Le Cercle des profileurs disparus

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Cocu
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J'attaque Strangers things ce matin. J'ai fini parallèle et Bridgerton. J'ai aussi découvert Dune hier et Aline.
Pouet
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Pale
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Cocu a écrit :
sam. 28 mai 2022 09:11
J'attaque Strangers things ce matin. J'ai fini parallèle et Bridgerton. J'ai aussi découvert Dune hier et Aline.
Moi j'ai commencé la saison 3 de Ozark et ça commence fort !
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NaughtyDog
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C'était mon attente numéro 1
Vrai beau morceau entre thriller Hitchcockien à la Vertigo voire Basic Instinct, sans être aussi vénéneux, retors ou surprenant que ses inspirations (concrètement le récit se veut assez simple, et c'est clairement mon principal reproche).

C'est d'ailleurs le film le plus léger de toute la filmo de Park Chan-wook (avec Je suis un cyborg), qui marie l'humour et les ruptures de ton. Néanmoins, la mise en scène est toujours aussi inventive et maitrisée (quelques sacrées séquences crépusculaires, ou autres utilisations de grue lors d'une poursuite sur un toit) et le duo Tang Wei-Park Hae-il est incandescent comme il faut.

L'utilisation de la musique est également parfaite (Park a toujours été le meilleur de tous les cinéastes coréens à ce niveau), jusqu'à un final excellent (mais qui comme le reste du film, aurait mérité d'aller plus loin en terme d'émotion ou de caractère charnel)

Bref, quand même très bon mais pas l'immense claque que j'attendais (pour chipoter) !

4/5
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Nos Frangins de Rachid Bouchareb
pas trop trop mal sans casser des briques non plus

Bouchareb reprend grosso modo le cas Oussekine, pour avant tout s'intéresser aux victimes collatérales : la famille

Lyna Khoudri et Reda Kateb portent le film avec talent, avec une bonne reconstitution d'époque, et une bonne célébration de Malik alors qu'on navigue avec cette famille endeuillée, alors que le ministère de l'intérieur souhaite faire étouffer l'affaire.


Le film se suit sans déplaisir, avec cependant une mise en scène très fonctionnelle, et peu de réelles nouveautés sur l'affaire.

Le climax à coups d'images d'archives fonctionne bien, mais la série Oussekine sur Disney+ va quand même bien plus loin


bref petit 3/5 !

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Tourment sur les îles (Pacifiction) de Albert Serra
pour ma part une bonne grosse daube des familles : 2h45 absolument interminables, sans mise en scène (à part peut-être une séquence maritime en milieu de film et 1 ou 2 autres moments), où l'on suit un Benoit Magimel en haut -commissaire de l'Etat français, censé se familiariser avec les locaux tahitiens, eux-mêmes craintifs d'une possible menace nucléaire.


Un point de départ accrocheur, qui n'intéressera visiblement pas le réalisateur Albert Serra, préférant empiler les séquences de dialogues improvisés, les "acteurs" qui ne jouent pas (Benoit Magimel a même confirmé qu'il n'y avait pas eu besoin d'apprendre de texte, et le film parle pour lui) et l'absence totale de rythme.


ça parle de la pluie, du beau temps, de tout et de rien, de la manière la plus atone possible. Il y a quand même l'impression d'être devant une Polynésie en forme de paradis perdu, où vivent simplement des âmes damnées et sans vie, mais aucun traitement de la sorte, à part peut-être une petite séquence de nigthclub simili-Refn sous tranxène.


Heureusement, la photographie est plutot jolie, mais on reste sur du non-film


0,5 ou 1/5
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Vraiment très bon !
Bedos commence à devenir une valeur sûre du cinema français pour moi (si on omet un OSS 117 mineur).
Ici on est à contre courant de Mr & Mme Adelman et La Belle Epoque, tout en continuant l'exploration des couples dysfonctionnels.
Soit l'histoire de 2 arnaqueurs allant s'acoquiner avec de riches bourgeois agés, dans un scenario savamment orchestré, à la real classieuse et aux dialogues bien savoureux.
Le film nous montre la Cote d'Azur (et plus precisément Nice) comme un paradis pourri et ensoleillé amenant le vice, l'adultère, la tromperie et l'ennui.
Les riches végètent, prônent le paraitre et leur jeunesse perdue, tout en étant pris dans des relations toxiques.

Et Bedos jongle admirablement avec toutes ces composantes, dans un vrai film d'arnaque tout en traitant ses personnages, tous en nuances de gris.

Le cast est super, mais c'est clairement Marine Vacth qui tient le haut fu panier avec rien de moins que LA perf de sa carriere (Adjani et Niney sont egalement tres bons)

Si le début use de pas mal de voix off pour presenter son contexte et ses persos, le tout est directement efficient tout en jouant de manière limpide entre diverses temporalités.

Bref encore une très bonne pioche de Bedos

4/5

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Sans filtre (Triangle of Sadness) de Ruben Ostlund
Après sa Palme d'Or The Square, Ostlund revient avec Triangle of Sadness, une comédie satirique qui ne réinvente rien en terme de fond mais livre un film hyper efficace, avec de sacrées saillies d'humour jaune. C'est simple, ça tire à boulets rouges sur l'artificialité du paraître, du monde de la mode, sur l'hypocrisie des riches et des puissants, le capitalisme, le communisme...



Une croisière qui va mal se passer suite à de violentes turbulences, et sans spoiler, le film opère un virage plutôt intéressant en renversant la hierarchie du pouvoir, tout en étant profondément misanthrope sur ces en**** d'humains civilisés que nous sommes.



