Le Cercle des profileurs disparus

[Pale]

si c'est un navet c'est qu'il navet qu'à être meilleur

En forme le Kit

[Pale]

[Pale]

J'ai moyennement apprécié malgré le fait que ce soit un premier film de la part du réalisateur. Je conçois parfaitement qu'il puisse y avoir des maladresses mais bon en gros ce film c'est du sous sous sous sous sous sous sous-Cinquième Élément. Je sauve quelques plans très soignés mais l'univers du film est archi pauvre, ce qui a tendance à décrédibiliser beaucoup de scènes qui paraissent plus illogiques et incohérentes qu'autre chose. Et puis le réalisateur a aussi trop tendance à faire dans le pompeux en nous assénant 650 fois le même flashback pour rendre le truc encore plus profond alors qu'en fait c'est juste soulant.

[Wickaël]

Pas du tout intéressé par Eternals

[Pale]

Pas du tout intéressé par Eternals

Perso c'est le premier Chloé Zhao qui me donne véritablement envie

[Pale]

Comme dans le bon vieux temps, mon programme ciné du week-end prochain :



A la base j'étais pas très chaud mais la bande-annonce que j'ai découvert aujourd'hui m'a donné d'énormes frissons.

[Skipper Mike]

J'ai pas vu ses tout premiers films, mais Brac prend un virage vers un cinéma que j'aime de plus en plus.
Ca m'a rappelé "Ce cher mois d'aout" de Miguel Gomes

Oui depuis Contes de Juillet j'ai l'impression qu'il a adopté une sorte de ligne claire, au niveau de l'esthétique comme de la narration. Dans ses premiers films il avait un peu tendance à souligner les sentiments des personnages avec la musique ou à produire des effets du même genre, mais il se débarrasse peu à peu de ça. Il y avait un peu le même esprit dans Eva en août l'an dernier, je trouve.

Ça tient aussi de Rohmer, même si ça reste un lieu commun de dire ça dès qu'un film d'été commence à parler d'amour

[Kit]

25 mai bon anniversaire à
Ann Robinson (actr., La Guerre des mondes 1953 et 2005), 92 ans
Pierre Vernier (act., série Rocambole), 90 ans
Irwin Winkler (prod., réal., scén., prod. des Rocky), 90 ans
Monique Lejeune (actr.)
Ian McKellen (act.)
François Bayrou (pol.) 70 ans
Bob Gale (prod. et scén., de la saga Retour vers le futur, scén. de 1941)
Connie Sellecca (actr.)
Gilles Bouleau (journ.)
Mike Myers (act.)
Anne Heche (actr.)
Jamie Kennedy (act.)
Barbara Schulz (actr.)
Octavia Spencer (actr.)
Cillian Murphy (act., mus.)

une pensée pour
Marcel Bluwal (réal., metteur en scène)
Jeanne Crain (actr., Péché mortel, Chaînes conjugales, On murmure dans la ville, L'Homme qui n'a pas d'étoile, La Première Balle tue)
Warren Frost (act., série Twin Peaks)
Claude Pinoteau (réal.)
Claude Akins (act., Rio Bravo)
Robert Ludlum (écr., trilogie Jason Bourne La mémoire dans la peau et suites)
Roger Bowen (act., MASH)
Dixie Carter (actr., épouse d'Hal Holbrook)
Pierre Bachelet (chant.)

ainsi que pour les disparus un 25 mai
Donald Crisp (act., réal., Fidèle Lassie)
Vic Tayback (act.)
Dany Robin (actr.)
Barney Wilen (jazz)

[Next]

Et surtout un bon anniversaire à vôtre cher et tendre admin de forum favori

[Kit]

Et surtout un bon anniversaire à vôtre cher et tendre admin de forum favori

[ClintReborn]

Et surtout un bon anniversaire à vôtre cher et tendre admin de forum favori

Happy Birthday !

