Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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robinne
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robinne a écrit :
jeu. 3 août 2023 19:50
Pale a écrit :
mar. 1 août 2023 19:20
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Il me tente bien, celui-là.

Peu de films français enthousiasmants cet été. Les algues vertes à la rigueur, mais je connais déjà l’histoire :sweat:
... car la BD est très bien :bounce:
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robinne
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Pale a écrit :
ven. 4 août 2023 16:36
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Les acteurs sont inconnus pour qu'il n'y ait pas leurs noms sur les affichettes ?
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robinne a écrit :
ven. 4 août 2023 17:35
Les acteurs sont inconnus pour qu'il n'y ait pas leurs noms sur les affichettes ?
Quasiment à part le héros pour ceux qui regardent Cobra Kai :D Après c'est certain que la promo ne repose pas sur les épaules d'une star comme Dwayne Johnson, Gal Gadot ou Ryan Reynolds.
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Vu :

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Depuis mon retour de vacances, c'est le premier ciné qui m'a véritablement emballé. C'est très drôle, émouvant, mélancolique (très bonne surprise à ce niveau là, j'ai adoré le traitement des tortues). Il faut aussi ajouter à cela la bande-originale de Trent Reznor & Atticus Ross qui confère au film une ambiance parfois atmosphérique. Bref c'est excellent.

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Une sorte d'encéphalogramme plat d'1h30 durant lesquelles on va suivre un mec détestable à souhait (très bien interprété par Raphaël Quenard il faut l'avouer) et une sorte de mollusque qui a 2 de tension et qui tend le bâton pour se faire battre durant tout le film. Tous les personnages qui gravitent autour d'eux ne valent pas mieux. Je n'ai rien contre les drames se déroulant en milieu rural mais là c'est juste pas possible.

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Ce dernier film de John Hughes est une petite merveille, aussi drôle que émouvante. Mon préféré du réalisateur reste sans conteste La Folle Journée de Ferris Bueller mais La P'tite Arnaqueuse n'est pas loin derrière.
Modifié en dernier par Pale le dim. 6 août 2023 22:21, modifié 1 fois.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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En VOD :

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Mission Impossible 7 est nul et aurait pu être écrit par une IA, selon ce grand cinéaste

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Après avoir encensé Oppenheimer, cette légende d'Hollywood pense que Mission : Impossible 7 alias Dead Reckoning Partie 1 avec Tom Cruise est complètement raté.

Cinq ans après l'excellent Mission : Impossible - Fallout, et un an après avoir sauvé Hollywood et le cinéma avec Top Gun : Maverick, Tom Cruise a enfin fait son grand retour dans la peau d'Ethan Hunt avec le méta Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1. Mais malheureusement pour le film et sa tête d'affiche, il semblerait que ce nouveau volet n'ait pas autant convaincu que ses prédécesseurs, avec notamment un box-office relativement tiède compte tenu du budget et des ambitions d'un tel projet.

Le long-métrage n'a probablement pas été aidé par la sortie de l'évènement Barbenheimer, qui a tout emporté sur son passage. Alors que Barbie a déjà dépassé le milliard de recettes, la bombe Oppenheimer n'a pas eu à rougir avec des chiffres impressionnants et des critiques conquises par le long-métrage de Christopher Nolan. Parmi elles, l'immense Paul Schrader n'a pas hésité à décrire Oppenheimer comme le plus grand film du siècle. Il n'a en revanche pas du tout apprécié Mission : Impossible 7, et ne s'est pas fait prier pour le faire savoir.

En effet, le réalisateur du récent Master Gardener, et scénariste culte de "petits" films comme Taxi Driver et Raging Bull (co-écrit avec Mardik Martin) n'a vraiment pas aimé le dernier opus de la franchise. Et il n'a pas hésité à partager son avis incendiaire sur son compte Facebook : « Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1 n'est qu'un charabia fatiguant. Je ne vois pas comment, avec les bonnes instructions, une IA n'aurait pas pu écrire ce scénario. »

Le verdict est donc sans appel selon le cinéaste : Mission : Impossible 7 ne serait qu'un produit algorithmique sans le moindre intérêt, avec comme seule ambition d'en mettre plein la vue au spectateur, avec des procédés de bas étage. S'il est évident que le film n'a pas les mêmes ambitions qu'un projet comme Oppenheimer, et a très manifestement souffert de la pandémie qui a étiré sa production sur plus de trois ans, on pourrait rétorquer que le spectacle a assurément été au rendez-vous. On appréciera en revanche l'ironie mordante du cinéaste compte tenu de la nature de la menace de ce nouveau volet (une IA).

Après l'éclatante réussite de Mission : Impossible - Fallout (et le précédent, Rogue Nation), Mission : Impossible 7 est peut-être l'épisode le plus faible des trois films réalisés par Christopher McQuarrie, et n'a pas brillé par sa narration. Mais encore une fois, cela n'a jamais véritablement été l'intérêt de la franchise.

Avec la saga, Tom Cruise et ses différents réalisateurs (John Woo ou Brad Bird, entre autres) ont construit une formidable vitrine dédiée à sa gloire et à son amour d'une idée beaucoup plus traditionnelle de la cascade, eu égard à l'utilisation massive de CGI à l'ère du super-héros au cinéma. Et le dernier volet en date n'a pas démérité sur ce point. Mais comme toujours, rien ne vaut le fait d'aller en salles pour se faire son propre avis. On vous conseille donc d'aller voir ce tant décrié Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1, toujours à l'affiche en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... auY0D2pM7I

Je partage cet article car je suis d'accord avec ces propos :D J'avais même dit il y a quelques jours que je n'aurais pas été surpris d'apprendre que le film a été écrit par une IA.
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Le box-office US de ce week-end :

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https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

À l'international :

Barbie : $1,031,481,000
Oppenheimer : $552,943,620
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weird

Pale a écrit :
lun. 7 août 2023 16:38
Mission Impossible 7 est nul et aurait pu être écrit par une IA, selon ce grand cinéaste

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Après avoir encensé Oppenheimer, cette légende d'Hollywood pense que Mission : Impossible 7 alias Dead Reckoning Partie 1 avec Tom Cruise est complètement raté.

Cinq ans après l'excellent Mission : Impossible - Fallout, et un an après avoir sauvé Hollywood et le cinéma avec Top Gun : Maverick, Tom Cruise a enfin fait son grand retour dans la peau d'Ethan Hunt avec le méta Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1. Mais malheureusement pour le film et sa tête d'affiche, il semblerait que ce nouveau volet n'ait pas autant convaincu que ses prédécesseurs, avec notamment un box-office relativement tiède compte tenu du budget et des ambitions d'un tel projet.

Le long-métrage n'a probablement pas été aidé par la sortie de l'évènement Barbenheimer, qui a tout emporté sur son passage. Alors que Barbie a déjà dépassé le milliard de recettes, la bombe Oppenheimer n'a pas eu à rougir avec des chiffres impressionnants et des critiques conquises par le long-métrage de Christopher Nolan. Parmi elles, l'immense Paul Schrader n'a pas hésité à décrire Oppenheimer comme le plus grand film du siècle. Il n'a en revanche pas du tout apprécié Mission : Impossible 7, et ne s'est pas fait prier pour le faire savoir.

