Après Parasite, Bong Joon-ho va faire un film sur une créature sous-marine
Le réalisateur Bong Joon-ho, après avoir été couronné avec Parasite, retourne aux films de genre avec des créatures aquatiques.
En 2020, le réalisateur Bong Joon-ho a marqué l’histoire du cinéma avec son film Parasite qui a été le premier film en langue non-anglaise à remporter l’Oscar du meilleur film (et également meilleur réalisateur) suivant sa Palme d'or reçu au Festival de Cannes. Mais avant ce thriller sombre, Bong Joon-ho a surtout réalisé des films de genre. Il y a eu un train filant dans un monde post-apocalyptique, un super-cochon contre l’abattage ou encore un monstre amphibien créé par la pollution des eaux.
Après avoir raflé toutes les récompenses possibles, Bong Joon-ho est de retour avec le cinéma de genre. En effet, le réalisateur serait en train de préparer un film d’animation à propos de créatures marines. Serait-ce un retour aux monstres pour le réalisateur coréen ? En tout cas, cela annonce surtout que le cinéaste va quitter la réalisation classique pour se lancer de nouveaux défis animés.
Effectivement, Bong Joon-ho va réaliser un film d’animation où humains et créatures sous-marines se feront face. Après The Host et son gros poisson mutant, le réalisateur semble bien décidé à retourner chercher l'inspiration sous les flots. Selon Deadline, ce film trottait dans la tête du cinéaste depuis 2018 et sera entièrement en CGI. Toujours selon Deadline, ce prochain métrage devrait être « le projet suivant celui déjà en cours » qu'il avait déjà teasé.
Ce film d’animation signe également le retour de la collaboration entre le réalisateur et la société de production coréenne 4th Creative Party. Si la société n’est pas très connue dans les pays occidentaux, elle est tout de même derrière The Host, Snowpiercer : Le Transperceneige et Okja, mais a également produit Old Boy ou encore Mademoiselle d’un autre réalisateur coréen célèbre, Park Chan-wook.
On n’en sait pas plus sur ce projet de film d’animation, mais on ne doute pas qu’il portera autant une dimension horrifique que social comme la plupart des films du réalisateur oscarisé. Quoi qu’il en soit, on est curieux de voir l’arrivée du cinéaste dans le film d’animation ainsi que son probable retour dans le genre monstrueux. En attendant d’en savoir plus, vous pouvez découvrir le projet d’adaptation de Parasite en série.
Cruella : les premiers avis sont tombés pour le retour de la grande méchante Disney
La folie de Cruella est prochainement de retour sur les écrans et les critiques américains ne promettent que du bon.
Prochaine adaptation en prise de vues réelle d’une méchante de l’univers Disney, le long-métrage Cruella est dans les starting-blocks et bien déterminé à crever les écrans. Les images dévoilées ont donné un petit aperçu du ton punk que le film semble prendre pour compter la passion des fourrures de Cruella.
Alors que Glenn Close a laissé ses manteaux au placard (peut-être pas pour toujours), la juvénile Emma Stone nous fera explorer l’origine de ce personnage haut en couleur. Issue du film d’animation Les 101 Dalmatiens, Emma Stone et Emma Thompson (la baronne von Hellman) sont bel et bien prêtes à nous éblouir, à en croire les premiers avis du côté des États-Unis.
Les chanceux de la critique américaine n’ont pas manqué de montrer leur enthousiasme. Leurs retours positifs présagent une belle adaptation efficace et un blockbuster à ne pas manquer. Si les premiers avis mettent principalement en avant le duo Emma Stone et Emma Thompson, d’autres qualités rendent le long-métrage selon ces derniers plus que parfait.
“Cruella pourrait être la grosse surprise de cet été. Audacieux, sombre, et merveilleusement anti-Disney. Emma Stone est parfaite en Cruella. Cheveux et maquillages, la production design et le design des costumes sont des paris sûrs pour les Oscars. Paul Walter Hauser est terrifiant et Winks le chien est adorable.”
“Il y a deux reines dans Cruella. Emma Stone et Emma Thompson brillent toutes les deux dans leur face-à-face de qui va être la plus méchante. Ridiculement divertissante, l’histoire de mon méchant Disney préféré est une fête visuelle du Londres des années 70 et de la haute couture. Le film est trop long, mais je lève mon verre à Cruella.”
“Cruella raconte les origines d'une des plus grandes méchants de Disney, avec un style punk rock des années 70, une petite touche de la folie des comics DC et beaucoup de féminité. Emma Stone et Emma Thompson déchirent tout dans leur rôle avec un charme malicieux et les costumes sont à tomber. Le de Vil [aka Le Diable en gros, ndlr] porte en effet du Prada.”
“Cruella est absolument divine. Délicieusement diabolique, merveilleusement méchante, indéniablement scandaleuse. Emma Stone et Emma Thompson sont réellement une paire emblématique et le jouent à fond. La costumière Jenny Beavan mérite d'être très haute dans le générique. De plus, Cruella a une bande-son qui tue.”
"Cruella est iconique. Emma Stone/Emma Thompson est un match sournois dont les performances testent les limites d’un film Disney. S’ajoute à cela les costumes (parfaits), les décors (parfaits) et un chien avec un cache-œil de pirate (la perfection) et ça vous donne de la magie noire Disney.”
Pour rappel, la sortie de Cruella en France est prévue (pour l’instant) pour le 23 juin 2021 et en attendant de découvrir notre amatrice de fourrure préférée, vous pouvez retrouver notre dossier des blockbusters attendus du déconfinement.
Box office US : Spirale, le spin-off de Saw, en tête d’un nouveau petit week-end
Those Who Wish Me Dead, avec Angelina Jolie, se classe 3e (source : Le Film Français).
Alors que les cinémas s’apprêtent à rouvrir en France, la reprise est encore timide chez nos voisins américains. Comme le week-end dernier, les chiffres affichés par les plus gros succès sont assez modestes. Spirale : l’héritage de Saw, avec Chris Rock, prend ainsi la tête avec 8,7 millions de dollars de recette, prenant la place d'Un homme en colère de Guy Ritchie qui se positionne deuxième du classement avec 3,7 millions de billets verts au compteur.
Dans ce contexte, Those Who Wish Me Dead de Taylor Sheridan, avec Angelina Jolie dans le rôle principal, réalise également un démarrage timide, avec seulement 2,8 millions de recette pour 3 188 salles, ce qui lui permet toutefois de se hisser sur le podium. Troisième nouveauté à intégrer le top 10, Finding Youg, un petit film sans vedettes à l’affiche, prend lui la 8e place en engrangeant à peine un millions de dollars.
