Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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yhi a écrit :
sam. 11 sept. 2021 10:15
Pale a écrit :
sam. 11 sept. 2021 08:58
sublimer
La faute qui retire pas mal de crédibilité à l'avis :lol:
C'est un peu dommage c'est vrai mais Alexandre Janowiak reste un bon critique en général.
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Pale
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Le Dernier Duel : on a vu le retour épique et chevaleresque de Ridley Scott

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Après un prestigieux festival de Cannes, Ecran Large s'est décidé à faire un tour sur le Lido de Venise pour la 78e édition de la Mostra. Si Dune y était le grand film attendu (et notre critique est déjà là), le reste de la sélection y est tout aussi dingue. Alors que le festival dévoile un peu plus ses films chaque jour, c'est l'heure pour nous de vous livrer notre avis à chaud sur Le Dernier Duel, adaptation d'un roman revenant sur un duel médiéval historique.

De quoi ça parle ?
Du dernier duel judiciaire connu en France. Basé sur des événements réels, le film revient sur la confrontation entre Jean de Carrouges, un chevalier respecté, et Jacques Le Gris, un écuyer admiré de la cour. Et si les deux hommes étaient amis, lorsque Lady Marguerite, la femme de Carrouges, est violée par Le Gris (qui nie les faits) et le dénonce avec bravoure, la vie des trois est mise en danger, et le destin de Marguerite placé entre les mains d'un duel judiciaire.

C’était comment ? Cela faisait déjà quatre ans que Ridley Scott n'avait pas réalisé de film depuis Tout l'argent du monde et Alien : Covenant, et quel retour pour le cinéaste. Du haut de ses 83 ans, le Britannique réussit un vrai tour de force avec Le Dernier Duel. De la reconstitution minutieuse de la France du 14e (un Paris en pleine construction) aux batailles chevaleresques impressionnantes (quelle énergie et quel souffle) en passant par tous les petits détails artistiques qui jalonnent son récit savamment construit, sa mise en scène est divine, preuve d'une maîtrise absolue de son art (et bien aidé par le montage précieux de Claire Simpson et son fidèle chef opérateur Dariusz Wolski).

S'ouvrant sur les premières secondes de la joute à mort qui va voir s'affronter Jean de Carrouges et Jacques Le Gris, le long-métrage dépeint immédiatement la brutalité à venir, la vie de deux hommes (et une femme) proche de se jouer à coup de lances, glaives et poings dans une arène scrutée par un public prêt à assister à une confrontation sauvage. Mais cette brutalité physique cache surtout une cruauté sociétale. Et pour mieux en comprendre les enjeux, le film choisit alors de revenir en arrière et de raconter les tenants et aboutissants de ce duel final.

Adapté du roman Le Dernier Duel : Paris, 29 décembre 1386 d'Eric Jager, le long-métrage est scénarisé par Ben Affleck et Matt Damon (les deux hommes se retrouvant enfin, vingt-quatre ans après leur oscar pour Will Hunting) accompagnés par Nicole Holofcener (All About Albert). Et là réside probablement la force du film : les trois ont décidé de raconter le récit à travers le regard des trois personnages concernés par cette affaire, à savoir Jean de Carrouges dans un premier temps, Jacques le Gris dans un deuxième temps et finalement Lady Marguerite.

À première vue, suivre les trois points de vue du trio, à travers trois chapitres différents se mettant pleinement à leur place, semble un peu facile, voire mollasson. Au contraire, cet effet Rashômon est l'origine d'un joyau d'écriture plein de nuances et de subtilités. Un moyen habile de mieux confronter les regards et perceptions de chacun sur l'accusation portée par Lady Marguerite, à savoir son viol par Jacques le Gris, alors même qu'elle est mariée à Jean de Carrouges.

Cette triple analyse de l'affaire confère au récit une puissance remarquable. Durant les différents chapitres (d'environ 40 minutes chacun), les versions changent, les perspectives varient et les regards des personnages (ainsi que des spectateurs sur les personnages) évoluent en fonction des découvertes, des discordances, des ressentis de chacun. Avec érudition, les personnages sont donc développés à merveille, prenant de plus en plus de poids et complexité au fil des minutes, la manière dont ils se décrivent ne correspondant pas forcément à la réalité de l'autre et inversement.

Mais bien au-delà, en choisissant ce concept narratif audacieux, Lady Marguerite a enfin le droit à la parole qu'elle mérite. Car dans ce conflit historique, il aura souvent (uniquement) été question du duel entre les deux chevaliers (et de l'honneur bafoué de Jean de Carrouges), mais jamais vraiment de Marguerite, véritable victime de ce viol. Remettre l'histoire en perspective avec ce point de vue féminin lui offre enfin la possibilité de dire sa vérité (considérée comme LA vérité par les scénaristes) et de donner au duel épique et violent qui en découlera, une saveur bien différente.

La prise de parole de Lady Marguerite est en effet un véritable cataclysme et une prise de risque bien plus importante que son silence éternel : en dénonçant l'acte publiquement, elle confie son destin entre les mains de son mari dont la potentielle défaite la guiderait vers une mort atroce et douloureuse, subissant jusqu'au bout la situation. Et évidemment, si la condition des femmes a évolué depuis le 14e siècle, le long-métrage résonne particulièrement avec notre époque, le rôle des femmes, leur place, leur statut, leur voix... rendant l'ensemble plus émouvant et pertinent.

Par ailleurs, le découpage en trois parties distinctes narrant des versions opposées impose aux acteurs une palette de jeux bien plus larges qu'à l'accoutumée, les poussant dans leurs retranchements émotionnels et physiques. Le trio principal impressionne ainsi à tous les niveaux, tant il est obligé, à cause du scénario, de changer d'attitudes, de tons, de gestuelles... en fonction du point de vue mis en avant par le récit.

