Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Kit
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Michael Caine 90 ans acteur britannique
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Quincy Jones 90 ans musicien américain, compositeur musiques de films (Dans la chaleur de la nuit, L'homme de fer, La Couleur pourpre, Kill Bill, etc...), producteur
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Bertrand Blier 84 ans réalisateur français
Yves Boisset 84 ans réalisateur français

Steve Kanaly 76 ans acteur américain (Dallas)
Billy Crystal 75 ans acteur, réalisateur américain (Quand Harry rencontre Sally)

Bruno Dumont 65 ans réalisateur français
Albert de Monaco 65 ans prince de Monaco et fils de Grace Kelly
Tamara Tunie 64 ans actrice américaine

Grace Park 49 ans actrice américaine/canadienne (Hawaii 5-0)

Jamie Bell 37 ans acteur britannique (Tintin dans Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne de Spielberg)
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weird

Kit a écrit :
mar. 14 mars 2023 07:57
:hello:

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Michael Caine 90 ans acteur britannique
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Quincy Jones 90 ans musicien américain, compositeur musiques de films (Dans la chaleur de la nuit, L'homme de fer, La Couleur pourpre, Kill Bill, etc...), producteur
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Grace Park 49 ans actrice américaine/canadienne (Hawaii 5-0)

Jamie Bell 37 ans acteur britannique (Tintin dans Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne de Spielberg)
:jap:
Bon anniversaire à eux / elles !
Et c'était l'anniversaire de Sharon Stone il y a 4 jours :D
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The Movie Critic : Quentin Tarantino aurait enfin trouvé son dernier film

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Après plus de vingt ans de carrière et neuf films au compteur, Quentin Tarantino s'apprête à tirer sa révérence avec son dernier projet, The Movie Critic.

Après presque quatre ans d'attente depuis son dernier film en date, l'excellent Once Upon a Time... in Hollywood, le célèbre cinéaste pourrait bien se retirer des plateaux de tournage une bonne fois pour toutes. En effet, ce dernier a longtemps affirmé que son dixième long-métrage serait le dernier de sa carrière, afin de mieux laisser à ses aficionados le souvenir d'une filmographie simultanément concise et efficace.

Le mystère autour de ce fameux projet est toutefois longtemps resté entier. Entre temps, le cinéaste s'est attelé à l'écriture, publiant notamment un roman dans l'univers de son dernier film, et plus récemment, un essai intitulé Cinema Speculation. Il a également été annoncé que Tarantino envisageait de lancer sa série, même si aucune autre information sur le sujet n'a été communiquée depuis. À défaut d'en savoir plus sur cette entreprise-là, un premier voile a finalement été levé sur le dixième film tant attendu.

Actuellement en développement sous le titre provisoire The Movie Critic, le long-métrage devrait se dérouler dans le Los Angeles des années 1970. Si rien n'a encore été confirmé dans ce sens, The Hollywood Reporter a spéculé que le récit pourrait être centré autour de Pauline Kael, l'une des critiques cinématographiques les plus influentes de son temps.

Cette dernière était particulièrement reconnue pour ses critiques acerbes et son rejet de l'intellectualisation, préférant plutôt discourir de son ressenti de spectatrice. En 2008, Tanratino révélait au Festival de Cannes que la critique avait été comme une "professeur de cinéma" lorsqu'il était encore adolescent. L'admiration du cinéaste envers Kael pourrait donc rapprocher les rumeurs de la réalité.

À date, The Movie Critic ne dispose pas encore de studio de distribution ; il se pourrait néanmoins que Sony, qui a déjà distribué le long-métrage précédent du cinéaste, soit rattaché au projet dans un futur proche. Le film en étant encore à un stade très embryonnaire, rien n'a été encore communiqué au sujet d'un casting quelconque, et encore moins d'une possible date de sortie.

Il a cependant déjà été avancé par Tarantino dans un entretien à Playboy en 2012 que ce dernier souhaitait diriger son dernier film avant de devenir trop vieux, arguant que les réalisateurs n'avaient généralement pas tendance à se bonifier avec le temps. Le cinéaste s'apprêtant à célébrer ses soixante ans ce mois-ci, peut-être est-il raisonnable d'espérer que le film investisse les salles d'ici 2024.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... Vw1Q65hxI8
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EL a aimé John Wick : Chapitre 4 (3,5 étoiles) :

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Après avoir vengé son chien dans le premier John Wick, avoir été excommunié dans John Wick 2, puis pris en chasse par des dizaines de tueurs à gages dans John Wick : Parabellum, la machine de guerre campée par Keanu Reeves a rechargé ses armes. A l'occasion, l'acteur a enfilé son plus beau costume en kevlar pour renverser La Grande Table et régler le problème de surpopulation mondiale dans John Wick : Chapitre 4.

Attention : légers spoilers !

MENU MAXI BEST-OF


Après un John Wick 3 impressionnant sur le plan technique, mais rébarbatif sur le plan narratif, John Wick 4 se devait de frapper encore plus fort tout en remettant de l'ordre dans la mythologie défaillante de l'univers. Concernant le premier point, comme espéré au vu du casting démentiel (d'autres diraient carrément orgasmique), l'action est plus spectaculaire et démesurée que dans les précédents volets.

Si elles se comptaient sur les doigts de la main et se dégustaient comme des mets fins au début de la saga, les scènes de bastons et de fusillades de ce nouvel opus sont beaucoup plus nombreuses, plus longues et plus harrassantes, avec plus de beignes, plus de cadavres, plus de coups de feu, plus d'armes, plus de bagnoles désossées, plus d'adrénaline par procuration. Bref, plus de tout.

Avec une durée de presque 2h50, ce quatrième volet est sans conteste le plus généreux de la franchise, mais aussi un des plus inventifs et diversifiés dans la mise en scène (mention spéciale pour la course-poursuite délirante sur le rond-point de l'Arc de triomphe et l'ascension périlleuse et comique de la Butte Montmartre).

Les chorégraphies qui croisent différents styles de combats sont également plus ambitieuses et malines, notamment celles pensées spécifiquement pour l'assassin aveugle de Donnie Yen (plus convaincant encore que dans Rogue One : A Star Wars Story), pour le parrain du crime joué par un Scott Adkins ventripotent (qui plie en quatre les préjugés du public), et pour la Concierge énervée incarnée par la star Rina Sawayama (bluffante pour ses débuts au cinéma).

Plus globalement, ce dernier volet a tout d'un best-of de la saga, celui-ci reprenant plusieurs motifs phares dans une logique d'autocitation autant que d'identification : la bagarre en boîte de nuit sur une musique électro (qui va jusqu'à reprendre des morceaux du premier film), la bagarre dans une pièce remplie de vitres et autres surfaces morcelables (idéales pour faire passer les figurants à travers), sans oublier le fidèle toutou, la saga John Wick étant encore plus dog-friendly que Beethoven ou Air Bud.

Cependant, s'il se permet quelques démonstrations de style aguicheuses et accentue son identité visuelle avec une triple (over)dose de néons et de flashs lumineux, John Wick 4 n'échappe pas à quelques redites et impressions de déjà-vu lassantes, que ce soit certains décors et situations confondables ou le personnage raté de Bill Skarsgård. Le Marquis et émissaire à La Grande Table s'avère être un antagoniste ennuyeux, qui n'est qu'une déclinaison du chef de la Camorra joué par Riccardo Scamarcio dans John Wick 2. Tout aussi riche, influent, bien habillé, sadique, premier-degré et oubliable.

Les vétérans de la franchise, Winston (Ian McShane) et Bowery (Laurence Fishburne), s'ils font partie du puzzle, ont quant à eux du mal à réaffirmer leur place et leur rôle au sein d'un récit qui ne cache même plus son désintérêt pour eux. Il en va de même pour quelques nouveaux personnages tertiaires, à l'image du messager de Clancy Brown qui sert uniquement à faire de l'exposition et à ajouter un autre chouette nom au générique.

LE TOUR DU MONDE

Depuis John Wick 2, l'univers mafieux s'est considérablement étendu, ne serait-ce qu'avec l'introduction de La Grande Table. Pour continuer de cartographier l'univers et lui donner plus d'ampleur, John Wick joue davantage les globe-trotters dans ce quatrième film, enchaînant les voyages au Japon, en Allemagne, en Jordanie et en France. Ces escales sont l'occasion de chapitrer et donc de rythmer le film (qui évite le ventre mou de Parabellum), mais aussi de décupler le pouvoir et l'omniprésence de l'organisation criminelle pour faire basculer la saga dans une autre dimension.