Il faut dire que 45% des salles de cinéma restent fermés en Amérique du Nord, précise The Hollywood Reporter. Les choses devraient bouger dans deux semaines à la faveur du week-end prolongé du Memorial Day qui verra la sortie de deux films à fort potentiel : Sans un bruit 2 et Cruella, le nouveau live action de Disney porté par Emma Stone.
Oxygene de Aja c'est bien fichu mais assez prévisible et programmatique malgré la volonté de twists je trouve
Au début j'avais songé à l'espace mais sans vraiment y croire, j'avais pensé à une base ou un hôpital abandonné suite à une catastrophe ou une pandémie. Par contre le truc sur le transfert mémoriel je ne m'y attendais pas. Moi j'ai vraiment eu l'impression de vivre les événements, j'étais à fond dedans et je trouve que le film possède de belles et grandes envolées.
Army of the Dead : premiers avis sur les supers zombies Netflix de Zack Snyder
Army of The Dead réalisé par Zack Snyder n'est pas encore en salle ni sur Netflix, mais des spectateurs ont déjà donné leurs avis et ils sont enthousiastes.
Dans quelques jours, les zombies de Army of the Dead vont arriver dans les salles aux États-Unis avant de faire leur entrée dans le catalogue Netflix. Quelques jours d’exclusivité pour les cinémas avant que le rouleau-compresseur floqué du N rouge ne dévoile le dernier film de Zack Snyder. Ce qui s’annonce comme un gros délire où l’hémoglobine gicle toutes les deux scènes, sera surtout un drôle de braquage mené en territoire zombie avec à sa tête Dave Bautista et sa mitraillette.
Les premières images et notamment celle du “roi” des zombies exposaient un étrange mélange entre le kitsch et l’hyper violence. Zack Snyder semble s'être amusé comme un fou et avoir relâché la pression. Voilà qui va peut-être nous soulager de l'utilisation presque psychotique des ralentis et autres bidouillages de lumière de son Zack Snyder's Justice League.
En tout cas, Army of the Dead est apparemment un cocktail détonant et fun qui a plu aux premiers critiques américains a l'avoir découvert et qui ont donné leurs avis. Petite compilation d'avis postés sur Twitter avant les critiques en bonne et due forme.
"On sent le temps passer vers la fin mais honnêtement, Army of the Dead déchire. Laissez Zack Snyder continuer à faire des films de zombies !"
"Army of the Dead était vraiment fait pour moi sur le papier. Comme prévu, le décor + l'œil de Zack Snyder = un spectacle de zombies et de carnage carrément époustouflant. J'ai eu un coup de cœur pour l'ensemble, mais je pourrais avoir besoin d'un film de deux heures et demie sur ces deux-là seulement."
"Army of the Dead : Zack Snyder s'amuse comme un petit fou, offrant une quantité de sang au ralenti à faire tomber la mâchoire. Le gore et le chaos sont capturés avec amour et, plus important encore, sont joyeusement intégrés au film."
"Army of the Dead est une explosion violente, gore et sanglante. Le dernier film de Zack Snyder est un film de zombies ridiculement amusant et excessif. Si tous les acteurs sont excellents, Matthias Schweighöfer vole chaque scène. Oh, et le générique de début est absolument épique."
"Army of the Dead est sacrément amusant ! Il y a de l'action avec des zombies, des personnages qui plaisantent et une musique qui tue. C'est aussi très drôle. J'ai adoré le monde créé par Zack Snyder et le fait que chaque personnage ait un moment pour briller. Son style s'accorde parfaitement avec le genre zombie. Le générique de début est génial."
"Je me dis que j'en attendais plus de Army of the Dead dans l'ensemble. C'est bien distribué et souvent drôle. Mais malgré le mélange des genres braquage/zombie, il n'y a pas beaucoup de nouveauté ajoutée à l'un ou l'autre. Une ou deux scènes fraîches au milieu du sang et du gore familiers, mais en dehors de cela, vous l'avez plus ou moins déjà vu."
"J'ai vu Army of the Dead et je suis à fond dans ce monde. Je suis sûr que Zack Snyder a devancé WB et a fait son propre Suicide Squad, mais avec des zombies. Que dites-vous de ça ?"
"Le générique d'ouverture de Army of the Dead est délicieux, du pur cinéma. Si le reste du film ne tient pas ce ton (et fait des méandres), il y a beaucoup de concepts et de scènes sauvages, habilement exécutés, centrés sur le casse. Plus audacieux encore, il y a une effusion inattendue de courage..."
En attendant de découvrir l'avis de la rédaction sur Army of the Dead, vous pouvez vous pencher sur l'univers étendu que prépare Snyder pour ses zombies.
Qui a regardé les 15 premières minutes visible en VO pu VF sur la chaîne Youtube de Netflix ???
Personnellement j'ai kiffé , bon pas autant que la première fois que j'avais découvert les 15 premières minutes de L'armée des morts en 2004 au cinéma , mais un vrai plaisir plus que coupable. J'attends avec impatience la totalité vendredi . Même si je sais que ces 15 minutes sont fait exprès pour donner envie c'est sûr, et ça a marché sur moi
"Ah bah maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien forcément !"
Fast & Furious 9 : les premiers avis de la suite explosive sont tombés
La critique américaine a pu profiter des premières projections de Fast & Furious 9 et a plutôt apprécié la bande à Toretto.
La saga Fast & Furious se prépare à un retour triomphal. Le neuvième opus avance à grands pas vers la France et annonce une réunion familiale des grosses cylindrées. En effet, les premières images dévoilées par Universal Pictures nous ont plus que jamais rassurées sur le destin de la famille Toretto. Le petit séjour dans l’espace accompagne la comédienne Helen Mirren, véritable reine du tuning.
Après avoir laissé la place à James Wan et F. Gary Gray, le réalisateur Justin Lin a repris les rênes de la saga de blockbuster la plus étonnante de ces dernières années. Passant du tuning décérébré à l’espionnage musclé, Fast & Furious a toujours su se renouveler et s’adapter à l’évolution du spectacle cinématographique.
Si côté histoire, on ne devrait pas s’attendre à du Shakespeare, Vin Diesel (Dominic Toretto) et ses copains rencontreront un nouveau gros méchant incarné par John Cena, qui n’est autre que le frère de Dom Toretto. La nature est bien faite quand même. Attendu pour le 14 juillet 2021, la surenchère que présage Fast & Furious 9 a semble-t-il été confirmée par les premiers avis tombés du côté des États-Unis. Revue de presse.
"F9 est de loin le plus grand et le plus ridicule des Fast & Furious à ce jour. À des milliers de kilomètres de la précision de Fast and Furious 5 et du fun de Tokyo Drift, mais avec Justin Lin aux commandes, on a l’impression que les choses avancent enfin dans la bonne direction."
