Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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MiniZii
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jeu. 8 avr. 2021 14:59

Ah oui je n'avais jamais fait le rapprochement.
Elle joue comme un pied de ce que j'en ai vu, mais elle est charmante. :o
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Pale
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Très bon film des frères Coen, comédie désopilante et cartoonesque. J'ai beaucoup aimé l'ambiance du sud profond des États-Unis.

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J'avais vu le remake avec François Cluzet et Vincent Cassel. Je préfère bien évidemment l'original même si un peu trop court à mon gout. C'est un film qui sent bon l'été et les vacances, ça transpire également la liberté de ton propre au cinéma français de cette époque. Le duo Jean-Pierre Marielle - Victor Lanoux est savoureux.

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Je ne maitrise pas le cinéma de Ernst Lubitsch, je crois que c'est le deuxième film du réalisateur que je découvre après La Huitième femme de Barbe Bleue (que j'avais beaucoup aimé sans être transcendé). Ce Haute pègre est un véritable chef d’œuvre. La mise en scène est impressionnante et tout est incroyablement moderne alors que le film date des années 30. L'histoire et les dialogues sont vraiment savoureux et les acteurs transpirent la classe. Une belle claque.
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Wickaël
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Ayé j'ai commencé ma rétrospective Zack Snyder. Pour un premier film le réalisateur s'est donné à fond, aucun temps morts, du gore, des scènes bien tendues, des personnages avec un minimum de background mais pas inintéressants. Tout s'enchaîne parfaitement, rien à jeter. Premier film, premier chef d'œuvre !

Je précise que j'ai vu la version Director's Cut qui apporte quelques plans gores en plus ici et là et quelques courtes scènes plus intimistes.

10/10
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:hello:

Mission : Impossible 7 et 8 sont encore repoussés, l'IMF de Tom Cruise ne reviendra pas en 2021

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Coup dur pour Tom Cruise et son équipe, Mission : Impossible 7 et Mission : Impossible 8 n'ont pas réussi à surmonter les difficultés imposées par la Covid, 2021 est abandonnée.

Même quand c'est la faute à pas de chance et que le contexte est difficile pour tout le monde, repousser une sortie n'est jamais marrant, surtout pour un blockbuster à millions. Les fans de Mission : Impossible vont ainsi devoir leur déception avec celle de Tom Cruise et ses équipes : la production, qui a tenté non sans panache de défier la pandémie de Covid-19, est obligée de mettre un genou à terre et de repousser une nouvelle fois les sorties de Mission : Impossible 7 et Mission : Impossible 8, et le premier ne sortira plus en 2021.

Originellement prévu pour juillet 2021 avant d'être repoussé en novembre 2021, Mission : Impossible 7 se voit contraint et forcé d'abandonner cet objectif et vise désormais une sortie en mai 2022, six mois après. Aucune raison spécifique n'a été avancée, ce qui porte à croire que le tournage n'avance tout simplement pas assez vite, probablement à cause des multiples restrictions sanitaires.

Rappelons que contrairement à la plupart des tournages de blockbuster qui peuvent reprendre au chaud dans les studios, la Paramount se fait fort d'internationnaliser les décors de cette franchise et de déplacer les caméras en extérieur et dans des décors réels, ce qui complique massivement la logistique et explique probablement pourquoi le film lutte autant - ou en tout plus que les autres film hollywoodiens - pour se faire. D'autant plus qu'une bonne partie du tournage se fait en Europe, territoire particulièrement fermé en ce moment.

Évidemment, cela n'est pas sans conséquence non plus pour Mission : Impossible 8, qui se prend carrément un délai d'un an, passant de août 2022 à juillet 2023. Une autre nouvelle difficile quoique logique pour la franchise, qui n'a cependant probablement pas de souci à se faire sur son avenir malgré tout, vu le succès et la popularité immenses de l'épisode précédent, Mission : Impossible - Fallout. Et pour ceux en manque de Tom Cruise, ils pourront toujours se consoler cette année avec Top Gun : Maverick, décalé lui aussi... en novembre 2021.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... d2YDjcHaG0
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The Djinn : une bande-annonce angoissante pour ce film d'horreur démoniaque

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Une bande-annonce toute fraîche du film d'horreur The Djinn a été dévoilée et annonce la venue d'un démon sur votre écran de télévision.

Un petit film d’horreur a dévoilé sa bande-annonce et semble particulièrement sympathique. Si vous aimez les démons ou les salles de bain, The Djinn est peut-être fait pour vos yeux et vos oreilles. Ce mystérieux film d’horreur est l’œuvre des réalisateurs David Charbonier et Justin Powell. Ils sont connus pour avoir conçu The Boy Behind the Door, qui n’est pas parvenu jusqu’à nous malheureusement.



La bande-annonce en elle-même joue la carte de l'efficacité pour présenter un film, a priori, de bonne facture. Certes, c'est la promesse d'un film sans surprises, mais divertissant et qui a de quoi faire peur. Une porte qui s'ouvre, une télé allumée, classique, mais efficace. Le synopsis officiel du film présente de nombreux éléments fort sympathiques qui pourraient plaire aux amateurs de démons à la Charmed ou à la Buffy contre les vampires :

"L’histoire suit un enfant muet de douze ans, Dylan Jacobs, alors qu’il découvre un mystérieux livre de sorts à l’intérieur de son nouvel appartement. Pleurant la mort de sa mère et se sentant abandonné de tous, sauf de son père, Dylan exécute un rituel qui lui promet d’obtenir ce qu’il désire le plus : avoir une voix. Mais, il découvre qu’il y a un prix à payer pour ce qu’on lui donne lorsqu’un sinistre Djinn apparaît pour récupérer son âme. Maintenant piégé dans sa nouvelle maison et sans un endroit où se cacher, Dylan doit survivre jusqu’au coup de minuit ou payer le prix ultime."