Le Trocadéro privatisé, la Tour Eiffel qui sert de QG à la pègre, l'arrêt de métro Porte des Lilas redécoré façon étal d'antiquaire, les rues de grandes capitales entièrement vides, l'inexistence de la police... Plus que jamais, le film grossit le trait de l'invraissemblance dans une démarche jusqu'au-boutiste qui aurait pu virer au risible, mais braque finalement les projecteurs sur une donnée à peine assumée jusqu'ici : le monde volontairement factice de John Wick appartient aux criminels, et aux criminels seulement.

Les citoyens lambdas se contentent de remplir le cadre ou de le vider selon les besoins de la narration. Ils servent occasionnellelment de boucliers, de camouflage ou d'armes par destination quand ils sont en voiture, mais n'ont aucune existence à part entière, la franchise ne s'étant jamais intéressée à un seul d'entre eux.

Les tueurs à gages et toutes les personnes qui gravitent autour n'ont donc rien de secret ou de réellement clandestin. Ils ont ouvertement pris possession des lieux publics et se sont appropriés le patrimoine mondial. Les nouveaux personnages soulignent également l'impossibilité des assassins de mener une vie normale et de fonder une (vraie) famille : John n'a pas pu vivre avec sa femme, et son cancer n'a fait qu'avancer l'échéance, tout comme Caine n'a pas pu vivre avec sa fille ni Sofia (le personnage d'Halle Berry) avec la sienne. Une barrière se dresse depuis le premier opus entre la vie de criminel et la vie civile, les multiples anti-héros, Wick compris, n'ayant aucune possibilité de réhabilitation ou de rédemption.

FLIP THE TABLE

Cette idée d'une délivrance impossible se retrouvait dès la bande-annonce qui l'a clairement annoncé : ce quatrième film marque le point de non-retour pour le protagoniste. Les rôles sont cependant inversés par rapport à Parabellum, John n'étant plus en cavale, mais en chasse (comme le confirme peu subtilement la scène d'ouverture). Ce nouveau changement dans le rapport de force renvoie ainsi au premier volet de la franchise et amplifie son aspect cyclique, qui renvoie lui-même à la vie de Wick et au cercle vicieux qu'il ne sera jamais capable de briser.

Depuis le départ, le Babayaga est un mort-vivant condamné à errer sans raison de vivre ni de mourir. Dans Parabellum, le Grand Maître lui dit qu'il n'a jamais vu un homme se battre autant pour finir au point de départ, et John Wick 4 approfondit cette notion de désespoir, de pari perdu d'avance et de mission kamikaze. John Wick tourne en rond, il est dans une impasse, métaphoriquement mort depuis le premier film et ne fait depuis que fuir face à l'inévitable (Néo, John Wick, même combat).

Le scénario a également la bonne idée de ne pas s'enliser dans sa mythologie foireuse, d'assumer le fait que John ne pourra jamais vaincre La Grande Table, celle-ci n'étant qu'un écran de fumée, une idée abstraite dont on n'aura jamais de vision d'ensemble, ni de réponse claire quant à son fonctionnement, son histoire ou les visages qui la composent. Telle une hydre, chaque tête tranchée en fait pousser deux autres. Chaque membre est remplaçable et donc dans un sens immortel, à l'image du Grand Maître, qui n'est plus campé par Saïd Taghmaoui et dont la figure toute puissante est désacralisée en moins d'une minute.

La fin poursuit dans cette voie à contre-sens, avec un anti-climax inattendu, un duel noble et protocolaire, sans volonté de finir en apothéose, mais au contraire de revenir au pathos et à la mélancolie sur lesquels la saga a débuté. La boucle n'est pas bouclée, mais John Wick peut enfin déposer les armes, définitivement, après ce qui se rapproche le plus d'un happy-end pour lui (et le public).

En plus d'être plus grand et plus fou, John Wick 4 a la bonne idée de faire Table rase de sa mythologie, à laquelle il colle symboliquement une balle entre les deux yeux.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... xgOl1I7m5c
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Beau Is Afraid : l’épopée de Joaquin Phoenix a enfin une date de sortie en France

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La nouvelle comédie cauchemardesque d’Ari Aster, maestro des films horrifiques d’A24, arrive bientôt chez nous.

Sortez les agendas, ARP Sélection et Originals Factory ont annoncé la sortie française de Beau is Afraid : le film arrivera le 26 avril, soit quelques jours seulement après sa date de sortie aux États-Unis (à contrario d’Everything Everywhere All at Once, pour lequel la France avait attendu presque cinq mois). Ce troisième long-métrage d’Ari Aster perpétue la collaboration déjà entamée entre les deux sociétés françaises et le studio américain A24 avec la sortie de The Whale le 8 mars dernier.

Après les succès retentissants d’Hérédité et de Midsommar, le réalisateur revient avec un "portrait intime couvrant plusieurs décennies", Joaquin Phoenix incarnant Beau, un homme paranoïaque qui se lance dans une odyssée épique pour retrouver sa mère. Mais comme Aster l'a déjà déclaré à IndieWire, Beau Is Afraid n'est décidément pas un film d'horreur : "Il se peut que je doive attendre quelques films avant de revenir à l'horreur, mais j'adore ce genre et je suis sûr que je reviendrai. Les traumatismes psychiques auront TOUJOURS leur place dans mes films."

Autour de Phoenix, un casting plus que complet : Amy Ryan, Nathan Lane, Stephen McKinley Henderson, Patti LuPone, Parker Posey, Hayley Squires, et même le français Denis Ménochet. Le scénario — à l’origine long de quatre heures — est surement inspiré d’un précédent court-métrage intitulé Beau, dans lequel un homme névrosé rend visite à sa mère et voit son voyage interrompu par une série d'événements de plus en plus sinistres.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... GDFfSBWgps
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Pale a écrit :
mer. 15 mars 2023 20:53
Beau Is Afraid : l’épopée de Joaquin Phoenix a enfin une date de sortie en France

[...]le film arrivera le 26 avril, [...]
Cool :bounce:
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Pale a écrit :
mer. 8 mars 2023 19:04
Netflix : un budget hallucinant pour leur prochain gros film, avec Scarlett Johansson

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Netflix a prévu l'un des plus gros budgets de son histoire, mais cette fois pour une comédie romantique : Paris Paramount, de la reine du genre Nancy Meyers, avec Scarlett Johansson, Penelope Cruz, Owen Wilson et Michael Fassbender.

Nancy Meyers, bien connue des amoureux des comédies romantiques grâce à The Holiday ou Ce que veulent les femmes, va faire son grand retour à la réalisation huit ans après son dernier film, Le Nouveau stagiaire. Et l'une des reines américaines de la rom com ne va pas faire les choses à moitié.

En effet, Nancy Meyers s'est associée avec le géant Netflix pour écrire, produire et réaliser Paris Paramount. Le film a une première fois été annoncé en 2022 avec Jennifer Lawrence, avant que cette dernière ne quitte finalement le projet sans plus d'explications. Mais selon The Hollywood Reporter, le film serait bien lancé, avec Scarlett Johansson, Penelope Cruz, Owen Wilson et Michael Fassbender sur le point de signer officiellement.

Et Paris Paramount devrait surtout faire parler de lui à cause de son budget : au moins 130 millions de dollars, soit l'un des plus gros budgets pour une comédie romantique américaine.

Paris Paramount racontera l'histoire d'une réalisatrice qui tombe amoureuse d'un producteur. Ensemble, ils vont enchaîner les succès professionnels et fonder une famille avant de divorcer. Des années après la fin de leur union, ils vont devoir retravailler ensemble sur un nouveau projet. Ce synopsis développe quelques parallèles avec la vie de Nancy Meyers puisqu'elle a eu une longue relation amoureuse et professionnelle avec Charles Shyer, réalisateur d'Irrésistible Alfie avec Jude Law (aussi présent dans The Holiday de Meyers).

A priori, rien d'extraordinaire avec cette formule de comédie romantique. Pourtant, selon The Hollywood Reporter, le budget du film avoisinerait les 130 millions, et pourrait grimper jusqu'à 150 millions puisque des négociations seraient encore en cours. C'est bien plus que les précédents films de Nancy Meyers, The Holiday, Tout peut arriver et Pas si simple, qui avaient coûté dans les 80-85 millions. Il faut aller chercher du côté de Comment savoir ? avec Reese Witherspoon et Owen Wilson (120 millions) ou Sex and the City 2 (100 millions) pour trouver des gros budgets au rayon comédie romantique.

