J'ai vu la bande-annonce il y a quelques mois et il m'intéresse.Pale a écrit : ↑jeu. 13 mai 2021 11:57
Merci à Écran Large pour m'avoir fait découvrir cette pépite. Un concept simple (un homme bloqué dans une piscine vide avec un crocodile) mais super bien exploité. Le film est bien stressant. Les montées d'adrénaline sont fréquentes et certaines scènes sont juste énormes, on passe par toutes les émotions. J'ai adoré
Le Cercle des profileurs disparus
Ici aussi un film qui vaut principalement pour son ambiance qui est viscérale, sensorielle et dérangeante à souhait. Le film se suit bien pendant la première heure, par contre je trouve la dernière partie du film un peu trop expéditive et assez confuse. Bon après je ne sais pas si c'est moi mais les excès de violence sont quand même extrêmes et assez complaisants.
Modifié en dernier par Pale le ven. 14 mai 2021 08:57, modifié 3 fois.
à tous
14 mai bon anniversaire à attention
George Lucas
Francesca Annis (Dame Jessica la mère de Paul Atréides dans le Dune de David Lynch)
Robert Zemeckis
Michel Cymes (le doc de la télé)
Patrick Bruel (Patrickkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk)
Brett Leonard (réal., Programmé pour tuer)
60 ans
Tim Roth
Danny Huston (act/réal., fils de John Huston et demi-frère d'Angelica)
Marianne Denicourt (actr.)
Alain Bouzigues (act., Caméra café)
Cate Blanchett
Sofia Coppola (actr., réal., Lost in Translation )
Mickaël Landreau (ancien goal de foot)
Florent Peyre (humor.)
Amber Tamblyn (actr., fille de Russ Tamblyn)
Mark Zuckerberg (facebook)
Kristina Mladenovic (tennis)
Marquinhos (PSG)
Esther Valding (actr., série Les Bracelets rouges)
une pensée pour
Bobby Darin (chant./act.)
et pour les disparus un 14 mai
Sidney Bechet (jazz, petite fleur)
Hugh Griffith (act., Ben Hur de William Wyler)
Rita Hayworth (actr., Gilda)
Frank Sinatra
Mauro Bolognini (réal., Mademoiselle de Maupin )
Wendy Hiller (actr., Le Crime de l'Orient Express, Elephant Man)
Robert Stack (act., série Les Incorruptibles)
Anna Lee (actr., Qu'elle était verte ma vallée, Le Massacre de Fort Apache , Les mines du roi Salomon, La Mélodie du bonheur, L'homme qui tua Liberty Valence)
B. B. King (blues)
14 mai bon anniversaire à attention
George Lucas
Francesca Annis (Dame Jessica la mère de Paul Atréides dans le Dune de David Lynch)
Robert Zemeckis
Michel Cymes (le doc de la télé)
Patrick Bruel (Patrickkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk)
Brett Leonard (réal., Programmé pour tuer)
60 ans
Tim Roth
Danny Huston (act/réal., fils de John Huston et demi-frère d'Angelica)
Marianne Denicourt (actr.)
Alain Bouzigues (act., Caméra café)
Cate Blanchett
Sofia Coppola (actr., réal., Lost in Translation )
Mickaël Landreau (ancien goal de foot)
Florent Peyre (humor.)
Amber Tamblyn (actr., fille de Russ Tamblyn)
Mark Zuckerberg (facebook)
Kristina Mladenovic (tennis)
Marquinhos (PSG)
Esther Valding (actr., série Les Bracelets rouges)
une pensée pour
Bobby Darin (chant./act.)
et pour les disparus un 14 mai
Sidney Bechet (jazz, petite fleur)
Hugh Griffith (act., Ben Hur de William Wyler)
Rita Hayworth (actr., Gilda)
Frank Sinatra
Mauro Bolognini (réal., Mademoiselle de Maupin )
Wendy Hiller (actr., Le Crime de l'Orient Express, Elephant Man)
Robert Stack (act., série Les Incorruptibles)
Anna Lee (actr., Qu'elle était verte ma vallée, Le Massacre de Fort Apache , Les mines du roi Salomon, La Mélodie du bonheur, L'homme qui tua Liberty Valence)
B. B. King (blues)
Vosg'patt de cœur
Ah ouais belle brochette de célébrités today
Bien qu'un peu tiré par les cheveux (notamment le final), c'est un thriller qui a le mérite de captiver et tenir en haleine jusqu'au bout. Joe Wright assure toujours autant niveau mise en scène, le film possède également une bonne ambiance un peu parano.
Love, Death & Robots volume 2 dispo today !