Côté casting, nous n’avons pas la crème de la crème, mais rien n’empêche une surprise de la part des acteurs Rob Brownstein (principalement acteur dans des séries) et Tevy Poe, qui interpréteront les parents du petit Dylan Jacobs campé par le jeune Ezra Dewey.

La prochaine frayeur du cinéma sera normalement diffusée dans tous les pays directement en VOD (et quelques salles là où la simultanéité est possible) le 14 mai 2021. En attendant d’avoir une véritable confirmation que le terrifiant démon débarquera bel et bien en VOD en France, vous pouvez retrouver notre dossier sur les points négatifs de la série Charmed ou bien notre vidéo sur les cinq meilleurs épisodes de la série Buffy.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1617984624
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Moi, Christiane F. : Amazon se la joue Trainspotting avec sa série sur la drogue et la prostitution

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Moi, Christiane F. est une nouvelle adaptation du célèbre livre décrivant la vie d’une adolescente devenue droguée et prostituée.

Dans les années 70 à Berlin-Ouest, Christiane (Jana McKinnon) est une très jeune adolescente qui découvre la vie nocturne et les fêtes. Entourée d’amis de son âge, hélas souvent livrés à eux-mêmes, elle commence à goûter à l’héroïne et à d’autres drogues dures. Accro, elle devient toxicomane et se met à se prostituer pour pouvoir payer ses doses.

Ce personnage a réellement existé : à la fin des années 70, les journalistes Kai Hermann et Horst Rieck ont consacré un livre d’enquête biographique à Christiane Felscherinow, jeune fille à la vie atroce. Un best-seller titré en langue originale allemande Wir Kinder vom Bahnhof Zoo, et renommé pour sa traduction française Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée….

Le livre a déjà fait l’objet d’une transposition en film en 1981, également titrée en français Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... et réalisée par Uli Edel, qui avait signé ensuite un autre film consacré à la toxicomanie, Dernière Sortie pour Brooklyn, d’après Hubert Selby Jr.. Cette première adaptation, admirée par Gaspar Noé, était très noire. David Bowie y faisait une apparition, dans son propre rôle.

Créée par Oliver Berben, Annette Hess, Philipp Kadelbach et Sophie von Uslar, la série Amazon Prime transpose à nouveau cette histoire vraie. Sauf que de son côté, elle semble vouloir davantage marcher sur les pas d’Euphoria, série HBO consacrée aux expériences et excès des adolescents, qui a reçu un immense succès public et critique (comme en témoigne notre avis, à découvrir ici) et plusieurs récompenses prestigieuses.



La bande-annonce révélée par Amazon Prime Video emprunte en outre des procédés à Trainspotting, film culte de Danny Boyle sorti en 1996 qui montrait des personnages consommant de l’héroïne et appréciant leurs trips… jusqu’à un certain point. On distingue tout de même une atmosphère plus ombre et crue. D’autre part, bien que le récit se passe dans les années 70, l’univers affiche un côté très actuel, sans doute parce que cette histoire vraie pourrait se dérouler en fait à n’importe quelle époque.

Au casting, on retrouve aussi Lena Urzendowsky (vue dans la série Dark), Michelangelo Fortuzzi (Berlin, I Love You) et Bernd Hölscher (Un très mauvais plan). Moi, Christiane F. est disponible sur Amazon Prime Video dès ce vendredi 9 avril.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 1617984651
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EL a beaucoup aimé The Nightingale de Jennifer Kent (4 étoiles) :

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Après la terreur maternelle de Mister Babadook, la réalisatrice Jennifer Kent revient avec un second long-métrage : The Nightingale. En Tasmanie, en 1825, des militaires britanniques violent une femme et pulvérisent son foyer. Mais cette dernière prend les armes pour leur faire rendre gorge. C'est ce récit radical qui a soufflé la Mostra de Venise en 2018 (il a reçu deux prix) et qui arrive enfin en France, édité par Condor Films, en VOD, DVD et Blu-Ray.

LE MERLE TUEUR


Quand l’officier Hawkins donne à Clare le surnom de Rossignol ("Nightingale", dans la langue de Mad Max), ce n'est pas simplement pour lui signifier combien sa voix est plaisante, mais pour retirer à la jeune prisonnière irlandaise son humanité. Il la réduit à une qualité, une qualité qu'il animalise. Ce qu’il ignore, c’est que ce faisant, il fera de cette femme qu'il convoite l’origine d’une révolte sanglante, politique et symbolique, dirigée contre lui. La réalisatrice Jennifer Kent avait prouvé avec son précédent film combien elle naviguait habilement à travers un riche réseau de symboles et elle n’a bien sûr pas choisi au hasard d’accoler le rossignol au personnage interprété par Aisling Franciosi.

Incarnation de la vengeance dans la mythologie grecque (Procné poussera son violeur à dévorer son propre fils), le volatile est plus communément annonciateur du printemps et de la renaissance qui l’accompagne. Autant d’idées au cœur de The Nightingale, puisque la cinéaste revisite le canevas balisé du rape and revenge (sous-genre présentant le viol et la quête de vengeance d'un personnage féminin) pour livrer un survival féminin et narrer en creux l’éclosion de la nation australienne.

Car c’est bien cela qu’elle articule quand Clare embarque le natif Billy (Baykali Ganambarr) afin qu’il la guide jusqu’aux soldats dont elle veut se venger. Un voyage âpre qui dévoile les mécaniques de l’oppression au sein d’un pays qui était au début du XIXe siècle un bagne à ciel ouvert, et dont toutes les strates sociales co-existaient dans un état de pré-insurrection larvé. Restant toujours rivés aux affects des personnages, le scénario et le découpage donnent à sentir le complexe nuancier d'un univers au bord de l'implosion.