Le cast est top (Harris Dickinson qui surprend en changeant totalement de registre, Woody Harrelson dans le passage le plus hilarant du métrage...) et on tient un des morceaux de comédie burlesque les plus communicatifs de l'année (amis de vomi, vous allez être servis)


Bref, une satire ultra efficace, pas finaude pour un sou, mais qui marche grâce à une très bonne écriture de dialogue, une direction d'acteurs au top et un setting inspiré !


8/10
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Novembre de Cédric Jimenez
Grosse déception, pourtant assez fan de Jimenez

D'une durée de 1h40, le film enchaine les opérations de police (perquisitions, interrogatoire, et climax interventionnel) de manière totalement programmatique.

Alors certes par pudeur on montre rien des evenements du Bataclan, mais le film manque de corps et d'aspect evocateur sur le trauma engendré (on parle quand même de l'acte terroriste le plus marquant de notre contrée ces 10-20 dernieres années), et donc d'impact émotionnel.

Alors oui c'est carré, sec (mise en scene camera à l'épaule maitrisée), sans reel temps mort (mais pas de grosses fulgurances non plus) et quelques moments de tension bien orchestrés.

Le cast est tres bon (Dujardin en tete, duivi de Demoustier, Renier et Khoudri) mais paradoxalement aucun espace n'est créé pour faire exister les personnages.

Bref ni bon ni mauvais, c'est au mieux sympa sans plus et un objet filmique carré.
Mais on est à 1000 lieues de Otages à Entenebbe, Munich ou l'inspiration évidente Zero Dark Thirty

2,5 ou 3/5
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Ali Abbasi (Border) signe là son meilleur film !
Inspiré d'une histoire vraie, ce qui s'apparente initialement à un jeu du chat et de la souris (une journaliste traque un tueur de prostituées à Mashad) un peu classique se mue la 2e heure en un beau plaidoyer contre des institutions socio-culturelles archaïques de l'Iran (faisant passer les idéaux religieux avant la justice) .
Un portrait plutot glaçant au final, avec de très bons acteurs, et une mise en scène bien efficace (on est dans la rue avec les personnages). Cela aurait mérité un aspect coup de poing supplémentaire, mais c'est du réussi !
7 ou 7.5/10

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Pas mal

Après le très bon Le Caire confidentiel, Tarik Saleh livre un film pertinent sur les luttes de pouvoir entre les élites politiques et religieuses en Egypte, alors que le jeune Adam se voit amené à infiltrer un réseau d'étudiants extrémistes dans la grande université du Caire.


C'est carré visuellement, malgré un récit suivant le caractère extrêmement balisé des codes du film d'infiltration policière. De plus, le réal ne montre pas clairement ce que sont censés représenter ces radicalistes en terme de menace ou de pression (il y aura pas un seul élément qui ne soit pas vraiment grand public), de quoi diminuer la protée et le poids de Boy From Heaven.

Ensuite, malgré un très bon build-up, la conclusion est quand même relativement facile.


Bref, ce qui est le point fort par contre est la qualité des acteurs (Fares Fares son acteur fétiche en impose encore une fois, et le jeune Tawfeek Barhon parvient à bien retranscrire les contradictions du perso, initialement assez innocent avant de gagner en maturité)


Cela aurait mérité d'aller plus loin, mais rien que l'authenticité dégagée (voir ces décors qu'on ne voit pour ainsi dire jamais au cinéma, comme les fameuses séances de lecture du Coran) offre un certain cachet au film, jamais déplaisant


6 ou 6,5/10

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Très bon ! Après Girl, le tout jeune Lukas Dhont signe un film très émouvant et sensible avec Close, l'histoire de Leo, un ado de 13 ans qui vit une amitié fusionnelle allant s'éteindre.


Ainsi le film traite de la perte avec authenticité et surtout une certaine viscéralité émotionnelle bien communicative (beaucoup de larmes versées à Cannes). On doit cela à une justesse assez impressionnante dans l'interprétation des acteurs, en particulier Eden Dambrine et Gustav de Waele : tant dans les regards ou les silences, les 2 excellent alors que c'est leur premier rôle.


Ensuite, la mise en scène minimaliste au prime abord est en réalité constamment centrée sur les visages, amenant le caractère intime et brut de manière efficace, tout en proposant parfois des travelings sur routes ou champs (tout en centrant la focale sur les acteurs) techniquement impeccables


Une 1e heure excellente, seulement entachée par une 2e partie restant un tantinet en surface dans son exploration du deuil (il y avait moyen d'aller plus en parcours de personnage), heureusement ratrappé par des séquences d'émotion jamais dans le pathos et qui frappent juste


Bref c'est du 4/5
Modifié en dernier par NaughtyDog le sam. 28 mai 2022 21:49, modifié 1 fois.
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NaughtyDog
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Leila et ses frères de Saeed Roustaee
Excellent film ! Saeed Roustaee prouve après la Loi de Téhéran qu'il estun des cinéastes qui compte désormais


Ici on est dans un registre bien différent: une chronique familiale renvoyant au Coppola des débuts, tout en explorant l'Iran comme on l'a jamais vu au cinéma.


Au centre le magnifique personnage de Leila (interprêtée par Taraneh Alidoosti), tentant de porter vers le haut ses 4 frères sans le sou (avec notamment les acteurs fétiches du réal que sont Payman Maadi et Navid Mohammadzadeh).

Film long de 2h45 mais jamais lent, on se plait à découvrir ce beau monde, comme le père qui semble tout droit sorti de Succession.