"F9 m’a fait sourire comme un mec hétéro lors d’un rassemblement d’un sport de ballon. C’est plein de clins d’oeil, de coude contre coude, de vroom vroom et j’ai adoré. Les décors que vous vouliez + les vibrations des deux premiers Fast & Furious. En ce qui concerne #JusticeForHan ? Il y aura de l’inattendu. Mais les fans de Tokyo Drift vont se régaler."
"J’ai regardé F9 aujourd’hui et c’est exactement ce que vous espérez qu'il soit. C’est un parfait blockbuster de l’été. Des séquences d’action mémorables avec beaucoup d’humour, de cœur, de drames familiaux, des super aimants et ils vont enfin dans l’espace ! Les fans de longue date vont adorer les clins d’œil aux films précédents."
"J'ai vu F9 et je peux dire que c’est très fun ! L’action est fraîche et innovante, voire largement plus importante. Il met en avant Jakob (John Cena) de manière intelligente qui s’appuie sur le thème de la famille, en lui donnant un vrai cœur. C’est le Fast & Furious suprême et aussi Han est toujours super !"
"F9 est grandiose. Grandiloquent, insolent, audacieux. Des cascades surchargées et les scènes d’action ambitieuses se mêlent aux feuilletons dramatiques. C’est la cacophonie de voitures détruites. Vin Diesel et John Cena sont formidables. Tyrese est le MVP furtif. Il reste encore de l’essence dans le réservoir."
"L’enveloppe est ouverte et je peux maintenant dire que c’était incroyable ! Le retour de Justin Lin est une entrée de haut rang, avec des réponses satisfaisantes à certaines questions importantes. L’action continue d’être de la pure adrénaline et l’histoire se dirige vers une profondeur excitante. Le bonheur absolu du blockbuster."
La mayonnaise semble avoir bien pris pour ce nouveau Fast & Furious. Même si les critiques américaines sont parfois dithyrambiques, il semblerait au moins que nous aurons le droit à une bonne dose d’action et que les fans de la saga apprécieront les retours de fantômes du passé.
Fast & Furious 9 arrivera le 14 juillet 2021 en France, un bon complément à la parade miliaire sur les Champs-Élysées. Il ne manquerait plus que les membres casting descendent les champs avec des blindés. D’ici là, vous pouvez retrouver notre classement de la saga Fast & Furious.
Amazon négocierait pour racheter le studio MGM et les films James Bond
Avec la bagatelle de 9 milliards de dollars, Amazon voudrait racheter MGM, et donc la saga James Bond au passage. Bientôt Mourir peut attendre en streaming ?
L’heure est aux rachats et aux fusions ! Alors que WarnerMedia a formé une nouvelle entité avec Discovery, et que TF1 vient d’annoncer son rapprochement du groupe M6, ces démarches ont été lancées dans le but de s’imposer dans l’ascension fulgurante du streaming, portée par quelques poids lourds comme Netflix et Disney+.
Pour autant, ces derniers n’ont pas dit leur dernier mot, puisque d’après Collider, Amazon serait actuellement en négociations pour racheter le studio MGM et son catalogue, comprenant entre autres la saga James Bond.
Il faut dire que depuis l’année passée, la mise en vente de la Metro Goldwyn-Mayer au plus offrant s’est révélée être un secret de polichinelle. Malgré ses classiques (Le Silence des agneaux, Autant en emporte le vent, Ben Hur) et ses IP porteuses (RoboCop, Rocky), cette structure importante de l’histoire du cinéma a peiné à subsister face aux plus grosses majors. Étant donné que James Bond est devenu la principale franchise pour lui assurer des rentrées d’argent conséquentes, les reports de Mourir peut attendre ont été particulièrement problématiques.
Résultat, Amazon aurait mis sur la table 9 milliards de dollars pour récupérer le studio, son catalogue de films et de séries télévisées, ainsi que sa chaîne câblée Epix. Une somme importante, mais logique au vu du potentiel d’une telle fusion.
Après tout, de nombreuses plateformes de streaming ont couru après les droits de Mourir peut attendre dans l’espoir d’en faire un appel d’offres pour leur service. S’il paraît peu probable que le long-métrage perde sa fenêtre de sortie en salles au cours des négociations (toujours programmée au 6 octobre 2021 en France), Amazon aurait malgré tout quelques projets alléchants à distribuer sur grand écran ou sur Prime Video, de House of Gucci de Ridley Scott à Creed III de Michael B. Jordan.
En attendant de savoir si un accord pourra être trouvé, on vous renvoie à notre critique que The Underground Railroad, la mini-série de Barry Jenkins, et le dernier coup d’éclat en date d’Amazon. Et il y a également notre critique de Them, autre petite pépite de la plateforme.
Sans un bruit 2 : les premiers avis de la suite silencieusement terrifiante sont tombés
Sans un Bruit 2 de John Krasinski s'est dévoilé en projections de presse aux États-Unis et les critiques semblent aussi enthousiastes que terrifiées.
Petit phénomène à sa sortie, Sans un bruit de John Krasinski a récolté plus de 340 millions de dollars au box-office mondial alors que le film avait été « bricolé » avec seulement un budget de 17 millions. Un succès critique et populaire qui ont encouragé John Krasinsky et Emily Blunt à rempiler pour un second film. Alors que Sans un bruit 2 a été repoussé par la Paramount à cause de la pandémie depuis mars 2020, le film va enfin débarquer dans les cinémas.
Certains critiques ont, en effet, déjà eu la chance de voir le film avant tout le monde. À vrai dire, beaucoup de monde l'a vu dès mars 2020 (nous y compris), mais personne n'avait le droit d'en parler. Et outre-Atlantique, l'embargo a donc finalement sauté en vue de la sortie le 28 mai dans les salles américaines (pour nous il faut encore patienter).
Quelques critiques ont donc fait part de leurs enthousiasmes via Twitter. On retient surtout que ce second métrage semble être encore plus effrayant que le premier. Petite revue de presse de la twittosphère.
"Je viens de revoir Sans un Bruit 2 dans un grand et confortable cinéma Dolby avec un son incroyable et j'ai tout autant aimé que la première fois. Tension brillante, grande expansion du monde. Ça fait très Spielbergien par moments. Millicent Simmonds est la rockstar du film, mais tous les acteurs sont excellents."
"Je viens de sortir de Sans un Bruit 2 et je suis très impressionné. Il n'est pas tombé dans beaucoup de pièges des suites. Préparez-vous à sursauter."
"Voilà à quel point Sans un Bruit 2 est génial : je ne changerais pas le moindre détail."