En effet, le réalisateur du récent Master Gardener, et scénariste culte de "petits" films comme Taxi Driver et Raging Bull (co-écrit avec Mardik Martin) n'a vraiment pas aimé le dernier opus de la franchise. Et il n'a pas hésité à partager son avis incendiaire sur son compte Facebook : « Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1 n'est qu'un charabia fatiguant. Je ne vois pas comment, avec les bonnes instructions, une IA n'aurait pas pu écrire ce scénario. »

Le verdict est donc sans appel selon le cinéaste : Mission : Impossible 7 ne serait qu'un produit algorithmique sans le moindre intérêt, avec comme seule ambition d'en mettre plein la vue au spectateur, avec des procédés de bas étage. S'il est évident que le film n'a pas les mêmes ambitions qu'un projet comme Oppenheimer, et a très manifestement souffert de la pandémie qui a étiré sa production sur plus de trois ans, on pourrait rétorquer que le spectacle a assurément été au rendez-vous. On appréciera en revanche l'ironie mordante du cinéaste compte tenu de la nature de la menace de ce nouveau volet (une IA).

Après l'éclatante réussite de Mission : Impossible - Fallout (et le précédent, Rogue Nation), Mission : Impossible 7 est peut-être l'épisode le plus faible des trois films réalisés par Christopher McQuarrie, et n'a pas brillé par sa narration. Mais encore une fois, cela n'a jamais véritablement été l'intérêt de la franchise.

Avec la saga, Tom Cruise et ses différents réalisateurs (John Woo ou Brad Bird, entre autres) ont construit une formidable vitrine dédiée à sa gloire et à son amour d'une idée beaucoup plus traditionnelle de la cascade, eu égard à l'utilisation massive de CGI à l'ère du super-héros au cinéma. Et le dernier volet en date n'a pas démérité sur ce point. Mais comme toujours, rien ne vaut le fait d'aller en salles pour se faire son propre avis. On vous conseille donc d'aller voir ce tant décrié Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1, toujours à l'affiche en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... auY0D2pM7I

Je partage cet article car je suis d'accord avec ces propos :D J'avais même dit il y a quelques jours que je n'aurais pas été surpris d'apprendre que le film a été écrit par une IA.
Tu aurais dû mettre "I approve this message" ^^

Normalement, je le vois demain, mais si ce que j'ai lu (par hasard) ici et là est vrai, c'est raccord avec le scénario :D
Toujours pas vu Barbie. Ni le Ceylan :sweat:
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sad

Mort de William Friedkin, l'immense réalisateur de L'Exorciste, Le Convoi de la peur, French Connection...

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L'Exorciste, Le Convoi de la peur, French Connection, Cruising, Police fédérale Los Angeles... Le très grand William Friedkin est mort à 87 ans.

Il faisait partie des grands cinéastes incontournables depuis les années 70, avec des classiques absolus comme French Connection (1971), L'Exorciste (1973), Le Convoi de la peur (1977), Cruising : La Chasse (1980) ou encore Police Fédérale, Los Angeles (1985). Il devait revenir en 2023 à la Mostra de Venise avec son nouveau film, The Caine Mutiny Court-Martial avec Kiefer Sutherland.

2023 sera finalement l'année des hommages, à la fois à Venise, forcément, mais aussi avec la sortie de L'Exorciste : Dévotion, qui fait suite à son chef-d'oeuvre : William Friedkin est mort ce lundi 7 août 2023 à 87 ans.

EXORCISER L'AMÉRIQUE

Dans les années 60-70, il était là, aux côtés de Francis Ford Coppola, Dennis Hopper, Mike Nichols, Sam Peckinpah, Arthur Penn, Peter Bogdanovich ou encore Hal Hashby pour amener le cinéma américain (et pas que) vers le bien-nommé Nouvel Hollywood, qui a changé les règles du jeu à tout jamais.

Après des débuts à la télévision, notamment du côté de Alfred Hitchcock présente, William Friedkin a réalisé ses premiers films, plus ou moins remarqués : Good Times (1967) avec Sonny et Cher, The Birthday Party (1968) sur un scénario de Harold Pinter, ou encore Les Garçons de la bande (1970). Mais c'est à l'aube des années 70 qu'il passe comme un bulldozer avec French Connection.

Film majeur du Nouvel Hollywood, French Connection coche toutes les cases : une approche cinématographique d'une brutalité et d'une modernité sensationnelle, un succès public monstrueux (plus de 75 millions au box-office mondial pour un budget d'à peine 2 millions), un prestige hollywoodien absolu (5 Oscars dont meilleur film, meilleur réalisateur). Et un film devenu une référence absolue en la matière.

William Friedkin devient instantanément un cinéaste de premier ordre, et il le confirme avec une décennie extraordinaire. En 1973, L'Exorciste est un phénomène ahurissant avec plus de 428 millions au box-office (pour un budget de 12 millions) et 10 nominations aux Oscars. Le film entre dans l'histoire du cinéma d'horreur avec des nominations haut de gamme (meilleur film, meilleur réalisateur), et le prix du meilleur scénario adapté.

Et surtout, L'Exorciste change la face du cinéma d'horreur et fait date, créant une terreur collective qui résonne encore 40 ans après ; d'où l'interminable saga qui revient justement en 2023. Et c'est d'autant plus intéressant que Friedkin n'a jamais voulu définir/réduire L'Exorciste à un film d'horreur, comme il le redisait à Cinephilia & Beyond : "On a pensé ce film comme une histoire puissante, émotionnelle et perturbante. Mais pas comme un film d'horreur, et encore moins comme un classique de l'horreur, ou tout ce qui arrive généralement dans les films d'horreur (...) Il y a clairement des films d'horreur, mai je n'ai pas pensé que L'Exorciste en ferait partie quand je l'ai fait".

Dans la foulée, il réalise Le Convoi de la peur, adapté du livre Le Salaire de la peur de Georges Arnaud (déjà adapté en France par Henri-Georges Clouzot). La production est dantesque (les studios Universal et Paramount en collaboration), le tournage est un cauchemar, le film est un échec en salles, mais peu importe : Sorcerer confirme encore une fois la puissance de sa mise en scène.

Et depuis, il a largement été revu à sa juste valeur. En 2018, Friedkin en reparlait au Point Pop : "Pendant si longtemps, j'ai été persuadé que le film était mort et enterré. Il n'a jamais gagné de récompense. Et puis il est revenu peu à peu à la vie, tel Lazare. Sorcerer appartient à ces films d'aventures tournés sans image de synthèse, où les cascades, les explosions et le danger étaient bien réels, la diaspora des cinéphiles l'a réhabilité au fil des ans, mais cette résurrection reste un mystère pour moi. (...) Je suis fier de ce film, il est de loin mon préféré et son échec m'a beaucoup peiné, parce que j'étais persuadé d'avoir fait le meilleur film possible et que je ne ferais jamais mieux."

LE (FAUX) PASSAGE À VIDE DES ANNÉES 80-90

Où aller après ces trois grands films ? Comment faire mieux, ou simplement aussi bien ? William Friedkin aura du mal à retrouver de tels sommets aux yeux du public et de la critique, mais il continue sa route et ne passe pas inaperçu.

En 1980, il filme Al Pacino dans La Chasse (Crusing), un polar sur un tueur en série qui sévit dans le milieu gay. En 1983, il va dans la comédie avec Le Coup du siècle, avec Chevy Chase et Sigourney Weaver. En 1985, il rappelle à l'ordre la fureur de French Connection avec Police fédérale Los Angeles, un autre classique de sa filmographie. Et pour clore les années 80, il revient à l'horreur avec La Nurse.

Les années 90 s'ouvrent dans la douleur. En 1994, le film sportif Blue Chips, avec Nick Nolte et Mary McDonnell, passe gentiment inaperçu. Ce qui est mieux que le thriller érotique Jade (évidemment écrit par Joe Eszterhas), échec cinglant en 1995, et que Friedkin définira lui-même comme un désastre vu l'accueil à sa sortie.

