Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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robinne
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weird

NaughtyDog a écrit :
mer. 26 juil. 2023 00:10
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Eh bien pas terrible ce Manoir Hanté...malgré quelques bons éléments et une mise en place inspirée.
Bon pour faire rapide c'est meilleur que le film avec Eddie Murphy, mais reste encore l'impression d'un gros potentiel gaché avec cette IP.

Pourtant placer son action à la Nouvelle-Orléans (région emplie de mysticisme et d'occulte dans un imaginaire collectif) est pertinent, tout comme placer en son sein une galerie de bras cassés face à un fantôme à la Cavalier sans tête.
Sauf que passé ce canevas, le résultat se veut bcp trop timoré et chiche dans ces effets (de l'over-classique), sa résolution (tout le climax est trop précipité dans l'exploitation de l'antagoniste) et même l'utilisation du Manoir.

C'est bien dommage car au centre on a le personnage de Lakeith Stanfield (excellent acteur que j'adore depuis Atlanta, Get Out etc), dont le parcours est lié à une rédemption émotionnelle et une absence de croyance au surnaturel.
Le casting est bon (DeVito en pseudo-expert de maisons hantées, Tiffany Haddish en oracle qui semble sortie de Afterparty, Clive Owen en simili-prêtre à la petite semaine..), si bien que c'est avant tout eux qui portlent le film par leur capital sympathie.

Point fort que Le Manoir Hanté, bénéficiant d'une bonne production design et 2-3 idées exploitées dans quelques séquences (modifications des lieux, etc).

Mais passé tout cela, ainsi que des fantômes sans aucune singularité, on tient un TVfilm Disney familial de luxe. Pas nécessairement déplaisant mais totalement oubliable une fois la fin arrivée.
Faut gentiment revoir The Frighteners en somme

2/5
Effectivement, la bande-annonce ne laissait pas présager un film extraordinaire...
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Kit
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robinne a écrit :
mer. 26 juil. 2023 00:47
NaughtyDog a écrit :
mer. 26 juil. 2023 00:10
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Eh bien pas terrible ce Manoir Hanté...malgré quelques bons éléments et une mise en place inspirée.
Bon pour faire rapide c'est meilleur que le film avec Eddie Murphy, mais reste encore l'impression d'un gros potentiel gaché avec cette IP.

Pourtant placer son action à la Nouvelle-Orléans (région emplie de mysticisme et d'occulte dans un imaginaire collectif) est pertinent, tout comme placer en son sein une galerie de bras cassés face à un fantôme à la Cavalier sans tête.
Sauf que passé ce canevas, le résultat se veut bcp trop timoré et chiche dans ces effets (de l'over-classique), sa résolution (tout le climax est trop précipité dans l'exploitation de l'antagoniste) et même l'utilisation du Manoir.

C'est bien dommage car au centre on a le personnage de Lakeith Stanfield (excellent acteur que j'adore depuis Atlanta, Get Out etc), dont le parcours est lié à une rédemption émotionnelle et une absence de croyance au surnaturel.
Le casting est bon (DeVito en pseudo-expert de maisons hantées, Tiffany Haddish en oracle qui semble sortie de Afterparty, Clive Owen en simili-prêtre à la petite semaine..), si bien que c'est avant tout eux qui portlent le film par leur capital sympathie.

Point fort que Le Manoir Hanté, bénéficiant d'une bonne production design et 2-3 idées exploitées dans quelques séquences (modifications des lieux, etc).

Mais passé tout cela, ainsi que des fantômes sans aucune singularité, on tient un TVfilm Disney familial de luxe. Pas nécessairement déplaisant mais totalement oubliable une fois la fin arrivée.
Faut gentiment revoir The Frighteners en somme

2/5
Effectivement, la bande-annonce ne laissait pas présager un film extraordinaire...
donc vaut mieux échanger ce manoir hanté contre Le Cottage enchanté :D (de John Cromwell, sorti en 1945, j'adore ce film avec Dorothy McGuire, Robert Young, Herbert Marshall)
Vosg'patt de cœur
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Pale
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robinne a écrit :
mer. 26 juil. 2023 00:46
Pale a écrit :
mar. 25 juil. 2023 18:36
robinne a écrit :
mar. 25 juil. 2023 18:01
Pourtant, les affiches donnaient presque envie.
Ils ont repris la même actrice pour jouer la fillette ? :roll:
Non par contre ils ont repris Ellen Burstyn qui jouait la mère de la gamine dans le premier.
Oui, je me souviens bien d'elle ;-)
Elle joue la grand-mère ? :D
Non je pense qu'elle joue le vieux personnage qui sort de nulle part et qui apporte son expertise en la matière :D
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robinne
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weird

Pale a écrit :
dim. 23 juil. 2023 16:50
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Serait-ce terrifiant ? :D
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Pale
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robinne a écrit :
mer. 26 juil. 2023 15:46
Pale a écrit :
dim. 23 juil. 2023 16:50
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Serait-ce terrifiant ? :D
Justement voici la critique de EL qui a modérément apprécié (3 étoiles) :

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La Main (Talk to Me), c'est le nouveau petit film d'horreur calibré pour contenter tout le monde, comme Smile et M3GAN en 2022. L'idée est toute bête : une main hantée, qui permet de rentrer en contact avec des morts si on la touche et qu'on invoque des esprits... mais pas trop longtemps, sinon on perd le contrôle. Heureusement, quelqu'un va franchir la limite et vivre un petit cauchemar. Et tant mieux, parce que le premier film du duo Danny et Michael Philippou est gentiment amusant.

PRÊTE-MOI TA MAIN


On n'y avait pas encore eu droit à celle-là. Après la maison, l'enfant, la famille, l'hôtel, le village, le quartier, le brouillard, la voiture, la VHS, le téléphone, le livre... place à la main hantée (à ne pas confondre avec La Main qui tue, petit classique des années 90). Elle renvoie au placard les planches ouija et autres babioles de spiritisme vu dans 385 films d'horreur, et se présente comme le nouvel accessoire à la mode pour les soirées entre ados qui n'ont jamais vu un film d'horreur vu leurs choix très douteux (warning : métaphore subtile sur la drogue).

Inutile de chercher à comprendre le pourquoi du comment. Cette main de medium embaumée est magique, et les ados se la refilent comme la gonorrhée (c'est-à-dire dans la joie, la bonne humeur et l'alcool). Pour une raison bien pratique établie par magie comme une règle (ne cherchez pas à savoir qui l'a compris et à quel prix), il ne faut pas la tenir plus de 90 secondes. Sinon, c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres de l'au-delà. C'est donc l'habituel refrain du "oh mon dieu, on a été trop loin", qui fleure bon L'Expérience interdite et compagnie.

Cette Main sent le réchauffé, particulièrement avec son héroïne adolescente hantée par la mort de sa mère, et qui donc sera particulièrement sensible aux malins démons. Mais ce n'est pas grave puisque le premier film réalisé par Danny et Michael Philippou (connus pour leur chaîne YouTube RackaRacka) ne prétend pas être autre chose qu'un modeste petit tour de train fantôme.