J'ai tellement de choses à regarder que je sais plus où donner de la tête
J'ai tellement de choses à regarder que je sais plus où donner de la tête
On sait pourquoi c'est arrivé sur Netflix ?
Mitigé. Le côté old school est sympa, on se croirait un peu dans un thriller d'action des années 90. Visuellement c'est bien foutu mais scénaristiquement c'est autre chose. Ça commence bien mais ensuite c'est un festival de scènes qui sont moins crédibles les unes que les autres. La palme revient quand même aux 2 tueurs qui sont à la poursuite des héros. On les présente comme des tueurs implacables au début mais après ils enchainent casserole sur casserole, à partir de là c'est pas évident de croire au déroulement de l'histoire.
- ClintReborn
- Messages : 4008
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
Avec cette affiche et ce titre on dirait que c'est une suite directe au film l'échange
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Ils ont aligné les billets verts.
Dommage qu’on ne puisse voir ça dans les salles dans les prochaines semaines
Il va falloir que je m’intéresse à ce qui va sortir d’ailleurs
EL a modérément apprécié La Femme à la fenêtre (3 étoiles) :
Après avoir connu une production chaotique à cause d'une salve d'ennuis : projections tests peu concluantes, reshoots compliqués, rachat de Fox par Disney puis contexte pandémique ; La Femme à la fenêtre de Joe Wright a finalement été vendu à Netflix. Le thriller paranoïaque débarque donc sur la plateforme au N rouge après la longue attente de spectateurs de plus en plus inquiets du résultat final. Alors catastrophe inévitable ou jolie surprise psychologique ?
fenêtre sur rue
À la lecture du roman éponyme de A.J. Finn qu'adapte La Femme à la fenêtre, il ne faisait aucun doute (l'auteur le confiant lui-même) que le récit s'inspirait énormément des oeuvres du célèbre Alfred Hitchcock. C'est ce qui lui permettait, en partie, d'instaurer une ambiance particulièrement stressante, notamment à travers les nombreux films que regardait son héroïne, les fictions qu'elle dévorait se mêlant à sa réalité trouble. Et judicieusement, Joe Wright décide surtout de s'appuyer sur le style hitchcockien pour mettre en scène son long-métrage.
Ainsi, dès les premières minutes, le réalisateur enchaîne les références notamment à Fenêtre sur cour (le film sur la télé, un mini-panoramique sur les voisins d'en face, un appareil photo pour les observer de plus près...), La Maison du Docteur Edwardes (un extrait à la télé, la question de l'identité) et Sueurs froides (les jeux de lumière, l'atmosphère étrange), voire carrément Psychose lorsque le film bascule complètement dans l'horreur. Et c'est indiscutablement ce que le long-métrage réussit le mieux : créer une ambiance anxiogène et oppressante.
La Femme à la fenêtre raconte l'histoire d'Anna Fox, une psychologue agoraphobe qui ne sort jamais de chez elle. Du coup, elle observe ses voisins jusqu'au jour où elle assiste à un meurtre. Cependant, isolée, elle mêle son traitement médicamenteux à d'innombrables bouteilles de vin, troublant régulièrement son esprit. Difficile alors de savoir si ce qu'elle pense avoir vu est bien réel ou le simple fruit de sa paranoïa.
Un pitch de départ simple que Joe Wright va donc sublimer avec la force de sa mise en scène. Pendant 1h40, le long-métrage ne quittera jamais son héroïne, plongeant les spectateurs dans son esprit tortueux et le confrontant à son unique regard sur le monde (la référence à Les Passagers de la nuit n'est pas anodine, en plus des visages changeants).
Un moyen intelligent d'obliger le spectateur à douter, mais aussi d'accentuer la tension de manière perpétuelle. Avec son jeu de cadre renfermé, ses gros plans, sa lumière très sombre et son montage très dynamique (très peu de répit dans le récit), le long-métrage est particulièrement éprouvant à suivre.
LA MAISON DU DOCTEUR FOX
En jouant énormément sur les couleurs - notamment le rouge, le bleu et le jaune -, La Femme à la fenêtre joue de son esthétique extrêmement déroutante (un superbe travail du chef opérateur français Bruno Delbonnel) pour donner un véritable cachet, mais également instaurer un malaise constant.
En suivant la souffrance et la démence de son héroïne d'aussi près, au coeur d'un huis clos noir et à travers une atmosphère emplie de paranoïa, Joe Wright se donne ainsi toutes les cartes pour parfaire la folie inhérente au récit. Parfaitement conscient du rôle majeur de son décor, il en utilise les moindres atouts. Dès lors, il se repose également, avec beaucoup d'intelligence, sur les sonorités de l'immense demeure : bruit sourd, porte qui claque, voix du téléviseur en fond ou échos extérieurs, tout est sujet à l'angoisse, à l'incertitude et à terme à la panique.