NAISSANCE D'UNE NATION

Pour nous emporter au gré de cette épopée ultra-violente, la réalisatrice opte pour le 1.33.1, format carré qui évoquera à certains le tout récent et discuté ratio du Snyder Cut. L’occasion de composer des images toutes en verticalité, que la nature écrase les personnages, ou enregistre leur avènement.

C'est lors du premier affrontement direct entre l'héroïne et un de ses tortionnaires que la mise en scène démontre qu'elle saura nous savater le visage avec autant de virtuosité dans l'action que la contemplation. Une architecture plastique qui renforce l’immersion en captant la rudesse des visages, et notamment la colère vibrante de Clare. Mais aussi ses failles, ses évidentes limites, elle qui considère initialement son guide aborigène comme un animal, une créature sauvage qu’elle doit tenir en respect.

Car Kent n’est pas là pour narrer une énième déconstruction pop du genre, ni un pensum féministe attendu. C’est la mécanique de la domination par la violence, et spécifiquement son incarnation dans un régime colonialiste pénitentiaire, qui l’intéresse. Point de salut facile ou morale réconfortante pour ceux qui peuplent The Nightingale. Comme Mister Babadook osait décrire le désir de mort qui sommeille en chaque parent, le film regarde crûment l’acte de naissance d’un pays forgé dans le sang de ses membres les plus vulnérables.

Et pour y parvenir, la metteuse en scène et scénariste travaille son spectateur au corps. Les couleurs sont froides, mais jamais distantes, grâce à la photographie organique de Radek Ładczuk. Les affrontements émaillent le récit comme autant de convulsions à la limite du soutenable, en cela qu’ils poussent systématiquement les protagonistes au-delà d’eux-mêmes. La poésie, elle, se glisse, imperceptiblement, dans les regards acérés de deux individus que la revanche unit progressivement, jusqu’à faire d’eux un gouffre de mélancolie.

Moins ouvertement stylisé, plus humain et révolté, le cinéma de Jennifer Kent impressionne, bouleverse et ne nous laisse aucun répit. C'est sans doute la raison pour laquelle le film sera resté, depuis sa présentation au Festival de Venise en 2018, loin des écrans. Trop radical, trop abrasif, impitoyable avec son public comme avec son sujet, il ne doit sa capacité de sidération qu'au talent impressionnant de son autrice.

The Nigthingale est disponible en VOD, DVD et Blu-ray chez Condor depuis le 15 avril 2021 en France

Le nouveau film de Jennifer Kent est une épreuve sublime, un récit de révolte et de vengeance, ou comment à travers la traque de deux individus martyrisés, se dessine la naissance d'une nation.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1617977652

Un autre avis positif :

"Jennifer Kent revisite voire se réapproprie le rape & revenge avec brio dans The Nightingale. Transformant la réalité en pure cauchemar avec sa mise en scène, la réalisatrice déploie un récit violent, radical et quasi-viscéral sur la lutte des opprimés. Le grand film de ce début 2021."
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BAFTA 2021 : Nomadland triomphe juste avant les Oscars (palmarès complet)

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The Father, Promising Young Woman et Soul repartent aussi avec des prix.

Ce week-end, la cérémonie des BAFTA s'est tenue en deux temps : d'abord, les prix techniques ont été remis samedi, puis les catégories principales, dimanche. Sans surprise, c'est Nomadland, déjà vainqueur des derniers Golden Globes, qui a triomphé : Chloé Zhao a reçu les trophées du meilleur film et de la meilleure réalisatrice, pendant que sa comédienne principale France McDormand gagnait le British Award de la meilleure actrice.

Ce film, qui suit une communauté nomade à travers les Etats-Unis, semble bien parti pour remporter une pluie d'Oscars le 25 avril prochain.

D'autres œuvres ont également fait sensation aux BAFTA : The Father, l'adaptation de sa propre pièce à succès par le Français Florian Zeller a gagné le prix du scénario adapté et du meilleur acteur pour Anthony Hopkins, pendant que Promising Young Woman repartait avec ceux du meilleur script original et du meilleur film britannique. Le dernier Pixar, Soul, a gagné celui du meilleur film d'animation, ainsi que la meilleure BO pour Trent Reznor et Atticus Ross. Quant à l'oeuvre en langue étrangère, c'est Drunk, de Thomas Vinterberg, qui repart avec le trophée.

Parmi les acteurs, en plus de McDormand et Hopkins, Yuh-Jung Youn (Minari), Daniel Kaluuya (Judas And The Black Messiah) et Bukky Bakray (la révélation de Rocks) ont reçu des prix. Enfin, le cinéaste Ang Lee (Tigre et Dragon, Le Secret de Brokeback Mountain, L’Odyssée de Pi) a été honoré du BAFTA Academy Fellowship récompensant toute son œuvre.

Voici le palmarès complet des BAFTA 2021 :

Meilleur film : Mollye Asher, Dan Janvey, Frances McDormand, Peter Spears et Chloé Zhao pour Nomadland

Meilleure réalisation : Chloé Zhao pour Nomadland

Meilleure actrice : Frances McDormand dans Nomadland

Meilleur acteur : Anthony Hopkins dans The Father

Meilleur scénario original : Emerald Fennell pour Promising Young Woman

Meilleur scénario (adaptation) : Christopher Hampton et Florian Zeller pour The Father

Meilleur film britannique : Emerald Fennell, Ben Browning, Ashley Fox et Josey Mcnamara pour Promising Young Woman

Meilleure musique originale : Jon Batiste, Trent Reznor et Atticus Ross pour Soul

Meilleure révélation d'un scénariste, réalisateur ou producteur britannique : Remi Weekes (auteur-réalisateur) pour His House