"Je viens de voir Sans un Bruit 2 et je sais que John Krasinski est sur six listes de casting de fan en ce moment, mais ce type réalise un film d'enfer. Il y a beaucoup d'ADN de Jurassic Park dans celui-là."
"Environ 30 minutes après le début de la projection de Sans un Bruit 2, j'ai réalisé que je me cramponnais toujours à mon ticket. C'était effrayant !"
"Sans un Bruit 2 fait ce que toute bonne suite devrait faire, elle s'appuie sur les idées du premier. Millicent Simmonds possède ce film et livre sa meilleure performance à ce jour. Cillian Murphy est génial. Ouverture et fin fantastiques. Un film à voir absolument au cinéma."
Si un troisième volet était dans les tuyaux, la pandémie et le système de Paramount de ne laisser le film que 45 jours en salles avant son arrivée sur Paramount+ risque de faire baisser le chiffre d’affaires de Sans un bruit 2. Une question de gros sous qui pourrait stopper les envies de suite du tandem Krasinsky-Blunt.
Sans un Bruit 2 devrait normalement arrivé dans les salles en France le 16 juin 2021. Pour patienter jusque là, vous pouvez retrouver notre dossier sur les blockbusters qui arrivent à la réouverture des cinémas.
Après la saga Transformers, le réalisateur de Bumblebee va faire un film de vampire pour Netflix
Le réalisateur Travis Knight, à qui on doit Bumblebee, le reboot de la saga de Transformers, va s'essayer au thriller vampirique avec Uprising sur Netflix.
Après la série française Vampires (critique ici), les productions américaines V Wars (critique là) et Des vampires dans le Bronx, ou encore la série animée Castlevania, Netflix s'apprête à replanter les dents dans son catalogue avec la comédie Day Shift qui verra Jamie Foxx se transformer en chasseurs de vampires, mais aussi le thriller Uprising, tout récemment annoncé par Deadline. Si on ne sait pas encore quels acteurs et actrices se feront rallonger les canines, le média a dévoilé que Travis Knight (Bumblebee) s'occupera de la réalisation, probablement après la production de The Six Billion Dollar Man, son adaptation cinématographique de L'Homme qui valait 3 milliards avec Mark Wahlberg et Mel Gibson.
Jeremy Slater, le scénariste des 4 Fantastiques, Death Note, L'Exorciste et Umbrella Academy a écrit la dernière version du scénario avant d'être sollicité par Marvel pour la série Moon Knight. La plateforme retrouvera également un habitué à la production avec Shawn Levy qui a déjà été producteur exécutif pour Stranger Things (en plus de passer derrière la caméra), I Am Not Okay with This, Shadow and Bone : la Saga Grisha et Les Enquêtes extraordinaires, avant de retrouver sa chaise de réalisateur avec The Adam Project.
Basé sur le livre de Raymond Villareal, A People's History of the Vampire Uprising, ce thriller d'action prendra place en pleine pandémie, alors qu'un virus (parce qu'il y a toujours un virus impliqué quelque part) commence à transformer les gens en créatures assoiffées de sang. L'agent de la CIA Lauren Webb se lancera alors dans une course contre la montre pour découvrir la vérité sur ce mal qui menace d'anéantir toute l'Humanité. Le PDG du studio d'animation Laika (Kubo et l'armure magique, Coraline, Monsieur Link) est donc de plus en plus courtisé pour des films en live action qui se ne prêtent pas vraiment aux séquences animées numériquement, contrairement à Bumblebee. Avant de se lancer dans Uprising, le réalisateur a d'ailleurs été affilié au prochain Uncharted, mais s'est finalement retiré du projet et a laissé la place à Ruben Fleischer.
En attendant une date de sortie ou des précisions sur le scénario et le casting, on ne va pas louper l'occasion de reparler de Buffy contre les vampires dans la vidéo juste là.
Il était une fois 2 : Disney a lancé le tournage de la suite
Tout le casting est désormais annoncé.
Disney vient de mettre en ligne la première photo de tournage du film Il était une fois 2 (Disenchanted), avec Amy Adams et le réalisateur Adam Shankman qui posent ensemble pour montrer que la production a commencé.
Dans la foulée, Patrick Dempsey s'est également annoncé sur Twitter, et puis Maya Rudolph a confirmé qu'elle jouerait une méchante du nom de Malvina Monroe. James Marsden et Idina Menzel seront également de retour au casting. La petite Morgan sera aussi de la fête mais jouée désormais par Gabby Baldacchino (puisque Rachel Covey n'est plus assez jeune pour le rôle). Yvette Nicole Brown et Jayma Mays devraient également rejoindre le casting en tant que méchantes.
L'histoire suivra Giselle et sa famille se précipitant pour sauver le royaume d'Andalsia des griffes de Monroe après que leur vie de conte de fées en banlieue a mal tourné. Il était une fois 2 sortira sur Disney + en streaming uniquement, à une date qui n'a pas encore été annoncée.
À couteaux tirés 2 : Netflix agrandit encore son casting quatre étoiles autour de Daniel Craig
La suite d'À couteaux tirés avec Daniel Craig continue d'étoffer son casting quatre étoiles sur Netflix.
Si on ne sait pas encore quelle nouvelle affaire devra élucider le détective Benoit Blanc (comme on est ultra perspicace, on penche quand même pour un crime), on sait que son interprète Daniel Craig sera encore une fois entouré de beau monde pour son passage sur Netflix. Avec 450 millions déposés sur la table, le géant du streaming a sorti les gros sous pour ajouter la franchise à son catalogue, même si l'addition devrait être encore plus salée une fois le casting au complet.
Daniel Craig, à qui Netflix devra signer un chèque de 100 millions pour les deux suites, donnera ainsi la réplique à Dave Bautista et Edward Norton, comme on l'a appris un peu plus tôt dans le mois. Plus récemment, c'est Janelle Monae et Kathryn Hahn que Deadline a annoncé dans la distribution d'À couteaux tirés 2, qui verra par ailleurs le retour de Rian Johnson au scénario, à la production et derrière la caméra.
Janelle Monae a dernièrement joué dans Antebellum (qu'on a trouvé assez décevant), mais aussi dans Moonlight, Les Figures de l'ombre, Bienvenue à Marwen ou encore Harriet. Kathryn Hahn a, quant à elle, retourné Internet au début de l'année en incarnant la très intrusive Agnes dans la série Marvel WandaVision, en plus de ses rôles dans les séries I Know This Much Is True, Mrs. Fletcher, Parks and Recreation ou I Love Dick et dans les films Bad Moms, Captain Fantastic ou encore À la poursuite de demain.