[bewyder]

Et surtout un bon anniversaire à vôtre cher et tendre admin de forum favori

Bon anniversaire l'important est d'être jeune dans la tête

[Cocu]

Happy birthday @Next

[Pale]

Joyeux anniversaire @Next

[Pale]

Wonka : le prequel de Charlie et la chocolaterie a enfin trouvé son acteur principal



On tue tout de suite le suspens, ce n'est finalement pas Tom Holland qui a décroché le rôle de Willy Wonka dans le prequel de Charlie et la chocolaterie, mais un autre jeune acteur prisé.

Depuis plusieurs années, un prequel de Charlie et la chocolaterie consacré à la jeunesse de Willy Wonka est en préparation et différents noms d'acteurs ont circulé dans les couloirs de la Warner, notamment ceux de Ryan Gosling, Donald Glover et Ezra Miller. Au début de l'année, on apprenait cependant que le studio avait jeté son dévolu sur deux autres acteurs de moins de 30 ans : Tom Holland et Timothée Chalamet.

Deadline a donc tout récemment annoncé que celui qui jouera le rôle de l'excentrique confiseur de l'écrivain Roald Dahl est le franco-américain Timothée Chalamet, qui devra cependant s'entraîner au chant à la danse étant donné que le film comportera plusieurs séquences musicales (ce qui aurait probablement posé moins de problèmes à Tom Holland). Il succédera ainsi à Gene Wilder et Johnny Depp.

Après avoir explosé grâce à Call Me by Your Name de Luca Guadagnino, Timothée Chalamet a ensuite continué à gravir les échelons avec Lady Bird de Greta Gerwig, Un jour de pluie à New York de Woody Allen, Le Roi de David Michôd et Les Filles du Docteur March où il a retrouvé la réalisatrice de Lady Bird.

On le retrouvera très prochainement dans le Dune de Denis Villeneuve, The French Dispatch de Wes Anderson, Don't Look Up d'Adam McKay, en plus du film Bones And All où il repassera devant la caméra de Luca Guadagnino. Il devrait également être au casting du biopic de James Mangold sur Bob Dylan (même si le réalisateur est pour l'instant occupé avec Indiana Jones 5). Forcément, avec une filmographie pareille, jouer Willy Wonka peut paraître assez incongru.

Paul King (Paddington, Paddington 2) réalisera le film à partir d'un scénario qu'il a co-écrit avec Simon Farnaby, bien que Simon Rich, Simon Stephenson, Jeff Nathanson et Steven Levenson aient participé aux versions antérieures de l'histoire. Pour l'instant, la Warner a prévu de sortir le film le 17 mars 2023, en salles, si tout se passe bien.

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1621930272

[Pale]

[Pale]

[Pale]

Des affiches de The Tomorrow War :

[Pale]

Dwayne Johnson en Black Adam :

[Pale]

Une image (ultra basique) de Uncharted :

[Next]

Merci à tous !!

[Pale]

La métamorphose de Mark Wahlberg pour son nouveau rôle dans Father Stu :

[bewyder]

Dwayne Johnson en Black Adam :

Il est doublé sur cette image, ça se voit !

[NaughtyDog]

vu Army of the Dead il y a 2j

de belles promesses pour un résultat décevant

c'est simple le plot enchaine les facilités et incohérences
ça tente d'installer une mythologie type I Am Legend sans jamais réussir à l'incarner (les "zombies" semblent tout sauf menaçants)
la galerie de persos est ponctuée d'acteurs assez charismatiques mais mal utilisés
et niveau mise en scène bein ça oscille entre le chaud (les scènes de baston-fusillade sont chouettes et lisibles) et le froid
Zack Snyder pour la 1e fois s'essaye à la photo : plus jamais please ! Le jeu constant sur la mise au point donne l'impression que le tout a été filmé par des yeux de myope, et que c'est terne bon diou

Bref 2/5

[ClintReborn]

La métamorphose de Mark Wahlberg pour son nouveau rôle dans Father Stu :

Le salaire doit être a la hauteur de la transformation

[Pale]

Il est doublé sur cette image, ça se voit !