MAIN COURANTE

Premier argument de La Main : le film a quelques éclairs de cruauté qui font du bien. On reste dans le décor d'un petit teen movie d'horreur, avec sa farandole de personnages-clichés plus ou moins têtes à claques, et ses ficelles sentimentales lourdingues (quelques dramas d'amitié et de famille, écrits comme dans un soap). Mais puisque le film est classé R aux États-Unis (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte), il y avait de l'espoir.

Et si le début annonce la couleur dans la plus pure tradition du genre, avec l'inévitable mort de la scène d'intro, c'est un autre moment qui remplit la mission : la séance de spiritisme qui tourne mal et déclenche le chaos. En prenant le personnage le plus innocent pour longuement lui ravager la tronche et le transformer en éponge sanguinolente, La Main marque un point. La scène est a priori très simple, mais elle s'étire et s'attarde sur la violence, comme pour remettre les pendules à l'heure et annoncer le massacre. Fini de rigoler, les choses sérieuses commencent.

La Main démontre un petit savoir-faire d'autant plus respectable que le budget est limité (à peine 5 millions de dollars, là où Smile en a coûté 17 par exemple). Danny et Michael Philippou se contentent (certes) de recycler les poncifs du genre (notamment dans les décors passe-partout et peu mise en valeur par la photo), mais ils maîtrisent le b.a.-ba du genre. Et il y a même quelques visions parfaitement cauchemardesques qui permettent au film de gagner une dimension angoissante très bien sentie.

RELUQUE LA MAIN FROIDE

La Main ne peut néanmoins pas échapper au cahier des charges, et la marge se réduit minute après minute. Les personnages secondaires sont plus ou moins éjectés, tout comme certaines idées pourtant intéressantes, notamment le rapport aux réseaux sociaux. Le passé de l'héroïne devient un enjeu central un peu trop grossier et facile pour être à la hauteur, surtout quand la bascule parano est traitée si vite. Et là, ça ressemble un peu trop à L'Expérience interdite (mais le remake).

Une fois les portes de l'horreur ouverte, le film perd en force jusqu'à la fin, le climax étant d'ailleurs l'une des scènes les moins amusantes du film. Ainsi, cette main infernale disparaît pour devenir le simple prétexte à un énième film de possession-fantômes à la Insidious et consorts.

Reste alors un doigt majeur dans La Main : Sophie Wilde. L'actrice australienne porte le film sur ses épaules avec une énergie impressionnante, pour habiter tous les cris et les pleurs de ce personnage légèrement en crise. C'est grâce à elle que ce petit film d'horreur maintient un bon cap émotionnel. Et c'est le test parfait pour sentir le talent d'une excellente actrice, qui commence tout juste sa carrière.

La Main ne réinvente pas la roue de l'horreur, et ressemblera à un mignon train fantôme pour les fans du genre. Mais ça remplit bien la mission, notamment grâce à quelques pics de cruauté et le talent de l'actrice Sophie Wilde.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... gKSTukJSio
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robinne
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weird

Il me semble avoir vu la BA, et ça m'a fait penser à Ring :roll:
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... tUcbevDTLk
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weird

6 millionnaires, c'est impressionnant !
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Je découvre la bande-annonce de Sound of Freedom et elle m'a filé des putains de frissons :ouch:
Kahled
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Hello ! :hello:

Longtemps que je n’étais pas passé dans le coin ! :D :love2:

Grosse polémique il parait autour de Sound of freedom. :saint:

C’est déjà sorti sur Netflix ?
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Kahled a écrit :
mer. 26 juil. 2023 20:54
Hello ! :hello:

Longtemps que je n’étais pas passé dans le coin ! :D :love2:

Grosse polémique il parait autour de Sound of freedom. :saint:

C’est déjà sorti sur Netflix ?
:hello:

Il parait que la polémique est un peu disproportionnée :D
C’est déjà sorti sur Netflix ?
Nope mais j'ai très hâte de le voir maintenant.
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EL n'a pas trop aimé Le Manoir Hanté (2 étoiles) :

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Depuis l’alignement d’étoiles de Pirates des Caraïbes, Disney court désespérément après de nouvelles adaptations de ses attractions. Malgré le petit miracle d’À la poursuite de demain (qui n’a pas évité un flop au box-office), le studio peine à retrouver la formule magique (Jungle Cruise). En confiant Le Manoir hanté à Justin Simien (Dear White People), on avait le maigre espoir d’une proposition avec un peu de personnalité, menée par Lakeith Stanfield, Rosario Dawson ou encore Owen Wilson. On avait tort...

I AIN'T AFRAID OF NO GHOST


Ce qui est particulièrement frustrant avec un film comme Le Manoir hanté, c’est qu'il pose ses cartes les plus intéressantes dans ses premières minutes, si bien qu’on espère un développement en accord avec sa promesse inaugurale. Une promesse qui prend la forme d’une scène d’introduction surprenante, simple rencontre lors d’une soirée entre Ben (Lakeith Stanfield) et sa future femme, chasseuse de fantômes. Douce, bien écrite, la séquence dépeint une normalité touchante, bien loin de l’artificialité habituelle de ce genre de production.

L’idée est d’autant plus essentielle que cette entrée en matière a pour responsabilité de poser les enjeux émotionnels du film avant son ellipse. Introverti et misanthrope, Ben doit faire face au deuil de sa compagne, décédée lors d’un accident. Le voilà réduit à organiser des visites de maisons hantées, après avoir essayé de traquer les esprits avec une technologie de son cru.

Ce point de départ, étonnamment lugubre pour un projet familial, laisse alors espérer un parasitage de l’entreprise par Justin Simien. Malheureusement, cette vague intention ne peut résister à un examen approfondi, surtout lorsque le résultat final se prive d’étendre ses diverses problématiques. On sent que le cinéaste derrière Dear White People et Bad Hair (toujours inédit en France) est concerné par l’héritage afro-américain qu’il convoque dans cette Nouvelle-Orléans de carte postale. Néanmoins, ce contexte ne reste qu’un vernis décoratif aussi creux que le reste du scénario de Katie Dippold (acolyte de Paul Feig sur Les Flingueuses et SOS Fantômes).

SORRY TO BORE YOU

Dès lors, Le Manoir hanté sombre bien vite dans le cliché de la production Disney calibrée et inoffensive, alors même qu’on sent certains choix pensés comme des pas de côté face à ces présupposés. Clairement inspiré par S.O.S. Fantômes, Simien fait de sa bande de personnages des “experts” du paranormal plus ou moins frauduleux et pathétiques, losers magnifiques dont les failles apportent une énergie comique qui grippe en de rares instants la machine. Dommage que sa caméra, au demeurant très illustrative, ne cherche jamais à entrer dans la ronde et à capter cette alchimie.