À ce jeu-là, Matt Damon et Adam Driver s'élèvent l'un et l'autre à tour de rôle jusqu'à un duel final mémorable à la beauté glaçante et la férocité frappante. Mais sans grande surprise, c'est bien Jodie Comer, en Lady Marguerite, qui vient voler la vedette dans la peau de ce personnage humilié, sincère et donc attachant. Petit bonus pour Ben Affleck, parfait en enfoiré de comte d'Alençon. Bref, les 2h35 sont captivantes, percutantes et assurément, le chevalier Ridley Scott fait un retour éclatant sur grand écran.

Et ça sort quand ? Dès le 13 octobre dans les salles françaises, alors que le deuxième film 2021 de Ridley Scott, House of Gucci, sortira le 24 novembre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1631365657
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Pale
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popcorns

Le tournage de Mission: Impossible 7 est officiellement terminé 🎬

Sortie au cinéma le 28 septembre 2022.


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robinne
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weird

Pale a écrit :
sam. 11 sept. 2021 18:12
Le Dernier Duel
[...]
Et ça sort quand ? Dès le 13 octobre dans les salles françaises, alors que le deuxième film 2021 de Ridley Scott, House of Gucci, sortira le 24 novembre.[/i]
Je sais déjà quels films je vais aller voir en octobre et novembre/décembre :o
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Pale
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:hello:

Vu :

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Il y a des (grosses) facilités et des détails sur lesquels on peut chipoter ainsi qu'une longueur excessive mais dans l'ensemble Boîte noire est un thriller captivant. Certaines scènes sont stupéfiantes. A noter également une séance mémorable, tout le monde avait l'air à fond dedans, aucun bruit dans la salle :D

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Il y a encore quelques semaines je ne voulais même pas entendre parler de ce film. Au final j'ai regardé et j'ai apprécié :D Cette nouvelle adaptation est un dépoussiérage complet du conte. Le tout est hyper enjoué, les acteurs s'en donnent à cœur joie, la bonne humeur est communicative et c'est très drôle. Gros coup de cœur pour Camila Cabello qui est absolument sublime.

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Il y a quelques semaines, j'avais été estomaqué par la prestation de Bourvil dans Le Miroir a deux faces. Un peu dans le même style, j'ai ici été impressionné par la prestation inouïe de François Cluzet dans ce film de Claude Chabrol. Celui-ci orchestre une véritable descente en enfer, François y joue un mari qui sombre de plus en plus dans une jalousie maladive qui vire à l'obsession. Les acteurs sont à fleur de peau et la mise en scène est dingue.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Sur Netflix :

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ClintReborn
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Pale a écrit :
dim. 12 sept. 2021 19:35
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Il y a quelques semaines, j'avais été estomaqué par la prestation de Bourvil dans Le Miroir a deux faces. Un peu dans le même style, j'ai ici été impressionné par la prestation inouïe de François Cluzet dans ce film de Claude Chabrol. Celui-ci orchestre une véritable descente en enfer, François y joue un mari qui sombre de plus en plus dans une jalousie maladive qui vire à l'obsession. Les acteurs sont à fleur de peau et la mise en scène est dingue.
J'avais bien aimé cette adaptation mais j'ai toujours regretté l’œuvre inachevée de Clouzot en 1964 avec Romy Schneider et Serge Reggiani ... Il arrive parfois que l'ambition artistique soit contrariée et qu'on frôle le sublime d'un pas... :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Wickaël
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Classique mais efficace. Un mélange entre Hyper Tension et John Wick où MEW y trouve son meilleur rôle à ce jour. Les fights sont bien nerveux, mais comme Pale l'a fait remarquer, passé le premier gros fight les autres sont légèrement en deça. Malgré tout j'ai beaucoup aimé, et oui la fin est superbe, beaucoup d'émotions.

7/10
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Wickaël
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Il y a de fortes chances que j'aille voir Kaamelott : Premier Volet au cinéma, j'attends juste qu'un pote se bouge pour la date, vu qu'il veut également le voir :saint:
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Après son film sur Napoléon, Ridley Scott a très envie de faire un western ou une comédie musicale

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Malgré ses 83 ans, Ridley Scott est inarrêtable et envisage déjà d'explorer le western et la comédie musicale après son biopic sur Napoléon et Joséphine.

Après avoir marqué l'histoire et avant d'être de l'histoire ancienne, Ridley Scott se sera illustré dans des époques et des genres très éloignés : un péplum biblique en Égypte ancienne avec un Gallois et un Australien (Exodus : Gods and Kings), un péplum avec un Australien qu'on appelle l'Espagnol (Gladiator), un film policier-mafieux-fleuve sur l'empire de l'héroïne de Franck Lucas dans le New York des années 60-70 (American Gangster), et un duel judiciaire à la Rashomôn dans la France du 14e siècle (Le Dernier Duel) qu'on a beaucoup aimé.

Notre prof d'histoire britannique préféré s'est même permis de prédire le futur avec Blade Runner ainsi la saga Alien dont il est à la fois le géniteur et le fossoyeur. Alors qu'il vient d'achever l'histoire de Patrizia Regianni, la veuve noire de l'héritier de la maison Gucci dans House of Gucci et qu'il s'apprête à tourner son biopic sur l'histoire tumultueuse du couple Napoléon-Josèphine avec Joaquin Phoenix et Jodie Comer dans Kitbag, le réalisateur envisage déjà les nouvelles terres à défricher.

