeois quarantenaires en quête d'onéreux frissons y traquent et tuent une "proie" formée à la survie. Le postulat de science-fiction n'est évidemment qu'un prétexte pour envoyer notre chauve adoré et une bande de seconds couteaux avec des factures à payer dans une forêt anonyme et grisâtre, peut-être la même que celle de Out of Death.

L'environnement parfait pour dissimuler les piteux raccords censés faire interagir Willis, qui a vraisemblablement bâclé ses quelques scènes seul, et le reste du casting. Sans surprise, le film se concentre donc plus sur les chasseurs que sur leur proie, quitte à assumer leurs performances désastreuses. L'éternel second rôle Neal McDonough n'en profite pas pour changer un peu ses habitudes de jeu, Megan Peta Hill, vue dans Riverdale (décidément un bon réservoir à comédiens pas exigeants), s'enferme délibérément dans un archétype qui tape sur les nerfs. Quant à leurs collègues, ils sont tout simplement interchangeables.

Laid, incohérent, soporifique, ponctué de dialogues qui feraient passer un épisode d'Amour, gloire et beauté pour le prochain Schrader, Apex est le prototype du navet feignant et opportuniste. Pourtant, il passe un cap dans l'indécence que même ses prédécesseurs n'avaient osé approcher. Bien conscient que les aficionados de l'acteur commencent à flairer la combine, il se permet d'ironiser sur son propre je-m'en-foutisme. Présenté au début comme une machine à tuer repentante, le terrible Thomas Malone se balade en fait tranquillement au milieu des bois, cigare au bec, tandis que ses ennemis s'entretuent tout seuls !

Un pied de nez, que disons-nous, un doigt d'honneur, d'autant plus éhonté que le film cite directement Die Hard pour mieux le piétiner devant les yeux ébahis de ses admirateurs. Apex fait de Bruce Willis un John McClane du futur et défèque sciemment sur sa renommée, comme pour l'humilier encore un peu plus entre deux blagues sexuelles échappées d'une cour de récré. L'équipe de contractuels menée comme souvent par Edward Drake et Corey Large ne dissimule même plus son mépris pour les cinéphiles qu'elle entend tromper. La frontière entre cinéma d'exploitation et montage financier est franchie en toute impunité.

Apex est disponible en Blu-ray, DVD et VOD depuis le 23 février 2022.

Une vaste fumisterie de plus qui a, cette fois, l'outrecuidance de railler son public.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... hr1C1SQAwg
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Après Once Upon a Time... in Hollywood, Quentin Tarantino pourrait réaliser des épisodes pour une série

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Alors qu'on attend de savoir quel film sera le chant du cygne de Quentin Tarantino, le réalisateur devrait d'abord repasser derrière la caméra pour une série.

Depuis son dernier film, Once Upon a Time... in Hollywood de 2019, Quentin Tarantino entretient le suspense autour de sa prochaine et dernière réalisation. Entre son Star Trek avorté, le fantasme d'un Kill Bill 3, ses envies de western spaghetti et de Rambo avec Adam Driver, le cinéaste a cependant évoqué la possibilité de repasser par le petit écran avant de revenir au cinéma pour tirer sa révérence en tant que réalisateur (s'il décide bien de clore sa filmographie avec un dixième et dernier film).

Même si l'essentiel de sa carrière s'est déroulé sur le grand écran, le cinéaste est aussi passé par la télévision, avec la réalisation d'un double épisode des Experts en 2005 et un épisode d'Urgences en 1995. Et avant même la sortie de Once Upon a Time... in Hollywood (qu'on a d'ailleurs adoré), Tarantino avait évoqué son projet d'écrire et de réaliser plusieurs épisodes de la série fictive Bounty Law, celle dans laquelle joue le Rick Dalton de Leonardo DiCaprio dans le film de 2019. Ce n'est cependant pas ce projet qui pourrait ramener le cinéaste vers le petit écran.

D'après Variety, Tarantino est actuellement en pourparlers pour réaliser un ou deux épisodes de Justified : City of Primeval, le revival de la série dramatique Justified de la chaîne FX avec Timothy Olyphant qui a joué le Marshal Raylan Givens de 2010 à 2015. L'occasion pour le réalisateur et l'acteur de se recroiser sur un plateau après Once Upon a Time... in Hollywood, mais également pour Tarantino de se pencher à nouveau sur les écrits de l'auteur américain Elmore Leonard dont la série est tirée, tout comme son film Jackie Brown de 1997 adapté du roman Punch créole. En plus de satisfaire ses penchants pour le western.