LE RETOUR DU ROI

Le réalisateur reviendra seulement en 2000 avec L'Enfer du devoir, avec Tommy Lee Jones, qu'il retrouvera dans la foulée pour Traqué, en 2003. Pour beaucoup, à partir de là, William Friedkin retrouve du poil de la bête. Après ce beau Rambo énervé où un ex-entraîneur des forces spéciales et un agent du FBI s'allient pour trouver un tueur, il revient à une horreur beaucoup plus tordue, qu'il préférait d'ailleurs ne pas définir comme de l'horreur – encore une fois.

Dans Bug, adapté de Tracy Letts en 2006, il filme la descente aux enfers d'Ashley Judd et Michael Shannon, rongés par une parano terrifiante. Le film a beau passer inaperçu en salles, il marque les esprits, et rappelle tout le talent du cinéaste.

Friedkin revient encore plus fier et fort en 2011 avec Killer Joe, véritable coup de poing dans la panse. Là encore adapté de Tracy Letts, Killer Joe montre un fantastique Matthew McConaughey en tueur à gages déglingué, qui vient semer le chaos dans une famille délicieusement white trash qui n'était pas prête pour ça.

La scène de fellation au poulet (oui oui) avec Gina Gershon n'est qu'une facette de ce huis clos drôle, noir, désespéré et tordu. Et assurément l'un des meilleurs films du réalisateur.

En parallèle de la fiction, William Friedkin a aussi réalisé des documentaires, notamment The People vs. Paul Crump (1962) et The Devil and Father Amorth (2018).

2023 marquera donc l'arrivée du dernier opus de ce grand cinéaste : The Caine Mutiny Court-Martial, avec Kiefer Sutherland dans un film de procès sur un officier de marine jugé pour mutinerie, après avoir pris le commandement face à un capitaine.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... ei1B-Vzfvc
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EL n'a pas trop aimé Gran Turismo (2 étoiles) :

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Depuis Uncharted, il va falloir s’habituer à voir certains blockbusters démarrer par le logo de PlayStation Productions, nouvelle méthode du constructeur de consoles pour glorifier sa marque et ses jeux phares. En attendant Ghost of Tsushima, c’est au tour de Gran Turismo de passer par la case grand écran, en adaptant l’histoire vraie d’un joueur du simulateur, devenu véritable pilote de courses. Un projet qui faisait moyennement rêver, jusqu’à l’annonce de Neill Blomkamp (District 9) au poste de réalisateur. Des années après avoir failli mettre en scène Halo, l’ancien golden-boy a-t-il réussi à s’approprier l’exercice d’une transposition de jeu vidéo au cinéma ?

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Pour ceux qui – comme l’auteur de ces lignes – ont grandi avec District 9, le coup d’essai de Neill Blomkamp a été une véritable déflagration. Au-delà de la vigueur d’un jeune cinéaste réécrivant l’Apartheid dans un écrin de SF énervée, le film semblait toucher du doigt une croisée des genres et des imageries encore nouvelles, mixant tour à tour des mechas, du body horror et des inspirations directes du jeu vidéo.

Cette boulimie exaltante, Blomkamp n’a cessé de la développer, y compris avant District 9, qui est né de la frustration d’une adaptation annulée du jeu Halo. Pour le meilleur et surtout pour le pire, l’inventivité du réalisateur s’est heurtée par la suite aux désidératas hollywoodiens, que ce soit par des propositions personnelles en demi-teinte (Elysium, Chappie) ou des fantasmes qui ne verront jamais le jour (Alien 5, RoboCop Returns).

Qu’à cela ne tienne, le réalisateur sud-africain a claqué la porte des majors pour créer sa propre boîte indépendante : Oats Studios. Si son business-model n’a jamais su être viable, Blomkamp a profité de cette opportunité pour expérimenter sur une belle quantité de courts-métrages, en mélangeant toujours plus ses inspirations, ses envies cool et ses régimes d’images, à la manière d’un laboratoire en marge du système.

PLACE DU MORT

C’est donc avec une crainte teintée d’excitation que l’on appréhendait Gran Turismo. D’un côté, voir l’artiste s’essayer à une adaptation de jeu vidéo sonne comme une évidence presque trop tardive. De l’autre, difficile de ne pas voir dans le projet de PlayStation une commande opportuniste envers sa franchise de jeux de course, soit l’antithèse des idéaux et de l’intransigeance un peu naïfs de Neill Blomkamp. Autant dire que les premières minutes du film peinent à rassurer avec leurs travellings langoureux de publicité et leur historique glorificateur du simulateur de Kazunori Yamauchi.

Pour autant, le réalisateur parvient à y instiguer une note d’intention intrigante, en reproduisant çà et là les placements de caméras si spécifiques de son modèle, et en alternant prises de vues réelles et extraits numériques. A priori, le long-métrage a bien compris ce que l’on est venu chercher : une porosité des deux médiums et de leur langage, là où tant de tentatives antérieures s’y sont cassées les dents.

A vrai dire, le concept du film y est plus que jamais propice, puisqu'il se concentre sur l’histoire vraie de Jann Mardenborough (Archie Madekwe), un grand joueur de Gran Turismo qui a rejoint la GT Academy, un concours permettant aux meilleurs "simracers” de devenir de vrais pilotes de courses. En bref, Blomkamp avait un boulevard pour s’amuser, à la fois par ce rapport entre réel et virtuel, et en agrémentant sa véritable histoire des codes du film de sport.

READY LOSER ONE

Malheureusement, cette double quête d’hybridation ne cesse de jouer contre le long-métrage. A vouloir faire de son montage un ensemble frénétique et hétérogène, Gran Turismo se révèle incapable d’introduire ou de construire le moindre enjeu.

Mise à part la relation clichée entretenue entre Jann et son père ouvrier – qui ne comprend pas que son fils passe autant de temps sur des jeux vidéo –, le film accumule les péripéties et les personnages en dépit du bon sens. De la petite amie inexistante au rival insupportable, Gran Turismo se contente de passer à tout berzingue sur ses passages obligés, tout en assumant de ne jamais rien faire de plus.

Cet agencement chaotique (en particulier dans la première heure) a même un effet plus pervers, puisqu’il permet à Neill Blomkamp de cacher sous le tapis les sujets plus embarrassants et inévitables liés à son récit. C’est notamment le cas avec Danny Moore (Orlando Bloom), l’organisateur de la GT Academy au nom de Nissan. Bien qu’on essaie de nous faire croire à son rêve improbable de transformer de jeunes recrues en pros du circuit, le symbole derrière cette méritocratie béate ne peut résister à la réalité d’un libéralisme qui n’a qu’un objectif : vendre plus de voitures à une démographie peu concernée.

L’instrumentalisation du talent de Jann a beau être effleurée en de rares instants, la verve politique de Blomkamp est immédiatement tuée dans l’œuf. Pour un film de course où son protagoniste prend un malin plaisir à dériver de la célèbre ligne de trajectoire optimale de Gran Turismo, il est assez ironique que son réalisateur accepte un tel pilotage automatique, à peine rattrapé par les vrais déraillements de la vie de Mardenborough.

IL FAUT SAUVER LE SOLDAT BLOMKAMP

Néanmoins, tout cela serait pardonnable si la mise en scène transcendait ce postulat peu palpitant. Or, c’est là que le raté de Gran Turismo s’avère aussi frustrant qu’incompréhensible. Certes, Blomkamp a l’idée éclairée de ne pas juste singer la vue du jeu de l’arrière des véhicules, mais il ne sait jamais sur quel pied danser pour reproduire ses sensations.