Étant donné que le tournage devrait commencer cet été en Grèce, les annonces pleuvent et c'est à présent l'étoile montante Leslie Odom Jr. que The Hollywood Reporter a annoncé. L'acteur retrouvera ainsi Janelle Monae après Harriet et se retrouvera au coeur d'une nouvelle enquête après Le Crime de l'Orient-Express de Kenneth Branagh, qui s'intéressait à la célèbre affaire du détective Hercule Poirot. Leslie Odom Jr. s'est également distingué dans le film One Night in Miami... réalisé par Regina King, qui lui a d'ailleurs valu deux nominations aux Oscars, sans oublier son premier rôle dans Hamilton ou sa participation aux séries Smash, Person of Interest et New York, unité spéciale.
Pour l'instant, aucun rôle, à l'exception de celui de Craig, n'a encore été dévoilé. Le meurtrier (si on parle bien d'un nouveau meurtre) se cache donc peut-être déjà dans le casting, qu'on découvrira sur Netflix courant 2022. En attendant, notre critique du premier volet est toujours disponible de ce côté.
Crawl 2 : le survival crocodile d'Alexandre Aja pourrait avoir une suite
Alexandre Aja, le réalisateur de Crawl, a laissé entendre qu'une suite du survival plein de crocodiles allait peut-être voir le jour.
Pour les amateurs de monstres marins, Crawl d’Alexandre Aja fait partie du haut du panier. Ce pur film d’exploitation produit par Sam Raimi a signé le grand retour en force à Hollywood du réalisateur français. Alors qu’il avait un budget limité à 17 millions de dollars (hors marketing), Crawl est parvenu à récolter 91 millions de dollars au box-office mondial.
Depuis, Alexandre Aja a fait son petit retour accompagné de Netflix, en offrant Oxygène, un film de science-fiction au casting 100% français, notamment Mélanie Laurent, Malik Zidi et Mathieu Amalric. Néanmoins, le réalisateur démontre qu’il n’est pas à bout de souffle et qu’il serait plus qu’intéressé de mater de nouveau d’autres crocos.
En effet, le réalisateur de Haute tension et de La Colline a des yeux a évoqué le projet d’une suite de Crawl dans le podcast The Boo Crew :
"Nous avons parlé à plusieurs reprises d’une suite et de nous rassembler pour tourner une suite amusante. […] Je pense que l’histoire d’Haley est vraiment forte, mais je crois que Crawl raconte l’histoire d’une nature qui reprend ses droits… plus qu’un ouragan, c’est l’homme contre l’animal. Alors peut-être que ce sera une tout autre histoire."
À en croire ces premières déclarations, Alexandre Aja n’est pas encore fixé sur le récit de son survival. Une suite directe du premier ou bien une histoire complètement différente ? Telle est la question. En tout cas, pour l’instant rien n’est encore fait et le projet reste extrêmement vague : "Nous recherchons une histoire aussi humaine et forte que la première depuis un moment".
Pour rappel, Crawl racontait l’histoire d’Hayley incarnée par Kaya Scodelario (Pirates des Caraïbes 5 : La Vengeance de Salazar, Le Labyrinthe 3 : Le Remède mortel) qui retrouve son père joué par Barry Pepper (Il faut sauver le soldat Ryan, Trois enterrements) blessé au sous-sol de la maison familiale, alors qu’un ouragan oblige l'évacuation de la ville. Bloqués, ils découvrent que la tempête n’est pas le seul danger puisque des alligators s’immiscent dans cette histoire.
En tout cas, cette annonce devrait au moins faire un heureux, en la personne de Quentin Tarantino, qui a dévoilé l'affection qu'il porte à ce film. En attendant plus de précisions sur cette affaire, vous pouvez retrouver notre critique aquatique de Crawl, mais également la critique écrite et vidéo d’Oxygène, disponible sur Netflix depuis le 12 mai 2021.
J'ai commencé cette série (vu les 4 premiers épisodes) et c'est absolument extraordinaire. Rencontre improbable entre Vikings, Kaamelott et les Monty Python. Non seulement c'est drôle (il y a des scènes et des dialogues hilarants) mais c'est archi bien foutu visuellement (les décors et les costumes sont de toute beauté). De plus je pense que cette série est certainement plus fidèle à la réalité
Sur la dernière photo, c'est le ciné cité des Halles à Paris et là franchement y a personne par rapport à la normale sur la photo.
(ce multiplex étant le plus fréquenté d'Europe au départ)
Celui de Bibliothèque (première photo) est aussi bien fréquenté en temps normal. Et je suppose que la file est aussi liée aux restrictions à l'intérieur.
Du coup j'ai envie de dire que le taux de présence sur ces photos n'a rien d'affolant.
J'ai commencé cette série (vu les 4 premiers épisodes) et c'est absolument extraordinaire. Rencontre improbable entre Vikings, Kaamelott et les Monty Python. Non seulement c'est drôle (il y a des scènes et des dialogues hilarants) mais c'est archi bien foutu visuellement (les décors et les costumes sont de toute beauté). De plus je pense que cette série est certainement plus fidèle à la réalité
Sur la dernière photo, c'est le ciné cité des Halles à Paris et là franchement y a personne par rapport à la normale sur la photo.
(ce multiplex étant le plus fréquenté d'Europe au départ)
Celui de Bibliothèque (première photo) est aussi bien fréquenté en temps normal. Et je suppose que la file est aussi liée aux restrictions à l'intérieur.
Du coup j'ai envie de dire que le taux de présence sur ces photos n'a rien d'affolant.
Ce qui est effrayant c'est la hype des médias pour le 19 Mai; plusieurs radios ont fait la promo du tous en terrasse avec micro trottoir dés le matin Pour moi c'est un jour comme un autre et c'est toujours aussi aberrant de payer un café dans une zone touristique au prix fort quoi que fasse Macron pour la mise en scène
Pour les cinés je préfère attendre je vais pas me précipiter sur le premier film ce sera toujours extrêmement réfléchit vu les tarifs...
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Ce qui est effrayant c'est la hype des médias pour le 19 Mai; plusieurs radios ont fait la promo du tous en terrasse avec micro trottoir dés le matin Pour moi c'est un jour comme un autre et c'est toujours aussi aberrant de payer un café dans une zone touristique au prix fort quoi que fasse Macron pour la mise en scène
Pour les cinés je préfère attendre je vais pas me précipiter sur le premier film ce sera toujours extrêmement réfléchit vu les tarifs...
Ah moi si j'avais le temps je serais en terrasse avec des potes là.
Mais je finis tout juste de bosser, donc le temps que je les rejoigne ça ne sert à rien...