Tiffany Haddish, Owen Wilson, Rosario Dawson et Danny DeVito ont clairement l’air de s’amuser, alors que le film nous laisse sur le perron de cette connivence (ou dans la file d’attente de l’attraction, pour rester dans le thème). Une déception incompréhensible, étant donné que le long-métrage dépend quasi-intégralement de son casting pour donner corps à une histoire pas bien engageante. Justin Simien voudrait flirter avec le cartoon dans ces caractérisations exagérées, mais seul Lakeith Stanfield parvient à tirer son épingle du jeu. Sa sensibilité et son ton faussement monotone fascine par les subtilités de ses variations, prouvant qu’il est bien l’un des talents émergents les plus passionnants du moment.

Pour autant, cela ne peut pas suffire pour singulariser ce Manoir hanté. Bien que ses acteurs jouent avec un esprit de troupe très théâtral, voire forain, le film ne parvient pas à dompter le charme désuet de l’attraction originelle, et son héritage d’une horreur à l’ancienne et artisanale. En lieu et place, nous voilà perdus dans un énième blockbuster noyé sous les CGI, qui essaie pourtant de surcompenser en pillant ses classiques (quelques plans débullés par-ci, un petit travelling compensé par-là).

De cet entre-deux réside d’ailleurs l’aberration d’un projet indécis, qui semble ne s’adresser à personne. Trop molle pour des ados en quête de frisson, et trop étrange pour des enfants, la proposition de Justin Simien est surtout trop superficielle dans son ambition. De quoi oublier ce tour de train-fantôme fade à peine sorti de la salle.

Malgré un casting inspiré, Le Manoir hanté est coincé par ses ambitions contradictoires. Entre le blockbuster familial et le drame endeuillé, Justin Simien n’a pas l’occasion de choisir, et se contente d’un entre-deux sans éclat.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 9tZDuK7Goo
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Pale
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Le Club des Cinq de Nicolas Winding Refn a trouvé son casting !

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Découvrez qui jouera George, Julian, Dick et Anne... et aussi le chien Kip.

Après Too Old to Die Young pour Prime Video et Copenhagen Cowboy pour Netflix, Nicolas Winding Refn reste sur le petit écran, mais pour signer une série qui sera - a priori - plus grand public. Le cinéaste danois va adapter Le Club des Cinq (The Famous Five), la fameuse saga littéraire d'Enid Blyton qui a bercé plusieurs générations du XXe siècle. Une série européenne composée de trois épisodes de 90 minutes - notamment porté par la BBC - et qui sera à voir en France sur TF1.

Qui jouera dans Le Club des Cinq ?

BBC révèle aujourd'hui le casting. Diaana Babnicova, Elliott Rose, Kit Rakusen et Flora Jacoby Richardson ont été sollicités pour incarner les rôles respectifs de George, Julian, Dick et Anne. Le cinquième membre de leur équipe, qui est un chien Bearded Collie nommé Kip sera joué par Timmy le chien !

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Une première photo (ci-dessus) a même déjà été mise en ligne alors que le tournage a commencé.

"Nos brillants jeunes acteurs ont un talent époustouflant et, avec Kip, ils donnent déjà vie à ces magnifiques personnages d'une manière nouvelle et moderne", se réjouit producteur exécutif Tom Kirkby dans un communiqué. "Avec les brillants Jack, Ann, James et Diana, nous avons hâte de porter à l'écran ces glorieuses aventures familiales épiques et pleines d'action."

L'ancien vilain Roi Joffrey de Game of Thrones, Jack Gleeson, sera aussi au casting dans le rôle de Wentworth. Ann Akinjirin (Moon Knight) sera Fanny, James Lance (Ted Lasso) sera Quentin et Diana Quick jouera Mme Wentworth.

De quoi parlera la série Le Club des Cinq ?

Le synopsis annonce : "La série suiva cinq jeunes explorateurs audacieux alors qu'ils rencontrent des aventures perfides et pleines d'action, des mystères remarquables, un danger sans précédent et des secrets étonnants dans une odyssée inoubliable qui évoque le pouvoir de la camaraderie entre ces jeunes héros intrépides".

Cette série en trois parties est produite par Nicolas Wind Refn, qui réalisera également un épisode. Pas encore de date de sortie.


https://www.premiere.fr/Series/News-Ser ... LKLVwiS1QU
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robinne
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weird

Pale a écrit :
jeu. 27 juil. 2023 16:38
Le Club des Cinq de Nicolas Winding Refn a trouvé son casting !

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Découvrez qui jouera George, Julian, Dick et Anne... et aussi le chien Kip.

Après Too Old to Die Young pour Prime Video et Copenhagen Cowboy pour Netflix, Nicolas Winding Refn reste sur le petit écran, mais pour signer une série qui sera - a priori - plus grand public. Le cinéaste danois va adapter Le Club des Cinq (The Famous Five), la fameuse saga littéraire d'Enid Blyton qui a bercé plusieurs générations du XXe siècle. Une série européenne composée de trois épisodes de 90 minutes - notamment porté par la BBC - et qui sera à voir en France sur TF1.

Qui jouera dans Le Club des Cinq ?

BBC révèle aujourd'hui le casting. Diaana Babnicova, Elliott Rose, Kit Rakusen et Flora Jacoby Richardson ont été sollicités pour incarner les rôles respectifs de George, Julian, Dick et Anne. Le cinquième membre de leur équipe, qui est un chien Bearded Collie nommé Kip sera joué par Timmy le chien !

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Une première photo (ci-dessus) a même déjà été mise en ligne alors que le tournage a commencé.

"Nos brillants jeunes acteurs ont un talent époustouflant et, avec Kip, ils donnent déjà vie à ces magnifiques personnages d'une manière nouvelle et moderne", se réjouit producteur exécutif Tom Kirkby dans un communiqué. "Avec les brillants Jack, Ann, James et Diana, nous avons hâte de porter à l'écran ces glorieuses aventures familiales épiques et pleines d'action."

L'ancien vilain Roi Joffrey de Game of Thrones, Jack Gleeson, sera aussi au casting dans le rôle de Wentworth. Ann Akinjirin (Moon Knight) sera Fanny, James Lance (Ted Lasso) sera Quentin et Diana Quick jouera Mme Wentworth.

De quoi parlera la série Le Club des Cinq ?

Le synopsis annonce : "La série suiva cinq jeunes explorateurs audacieux alors qu'ils rencontrent des aventures perfides et pleines d'action, des mystères remarquables, un danger sans précédent et des secrets étonnants dans une odyssée inoubliable qui évoque le pouvoir de la camaraderie entre ces jeunes héros intrépides".