Meilleur second rôle féminin : Yuh-Jung Youn dans Minari

Meilleur second rôle masculin : Daniel Kaluuya dans Judas And The Black Messiah

Meilleure photo : Joshua James Richards pour Nomadland

Meilleur montage : Mikkel E.G. Nielsen pour Sound Of Metal

Meilleur espoir : Bukky Bakray (la révélation de Rocks)

Meilleur film en langue étrangère (non anglaise) : Thomas Vinterberg et Sisse Graum Jørgensen pour Drunk

Meilleur film d'animation : Pete Docter et Dana Murray pour Soul

Meilleur documentaire : Pippa Ehrlich, James Reed et Craig Foster pour La sagesse de la pieuvre (My Octopus Teacher)

Meilleur court métrage d'animation britannique : The Owl And The Pussycat de Mole Hill et Laura Duncalf

Meilleur court métrage britannique : The Present de Farah Nabulsi

Meilleurs décors : Donald Graham Burt et Jan Pascale pour Mank

Meilleurs maquillage et coiffure : Matiki Anoff, Larry M. Cherry, Sergio Lopez-Rivera et Mia Neal pour Le blues de Ma Rainey

Meilleurs costumes : Ann Roth pour Le blues de Ma Rainey

Meilleur casting : Lucy Pardee pour Rocks

Meilleur son : Jaime Baksht, Nicolas Becker, Phillip Bladh, Carlos Cortés et Michelle Couttolenc pour Sound of Metal

Meilleurs effets spéciaux : Scott Fisher, Andrew Jackson et Andrew Lockley pour Tenet

BAFTA Academy Fellowship : Ang Lee pour l'ensemble de son oeuvre


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... d3bq9T14Vc
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robinne
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weird

Pale a écrit :
lun. 12 avr. 2021 18:23
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C'est qui, ces gens ?
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robinne a écrit :
lun. 12 avr. 2021 19:53
C'est qui, ces gens ?
C'est une adaptation en série d'une BD de Mark Millar.
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Je ne sais pas ce que vaut le comic book originel, mais du coup j'ai regardé le trailer et ça a l'air effroyablement générique.
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My god... Je reconnais au film de très grosses facilités pour faire évoluer le récit et les personnages un peu grossièrement mais je reconnais également que le film est doté d'une puissance émotionnelle assez dévastatrice.
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Next a écrit :
lun. 12 avr. 2021 20:55
Je ne sais pas ce que vaut le comic book originel, mais du coup j'ai regardé le trailer et ça a l'air effroyablement générique.
On dirait du sous The Boys.
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Kit
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Je ne maitrise pas le cinéma de Ernst Lubitsch, je crois que c'est le deuxième film du réalisateur que je découvre après La Huitième femme de Barbe Bleue (que j'avais beaucoup aimé sans être transcendé). Ce Haute pègre est un véritable chef d’œuvre. La mise en scène est impressionnante et tout est incroyablement moderne alors que le film date des années 30. L'histoire et les dialogues sont vraiment savoureux et les acteurs transpirent la classe. Une belle claque.

:hello: je ne le connais pas mais Herbert Marshall est un acteur que j'apprécie beaucoup (Le Cottage enchanté (The Enchanted Cottage) de John Cromwell 1945 :love2: )
d'Ernst Lubitsch je pourrais te conseiller Ninotchka 1939 avec Greta Garbo et Melvyn Douglas, Rendez-vous (The Shop Around the Corner) 1940 avec James Stewart, Margaret Sullavan et Frank Morgan

sinon avec toutes les claques que tu te prends n'oublie pas de tendre l'autre joue, que ce ne soit pas toujours la même qui trinque :D
Vosg'patt de cœur
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Pale
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Kit a écrit :
mar. 13 avr. 2021 06:51
je ne le connais pas mais Herbert Marshall est un acteur que j'apprécie beaucoup (Le Cottage enchanté (The Enchanted Cottage) de John Cromwell 1945 :love2: )
:hello: Il est extrêmement classe dans Haute Pègre en tout cas, j'ai également adoré Miriam Hopkins :love2:
d'Ernst Lubitsch je pourrais te conseiller Ninotchka 1939 avec Greta Garbo et Melvyn Douglas, Rendez-vous (The Shop Around the Corner) 1940 avec James Stewart, Margaret Sullavan et Frank Morgan
Je vais bien évidemment continuer à creuser sa film mais merci pour les conseils :hot: Rendez-vous je l'ai sous la main.
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Kit
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Pale a écrit :
mar. 13 avr. 2021 14:32
Kit a écrit :
mar. 13 avr. 2021 06:51
je ne le connais pas mais Herbert Marshall est un acteur que j'apprécie beaucoup (Le Cottage enchanté (The Enchanted Cottage) de John Cromwell 1945 :love2: )
:hello: Il est extrêmement classe dans Haute Pègre en tout cas, j'ai également adoré Miriam Hopkins :love2:
d'Ernst Lubitsch je pourrais te conseiller Ninotchka 1939 avec Greta Garbo et Melvyn Douglas, Rendez-vous (The Shop Around the Corner) 1940 avec James Stewart, Margaret Sullavan et Frank Morgan
Je vais bien évidemment continuer à creuser sa film mais merci pour les conseils :hot: Rendez-vous je l'ai sous la main.
dans son remake Vous avez un mess@ge la boutique de Meg Ryan se nomme The Shop Around the Corner comme le titre original de Rendez-vous
Vosg'patt de cœur
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Pale
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Excellent trailer :D
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Wickaël
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Pale a écrit :
mar. 13 avr. 2021 16:18
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Excellent trailer :D
Ça donne carrément envie ! J'avais bien aimé le premier.
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Pale
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Wickaël a écrit :
mar. 13 avr. 2021 16:41
Ça donne carrément envie ! J'avais bien aimé le premier.
Cette suite a l'air carrément mieux, en tout cas le trailer m'a bien fait rire :D
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Wickaël
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Pale a écrit :
mar. 13 avr. 2021 17:23
Youhou ! :gore:
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Wickaël a écrit :
mar. 13 avr. 2021 17:34
Youhou ! :gore:
En fait j'ai préféré le trailer de Hitman & Bodyguard 2, beaucoup plus fun :D
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Wickaël
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Pale a écrit :
mar. 13 avr. 2021 17:51
Wickaël a écrit :
mar. 13 avr. 2021 17:34
Youhou ! :gore:
En fait j'ai préféré le trailer de Hitman & Bodyguard 2, beaucoup plus fun :D
Petite préférence pour le Snyder :D
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:hello:

EL n'a pas trop aimé Love and Monsters (2 étoiles) :

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Dans Love and Monsters, pour détruire un astéroïde, l'humanité a lancé une série de missiles, dont les retombées ont transformé la faune en créatures herculéennes et affamées. Des années plus tard, un jeune homme sort de son abri pour partir à la recherche de son amour de jeunesse. Un point de départ qui en rappelle de nombreux autres, pour une aventure qui entend faire la part belle au romantisme, aux insectes géants et à Netflix.

AU MOUROIR LES ENFANTS


Le Young Adult, genre hybride ciblant les adolescents et jeunes adultes grâce à des récits naviguant entre science-fiction, fantastique et autres récits aventureux, a connu une croissance cométaire avec l’avènement successif de Twilight puis Hunger Games. Fréquemment adaptées de phénomènes de librairie, ces productions ont néanmoins subi suffisamment de revers au box-office pour quasiment disparaître.

C’est donc sans grand espoir qu’on découvre Love and Monsters, de Michael Matthews, dont les ingrédients paraissent déjà étonnamment datés. La seule présence de Dylan O'Brien, révélé par la trilogie Labyrinthe, donne à l'ensemble des airs de chaussettes oubliées au fond d'un sac de sport.

Et en effet, on y retrouve le mélange de bluette amoureuse, de quête initiatique en pilote automatique et d’enjeux photocopiés qui ont rapidement éteint l’intérêt pour ces produits industriels. À cette équation s’ajoute une autre influence manifeste, celle de Bienvenue à Zombieland, dont plusieurs personnages paraissent directement extraits. Le héros enamouré se voudrait un décalque de Jesse Eisenberg, quant au duo bourrino-comico-tendre que campent Michael Rooker et Ariana Greenblatt, il doit clairement son existence à Woody Harrelson et Abigail Breslin. L’humour et l’impertinence en moins.

Des révérences beaucoup trop appuyées, mais surtout désincarnées, dont le scénario co-écrit par Brian Duffield et Matthew Robinson ne parvient jamais à s’affranchir, se contentant de les babiller mollement. Plus embarrassant, dès qu’elle s’extrait un peu de ce carcan pour explorer son univers durant les 60 premières minutes, la narration bégaie, plaçant ses monstres de manière si mécanique et prévisible qu’on ne passionne jamais pour leur surgissement, ou les confrontations qu’ils engendrent.

INSECTES SANS NOM

Pour autant, Love and Monsters surprend par endroit. Tout d’abord, quand les standards de fabrication de ce type d’œuvres piquent trop souvent les yeux, on sent ici qu’un soin et une générosité véritables ont été apportés au bestiaire et à la direction artistique en général. Dès la première apparition d’une monstruosité insectoïde, on note soudain que la photo s’enrichit, que les plans se complexifient un peu, et tout simplement que ce mélange de pastiche post-apocalyptique et de bébêtes cartoonesques fonctionne.

Grâce à des effets spéciaux très corrects dans l’ensemble, un design toujours plaisant, on se surprend à guetter la moindre attaque, malgré une scénographie souvent bien trop simpliste, exception faite d’un climax qui a le bon goût de faire du pied à Ray Harryhausen.

C’est d’ailleurs le dernier tiers du film qui permet à l’entreprise de demeurer relativement sympathique, alors qu’enfin, Dylan O’Brien est utilisé pour le beau gosse qu’il est, plutôt que le gant de toilette apeuré qu’il est incapable d’incarner. Face à ce personnage finalement fonctionnel, le film distille soudain une certaine idée de la mélancolie, joliment incarnée par Jessica Henwick. C’est bien trop peu et bien trop tard, mais pourra suffire à satisfaire les nostalgiques de pop corn adolescent.

Love and Monsters est disponible sur Netflix depuis le 14 avril 2021 en France

Malgré son bestiaire éminemment sympathique et un dernier tiers qui montre un tout petit peu les crocs, Love and Monsters est beaucoup trop timoré, quand il ne se repose pas sur le souvenir de ses modèles.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1618391026

Un autre avis mitigé :

"Love and Monsters commence bien, et donne envie de croire à ce teen movie apocalyptico-monstrueux parfait pour Dylan O'Brien. Dommage que la suite ne soit qu'un Zombieland avarié, qui manque beaucoup trop d'inventivité et de générosité pour trouver son identité."
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EL a beaucoup aimé Shadow in the Cloud (4 étoiles) :

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Promis par la presse américaine à un illustre destin, le duo de scénaristes derrière le sympathique Chronicle n'aura pas vraiment su se faire une place à Hollywood. Josh Trank vient de complètement foirer son come-back avec Capone après la longue traversée du désert post-4 Fantastiques. Quant à Max Landis, il s'est largement fourvoyé auprès du public avec les très méprisés American Ultra, Docteur Frankenstein et Bright. Accusé de harcèlement sexuel, il s'est vu éjecté de son dernier projet, récupéré par Roseanne Liang. Cependant, malgré (ou grâce à ?) cette préproduction chaotique, Shadow in the Cloud est une excellente surprise, dans laquelle Chloë Grace Moretz et un gremlin se fritent en plein vol.