À l'occasion de la conférence de presse de Le Dernier Duel présenté à Venise, Ridley Scott s'est exprimé sur ses envies et les genres qu'il aimerait aborder dans un futur proche :

"J'essaie toujours d'aller vers des genres que je n'ai pas encore explorés. Je recherche constamment quelque chose de nouveau et de différent. Je n'ai jamais fait de musical et je n'ai jamais fait de western, donc c'est dans cette direction que je regarde actuellement."

Le réalisateur de Les Duellistes (son premier chef d'oeuvre) a ensuite affirmé être un très grand fan de comédies musicales. Ainsi, il a notamment évoqué Cabaret et Que le spectacle commence, et avoué avoir beaucoup de respect pour le genre en lui-même :

"Gene Kelly était un véritable athlète, Fred Astaire aussi. Le musical n'a jamais été aussi bon que quand c'est eux qui le faisaient. Jusqu'à Cabaret et All That Jazz [Que le spectacle commence en français, ndlr]."

Jodie Comer, le personnage féminin du triangle principal de Le Dernier Duel, et future Joséphine de Beauharnais dans Kitbag, a d'ailleurs répondu en rigolant à moitié :

"Ridley, je suis vraiment chaud de faire une comédie musicale, si tu es libre."

On aurait bien un scénario de comédie musicale sur une tueuse légèrement allumée, mais on se dit que ce serait encore plus marrant si Scott mélangeait western et musical. À part Cannibal ! The musical de Trey Parker et Matt Stone (les papas de South Park), il existe peu de tentatives d'hybridation entre conquête de l'Ouest et poussage de chansonnette. De toute façon, tant que Scott ne fait pas chanter Russel Crowe, on acceptera tout (Les Misérables ont laissé en nous, une douleur insoutenable).


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1631528816
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Mad Max : le prequel de Fury Road sur Furiosa se prend un énorme retard

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Alors qu'on l'attend impatiemment, le prequel de Mad Max : Fury Road sur Furiosa a pris un énorme retard et n'est désormais plus prévu pour 2023.

Après avoir fait une entrée plus que remarquée dans la franchise post-apo de George Miller, le personnage de Furiosa présentée dans l'incroyable reboot Mad Max : Fury Road de 2015 va voler la vedette au Max Rockatansky de Tom Hardy (trop occupé à s'embourber chez Sony) avec son propre spin-off et prequel, sobrement titré Furiosa. Pour l'occasion, Charlize Theron cédera sa place à l'actrice Anya Taylor-Joy, une étoile montante au début de carrière impressionnant, qui fascine et envoûte tout Hollywood.

Alors qu'on garde en mémoire ses récentes performances dans Le Jeu de la dame, la série phénomène de Netflix, et le thriller halluciné Last Night in Soho réalisé par Edgar Wright (qu'on a eu la chance de voir à la Mostra de Venise où il était présenté hors-compétition), il va malheureusement falloir s'armer d'énormément de patience avant de voir l'actrice briller dans ce rôle beaucoup plus physique, qui promet de marquer un autre tournant dans sa carrière.

Censé arriver en salles le 23 juin 2023 (ce qui paraissait déjà loin), la Warner a annoncé que le blockbuster tant attendu a été repoussé au 24 mai 2024, alors que l'actrice avait pourtant évoqué un début de tournage en Australie qui devait démarrer en août dernier. Un retard de près d'un an qui n'a pas été justifié par le studio pour le moment, mais pour lequel on peut imaginer un problème d'agenda imputable à la crise sanitaire.

Anya Taylor-Joy partagera également l'affiche avec deux autres acteurs bankables, Chris Hemsworth, qu'on ne présente plus depuis qu'il joue Thor dans le MCU et plus récemment Tyler Rake sur Netflix, mais également Yahya Abdul-Mateen II, qui s'est dévoilé en tenue de Morpheus dans la récente bande-annonce du très attendu Matrix : Resurrections.

D'ici là, on pourra toujours se consoler avec The Northman, son prochain film où elle retrouvera le réalisateur Robert Eggers après qu'il l'ait révélée dans The Witch en 2015. George Miller a quant à lui bouclé le tournage de Three Thousand Years Of Longing avec Tilda Swinton et Idris Elba qui devrait débarquer en salles en 2022.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1631521869
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Expendables 4 : un super acteur rejoint Jason Statham et Sylvester Stallone au casting

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Après l'officialisation du film Expendables 4, un nouvel acteur a rejoint Jason Statham, Sylvester Stallone et le reste du casting.

Si la critique a vidé plusieurs chargeurs sur Expendables 3 en 2013 et que le box-office décevant du film a laissé la bande de gros bras pour morte, la franchise la plus musclée d'Hollywood va finalement sortir de son coma. Sylvester Stallone a annoncé il y a peu de temps la mise en chantier d'un quatrième volet (l'occasion de se faire notre propre casting de rêve), dans lequel il reprendra bien évidemment le rôle de Barney Ross. Le vétéran de 75 ans restera cependant dans l'ombre de Jason Statham et de son personnage, Lee Christmas, qui sera au centre de l'intrigue d'Expendables 4.

En plus de Dolph Lundgren et Randy Couture, qui reprendront également leur rôle, la franchise va également apporter du sang frais au casting avec l'arrivée du rappeur 50 Cent, de Megan Fox dans le premier rôle féminin et de Tony Jaa pour casser des bouches. Plus récemment, The Hollywood Reporter a annoncé qu'un nouvel acteur s'était ajouté à la distribution, même s'il ne servira pas de chair à canon.