Une panique palpable qui doit beaucoup à la réalisation du réalisateur de Les Heures sombres, mais qui doit également ses lettres de noblesse à la performance très précieuse (encore) de Amy Adams. La comédienne n'a plus rien à prouver avec une carrière aussi riche et impressionnante et pourtant elle parvient à livrer une prestation unique dans sa filmographie et prenante. Si les décors de Kevin Thompson (décorateur derrière Birdman et Ad Astra notamment) et la mise en scène de Joe Wright amplifient le suspense du scénario, elle en est le coeur émotionnel.
Bouffie, pas maquillée, habillée quasi-exclusivement d'une simple robe de chambre... l'actrice est presque méconnaissable dans le rôle d'Anna Fox. À travers son regard hagard et sa mine de déterrée, elle transmet la détresse émotionnelle de son personnage aux spectateurs sans jamais trop en révéler. À ce niveau, le scénario joue habilement des fausses pistes et errements psychiques de l'héroïne pour suffisamment aveugler les spectateurs avant les révélations qui perturberont leurs ressentis.
L'atmosphère très théâtrale de certaines séquences (le scénario a été écrit par Tracy Letts, dramaturge de formation) aide d'ailleurs à déployer la folie d'Anna. Les personnages secondaires (Gary Oldman particulièrement) entrent et sortent du champ souvent de manière inattendue, repoussant les limites conscientes de l'héroïne. Ivre et droguée, elle est incapable de discerner ce qui l'entoure dans son entièreté, forçant le spectateur à subir son absence de lucidité et donc à vivre ses affolements et prises de conscience abruptes.
i'm thinking about too many things
Malheureusement et malgré toutes ces belles qualités, impossible de ne pas constater que La Femme à la fenêtre est un film aussi malade et torturé que son personnage principal. Obligé de passer par la case des reshoots et sur les bancs du montage après une mauvaise réception du public des projections tests, le long-métrage a indiscutablement dû faire des concessions. L'objectif ? "Clarifier certains points" du scénario, selon Joe Wright lui-même afin de rendre l'ensemble moins "confus ou opaque".
Et c'est évidemment là où le bât blesse. À plusieurs reprises, la mise en scène du Britannique se permet des expérimentations visuelles (notamment avec une voiture enneigée) donnant à son oeuvre, plus qu'une dimension hitchcockienne, des airs lynchiens (voire Kaufmanien, pour ceux qui ont vu l'excellent Je veux juste en finir sur Netflix également). Le montage joue d'ailleurs avec ses idées plutôt séduisantes pour octroyer au long-métrage une autre épaisseur au milieu de son scénario finalement très classique.
Toutefois, alors qu'il réussit largement sa mission, La Femme à la fenêtre semble trop déterminé à célébrer tout un pan du thriller et de ses sous-genres. En résulte une excentricité inopportune et des mélanges hasardeux où le film sombre parfois inexplicablement dans la série B. Difficile de comprendre l'intérêt des giclées de sang aspergeant l'écran dans le premier tiers. Si l'on suppose que la superposition et le jeu des fondus se veulent des similis-hommages au genre, l'effet de style en question vient surtout annihiler la tension de la séquence et l'enliser dans le grotesque.
Et ce n'est pas le pire puisque c'est lors de son climax final (dont on ne dévoilera rien ici) que le thriller part complètement en vrille pour plonger tête la première dans le grand-guignol (encore un hommage ?) digne d'un nanar déniché dans un vieux vidéoclub. Un sacré gâchis pour le film sans doute né de la production chaotique et des demandes du studio.
Une touche finale salée qui vient surligner les défauts du métrage (la musique herrmannienne de Danny Elfman en fait souvent beaucoup trop) et sabote le travail accompli jusqu'ici. Dommage tant le film parvenait à éviter, par miracle, la catastrophe industrielle plausible après tant de galères, voire à s'en acclimater avec un certain brio.