Pour Netflix, Paris Paramount est également un très gros budget, à ranger avec 6 Underground (150 millions), The Gray Man (200 millions), Red Notice (200 millions), et The Irishman (entre 140 et 200 millions).

Le retour de Nancy Meyers est de toute évidence lié à l'essor de la SVoD. La réalisatrice avait déclaré en 2019 pendant une conversation avec l'actrice Mindy Kaling (lors du Produced by Conference, un évènement destiné au monde de la production) qu'elle désirait faire une pause dans sa carrière. Elle expliquait que les moyens budgets typiques de son genre de prédilection étaient en train de disparaître, si bien qu'elle ne reconnaissait plus le milieu dans lequel elle avait trouvé sa place. Netflix a visiblement exaucé ses vœux.

A priori, une grosse partie du budget ira dans les salaires de Scarlett Johansson, Penelope Cruz, Owen Wilson et Michael Fassbender (et Nancy Meyers). Sur les 200 millions de Red Notice, au moins 60 étaient allés dans les cachets de Dwayne Johnson, Gal Gadot et Ryan Reynolds. Idem sur The Gray Man, où Ryan Gosling et Chris Evans auraient empoché 20 millions chacun.

C'est en partie lié au fait que dans le monde de la SVoD, il n'y a pas de bonus/pourcentage sur les recettes au box-office – chose que les artistes de premier plan ont souvent dans leurs contrats. Les salaires ont donc gonflé pour réparer cette immense injustice des plus riches.

D'ici là, on pourra retrouver Scarlett Johansson dans le prochain Wes Anderson, Asteroid City, et Penelope Cruz dans Ferrari, le nouveau Michael Mann.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... DK9IPxdG98
Netflix annule un de ses gros films à la surprise générale

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Moins d'une semaine après l'annonce du projet Paris Paramount, comédie romantique affublée d'un budget hallucinant, Netflix a finalement décidé de l'annuler.

Maître incontesté du streaming pendant des années, la maison Netflix ne paraît plus être la forteresse imprenable qu'elle était. Il est peut-être prématuré de parler d'un début d'incendie, mais les nouvelles ont été assez négatives pour la plateforme ces derniers temps. Si elle affiche toujours fièrement des résultats impressionnants en apparence, notamment pour ses séries phares comme Mercredi ou Squid Game, la perte de milliers d'abonnés en avril 2022 a forcé un revirement brutal dans la stratégie de Netflix.

Moins de films d'auteur et plus de divertissements décérébrés à énormes budgets, tel serait le nouveau mot d'ordre de Netflix, promouvant la mise en chantier de films comme Red Notice, Adam à travers le temps ou The Gray Man plutôt que Mank ou The Irishman à l'avenir. Ainsi est né le projet Paris Paramount, une comédie romantique au budget hallucinant menée par Scarlett Johansson et réalisée par Nancy Meyers (The Holiday). Sauf qu'une semaine à peine après son annonce, la plateforme aurait déjà lâché l'affaire.

Selon les informations de Deadline, le budget pharaonique de l'opération aurait finalement mis fin au projet. En effet, Nancy Meyers réclamait 150 millions de dollars pour son grand retour derrière la caméra, quand Netflix ne pouvait lui offrir que la "modique" somme de 130 millions. Devant l'incapacité des deux parties à trouver un accord, la plateforme se serait finalement retirée des négociations, abandonnant le film.

Une situation assez lunaire qui démontre aussi la plus grande prudence de Netflix dans le choix de ses productions, alors que l'on connaît déjà sa propension à annuler ses séries par paquet. Une prudence à relativiser toutefois puisque le N rouge était a priori prêt à débourser 130 millions de dollars pour une simple comédie romantique.

Alors évidemment, le budget proprement fou de Paris Paramount s'expliquait en grande partie par les négociations salariales avec les acteurs en lice pour mener à bien le projet. Ainsi, Scarlett Johansson, Owen Wilson, Penelope Cruz et Michael Fassbender étaient tous pressentis pour être les têtes d'affiche de la comédie romantique, qui devait devenir le film le plus cher de l'histoire du genre sans trop de soucis.

Cela dit, difficile d'imaginer qu'une comédie romantique ait besoin d'une telle somme pour être réussie. En tout cas, Deadline a précisé que le projet n'avait pas encore été enterré, et qu'il pourrait être récupéré par une autre plateforme de SVoD, voire un studio assez courageux pour sortir la chose au cinéma. On n'a peut-être pas fini d'en entendre parler.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 70AqWCec_o
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Evil Dead Rise : les premiers avis sur le film d'horreur sont tombés

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Alors qu'il sortira au mois d'avril, Evil Dead Rise a été projeté au festival SXSW où quelques damnés ont pu voir la bête.

Après trois films tous aussi géniaux que différents, la saga Evil Dead de Sam Raimi s'est éteinte pendant deux décennies. Le livre des morts est resté silencieux dans sa cabane dans les bois, avant que des malheureux décident de le ressortir de sa cave en 2013. Et ce soft reboot de Fede Alvarez n'a pas vraiment réussi à relancer la franchise. Il faut dire que l'absence du génial Bruce Campbell se sentait dans cette plongée sadique, mais convenue en comparaison de la folie pure de la trilogie.

Et après une série absolument délirante, géniale et gore qui a vu le retour de son interprète culte, la saga a de nouveau décidé de se réinventer avec un nouveau film au cinéma, Evil Dead Rise. Le massacre a commencé dans une bande-annonce bien sadique qui a donné la couleur et annoncé un spectacle bien violent sur fond de possessions démoniaques et de tronçonneuse bien pratique pour démembrer du deadite. Ce nouveau volet prometteur sortira en avril, mais quelques chanceux, ou damnés ont eu la chance de pouvoir le voir au festival SXSW et ont partagé leur expérience de nouveau voyage au bout de l'enfer. Revue de tweets.

« Evil Dead Rise porte en lui l'esprit de Sam Raimi tout en apportant de nouvelles idées. Les meurtres sont déments et même les fans invétérés seront choqués. Il n'y a pas autant de comédie que dans les autres films, le ton y est beaucoup plus dur ce qui le démarque du reste de la franchise. » Andrew J. Salazar - DiscussingFilm

« Evil Dead Rise m'a offert tout ce que j'attendais en tant que fan d'Evil Dead, et plus encore. Il est aussi vicieux que le film de 2013 et ouvre la voie à tellement d'autres itérations possibles, et mérite sa place dans la saga. J'en tremble encore. Cette franchise fait un sans-faute. » Matt Donato - Slashfilm

« Evil Dead Rise est fou et sauvage. Les deadites n'ont aucune limite. Lee Cronin le sait et ne se prive pas pour livrer un film d'horreur terrifiant et un bon moment bien sanglant. » Perri Nemiroff - Collider

« Cela faisait un moment que l'on n’avait pas vu un spectacle aussi gore au cinéma. Claustrophobe, sale et sacrément vicieux. Ce nouveau volet qui ne fait pas dans la demi-mesure devrait en ravir beaucoup. » Paul Lê - BloodyDisgusting

« D'un point de vue objectif, Evil Dead Rise est un film d'horreur très bien fait. Impressionant, gore et inventif. D'un point de vue subjectif, le film est inutilement cruel envers ses personnages féminins, même pour un film d'horreur. J'ai très vite eu du mal à apprécier le carnage. » Dancin' Dan - Dancindanonfilm

« Evil Dead Rise est aussi éprouvant que celui de 2013, mais aussi récréatif que ceux de Raimi. Il parvient à manier l'humour noir même lorsqu'il livre les images les plus extrêmes de la franchise. Mon Dieu que c'est sale. » Jacob Hall - Slashfilm

« Evil Dead Rise est génial. Il se situe quelque part entre le reboot de 2013 et Evil Dead 2. Il est tellement gore, et aucun enfant n'est en sécurité. Il y a aussi une référence à Shining que j'ai adoré. À ne pas manquer. » Eric Vespe - Ain't it cool news

« Evil Dead Rise est une tuerie sanglante. Les images choquantes et la mise en scène unique sont de retour à l'écran. Les effets en prise de vue réelle sont fantastiques et le travail de contorsions est répugnant. C'est diaboliquement drôle de la meilleure manière. » Marisa Mirabal - IndieWire

Les quelques spectateurs qui ont pu assister à la projection semblent donc avoir été conquis par ce nouveau volet. S'il y a bien une chose qui ressort de tous ces avis, c'est que le film sera intensément gore et vicieux. Et la bonne nouvelle c'est que la comédie noire si caractéristique du style de la saga semblerait de retour ET réussie, ce qui a terriblement manqué à la version de 2013.