Pour l'instant le film peut juste s’appeler Black

[Pale]

[Pale]

Trailer totalement hallucinant, attente number one haut la main !

[Pale]

La hype est puissante.

[ClintReborn]

L'actrice Anya Taylor-Joy grimpe très vite quand même depuis Peaky Blinders elle est devenue super bankable

[Pale]

L'actrice Anya Taylor-Joy grimpe très vite quand même depuis Peaky Blinders elle est devenue super bankable

Et bientôt dans la peau de Furiosa !

[bewyder]

L'actrice Anya Taylor-Joy grimpe très vite quand même depuis Peaky Blinders elle est devenue super bankable

Moi, je l'ai adoptée dès la première image vue
Elle joue bien.

[Cocu]

L'actrice Anya Taylor-Joy grimpe très vite quand même depuis Peaky Blinders elle est devenue super bankable

Moi, je l'ai adoptée dès la première image vue
Elle joue bien.

C'est ta fille? Comment va Bebe?

[Next]

L'actrice Anya Taylor-Joy grimpe très vite quand même depuis Peaky Blinders elle est devenue super bankable

Pas besoin d'attendre Peaky Blinders. Dès The Witch c'était criant qu'elle deviendrait une grosse tête d'affiche.

[bewyder]

C'est ta fille? Comment va Bebe?

Mot totalement mal employé je l'ai adoptée d'un point de vue cinématographique
Ca roule et toi ?
J'attends de retourner au ciné mais avec un couvre feu, c'est trop compliqué pour moi encore...

[ClintReborn]

C'est ta fille? Comment va Bebe?

Mot totalement mal employé je l'ai adoptée d'un point de vue cinématographique
Ca roule et toi ?
J'attends de retourner au ciné mais avec un couvre feu, c'est trop compliqué pour moi encore...

Tant que le masque est obligatoire dans les salles... J'attendrais Lieu clos + inconnus + masques + agoraphobie = cata respiratoire

[Kit]

C'est ta fille? Comment va Bebe?

Mot totalement mal employé je l'ai adoptée d'un point de vue cinématographique
Ca roule et toi ?
J'attends de retourner au ciné mais avec un couvre feu, c'est trop compliqué pour moi encore...

Tant que le masque est obligatoire dans les salles... J'attendrais Lieu clos + inconnus + masques + agoraphobie = cata respiratoire

bah installe toi un vidéoprojecteur dans ta demeure troglodyte ou une oubliette de ton château

[ClintReborn]

bah installe toi un vidéoprojecteur dans ta demeure troglodyte ou une oubliette de ton château

C'est une idée

[yhi]

Ça tient aussi de Rohmer

Oui c'est amusant parce qu'en fait, j'ai jamais vu un Rohmer (enfin le Rohmerde ce style là) alors qu'à chaque fois qu'il est comparé à des films ou des cinéastes contemporains, c'est sur des oeuvres que j'adore.

[bewyder]

Tant que le masque est obligatoire dans les salles... J'attendrais Lieu clos + inconnus + masques + agoraphobie = cata respiratoire

Donc, sans le masque, et même sans autre spectateur, c'était déjà impossible d'aller au ciné... ?

[bewyder]

Oui c'est amusant parce qu'en fait, j'ai jamais vu un Rohmer (enfin le Rohmerde ce style là) alors qu'à chaque fois qu'il est comparé à des films ou des cinéastes contemporains, c'est sur des oeuvres que j'adore.

Pourquoi Rohmerde, du coup ?

[ClintReborn]

Tant que le masque est obligatoire dans les salles... J'attendrais Lieu clos + inconnus + masques + agoraphobie = cata respiratoire

Donc, sans le masque, et même sans autre spectateur, c'était déjà impossible d'aller au ciné... ?