A vouloir à tout prix s’accorder à la modernité sous-entendue par son approche, il se contente d’emplir le terrain, comme si sa caméra se devait d’investir le moindre centimètre carré de décor, sur la route comme dans le ciel. Mais passés ses plans de drones pseudo-virevoltants qui zigzaguent auprès des voitures, il manque à l’ensemble un ancrage, une viscéralité de l’action et plus encore, une stratégie de l’image.

A la réflexion, le cinéaste avait pourtant deux choix à sa disposition. Soit, s'inspirer des diverses vues de Gran Turismo, qui restent chevillées au véhicule et offrent une lisibilité claire du circuit. Soit, transcrire avec d’autres outils la pure subjectivité de son personnage, son ressenti de la vitesse et les réactions qu'il doit prendre en une fraction de seconde. Résultat, le long-métrage est coincé dans un entre-deux bâtard, focalisé sur sa shaky cam erratique avant de switcher sur des plans larges à l’omniscience malavisée. Plutôt que de suivre les voitures à pleine vitesse, l’objectif ne fait que croiser leur route, si bien qu’il est difficile de comprendre instinctivement les enjeux spatiaux et le positionnement des pilotes.

Neill Blomkamp a certainement eu conscience de cet aveu d’échec, qui se retrouve emballé dans ce piètre paquet cadeau qu’est le HUD du jeu (ces éléments visuels qui indiquent le classement, ou la place de chaque bolide dans la course). Sans nul doute que le cinéaste a souhaité fuir les évidences du genre pour mieux le renouveler, mais Gran Turismo n’est voué qu’à refléter une régression de sa mise en scène, jamais aussi nerveuse que celle de Jours de tonnerre, ni aussi virtuose et avant-gardiste que celle de Speed Racer.

La sensation d’immersion de Jann, passant du jeu au monde réel, aurait dû être une priorité de son dispositif, afin que le spectateur ressente à son tour cette énergie transmédiatique. Un rendez-vous manqué aussi décevant que le retour en fanfare du réalisateur de District 9, qui semblait être le choix parfait pour un tel exercice de style.

À ne jamais choisir entre ses plans de drones frimeurs et la sensorialité d’un montage plus nerveux, Gran Turismo ne parvient pas à reproduire le feeling du simulateur. Une sacrée déception, étant donné que Neill Blomkamp semblait tout indiqué pour offrir une expérimentation technique brillante entre cinéma et jeu vidéo.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... tY_tFKnsiA
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... xbclmRF6AA
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Grosse déception que cette fin de trilo pour Schrader, après le très très bon First Reformed et le sympathique Card Counter.
Avec Master Gardener, on a l'impression de voir encore les mêmes thématiques resucées depuis Taxi Driver en beaucoup moins inspiré.
Le tout étiré sur 1h50 : la palme revient sans doute aux personnages antagonistes comme Sigourney Weaver ou le duo de dealeurs aussi lisses et inoffensifs qu'une peau de bébé.
C'est bien embarassant vu le pedigree du cinéaste, qui n'hésitait pas à embrasser la noirceur ou l'ultra violence dans son cinéma.

Heureusement, je trouve toute la 1e heure plutôt tenue, où Schrader fait preuve d'une surprenante délicatesse pour peindre son protagoniste (Edgerton est très bon) et créer sa romance centrale (Quintessa est également un joli atout).
Mais même à ce niveau, Master Gardener reste trop superficiel et schématique pour convaincre.

2.5/5
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Encore un blockbuster Netflix bien mauvais : c'est laid, impersonnel et sans une once de réel spectacle.
De l'enfilage de perles pour quiconque a déjà vu un film d'action-espionnage ces 20-30 dernières années, critiquant l'IA alors que le script semble avoir été écrit par un ordinateur (ça fait quand même pitié de sortir juste après le dernier Mission Impossible)
Tout ça afin d'être un vehicule-star pour Gadot (complètement fade à côté de la superstar indiene Alia Bhatt)

Bref une grosse perte de temps

1.5/5
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
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Pale a écrit :
ven. 11 août 2023 17:45

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Celle-ci est bien moche :o
Comme quand Ethan Hunt saute de la montagne en moto dans M:I Dead Reckoning Partie 1 :sweat:
Il y a un problème avec les motos ? :lol:
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Pale a écrit :
ven. 11 août 2023 17:45
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Cool :bounce:
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Vu :

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Je n'avais pas d'attente particulière, j'avoue m'être pris une bonne claque. Alors certes c'est pas le film le plus personnel de Neill Blomkamp qui soit si on repense à District 9, Elyzium et Chappie mais ça reste une sacrée expérience malgré tout. L'histoire est dans l'air du temps et le film surprend pour sa virtuosité et sa générosité. Oui l'évolution est classique mais j'étais à fond dedans tant c'est immersif. Gran Turismo m'a procuré pas mal de frissons et je suis heureux de l'avoir découvert dans de superbes conditions (en ATMOS). À noter une bande-originale qui fait également son effet. C'est aisément un des meilleurs films que j'ai vu au ciné depuis le début de l'année.

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Je découvre ce classique des années 80 et c'est un véritable petit chef d’œuvre. Mélange de comédie, comédie musicale et film d'horreur, La Petite Boutique des horreurs transpire également l'artisanat à l'ancienne au niveau des effets et c'est assez bluffant. Il y a dans ce film des scènes hilarantes (la palme revient à toutes les apparitions de Steve Martin) et des trucs que l'on n'oserait plus se permettre à l'heure actuelle.

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Je sais que je vais être tout seul sur ce coup mais j'ai préféré ce film à MI 7 :D J'ai moins eu l'impression de me retrouver à un enterrement à suivre des grabataires qui parcourent le monde en faisant la tronche et qui font face à des dilemmes cornéliens incroyables comme choisir laquelle des deux amoureuses du héros va y passer. Alors bien sûr ça reste une grosse production assez basique de la part de Netflix mais c'est efficace, dynamique, rythmé, ça bouge tout le temps et on voyage pas mal (j'ai d'ailleurs apprécié le contraste entre les différents environnements).
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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NaughtyDog
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Ah non Pale tu peux pas dire que Agent Stone c'est mieux que MI 7 mdrr
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robinne
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weird

Télérama dit que ce film assure bien la relève de James Bond :
“Agent Stone”, sur Netflix : Gal Gadot, convaincante espionne au grand cœur
Une agente double déterminée, une intelligence artificielle surpuissante et une jeune méchante terrifiante... Netflix reprend l’héritage du défunt agent 007 pour créer un blockbuster divertissant
https://www.telerama.fr/netflix-canal-p ... 027803.php
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NaughtyDog a écrit :
lun. 14 août 2023 00:48
Ah non Pale tu peux pas dire que Agent Stone c'est mieux que MI 7 mdrr
Objectivement j'ai bien conscience que la mise en scène de MI7 est plus soignée et ample mais au service d'une histoire qui ne vole pas très haut. Je ne dis pas que l'histoire de Agent Stone est forcément meilleure (bien que j'ai préféré le potentiel et le traitement de l'IA ici) mais perso je me suis senti beaucoup plus impliqué dans Agent Stone :D
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robinne a écrit :
lun. 14 août 2023 10:24
Télérama dit que ce film assure bien la relève de James Bond :
“Agent Stone”, sur Netflix : Gal Gadot, convaincante espionne au grand cœur
Une agente double déterminée, une intelligence artificielle surpuissante et une jeune méchante terrifiante... Netflix reprend l’héritage du défunt agent 007 pour créer un blockbuster divertissant
https://www.telerama.fr/netflix-canal-p ... 027803.php
I agree :D
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Le box-office US de ce week-end :

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https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

Dans le monde :

Barbie : $1,183,909,000
Oppenheimer : $649,027,475
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Un chassé-croisé durant lequel différents récits se déroulent pendant une nuit d'Halloween. Certains récits sont plus inégaux que d'autres mais le film a le mérite de ne pas s'éterniser (1h20) et le réalisateur Michael Dougherty offre une ambiance efficace et soignée, un peu comme pour Krampus qu'il réalisera quelques années plus tard.