Le film aura fort à faire pour marcher dans les pas de ses illustres prédécesseurs et faire oublier la semi-déception de la tentative de reboot entamée dix ans plus tôt. À noter que Sam Raimi et Bruce Campbell sont restés présents à la production et ont participé à la projection au SXSW avec le reste de l'équipe du film, peut-être un signe que la saga ne se fourvoiera pas et fera honneur à son héritage. Pour savoir à quel point le film sera drôle, vicieux, sale, gore ou encore répugnant, rendez-vous dans les salles très obscures le 19 avril 2023 en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... fBCqqf5vPI
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Frankenstein : le film Netflix de Guillermo del Toro s'offre un casting d'enfer

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Guillermo del Toro va réaliser un rêve de gosse avec Dr. Frankenstein pour Netflix, et il voudrait réunir un casting monstrueusement alléchant.

Guillermo del Toro a dominé l'année 2022 avec une maestria dont lui seul a le secret. Après son magnifique noir Nightmare Alley, le réalisateur mexicain a entamé une fructueuse collaboration avec le géant du streaming pour le plus grand bonheur de ses fans. Il a tranquillement ouvert le bal morbide avec l'excellente anthologie Le Cabinet de curiosités avant de livrer une magnifique adaptation de Pinocchio, qui a depuis remporté l'Oscar du meilleur film d'animation.

Et le réalisateur ne va manifestement pas en rester là puisqu'il va bien refaire équipe avec Netflix pour The Buried Giant. Mais c'est encore (!) un autre projet qui va le remettre sur le devant de la scène. Le papa du Le labyrinthe de Pan serait ainsi sur le point de réaliser un de ses rêves d'enfant en adaptant Frankenstein, le roman culte de Mary Shelley. Et selon les premières rumeurs, Guillermo del Toro voudrait réunir un trio d'acteurs monstrueusement prometteur pour son projet rêvé.

En effet, selon Deadline, ni plus ni moins qu'Oscar Isaac, Andrew Garfield et Mia Goth seraient en pourparlers pour rejoindre le film monstre du réalisateur mexicain. Ce dernier serait toujours en train de travailler sur le scénario, qu'il réalisera aussi bien sûr, et pour le moment, aucune offre n'aurait été faite aux acteurs. Mais Guillermo del Toro les aurait déjà rencontrés et tout le monde voudrait faire partie du projet, rumeur que Netflix ne s'est pas encore décidé à confirmer ou non.

Mais si ce bruit de couloir hollywoodien venait à se vérifier, alors le réalisateur parviendrait encore une fois à réunir une distribution magnifique. Après avoir superbement dirigé Bradley Cooper, Cate Blanchett, Rooney Mara ou encore Willem Dafoe dans son renversant film noir Nightmare Alley, Guillermo del Toro pourrait donc attirer une nouvelle galerie d'acteurs incroyable. Il faut dire que depuis sa consécration avec La Forme de l'eau et ses Oscars du meilleur film et du meilleur réalisateur, chacun de ses nouveaux projets est attendu au tournant. Et ce possible futur casting pourrait relancer le pouls de n'importe quel corps endormi en attente d'un coup de foudre.

Le réalisateur a longtemps rêvé d'adapter le roman de Mary Shelley et de pouvoir mettre en scène sa créature légendaire. Cependant, le projet en serait à un stade encore préliminaire et aucune information n'a été divulguée. Le fabuleux casting pourrait donc être amené à changer tant que rien d'officiel n'a été annoncé. Mais la perspective de voir ce merveilleux trio devant l'objectif du Mexicain aurait de quoi faire fantasmer aussi bien les inconditionnels du roman que de Guillermo del Toro.

Quant à la distribution, Oscar Isaac a récemment fait un petit tour du côté de la télévision avec Scenes from a Marriage et Moon Knight. Mia Goth, quant à elle, s'est faite remarquée dans le monde de l'horreur en jouant dans X et Pearl de Ti West, pendant qu'Andrew Garfield se prépare à tourner aux côtés de Florence Pugh dans We Live in Time.

Tout ce beau monde devrait donc avoir de quoi s'occuper en attendant d'en savoir plus sur ce projet pour le moins alléchant. Mais soyez sûr que l'on guettera la moindre information à son sujet. En attendant, Pinocchio et Le Cabinet de curiosités sont disponibles sur Netflix.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 7Zlg42DuoQ
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Superman Legacy : James Gunn l'a confirmé, il réalisera bien le film pour DC

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Après avoir officialisé Superman Legacy en janvier dernier, James Gunn s'est un peu plus confié sur cette nouvelle relance de l'iconique héros.

Depuis la prise de position de James Gunn et Peter Safran à la tête du DC Films, c'est l'univers cinématographique tout entier de la firme Warner Bros. qui s'est retrouvé sens dessus dessous. Le reboot officiellement lancé, il a, entre autres, été révélé que malgré ce qu'Henry Cavill a pu annoncer sur son compte Instagram, ce dernier ne reviendrait finalement pas prêter ses traits à Superman.

Bien évidemment, la nouvelle a fait couler son pensant d'encre et de larmes. Puis, en janvier dernier, le cinéaste derrière Les Gardiens de la galaxie a officialisé l'arrivée d'un tout nouveau film Superman pour mieux impulser le nouveau chapitre DC, intitulé Dieux et Monstres. Prévu pour une diffusion en 2025, Superman Legacy s'articulera autour d'un jeune Clark Kent pris en tenaille entre ses origines Kryptoniennes et ses valeurs humaines.

Il avait déjà été plus ou moins mis sur la table que le cinéaste, à qui est revenue l'écriture du scénario, pourrait également en assurer la réalisation. Cela appartenait jusqu'alors au domaine des spéculations, mais fidèle à lui-même et à son oiseau bleu, James Gunn a confirmé sur Twitter qu'il dirigerait bel et bien le projet :

"Oui, je vais bien réaliser Superman: Legacy, lequel sortira le 11 juillet 2025 [ date états-unienne, ndlr ]. Mon frère Matt m'a dit qu'en voyant la date de sortie du film, il s'est à mis pleurer?. Je lui ai demandé pourquoi. Il m'a répondu "Mec, c'est l'anniversaire de papa". Je ne m'en étais pas rendu compte."

"Ça a été un long chemin. Je me suis vu offrir Superman il y a des années. Initialement, j'ai refusé parce que je ne savais pas encore comment rendre à Superman la dignité qu'il mérite d'une façon qui soit unique, amusante, et émotionnelle.

Et puis, il y a un peu moins d'un an, j'ai trouvé ce moyen, en revenant selon plusieurs angles sur l'héritage de Superman – comment ses parents aristocrates sur Krypton et ses parents fermiers dans le Kansas ont eu un impact sur qui il est, comment il fait ses choix."

"Donc j'ai choisi de m'occuper du scénario. Mais j'étais hésitant quant à la direction, malgré les remarques constantes de Peter Safran et des autres qui m'enjoignaient à mener le projet jusqu'au bout (désolé, Peter).

Ce n'est pas parce que je peux écrire quelque chose que je le ressens assez fort visuellement et émotionnellement à l'intérieur de moi pour consacrer deux ans de ma vie à le diriger, et encore moins un projet d'une telle ampleur."

"Mais bon. Le fin de mot de cette histoire, c'est que j'adore ce script, et je suis vraiment impatient de débuter cette aventure. #Toujoursplushaut"


Voilà qui est donc officiel, même s'il n'y a rien de bien étonnant à cette affaire. Pour rappel, le cinéaste avait initialement été embauché comme scénariste par la Warner pour The Suicide Squad, et il s'est finalement retrouvé à le diriger aussi. Il s'agit donc d'une suite logique pour ce projet, surtout au vu de l'amour que Gunn porte au personnage.

Superman Legacy investira donc les salles le 11 juillet 2025 aux États-Unis. En France, le film devrait être diffusé deux jours plus tôt, soit, le 9 juillet 2025. Quand à savoir quel acteur prêtera ses traits au personnage, il s'agira d'attendre encore un peu pour le découvrir.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... duoqL-Y5Kw
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... yZo6EO50W4
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Même si il n'a pas la fougue de Le Patriote ou Emancipation au niveau des batailles (quoi que la fin est quand même très épique), Glory n'en reste pas moins un superbe film (mieux que les films susmentionnés). Réalisé par Edward Zwick qui est un très bon artisan, Glory possède des scènes d'une puissance émotionnelle qui ne m'ont pas laissé insensible. Les acteurs sont excellents et la cerise sur le gâteau c'est la musique de James Horner. Ça fait plaisir de découvrir une ancienne BO aussi sublime à l'heure actuelle.