La salle de cinéma idéale c'est toi seul avec l'écran Les humains parasitent très souvent une séance du moment que tu dois partager une pièce avec eux; bavardages, toussotements, gens qui se déplacent, enfants en bas âge, ados écervelés.. . Il y a toujours une appréhension pour ma part sur ce qui risque potentiellement de ruiner une partie de ta séance et de te faire sortir du film

[bewyder]

Tant que le masque est obligatoire dans les salles... J'attendrais Lieu clos + inconnus + masques + agoraphobie = cata respiratoire

Donc, sans le masque, et même sans autre spectateur, c'était déjà impossible d'aller au ciné... ?

La salle de cinéma idéale c'est toi seul avec l'écran Les humains parasitent très souvent une séance du moment que tu dois partager une pièce avec eux; bavardages, toussotements, gens qui se déplacent, enfants en bas âge, ados écervelés.. . Il y a toujours une appréhension pour ma part sur ce qui risque potentiellement de ruiner une partie de ta séance et de te faire sortir du film

Je ne demandais pas une explication mais si, sans le masque et sans autre spectateur, c'était déjà impossible d'aller au ciné... ?
Vu qu'il y a déjà "lieu clos" et "agoraphobie" dans tes contraintes.

[ClintReborn]

Donc, sans le masque, et même sans autre spectateur, c'était déjà impossible d'aller au ciné... ?

La salle de cinéma idéale c'est toi seul avec l'écran Les humains parasitent très souvent une séance du moment que tu dois partager une pièce avec eux; bavardages, toussotements, gens qui se déplacent, enfants en bas âge, ados écervelés.. . Il y a toujours une appréhension pour ma part sur ce qui risque potentiellement de ruiner une partie de ta séance et de te faire sortir du film

Je ne demandais pas une explication mais si, sans le masque et sans autre spectateur, c'était déjà impossible d'aller au ciné... ?
Vu qu'il y a déjà "lieu clos" et "agoraphobie" dans tes contraintes.

Bah c'est pas impossible si il y a aucun ou quelques spectateurs dans la salle; il suffit juste d'avoir l'impression qu'il y a suffisamment d'espace pour respirer c'est psychologique

[Pale]

EL a adoré The Father (4.5 étoiles) :



Florian Zeller est décidément un homme aux multiples talents. Après avoir écrit quelques jolis romans, il a explosé sur les planches du monde avec ses pièces de théâtre et notamment grâce à sa trilogie La Mère, Le Père puis Le Fils. Le deuxième volet, Le Père, avait reçu un accueil dythirambique de la part de la presse, poussant le dramaturge à se transformer en scénariste et réalisateur pour l'adapter au cinéma avec The Father. Le résultat, formidable et bouleversant, a reçu deux Oscars, meilleur scénario adapté et meilleur acteur pour Anthony Hopkins, et est immanquable au cinéma.

AU NOM DU PÈRE

Les adaptations de pièce de théâtre ont toujours quelque chose d'effrayant sur le papier. D'autant plus, lorsqu'elles sont signées de leur propre auteur. Le dernier exemple en date (le plus parlant) est probablement Edmond d'Alexis Michalik, adaptation drôle et plaisante, mais rarement capable de sortir du banal théâtre filmé. On pouvait donc craindre le même écueil pour The Father réalisé par Florian Zeller, et ce malgré les très bons échos qui l'accompagnent depuis son passage au Festival de Sundance 2020.

C'était toutefois déprécier ses excellents retours puisque dès les premières minutes du métrage, la crainte s'estompe très vite laissant place à une oeuvre immense. Florian Zeller a beau débuter à la mise en scène cinématographique, le Français réussit un tour de force impressionnant avec son premier long-métrage racontant l'histoire d'Anthony, 81 ans, et dont la mémoire vacille inexorablement.

Loin de s'enliser dans un énième drame sur la perte de mémoire (Still Alice, Amour) ou globalement la vieillesse (Nebraska, Amour encore), le long-métrage se transforme rapidement en véritable labyrinthe mental viscéral pour chaque spectateur. Exception faite de son plan d'ouverture suivant la fille d'Anthony (Olivia Colman), The Father va se concentrer quasi-exclusivement sur la perception du vieil homme. Ainsi, le récit se mue en véritable puzzle à la fois pour le personnage principal et le spectateur qui vit les événements à travers ses yeux, à travers sa perte de repère et donc à travers ses nombreux errements et fausses certitudes.