Andy Garcia a ainsi rejoint la franchise de Lionsgate et Millennium Media. Rien n'a été confirmé, mais d'après le média, l'acteur devrait incarner un agent de la CIA qui accompagnerait les Expendables dans leur nouvelle mission suicide. Un rôle taillé pour l'acteur, qui s'est déjà distingué dans des thrillers d'enquête et d'action sans forcément jouer des poings, notamment Les incorruptibles, réalisé par Brian De Palma, Le Parrain : 3ème partie de Francis Ford Coppola (qui lui a valu sa première nomination aux Oscars), sans oublier Ocean's Eleven de Steven Soderbergh. Le dernier rôle de l'acteur au cinéma est d'ailleurs celui d'un agent du FBI dans Un homme en colère du réalisateur Guy Ritchie, où il donnait déjà la réplique à Statham.

Après le passage de Patrick Hughes derrière la caméra pour le troisième opus, Expendables 4 sera réalisé par Scott Waugh (Need for Speed) et devrait être le premier opus sur lequel Stallone ne sera pas crédité en tant que co-scénariste. Spenser Cohen a quant à lui écrit le scénario, qui a été révisé par Max Adams et John Joseph Connolly.

Si aucune date de sortie n'a été communiquée à ce stade du développement, le tournage devrait commencer très rapidement, en octobre prochain.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1631514576
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Marvel : Disney rétropédale et change de stratégie streaming face au carton de Shang-Chi

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Après Black Widow et Shang-Chi, Disney revoit sa stratégie streaming : la sortie cinéma passera bien en priorité, avant Disney+, notamment pour Les Éternels, le prochain Marvel.

Le studio Disney a beau être un monstre de business, il avance quasiment à l'aveugle, comme les autres, sur la SVOD et la gestion de la (post)pandémie. Quitte à expérimenter, rater une marche ou deux, et changer de tactique pour dominer le monde.

En 2020, Mickey avait ainsi expérimenté la Premium SVOD avec Mulan (un coût de 29,99 dollars, en plus de l'abonnement à Disney+), mais avait ensuite exploité Soul en SVOD classique (sans frais supplémentaires donc). En 2021, l'enjeu était le retour aux salles de cinéma, et la double exploitation avec la SVOD.

Black Widow a servi de crash test avec une sortie simultanée au cinéma et sur Disney+ aux Etats-Unis, ce qui a provoqué quelques remous : un beau procès de Scarlett Johansson déjà, et un box-office en demi-teinte. Après un très bon démarrage, le film a accusé une sévère chute de fréquentation, relançant le débat sur les risques du piratage illégal. Disney a donc changé de stratégie avec Shang-Chi : une sortie exclusive au cinéma pendant 45 jours, et ensuite, sur Disney+.

Un choix qui semble avoir redonné le sourire au service compta de Mickey, puisque le studio a annoncé que cette nouvelle stratégie sera maintenue pour la suite, notamment pour Les Éternels, West Side Story et Le Dernier Duel.

Les prochains films Disney de 2021 passeront donc par la case cinéma durant 45 jours d'exclusivité. Autrement dit : à peu près la durée d'une exploitation complète d'un film en salles, avant qu'il ne disparaisse quasi totalement des écrans en temps normal. Une décision qui impacte Le Dernier Duel et Ron's Gone Wrong (octobre), Les Eternels (novembre), et West Side Story et The King’s Man : Première Mission (décembre).

Kareem Daniel, à la tête du département distribution, l'a annoncé :

"Après le fantastique succès au box-office de nos films estivaux, qui incluent cinq des huit plus gros succès au box-office domestique de l'année, nous sommes ravis de revoir nos plans pour les sorties cinéma jusqu'à fin 2021. Alors que le retour dans les salles continue à se confirmer, nous avons hâte de divertir le public au cinéma, tout en maintenant une flexibilité afin d'offrir à nos abonnés Disney+ Encanto pour les fêtes."

Car Disney créé déjà une exception : leur nouveau film d'animation, Encanto : La fantastique famille Madrigal, n'aura droit qu'à 30 jours d'exploitation exclusive au cinéma, avant d'arriver sur Disney+.

Une annonce qui devrait réconcilier les exploitants avec Disney, après la grosse crise autour de Mulan, mais qui montre bien à quel point les studios écrivent l'histoire de la SVOD en direct - avec le public. En décembre 2020, Kevin Feige, boss de Marvel, déclarait que le streaming était "l'avenir à 100%, et c'est là que les consommateurs veulent regarder les choses" . Cet été, après la sortie compliquée de Black Widow, il refusait de donner une réponse sur la manière dont Les Éternels serait exploité. Et la décision de changer de stratégie pour Shang-Chi montrait bien à quel point le doute était là.

Depuis la sortie de Wonder Woman 1984 au cinéma et sur HBO Max en décembre dernier aux Etats-Unis, les studios jonglent avec toutes ces options. Disney avec Disney+, Warner avec HBO Max, Universal avec Peacock, sans parler des films revendus à Netflix, Apple TV+ ou Amazon Prime Video, et de ceux qui attentent encore sur des étagères : 2021 a été un sacré cirque.

Après la tempête, et alors que l'activité reprend petit à petit, cette stratégie d'une exploitation cinéma exclusive de 45 jours, suivie de la SVOD, semble devenir l'approche officielle. Sans modifier le destin mi-cinéma mi-HBO Max des films de 2021 (notamment Dune et Matrix 4 : Resurrections), Warner a déjà annoncé que ce serait sa stratégie dès 2022. Disney a suivi. Et toute l'industrie devrait marcher dans les pas de ces deux géants.