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Gladiator 2 : la suite de Ridley Scott agrandit son casting (et on est chaud)

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Gladiator 2, la suite du film culte de 2000, semble être en bonne voie, avec un super acteur qui aurait rejoint le casting.

Il avait débarqué sur nos écrans pour tout casser au tournant du nouveau millénaire, et accessoirement totalement relancer la carrière de Ridley Scott. Ce film, c'est Gladiator, le péplum grandiloquent avec Russell Crowe, qui avait raflé cinq Oscars en 2001, dont celui du meilleur film et du meilleur acteur. Ce n'était peut-être pas le plus grand film du réalisateur d'Alien ou Blade Runner, mais il avait au moins le mérite de proposer un spectacle épique de tous les instants, et un final dantesque et tragique.

Et si cette fin était complètement satisfaisante en tant que telle, il faut croire que rien à Hollywood ne puisse échapper à la mode des legacyquels, puisque une suite que personne ne demandait a été mise en production, sous l'impulsion de Ridley Scott lui-même. Après un léger contretemps, ce Gladiator 2 serait de nouveau en bonne voie, selon son acteur principal Paul Mescal. Alors que le tournage approche, l'acteur récemment nommé aux Oscars 2023 pour Aftersun devrait bientôt être rejoint par un autre brillant comédien.

Selon les informations du Hollywood Reporter, Barry Keoghan serait en discussion pour rejoindre le casting du nouveau film de Ridley Scott. Il devrait incarner l'Empereur Geta, un personnage réel, mais fortement romancé pour les besoins de l'histoire, tout comme les protagonistes du film original. Pour rappel, Gladiator 2 suivra les aventures du fils de Lucilla (Connie Nielsen dans Gladiator), Lucius, qui sera incarné par Paul Mescal.

Si on reste sceptique sur l'intérêt d'une telle suite, force est de constater que le casting qui commence à se réunir attise notre curiosité. Barry Keoghan est l'une des valeurs montantes d'Hollywood. Après avoir impressionné le monde entier dans l'étrange Mise à mort du cerf sacré, il sort tout juste d'une nomination aux Oscars pour sa superbe prestation dans Les Banshees d'Inisherin. On a également pu le retrouver dans des productions super-héroïques, chez Marvel où il avait joué l'éternel Druig dans Les Éternels, et chez DC, où il a tenu le rôle du Joker pour une brève scène dans The Batman.

The Hollywood Reporter a tout de même précisé que les négociations n'ont pas encore abouti, mais la chose semble en bonne voie. Et tout ceci nous redonne un peu foi dans le projet, mais s'il sera difficile de recréer le même engouement que pour l'original. Avec Gladiator 2, Ridley Scott poursuivra en tout cas son retour sur la grande scène, après ses deux films de 2021, Le dernier duel et House of Gucci (pour un résultat très différent).

Il prépare actuellement son film Napoléon pour Apple TV+, qui devrait sortir en 2023. Alors que le tournage devrait se lancer pendant l'été 2023, Gladiator 2 est pour le moment daté au 22 novembre 2024.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 3AkFf79CRc
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EL a modérément apprécié L'Étrangleur de Boston (3 étoiles) :

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Si l'histoire de l'étrangleur de Boston a déjà connu de nombreuses adaptations, notamment au cinéma avec le film de Richard Fleischer réalisé en 1968, la Fox a eu envie de reparler de la fameuse affaire dans L'Étrangleur de Boston, un film de Matt Ruskin, produit par Ridley Scott et diffusé sur Disney+ en France. Ici, il n'est pas question de suivre l'enquête de la police, mais plutôt l'investigation de la journaliste Loretta McLaughlin, incarnée par Keira Knightley, avec l'aide de sa collègue Jean Cole, jouée par Carrie Coon. Mettre en lumière les dessous de cette sordide affaire aurait pu se révéler pertinent, mais L'Étrangleur de Boston manque d'ambition.

UNE AFFAIRE À DORMIR DEBOUT


Comme Jeffrey Dahmer ou Charles Manson, Albert DeSalvo est devenu une figure de la culture populaire, aussi morbide que cela puisse sembler, et comme Jack l'Éventreur, il s'est vu donner un surnom qui a évidemment participé à sa légende, celui de l'Étrangleur de Boston. Ce surnom, on le doit à Loretta McLaughlin, journaliste du Record American, et personnage principal de L'Étrangleur de Boston.

Le film adopte donc le point de vue de cette journaliste qui, en 1962, commence à faire le lien entre plusieurs meurtres de femmes ayant eu lieu dans la région de Boston. Face à une police qui préfère fermer les yeux plutôt qu'essayer d'établir des connexions entre ces assassinats, Loretta n'a pas d'autres choix que de prendre l'affaire en main, quitte à se mettre la police et le patron du journal pour lequel elle travaille à dos.

La majorité du film consiste donc à montrer comment le personnage de Keira Knightley s'enfonce dans cette enquête, et se plonge dans la lecture de rapports, dossiers et compte rendu pour trouver des pistes et repérer des points d'ombre. Le réalisateur Matt Ruskin s'inspire largement de David Fincher, et des enquêtes de Zodiac et Se7en, dans ses séquences de recherche, de paperasse, où Loretta et sa collègue Jean Cole essaient de déchiffrer les indices.

Grâce à ces séquences typiques construites de manière à faire monter la pression, L'Étrangleur de Boston s'inscrit dans son genre et réussit à retranscrire cette ambiance froide et tendue, même si l'on peut regretter la photographie un peu terne et bleutée, justement trop souvent accolée aux films voulant illustrer cette époque. Heureusement, L'Étrangleur de Boston ne fait pas que suivre le cahier des charges du film d'enquête.

LE POUVOIR AUX ENQUÊTRICES

Si L'Étrangleur de Boston apporte quelque chose d'intéressant au traditionnel film à énigme, c'est bien son discours sur le traitement des femmes et le point de vue de ses personnages féminins sur une enquête tristement liée aux femmes. Relayée à la rubrique “Tendances” du journal et obligée d’écrire sur le nouveau grille-pain, Loretta va finir par faire entendre raison à son rédacteur en chef qui accepte qu'elle se consacre à l'enquête, sur son temps libre dans un premier temps, puis totalement, après qu'elle a réussi à faire ses preuves.

Jean Cole, une investigatrice plus expérimentée qui est parvenue à se faire un nom dans les affaires de crime, est chargée d'épauler Loretta. Le duo Keira Knightley-Carrie Coon fonctionne parfaitement, tout comme la dynamique entre la journaliste aguerrie et la rookie, qui ne sont jamais mis en compétition, mais qui au contraire, vont devoir s'allier pour pouvoir aller jusqu'au bout de l'enquête.

Même si elle se voit confier la couverture de l'affaire, Loretta doit tout de même faire face au sexisme de l'époque, particulièrement présent dans son milieu professionnel. Évidemment, elle est accusée d'obtenir des informations en usant de ses charmes, mais aussi de ne pas être une femme au foyer et donc, de travailler au lieu de s'occuper de ses enfants.

Malgré ces sujets, L'Étrangleur de Boston ne tombe pas dans le mélodrame et la vie du personnage de Loretta reste au second plan. Le film s'applique à la montrer comme une femme avant d'être une mère, et une femme passionnée par son travail qui fait passer son investigation avant sa vie personnelle. Sa persévérance et son envie de justice viennent du fait que ces meurtres touchent des femmes et que la police ne semble pas disposée à en faire une affaire d'État. En plus de son travail d'investigation, Loretta ressent le devoir d'avertir le monde, et surtout les femmes, de les mettre en garde. C'est bien pour cela que découvrir l'affaire de ce point de vue féminin est pertinent.

UN TRAVAIL DE SURFACE

Si l'on sent que le film a envie d'illustrer la peur collective qui régnait à Boston à cette époque, il aurait pu aller plus loin. Les quelques plans sur les femmes prenant connaissance de ces meurtres ne suffisent pas à retranscrire la paranoïa qui a pu s'emparer de la ville. On ne quitte pas assez le personnage principal qui, paradoxalement, semble être le seul à subir l'affaire. Finalement, alors que son point de vue unique pouvait en faire sa force, on en vient presque à regretter que L'Étrangleur de Boston n'adopte qu'un seul point de vue alors qu'il aurait pu montrer bien plus.