Ainsi ce qui s'apparente initialement à un film d'arnaques se transforme en réelle exploration socio-politique d'un Iran instable économiquement et patriarcal, ainsi qu'une brillante étude d'une famille faisant constamment le mauvais choix.


On notera un final particulièrement réussi, une mise en scène d'apparence sobre mais totalement maitrisée (qui se déploie même au début dans d'impressionnants plans de foule renvoyant à La Loi de Téhéran)


Bref, c'est très très bon et ça mérite la Palme


8,5/10

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Un bon film de Cristian Mungiu : R.M.N.


la 1e heure est parfois un peu laborieuse, alors qu'on oscille du drama familial déjà vu, et une exploration intéressante de la population multi-ethnique en Transylvanie, alors que Matthias revient dans son village natal.


La 2 heure par contre est très réussie, avec même 30 dernières minutes vraiment très bonnes, dévoilant le coeur de son sujet et de sa profession de foi.


Car au final RMN est bien un film socio-culturel témoignant des bouleversements présents en Roumanie (mais aussi dans toute l'Europe), entre intégration difficile de populations émigrées, racisme (paradoxalement également expérimentés par des roumains expatriés autre part) et lutte sociale.

Ainsi, tout le monde est au bord de l'implosion, qui se concrétise par un plan-séquence de 17 minutes assez dingue en terme de logistique : un plan fixe d'une assemblée avec quelques dizaines d'acteurs qui se coupent la parole ou se balancent des trucs tout en exposant de manière claire, limpide et naturelle tous les enjeux de RMN.


Enfin, on tient une conclusion assez crypto-dingo, renvoyant à une dénonciation d'un masculinisme d'un autre temps, où le chasseur devient chassé.


Bref, une bonne pioche


7/10

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Showing Up de Kelly Reichardt
Après son réussi First Cow, Kelly Reichardt retrouve Michelle Williams dans l'exploration de la vie d'une artiste adepte de poterie.

Ce qui estassez troublant avec Showing Up, c'estqu'on observe du début à la fin des tranches de vie sans apparente trajectoire scénaristique ni gros parcours de personnage.

On découvre donc son rapport avec d'autres artistes, des séquences avec son frère parano, ses parents divorcés ou sa voisine (Hong Chau qui vole chaque séquence) lui faisant payer le loyer


Au final, si le tout manque peut-être d'une vraie cohésion narrative ou même d'émotion, l'interprétation encore une fois très bonne de Williams, la direction globale (Kelly choisit ses plans de manière efficace, notamment lors d'une scène sans coupe où le personnage fignole une sculpture) et le ton pince sans-rire procurent un certaincharme au film.

Une mosaïque de séquence qui petit à petit dresse un portrait intéressant de personnage à la vie chaotique, mais où une certaine lumière au bout du tunnel semble pointer.


6/10

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Rebel de Adil El Arbi et Bilal Fallah
Après Black, Paster et Bad Boys 3 (et en attendant Batgirl), Adil El Arbi et Bilal Fallah donnent tout dans ce film complètement couillu et même parfois virtuoses


Rebel c'est l'histoire de Kamal, une jeune rappeur belge d'origine marocaine et perdu, qui va se radicaliser et rejoindre Daech en Syrie. Témoin des horreurs auxquelles il va être confronté, il va s'amouracher de sa femme (offerte à lui de force) et tenter de partir. En parallèle, on suit son jeune frère de 12 ans, Nassim, qui va être alpagué en Belgique pour également suivre les traces deson frère.


Un chemin inversé donc, pour unmétrage absolument saisissant sa 1e heure.

les réals s'inspirent des codes du film policier ou de gangster (l'ascension, le dilemme, la chute) à une thématique tabou, tout en y allant frontalement : scènes d'execution, de décapitation, ou même de guerilla urbaine à la reconstition chiadée. La mise en scène use à intervalles réguliers de plans-séquences caméra à l'épaule inspirés des Fils de l'Homme pour nous entrainer dans le sable et le sang.

En plus, un vrai travail sur le son et la musique a été fait, avec plusieurs saillies s'apparentant à de la comédie musicale tendance This is America (avec notamment le premier morceau encore une fois virtuose en mise en scène).


Bref un film OVNI, qui cependant perd un peu de sa force en 2e partie, via des facilités d'écriture, un changement de focus moins prenant, et des scènes en Belgique àla msie en scène plus anonyme.


Reste un film diablement intéressant et osé, chapeau


7/10
Modifié en dernier par NaughtyDog le mar. 31 mai 2022 01:17, modifié 1 fois.
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yhi
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J'espère qu'ils vont pas refiler une palme aux Dardenne encore là :lol: Suspense...
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yhi
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Ouf ça va, c'est un prix spécial en mode "ça suffit on vous a assez vu déjà" :D
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NaughtyDog
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yhi a écrit :
sam. 28 mai 2022 21:25
Ouf ça va, c'est un prix spécial en mode "ça suffit on vous a assez vu déjà" :D
Poyr feter le 75e anniversaire des Dardenne ET du Festival lol
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yhi
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NaughtyDog a écrit :
sam. 28 mai 2022 21:26
Poyr feter le 75e anniversaire des Dardenne ET du Festival lol
:rofl:

Attend, mais c'est possible d'avoir grand prix ex-aequo + prix du jury ex-aequo + un prix spécial

ils ont donné des prix à tout le monde là :lol:
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yhi
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Lindon s'il donne un très bon prix à Claire Denis, ça fait louche quand même, comme ils ont déjà tourné deux fois ensemble :D
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yhi
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Ha beh, cette annonce de grand prix, ça voudrait dire qu'Ostlund rempile sur une deuxième palme ? Solide.
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yhi
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Carton plein pour la Belgique en tout cas. Je ne sais pas s'ils avaient déjà eu 3 films en sélection officielle dans un festival majeur et là, ils repartent tous avec quelque chose !
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Pale
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Très beau film même si à l'instar de Amanda, Mikhaël Hers pêche un peu par excès de gourmandise et on se retrouve donc avec des baisses de rythme assez notables, notamment durant la seconde partie. La première partie est fabuleuse, ça traine un peu en longueur par la suite. Mais bon l'ensemble ne manque pas de charme et de sensibilité.
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Pale
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Demain je retourne voir Top Gun en 4DX ^^

Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Sur Netflix :

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Pour Jurassic World ce sera en avant-première. Cela dit je ne suis pas plus hypé que cela.

Concernant Interceptor ça dépendra des retours mais ça a l'air de puer un peu :D
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NaughtyDog
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Jcois JW vendredi matin et pareil pas d'immense hype
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Kit
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une pensée pour
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Bob Hope (act) 1903-2003
John F. Kennedy (prés. USA) 1917-1963
Jacques Morel (act) 1922-2008
Bernard Clavel (écriv) 1923-2010
Charles Denner (act) 1926-1995
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bon anniversaire à
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Helmut Berger 78 ans (Les Damnés, Ludwig ou le Crépuscule des dieux ; feuilleton Fantômas de Claude Chabrol)
Catherine Lara 77 ans (chant/mus)
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yhi
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Pale a écrit :
dim. 29 mai 2022 01:04
Mon programme ciné du week-end prochain :
Je crois que c'est la première semaine ciné depuis des mois où aucune des nouveautés de la semaine m'intéressent (où celles qui pourraient, je les ai déjà vu).
Même si je me ferais peut être un ciné ou deux sur les ressorties (Variety + Chantons sous la pluie)
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Pale
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J'ai vu Top Gun en 4DX. Je ne suis pas un adepte de ce genre de gadget, je n'aurais pas aimé découvrir le film dans ces conditions mais vu que c'est la seconde fois que je le vois, je me suis quand même laissé prendre au jeu et faut avouer que pendant les scènes aériennes ça fait son effet :D
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robinne
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weird

:hello:
Pale a écrit :
ven. 27 mai 2022 23:59

[…] en fait je m'en tamponne totalement le coquillard de toutes les séries Star Wars. Bien sûr j'ai aimé les deux premières saisons de Mandalorian mais je sens poindre l'overdose. Et si en plus il faut tout voir pour comprendre chaque nouvelle série, non merci.
pareil :jap:
De films qui créaient l’événement, ils sont passés à des séries qui s’enchaînent sur la plateforme, en créant une overdose :o
Par contre je suis preneur pour le film SW que va réaliser Taika Waititi.
Ah ? Pas au courant de ça.
Et Rian Johnson ne travaillait pas sur un truc ?
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robinne a écrit :
lun. 30 mai 2022 10:03
Ah ? Pas au courant de ça.
Et Rian Johnson ne travaillait pas sur un truc ?
C'est le prochain film SW qui va sortir celui de Taika, en 2023 normalement.

Pour Rian c'est toujours d'actualité mais pas dans l'immédiat.

Plus d'infos ici : https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... lq92iGwBIM
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Skipper Mike
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yhi a écrit :
sam. 28 mai 2022 21:34
Lindon s'il donne un très bon prix à Claire Denis, ça fait louche quand même, comme ils ont déjà tourné deux fois ensemble :D
J’étais présent à la cérémonie, c’était un peu flippant de voir les prix s'enchaîner sans que Claire Denis soit citée tout en sachant qu'elle allait être récompensée. J'ai vraiment eu peur qu'elle se retrouve avec la Palme :D Un peu désespérant aussi de voir quatre des films de mon flop 5 se faire récompenser les uns après les autres et de devoir attendre la Palme pour enfin entendre un film de mon top 10 cité :D (je n’y croyais même plus vu que je savais que l’équipe du Serraille avait aussi monté les marches).

Cela dit dans l’ensemble j’ai trouvé la compétition d’un niveau assez homogène : d’habitude j’ai une ou deux Palmes évidentes, et même des fois plus, mais cette fois-ci je n’ai rien qui m’ait totalement ébloui comme avaient pu le faire Annette, Good Time, Toni Erdmann ou d’autres ; et à l’inverse il n’y a rien eu de totalement raté ou honteux. Le pire pour moi était le film de Claire Denis et c’était donc frustrant de la voir obtenir le Grand Prix (d'ailleurs même si ça ne s'entend pas trop dans la vidéo elle s’est faite huer pendant la cérémonie), mais il y a eu bien pire que ça les années passées. En tout cas je m’étais fait une petite liste de six films pour lesquels je me serais senti satisfait s’ils avaient reçu la Palme : deux que j’attendais énormément et que j’ai beaucoup aimé même s’ils restent un peu en-deçà de mes espoirs (Armageddon Time et Les crimes du futur), deux que j’attendais avec curiosité mais sans impatience (La femme de Tchaïkovski et Triangle of Sadness) et deux que je redoutais carrément (Leïla et ses frères et Pacifiction). J’avais finalement imaginé ce palmarès perso, en tenant compte de la règle de non-cumul des places :