D'ici là, le box-office remonte, timidement. Black Widow a fini sa carrière avec environ 372 millions dans le monde, dont 183 côté domestique (le meilleur score 2021 jusque là) : un bilan financier qui serait minable en temps normal, mais qui est flamboyant dans le climat pandémique. Shang-Chi a déjà encaissé plus de 175 millions dans le monde, dont 120 côté domestique.

Fast & Furious 9 reste encore le plus gros succès au box-office mondial de 2021, avec 710 millions encaissés. Derrière un film inconnu chez nous : Hi, Mom !, une comédie chinoise, qui a engrangé 822 millions... uniquement en Chine.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 5Y0ezOim84
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Lyricis Interactive

La Nouvelle-Zélande va sortir une série de timbres pour le 20ème anniversaire (oui déjà) de la saga Le Seigneur des anneaux.

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Aperçu du box-office US de ce week-end :

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https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw
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Wickaël a écrit :
lun. 13 sept. 2021 08:17
Il y a de fortes chances que j'aille voir Kaamelott : Premier Volet au cinéma, j'attends juste qu'un pote se bouge pour la date, vu qu'il veut également le voir :saint:
Ah cool :bounce:
Pouet
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Pale a écrit :
lun. 13 sept. 2021 15:06
Lyricis Interactive

La Nouvelle-Zélande va sortir une série de timbres pour le 20ème anniversaire (oui déjà) de la saga Le Seigneur des anneaux.

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:love:
Pouet
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popcorns

Le tournage du film À couteaux tirés 2 est terminé 🔪🎬

Dispo en 2022 exclusivement sur Netflix !


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popcorns

Megan Fox en toute transparence hier soir aux Video Music Awards 📸

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:scared: :D
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popcorns

Le tournage de Skulls, le cinquième opus de la saga Predator, est terminé 🎬

Se déroulant en Amérique du Nord avant l'invasion des européens, Skulls sera l'occasion de découvrir le tout premier Predator à être arrivé sur Terre. La créature se frottera aux membres d'une tribu Comanche prêts à tout pour protéger leur peuple.

Le récit suivrait le personnage de Kee, une jeune femme accompagnée de son petit frère, Taabe. Kee est décrite comme un garçon manqué qui se rebelle contre les traditions de son peuple, souhaitant devenir une guerrière. Taabe vouerait quant à lui une admiration sans bornes pour sa grande soeur, qui serait une sorte de mentor pour lui. Quand un grand danger menace sa tribu, Kee va vouloir prouver qu'elle peut être aussi forte que n'importe quel combattant et sauver son clan.

Réalisé par Dan Trachtenberg (10 Cloverfield Lane, The Boys), Skulls sortira en 2022 au cinéma.


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Je suis très hypé par ce nouveau Predator.
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Le calendrier Marvel :

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popcorns

Clint Eastwood, 91 ans, ne compte pas prendre sa retraite de si tôt 💪

Interviewée par PARADE Magazine, la légende hollywoodienne dont la prochaine réalisation (Cry Macho) sortira le 10 novembre au cinéma, a indiqué ne pas s'arrêter de si tôt :

« J'aime les films et j'adore les faire. Je cherche constamment ce que je vais faire ensuite. Peut-être que d'autres personnes veulent faire quelques films et arrêter, et c'est génial. Peut-être qu'ils ont autre chose à faire qui les gardent occupés. Ce n'est pas mon cas. »


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Motivé le Clint.
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Modifié en dernier par Pale le mar. 14 sept. 2021 08:38, modifié 1 fois.
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Pale a écrit :
lun. 13 sept. 2021 18:12
popcorns

Clint Eastwood, 91 ans, ne compte pas prendre sa retraite de si tôt 💪

« J'aime les films et j'adore les faire. Je cherche constamment ce que je vais faire ensuite. Peut-être que d'autres personnes veulent faire quelques films et arrêter, et c'est génial. Peut-être qu'ils ont autre chose à faire qui les gardent occupés. Ce n'est pas mon cas. »


Motivé le Clint.
Mais quelle légende ce mec. Etre autant passionné à son âge et après tout ce qu'il a vécu, ça force le respect et l'admiration.
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:hello:

Malignant : le nanar WTF de James Wan amuse beaucoup les critiques américains

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Les Américains ne savent pas s'ils doivent prendre Malignant, le nanar de James Wan, au sérieux et ils adorent ça.

Sorti le 10 septembre 2021 aux États-Unis, Malignant a suscité une petite indifférence générale de la part du public américain avec un famélique 5,5 millions de dollars récoltés. Un score que le réalisateur n'avait pas connu depuis Death Sentence en 2007, la transformation de Kevin Bacon de l'Américain de classe moyenne sans histoire à vigilante violent n'ayant récolté que 4,2 millions de dollars pour son premier week-end d'exploitation.

Un bilan sur trois jours qui reste encore à confirmer, mais qui se comprend aisément. Évidemment, les restrictions sanitaires liées à la pandémie font toujours leur petit effet, direct et indirect. Par exemple, le film est sorti en simultané sur HBO Max, lui soustrayant déjà une partie de ses potentielles entrées puisqu'il était sur les plateformes de téléchargement illégal quelques heures après sa sortie officielle. Enfin, on peut sans doute blâmer une promotion inexistante, les premières bandes-annonces étant sorties moins d'un mois avant son arrivée en salles, des deux côtés de l'Atlantique.

Et d'ailleurs, le bilan au box-office est tout aussi tiède du côté français avec 69 000 entrées en première semaine. En revanche, l'accueil critique et spectateur est bien différent du côté américain. Là où certains aspects du film sont décriés pour leur côté absurde et over the top chez la critique et les spectateurs hexagonaux, ces mêmes aspects sont célébrés outre-Atlantique... pour les mêmes raisons. Malignant jouit d'une note de 74% sur Rotten Tomatoes basée sur une moyenne de 77 critiques.