Il y avait également beaucoup de choses à dire sur les violences faites aux femmes, l'inefficacité de la police et les failles du système judiciaire. Malheureusement, L'Étrangleur de Boston ne fait qu'effleurer ces sujets.

Par ailleurs, l'idée de dévoiler l'identité de tueur assez tôt aurait pu être intéressante, puisqu'elle devrait empêcher tout suspense malsain autour du meurtrier, mais L'Étrangleur de Boston perd en efficacité après cette divulgation. En effet, le film se concentre trop longtemps sur la recherche de cet homme plutôt que son impact : une brutalité masculine grandissante, prégnante et véritable problème de société de cette période (pas si lointaine).

En abandonnant le hors-champ pour dépeindre la violence plus frontalement, L'Étrangleur de Boston est paradoxalement moins choquant puisqu'il ne prend pas assez de recul. Il se concentre sur un cas trop précis alors qu'il aurait pu montrer ce que l'enquête a engendré, a dévoilé de la société violente de l'époque et, par extension, des violences actuelles. Une richesse qui lui aurait donné une bien plus grande valeur et force de propos.

L'Étrangleur de Boston est disponible sur Disney+ à partir du 17 mars 2023

L'Étrangleur de Boston se révèle pertinent dans son envie d'aborder l'affaire d'un point de vue féminin, mais il reste en surface et ne pousse pas assez son sujet pour être percutant.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... GB5Bj6qeQs
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Renfield : un teaser déjanté pour le Dracula de Nicolas Cage

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Nicolas Cage revient plus en forme que jamais en Dracula dans le nouveau teaser déjanté de Renfield.

Alors qu'un nouveau film Evil Dead, dont les premiers avis sont tombés, va bientôt prendre possession des salles obscures, un autre classique de l'horreur et du fantastique va lui aussi revenir. De retour d'outre-tombe, le légendaire personnage du comte Dracula va ressortir la cape et les crocs sous les traits du non moins iconique Nicolas Cage.

La bande-annonce barrée de Renfield a annoncé la couleur écarlate. Le film sera un savant mélange d'horreur et de comédie qui ne serait pas sans rappeler le style du génial Vampires en toute intimité. Et si récemment, Nicolas Cage avait expliqué pourquoi il n'avait pas besoin d'être dans le MCU, il semble avoir trouvé un rôle à la hauteur de son style inimitable. Alors que la sortie du film approche, le suceur de sang a repointé le bout de ses canines dans un teaser déjanté.



L'histoire se concentrera sur R.M. Renfield, un maniaque zoophage dans le roman de Bram Stoker et serviteur du célèbre vampire, qui est chargé de lui trouver ses "repas". Mais après un siècle passé à la recherche de pauvres âmes destinées à se faire siphonner par son patron vorace, cet assistant pas comme les autres va commencer à envisager sa reconversion professionnelle, non sans quelques accros.

Ces nouvelles images s'ouvrent sur un flashback qui montre la rencontre entre Dracula et Renfield. Pour l'occasion, la scène s'est parée de noir et de blanc dans un bel hommage au film original d'Universal sorti en 1931, avec Bela Lugosi dans le rôle-titre. Une fois passée cette introduction poussiéreuse, le montage s'emballe au rythme d'une décharge funk et des saillies sarcastico-dépressive des personnages pour finir sur un Nicolas Cage menaçant et repu.

Ce teaser a confirmé le ton du projet qui sera assurément comique et en décalage constant entre le haut classicisme du personnage et le rythme du monde et du cinéma contemporain. Même si techniquement le film sera une réinvention du roman original de 1897, il empruntera toute l'iconographie du personnage porté à l'écran depuis presque un siècle. De Bela Lugosi à Gary Oldman en passant par Christopher Lee, Nicolas Cage devrait faire la synthèse de tous ces rôles tout en y apportant sa touche somme toute personnelle, et cela semble lui aller comme un gant.

Pour l'accompagner dans sa quête d'hémoglobine, on retrouvera Nicholas Hoult dans le rôle du pauvre serviteur au bout du rouleau. Ce ne sera pas la première incursion de l'acteur de Skins dans le genre. En effet, il a déjà interprété une autre figure intemporelle du genre puisqu'il a joué un zombie en 2013 dans la comédie romantico-horrifique Warm Bodies. Awkwafina et Ben Schwartz complètent la distribution et devraient offrir quelques belles joutes comiques devant la caméra de Chris McKay (LEGO Batman : Le film), d'après une histoire de Robert Kirkman (The Walking Dead). Le vampire sortira vite de son sommeil, Renfield arrivera en salles le 31 mai 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 3tuB2LFXPU
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Denzel Washington en négociations pour jouer dans Gladiator 2

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Plus de quinze ans après American Gangster, Denzel pourrait retrouver Ridley Scott pour la suite de Gladiator.

Alors que le tournage de la suite de Gladiator par Ridley Scott est imminent, The Hollywood Reporter nous apprend qu’un des plus grands acteurs américains serait en pourparlers pour rejoindre le casting de Gladiator 2 : Denzel Washington. Rien que ça ! Rappelons que le rôle principal de Gladiator 2 est tenu par Paul Mescal, nommé à l’Oscar pour Aftersun, et qu’il pourrait affronter un empereur joué par Barry Keoghan, nommé à l’Oscar pour Les Banshees d’Inisherin…

Si vous trouvez que ça fait trop d’Irlandais au générique, voici donc Denzel. L’acteur, qui a déjà deux Oscars au compteur (pour Glory et Training Day), a déjà tourné pour Ridley Scott : il jouait Frank Lucas dans American Gangster (2007), traqué par Maximus Decimus… pardon, par un flic borderline joué par Russell Crowe. Aucun détail sur le rôle que pourrait tenir Denzel dans Gladiator 2, dont la date de sortie est déjà prévue pour novembre 2024.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... ladiator-2
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J'avais apprécié le premier sans être transcendé, je n'avais pas d'attente particulière pour cette suite. Et bien immense surprise, ce second opus est d'une générosité absolue en terme d'action (avec un son de ouf en ATMOS), d'humour et d'émotions (si si). À l'instar du premier, il y a beaucoup de cœur et on retrouve une bonne humeur qui est véritablement communicative. Bref j'ai adoré et j'ai passé un merveilleux moment.
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La première heure est très bonne et s'intéresse principalement au travail d'investigation des personnages. La seconde partie à tendance à se disperser et perd un peu en intérêt tandis que l'obstination et l'acharnement de Keira Knightley finissent par souler au bout d'un moment. Même si le tout est relativement classique dans son déroulement, ça reste un bon film dans l'ensemble. On retrouve également un certain soin qui est apporté dans la mise en scène et l'ambiance d'époque.
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Voici un film de gangsters doté d'une certaine originalité par rapport à ce qui se fait habituellement dans le genre. The Outfit repose principalement sur un scénario extrêmement bien ficelé qui tient en haleine de bout en bout, un excellent casting (Mark Rylance en tête mais j'ai également été impressionné par la performance de Johnny Flynn), des bons rebondissements et une tension permanente. Pour pinailler je dirais que la fin est un peu too much mais ça reste un très bon film.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Air : les premiers avis sur le film Nike de Ben Affleck sont là

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La presse américaine a pu découvrir Air, le film de Ben Affleck qui conte la naissance du partenariat légendaire entre Nike et Michael Jordan.

Depuis son triomphe aux Oscars en 2013 pour Argo, on avait perdu de vue le réalisateur Ben Affleck, dont le dernier film derrière la caméra était l'honnête Live by Night en 2017. Pris dans un rôle de Batman qui a bien failli le perdre, lui qui a décrit le tournage de Justice League comme "la pire expérience de sa carrière", l'acteur a pourtant enclenché une surprenante opération rédemption. Il a notamment co-écrit le scénario du superbe Le Dernier Duel de Ridley Scott aux côtés de Matt Damon.

Vingt-cinq ans après Will Hunting, les deux acolytes ont créé leur société de production, Artists Equity, et sont de retour pour signer Air, qu'Affleck réalise (Matt Damon est seulement acteur). Air, dont la bande-annonce intriguait, est un biopic sportif qui raconte la naissance du partenariat entre Nike et Michael Jordan, alors jeune rookie inconnu du grand public. Un pitch plutôt intrigant, avec un nouveau regard porté sur l'un des plus grands sportifs modernes après la série documentaire de Netflix The Last Dance. La presse américaine a pu découvrir le film lors du festival SXSW et a livré ses premiers avis. Revue de presse.