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Je ne connaissais pas encore l'existence de ce film il y a une semaine. Il s'agit d'un film produit par John Hughes et on ressent véritablement sa patte. C'est une comédie dramatique/romantique qui capture à merveille la complexité des sentiments amoureux, le tout dans une ambiance d'époque exceptionnelle (musique, décors, costumes, accessoires). Gros coup de cœur pour ce chef d’œuvre.

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Ghibli : les images du dernier film de Miyazaki sont enfin là

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Hayao Miyazaki est de retour pour son dernier film, Comment vivez-vous ?, qui a dévoilé ses premières images.

Comme en témoigne la performance extraordinaire de Barbie au box-office, la promotion intensive du film a porté ses fruits. Pour son nouveau film, Miyazaki a décidé de faire tout le contraire. En effet, on ne saura rien du nouveau Ghibli avant sa sortie, ou presque. Le co-fondateur du Studio Ghibli prépare son dernier film, intitulé Comment vivez-vous ? en français depuis 2016 et pourtant, on ne sait presque rien du film.

Pas d'images, aucune bande-annonce, les Japonais qui ont pu découvrir le film au cinéma dès le 14 juillet 2023 y sont allés sans rien savoir du nouveau long-métrage d'animation à part le nom de son réalisateur, Miyazaki, celui qui avec Chihiro, Mononoké... avait tout compris au monde, avant tout le monde. Après cette sortie au Japon, les premiers avis sur le dernier Miyazaki sont arrivés, et comme on pouvait s'y attendre, la légende de l'animation japonaise semble encore avoir fait des miracles.

Même si la promotion du film est quasi inexistante, on sait que Miyazaki s'est inspiré du roman Et vous, comment vivrez-vous ? de Genzaburō Yoshino, qui raconte l"histoire d'un jeune adolescent qui découvre le monde et s'interroge sur le sens de la vie. La promotion internationale est tout aussi discrète, et c'est sur Twitter (ou X) qu'on a pu découvrir les premières images du film. Le compte TheGhibliFamily a dévoilé des images diffusées dans un livret par Ghibli :

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On reconnait bien sûr la patte de Miyazaki, et le fameux héron de l'affiche qui a aussi inspiré le titre anglais The Boy and the Heron (Le Garçon et le Héron). Le film devrait continuer de se dévoiler avant sa sortie au cinéma puisqu'il fera l'ouverture du festival international du film de Toronto le 7 septembre 2023. La date de sortie française n'a toujours pas été dévoilée.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... YbnMzj9f4U
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EL n'a pas trop aimé Le Dernier Voyage du Demeter (2 étoiles) :

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Malgré un nombre incalculable d’adaptations déjà sorties depuis la publication du roman de Bram Stoker en 1897, le comte Dracula et ses dents longues n’ont pas fini d’inspirer le cinéma. Aujourd’hui, c’est André Øvredal, réalisateur de The Troll Hunter, The Jane Doe Identity, Scary Stories ou encore Mortal qui y va de son interprétation de la légende du vampire. Dans Le Dernier Voyage du Demeter, l’histoire est celle brièvement évoquée dans le roman de la traversée secrète du comte en bateau, voyage à l’occasion duquel il massacre l’équipage avant de rejoindre Londres. Une idée pleine de promesses non tenues.

DU ROMAN ÉPISTOLAIRE AU SURVIVAL EN HAUTE MER


Pour toute personne un tant soit peu chatouillée par la littérature gothique et les histoires de vampires, le concept du nouveau film d’André Øvredal avait de quoi faire saliver. Adapter l’un des meilleurs chapitres de Dracula, à la fois mystérieux et efficace mais aussi sous-exploité (car oui, il existe encore des aspects de Dracula dont toute la sève n’a pas encore été tirée), c’était la bonne idée pour séduire les fans et intriguer les autres.

Dans le roman, la traversée à bord du Demeter, qui conduit (sans que l’équipage le sache) Dracula jusqu’en Angleterre depuis la Roumanie, n’est décrite qu’à travers des extraits du journal de bord du capitaine. Ceux-ci relatent, sans que les marins y comprennent grand-chose, qu’une créature se trouve à bord et décime l’équipage nuit après nuit.

Le défi du film était donc d’inventer la chair et les images autour de ces quelques extraits tout en sous-entendus, qui laissent supposer beaucoup de choses sans les dire (et sont terrifiants pour cette raison). Et par bien des aspects, Le Dernier Voyage du Demeter livre exactement ce qu’on lui demande. Avec des plans fabuleux du navire qui lutte contre les vagues en pleine nuit, tantôt éclairé par la pleine lune, tantôt par la zébrure des éclairs, le spectateur est plongé pour son plus grand plaisir dans les tableaux de Joseph Vernet et d’Ivan Aïvazovski. Dommage, peut-être, que le trait ne soit pas encore plus forcé et ces plans plus nombreux.

Le décor principal, quant à lui, est l’intérieur du bateau tout en bois, fait de coins et de recoins biscornus, éclairés par quelques lanternes et rayons de lune, qui rappellent les meilleurs moments de l’attraction Pirates des Caraïbes à Disneyland. Et pour relever tout ça, quelques apparitions silencieuses et obscures du fameux vampire, qui est à son zénith lorsqu’il est mis en scène comme une gargouille immobile à travers la fumée. Des images saisissantes qui complètent cette parfaite liste d’ingrédients. Et pourtant... Toutes ces qualités sont malheureusement poignardées dans le dos par tout ce que le film ne parvient pas à faire.

AU BOUT DU COMTE

Malgré cet excellent terreau, le film se tire balle dans le pied sur balle dans le pied. Sa première et plus grosse erreur étant de vouloir se parer d'intelligence en étant bavard. Et alors là, qu’est-ce que c’est bavard ! Sauf que les dialogues, en plus d’être vides d’intérêt pour la narration comme pour la construction des personnages, sont terriblement mal écrits. A la fois niais et lourdingues, ils ressemblent au brouillon d’une poésie écrite en classe par un collégien qui préfèrerait jouer au foot.

Ces blablateries tentent tant bien que mal de colmater les nombreuses incohérences du scénario, et les décisions absurdes que prennent les personnages pour s’en sortir. A ce sujet, le film abandonne toute logique dans son dernier tiers, pour achever de ruiner ce qu’il avait mis en place jusque-là (le mutisme saisissant de Dracula, l’inéluctabilité du sort des marins, la manière dont le vampire peut se déplacer...). Petit à petit, tout ce qui laissait espérer se change en déception grotesque, tant les écueils dans lesquels le film tombe sont épais et évitables.

La même mécanique s’observe aussi à la mise en scène, car là où la préparation des apparitions de Dracula est soignée et prenante, la révélation elle-même et l’action qui s’ensuit souffrent d’un montage et d’une réalisation très bancale, qui ôte immédiatement le souffle de chaque moment de tension ou de combat. A cela, la toute dernière scène ajoute un point final de ridicule, tant elle est superflue, maladroite, et ruine encore un peu plus la sublime intention de départ.