Cette série en trois parties est produite par Nicolas Wind Refn, qui réalisera également un épisode. Pas encore de date de sortie.


https://www.premiere.fr/Series/News-Ser ... LKLVwiS1QU
Nicolas Winding Refn doit subir l'influence de ses enfants :o
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robinne a écrit :
jeu. 27 juil. 2023 16:46
Nicolas Winding Refn doit subir l'influence de ses enfants :o
Ça reste intriguant malgré tout :D
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robinne a écrit :
mer. 26 juil. 2023 15:46
Serait-ce terrifiant ? :D
Au vu du trailer, ça a l'air pas mal flippant :D



Je vais peut-être me le faire ce WE.
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weird

Pale a écrit :
jeu. 27 juil. 2023 18:41
robinne a écrit :
mer. 26 juil. 2023 15:46
Serait-ce terrifiant ? :D
Au vu du trailer, ça a l'air pas mal flippant :D



Je vais peut-être me le faire ce WE.
Tu aimes bien les films d'horreur, toi :o
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robinne a écrit :
jeu. 27 juil. 2023 20:58
Pale a écrit :
jeu. 27 juil. 2023 18:41
robinne a écrit :
mer. 26 juil. 2023 15:46
Serait-ce terrifiant ? :D
Au vu du trailer, ça a l'air pas mal flippant :D



Je vais peut-être me le faire ce WE.
Tu aimes bien les films d'horreur, toi :o
En fait pas tant que ça, je vis généralement les événements à fond dans un film d'horreur à tel point que je me masque les yeux à certains moments pour ne pas gueuler en plein ciné :o :D
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Sympatoche mais avec de gros freins tout de même. Ce Barbie se veut en fait plutot réjouissant lorsqu'il se déroule dans ce Barbieland (excellente production design en passant), sorte de fausse utopie matriarcale embrassant tout l'archétype de la Barbie parfaite qui va être dynamité.
Mais le souci c'est que dès qu'on passe dans "le réel" le réquisitoire voulu se veut écrit grossièrement et finalement avec beaucoup moins d'idées en plus de délayer son récit.
L'humour est parfois bon, parfois à côté, et on a même des résolutions fastoches au profit d'un prospectus moral stabylosé.
Pourtant le fond du film tape juste en voulant abolir tous les clichés genrés et toxiques pour une meilleure cohabitation finale, mais il aurait fallu un film un peu mieux équilibré en terme d'aventure "fish out of the water" (voire meme ancrer le monde reel dans les 80's peut-être car même si on vit toujours dans un monde patriarcal, les frontières ont quand même pas mal bougé pour plus d'équité).

Malgré ces problemes (je pourrai parler du cynisme de Mattel ou des references filmiques parfois placées gratos), Greta Gerwig trouve le bon axe pour adapter Barbie, offre parfois de belles idées (et 2 scènes de danse bien shootées) associées à la photo de Rodrigo Prieto. Mais surtout Robbie montre encore un jeu plein de justesse, supporté par un Gosling semblant tout droit sorti d'un bon sketch SNL.

Bref ça enfonce des portes ouvertes, y a un gros ventre mou, et des problemes d'ecriture, mais aussi un soin global apporté et une certaine identité.
Pas un visionnage desagreable donc

2.5 ou 3/5
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Sans surprise : une vraie belle réussite, et la meilleure adaptation au cinéma des Tortues Ninja !

On pensera evidemment à Into the Spider-Verse dans son coté origin story et son style visuel hybride enrre 2D et 3D, mais le film de Jeff Rowe (Les Mitchell contre les Machines) trouve sa singularité en étant avant tout une coming-of-age story à la John Hughes/Stand by Me et via une patte visuelle aux traits grossis comme des croquis.
C'est hyper respectueux du materiau de base (on pense au comics et au dessin animé avant tout), l'humour fonctionne, les persos sont reussis (caster des gosses change vraiment la donne) tout comme le cast vocal (mention spéciale à Jackie Chan en Splinter et Ice Cube en gangster Supergly semblant sortir d'un Tarantino ou d'un film de blaxploitation).
Et surtout la BO genialee : mes chouchous Trent Reznor & Atticus Ross font un boulot très varié et percutant ! J'ai pu retrouvé des sons industriels comme à l'époque de Nine Inch Nails mais aussi du synthé plus moderne ou des notes plus orchestrales.

Et alors la soundtrack composée de rap East Coast des 90's (Tribe Called Quest, M.O.P.. Gangstar..) c'est juste parfait en complément : totalement logique car le film a en filigrane des thematiques sur l'acceptation qui sont pas deconnantes en terme de correlation avec les 90's (les films de Spike Lee, NWA, les emeutes de 92..) et avec les Tortues Ninja tout simplement (comme dans X-Men nous avons un groupe de mutants qui veut se faire accepter, et un autre qui veut l'émancipation par la violence).
Malheureusement j'ai quelques petits regrets sur le fait que le film use de références trop contemporaines parfois, sans doute pour parler aux jeunes d'aujourd'hui. Le douci est que cela créée un petit décalage avec ce que j'ai énoncé précedemment.
Il y a également un petit ventre mou juste avant le climax (qui fait reference à SNK d'ailleurs ^^), où l'intrigue prend un versant plus attendu.

Mais en l'état un vrai bon film tout simplement (et cela fait du bien de voir quelque chose fait avec autant de talent et d'amour après les adaptations immondes produites par Bay il y a quelques années)

7 ou 7.5/10
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Vu :

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C'est très moyen. Le début fait encore illusion mais la partie fantastique n'est pas terrible. Le film s'en sort mieux quand il s'attarde sur ses personnages et leurs faiblesses, il y a une bonne cohésion de groupe au début mais quand les choses sérieuses commencent véritablement, toutes les péripéties sont dénuées de tension et à ce moment là les personnages s’échinent à courir dans tous les sens sans conviction au milieu d'effets spéciaux assez hideux. J'ai préféré la version avec Eddie Murphy qui pour le coup possède des scènes beaucoup plus macabres (rien que la scène de la crypte avec les morts enterre tout ce qu'on voit dans cette nouvelle version).



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Je ne suis absolument pas fan du premier, je trouve ce spin-off infiniment meilleur.J'ai davantage apprécié l'ambiance apocalyptique ici mais c'est surtout au niveau de la tournure des événements que le film surprend. Sinon c'est également riche en péripéties, en tension et certaines scènes sont assez cruelles.