« Air est un slam dunk et l'un des meilleurs films de sport jamais réalisés. » Marisa Mirabal - IndieWire

« En fin de compte, c'est un bon film sérieux qui examine une partie très spécifique de l'histoire de cette figure mythique. C'est une histoire qui méritait d'être racontée, et c'était la bonne personne pour la raconter. » Ryan Scott - Slash Film

« Air révèle comment un athlète noir exceptionnel a mis à profit son talent et le pouvoir d'être poursuivi par un groupe d'hommes blancs en costume pour changer la donne. Pas seulement le basket-ball, mais tout le secteur de la publicité pour les célébrités. » Pierre Debrug - Variety

« En tant que film de sport, Air est solide à tous les niveaux – de bonnes performances d'acteurs, de bons dialogues et une attention particulière portée à la conception du monde des années 80 – et se situe dans les échelons supérieurs du lexique du film de papa. » Matthew Monagle - The Playlist

« Pour la plupart des spectateurs, Air vaut la peine d'être vu uniquement pour sa distribution étoilée, en particulier pour les retrouvailles entre Damon et Affleck. Leurs scènes possèdent un dynamisme intime que le reste du film approche sans toujours l'égaler. » Lovia Gyarkye - The Hollywood Reporter

« L'histoire de Ben Affleck, qui raconte la quête de Nike pour signer Michael Jordan, s'envole grâce à un casting impeccable et à une réalisation solide. » Rob Dean - The Wrap

Ces premiers retours sont donc plutôt enthousiasmants, puisqu'ils nous promettent un long-métrage solide, bien écrit, bien réalisé et bien joué. En somme, à peu près tout ce qu'on demande d'un film. Et si, au milieu de toutes les productions récentes, Air semble être une anomalie presque sortie d'un autre temps (Variety l'a comparé à Jerry Maguire, The Playlist a parlé de "film de papa"), l'intérêt du sujet et la qualité du casting l'emportent apparemment sur le classicisme apparent de l'ensemble.

Le film se targue ainsi de réunir des acteurs talentueux, en plus de Ben Affleck et Matt Damon, avec Viola Davis, Chris Tucker, Jason Bateman, Chris Messina et Marlon Wayans. Le retour d'Affleck derrière la caméra s'annonce donc assez positif, même si on attendra de pouvoir se faire son propre avis sur la question. Air sortira en exclusivité en France sur la plateforme Amazon Prime Video, le 5 avril 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... wPR6aMgYhU
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Des dinos et une super actrice pour le retour du réalisateur d'It Follows

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David Robert Mitchell, le réalisateur d'It Follows et d'Under the Silver Lake, va faire son grand retour au cinéma, avec des dinos et une super actrice.

Ça y est, David Robert Mitchell va (enfin) revenir au grand écran ! Pour rappel, le cinéaste américain a signé en 2010 un premier film prometteur, The Myth of the American Sleepover, avant de surprendre bon nombre de spectateurs en 2015 avec son petit chef-d'oeuvre horrifique, It Follows. Sélection à la semaine de la critique, prix de la critique internationale à Deauville, grand prix et prix de la critique à Gerardmer : It Follows a été célébré par l'intelligentsia cinématographique, mais aussi par le public avec plus de 21 millions de dollars de recettes mondiales pour 2 millions de budget.

Un départ canon qui a été suivi d'une réception très mitigée de son film suivant au Festival de Cannes, l'étrange Under the Silver Lake. Depuis, cinq années se sont écoulées et David Robert Mitchell n'est pas revenu sur le devant de la scène. Mais si son projet de film de super-héros, Heroes and Villains, est en silence radio depuis quelques années, il a récemment été annoncé que le cinéaste allait tourner son nouveau film à l'automne prochain.

Mais cette fois, David Robert Mitchell semble changer radicalement d'univers et de ton en se frottant pour la première fois au gros film de divertissement. En effet, Warner Bros., Bad Robot et Jackson Pictures ont donné le feu vert pour la fabrication d'un film de dinosaure, écrit, produit et réalisé par David Robert Mitchell. Autre bonne nouvelle, ce nouveau long-métrage sera également produit par J.J. Abrams et aura à la tête de son casting la brillante Anne Hathaway.

Notons également que le long-métrage sera filmé avec des caméras Imax, de quoi donner un peu d'ampleur à l'entreprise, à l'instar de quelques superbes films récents comme le Nope, réalisé par Jordan Peele. En attendant d'en savoir plus sur cet alléchant projet au titre encore inconnu, rappelons que Anne Hathaway sera prochainement à l'affiche de The Idea of You, qui débarquera prochainement sur Amazon Prime Video, Eileen, récemment montré à Sundance, et She Came to Me, présenté hors compétition au Berlin Film Festival.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... WnC4BARixo
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robinne
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weird

Pale a écrit :
dim. 19 mars 2023 20:46
Mon programme ciné du week-end prochain :

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Ce sera un week-end "calme" :o
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robinne
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weird

Pale a écrit :
lun. 20 mars 2023 16:05
Des dinos et une super actrice pour le retour du réalisateur d'It Follows

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David Robert Mitchell, le réalisateur d'It Follows et d'Under the Silver Lake, va faire son grand retour au cinéma, avec des dinos et une super actrice.

Ça y est, David Robert Mitchell va (enfin) revenir au grand écran ! Pour rappel, le cinéaste américain a signé en 2010 un premier film prometteur, The Myth of the American Sleepover, avant de surprendre bon nombre de spectateurs en 2015 avec son petit chef-d'oeuvre horrifique, It Follows. Sélection à la semaine de la critique, prix de la critique internationale à Deauville, grand prix et prix de la critique à Gerardmer : It Follows a été célébré par l'intelligentsia cinématographique, mais aussi par le public avec plus de 21 millions de dollars de recettes mondiales pour 2 millions de budget.

Un départ canon qui a été suivi d'une réception très mitigée de son film suivant au Festival de Cannes, l'étrange Under the Silver Lake. Depuis, cinq années se sont écoulées et David Robert Mitchell n'est pas revenu sur le devant de la scène. Mais si son projet de film de super-héros, Heroes and Villains, est en silence radio depuis quelques années, il a récemment été annoncé que le cinéaste allait tourner son nouveau film à l'automne prochain.

Mais cette fois, David Robert Mitchell semble changer radicalement d'univers et de ton en se frottant pour la première fois au gros film de divertissement. En effet, Warner Bros., Bad Robot et Jackson Pictures ont donné le feu vert pour la fabrication d'un film de dinosaure, écrit, produit et réalisé par David Robert Mitchell. Autre bonne nouvelle, ce nouveau long-métrage sera également produit par J.J. Abrams et aura à la tête de son casting la brillante Anne Hathaway.

Notons également que le long-métrage sera filmé avec des caméras Imax, de quoi donner un peu d'ampleur à l'entreprise, à l'instar de quelques superbes films récents comme le Nope, réalisé par Jordan Peele. En attendant d'en savoir plus sur cet alléchant projet au titre encore inconnu, rappelons que Anne Hathaway sera prochainement à l'affiche de The Idea of You, qui débarquera prochainement sur Amazon Prime Video, Eileen, récemment montré à Sundance, et She Came to Me, présenté hors compétition au Berlin Film Festival.


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Projet intéressant.
J'espère qu'il n'a pas vendu son âme au diable pour pouvoir réaliser des projets plus personnels (comme on dit :D)
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robinne a écrit :
lun. 20 mars 2023 17:17
Pale a écrit :
dim. 19 mars 2023 20:46
Mon programme ciné du week-end prochain :

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Ce sera un week-end "calme" :o
Parfois ça ne fait pas de mal :D

Par contre les deux week-ends suivants vont être très chargés.
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Après Nope, Jordan Peele affrontera Avatar 3 avec son prochain film

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Après Nope, Jordan Peele va revenir avec son prochain film, un nouveau thriller d'horreur qui devra affronter le colosse Avatar 3 pour sa sortie en décembre 2024.

Qui aurait pu croire en 2017 qu'avec la surprise Get Out, le film ultime sur le racisme, Jordan Peele s'imposerait comme le nouvel espoir du cinéma fantastique et d'horreur. La moitié du duo comique Key & Peele a d'abord confirmé toutes les promesses placées en lui avec le radical et déroutant Us, avant de surprendre tout le monde avec Nope, son grand film d'alien aussi ambitieux que passionnant.