La Femme à la fenêtre est disponible sur Netflix depuis le 14 mai 2021 en France
Malgré ses défauts non-négligeables, La Femme à la fenêtre est un thriller parano assez envoutant et au tempo éprouvant porté par la mise en scène de Joe Wright et le jeu d'Amy Adams. Loin de la catastrophe annoncée, il s'en sort avec les honneurs au vu des circonstances de sa création.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1621013455
Après avoir connu une production chaotique à cause d'une salve d'ennuis : projections tests peu concluantes, reshoots compliqués, rachat de Fox par Disney puis contexte pandémique ; La Femme à la fenêtre de Joe Wright a finalement été vendu à Netflix. Le thriller paranoïaque débarque donc sur la plateforme au N rouge après la longue attente de spectateurs de plus en plus inquiets du résultat final. Alors catastrophe inévitable ou jolie surprise psychologique ?
fenêtre sur rue
À la lecture du roman éponyme de A.J. Finn qu'adapte La Femme à la fenêtre, il ne faisait aucun doute (l'auteur le confiant lui-même) que le récit s'inspirait énormément des oeuvres du célèbre Alfred Hitchcock. C'est ce qui lui permettait, en partie, d'instaurer une ambiance particulièrement stressante, notamment à travers les nombreux films que regardait son héroïne, les fictions qu'elle dévorait se mêlant à sa réalité trouble. Et judicieusement, Joe Wright décide surtout de s'appuyer sur le style hitchcockien pour mettre en scène son long-métrage.
Ainsi, dès les premières minutes, le réalisateur enchaîne les références notamment à Fenêtre sur cour (le film sur la télé, un mini-panoramique sur les voisins d'en face, un appareil photo pour les observer de plus près...), La Maison du Docteur Edwardes (un extrait à la télé, la question de l'identité) et Sueurs froides (les jeux de lumière, l'atmosphère étrange), voire carrément Psychose lorsque le film bascule complètement dans l'horreur. Et c'est indiscutablement ce que le long-métrage réussit le mieux : créer une ambiance anxiogène et oppressante.
La Femme à la fenêtre raconte l'histoire d'Anna Fox, une psychologue agoraphobe qui ne sort jamais de chez elle. Du coup, elle observe ses voisins jusqu'au jour où elle assiste à un meurtre. Cependant, isolée, elle mêle son traitement médicamenteux à d'innombrables bouteilles de vin, troublant régulièrement son esprit. Difficile alors de savoir si ce qu'elle pense avoir vu est bien réel ou le simple fruit de sa paranoïa.
Un pitch de départ simple que Joe Wright va donc sublimer avec la force de sa mise en scène. Pendant 1h40, le long-métrage ne quittera jamais son héroïne, plongeant les spectateurs dans son esprit tortueux et le confrontant à son unique regard sur le monde (la référence à Les Passagers de la nuit n'est pas anodine, en plus des visages changeants).
Un moyen intelligent d'obliger le spectateur à douter, mais aussi d'accentuer la tension de manière perpétuelle. Avec son jeu de cadre renfermé, ses gros plans, sa lumière très sombre et son montage très dynamique (très peu de répit dans le récit), le long-métrage est particulièrement éprouvant à suivre.
LA MAISON DU DOCTEUR FOX
En jouant énormément sur les couleurs - notamment le rouge, le bleu et le jaune -, La Femme à la fenêtre joue de son esthétique extrêmement déroutante (un superbe travail du chef opérateur français Bruno Delbonnel) pour donner un véritable cachet, mais également instaurer un malaise constant.
En suivant la souffrance et la démence de son héroïne d'aussi près, au coeur d'un huis clos noir et à travers une atmosphère emplie de paranoïa, Joe Wright se donne ainsi toutes les cartes pour parfaire la folie inhérente au récit. Parfaitement conscient du rôle majeur de son décor, il en utilise les moindres atouts. Dès lors, il se repose également, avec beaucoup d'intelligence, sur les sonorités de l'immense demeure : bruit sourd, porte qui claque, voix du téléviseur en fond ou échos extérieurs, tout est sujet à l'angoisse, à l'incertitude et à terme à la panique.
Une panique palpable qui doit beaucoup à la réalisation du réalisateur de Les Heures sombres, mais qui doit également ses lettres de noblesse à la performance très précieuse (encore) de Amy Adams. La comédienne n'a plus rien à prouver avec une carrière aussi riche et impressionnante et pourtant elle parvient à livrer une prestation unique dans sa filmographie et prenante. Si les décors de Kevin Thompson (décorateur derrière Birdman et Ad Astra notamment) et la mise en scène de Joe Wright amplifient le suspense du scénario, elle en est le coeur émotionnel.
Bouffie, pas maquillée, habillée quasi-exclusivement d'une simple robe de chambre... l'actrice est presque méconnaissable dans le rôle d'Anna Fox. À travers son regard hagard et sa mine de déterrée, elle transmet la détresse émotionnelle de son personnage aux spectateurs sans jamais trop en révéler. À ce niveau, le scénario joue habilement des fausses pistes et errements psychiques de l'héroïne pour suffisamment aveugler les spectateurs avant les révélations qui perturberont leurs ressentis.