EL a modérément apprécié Le Dernier Voyage (3 étoiles) :
Après des mois de crise, les cinémas rouvrent enfin leurs portes ! Et ils nous accueillent avec une fable de science-fiction française prometteuse. Le Dernier Voyage nous transporte à la surface d'une planète Terre exsangue, sur le point d'être percutée par une Lune rouge pas franchement rassurante. Paul W.R. seul astronaute capable de la détruire, vient de disparaître, plongeant l'humanité dans le désespoir.
PREMIÈRE ÉPOPÉE
Chasse gardée d’Hollywood, la science-fiction a pourtant de solides racines hexagonales qui font régulièrement mentir les esprits chagrins convaincus que la production française se répartit entre comédies lourdingues et pensums germanopratins. C’est ce que nous rappelle avec ambition Le Dernier Voyage, premier long-métrage de Romain Quirot et de son co-auteur Antoine Jaunin. Les deux hommes se sont battus avec une énergie créative rare pour atteindre les salles obscures.
Et sans surprise, le film, qui a dû transcender un budget plus que modeste tout en honorant ses aspirations poétiques, portées par une toute jeune équipe, souffre de quelques tares récurrentes au sein de la production française. Tantôt trop écrit, tantôt pas assez, le récit a du mal à caractériser certains de ses personnages, à rendre ses enjeux tangibles ou à établir clairement les règles qui définissent son univers.
Ainsi, la première demi-heure, si elle ne manque pas d’atouts, fait redouter que le film ne puisse se relever du syndrome du court-métrage écartelé. Le temps que soient mis en lumière tous les protagonistes, il faudra accepter une paire de répliques sursignifiantes, aux accents éthérés parfois un peu vaseux. Des défauts auxquels le spectateur curieux de propositions audacieuses est trop souvent confronté. Mais si cette aventure chancelle un temps, c’est quand elle prend son envol qu’elle révèle sa véritable valeur.
VOYAGE SUR LA LUNE
Dévoilé au public par le biais d’une bande-annonce maline, qui laissait à penser que le projet lorgnait franchement vers l’héritage (rarement digéré, souvent agité comme un hochet) des productions Amblin et leurs succédanés à la Stranger Things, Le dernier Voyage jouit d’un univers beaucoup plus dense et riche que ces voyantes influences.
Oscillant toujours entre le leg de la bande-dessinée franco-belge et les expérimentations de Métal Hurlant, la direction artistique trace son propre sillon, et jalonne progressivement un univers aussi cohérent que singulier. Un sentiment qui se renforce à mesure que l'univers dépeint s'enrichit, ici de souvenirs nimbés d'un somptueux noir et blanc, là de l'émergence d'un cinéma abandonné, entre western spaghetti et errance post-apocalyptique.
Mais le projet va au-delà de sa patte graphique originale. Parce qu’il pense toujours ses cadres et son montage, le réalisateur Romain Quirot ne demeure jamais en deçà de sa direction artistique. En témoigne ses séquences de tension, notamment une joute particulièrement sèche où c’est bien la mise en scène qui électrise. Il en va de même pour la direction des comédiens, tous bons (Paul Hamy et Lya Oussadit-Lessert en tête), souvent capables de dépasser un texte qui manque de finesse.
Au fur et à mesure des séquences, alors que la narration se fait plus fluide et les ellipses moins syncopées que les liens entre personnages se nouent, on est immergé dans une épopée à l’onirisme évident, assumé, toujours évocateur. Jongle aussi improbable que plaisante entre la ligne claire d’un Hergé, l’émotion allégorique d’un Petit Prince, et la brutalité organique d’un Alejandro Jodorowsky, Le Dernier Voyage ne ressemble à aucune autre création de science-fiction récente, et nous propose, avec une générosité remarquable, une exploration nécessaire de nos imaginaires.
Le Dernier Voyage porte les stigmates d'une production compliquée, probablement aussi aventureuse que le parcours de ses héros. Mais pour chaque maladresse, le spectateur écarquille les yeux au détour d'un plan inventif, sourit à l'évocation d'un imaginaire sans limites, pour finalement se perdre dans un conte cosmique désarmant.
Fast & Furious 9 pourrait rouler sur le box-office mondial à sa sortie
Avec des estimations prometteuses, notamment en Chine, Fast & Furious 9 espère être le sauveur des salles post-Covid.
Alors que les salles de cinéma viennent de rouvrir en France, un retour à la normale pour la distribution des films semble enfin pointer le bout de son nez ; et avec lui, le come-back des rouleaux compresseurs du box-office. Si la Covid-19 a imposé de nombreux reports pour les blockbusters les plus attendus de 2020 (et maintenant 2021), Fast & Furious 9 semble un candidat idéal pour relancer une économie hollywoodienne en berne, et les estimations sont on ne peut plus rassurantes.
En effet, si le nouvel opus de la saga aux jantes chromées est attendu dans les salles américaines le 25 juin 2021, il sera disponible en Corée du Sud et à Hong Kong dès ce mercredi 19 mai, en Russie et au Moyen-Orient le 20 mai, et surtout en Chine le 21 mai. D’après les rapports de l’industrie, tous ces marchés combinés permettraient au long-métrage de Justin Lin de rapporter entre 160 et 180 millions de dollars de recettes sur son premier week-end. À noter que ces chiffres représenteraient une fourchette basse, et qu’ils pourraient largement dépasser ces estimations.
Il s’agirait alors du meilleur démarrage à l’international pour un film depuis le début de la pandémie. Pour rappel, le précédent recordman en la matière n’était autre que Godzilla vs. Kong, avec 122 millions de dollars récoltés dans 38 pays, hors US. Si le film de monstres d’Adam Wingard a déjà eu le mérite de donner du baume au cœur aux exploitants de salles à travers le monde, Fast 9 pourrait enfoncer le clou et la pédale d’accélération.
Il faut dire qu’après un report de plus d’un an, le film d’Universal s’est affirmé en défenseur de la salle obscure. Même sans son petit teaser montrant notre cher Vin Diesel parler de famille et d’expérience collective face caméra, Fast & Furious a toujours profité d’un émoi communautaire, voire d’une forme de prestige dans le domaine du grand spectacle au travers du grand écran. L’attachement du public à la franchise, à ses personnages et à son sens de la démesure devrait donc peser dans la balance, en particulier du côté de la Chine.
D’après les sources de Variety, F9 aurait déjà récolté 10,5 millions de dollars grâce aux préventes dans l’Empire du Milieu pour son jour de sortie. Il faut dire que Fast & Furious 7 et 8 sont devenus respectivement le quatrième et le deuxième film américain avec le plus grand nombre de spectateurs chinois lors de leur distribution. Ils sont uniquement dépassés par Avengers : Endgame à la première place et séparés par Infinity War à la troisième place.