Gremlins, la nouvelle génération


Depuis que Joe Dante en a fait des petits diables si hostiles envers l’esprit de Noël qu’ils ont fini par l’incarner, les gremlins ont quelque peu perdu leur réputation originelle, une réputation de saboteurs d'avions inventée par les pilotes britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, ils avaient déjà semé le chaos dans la culture populaire avant ça, d’abord grâce à Roald Dahl, ancien pilote, puis grâce à l’illustre trio formé par Rod Serling, Richard Matheson et Richard Donner, aux commandes du célèbre épisode de La Quatrième Dimension Cauchemar à 20 000 pieds, dans lequel un William Shatner complètement parano contemplait les méfaits de la créature.

Shadow in the Cloud s’impose d’ailleurs comme une bien meilleure adaptation de cet épisode mythique que son remake officiel, issu du reboot de la série, du moins dans sa première partie. On y suit en effet une jeune pilote, Maude (campée par une Chloë Grace Moretz parfaitement dans son élément), grimpant à la dernière minute à bord d'un avion en pleine Seconde Guerre mondiale, avec un ordre top-secret et un mystérieux paquet. Dès lors que ses très rustres nouveaux collègues l’enferment dans une tourelle, elle commence à distinguer une bestiole arrachant les pièces de l’engin…

Séparé en deux parties, le long-métrage débute comme un long huis clos trompeur, dans lequel la jeune femme ne communique avec le reste de l’équipage que par radio. Un postulat assez osé, d’autant plus que la promiscuité de la cabine où est enfermée l’héroïne est compensée par sa position, face au vide. Les premières 40 minutes sont donc quasi uniquement composées de dialogues, à travers lesquels, comme dans l’essai de Richard Donner, la paranoïa s’installe à deux niveaux.

Woman at war

Car la menace du gremlin, particulièrement éprouvante lorsque seule une fine membrane de verre nous sépare du grand plongeon et du feu ennemi, n’est pas la seule source de tension. Alors qu’elle se débat avec le monstre et ses ravages mécaniques, Maude doit aussi composer avec le doute et la misogynie des personnages secondaires, transparaissant uniquement par radio, qui ne cessent de la rabaisser et de la juger en même temps que le spectateur.

Au fur et à mesure qu’elle se dévoile, avec ses faiblesses, mais également ses forces, la pilote ne cesse de malmener les présupposés de l’équipage, et du public, mis face aux clichés qu’il a intériorisés bien malgré lui, et qu’il lui prête parfois avant d’être détrompé par la suite des évènements. Plus qu’un simple antagoniste enragé, le gremlin devient peu à peu le symbole du déni de sa perception, auquel on se prend un temps à adhérer.

Retors et particulièrement bien huilé (sans mauvais jeu de mots), le scénario joue de l’isolement de son protagoniste, de son omniprésence à l’écran, de l’ambiguïté de son passif, du support radio, qui résume le reste de l’équipage à une seule voix masculine médisante, et même de l’image d’une actrice rompue à l’exercice. Tout ça afin de questionner le regard masculin, empêtré dans des préjugés souvent sexistes, parfois directement hérités du septième art lui-même, lesquels seront soigneusement déconstruits un par un, d’abord grâce à quelques twists puis grâce à une seconde partie explosive.

Crash team racing : nitro-fueled

En effet, si la première moitié du film se contente d’un huis clos serré, c’est pour mieux faire tout péter dans la deuxième. Une structure assez géniale, aboutissant à mi-chemin à une véritable embuscade, loin d’être traitée par-dessus la jambe. Tout délirant que soit ce long triple climax, aucun sacrifice n’est fait, que ce soit au niveau des effets spéciaux de haute tenue, de la bande originale très inspirée des synthés made in années 1980 (sans néanmoins trop vampiriser le reste) ou même de la photographie, sublime du premier au dernier photogramme.

Menée tambour battant, cette conclusion à rallonge propose quelques séquences teintées d’une folie qu’on constate rarement dans le cinéma américain. Défiant toutes les règles de la gravité et de la physique, elle enchaîne les instants de bravoure à un rythme frénétique, pariant pour ça beaucoup sur sa mise en scène. La caméra de Liang tire le meilleur du tournage en studio, traquant la progression renversante de Maude avec une habilité rare, quitte à bouleverser quelque temps les repères visuels habituels pour mieux nous entraîner dans la descente du grand-huit.

Certains plans en particulier, malheureusement gâchés par une bande-annonce qu’on vous déconseille de fait, atteignent les niveaux d’inventivité pure d’un Peter Jackson ou d’un S.S. Rajamouli, démultipliés par la caractérisation ambiguë d'une héroïne qui quitte rarement le cadre.

Pas du tout handicapé par sa structure en deux actes, Shadow in the Cloud a au contraire l’intelligence de tout miser sur l’effet de rupture qu’elle suppose, régalant les amateurs d'action et concrétisant par le mouvement les traits de caractère qu’on a cessé de prêter au personnage principal. Le long-métrage laisse supposer, dément, puis prouve, dans un véritable feu d’artifice cinématographique, accompagnant avec ludisme son raisonnement. Au-delà de son écriture et de l’audace de sa mise en scène, il joue de sa forme globale, et ce avec brio.

Sous ses airs de survival simplet se cache donc une machine bien rodée, fonctionnant presque à tous les niveaux pour révéler finalement, lors du générique, de manière bien plus abrupte, le véritable hommage qui s’y niche. Preuve gravée sur pellicule (enfin, sur disque dur) qu’une série B volontiers divertissante peut concilier action irréaliste et remise en question de ses propres codes, Shadow in the Cloud est si savoureux qu’on lui pardonne une ultime séquence accessoire, qui se conclut avec un plan outrepassant pour la première fois les limites du trop explicite. Autant dire qu’ici, on attend avec impatience le prochain essai de Roseanne Liang, qu’on espère béni d’un budget plus conséquent encore.