L'atmosphère très théâtrale de certaines séquences (le scénario a été écrit par Tracy Letts, dramaturge de formation) aide d'ailleurs à déployer la folie d'Anna. Les personnages secondaires (Gary Oldman particulièrement) entrent et sortent du champ souvent de manière inattendue, repoussant les limites conscientes de l'héroïne. Ivre et droguée, elle est incapable de discerner ce qui l'entoure dans son entièreté, forçant le spectateur à subir son absence de lucidité et donc à vivre ses affolements et prises de conscience abruptes.
i'm thinking about too many things
Malheureusement et malgré toutes ces belles qualités, impossible de ne pas constater que La Femme à la fenêtre est un film aussi malade et torturé que son personnage principal. Obligé de passer par la case des reshoots et sur les bancs du montage après une mauvaise réception du public des projections tests, le long-métrage a indiscutablement dû faire des concessions. L'objectif ? "Clarifier certains points" du scénario, selon Joe Wright lui-même afin de rendre l'ensemble moins "confus ou opaque".
Et c'est évidemment là où le bât blesse. À plusieurs reprises, la mise en scène du Britannique se permet des expérimentations visuelles (notamment avec une voiture enneigée) donnant à son oeuvre, plus qu'une dimension hitchcockienne, des airs lynchiens (voire Kaufmanien, pour ceux qui ont vu l'excellent Je veux juste en finir sur Netflix également). Le montage joue d'ailleurs avec ses idées plutôt séduisantes pour octroyer au long-métrage une autre épaisseur au milieu de son scénario finalement très classique.
Toutefois, alors qu'il réussit largement sa mission, La Femme à la fenêtre semble trop déterminé à célébrer tout un pan du thriller et de ses sous-genres. En résulte une excentricité inopportune et des mélanges hasardeux où le film sombre parfois inexplicablement dans la série B. Difficile de comprendre l'intérêt des giclées de sang aspergeant l'écran dans le premier tiers. Si l'on suppose que la superposition et le jeu des fondus se veulent des similis-hommages au genre, l'effet de style en question vient surtout annihiler la tension de la séquence et l'enliser dans le grotesque.
Et ce n'est pas le pire puisque c'est lors de son climax final (dont on ne dévoilera rien ici) que le thriller part complètement en vrille pour plonger tête la première dans le grand-guignol (encore un hommage ?) digne d'un nanar déniché dans un vieux vidéoclub. Un sacré gâchis pour le film sans doute né de la production chaotique et des demandes du studio.
Une touche finale salée qui vient surligner les défauts du métrage (la musique herrmannienne de Danny Elfman en fait souvent beaucoup trop) et sabote le travail accompli jusqu'ici. Dommage tant le film parvenait à éviter, par miracle, la catastrophe industrielle plausible après tant de galères, voire à s'en acclimater avec un certain brio.
La Femme à la fenêtre est disponible sur Netflix depuis le 14 mai 2021 en France
Malgré ses défauts non-négligeables, La Femme à la fenêtre est un thriller parano assez envoutant et au tempo éprouvant porté par la mise en scène de Joe Wright et le jeu d'Amy Adams. Loin de la catastrophe annoncée, il s'en sort avec les honneurs au vu des circonstances de sa création.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1621013455
EL a adoré la série The Underground Railroad (4,5 étoiles) :
Derrière ses atours de fresque historique grandiose, The Underground Railroad est avant tout une série passionnante sur les fantômes de l’Amérique. Avec ses acteurs parfaits et sa sublime photographie, la série de Barry Jenkins affirme plus que jamais la force stylistique d’un auteur en état de grâce.
https://www.ecranlarge.com/saisons/crit ... 2jdqQwYxq0
Derrière ses atours de fresque historique grandiose, The Underground Railroad est avant tout une série passionnante sur les fantômes de l’Amérique. Avec ses acteurs parfaits et sa sublime photographie, la série de Barry Jenkins affirme plus que jamais la force stylistique d’un auteur en état de grâce.
https://www.ecranlarge.com/saisons/crit ... 2jdqQwYxq0
Après le succès de Spider-Man : New Generation, le duo Miller-Lord prépare un film sur la pandémie
Après avoir produit avec succès Spider-Man : New Generation, le duo Chris Miller et Phil Lord va revenir à la réalisation avec un film sur la pandémie.