Et le réalisateur a révélé dès la promotion de son dernier long-métrage qu'il avait déjà une petite idée pour son prochain film. Mais comme à l'accoutumée avec lui, le mystère est resté entier depuis. On a tout juste pu apprendre que l'oeuvre resterait bien dans l'univers de l'horreur mâtinée de comédie comme ses précédents projets, genre dans lequel il a prouvé tout son talent. Mais une nouvelle information est enfin tombée puisque la date de sortie a été annoncée, et le film aura fort à faire pour s'imposer dans les salles américaines.

Il a donc été révélé que le prochain film du petit génie de l'horreur sortirait le 25 décembre 2024 aux États-Unis. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le projet est déjà parvenu à surprendre rien qu'avec cette info simple en apparence. En effet, en plus de sortir un film d'horreur pour les fêtes de Noël, le prochain bébé de Jordan Peele devra affronter Avatar 3, le titan de James Cameron prévu pour une sortie le 20 décembre 2024.

Cette décision a donc été pour le moins surprenante tant sortir un film de genre aussi proche de celle d'un tel rouleau compresseur pourrait être vu comme un véritable suicide commercial. Et même si le réalisateur a prouvé qu'il pouvait attirer beaucoup de monde, notamment avec Get Out et ses 255 millions de dollars de recettes, la lutte pour le box-office risque d’être très rude.

Cependant, une sortie de film au mois de décembre aux États-Unis a rarement été anodine de la part des producteurs et distributeurs. Une distribution en fin d'année a très souvent pu permettre à une oeuvre de bien se placer dans la course aux Oscars. Et Jordan Peele n'est pas étranger à la cérémonie puisqu'il a remporté la statuette tant convoitée du meilleur scénario original pour son premier essai. Mais beaucoup de choses pourraient encore changer d'ici là.

Le mystère autour du projet devrait rester entier encore un moment avant qu'on puisse en savoir plus. Et aucune date française n'a été précisée jusque là. À noter que la société de production du réalisateur, Monkeypaw Productions a aussi annoncé la mise en chantier d'un film d'animation au titre encore inconnu et sans date de sortie. L'attente risquera d’être dure, mais les fans d'horreur pourront toujours patienter avec Evil Dead Rise qui sortira le 19 avril 2023 en France ou, pour rester dans une forme "elevated horror", avec Beau is Afraid d'Ari Aster dès le 26 avril.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... QVQvAQYTKs
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Pale
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Wickaël
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robinne a écrit :
lun. 20 mars 2023 17:17
Pale a écrit :
dim. 19 mars 2023 20:46
Mon programme ciné du week-end prochain :

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Ce sera un week-end "calme" :o
Un wick-end calme plutôt :D
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Wickaël a écrit :
mar. 21 mars 2023 20:18
robinne a écrit :
lun. 20 mars 2023 17:17
Pale a écrit :
dim. 19 mars 2023 20:46
Mon programme ciné du week-end prochain :

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Ce sera un week-end "calme" :o
Un wick-end calme plutôt :D
:hello: Tu vas aller le voir au ciné ?
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Wickaël
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Pale a écrit :
mar. 21 mars 2023 20:32
:hello: Tu vas aller le voir au ciné ?
Oui, jeudi séance de 13h45, premier ciné de l'année.
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Et :hello:
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robinne
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weird

Wickaël a écrit :
mar. 21 mars 2023 20:18
robinne a écrit :
lun. 20 mars 2023 17:17
Pale a écrit :
dim. 19 mars 2023 20:46
Mon programme ciné du week-end prochain :

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Ce sera un week-end "calme" :o
Un wick-end calme plutôt :D
:lol:
Excellent !

@Pale , tu vas revoir les 3 précédents durant le "wick"-end ? :lol:
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robinne
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Wickaël a écrit :
mar. 21 mars 2023 21:55
Pale a écrit :
mar. 21 mars 2023 20:32
:hello: Tu vas aller le voir au ciné ?
Oui, jeudi séance de 13h45, premier ciné de l'année.
Il te reste 1 jour pour revoir les 3 précédents ;)
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NaughtyDog
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Bien conquis par ce Bonne Conduite, aisément le meilleur film de Jonathan Barre.

Cette fois la team Palmashow évite le coup de la structure en sketch pour un vrai film lorgnant entre enjeux dramatiques et saillies humoristiques pour détourner le genre du polar urbain 80s-90s !

Les diverses influences sont parfaitement digérées (y a du Michael Mann tendance Miami Vice, du Seven, Driver, Commando et j'en passe) tout en infusant tout ça dans un contexte franco-franchouillard (tout le film se passe dans le Finistère). Un décalage permanent mais qui ne s'annule jamais, zigzaguant avec aisance entre le drame et la comédie (à l'instar d'un Fargo pour ainsi dire !).

La BO est d'enfer (ce thème principal au synthé qui semble sorti d'un Friedkin ou Carpenter), le duo Ludig-Marsais est top comme d'hab, Tcheky Karyo revient faire ce pour quoi il est parfait (le bad guy!) et surtout Laure Calamy est absolument impeccable (comme d'habitude) !

Bref une vraie bonne comédie française, référencée, carrée et faite avec sincérité (mention spéciale à "l'utilisation de Thomas Ngijol" dans le film qui est peut être le meilleur ressort comique du métrage)

7/10
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Kit
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Wickaël a écrit :
mar. 21 mars 2023 20:18
robinne a écrit :
lun. 20 mars 2023 17:17
Pale a écrit :
dim. 19 mars 2023 20:46
Mon programme ciné du week-end prochain :

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Ce sera un week-end "calme" :o
Un wick-end calme plutôt :D
c'est moi qui ai les droits sur ce jeu de mots :D
Vosg'patt de cœur
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Wickaël
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robinne a écrit :
mar. 21 mars 2023 22:35
Il te reste 1 jour pour revoir les 3 précédents ;)
Je les ai déjà revu en début d'année :D
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Pale
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robinne a écrit :
mar. 21 mars 2023 22:34
@Pale , tu vas revoir les 3 précédents durant le "wick"-end ? :lol:
Non je les ai encore bien en tête :D

D'ailleurs mon ciné organise un marathon John Wick ce week-end :crazy:
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NaughtyDog a écrit :
mar. 21 mars 2023 23:52
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Bien conquis par ce Bonne Conduite, aisément le meilleur film de Jonathan Barre.

Cette fois la team Palmashow évite le coup de la structure en sketch pour un vrai film lorgnant entre enjeux dramatiques et saillies humoristiques pour détourner le genre du polar urbain 80s-90s !

Les diverses influences sont parfaitement digérées (y a du Michael Mann tendance Miami Vice, du Seven, Driver, Commando et j'en passe) tout en infusant tout ça dans un contexte franco-franchouillard (tout le film se passe dans le Finistère). Un décalage permanent mais qui ne s'annule jamais, zigzaguant avec aisance entre le drame et la comédie (à l'instar d'un Fargo pour ainsi dire !).

La BO est d'enfer (ce thème principal au synthé qui semble sorti d'un Friedkin ou Carpenter), le duo Ludig-Marsais est top comme d'hab, Tcheky Karyo revient faire ce pour quoi il est parfait (le bad guy!) et surtout Laure Calamy est absolument impeccable (comme d'habitude) !

Bref une vraie bonne comédie française, référencée, carrée et faite avec sincérité (mention spéciale à "l'utilisation de Thomas Ngijol" dans le film qui est peut être le meilleur ressort comique du métrage)

7/10
Il me donne bien envie celui-là :hot:
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Ça a l'air énorme.
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Wickaël a écrit :
mer. 22 mars 2023 05:27
robinne a écrit :
mar. 21 mars 2023 22:35
Il te reste 1 jour pour revoir les 3 précédents ;)
Je les ai déjà revu en début d'année :D
:sweat:
C'est à ça qu'on reconnaît les vrais fans :o
Pale a écrit :
mer. 22 mars 2023 15:49
robinne a écrit :
mar. 21 mars 2023 22:34
@Pale , tu vas revoir les 3 précédents durant le "wick"-end ? :lol:
Non je les ai encore bien en tête :D

D'ailleurs mon ciné organise un marathon John Wick ce week-end :crazy:
Très bonne idée de leur part :)
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... v8vV53XRhE
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Je n'ai vu que le 9 :D
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