Palme d’or : Sans filtre ou Armageddon Time
Grand Prix : Sans filtre ou Armageddon Time
Prix du jury : Showing Up
Prix du 75ème anniversaire : EO
Prix de la mise en scène : Les crimes du futur
Prix du scénario : Leïla et ses frères
Prix d’interprétation féminine : Aliona Mikhaïlova dans La femme de Tchaïkovski
Prix d’interprétation masculine : Benoît Magimel dans Pacifiction


Plus j’y pense et plus je me dis que le film d’Ostlund était peut-être bien le meilleur du festival, mais j’attends de revoir tout ça pour en être sûr. En tout cas je suis pas mal déçu pour les deux prix d’interprétation, dont les lauréats sont clairement inférieurs à Magimel et à Mikhaïlova. Celle-ci était dans la salle pendant la cérémonie d’ailleurs.
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Skipper Mike
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yhi a écrit :
sam. 28 mai 2022 21:25
Ouf ça va, c'est un prix spécial en mode "ça suffit on vous a assez vu déjà" :D
Ils leur ont plutôt offert ce prix car leur carte de fidélité Festival de Cannes était remplie. Ils auront un autre prix spécial après leurs 10 prochains films présentés en compétition :D
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NaughtyDog
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ça valait l'attente.

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Après le tres bon et rafraichissant Swiss Army Man (et le fameux Long Dick qui etait pas co-rea) les Daniels reviennent avec un bijou absolu qui s'installe instantanément comme un des films de l'année, et ptet tout en haut for now !

Sous ses airs modestes de comédie pastiche, Everything Everywhere All At Once poursuit les thématiques de leur precedent film (existentialisme et nihilisme), tout en proposant un délire multiversel virtuose qui ose tout (ça va de combats à coups de godemichets ou de caniches en laisse, à du Ratatouille-live) avec une inventivité hallucinante, brassant les codes du film d'arts martiaux, de la science-fiction bricolée,du drame familial, de la comédie noire et même de l'animation (ptet pas assez à mon goût, vu qu'à 1 ou 2 exceptions près, on reste sur des univers tangibles assez proches du notre, mais ça reste du chipotage).
Michelle Yeoh est resplendissante (as always, mais c'est peut-être la meilleure performance de sa carrière), Jamie Lee Curtis acariâtre à souhait et quel bonheur de retrouver Ke Huy Quan (Demi-Lune et Data) qui n'a rien perdu de l'humilité et l'humanité qu'il laisse transparaitre (en plus d'être sacrément badass)

Sorte de croisement entre du Scott Pilgrim, du Cloud Atlas, du Matrix (les codes de l'univers y sont aussi bien présentés et exploités) couplé à du cinoche indé A24, j'en suis ressorti extrêmement impressionné.
De plus je partage à 5000% le message du film, qui m'a bien ému

Bref, une excellente pépite

4,5 voire 5/5


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Broker
Un vrai bon Kore-eda, bien qu'un peu en doublon des thematiques de Une Affaire de Famille. D'un faits divers culturel important en Corée (les baby box), le réalisateur livre un road trip très plaisant, souvent drôle, et surtout touchant.
La photo est belle (chef op' de Parasite) et tout le cast (Song Kang-ho, Bae Doona et Lee Ji-eun en tete) portent tout le film, qui s'il emprunte quelques sentiers battus, parvient a son objectif.

Bref c'est du bon 7/10 voire 7,5/10

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Après Que Dios nos Perdone, Madre et El Reino, Sorogoyen revient avec un excellent film à la mise en scène qui nous prend par la gorge

Sur fond de guerre de voisinage, le réal aborde le racisme et la lutte des classes avec férocité, dans un drame puissant et au casting absolument génial (Denis Menochet, Marie Colomb et Marina Foïs sont tops, tout comme les habitués du réal comme Luis Zahera et Diego Anido).


Une montée en tension crescendo (notamment une confrontation en plan-séquence fixe absolument saisissante), accentuée par une musique à percussion minimaliste mais efficace, jusqu'à un dernier tiers finalement plus calme (et plus féminin) où le drame se veut plus intimiste.


2h15 qu'on ne voit littéralement pas passé, avec encore une fois la confirmation que Sorogoyen est un des meilleurs metteurs en scène actuels


8 ou 9/10

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Tori et Lokita des Frères Dardenne
Un Dardenne qui est ptet un peu trop complaisant et attendu dans la majeure partie de son déroulé, mais vrai step-up par rapport à leur dernier film


ici, on a surtout le duo principal qui porte le film avec sincérité et même émotion

les Dardenne abordent la traite des immigrés de manière assez simple, mais finalement efficaces grâce à un final laissant un sentiment assez amer


au final c'est quand même sympa


6 ou 6,6/10
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Pale
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Maestro : Bradley Cooper transfiguré dans les premières images de son film Netflix

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Pour son second film en tant que réalisateur, Bradley Cooper se transforme en Leonard Bernstein, le compositeur virtuose de West Side Story.

À l'origine, Maestro avait été confié à Steven Spielberg, lequel avait choisi Bradley Cooper pour incarner son personnage central, l'illustre compositeur Leonard Bernstein. Sauf que finalement, le célèbre cinéaste manquant de temps, il avait donné les rênes à Bradley Cooper, le comédien ayant lui-même demandé à Spielberg de prendre sa relève sur le projet.