Alors que la Covid persiste depuis plus d’un an à rester dans nos vies, Hollywood n’a pas attendu bien longtemps avant de s’emparer de la pandémie unique dans l’histoire de l’humanité. En effet, le studio Universal Pictures a remporté le gros lot en obtenant les droits d’adaptation de l’essai The Premonition: A Pandemic Story, du journaliste américain Michael Lewis. Pas très étonnant non plus puisqu'Hollywood s’est souvent intéressé au travail du journaliste avec notamment l’adaptation sur grand écran de The Big Short : Le casse du siècle, un autre des ouvrages de Lewis, sur la crise de 2008.
Le reporter du prestigieux New-York Times s’est attaqué dans son nouvel ouvrage à la mise en garde des experts américains au sujet de la Covid-19. Le livre suit trois personnages centraux : un biochimiste, un agent de santé publique et enfin, un agent fédéral du gouvernement. Et ces derniers seront confrontés au laisser-aller du pouvoir américain, inconscient de la portée de la maladie.
Selon Deadline, la major a décidé de donner sa confiance à deux réalisateurs plutôt spécialisés dans la comédie et l’animation : Phil Lord et Christopher Miller. Le duo est principalement connu pour l’adaptation de la série américaine 21 Jump street, avec une autre excellente paire : Channing Tatum et Jonah Hill.
À la production, Phil Lord et Christopher Miller retrouveront Amy Pascal et Aditya Sood, avec qui les deux cinéastes ont produit le très sympathique film d’animation Spider-Man : New Generation. Pour ce qui est du ton du film, Deadline présage plutôt un film similaire aux Hommes du président du grand réalisateur de film politique, Alan J. Pakula.
Pour l’instant, l’équipe recherche des scénaristes afin de transposer le livre au cinéma et attend que le duo de réalisateur termine la production de leur prochain film de science-fiction : Hail Mary, avec Ryan Gosling. Si le casting n’est de son côté pas encore en route, on aimerait quand même retrouver notre duo Jonah Hill et Channing Tatum de 21 et 22 Jump Street, toujours prêts à sauver le monde.
En attendant l’annonce d’un casting et d’une date de sortie, vous pouvez retrouver notre critique de Les Mitchell contre les machines, le film d’animation produit par Miller et Lord et disponible sur la plateforme Netflix depuis le 30 avril 2021.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1620836512
Après avoir produit avec succès Spider-Man : New Generation, le duo Chris Miller et Phil Lord va revenir à la réalisation avec un film sur la pandémie.
Alors que la Covid persiste depuis plus d’un an à rester dans nos vies, Hollywood n’a pas attendu bien longtemps avant de s’emparer de la pandémie unique dans l’histoire de l’humanité. En effet, le studio Universal Pictures a remporté le gros lot en obtenant les droits d’adaptation de l’essai The Premonition: A Pandemic Story, du journaliste américain Michael Lewis. Pas très étonnant non plus puisqu'Hollywood s’est souvent intéressé au travail du journaliste avec notamment l’adaptation sur grand écran de The Big Short : Le casse du siècle, un autre des ouvrages de Lewis, sur la crise de 2008.
Le reporter du prestigieux New-York Times s’est attaqué dans son nouvel ouvrage à la mise en garde des experts américains au sujet de la Covid-19. Le livre suit trois personnages centraux : un biochimiste, un agent de santé publique et enfin, un agent fédéral du gouvernement. Et ces derniers seront confrontés au laisser-aller du pouvoir américain, inconscient de la portée de la maladie.
Selon Deadline, la major a décidé de donner sa confiance à deux réalisateurs plutôt spécialisés dans la comédie et l’animation : Phil Lord et Christopher Miller. Le duo est principalement connu pour l’adaptation de la série américaine 21 Jump street, avec une autre excellente paire : Channing Tatum et Jonah Hill.
À la production, Phil Lord et Christopher Miller retrouveront Amy Pascal et Aditya Sood, avec qui les deux cinéastes ont produit le très sympathique film d’animation Spider-Man : New Generation. Pour ce qui est du ton du film, Deadline présage plutôt un film similaire aux Hommes du président du grand réalisateur de film politique, Alan J. Pakula.
Pour l’instant, l’équipe recherche des scénaristes afin de transposer le livre au cinéma et attend que le duo de réalisateur termine la production de leur prochain film de science-fiction : Hail Mary, avec Ryan Gosling. Si le casting n’est de son côté pas encore en route, on aimerait quand même retrouver notre duo Jonah Hill et Channing Tatum de 21 et 22 Jump Street, toujours prêts à sauver le monde.
En attendant l’annonce d’un casting et d’une date de sortie, vous pouvez retrouver notre critique de Les Mitchell contre les machines, le film d’animation produit par Miller et Lord et disponible sur la plateforme Netflix depuis le 30 avril 2021.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1620836512
Enola Holmes : Millie Bobby Brown et Henry Cavill rempilent pour la suite sur Netflix
La production d'un des plus gros hits Netflix de 2020 devrait commencer fin 2021.