Que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans les colonnes de médias installés, nombreuses sont les critiques qui soulignent le côté abracadabrantesque du scénario, et notamment son twist de fin, qui donnerait à Malignant, un charme unique. Un parti pris visiblement assumé par James Wan, certains détails du film s'inspirant volontairement d'un certain cinéma Bis.

Même au sein de la rédaction, cet épouvantable ovni d'épouvante divise, avec trois notes qui vont de 0,5 à 3/5. Bien qu'on s'accorde globalement sur la qualité du film, on n’est pas tous d'accord sur comment appréhender tout le côté Z du long-métrage. L'existence même de Malignant à une ère d'über franchises tous azimuts et de frilosité polaire de la part des studios, relève de l'anomalie pure et simple.

C'est sans doute l'aspect un peu bâtard de Malignant qui lui confère toute sa singularité et qui lui donne déjà un statut de "c'est tellement con que c'est bon" avant même de gagner de possibles galons de bizarrerie un peu culte avec les années (l'avenir nous le dira). Un statut qui ne fait évidemment pas l'unanimité, notamment du côté de la presse américaine. Du coup, on s'est permis de vous faire un petit pot pourri de quelques critiques américaines.

"Malignant ne passe même pas l'examen du visionnage, mais une fois tous ses mystères éventés, vous comprenez vite que ça n'a jamais été l'intention du film. C'est un festival horrifique absurdement divertissant avec une affection prononcée pour l'absurde, et Dieu - ou diable - merci pour ça." The Wrap

"L'absence de vrais moments de terreur sera sans doute un crève-coeur pour certains. Effectivement, la bizarrerie qui contamine l'ensemble du long-métrage risque d'énerver d'emblée bon nombre de spectateurs. Mais il y aura aussi ceux qui se délecteront de l'audace de Malignant et on vous garantit que ceux-là en auront pour leur argent. Ça ne peut clairement pas prétendre à rivaliser avec les meilleurs films de James Wan, mais mon dieu, qu'est-ce qu'on s'amuse." Slashfilm

"Il est dur de dire si un film aussi taré "fonctionne" ou pas, mais il est impossible de ne pas admirer l'aspect artisanal et le mauvais goût extravagant qui donnent au film cet aspect "ça passe ou ça casse."" Variety

"Baigné dans un rouge tout droit sorti de Suspiria, Malignant est jalonné de passages horrifiques marquants, mais finit par succomber à une histoire qui se repose plus sur la forme que sur le fond." Screen Rant

"Bien qu'il soit visuellement travaillé, Malignant ne parvient pas à passer au-dessus de la crise d'identité au coeur même de l'oeuvre." IGN

"Un mélodrame beaucoup trop sérieux sur une femme hantée par son passé. Malignant a les fesses entre plusieurs chaises, entre le slasher, l'histoire de fantômes ou de possession, sans jamais faire de choix. Le résultat est un mélange d'archétypes issus du cinéma de genre qui manque d'un point de vue clairement défini, même en termes stylistiques." Indiewire

"Le gore est d'excellente qualité, et le film prend un virage salvateur sur les 25 dernières minutes, mais ça ne suffit pas à sauver l'ensemble, qui est décidément mauvais, peu importe ce que pourront vous dire les amoureux des pieuvres-batteuses de votre entourage" The Playlist

"Le postulat de base est clairement malin et original - le genre avec une révélation au troisième acte qu'il ne vaut mieux pas spoiler. Mais le chemin pour y arriver est à la fois bizarre et envoûtant, avec trop de moments qui semblent sortir tout droit de Les Experts ou FBI : Portés disparus, bien mieux filmés, mais avec des dialogues bien plus médiocres. Ça vous pousse surtout à vous demander ce que Wan est parti foutre sur ce film." San Francisco Chronicle

À l'image de la rédaction d'Ecran Large, les critiques américaines sont profondément divisées sur les mêmes points. Une réaction que Wan avait anticipée, puisque ce dernier expliquait que le film et son retournement de situation lors du troisième acte serait : soit accepté pour le côté ultra-délirant, soit rejeté en bloc pour la même raison.

On espère juste qu'Aquaman 2 sera un peu moins nanardesque, quoiqu'on pourrait arguer que Jason Momoa en lycra qui tchatche des dauphins, c'est déjà un peu nanardesque en soi.


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James Bond : Mourir peut attendre sera le film le plus long de la saga

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Mourir peut attendre établi un record et est de loin l'opus le plus long de la saga James Bond.

Plus ça va, plus les films durent longtemps et en particulier les films d’action. Une production de moins de deux heures est désormais un rare évènement. Certains même (coucou Zack Snyder) poussent le bouchon avec des métrages longs au-delà du bon sens. Le très attendu dernier James Bond porté par Daniel Craig, Mourir peut attendre, ne déroge pas à cette nouvelle tradition de longueur en devenant l’opus le plus long de toute la franchise.

Le film réalisé par Cary Fukunaga a la lourde tâche de conclure l’arc du Bond de Craig après des aventures étendues sur déjà quatre films. Une mission qui peut demander un peu de temps à l’écran et qui explique la longueur record de Mourir peur attendre qui arrivera dans les salles le 6 octobre.

Il faut dire qu’avec un tout nouveau méchant (nouveau, car non Rami Malek n’est pas Dr No), un nouvel agent 007 (Lashanna Lynch) et le retour d’anciens comme Madeleine Swan (Léa Seydoux), Blofeld (Christoph Waltz) et Felix Leiter (Jeffrey Wright), il y a du pain sur la planche pour offrir une fin digne de ce nom à tout ce beau monde. De quoi justifier un film d’une durée de 2h43.