Shadow in the Cloud, disponible en DVD et Blu-ray en France dès le 15 avril 2021

À la fois spectacle ultra-efficace et mise en perspective pertinente du regard porté sur les femmes dans la culture pop, Shadow in the Cloud tient miraculeusement toutes ses promesses, ce qui l'impose comme une des productions les plus rafraichissantes vues sur un petit écran dernièrement.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1618310685

D'autres avis positifs :

"Après 50 minutes follement enthousiasmantes et furibardes, le film pêche par excès de démonstration et une violente déflation stylistique. Il n'en demeure pas moins sympathique et divertissant."

"Très gros plaisir régressif face à cet intense huis clos dans les airs, qui vire joyeusement au spectacle décérébré (ou presque). Dommage que le film touche un sommet à mi-chemin, avant de peu à peu retomber jusqu'à un final beaucoup trop sage."
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Gundam : Netflix a trouvé un réalisateur du Monsterverse pour son adaptation live de l'animé culte

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Netflix a récupéré l'adaptation en live action du célèbre animé japonais Mobile Suit Gundam et même trouvé un réalisateur pour porter le projet.

En 2018, Sunrise et Legendary Pictures ont annoncé la mise en chantier d'une adaptation tirée de la franchise japonaise Gundam et plus particulièrement de la série animée culte Mobile Suit Gundam, créée par Yoshiyuki Tomino et Hajime Yatate en 1979. Cet animé dans lequel des humains combattent en contrôlant des robots géants de l'intérieur a révolutionné le genre mecha (un sous-genre de la science-fiction très populaire au Japon) et s'avère donc assez casse-gueule à réadapter en prises de vues réelles.

Le projet semblait d'ailleurs être tombé dans l'oubli après avoir désigné Brian K. Vaughan (le scénariste des comics SAGA, Ex Machina, Y, Le dernier homme) pour écrire l'histoire. L'adaptation a pourtant récemment fait parler d'elle en atterrissant chez Netflix, qui se lance donc dans une nouvelle adaptation d'une oeuvre nippone très prisée en live action après le bancal Death Note (et c'est pour le dire très gentiment), la mise en production de Cowboy Bebop ou encore la commande d'une série One Piece qui nous file déjà des sueurs froides.

En plus d'avoir trouvé un diffuseur (hormis en Chine où le film devrait sortir en salles), Gundam, qui n'est encore qu'un titre d'emprunt, a aussi trouvé un réalisateur en la personne de Jordan Vogt-Roberts d'après IGN.

Après avoir chapeauté l'adaptation de Metal Gear Solid, un jeu vidéo produit et réalisé par Hideo Kojima, le réalisateur de Kong : Skull Island devra donc s'attaquer aux robots géants, toujours d'après le scénario de Vaughan, dont on connaît rien pour l'instant. Cale Boyter, le producteur de Pacific Rim : Uprising et Pokémon : Détective Pikachu sera lui aussi attaché au projet sous la bannière de Legendary.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1618301527
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Deux nouvelles images de Top Gun 2 :

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^^

Une image de l'adaptation live des Supers Nanas :

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:D
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Pale a écrit :
mer. 14 avr. 2021 18:43


:D
LOL

Ça part loin :lol:
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Mortal Kombat : les premières critiques sont tombées... et promettent du sang

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Entre fatalities et scènes d’action énervées, le reboot de Mortal Kombat a plutôt convaincu une presse assoiffée de sang.

Depuis ses premières annonces, et surtout son trailer, le reboot de Mortal Kombat nous a laissés espérer le meilleur. Après tout, le réalisateur Simon McQuoid a promis une adaptation des jeux vidéo fidèle à son aspect régressif, en offrant au spectateur ce que les versions antérieures n’ont jamais pu approcher, à savoir les fameuses mises à mort ultra-graphiques de la franchise : les fatalities.

Mais au-delà de faire une proposition gore décomplexée, le cinéaste a visiblement pris son sujet avec sérieux, en affichant une note d’intention noble. Avec son casting de véritables artistes martiaux, une utilisation réduite des CGI et une mise en scène prétendument aérée, Mortal Kombat a l’air de puiser dans un certain cinéma d’action asiatique bien énervé et sans atours, ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Attendu le 23 avril aux États-Unis pour une sortie simultanée en salles et sur HBO Max, Mortal Kombat est néanmoins déjà visible dans certains territoires orientaux, comme l’Inde et la Russie. Une occasion rêvée pour réunir les premières critiques du long-métrage, qui se sont montrées plutôt positives.

Visiblement, on peut déjà être rassurés quant au degré de violence du film, qui ne s’est pas privé pour assumer l’aspect grand-guignolesque de la franchise. Et si d’aucuns ont pointé du doigt un scénario assez faible (mais qui est surpris ?), Mortal Kombat pourrait bien avoir réussi son pari, à la fois en tant qu’adaptation, et en tant que film d’action.

“Étant donné que la violence grotesque a toujours été l'attrait originel des jeux Mortal Kombat, il est presque choquant qu’il ait fallu tout ce temps pour qu’une adaptation parvienne enfin à verser des seaux de liquide pourpre partout. Et les créateurs de ce film ne se sont pas défilés, et nous ont offert quelques fatalities à la fois horribles et satisfaisantes […] directement inspirées des jeux...” - Critical Hit Entertainment

“En tant que film basé sur un jeu vidéo populaire, Mortal Kombat parvient à transposer le monde du jeu sur grand écran avec beaucoup de soin et d’attention au détail. La caractérisation et l’interprétation de nos combattants adorés se rapprochent assez de leurs modèles de pixels. […] Le visuel, les effets sonores, le gore et l’action sont exactement ce que les fans ont recherché depuis le film original de 1995, et plus encore.” - Geek Culture