Le scénario du revival sera écrit par Dave Andron et Michael Dinner, qui assureront également les rôles de showrunners et producteurs exécutifs aux côtés d'Olyphant et de Graham Yost, le créateur de Justified. Commandée en janvier dernier, cette nouvelle mini-série retrouvera le Marshal à Miami, huit ans après qu'il ait quitté le Kentucky, ce dernier devant jongler entre son job et son rôle de père. Par hasard, il croisera le chemin de Clement Mansell, alias The Oklahoma Wildman, un sociopathe qui a déjà échappé à la police de Detroit. Les nouveaux épisodes seront ainsi inspirés d'un autre roman de l'écrivain, City Primeval: High Noon in Detroit.

Aucune date de sortie n'a encore été annoncée.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... DQOWqahgKg
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Bullet Train : le calme avant la tempête dans le teaser du film d'action avec Brad Pitt

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Bullet Train a lâché son premier vrai-faux teaser, pour préparer la baston ferroviaire entre Brad Pitt et quelques autres stars.

Bullet Train est l'adaptation du roman Maria Beetle de Kotaro Isaka, où cinq assassins sont à bord d'un train à grande vitesse en provenance de Tokyo et à destination de Morioka. Chacun des exécutants va se rendre compte que sa mission respective est liée à l'un des assassins à bord, transformant le train en un gros terreau de bastons, de filouteries et de fusillades.

La version filmique de ce thriller d'action sera réalisée par David Leitch, à qui l'on doit les récents Fast & Furious : Hobbs & Shaw, Deadpool 2 et Atomic Blonde (avant cela, il était surtout reconnu pour ses travaux prolifiques de cascadeur, assistant-réalisateur et réalisateur de seconde équipe). Et Leitch s'est fait plaisir puisqu'en plus de se procurer un gros casting, notamment avec Brad Pitt (qui avait fait un caméo dans Deadpool 2), il a pu accoucher d'un teaser méta pour son film dans un train.

Une fausse publicité d'une ligne de train, le tout baignant dans une atmosphère sereine, contemplative et familiale. Pas de doute, on retrouve là un soupçon d'acidité presque Deadpoolesque, en nous montrant quelque chose aux antipodes du résultat final. Le voyage sera loin d'être simple et merveilleux, surtout quand on voit la tête fatiguée de Brad Pitt en fin de teaser.

Une tête qui s'accompagnera de celles de Sandra Bullock, Michael Shannon, Zazie Beetz (Domino dans Deadpool 2) et Aaron Taylor-Johnson, entre autres. La prochaine (et vraie) bande-annonce est programmée pour le 2 mars 2022, comme l'a annoncé le site viral de Nippon Speed Line, qui devrait s'étoffer de quelques éléments promotionnels avec le temps. Quant à la sortie de Bullet Train, elle a été reportée au 20 juillet 2022 en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... xl1TQdxxNQ
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Ce casting quand même :roll:
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:hello:

Des photos de Scarlett Johansson qui pose pour Vogue :

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J'ai vu plusieurs trucs cette semaine, en quelques mots :

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C'est loin d'être ce que Will Ferrell a fait de mieux mais cette satire politique est assez sympa et réserve quelques scènes drôles. Le film est un beau terrain de jeu pour le duo Will et Zach.

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Cette suite de The Human Centipede fait passer le premier pour un épisode des Télétubbies :D J'avais bien aimé le premier pour son ambiance cauchemardesque. En fait j'ai pas détesté cette suite mais c'est probablement un des films les plus malsains que j'ai vu. À noter l'ambiance en noir et blanc qui n'est parfois pas sans rappeler Eraserhead.

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C'est pas loin d'être complètement à chier. C'est à peine drôle et on retrouve cette charge à deux balles contre le système et la société.

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Magnifique film de Pedro Almodóvar. Je ne connaissais rien à l'histoire donc j'ai été très surpris par ce scénario à tiroirs qui se déploie au fur et à mesure et qui se montre extrêmement imprévisible et fabuleux.

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Il y a une certaine froideur dans les films de Bergman qui m'empêche d'être totalement transcendé mais j'ai quand même beaucoup aimé Les Fraises sauvages, superbe film sur la mémoire et les souvenirs où se mêlent rêves et réalité.

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C'est très con mais drôle avec en prime quelques bonnes bastons.

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J'ai fait l'impasse sur Maigret et au final j'ai maté Big Bug à la place :D C'est peut-être à cause de tout le mal que j'ai pu en lire mais en fait j'ai passé un bon moment devant. J'ai bien aimé l'ambiance visuelle (les couleurs, les lumières, les décors et les accessoires). Je savais que c'était avant tout un vaudeville donc ça m'a plutôt fait marrer. Outre l'aspect SF, je vois aussi Big Bug comme un gros délire lubrique de la part de Jeunet. Je soupçonne ce dernier d'être un gros fétichiste de la sueur :D
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Sur Netflix :

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Kit
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Localisation : où est né William Wyler

:hello: pour que tu ne te sentes pas trop seul
Vosg'patt de cœur
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Kit a écrit :
dim. 27 févr. 2022 20:40
:hello: pour que tu ne te sentes pas trop seul
Merci :lol: :hello:
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