Une durée bien supérieure au précédent record : Spectre et ses 2h28. Daniel Craig aura fait le grand écart en offrant à la franchise le film le plus court : Quantum of Solace avec 1h46, et désormais le film le plus long. Si Quantum of Solace fait figure d’anomalie, la période Daniel Craig a continué la surenchère de durées afin de suivre la mouvance des films d’action. Mise à part Au Service Secret de sa Majesté et ses 2h22 (mais le film est une exception à bien des égards), la saga a plongé dans le très long-métrage avec l’arrivée de Craig.

Alors que les recettes des films comme ceux produits par Marvel repoussent toujours les limites et notamment leur durée, Mourir peut attendre ne surprend pas tant que cela avec ses 2h43. Si cette durée laisse le temps aux multiples personnages d’arriver à une conclusion, c’est également une décision à double-tranchant. La saga James Bond a toujours été rythmée d’action, d’explosions et de cascades un peu folles, et avec 2h43 au compteur tout pourrait être un peu plus long. Les spectateurs pourraient ne pas être client d’un film qui traine dans sa tentative de dénouer tous les fils lancés depuis 2006.

Il est de notoriété publique que la longueur ne fait pas tout. Un ventre mou sera difficilement pardonné à l’espion, surtout que les fans de la franchise rongent leurs freins depuis plus d’un an alors que le film n’a cessé d’être repoussé.


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Teaser du nouveau film de Olivia Wilde avec Florence Pugh :
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Un nom hors des frontières

La Russie, elle aussi, pleure Belmondo
Si vous voyez en ce moment beaucoup de commentaires Russes associés a la disparition de Belmondo c'est qu'il était l'une des rares icônes occidentales a avoir été toléré par la censure de l'URSS et des républiques soviétiques alentours.
https://fr.rbth.com/lifestyle/87067-bel ... ges-russie

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Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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popcorns

Le divorce entre Christopher Nolan et Warner Bros. se concrétise : le réalisateur a choisi Universal pour produire son prochain film dédié à Robert Oppenheimer, le père de la bombe atomique, dont le tournage débutera en 2022.

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EL a aimé La Proie d'une ombre (3,5 étoiles) :

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Après son excellent Le Rituel et avant le redouté remake d'Hellraiser, David Bruckner, révélé grâce aux films à sketches 666 Road et V/H/S, s'allie à Rebecca Hall pour composer un cauchemar qui avait tout pour se planter : La Proie d'une ombre. Et le résultat de leur collaboration confirme à la fois que le cinéaste n'a rien perdu de ses habilités et qu'il reste l'un des choix les plus rassurants pour la résurrection des Cénobites.

La proie d’une tombe


C’est à croire que, anticipant son acquisition par l’ogre aux grandes oreilles rondes, feu la Fox avait volontairement multiplié les projets invendables. Après l’imbroglio Underwater, la catastrophe logistique Les Nouveaux mutants et le sacrifice du pourtant passionnant The Empty Man, alors que la distribution d’Affamés est encore incertaine et que The Woman in the Window s’est retrouvé sur Netflix, Disney doit en effet se dépatouiller avec ce Night House, La Proie d’une ombre en français. Un film fantastique aux antipodes des canons actuels du genre et mis en scène par l'un des artistes les plus injustement méconnus en activité.

Co-réalisateur de The Signal, remarqué chez les amateurs d’épouvante grâce aux meilleurs sketchs des anthologies V/H/S et 666 Road (on se souvient tous du segment The Accident), David Bruckner s’était définitivement imposé comme un cinéaste à suivre après Le Rituel, lente descente aux enfers sylvestre trop rarement extirpée des bas-fonds du catalogue de la plateforme au N rouge.

La Proie d’une ombre est donc pour beaucoup le long-métrage de la confirmation : coproduit par une major, il emploie une actrice qui a déjà largement fait ses preuves et laissera une dernière impression du style de l'auteur avant son saut dans le vide, le remake d’Hellraiser, attendu le couteau entre les dents par une armée de puristes.

Et pour passer cette étape, il n’a pas fait le choix de la facilité. Comme d’autres bâtons mis dans les roues de la machine Disney, son film plonge dans des abîmes de noirceur sans pour autant en appeler à des figures classiques du genre (nul démon ne viendra exhiber sa trogne au détour d’un jumpscare taillé pour les bandes-annonces), et n’hésite pas à revendiquer un statut d’exercice de style atmosphérique si prononcé qu’il pourrait paraître redondant, voire un peu vain selon beaucoup de cinéphiles.

La maison près du cimetière

Beth vient de perdre son mari, qui s’est suicidé d’une balle dans la tête, laissant derrière lui une note mystérieuse. En deuil, elle erre dans la grande maison qu’il a construite pour leur couple. Et alors que la caméra de Bruckner ausculte les louches aspérités de cette demeure à l’architecture étrange, elle se rend compte que son ex-compagnon a emporté de bien sombres secrets dans sa tombe. Le choix de Rebecca Hall était idéal pour un tel rôle : la comédienne, de son air éteint, quoiqu’alerte, assume le changement d’ambiance sur lequel repose le film. Alors que sa triste curiosité se mue en courage désespéré, elle amorce par son seul jeu les ultimes rebondissements.

Sa performance et la mise en scène se complètent parfaitement, l’une appuyant les subtilités de l’autre. Un manège assez fascinant qui se dévoile particulièrement lors des innombrables séquences nocturnes, déambulations glaçantes utilisant à contre-emploi certaines conventions en vogue (notamment du côté du sound design) où le cinéaste et son interprète explorent les empreintes de la mort d’un mystérieux personnage, qu'on n'aperçoit heureusement qu'à l'occasion de flashbacks.