Netflix vient d'annoncer quelque chose d'élémentaire, mais absolument pas surprenant : Enola Holmes va connaître une suite, toujours avec Millie Bobby Brown dans la peau de la jeune sœur de Sherlock Holmes et Henry Cavill dans celle du plus fameux détective de l'histoire. "J'ai hâte de retravailler avec la famille d'Enola !" a déclaré l'actrice qui joue le rôle-titre. "Je tiens beaucoup à Enola : elle est forte, farouche, intelligente et courageuse. J'ai aussi hâte que les fans voient la suite de son épopée..." Comme le premier Enola, cette suite sera réalisée par Harry Bradbeer et écrite par Jack Thorne. En revanche, on ne sait pas encore si Sam Claflin et Helena Bonham-Carter (qui jouent respectivement Mycroft, le frangin de Sherlock, et Eudoria, la mère de tout ce beau monde) seront de la partie...
Diffusé en septembre 2020, Enola Holmes (adapté d'une série de romans pour la jeunesse de Nancy Springer, et qui a valu à Netflix quelques soucis avec les ayants droits d'Arthur Conan Doyle) avait été un énorme carton d'audience pour la plateforme de streaming. Aucune date de diffusion n'a encore été annoncée pour la suite d'Enola Holmes, dont la production ne pourrait pas commencer avant la fin de l'année. Donc une diffusion en 2022 ? D'ici là, on retrouvera aussi Millie dans la saison 4 de Stranger Things et Henry dans la saison 2 de The Witcher. Le tout sur Netflix. Evidemment.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... qbGKaVnjZs
La production d'un des plus gros hits Netflix de 2020 devrait commencer fin 2021.
Netflix vient d'annoncer quelque chose d'élémentaire, mais absolument pas surprenant : Enola Holmes va connaître une suite, toujours avec Millie Bobby Brown dans la peau de la jeune sœur de Sherlock Holmes et Henry Cavill dans celle du plus fameux détective de l'histoire. "J'ai hâte de retravailler avec la famille d'Enola !" a déclaré l'actrice qui joue le rôle-titre. "Je tiens beaucoup à Enola : elle est forte, farouche, intelligente et courageuse. J'ai aussi hâte que les fans voient la suite de son épopée..." Comme le premier Enola, cette suite sera réalisée par Harry Bradbeer et écrite par Jack Thorne. En revanche, on ne sait pas encore si Sam Claflin et Helena Bonham-Carter (qui jouent respectivement Mycroft, le frangin de Sherlock, et Eudoria, la mère de tout ce beau monde) seront de la partie...
Diffusé en septembre 2020, Enola Holmes (adapté d'une série de romans pour la jeunesse de Nancy Springer, et qui a valu à Netflix quelques soucis avec les ayants droits d'Arthur Conan Doyle) avait été un énorme carton d'audience pour la plateforme de streaming. Aucune date de diffusion n'a encore été annoncée pour la suite d'Enola Holmes, dont la production ne pourrait pas commencer avant la fin de l'année. Donc une diffusion en 2022 ? D'ici là, on retrouvera aussi Millie dans la saison 4 de Stranger Things et Henry dans la saison 2 de The Witcher. Le tout sur Netflix. Evidemment.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... qbGKaVnjZs
- BOX OFFICE STORY
- Messages : 4602
- Enregistré le : mer. 2 sept. 2020 00:43
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Lily James donne la trique sans problème comme Pamela à sa grande époque. Vu le Angelina Jolie on se croirait revenu au bon vieux temps des video clubs des années 90...Film bien foutu mais cela pisse pas loin. Angelina se montre en soutien gorge histoire de démontrer qu'elle est toujours "comme avant". Ca m'a fait plaisir de revoir Angelina 25 ans après The Bone collector , déjà...
Très bien la suite de Holmes, le premier était vraiment une bonne petite surprise..Je pense que le conflit avec les ayants droits de Conan Doyle a du se régler avec un peu de blé à la clé, comme toujours...
Très bien la suite de Holmes, le premier était vraiment une bonne petite surprise..Je pense que le conflit avec les ayants droits de Conan Doyle a du se régler avec un peu de blé à la clé, comme toujours...
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
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Revu Man of Steel hier soir. J'aime un peu plus à chaque revisionnage. L'histoire, les personnages, les scènes d'action... on voit pas le temps passer et on s'ennuie pas.