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Une bonne grosse blague, c'est ce genre de film où lorsque tu comprends le pourquoi du comment, plus rien n'a de sens quand on remet tout ce qui précède en perspective. Un des pires films vu cette année.
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weird

Pale a écrit :
dim. 30 juil. 2023 08:29
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Une bonne grosse blague, c'est ce genre de film où lorsque tu comprends le pourquoi du comment, plus rien n'a de sens quand on remet tout ce qui précède en perspective. Un des pires films vu cette année.
C’est un film français ? :??:
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Pale
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robinne a écrit :
dim. 30 juil. 2023 09:43
Pale a écrit :
dim. 30 juil. 2023 08:29
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Une bonne grosse blague, c'est ce genre de film où lorsque tu comprends le pourquoi du comment, plus rien n'a de sens quand on remet tout ce qui précède en perspective. Un des pires films vu cette année.
C’est un film français ? :??:
Non malgré le fait que le réalisateur soit français et que le film a été tourné à Paris (c'est censé se dérouler à Los Angeles mais tout se passe dans un immeuble) :D
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Pale
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J'ai modérément apprécié. La première partie est redoutablement efficace en terme d'ambiance et d'angoisse, le tout aidé par un sound design du tonnerre. Malheureusement après une scène au milieu qui peut faire office de climax, je trouve que le film devient par la suite un peu trop nébuleux, ça a tendance à se disperser et on a l'impression que les réalisateurs ne savaient pas trop dans quelle direction aller, comme si le concept leur échappait au fur et à mesure. J'avoue que le film m'a un peu perdu lors de sa seconde partie (malgré quelques scènes de flippe bien efficaces) alors que la première partie est un modèle du genre.
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Kit
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Pale a écrit :
dim. 30 juil. 2023 10:02
robinne a écrit :
dim. 30 juil. 2023 09:43
Pale a écrit :
dim. 30 juil. 2023 08:29
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Une bonne grosse blague, c'est ce genre de film où lorsque tu comprends le pourquoi du comment, plus rien n'a de sens quand on remet tout ce qui précède en perspective. Un des pires films vu cette année.
C’est un film français ? :??:
Non malgré le fait que le réalisateur soit français et que le film a été tourné à Paris (c'est censé se dérouler à Los Angeles mais tout se passe dans un immeuble) :D
Romuald Boulanger, tu aurais dû te douter soit d'être roulé dans la farine ou être dans le pétrin :sarcastic:
Vosg'patt de cœur
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Kit a écrit :
dim. 30 juil. 2023 23:05
Romuald Boulanger, tu aurais dû te douter soit d'être roulé dans la farine ou être dans le pétrin :sarcastic:
:lol: C'est clair qu'à la fin j'ai bien eu l'impression de m'être fait rouler.

Le box-office US de ce week-end :

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https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

Dans le monde :

Barbie : 774 M$
Oppenheimer : 400 M$
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Mon programme ciné de cette semaine :

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Peut-être :

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Skipper Mike
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Pale a écrit :
ven. 21 juil. 2023 01:34
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Ensuite ce qui me gêne aussi, c'est que cet épisode est totalement dénué de vie, les personnages évoluent dans des décors désespérément vides (on parle quand même de Rome et Venise, même dans mon village il y a plus de chance de croiser quelqu'un en soirée que dans MI7).
En ce qui concerne Venise, pour y avoir été l'an dernier en hors saison je peux t'assurer que dès que tu t'aventures dans le réseau de ruelles la nuit tu as vite fait de te retrouver seul au monde. J'étais arrivé un jeudi soir et, hormis dans les rues avec les restau, dès 20h30 j'avais l'impression d'être dans une ville déserte ! Le week-end ça met un peu plus de temps mais vers minuit c'est assez vite vide là aussi en dehors des grands axes. J'ai même des photos de la place Saint-Marc complètement déserte, donc honnêtement ça ne m'a pas du tout choqué que les persos ne croisent personne dans la partie vénitienne. Bon par contre l'arrivée dans la lagune où ils sont sur l'unique bateau, j'admets que c'est difficile à croire :crazy:
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Ça aurait été mal vu de sortir cette affiche juste après la disparition du Titan :D
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Kahled
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Pale a écrit :
mar. 1 août 2023 16:26
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Ça aurait été mal vu de sortir cette affiche juste après la disparition du Titan :D
:lol:
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NaughtyDog
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Une belle surprise que ce film, qui débute comme une comédie de hood movie avant de partir dans un mariage de genres incarné entre blaxploitation, dystopie, SF, satire et hommage aux body snatchers.

Le film intrigue et construit petit à petit son univers en digérant tous ses codes, aidé d'une fabrication tout à fait carrée pour un film Netflix (on évite les visuels numeriques fades pour une patine granulée héritée des 70's). Mise en scène réussie (pour un aer film en +), histoire avec du fond (on y trouve même une influence Bioshock jusque dans le personnage de Fontaine) et surtout un excellent trio d'acteurs avec une vraie alchimie (Jamie Foxx et Teyonah Parris ont un bon tempo comique, tandis que Boyega renoue avec la minéralité de ses rôles dans Attack the Block ou Small Axe).

Je regrette juste un ventre mou passée la 1e heure (ça méritait d'être plus reserré), mais en l'état un chouette film de genre !

3,5/5

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Encore une belle réussite pour Dupieux avec ce Yannick, où le rapport entre le public et les artistes est disséqué par le prisme de la comédie, impeccablement porté par un Raphael Quenard hilarant.
Le rythme est parfait, et le film surprend par son caractère étonnemment touchant dur la fin.

Bref c'est bien
3.5/5

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Avec Shin Kamen Rider, Hideaki Anno conclue comme il faut la trilogie (après le très bon Shin Godzilla et le sympathique Shin Ultraman) en revisitant le tokusatsu via une patine moderne..tout en conservant les codes du genre. Structure quasi épisodique où ça se frite avec des boss, effets de montage d'époque, postures à la Power Rangers... ça peut rebuter au début mais tout est fait avec une vraie énergie et aussi de sacrées idées de mise en scène (Anno renoue d'ailleurs avec quelques éléments à la Evangelion) ce qui en fait le haut du panier du genre super-héroïque. Il y a même une certaine émotion plutôt bienvenue !
Bref, là encore...une vraie bonne pioche !

3,5/5
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Je suis sympa, je vous mets le teaser de Slotherhouse ^^

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Scream 7 : la suite est (déjà) confirmée, et a même trouvé son réalisateur

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Il n'aura pas fallu attendre bien longtemps avant que Scream 7 soit officialisé par Spyglass, et il semblerait que Ghostface ait déjà trouvé son nouveau réalisateur.

L'avantage (ou l'inconvénient, à choisir) d'une population mondiale croissante, c'est que Ghostface aura manifestement toujours quelqu'un à se mettre sous le couteau. Cela dit, après les énormes cartons de Scream 5 et 6 au box-office (soit, 140 millions de dollars de recettes en 2022, et 168,9 millions en 2023), il aurait été surprenant que Spyglass se déleste aussi facilement de son lucratif tueur en série.

Aussi, Kevin Williamson avait peut-être raison d'affirmer que la saga ne s'arrêtera jamais ; non seulement une suite a bel et bien été officialisée par la société de production, mais un tout nouveau réalisateur aurait déjà été trouvé pour diriger le projet.

D'après un communiqué relayé par The Hollywood Reporter, il a été annoncé que Christopher Landon sera aux commandes de ce septième opus. Il succède ainsi au duo Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett (membres du collectif Radio Silence, pour les non-initiés), auquel la franchise doit sa renaissance avec le carton surprise de Scream en 2022.

Bien connu des aficionados de séries B horrifiques, le cinéaste et scénariste a notamment signé l'écriture de Paranormal Activity 2, 3 et 4, et dirigé l'assez mauvais Paranormal Activity: The Marked Ones en 2013. Landon a également écrit et réalisé le petit succès surprise Happy Birthdead en 2017 (lequel a engrangé quelque 121,1 millions de dollars de recettes pour un budget estimé à 4,8 millions), sa suite Happy Birthdead 2 You en 2019, ou encore les plus récents Freaky et We Have a Ghost.