Avancée chaotique d’un film qui a de magnifiques chaussures mais qui ne sait pas mettre un pied devant l’autre, l’histoire du Demeter aurait pu être soutenue (et peut-être sauvée) par ses acteurs. Mais, trop empêtrés par les dialogues immatures et une écriture simplette, Corey Hawkins peine à dégager un semblant de charisme, et Aisling Franciosi est à mille lieux de la force qu’on lui a connue dans The Nightingale de Jennifer Kent. Les rôles secondaires tenus par Liam Cunningham et David Dastmalchian ne sont, eux, qu'une esquisse de ce qu'ils auraient pu être.

PAS UN CHEF-D'ØVREDAL

Pourtant, celui qui est encore bien en-dessous de son propre talent, c’est André Øvredal lui-même, puisque le public était en droit d’attendre bien mieux du réalisateur de The Jane Doe Identity. Si sa filmographie est inégale, un tel projet semblait fait pour lui, et coller à ce qu’il avait fait de meilleur dans Jane Doe. Une atmosphère de huis-clos transposée sur un bateau, une présence insaisissable qui plane autour des personnages et des apparitions terrifiantes : c’était tout ce avec quoi le réalisateur avait brillé dans son film de 2016.

Comment expliquer cette perte de contrôle totale sur les moments censés être effrayants et sur la montée de la tension ? C’est bien de là que vient la plus grande déception du film, parce qu’Øvredal avait le profil idéal pour faire du Dernier Voyage du Demeter le film qu’il méritait d’être.

Pourtant, son manque évident d’inspiration transpire dans chaque séquence (à part, comme mentionné plus tôt, dans les plans qui ressemblent à des scènes marines picturales), à tel point que l’une des séquences finales semble être complètement pompée sur une autre fiction récente de vampires. Sans trop en dévoiler, la scène en question reprend de manière assez frappante le concept de la meilleure séquence des Midnight Mass, la mini-série de Mike Flanagan qui mettait elle aussi en scène des goules aux dents longues.

La série étant encore très récente dans l’esprit des spectateurs, cette reprise intentionnelle ou non est lourde à digérer, d’autant qu’elle souffre fortement de la comparaison, l’écriture et la qualité des CGI réduisant à néant la moindre émotion. Bref, un ratage dans les grandes largeurs pour un réalisateur et une histoire qui valaient bien mieux que ça. Reste plus qu’à espérer qu’Øvredal fasse mieux la prochaine fois, et que quelqu’un d’autre redonne sa chance à l’histoire du Demeter.

Un rendez-vous manqué entre André Øvredal et un sujet génial qu'il ne parvient pas à traiter comme il se doit. Au-delà d'une ouverture très prometteuse et de magnifiques images du navire arpentant la mer de nuit, le film accumule les déceptions en négligeant aussi bien la mise en scène des scènes d'action que ses (beaucoup trop nombreux) dialogues.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1hahcVpF6U
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Je reste assez surpris de la tournure internationale de la carrière de Camille Cottin.
Est-ce qu'elle représente le "french charm" à l'étranger ?
Ou est-elle simplement une bonne actrice, qui a aussi convaincu avec quelques rôles de personnages français, dans des prods étrangères, et des tons différents (comico-provoc et dramatique) ?
"Le plus important est toujours de se faire rire soi-même." bewyder
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bewyder a écrit :
mer. 16 août 2023 17:46
Je reste assez surpris de la tournure internationale de la carrière de Camille Cottin.
Est-ce qu'elle représente le "french charm" à l'étranger ?
Ou est-elle simplement une bonne actrice, qui a aussi convaincu avec quelques rôles de personnages français, dans des prods étrangères, et des tons différents (comico-provoc et dramatique) ?
Elle parle très bien anglais (elle a vécu plusieurs années à Londres et a été prof d'anglais). Ca aide déjà.
Après elle a eu la chance d'être castée dans un rôle important sur la série Killing Eve et ça lui a ouvert rapidement d'autres portes (Stillwater et House of Gucci).

Sachant que Hollywood est toujours assez friand d'avoir ses "[nationalité à choisir] de service" à dispo sur place. :D
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EL n'a pas aimé Blue Beetle (1,5 étoiles) :

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Après l'aberrant The Flash, c'est au tour de Blue Beetle de souffler sur les cendres du DCU (ex DCEU). Comme de plus en plus de blockbusters de son calibre, ce nouveau film réalisé par Angel Manuel Soto et porté par Xolo Mariduena sort dans l'indifférence quasi-générale, et a toutes les "chances" d'allonger la liste des déceptions critiques et commerciales chez les super-héros.

I DON'T NEED A HERO


Dire que Blue Beetle n'arrive pas au moment le plus opportun serait presque un euphémisme. Ce blockbuster débarque dans un contexte de crise économique et créative chez DC, qui enchaîne les bides au box-office depuis la pandémie et peine toujours à trouver une direction narrative depuis l'effondrement du Snyder-Verse. En faisant mumuse avec le multivers pour "rebooter" ce qu'il restait du DCU, The Flash était censé abréger les souffrances de l'univers et amorcer sa résurrection, mais le super-héros d'Ezra Miller a loupé le tir et l'a donc laissé un peu plus à l'agonie.

Entre le sort de la Justice League, son probable remplacement par la Justice Society ou les conséquences concrètes de The Flash sur le canon narratif, l'univers de DC n'est plus qu'un immense point d'interrogation tracé dans la poussière, une suite sans fin d'incertitudes et d'insatisfactions pour le public comme pour la Warner.

Et ce n'est malheureusement pas Blue Beetle qui promet de trouver des réponses ou un remède miracle, le film étant plus un rescapé qu'un sauveur. Même s'il a bénéficié d'un budget confortable de 120 millions de dollars (autant que Shazam 2), il devait initialement gonfler le catalogue de HBO Max, tout comme Batgirl, avant qu'une sortie en salles soit finalement privilégiée. Mais tout compte fait, une sortie directement en streaming aurait peut-être amorti la chute de ce projet kamikaze.

Alors que la tendance des super-héros est globalement à la baisse, DC a misé sur un personnage presque inconnu du grand public pour lancer une nouvelle franchise, avec un premier film qui n'a aucun gros nom sur lequel se vendre (quand bien même le star-system semble lui aussi s'écrouler), ni aucun fan service auquel se raccrocher. Qui plus est, le film sort en pleine grève des acteurs et des scénaristes à Hollywood, ce qui n'aide pas à donner un coup de fouet à la discrète campagne marketing. Autant dire que le crash paraissait inévitable.

BEETLE-MAN

Même si Blue Beetle partait avec toutes les mauvaises cartes en main, le film aurait néanmoins pu tirer sa force d'une certaine modestie, étant donné que contrairement aux derniers The Flash, Shazam 2 et Black Adam, celui-ci pouvait exister indépendamment du reste, sans que le scénario soit obligé de se greffer maladroitement aux autres franchises en multipliant les références ou les caméos.

Autrement dit : pas de Wonder Woman pour filer un coup de lasso, pas d'Aquaman bourré, pas de George Clooney en scène post-générique et pas d'images d'archives de Man of Steel ou de Nicolas Cage numérique, mais au contraire que du neuf. Du moins en théorie, car dans les faits, Blue Beetle se contente de régurgiter ce qui se fait de plus consensuel et usé dans le cinéma de super-héros depuis les années 2000, aussi bien pour ses bastons sur de la musique pop que ses bagarres de parking mal montées et éclairées.