Bruckner transforme le jeu de piste en balade macabre. Il révèle certains des détails morbides à grand renfort de mouvements de caméra et de choix de composition déstabilisants. Fidèle à son sujet, il troque le malaise d’un deuil austère pour celui d’un appel d’outre-tombe. Il va même jusqu’à utiliser le biais de l’erreur de perception, de l’illusion d’optique, afin d'échanger en permanence les sensations d’absence et de présence, et vice-versa, sans pour autant trahir l'atmosphère qu'il instaure.

Le défi était de taille : difficile de construire de la tension sans antagoniste précis, avec seulement le spectre de la mort en ligne de mire. Et il est remporté haut la main, tant le cinéaste évite soigneusement tous les pièges inhérents à un tel sujet. On s’en rend compte dès les premières minutes, consacrées à la caractérisation du deuil très particulier de l’héroïne.

Lorsque celle-ci quitte la maison du titre original, et le huis-clos dans lequel le premier acte nous enferme, jamais cette impression de vide terrifiant ne la (et nous) quitte, que ce soit lors d’une discussion parent/prof glaciale ou d’un diner entre collègues où règne l'embarras. Le film traite ses personnages secondaires, campés par Sarah Goldberg, David Abeles et Christina Jackson, comme autant de sources de gêne inquiétantes, aucun d’entre eux ne sachant se positionner par rapport à la douleur de Beth.

Sympathy for the abyss

En transgressant le traditionnel schéma du champ-contrechamp et en refusant au spectateur l’instant de respiration qu’il exige, le réalisateur le plonge rapidement dans une spirale morbide et commence surtout à dévier de son sujet. La violence quotidienne du deuil se métamorphose subtilement en dérive vers la mort elle-même, tandis que le monde extérieur disparait de plus en plus du champ de vision de la pauvre Beth.

Sans révéler le twist, malin quoiqu’il jure forcément avec l’atmosphère lancinante et cryptique qui l’emportait avant son irruption, ou le final, obligatoirement anti-climatique (et donc un peu décevant), il faut préciser que La Proie d’une ombre s'appuie sur la sensation de deuil pour traiter de la tentation de la mort. Au fur et à mesure que l’intrigue se déploie, l’héroïne approche dangereusement du gouffre, et nous avec. Comme il le faisait déjà dans Le Rituel, Bruckner s’empare du cinéma d’épouvante et de la singularité de ses atmosphères pour mettre en scène la noirceur qui l’anime.

C’est probablement la raison pour laquelle il est, pour nous, l’un des instaurateurs de peur les plus prometteurs du moment : à l’heure où le genre s’évertue souvent à revendiquer ses références, il revient à l’origine des mécaniques du suspense, farfouille les raisons pour lesquelles on s’assit presque deux heures durant dans le noir, en quête de frisson. Et c’est aussi pour ça que son dernier essai parvient sans mal à nous flanquer la trouille jusqu'au bout, alors même qu’il représente rarement une menace concrète.

Peu étonnant qu’il s’empare aussi bien du scénario pensé par Ben Collins et Luke Piotrowski. Le trio semble s’entendre parfaitement, artistiquement, et tant mieux : ils collaboreront à nouveau sur ce fameux remake d’Hellraiser. Chaque plongée dans la filmographie de Bruckner rassure un peu plus : chez Barker aussi, les personnages agissent à la lisière d’une plongée dans la noirceur, qui pourrait leur apporter l’extase autant que la souffrance. Que ce soit dans cet univers ou dans un autre, on sera ravis de sombrer avec eux et avec vous.

Un bel exercice de style atmosphérique au service d'une histoire de fantôme à la lisière du macabre.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1631621141
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Pale
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Les Hommes de main est un thriller sans prétention mais j'ai passé un excellent moment. L'intrigue est simple mais elle a le mérite de tenir en haleine et j'ai vraiment apprécié les personnages ainsi que l'humour. Une bonne surprise que ce film.
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ClintReborn
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Pale a écrit :
mar. 14 sept. 2021 20:20



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On dirait que c'est un Indiana Jones sous acide dessiné par Dali :lol: :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit :
mar. 14 sept. 2021 20:35
Pale a écrit :
mar. 14 sept. 2021 20:20



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On dirait que c'est un Indiana Jones sous acide dessiné par Dali :lol: :saint:
Grave :D
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robinne
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weird

Pale a écrit :
lun. 13 sept. 2021 15:05
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On peut dire qu'il n'a pas utilisé ce couteau pour avoir du sang sur les mains :o
Pale a écrit :
mar. 14 sept. 2021 15:07
James Bond : Mourir peut attendre sera le film le plus long de la saga
Et ce fut aussi l'attente la plus longue (de l'ère Craig) :D
Pale a écrit :
mar. 14 sept. 2021 17:37
popcorns

Le divorce entre Christopher Nolan et Warner Bros. se concrétise : le réalisateur a choisi Universal pour produire son prochain film dédié à Robert Oppenheimer, le père de la bombe atomique, dont le tournage débutera en 2022.

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C'était prévisible
Pale a écrit :
mar. 14 sept. 2021 20:20
Belle affiche :hot:
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^^

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En VOST :

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D'autres images de Nightmare Alley :

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weird

Pale a écrit :
mer. 15 sept. 2021 15:06
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Très surpris de cette belle affiche pour un film de Dany Boon :ouch:
Ils sont bons, chez Netflix :o
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:hot:
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