Malgré sa carrière inégale, le cinéaste n'est donc nullement étranger à la recette d'un slasher, et devrait pouvoir assumer ce nouveau projet sans trop de problèmes. Au demeurant, il reste encore à déterminer si Landon se verra également confier le scénario ou non – quoiqu'au vu de ses crédits passés, cela n'aurait rien de bien étonnant. À noter que tant que la grève continuera d'agiter Hollywood, aucun autre détail relatif au scénario de Scream 7 ne devrait être dévoilé.

À date, rien n'a encore été évoqué concernant un quelconque casting, mais Paramount devrait à nouveau distribuer le film. Il s'agira donc de prendre son mal en patience avant d'en savoir plus. Le temps d'ici là de découvrir le dernier film de Landon, We Have a Ghost, disponible sur Netflix. Bon. Ou pas.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 6swG1L9x3k
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EL n'a pas trop aimé En eaux très troubles (2 étoiles) :

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Envie de voir un Jason Statham écolo décimer une espèce en voie d'extinction depuis 3,6 millions d'années ? C'est dans la suite de The Meg, judicieusement titré En eaux très troubles en France, que ça se passe. Cette fois, c'est à la coqueluche du cinéma indépendant anglais des années 2010, Ben Wheatley, qu'incombe la tâche de mettre en scène des mégalodons sans verser plus de 4 centilitres de sang. Et contre toute attente, le résultat est encore plus stupide que prévu.

MEGA FRUSTRANT


Le premier The Meg était déjà l'aboutissement d'un cafouillage hollywoodien préhistorique : le roman de Steve Alten était dans les petits papiers des majors depuis 1996, l'acquisition des droits par Disney et sa publication. Il a toutefois fallu des dizaines d'années avant que l'onéreux projet se concrétise. Au milieu des années 2000, l'adaptation de New Line mettait l'eau à la mâchoire, avec un budget d'abord estimé à 75 millions de dollars, puis réévalué à 157 millions par des exécutifs affolés. Les concepts arts qui ont émergé depuis montrent un respect du récit de Alten (avec un Meg albinos) et surtout une orientation horrifique franche. Seulement voilà : le risque était trop grand et elle fut abandonnée.

La version finalement proposée par Warner en a pris beaucoup moins, de risques. En eaux troubles premier du nom était surtout l'une de ces coproductions sino-américaines destinées à contourner les quotas locaux pour grappiller le max de billets verts en Chine. Forcément, le premier réalisateur Eli Roth a laissé sa place à Jon Turteltaub et le shark movie flippant est devenu un divertissement familial hyper calibré. Quant au Megalodon, il passait entre les baigneurs insouciants sans même croquer un bout d'orteil pour l'apéro. Le comble pour un blockbuster qui axait sa promotion sur la taille de sa star aquatique et de sa dentition.

Sa suite pâtit exactement du même problème. Si Wheatley a clairement pour seule ambition de payer ses factures, parallèlement à la réception tiédasse de son pourtant intéressant In the Earth, il est évident que les scénaristes Dean Georgaris, Jon Hoeber et Erich Hoeber cherchent à faire complètement basculer la franchise naissante dans la grosse série B débile.

Sauf qu'ils doivent une fois de plus composer avec un classement PG-13, obligatoire. Donc quand ils lâchent enfin leur(s) requin(s) géants sur une plage de touristes, après plus d'une heure de randonnée sous-marine, c'est pour les boulotter tout rond, sans la moindre goutte d'hémoglobine.

MEGA CON

The Meg 2 se veut crétin et outrancier. À cause du cahier des charges hollywoodien, il est surtout crétin. Très, très crétin. Reconverti dans le militantisme écologique à base de pétage de bouches (dissolution !), notre brave Jonas collabore avec un institut qui maintient en captivité un authentique Megalodon, issu d'un abîme à la faune inconnue, protégée par une couche d'eau... bizarre.

Au cours de l'une de leurs explorations, non seulement leur nouvel animal de compagnie s'échappe par une trappe faisant exactement sa taille, mais ils sont attaqués par de méchants pollueurs des grands fonds, prêts à les trahir pour l'argent. Le point de départ d'une succession de péripéties plus volontairement bêtes les unes que les autres, des sauvetages sans pression de Statham au dressage de Megalodon à la Owen Grady.

Pour peu qu'on fasse le deuil du grand carnage annoncé et qu'on accepte une structure narrative en deux parties qui confond rythme et répétition, il n'est pas interdit de souffler régulièrement du nez. Rire franc ou symptôme nerveux, difficile à dire, le film restant à la lisière du nanar assumé dont l'usine à Z The Asylum ou certains producteurs de DTV chinois se sont fait une spécialité. À ceci près qu'ici, le budget se compte en dizaines de millions de dollars. Enfin, a priori.

Non pas que cette débauche de moyens soit particulièrement visible, l'ensemble est comme prévu techniquement indigent, du sound design aux effets spéciaux aléatoires en passant bien entendu par ces incrustations hideuses qu'il entend bien se faire pardonner à force de second degré. Mais certains plans au ralenti, coincés entre deux punchlines gênantes, amuseront les amateurs de bisseries bancales. À condition néanmoins de passer l'éponge sur... tout le reste.

MEGA PERDU

La stupidité revendiquée de En eaux très troubles aurait très bien pu en faire le divertissement décérébré de l'été, avec son Jason Statham qui ne desserre pas les dents pendant 1h50 et ses idées absurdes. Du moins si ce choix ne le dispensait pas de s'occuper de la matière première de n'importe quel film : la mise en scène. Car en l'état, c'est elle qui est très trouble (rires forcés).

Au mieux, elle est d'une faignantise ahurissante, refusant de ménager le moindre suspens aux moments supposés les plus cruciaux (même si aucun héros ne meurt passé la première demi-heure, rassurez-vous). Au pire, elle est purement et simplement inexistante, outre quelques images rigolotes (le point de vue de la mâchoire), toutes sans exception visible dans la bande-annonce. Combinée à un montage plus qu'approximatif, pas foutu de raccorder à peu près logiquement deux plans, elle parvient à perdre son spectateur dans ses rares décors. On frise l'exploit.

La gestion de l'espace est tout simplement catastrophique dans la deuxième partie, semant nos héros aléatoirement aux quatre coins de "Fun island" et les faisant s'entrecroiser en fonction des besoins du scénario. Une amélioration néanmoins notable par rapport à la première partie, située à 8 kilomètres de la surface, où les environnements numériques et la photo artificielle plongent la succession de courses-poursuites bordéliques dans une pénombre impénétrable.