Le long-métrage devrait d’ailleurs occuper 80,7% du parc de salles du pays, soit environ 154 000 écrans. Une belle prouesse quand on sait à quel point Hollywood compte depuis plusieurs années sur un marché chinois porteur, mais qui a souvent privilégié des productions locales. Après tout, malgré l’arrêt des mastodontes hollywoodiens, la Chine a montré qu’elle pouvait très bien se débrouiller toute seule, et a établi des records impressionnants en cette période de pandémie grâce aux films Hi, Mom et Detective Chinatown 3, qui ont déjà rejoint la liste des plus gros succès de tous les temps sur le territoire.
En tout cas, la famille de Dom Toretto devrait aider à prendre le pouls d’une industrie en plein redémarrage. En attendant sa sortie en France le 14 juillet, on vous renvoie à notre revue de presse américaine de Fast & Furious 9, et à notre classement global de la franchise.
Privé de sortie par une crise sanitaire mondiale, Mandibules de Quentin Dupieux pointe enfin le bout de ses antennes. Il y sera question de l’amitié indéfectible entre deux compères aux cerveaux modestes, mais créatifs, d’un quiproquo vacancier, et d’une mouche, encombrante, mais riche de promesses et de lendemains qui chantent.
MANDINULES ?
Scénariste, réalisateur, chef opérateur, monteur et musicien (quoiqu’il laisse ici la place à Metronomy) aussi versatile que vibrionnant, Quentin Dupieux ne reste jamais bien longtemps loin des salles obscures. Et quand il nous revient avec une proposition presque aussi bizarroïde que son Rubber, accompagné du duo du Palmashow (Grégoire Ludig était déjà un des atouts de Au poste !), on se réjouit forcément de faire quelques brasses dans le cerveau imbibé d’absurdie du réalisateur.
Et c’est peut-être ce qui limite dans un premier temps la réussite de Mandibules. Jusqu’à présent, le rythme soutenu des explorations filmiques de Dupieux l’amenait certes à proposer des histoires ramassées, se terminant volontiers en queue de poisson, mais ils composaient autant de pirouettes intranquilles toutes uniques, chacune explorant un aspect singulier de son univers. Quand on découvre Manu et Jean-Gab, c’est malheureusement le déjà vu qui s’installe. Ce qui ne sonne pas faux sonne familier, et précisément, la force du vertige propre à l'auteur, c'est précisément son unicité.
Cette diction traînante, qui rappelle par endroit la folie douce de Steak, cette photo presque cotonneuse, ces joutes nonchalantes nous sont trop familières. Et exception faite de l’insecte surréaliste qui surgit au creux de l’intrigue comme un bubon dans la soupe, on jurerait que Dupieux se désintéresse - un peu – de ce qu’il capture.
On se demande si le metteur en scène n’est pas lassé de la langue française, tant la souplesse déconnante avec laquelle il s’amuse des accents toniques paraît émoussée. L'alchimie entre David Marsais et Gregoire Ludig a quelque chose de forcé, de contrainte, qui alourdit terriblement le film durant sa première demi-heure.
1001 PATTES
Et soudain, l’improbable couple de turbo-teubés nous entraîne aux abords d’une villa louée par une autre engeance, plus bourgeoise et retorse, d’intenses abrutis. Alors Mandibules croque enfin son sujet. À la faveur d’une bicyclette licorne, d’une blonde pas physionomiste pour deux sous, nos deux compères se retrouvent invités dans une demeure où presque personne ne veut d’eux, et où la mouche géante qu’ils dressent à braquer des banques n’est pas exactement la bienvenue.
Adieu la mélopée en duo, le métrage bascule dans quelque chose d’inédit pour son auteur, à savoir un récit choral, ou plutôt l’atomisation de ce dernier. Sous ses faux airs de comédie estivale réalisée entre deux têtes dans une piscine, l’ensemble devient invraisemblablement acide et drôle. C’est là que ressurgit tout le plaisir à la fois adolescent, faussement superficiel et toujours musical de la distorsion des mots. La partition hilarante d’Adèle Exarchopoulos en est la parfaite illustration. Absolument rien ne lui résiste et qu'elle tente de dire un mot de sa recette de paupiette, de piéger un adversaire récalcitrant, ou passe pour une psychopathe finie auprès de ses amis, elle est le détonateur qu'attendait tout ce petit monde pour s'envoyer en l'air.
Insupportable victime d’un accident de ski, qui semble lui avoir dérobé aussi bien la pudeur et la bienveillance qu’une diction correcte, elle dynamite à toute vitesse à peu près tout ce qui restait de rationnel à Mandibules. Et comme souvent chez Dupieux, la dissonance des sons précède celle des chairs. Son conte azimuté renoue alors avec la démence rigolarde qu’on lui connaît et peut, de nouveau, surprendre, surgir, et nous laisser sur les rotules, entre hémorragie des zygomatiques et rêverie insectoïde.
Après une première moitié laborieuse, où la petite musique tarée de Dupieux peine à trouver sa cadence, le film s'éveille soudain quand sa dimension chorale vire au concerto pour tronçonneuse.
Attack the block 2 : l'invasion Alien aura bien le droit à une suite avec John Boyega
John Boyega est prêt à revenir à Londres pour se battre contre des aliens envahisseurs dans Attack the block 2.
Le virage de John Boyega dans le star-system d’Hollywood a presque fait oublier son début de carrière. En effet, le comédien anglais a d’abord été plongé dans une banlieue sud de Londres envahie par des aliens avec Attack the Block, avant de se retrouver dans la grande galaxie de l’univers Star Wars. Malgré le fait qu’il se soit tourné vers des productions dramatiques, notamment dans Small Axe de Steve McQueen, Boyega est prêt à reprendre les armes et a brisé des mâchoires quand il faut.
Selon Deadline, l’acteur va remettre sa casquette pour une suite d’Attack the Block. Il ne devrait pas revenir seul puisque le réalisateur et le scénariste du premier long-métrage Joe Cornish devrait reprendre les commandes d’Attack the Block 2. Un retour aux sources pour Cornish, qui a réalisé entre temps, le film d’aventure familial Alex, le Destin d'un roi.
Du côté du scénario, le mystère reste entier tout comme l’ensemble du casting. Mis à part John Boyega, le casting du premier film n'est pour l'instant pas certain de revenir. Il comptait notamment dans ses rangs Jodie Whittaker (Doctor Who), Alex Esmail, Leeon Jones, Luke Treadaway (Invincible), Franz Drameh (Arrow) et surtout Nick Frost (Hot Fuzz, Shaun of the Dead). Quant à Boyega, le comédien n'a pas manqué d’exprimer dans un communiqué sa joie de reprendre son rôle :
"Cela fait une décennie qu’Attack the Block est sorti et tant de choses ont changé depuis. […] Je suis enchanté de voir cette folle histoire revenir dans les quartiers de Londres. Moses est resté l’un des personnages préférés que j’ai joué et le faire revenir est un immense honneur."