Après qu'il se soit illustré une première fois à la réalisation avec A Star is Born, où il partageait l'affiche avec Lady Gaga, Bradley Cooper retente donc sa chance à la fois derrière et devant la caméra. Un long-métrage Netflix qui se consacrera donc au compositeur de West Side Story, ou encore de Sur les quais, sur une période de trente années. Et alors qu'il va falloir encore patienter un moment avant la sortie du film, de premières images ont été dévoilées par la plateforme au N rouge où l'on découvre un Bradley Cooper totalement métamorphosé.

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Les premières photos absolument convaincantes donnent en effet un bon aperçu des efforts considérables qui seront déployés pour rendre Bradley Cooper plus vrai que nature dans la peau du compositeur, à tout âge. Difficile d'ailleurs d'imaginer à première vue que Bradley Cooper se cache sur les photos en couleur du long-métrage, le maquillage dont bénéficie le comédien pour incarner Leonard Bernstein étant tout simplement ahurissant.

D'autres photos en noir et blanc plongent les acteurs en immersion dans les années 40, le film ayant aussi pour idée de suivre la relation du chef d'orchestre avec Felicia Montealegre, son épouse, ici incarnée par Carey Mulligan. On les y découvre alors plus jeunes et à l'aube de leur histoire commune.

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Le projet alléchant pourrait être une opportunité nouvelle pour Netflix de renforcer son catalogue d'un nouveau biopic à la photographie léchée, après Mank de Fincher. Plus encore, c'est une seconde chance que Bradley Cooper se donne pour faire encore mieux que son précédent drame musical (plusieurs fois nommés aux Oscars) et cette fois remporter quelques statuettes plus convoitées, qui sait ?

À la production, Spielberg est toujours là, accompagné d'autres noms de confiance comme celui de Scorsese. On pourra également retrouver parmi les acteurs Matt Bomer (American Horror Story), Jeremy Strong (Succession) ou encore Maya Hawke (Stranger Things) qui devrait incarner la fille du couple Bernstein. Et pendant que le casting du film de Cooper continue à se compléter, nous n’avons cependant guère plus de nouvelles de son concurrent, The American de Cary Fukunaga et avec Jake Gyllenhaal, qui avait pour ambition, lorsqu'il fut annoncé en 2018, d'être également un biopic sur la vie de Leonard Bernstein. Maestro devrait débarquer sur Netflix en 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... d_brsIcbv4
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NaughtyDog
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déception que ce Black Phone, globalement alourdi par une écriture qui enchaine les grossiéretés et les facilités

le concept même du boogeyman masqué à ballons noirs renvoie finalement à du Stephen King (It en premier lieu), et le film se cache pas de ces inspirations 80's (jeune héros n'ayant pas confiance en lui et qui se fait bully, banlieue US, problèmes avec papa...).

Mais a contrario de Stranger Things ou It, ces éléments sont balancés sans traitement, comme le père colérique (qui ne sert strictement à rien), la très bonne relation avec la soeur (qui est finalement mise de côté tout du long et dont les "talents" n'amènent que de l'illustratif lors de la conclusion), le love interest (là encore non-présent)...

Mais le plus dommageable pour moi reste les précédentes victimes de "L'Atrappeur", pourtant composante essentielle du récit (qui vont aider le jeune Finney à travers le fameux téléphone noir pour s'échapper), qui sont survolés et servent avant tout de fonction (sauf un).
Heureusement, le film reste carré, avec un bon sound design, et un Ethan Hawke assez menaçant (on a pas l'habitude de le voir dans ce genre de role). Et même si on ne voit pour ainsi dire jamais son visage, il parvient à être relativement inquiétant...àdéfaut d'être clairement dangereux !

En effet là encore l'écriture est inconstante (les policiers n'arrivent pas à trouver un type en camionnette noire quise balade aux sorties scolaires, le bad guy ne se rend pas compte des diverses modifications du sous-sol à mesure que Finney tente de s'échapper, un personnage fonction et comique malgré lui ne se rend compte de rien...)

Derrickson arrive heureusement à orchestrer quelques moments de suspense et de tension bien orchestrés (la séquence du cadenas), mais n'utilise pour ainsi dire jamais le setting de manière ludique.

Bref des grossiéretés qui diminuent franchement l'aura machiavélique du vilain,car tous les persos ont lu le script

Bref, pas du tout du niveau de Sinister, c'est très moyen

2,5/5
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robinne
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Pale a écrit :
mar. 31 mai 2022 15:46
Maestro : Bradley Cooper transfiguré dans les premières images de son film Netflix

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Pour son second film en tant que réalisateur, Bradley Cooper se transforme en Leonard Bernstein, le compositeur virtuose de West Side Story.
Projet intéressant !
Peut-être le verra-t-on sur grand écran un jour :D
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robinne
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Skipper Mike a écrit :
lun. 30 mai 2022 22:26
[...] Un peu désespérant aussi de voir quatre des films de mon flop 5 se faire récompenser les uns après les autres et de devoir attendre la Palme pour enfin entendre un film de mon top 10 cité :D[...]
Quels étaient tes films du flop 5 et ceux du top 10 ?
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ClintReborn
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robinne a écrit :
mar. 31 mai 2022 15:53
Pale a écrit :
mar. 31 mai 2022 15:46
Maestro : Bradley Cooper transfiguré dans les premières images de son film Netflix

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Pour son second film en tant que réalisateur, Bradley Cooper se transforme en Leonard Bernstein, le compositeur virtuose de West Side Story.
Projet intéressant !
Peut-être le verra-t-on sur grand écran un jour :D
C'est surfait le grand écran :o :D Truc de boomer !
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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weird