Blue Beetle nous présente Jaime Reyes, un adolescent lambda et super-héros malgré lui, qui apprend à maitriser des super-pouvoirs qui lui sont tombés dessus un peu par hasard, tout en protégeant sa famille et la jolie fille qu'il aime. À une armure et un diplôme de droit près, Blue Beetle est donc une sorte de Spider-Man de DC, en plus fade. Sans revendiquer de démarche rétro ou volontairement old-school, Jaime emprunte le même parcours classique, pour ne pas dire fossilisé, que Peter Parker, de la découverte mouvementée de ses pouvoirs jusqu'au moment "oncle Ben", le but final étant que Jaime devienne le "scarabée sympa du quartier".

Malheureusement, ce déroulé programmatique n'a rien de nostalgique ou de réconfortant. Et ce sentiment de déjà-vu et de lassitude est empiré par Blue Beetle lui-même ou plutôt l'armure Khaji-Da, qui est traitée visuellement comme un dérivé (faussement) fauché d'Iron Man, surtout avec ces inserts gênants sur une moitié de visage inexpressif de Xolo Maridueña.

La mythologie qui entoure cette biotechnologie extraterrestre n'a rien de plus intéressant à offrir. Son origine est superficiellement expliquée en deux répliques et son parcours sur Terre résumé en trois images pendant le générique d'ouverture. Tout le reste est à déduire, du moins quand le film ne compte pas sur le fait que le public ne se posera pas trop de questions.

De plus, même si les capacités de combat du héros restent assez floues, il est aussi décevant, voire même frustrant, qu'un personnage qui paraît aussi puissant fasse aussi peu étalage de sa force. Certes, il s'agit avant tout d'une origin story : Jaime découvre ses pouvoirs, s'y familiarise et apprend ce qu'être un héros signifie pour que la suite (si suite il y a) gagne en ampleur dans une montée crescendo. Mais ce premier jet n'en reste pas moins ennuyeux, vidé de toute séquence un peu spectaculaire ou de scène d'action un minimum impressionnante.

MARIACHI DANS LA COLLE

Blue Beetle est donc un énième film de super-héros qui ressemble à n'importe quel autre, son unique intérêt étant de mettre pour la première fois sous les projecteurs un super-héros d'origine mexicaine et plus largement de mettre à l'honneur les différentes communautés sud-américaines (notamment par les choix de casting). Le fait de permettre à une minorité ethnique ou sociale, ou une communauté quelle qu'elle soit, de s'approprier des pans de culture populaire ne sera jamais un problème en soi, mais il est incompréhensible que cet aspect soit balayé du scénario au point où il semble embêté à l'idée de s'emparer de son sujet.

L'action est située dans la ville fictive de Palmera, qui abrite le siège social de Kord Industries, l'entreprise gérée par Victoria Kord (l'antagoniste inutile de Susan Sarandon, qui porte des tailleurs de luxe et donne froidement des ordres dans son oreillette comme une méchante des années 90). Dès le début, il est dit que cette compagnie américaine, capitaliste et peu regardante sur les droits humains (comme dans Spider-Man, Superman, Iron Man ou Black Adam) a un effet néfaste sur la banlieue défavorisée d'Edge Keys, qui recense de nombreux habitants d'origine latine.

Cette gentrification menaçante, qui est posée comme un enjeu dès les premières minutes du film, est paradoxalement le plus gros angle mort du scénario. Cette réalité ne s'incarne et ne se matérialise jamais, si ce n'est dans un bref plan sur des buildings à néons qui dominent le reste de la ville. Le contexte politique et social, tout comme le quotidien de cette banlieue, est à peine effleuré, tandis que le quartier paraît carrément vide et la communauté inexistante, alors qu'elle devait être au coeur du projet. Et il ne faut pas compter sur le scénario pour parler de racisme ordinaire, de mépris de classe ou de violence systémique au-delà de quelques répliques tournées en dérision.

La famille, quant à elle, est écrite comme celle de Miss Marvel, avec un lot de personnalités embryonnaires dont la caractérisation se résume à un seul adjectif. Le pire est probablement Milagros, la soeur campée par Belissa Escobedo, qui joue un autre prototype agaçant, celui du side kick féminin familier et marginal au second degré, à l'instar d'Awkwafina dans Shang-Chi.

Cette famille catapultée au centre de l'action est aussi censée être un vecteur d'émotion, mais le film se prend par moments tellement au sérieux dans son mélodrame qu'il provoque juste des rires nerveux. À l'inverse, il néglige ce qui aurait pu donner plus de consistance à son propos. On devine que Jaime et sa soeur sont nés aux États-Unis de parents mexicains, mais ce point n'est jamais un enjeu ou un sujet, tandis que le passé de la famille et son immigration sont là encore complètement éclipsés.

Il ne reste ainsi qu'un bout d'intention, largement insuffisant pour donner un minimum de saveur à cet autre produit totalement insipide et incompréhensible.

Blue Beetle est un film générique et sans incidence, qui laissera certainement la majorité des spectateurs à moitié endormis.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... der-man-dc
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... mnpVkc8vfM
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mer. 16 août 2023 18:05
bewyder a écrit :
mer. 16 août 2023 17:46
Je reste assez surpris de la tournure internationale de la carrière de Camille Cottin.
Est-ce qu'elle représente le "french charm" à l'étranger ?
Ou est-elle simplement une bonne actrice, qui a aussi convaincu avec quelques rôles de personnages français, dans des prods étrangères, et des tons différents (comico-provoc et dramatique) ?
Elle parle très bien anglais (elle a vécu plusieurs années à Londres et a été prof d'anglais). Ca aide déjà.
Après elle a eu la chance d'être castée dans un rôle important sur la série Killing Eve et ça lui a ouvert rapidement d'autres portes (Stillwater et House of Gucci).

Sachant que Hollywood est toujours assez friand d'avoir ses "[nationalité à choisir] de service" à dispo sur place. :D
Oui, parler anglais a sans doute bien aidé.
Je la trouve plutôt bonne actrice, à multiples facettes, mais son visage et ses moues m'agacent. :D
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bewyder a écrit :
mer. 16 août 2023 21:49
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mer. 16 août 2023 18:05
bewyder a écrit :
mer. 16 août 2023 17:46
Je reste assez surpris de la tournure internationale de la carrière de Camille Cottin.
Est-ce qu'elle représente le "french charm" à l'étranger ?
Ou est-elle simplement une bonne actrice, qui a aussi convaincu avec quelques rôles de personnages français, dans des prods étrangères, et des tons différents (comico-provoc et dramatique) ?
Elle parle très bien anglais (elle a vécu plusieurs années à Londres et a été prof d'anglais). Ca aide déjà.
Après elle a eu la chance d'être castée dans un rôle important sur la série Killing Eve et ça lui a ouvert rapidement d'autres portes (Stillwater et House of Gucci).

Sachant que Hollywood est toujours assez friand d'avoir ses "[nationalité à choisir] de service" à dispo sur place. :D
Oui, parler anglais a sans doute bien aidé.
Je la trouve plutôt bonne actrice, à multiples facettes, mais son visage et ses moues m'agacent. :D
Ah mais je ne peux pas la blairer non plus personnellement. :D
Juste pragmatiquement je comprends
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jeu. 17 août 2023 01:33
bewyder a écrit :
mer. 16 août 2023 21:49
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mer. 16 août 2023 18:05


Elle parle très bien anglais (elle a vécu plusieurs années à Londres et a été prof d'anglais). Ca aide déjà.
Après elle a eu la chance d'être castée dans un rôle important sur la série Killing Eve et ça lui a ouvert rapidement d'autres portes (Stillwater et House of Gucci).