Très probablement greenlightée par erreur par un ponte de Warner qui fêtait le 59e report de The Flash à la tequila frelatée, avec la complicité de ses homologues chinois, cette suite pourrait presque prétendre au titre de gros nanar réjouissant si ses principales lacunes n'étaient pas purement techniques. Pour peu qu'on essaie de suivre à peu près le parcours des nombreux personnages anonymes, il demande trop de concentration pour vraiment nous vidanger le cortex. Une seule alternative : revoir Piranha 3D.

NB : L'auteur de ces lignes avait bu quelques bières avant sa séance. Et il a bien fait.

Un remake à plusieurs dizaines de millions de dollars de Mega Shark vs. Giant Octopus : vous n'en rêviez pas, ils l'ont fait quand même.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... OYeTcy3wdg

Un autre avis plus virulent (1 étoile) :

"Beaucoup trop d'argent pour trop peu de plaisir. En eaux très troubles avait tout pour être un blockbuster parfaitement régressif, généreux et ludique, mais cette suite abyssale ne fait que gâcher son budget, son bestiaire (et Jason Statham)."
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Wonder Woman 3 : la suite avec Gal Gadot est relancée, et le bordel DC continue

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Alors qu'on croyait Wonder Woman 3 annulé, l'amazone Gal Gadot vient d'annoncer que la suite était bien en préparation, avec James Gunn.

L'univers DC au cinéma est (comme à son habitude) en pagaille. Le DCEU, franchise lancée par Zack Snyder en 2013 avec Man of Steel, a eu le droit à un bien triste épilogue cette année avec The Flash. Mais après Aquaman et le Royaume perdu, dont la sortie est prévue pour décembre, on devrait avoir droit à un reboot en bonne et due forme.

En effet, James Gunn et le producteur Peter Safran, nouveaux coprésidents de DC, ont annoncé une série de films intitulée Gods & Monsters. Le premier projet de cette prochaine initiative, c'est le film Superman Legacy, qui a déjà trouvé son Clark Kent et sa Lois Lane. On pouvait donc assez logiquement s'attendre à ce qu'un nouveau Batman et une nouvelle Wonder Woman soient prochainement annoncés pour compléter cette trinité DC flambant neuve. Et pourtant, il semblerait que Gal Gadot s'apprête à faire son retour dans le rôle de Diana Prince.

REBOOT OU SUITE ?

Interviewée par ComicBook.com pour la promotion de son nouveau film Netflix Agent Stone, Gal Gadot a révélé qu'elle comptait bien reprendre son rôle dans un nouveau film Wonder Woman :

« J'adore jouer Wonder Woman. C'est un rôle qui me tient très à coeur. De ce que James Gunn et Peter Safran m'ont dit, on va développer Wonder Woman 3 ensemble. »

Une information brève, mais surprenante, car aux dernières nouvelles, le projet avait été annulé. Gal Gadot elle-même avait expliqué qu'elle comptait passer à autre chose dans un entretien confié à Total Film. On ne sait pas qui réalisera ce troisième opus, mais Patty Jenkins (à l'oeuvre sur les deux premiers) ne devrait pas être de la partie. En effet, en décembre 2022, celle-ci avait confirmé que DC voulait lancer l'amazone dans une nouvelle direction.

Sur son compte Twitter, elle avait même déclaré : « Je n'ai jamais quitté le projet. J'étais ouverte à toutes les suggestions. J'ai compris que je ne pouvais rien faire pour faire avancer les choses. C'est évident que DC est débordé par tous les changements qu'ils doivent opérer, donc je comprends qu'ils doivent prendre des décisions difficiles en ce moment ».

Ainsi, le statut du DCU par rapport au feu DCEU est encore assez peu clair. Si certains personnages, comme Superman, sont bel et bien recastés, d'autres seront toujours incarnés par les mêmes acteurs et actrices. On sait d'ores et déjà que Viola Davis reprendra son rôle de directrice de la Task Force X dans la série à son nom Waller, que John Cena reviendra en Peacemaker dans une saison 2, et donc que Gal Gadot campera toujours la guerrière grecque. Peut-être que le multivers, introduit dans The Flash, servira d'excuse bien pratique pour expliquer tout ce bazar narratif.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 6swG1L9x3k
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Quentin Tarantino aurait très envie de faire revenir Bruce Willis dans son dernier film

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Quentin Tarantino espère pouvoir faire revenir Bruce Willis pour son tant attendu film The Movie Critic.

Bruce Willis, c'est l'icône des années 90. Avec le classique Piège de cristal, l'acteur a redéfini les codes de la star du cinéma d'action après une décennie dominée par la testostérone et la sueur de Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger. C'est donc avec une profonde tristesse qu'on a appris en février 2023 la fin définitive de sa carrière, suite au diagnostic final d'une démence fronto-temporale.

Le comédien, fort d'une carrière remplie, allant du nanar cosmique Le Cinquième Elément au chef-d'oeuvre Incassable en passant par le mal-aimé La Mort vous va si bien, a malheureusement connu une fin de parcours tumultueuse, marquée par une longue liste de séries B type DTV lorgnant vers le Z. Mais malgré ses problèmes de santé, son ami Quentin Tarantino aimerait beaucoup lui offrir un baroud d'honneur digne de ce nom dans son ultime film, The Movie Critic.

En effet, selon le Daily Mail, un producteur anonyme leur aurait révélé que Quentin Tarantino aimerait pouvoir offrir un dernier rôle à Bruce Willis, avec qui il a bien sûr travaillé sur Pulp Fiction en 1994. La source leur aurait ainsi confié :

« Quentin n'a pas encore discuté avec la famille de Bruce. Et il se pliera entièrement à leurs volontés s'ils estiment que l'acteur est trop malade pour pouvoir jouer. Si jamais c'est le cas, il tentera alors d'insérer un extrait de l'un des nombreux films de Bruce dans le long-métrage. »

Il faut avouer que l'idée de revoir une dernière fois l'interprète iconique du boxeur Butch, de surcroît pour tourner, ne serait-ce qu'une apparition (ce qui semble être le plan), dans le chant du cygne de Tarantino, a de quoi donner le vertige. À l'image de l'élan salvateur de Once Upon a Time... in Hollywood, le cinéaste pourrait s'en remettre à la magie du cinéma pour conjurer le malaise du réel, faire oublier les dernières années malheureuses de Bruce Willis devant la caméra et lui offrir un dernier au revoir digne de sa carrière. Il serait en tout cas difficile de rêver d'une plus belle réunion pour les deux artistes.

Bien entendu, tout cela n'en est encore qu'au stade de rumeur émanant d'une source anonyme. La prudence reste donc de mise malgré la joie provoquée par une telle perspective. On ne peut qu'espérer que l'état de santé du comédien lui permette de participer, même brièvement, au dernier film de la carrière de Quentin Tarantino, et au passage pouvoir également mettre fin à la sienne comme il se doit.