Florian Zeller joue alors admirablement avec sa mise en scène pour faire de son labyrinthe de l'esprit un véritable dédale dont il ne semble plus possible de sortir, où chaque scène devient de plus en plus cryptique, confuse. Entre les jeux de travelling, les gros plans, les longs plans-séquences... il parvient à transmettre la panique, la peur et la perdition de son héros aux spectateurs non en lui montrant, mais en lui faisant complètement ressentir et vivre sa situation.

LES VESTIGES DE LA MÉMOIRE

Difficile, au fur et à mesure de l'avancée du film, de ne pas tomber dans la confusion et de ne pas perdre le fil des événements. Les séquences s'enchainent, les quiproquos se multiplient et l'incompréhension s'installe, perdure, pour finalement ne plus jamais se dissiper. Si, dans n'importe quel film, faire perdre le fil cohérent aux spectateurs est logiquement un échec, The Father joue justement avec cette idée pour provoquer une véritable expérience cinématographique.

Le jeu de pistes mis en place avec les éléments du décor (un huis clos, non exclusif, étouffant ; cette porte), la construction du récit (ses séquences lointaines et pourtant similaires qui se recoupent) et la présence de plusieurs personnages vient totalement rebattre les cartes. Grâce au travail hallucinant de Yorgos Lamprinos, le montage vient annihiler la barrière entre réel et illusion, faisant se chevaucher souvenirs et croyances, vision et réalité, rêves et cauchemars... pour lier des séquences lointaines, des réminiscences et des créations de l'esprit. Évidemment, rien ne servira donc d'essayer de tout comprendre ou tout vouloir relier.

Le long-métrage a beau être particulièrement riche et extrêmement bien documenté sur la sénilité et Alzheimer - quiconque aura vécu la dégénérescence d'un proche en ressortira probablement en larmes -, il n'a pas pour objectif d'apporter des réponses rationnelles à ce sujet puisqu'elles sont inexprimables, indicibles, voire illusoires. Au contraire, la logique de ce jeu de pistes particulièrement inventif n'est pas l'affaire de l'esprit et se trouve ailleurs : dans le coeur, les émotions, le passé.

En plongeant les spectateurs dans la tête d'Anthony, le film de Florian Zeller (et co-écrit avec Christopher Hampton), qui joue parfois avec les codes du thriller psychologique, débouche finalement essentiellement sur une ode bouleversante sur l'humain, dont on ne ressort pas indemne. Ce jeu avec la subjectivité du personnage principal est terriblement troublant et d'une efficacité remarquable, et vient porter une intrigue dense sur l'humain et sa fragilité.

DEMONS OF THE MIND

Une fragilité magnifiquement incarnée par Anthony Hopkins, qui n'a pas volé une seule seconde son oscar du meilleur acteur pour sa prestation, probablement le plus grand rôle de sa carrière (bien plus que ses moins de 25 minutes de présence dans Le Silence des agneaux). Car si Florian Zeller saisit l'ambiguïté de son personnage à chaque instant, c'est grâce au jeu tout en subtilité et sobriété du Britannique que les émotions prennent vie.

Entre accès de colère, amabilité inattendue, regard perdu, absence soudaine et également crainte d'être manipulé (le gendre, l'auxiliaire de vie, sa fille, sa montre...), le personnage d'Anthony passe par tous les états d'âme (même enfantin) et offre, par conséquent, une palette émotive faramineuse (même si discrète). C'est sans doute la peur de l'abandon vécu par le vieillard qui est d'ailleurs la plus touchante, lui qui n'a plus de véritables repères tangibles (et véridiques) autres que sa musique et l'envoûtant Je crois entendre encore tiré de l'opéra Les pêcheurs de perles de Georges Bizet, source de réconfort et d'apaisement pour Anthony, et aux paroles pourtant si évocatrices.