“Les fatalities sont aussi immondes qu'on pouvait l'espérer... mais c’est vraiment les scènes de combat qui se démarquent du reste. La quantité de travail qui est allée dans les chorégraphies et les cascades est plus qu’impressionnante. On peut voir qu’un groupe d’artistes martiaux est vraiment en train de réaliser ces combats à l’écran, plutôt que de faire face à un montage rapide ou des doublures numériques.” - Fortress

“Ce n’est définitivement pas un drame autour de personnages nuancés ; à la place, on a droit à des boxers au sang de ninja, des Bérets verts avec des bras robotiques qui tabassent des lézards invisibles et des démons-bonasses à ailes de chauve-souris pour une réunion sanglante et pulp. Quand ils ne combattent pas, les personnages se chamaillent et recrachent des expressions pseudo-spirituelles jusqu’à ce qu’il faille se préparer au combat suivant. Mortal Kombat n’est pas pour les palais raffinés, mais pour ceux qui savent à quoi s’attendre - get over here !” - South China Morning Post

“Si vous vous interrogez sur la qualité de Mortal Kombat, laissez les fatalities effacer vos doutes. Même si l’intrigue principale faiblit au fur et à mesure, les fatalities, la performance de [Josh] Lawson, et un départ prometteur vers une nouvelle approche de la franchise permettent au film de valoir le coup.” - Khaleej Times

“Si vous êtes un fan de Mortal Kombat, vous allez vous amuser puisque vous pourrez combler les trous avec vos connaissances de l’univers, et donc vous délecter de la violence. Mais pour le spectateur lambda, il y aura peu de raisons de s’intéresser aux enjeux. Au final, Mortal Kombat peut être réduit à cela : une solide adaptation d’un jeu vidéo remplie de fan service pour les gamers (restez pour l’annonce de la suite) et un film d’action décent pour tous les autres.” - IGN India

Pour rappel, Mortal Kombat n’a plus de date de sortie officielle dans les salles françaises à cause de la situation sanitaire. Pendant qu’on prend notre mal en patience, vous pouvez toujours lire notre article dédié au nanar Mortal Kombat : Annihilation, et à sa production chaotique.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1618405277
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Kit
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:hello: pas mal d'anniversaires dont le roi des Belges
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Kit a écrit :
jeu. 15 avr. 2021 06:29
:hello: pas mal d'anniversaires dont le roi des Belges
https://fr.wikipedia.org/wiki/15_avril
:hello: Joyeux anniversaire à lui :D

C'est également l'anniversaire de Emma Watson (31 ans) :

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J'ai vu ces 2 films :

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Un beau Disney à l'ancienne, un film d'aventure familial se déroulant durant la grande dépression. Le film vaut beaucoup pour sa reconstitution d'époque et ses superbes paysages. Certaines scènes font également leur petit effet.

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J'ai toujours cru que ce film était un gros casse tête incompréhensible mais à ma grande surprise non. Même si le film suscite quelques interrogations, l'intrigue est relativement simple mais surtout très captivante. J'ai beaucoup aimé cette ambiance lancinante, ces plans urbains immenses et bien évidemment la prestation de Jake Gyllenhaal.
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FF9 que je classe dans le genre : n'importenawak.
Mais why not... Déjà 20 ans où j'ai vu le premier que j'avais loué à mon fidèle video futur temple de la video que j'ai écumé de très nombreuses années. Un polar bon teint avec des voitures qui roulaient encore sur route, maintenant c'est un toon,quoi...
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Natty Gan, bon sang cela ne me rajeunit pas ! ^^ Ouais sympa en effet
Enemy ..On ne dira jamais assez que Gyllenhall est un très bon acteur.
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Pale a écrit :
jeu. 15 avr. 2021 20:45
Kit a écrit :
jeu. 15 avr. 2021 06:29
:hello: pas mal d'anniversaires dont le roi des Belges
https://fr.wikipedia.org/wiki/15_avril
:hello: Joyeux anniversaire à lui :D

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BOX OFFICE STORY a écrit :
jeu. 15 avr. 2021 21:19
Natty Gan, bon sang cela ne me rajeunit pas ! ^^ Ouais sympa en effet
A propos de Natty Gann, sur le moment j'ai bugué quand elle embrasse John Cusack car il paraît plus âgé mais en réalité ils ont que 4 ans de différence. En fait c'est surtout parce que j'avais jamais vu un film avec un John Cusack aussi jeune donc ça m'a fait bizarre :D
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Cocu a écrit :
jeu. 15 avr. 2021 21:29
Pale a écrit :
jeu. 15 avr. 2021 20:45
Kit a écrit :
jeu. 15 avr. 2021 06:29
:hello: pas mal d'anniversaires dont le roi des Belges
https://fr.wikipedia.org/wiki/15_avril
:hello: Joyeux anniversaire à lui :D

C'est également l'anniversaire de Emma Watson (31 ans) :

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:D Nerveux ?
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BOX OFFICE STORY a écrit :
jeu. 15 avr. 2021 21:37
:D Nerveux ?
Nope ça va, j'avais déjà posté ce gif plusieurs fois à l'époque sur Allo :D
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Pale a écrit :
jeu. 15 avr. 2021 21:12
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J'ai toujours cru que ce film était un gros casse tête incompréhensible mais à ma grande surprise non. Même si le film suscite quelques interrogations, l'intrigue est relativement simple mais surtout très captivante. J'ai beaucoup aimé cette ambiance lancinante, ces plans urbains immenses et bien évidemment la prestation de Jake Gyllenhaal.
Le Villeneuve que j'aime le moins même si le film est super (7/10). J'avais bien aimé à l'époque me triturer les méninges pour essayer de comprendre le pourquoi du comment avant la fin. Ce genre de films est malheureusement bien trop rare. Et puis Gyllenhaal au top comme d'habitude.
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