8/10
Ce soir Batman v Superman en version longue, 3h, j'ai intérêt à commencer tôt
8/10
Ce soir Batman v Superman en version longue, 3h, j'ai intérêt à commencer tôt
Les photos affluent mais je ne peux pas bombarder le topic non plusBOX OFFICE STORY a écrit : ↑sam. 15 mai 2021 22:16Lily James donne la trique sans problème comme Pamela à sa grande époque.
Bon allez c'est dimanche :
Je me souviens de la grosse claque au ciné et grosse claque aussi quand je me dis que c'était il y a 8 ans
Vu :
J'ai eu un peu de mal au début mais petit à petit le film se transforme en véritable expérience et propose des scènes et visions assez hallucinantes.
J'adore les films des Larrieu et 21 nuits avec Pattie ne déroge pas à la règle. Comme toujours avec les réalisateurs, c'est très stimulant et plein d'esprit avec des dialogues jubilatoires et croustillants. C'est très drôle et les acteurs sont formidables (Denis Lavant m'a fait mourir de rire). A noter également une magnifique ambiance pyrénéenne.
Film totalement ancré dans les années 80 que j'aurais certainement maté en boucle si je l'avais découvert à l'époque. En fait c'est très sympa mais d'un kitsch absolu. Je me suis mis à rêver plusieurs fois durant le visionnage d'un éventuel remake. Le film est doté d'un bon concept (en pétant un record à un jeu d'arcade s'intitulant Starfighter, un jeune personnage découvre qu'il s'agissait en fait d'un test ayant pour but de trouver les meilleurs éléments pour faire partie d'une flotte de pilotes dans les confins de l'univers pour se battre contre une menace ennemie) et avec la technologie actuelle il y aurait moyen de faire un truc très fun et épique.
J'ai eu un peu de mal au début mais petit à petit le film se transforme en véritable expérience et propose des scènes et visions assez hallucinantes.
J'adore les films des Larrieu et 21 nuits avec Pattie ne déroge pas à la règle. Comme toujours avec les réalisateurs, c'est très stimulant et plein d'esprit avec des dialogues jubilatoires et croustillants. C'est très drôle et les acteurs sont formidables (Denis Lavant m'a fait mourir de rire). A noter également une magnifique ambiance pyrénéenne.
Film totalement ancré dans les années 80 que j'aurais certainement maté en boucle si je l'avais découvert à l'époque. En fait c'est très sympa mais d'un kitsch absolu. Je me suis mis à rêver plusieurs fois durant le visionnage d'un éventuel remake. Le film est doté d'un bon concept (en pétant un record à un jeu d'arcade s'intitulant Starfighter, un jeune personnage découvre qu'il s'agissait en fait d'un test ayant pour but de trouver les meilleurs éléments pour faire partie d'une flotte de pilotes dans les confins de l'univers pour se battre contre une menace ennemie) et avec la technologie actuelle il y aurait moyen de faire un truc très fun et épique.
Vus sur le week-end ou sur une journée ?Pale a écrit : ↑dim. 16 mai 2021 21:43Vu :
J'ai eu un peu de mal au début mais petit à petit le film se transforme en véritable expérience et propose des scènes et visions assez hallucinantes.
J'adore les films des Larrieu et 21 nuits avec Pattie ne déroge pas à la règle. Comme toujours avec les réalisateurs, c'est très stimulant et plein d'esprit avec des dialogues jubilatoires et croustillants. C'est très drôle et les acteurs sont formidables (Denis Lavant m'a fait mourir de rire). A noter également une magnifique ambiance pyrénéenne.
Film totalement ancré dans les années 80 que j'aurais certainement maté en boucle si je l'avais découvert à l'époque. En fait c'est très sympa mais d'un kitsch absolu. Je me suis mis à rêver plusieurs fois durant le visionnage d'un éventuel remake. Le film est doté d'un bon concept (en pétant un record à un jeu d'arcade s'intitulant Starfighter, un jeune personnage découvre qu'il s'agissait en fait d'un test ayant pour but de trouver les meilleurs éléments pour faire partie d'une flotte de pilotes dans les confins de l'univers pour se battre contre une menace ennemie) et avec la technologie actuelle il y aurait moyen de faire un truc très fun et épique.
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J'ai vu Altared States à sa sortie à Paris en 1981 je crois, je devais avoir 15 ans... J'vais été super impressionné par le jeu de William Hurt assez halluciné, une bonne histoire, des images assez frappantes et une bande son énorme pour l'époque. Une bonne période pour le cinéma fantastique.
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La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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Comme prévu j'ai revu la version longue de Batman v Superman hier soir. Une fois de plus j'avais des étoiles dans les yeux tout du long. Un de mes films de SH préférés. C'est beau, sombre, violent.
10/10
10/10