ClintReborn a écrit :
mar. 31 mai 2022 16:38
robinne a écrit :
mar. 31 mai 2022 15:53
Pale a écrit :
mar. 31 mai 2022 15:46
Maestro : Bradley Cooper transfiguré dans les premières images de son film Netflix

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Pour son second film en tant que réalisateur, Bradley Cooper se transforme en Leonard Bernstein, le compositeur virtuose de West Side Story.
Projet intéressant !
Peut-être le verra-t-on sur grand écran un jour :D
C'est surfait le grand écran :o :D Truc de boomer !
Ok. Je veux bien. Boomer et fier de l'être :D :ass: :p
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robinne a écrit :
mar. 31 mai 2022 16:47
ClintReborn a écrit :
mar. 31 mai 2022 16:38
robinne a écrit :
mar. 31 mai 2022 15:53

Projet intéressant !
Peut-être le verra-t-on sur grand écran un jour :D
C'est surfait le grand écran :o :D Truc de boomer !
Ok. Je veux bien. Boomer et fier de l'être :D :ass: :p
Et voila on a perdu robinne :lol: :rofl:
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Kit
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:hello:
1er juin
une pensée pour
Fernand Charpin 1887-1944 (act, films de Marcel Pagnol)
Frank Morgan 1890-1949 (act, Rendez-vous (The Shop Around the Corner))
Raymond Souplex 1901-1972 (act, commissaire Bourrel de Les 5 dernières minutes ; ces jours-ci sur Arte dans Garou-Garou, le passe-muraille avec Bourvil)
Robert Newton 1905-1956 (act, Barbe-Noire le pirate)
John Randolph 1915-2004 (act)
Andy Griffith 1926-2012 (act, série Matlock)
Marilyn Monroe 1926-1962
Edward Woodward 1930-2009 (série Equalizer)
Colleen McCullough 1937-2015 (écriv, Les Oiseaux se cachent pour mourir)
Henri Tisot 1937-2011 (imitateur du général de Gaulle)
Cleavon Little 1939-1992 (act, Le shérif est en prison de Mel Brooks)
René Auberjonois 1940-2019 (act, Star Trek : Deep Space Nine)

bon anniversaire à
Pat Boone 88 ans (chant/act, Voyage au centre de la Terre)
Morgan Freeman 85 ans
Robert Powell 78 ans (act, série Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli)
Claire Nadeau 77 ans (humor/actr, Les Tuche)
Brian Cox 76 ans (act)
Jonathan Pryce 75 ans (act, Brazil)
Lisa Hartman 66 ans (actr, série Falcon Crest)
Sarah Wayne Callies 45 ans (actr, séries Prison Break, The Walking Dead)
Tom Holland 26 ans
Willow Shields 22 ans (actr, Hunger Games)

une pensée pour les disparus un 1er juin
Helen Keller 1880-1968 (écriv)
Yves Saint Laurent 1936-2008
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EL n'a pas aimé Firestarter (1 étoile) :

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Firestarter, la nouvelle adaptation de Charlie, roman à succès de Stephen King, surpassera-t-elle le modeste incendie engendré par la précédente version ? Rien n'est moins sûr, à en juger par son gadin américain au box-office, qui conclut des années de production chaotique malgré la présence de Jason Blum à la production, Keith Thomas à la réalisation et Zac Efron au casting.

ALLUMER LE VIEUX


Si la génération qui l'a découvert au cinéma ou en VHS nourrit parfois une tendresse véritable pour la précédente version, datant de 1984, le Firestarter nouvelle génération bénéficiait d'un boulevard pour réimaginer le roman de King. L'importance accordée par l'Américain aux conséquences d'essais pharmaceutiques douteux, la dissimulation de la vérité par des institutions loin d'être bien intentionnées ou tout simplement la grammaire mythologique des super-héros sont autant d'éléments féconds qui traversent la culture populaire contemporaine.

Autant dire que l'annonce du projet, qui remonte à 2017, était loin d'être absurde, tandis que la crise sanitaire n'a fait que renforcer la pertinence de plusieurs de ses thématiques.

Mais si le film arrive à l'heure, le malheureux n'est pas cuit à point. Franchement carbonisé, le résultat a tout du projet laissé bien trop longtemps au four pour ne pas s'être transformé en vieille semelle aux antipodes de ses intentions originelles. Et pour cause, annoncé en 2017, il devait être initialement réalisé par Akiva Goldsman, avant que le projet ne soit réécrit pour Fatih Akin par Scott Teems. Las, le duo ne parviendra pas à ses fins, et le projet est revenu finalement à Keith Thomas, remarqué, à juste titre pour son premier long-métrage intitulé The Vigil. Une pandémie et une quasi-paralysie de l'industrie plus tard, et ce départ de feu ne pourra entamer son tournage qu'au printemps 2021.

Les divers essorages du scénario auront-ils eu raison de la cohérence du tout ? Les changements successifs de capitaine ont-ils été synonymes d'absence de cap, ou la production économiquement serrée de Jason Blum, chef d'orchestre de Blumhouse, ici associé à Universal, aura-t-elle privé Firestarter d'un budget à la hauteur de ses ambitions ? Le cinéaste aux commandes fut-il dépassé par un projet au-dessus de ses capacités ou dont il n'obtint jamais vraiment les clefs ? Nul ne le sait, et peut-être les failles originelles de cette crémation radicale relèvent-elles de tous ces facteurs, mais une chose est sûre, ce bûcher vaniteux ne devrait pas rester dans les mémoires.