Il n'y a pas beaucoup d'information encore concernant le dixième et ultime film du cinéaste. On sait tout juste que le long-métrage devrait se dérouler en 1977 et suivre un critique de cinéma, avec un tournage prévu pour septembre. On devrait donc rapidement avoir plus d'informations sur The Movie Critic, notamment concernant la distribution. Le film devrait sortir dans le courant de 2024, si la grève des acteurs et scénaristes américains le veut bien.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... yVES6ZMhks
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EL a moyennement apprécié Yannick (2,5 étoiles) :

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Alors qu'il s'emmerdait devant la projection cannoise de son Fumer fait tousser, Quentin Dupieux a eu une énième idée de scénario en observant le petit numéro de son comédien Raphaël Quenard. Ainsi est né Yannick, son douzième long-métrage, tourné en six petits jours à Paris dans le plus grand secret et également porté par Blanche Gardin, Pio Marmaï et Sébastien Chassagne.

LES ACTEURS


Héritier d'un cinéma burlesque français mené autrefois par Bertrand Blier et Jacques Tati (rien que ça), Quentin Dupieux a largement remanié le genre pour lui offrir une liberté bienvenue (Steak, Réalité, Au poste !...). Et pourtant, derrière ses farces originelles, le cinéaste semble plus inquiet que jamais de la tournure du monde. Hormis le décomplexé Mandibules, les derniers films de Dupieux ont pris un tournant plus grave, dissimulé derrière l'absurdité inhérente de son cinéma.

Ainsi, la folie meurtrière sans queue ni tête du anti-héros de Le Daim dénonçait finalement l'obsession pas si irrationnelle d'un marginal malmené par un monde de plus en plus individualiste pouvant mener aux pires atrocités. L'élément surnaturel saugrenu d'Incroyable mais vrai laissait place, lui, à une fable mélancolique sur le temps qui passe et la crainte de ne pas laisser de trace, quand Fumer fait tousser, derrière la loufoquerie de ses sketchs, se souciait de l'implosion d'un monde où plus rien ne tourne rond.

Et Yannick est peut-être la quintessence de ce virage morose. En suivant l'intervention impromptue d'un spectateur (Yannick donc) en pleine représentation d'un vaudeville ennuyeux dans un théâtre parisien, le douzième film de Dupieux s'éloigne des univers fantasques qui ont fait sa renommée. Au contraire, il se place dans une forme de réalisme social assez déroutante et donc plutôt marquante dans un premier temps.

Alors que les comédiens débitent des dialogues complètement nazes et sans panache, le fameux Yannick entre en scène (littéralement) pour mieux réveiller le petit monde qui l'entoure. Une manière assez entraînante de rapidement révéler les intentions du métrage, Dupieux s'amusant à parler de création artistique, de la nature même de spectacle ou de la relation entre artistes et spectateurs. Mais plus encore, le réalisateur semble surtout s'inquiéter de la solitude d'une population précaire, de plus en plus délaissée, en colère et dont l'art est peut-être l'un des seuls remèdes éphémères à leur (sur)vie.

PAS BANAL MAIS VRAI

Une exploration en huis clos régulièrement drôle et émouvante de l'humain, notamment grâce au talent de Raphaël Quenard (décidément la vraie révélation du cinéma français récent). Après Cash, Chien de la casse ou encore Je verrai toujours vos visages, il prouve une nouvelle fois qu'il est capable de tout jouer avec une énergie débordante. Dans la peau de ce spectateur déprimé, il jongle naturellement entre une gouaille hilarante, une frustration menaçante et une sincérité déchirante, provoquant une palette d'émotions impressionnante en peu de temps (1h05 top chrono).

Pourtant, Yannick ne parvient jamais totalement à esquiver les insuffisances (sûrement involontaires) de Quentin Dupieux. Si l'on ne peut pas douter de l'honnêteté du projet, l'ensemble manque cruellement de profondeur et semble régulièrement se contredire ou ne pas savoir sur quel pied danser. Difficile, par exemple, de savoir si le cinéaste souhaite vraiment s'émouvoir de son protagoniste, s'en moquer ou les deux, tant la liberté du personnage semble autant nourrir les cauchemars du Dupieux artiste qu'alimenter les rêves du Dupieux spectateur.

En effet, la lecture meta (la mise en abyme) est évidente devant Yannick où la prise d'otages du public pourrait facilement représenter celle des spectateurs les moins sensibles à son cinéma devant le film. Et c'est à ce moment-là que le bât blesse. Personne ne reprochera à Quentin Dupieux de se moquer des formules du théâtre de boulevard, car son talent d'iconoclaste lui colle à la peau. Pourtant, ladite moquerie est une prise de risque franchement minime et au-delà, sa recherche constante de l'originalité l'enferme de plus en plus – lui aussi, paradoxalement – dans un cercle vicieux artistique.

Pour preuve, derrière le pitch prometteur, Yannick cache finalement une mise en scène complètement désincarnée. Et d'ailleurs, la caméra est tout juste bonne à combler les trous béants d'un scénario en perpétuelle quête de sens, avançant à vue et espérant tristement trouver l'inspiration divine, celle capable de conquérir les foules. Et c'est ce qui dessert inévitablement Yannick.

L'intention est toujours là chez Dupieux, mais le résultat final n'y est plus jamais vraiment, comme s'il s'était lui-même fait rattraper par l'inextricable réalité qui l'effraie tant. Et c'est sûrement ça qui nous rend le plus triste devant Yannick.

Le cinéma de Quentin Dupieux semble de plus en plus inquiet de l'état du monde. Devant Yannick, on est surtout de plus en plus inquiet de l'état du cinéma de Quentin Dupieux.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... kiSXekfaV8

J'ai envie de le voir mais en fait il n'est pas encore sorti en Belgique et dans le cinéma français le plus proche qui le diffuse, la place est à 12.90. Ça me fait un peu chier de payer ça pour un film d'une heure :D
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... MyPm3azE8s
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Je n'avais pas trop aimé le premier mais j'étais malgré tout hypé par cette suite. J'ai été agréablement surpris par la première partie qui a des allures de thriller sous-marin avec une ambiance un peu à la Underwater et quasiment dépourvue de mégalodons. Paradoxalement c'est lorsque ceux-ci interviennent véritablement que le film part un peu en couille. La seconde partie se déroule aux abords d'une île touristique et les scènes s'enchainent absolument n'importe comment, plus rien n'a de sens. Autant la première partie est de bonne tenue mais la suite est un festival de je-m'en-foutisme absolu.

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Ici c'est un peu l'inverse, la première partie est assez pénible à tous les niveaux (action et humour). Le film a des allures de buddy movie véritablement passé de mode. Jackie Chan et John Cena forment un duo pas drôle, le second est quasi insupportable. Il n'y a aucune réplique ou blague qui fonctionne. Les 25 dernières minutes sont un peu plus enthousiasmantes en terme d'action mais ça reste quand même assez mauvais dans l'ensemble.
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robinne
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Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Pale a écrit :
mar. 1 août 2023 19:20
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Il me tente bien, celui-là.

Peu de films français enthousiasmants cet été. Les algues vertes à la rigueur, mais je connais déjà l’histoire :sweat:
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