Sachant que Hollywood est toujours assez friand d'avoir ses "[nationalité à choisir] de service" à dispo sur place. :D
Oui, parler anglais a sans doute bien aidé.
Je la trouve plutôt bonne actrice, à multiples facettes, mais son visage et ses moues m'agacent. :D
Ah mais je ne peux pas la blairer non plus personnellement. :D
Juste pragmatiquement je comprends
Perso, je pense que c'est une "belle personne" et ce, sans ironie :)
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J'ai trouvé ça très moyen : la faible durée n'aidant pas, on a plus l'impression de voir un faux-western déguisé en pub Saint-Laurent, dont la teneur queer reste étonnamment prude.
L'aspect charnel arrive dans un court flash-back mais sans le duo Hawke-Pascal.
Bref c'est bien dommage car malgré tout le cast est réussi et capte chaque photogramme comme il faut.

Mais le tout se veut cruellement vain

2 ou 2,5/5


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Wow c'est incroyablement mauvais, et la preuve que Rodriguez a définitivement lâché la rampe.
C'est écrit/tourné/monté n'importe comment, en bouffant à tous les rateliers (Inception, Severance, X-Men..) sans jamais se démarquer, et c'est en plus sacrément cheapos (budget de 65 millions soit autant que Nope ou Nightmare Alley lol).

Je ne sais même pas vers où commencer tant tout sent l'amateurisme malgré une Alice Braga qui se démène pour donner un semblant de chair à son perso.
Affleck joue une sorte de Dominic Cobb aux abonnés absents, et la prod design fait également pitié (on a vu des séries CW mieux torchées que ça).

Le pire c'est que sir le papier l'histoire se tient (sans être originale cependant malgré ce que Rodriguez voudra faire avaler) et un autre cinéaste aurait pu donner quelque chose de correct.

Mais pas Rodriguez, qui en a définitivement rien à faire et tire vers le bas absolument chaque élément.

C'est aisément un des pires films récents.

1/5
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NaughtyDog a écrit :
jeu. 17 août 2023 23:04
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Wow c'est incroyablement mauvais, et la preuve que Rodriguez a définitivement lâché la rampe.
C'est écrit/tourné/monté n'importe comment, en bouffant à tous les rateliers (Inception, Severance, X-Men..) sans jamais se démarquer, et c'est en plus sacrément cheapos (budget de 65 millions soit autant que Nope ou Nightmare Alley lol).

Je ne sais même pas vers où commencer tant tout sent l'amateurisme malgré une Alice Braga qui se démène pour donner un semblant de chair à son perso.
Affleck joue une sorte de Dominic Cobb aux abonnés absents, et la prod design fait également pitié (on a vu des séries CW mieux torchées que ça).

Le pire c'est que sir le papier l'histoire se tient (sans être originale cependant malgré ce que Rodriguez voudra faire avaler) et un autre cinéaste aurait pu donner quelque chose de correct.

Mais pas Rodriguez, qui en a définitivement rien à faire et tire vers le bas absolument chaque élément.

C'est aisément un des pires films récents.

1/5
Je pense que je vais faire l'impasse, du moins au ciné :D
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Wickaël
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Un petit coucou par ici. C'est vrai que je passe plus trop, à part pour mettre à jour mon Top JV et de temps en temps rajouter une célébrité décédée sur le topic dédié.

Pas vu de gros films en ce moment. Je suis actuellement à fond sur la série Supernatural (je vais attaquer la S4 sur 15, donc j'ai encore de quoi faire).

J'espère que le taulier du topic va bien :D
Et tous les autres aussi cela va de soi.
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Wickaël a écrit :
dim. 20 août 2023 16:15
:hello:

Un petit coucou par ici. C'est vrai que je passe plus trop, à part pour mettre à jour mon Top JV et de temps en temps rajouter une célébrité décédée sur le topic dédié.

Pas vu de gros films en ce moment. Je suis actuellement à fond sur la série Supernatural (je vais attaquer la S4 sur 15, donc j'ai encore de quoi faire).

J'espère que le taulier du topic va bien :D
Et tous les autres aussi cela va de soi.
Mike :hello:

Ça va malgré un petit mal de dos depuis quelques jours :( Du coup comme je suis également en arrêt, j'en ai profité pour voir des trucs. En ce moment je suis à fond dans les années 80 :

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Le premier film de John Hughes. La première partie est absolument hilarante, la suite est un peu plus inégale mais ça reste très bon et c'est déjà un beau coup d'essai de la part du réalisateur qui crée déjà ici de beaux personnages.

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Comédie policière de John Landis. Ça commence très bien, à l'instar du personnage insomniaque joué par Jeff Goldblum , on est embarqué dans une histoire rocambolesque se déroulant en pleine nuit à Los Angeles. Le personnage y rencontre celui de Michelle Pfeiffer et ils vont être poursuivis par de dangereux individus. La première partie est assez jubilatoire mais j'avoue que sur la fin ça devient un peu redondant et le rythme commence à trainer un peu de la patte au fur et à mesure.

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On est ici dans un buddy movie doublé d'un road trip où deux personnages que tout oppose vont être amené à voyager ensemble. Le tout se déroule quelques jours avant Thanksgiving donc on retrouve une ambiance de fin d'année typique des films d'époque. Sinon j'ai adoré, c'est aussi drôle que émouvant.

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Autre comédie de John Landis et ici j'ai adoré. Il s'agit d'une parodie de film d'espionnage absolument hilarante et en même temps une satire assez virulente de la toute puissance américaine. Les deux acteurs sont à mourir de rire.

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Ça chauffe au lycée Ridgemont en VF. Teen movie du début des années 80, on va suivre une poignée de personnages durant une année scolaire. J'ai adoré, l'ambiance est top et il y a une certaine authenticité qui émane des situations et des personnages qui sont moins graveleux que dans les comédies de ce genre des années 2000. En même temps le film est tiré d'un bouquin de Cameron Crowe qui a passé une année dans ce fameux lycée pour y observer la vie estudiantine.

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Beaucoup aimé. Alors oui il est préférable de faire abstraction des films de super-héros de ces 20 dernières années pour véritablement apprécier car on n'échappe pas aux clichés du genre mais j'ai trouvé que le film possède du cœur, notamment grâce à ces personnages. Alors c'est bien évidemment cheap par rapport aux gros films du genre mais ça confère un charme à l'ancienne, tout comme la bande-originale qui fait à fond dans la synthwave.

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J'y suis allé sans rien connaître à l'histoire, j'ai été interpellé par un court extrait vu sur le net. Bref je ne connaissais absolument rien à l'histoire et au personnage. On va donc comprendre le pourquoi du comment au fur et à mesure d'un interrogatoire et même si le véritable sujet ne m'affecte pas plus que ça au final, c'est un très bon film dont le côté huis clos offre une ambiance assez tendue. La prestation des acteurs principaux est également extraordinaire, Sydney Sweeney que je découvre véritablement ici (je vois qu'elle a un petit rôle dans Once Upon a Time… in Hollywood mais je ne me souviens plus d'elle) m'a pas mal bluffé.
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Pale
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être mais il y a peu de chance que j'y aille :

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J'espère que la bande-annonce de Anatomie d’une chute ne reflète pas la qualité du film car j'ai rarement vu un truc qui donne aussi peu envie. En plus ça dure 2h30 :sweat:
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