FLAMME DES ANNÉES 80

Avec 94 minutes au compteur, générique compris, l'intrigue n'a tout bonnement jamais le temps de trouver son rythme ou d'embrasser l'ampleur de l'histoire imaginée par Stephen King il y a plus de 40 ans. Point de sentiment d'urgence ici, malgré la course qu'on nous présente comme effrénée de deux parents pour protéger leur fille, seulement un remplissage artificiel, précipité, incapable d'inoculer un semblant de stress à sa course poursuite centrale. La narration y est à ce point comprimée qu'un pan entier de la mythologie - les fameux essais du lot 6 et la relation naissante entre Andrew et Vicky - est relégué à un hideux montage syncopé superposé au générique.

Il en va à peu près de même pour tous les grands axes du roman (dont un bon tiers a purement et simplement disparu), ce qui contraint les comédiens à une forme de sous-jeu embarrassant, personne n'ayant jamais l'espace nécessaire pour donner un peu de chair à la silhouette qu'il interprète. Le constat est encore plus cruel avec ce malheureux Zac Efron, dont la ganache de plancton passé à la disqueuse s'accorde mal avec l'écriture d'un père de famille aux abois. Et ce n'est pas le tic malvenu consistant à le décadrer copieusement, ou à jongler lourdement avec la profondeur de cham ou les focales qui pourront masquer sa piètre performance.

Mais hélas, celui qui semble le plus à blâmer demeure le metteur en scène lui-même, presque toujours incapable de trouver l'angle à adopter pour insuffler un peu de vie à l'action. Que ses pantins de personnages palabrent, que Charlie transforme ses semblables en brochette ou que débarquent des paramilitaires en combinaison thermique, la rigidité de chaque mouvement, la pauvreté dramaturgique de l'intégralité des séquences, ne cessent de sidérer. Enfin, on ne comprend pas pourquoi Firestarter s'autorise lors de son climax une trahison majeure... amputée par l'ensemble des choix narratifs qui l'ont précédé.

En effet, le rôle de Rainbird a été largement réécrit, de manière à transformer radicalement le sens de ses actions, ainsi que la conclusion de la quête calorifère de Charlie. Pourquoi pas, mais le personnage ayant été désossé pour ne plus servir que de pisteur brutal, en lieu et place du fin psychologue, à l'approche aussi retorse que ses intensions s'avéraient obsessionnelles, le twist terminal s'avère non seulement absurde, mais presque contreproductif. Autant d'écueils que le long-métrage se prend de plein fouet, et qui laissent le spectateur à sang, plutôt qu'à feu.

Si fumer fait tousser, brûler fait cracher, tant on peine à sauver quoi que ce soit de ce récit précipité, grossier, stéréotypé et jamais prenant, qui carbonise jusqu'à ses rares bonnes idées.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... BbYD3fWzuE
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Je croyais que la série SDA était déjà passée mais non c'est en septembre :lol:
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... SlmpsUjgRA
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Un trailer assez tendu :

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robinne a écrit :
mar. 31 mai 2022 16:23
Skipper Mike a écrit :
lun. 30 mai 2022 22:26
[...] Un peu désespérant aussi de voir quatre des films de mon flop 5 se faire récompenser les uns après les autres et de devoir attendre la Palme pour enfin entendre un film de mon top 10 cité :D[...]
Quels étaient tes films du flop 5 et ceux du top 10 ?
À vrai dire je n'ai pas encore fait de classement à proprement parler donc je disais un peu au pif pour le top 10 : il y a peut-être un ou deux autres films du palmarès qui rentrent dedans mais rien qui n'ait suscité mon enthousiasme comme le Östlund. Par contre pour le flop il y aurait facilement Broker, Close, Stars at Noon et Decision to Leave (non pas qu'un seul soit vraiment mauvais mais bon).

J'essaierai de faire un classement quand j'aurai un peu plus de temps.
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ClintReborn
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Pale a écrit :
mer. 1 juin 2022 21:31
Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... SlmpsUjgRA
Le carton pour Top Gun :ouch:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Excellent trailer :D
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Top des séries vues en 2022 :

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1. Ozark - Saison 3
2. Ozark - Saison 2
3. Ozark - Saison 1
4. Cobra Kai - Saison 4

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5. Pam & Tommy - Saison 1
6. La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre - Saison 1

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7. Poupée russe - Saison 2

De loin la meilleure saison pour l'instant et la plus intense. Je tiens également à saluer la prestation sensationnelle de l'acteur Tom Pelphrey.
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Beaucoup aimé ce Incroyable mais vrai, directement dans mon top 3 Dupieux avec Le Daim et Réalité


Alors difficile de trop en parler sans dévoiler le concept de ce fameux trou dans le sol, mais Dupieux livre une comédie souvent hilarante (il manie l'absurde comme personne) abordant des thématiques actuelles (importance du corps, du paraître...) de manière pertinente et en adéquation avec le concept du film.


le cast est super : le perso de Chabat est peut-être le plus en retenue (c'est un type normal et assez monolithique), mais représente le point d'ancrage du spectateur. Drucker est le plus tragi-comique, mais également celui au coeur de la thématique du film (avec un savant hommage aux fourmis de Bunuel et Dali !).

Par contre Benoit Magimel est le scene stealer du film :complètement hilarant en beauf se questionnant sans cesse sur sa virilité. Anaïs Demoustier (qui porte encore une perruque après Au Poste et Fumer fait tousser) est aussi un atout de charme.


Bref, difficile de trop en dire sans divulguer la surprise du film,mais pour ma part un nouveau Dupieux très réussi


4/5
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