Cet enthousiasme de fêter l’anniversaire des dix ans d’Attack the Block en réalisant une suite est un beau pari qui semble déjà avoir un marketing bien rodé, en atteste la déclaration du réalisateur :
"Je suis ravi d’annoncer officiellement notre retour dans le monde d’Attack the Block à l’occasion du dixième anniversaire de la sortie du film. J’ai hâte de travailler à nouveau aux côtés de John, tout en apportant au public une plus grande action et plus d’aliens."
Visiblement, cette histoire semble être bien partie pour fournir un plus spectacle et une palpitante bataille contre les aliens. En attendant l’annonce du casting et d’une date de sortie d’Attack the Block 2, vous pouvez retrouver notre critique du premier opus.
Batgirl : les réalisateurs de Bad Boys For Life récupèrent le film DC
Il aura fallu du temps, mais le film DC sur Batgirl abandonné par Joss Whedon a enfin trouvé son duo de réalisateurs, à qui on doit le récent Bad Boys for Life.
Après la résurgence de The Batman, qui est passé entre les mains de Matt Reeves après l'abandon de Ben Affleck, la Warner et DC vont enfin braquer les projecteurs sur un autre membre de la Batfamily qui avait disparu des radars depuis quelques années. Le film Batgirl a été annoncé en 2017 avec Joss Whedon à la réalisation et au scénario, mais le cinéaste a quitté le projet dès 2018, expliquant à l'époque qu'il n'avait tout simplement pas réussi à le mettre sur pied.
Depuis, on nous rabâche que le projet serait toujours dans les tuyaux, voire même une priorité pour le studio qui souhaite mettre en avant les super-héroïnes de DC, comme avec l'apparition de Supergirl dans le prochain The Flash ou encore la magicienne Zatanna qui aura droit à son film solo. Et même si on avait quand même arrêté d'y croire, The Hollywood Reporter a finalement annoncé l'arrivée d'un duo de cinéastes derrière la caméra.
Après Bad Boys for Life, Adil El Arbi et Bilall Fallah vont donc réaliser le film écrit par Christina Hodson (Birds of Prey, The Flash, Bumblebee) qui serait à destination de la plateforme HBO Max. Le duo s'occupera également d'une autre super-héroïne, mais cette fois chez Marvel, puisqu'ils réaliseront au moins un épisode de la série Ms. Marvel, avant d'attaquer Le Flic de Beverly Hills 4. La production sera quant à elle assurée par Kristin Burr (Cruella, Dora et la Cité perdue, Jean-Christophe et Winnie).
Pour l'instant, on ne sait absolument rien d'autre sur l'histoire et l'héroïne que mettront en scène les deux réalisateurs belges. Si Barbara Gordon reste l'incarnation la plus populaire et connue de l'alliée du Chevalier Noir, on ne peut pas encore avoir de certitude sur l'identité du personnage, ni même sur son appartenance au DCEU, étant donné que la Warner a confirmé que The Batman se déroulait dans un univers alternatif au DCEU.
Batgirl devrait donc enfin avoir un traitement digne de ce nom en live action après le rôle d'Alicia Silverstone dans le nanardesque Batman & Robin de Joel Schumacher (en tant que Barbara Wilson) et Dina Meyer dans la série Les Anges de la nuit où elle agit à Gotham en tant qu'Oracle après que le Joker l'ait paralysée.
En attendant d'en savoir plus sur Batgirl, le Zack Snyder's Justice League vient de débarquer en France sur OCS, l'occasion de reparler des 10 pires ajouts de ce côté et des 10 meilleurs changements par là.
Fear Street : la trilogie horrifique de Netflix s'offre une bande-annonce diabolique
La trilogie Fear Street de Netflix inspirée des livres de R.L. Stine remonte le temps dans une bande-annonce maléfique.
La plateforme Netflix vit dans un monde merveilleusement rétro, surtout en ce qui concerne ses séries pour ados. Si l’histoire de Stranger Things se déroule bien dans les années 80, d’autres séries, dont le récit est supposément contemporain, dispose d’une ambiance vintage qui détonne. C’est le cas, entre autres, de Sex Education ou I Am Not Okay with This. Un drôle de monde où se mêlent technologie passée et mœurs modernes dans une vision souvent idéalisée du passé. Le présent n’est-il plus assez sexy pour Netflix ?
Le grand manitou des plateformes continue de remonter le temps avec la trilogie horrifique Fear Street qui va débarquer cet été. Basée sur les romans d’épouvante pour jeunes adultes de R.L. Stine, la trilogie réalisée par Leigh Janiak est composée de Fear Street : 1994, Fear Street: 1978 et Fear Street: 1666. Elle s’est dévoilée dans une bande-annonce qui hache menu.
Après être restée très secrète dans sa promotion, la trilogie Fear Street a finalement offert de quoi s’en mettre sous la dent avec une bande-annonce angoissante qui retourne dans le passé d'une petite ville de l'Ohio. S’étalant sur trois films se passant d’abord en 1994, puis en 1978 et enfin en 1666 (année indicatrice de broutilles sataniques), Fear Street se dévoilera sur une tranche de trois semaines à compter d'un film chaque vendredi du 2 au 16 juillet. Pas de binge-watching ici.
La bande-annonce sautant de film en film et d’époque en époque porte une constante : des tueurs masqués et possédés par une antique sorcière. Avec une bande-son qui tambourine autant qu’elle peut pour faire paniquer le palpitant, Fear Street joue avec tous les codes de l’horreur dans une ambiance sombre. Quelques petits easter eggs et autres clins d’œil à des classiques du genre semblent s'y cacher.
On peut aussi sentir l’influence du plus gros carton adolescent de la plateforme : Stranger Things. Si le côté horrifique et vintage est présent, on retrouve surtout Maya Hawke et Sadie Sink au casting. Pas une goutte de sang ne gicle dans la bande-annonce, mais des petits objets tranchants comme une hache et un couteau sont utilisés avec un bel accès de violence. Passant de gentiment lugubre à effrayant, Fear Street cherchera forcément à jouer avec les nerfs des jeunes abonnés.
Le premier film sortira le 2 juillet 2021, le deuxième le 9 juillet et enfin le troisième arrivera le 16 juillet sur Netflix. Pour patienter jusque-là, vous pouvez retrouver le reste du programme estival de la plateforme.
le bon cru est là ? 