Allouer les seuls honneurs à Anthony Hopkins serait cependant injuste pour le casting l'entourant (Imogen Poots et Rufus Sewell sont très bons) et notamment Olivia Colman. La comédienne oscarisée de La Favorite est, encore une fois, excellente dans un rôle très ambivalent coincé entre l'amour d'une fille aimante, l'agacement du manque de reconnaissance de son géniteur, la haine de cette situation incontrôlable et surtout le désespoir immuable devant la déliquescence d'un être cher. Dévastant.

Labyrinthe mental bouleversant, The Father est une expérience viscérale et proprement époustouflante de la déliquescence humaine. Un très grand premier film.

https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1622025613

[Pale]

Après Godzilla vs Kong, Adam Wingard va réaliser Hardcore, adapté d'un comics de Robert Kirkman



Adam Wingard, réalisateur de Godzilla vs Kong, est très demandé à Hollywood et son projet d'adaptation du comics Hardcore ne pourra pas dire le contraire.

Adam Wingard, le réalisateur du grand succès Godzilla vs. Kong, continue de côtoyer les plus belles étoiles. Engagé en tant que réalisateur sur Volte/Face 2, suite du premier réalisé par John Woo, mais aussi pour adapter l’animé japonais Thundercats, Adam Wingard est en train de prendre les rênes de quelques gros projets d'Hollywood.

Au départ spécialisé dans le genre horrifique, Wingard semble élargir ses compétences en s’attaquant à des genres divers et variés. Et ce renouveau de carrière pourrait bien perdurer grâce à l’adaptation du comics américain Hardcore.

En effet, selon The Hollywood Reporter, le réalisateur de Blair Witch et de Death Note a été engagé pour réaliser une adaptation du comics Hardcore. Issu de l’esprit créatif de l’auteur Robert Kirkman (The Walking Dead, Invincible) et du dessinateur Marc Silvestri, Hardcore met en scène le soldat Drake qui grâce à un programme militaire a la possibilité de prendre possession de n’importe quel corps humain. Coincé dans un corps avec seulement 72 heures pour découvrir qui a détourné le programme, ce héros va devoir aussi sauver le monde sans se salir les mains.

Visiblement, ce récit ô combien intéressant sera sans doute assez éloigné du spectacle des deux grands monstres du MonsterVerse et devrait s’orienter vers un univers de science-fiction mêlé à de l’action, à la manière d’un Time Out d'Andrew Niccol ou d’un Minority Report de Steven Spielberg (on l’espère en tout cas).

Cette première incursion dans la bande-dessinée pour Adam Wingard sera également accompagnée de l'écriture du scénario au côté de Will Simmons et a été en partie traitée précédemment par Robert Kirkman. À noter que le réalisateur sera également en charge de la production exécutive du long-métrage. Du côté du casting ou de la date de sortie, rien n’a été communiqué pour l’instant et malheureusement, Wingard ne pourra pas faire intervenir les monstres Godzilla et King Kong.

En attendant les prochaines informations sur les projets d’Adam Wingard, vous pouvez tranquillement patienter avec notre classement du MonsterVerse, mais également notre critique de Godzilla vs Kong.

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1621958085

[Pale]

Plus de 2 millions d'entrées en six jours dans les salles françaises



Avec Adieu les cons et Demon Slayer en locomotives.

Des cinéphiles en manque après plus de 6 mois de privation, une offre de films pléthorique et une météo maussade : tous les ingrédients étaient réunis pour que la réouverture des salles soit un succès. Après une semaine, le bilan est en effet ultra positif. D’après les chiffres de Comscore, relayés par Le Film Français, plus de 2,1 millions de billets ont été vendus entre le 19 et le 24 mai.

Un score d’autant plus remarquable que les salles de cinémas sont soumises à une jauge de 35% jusqu’au 9 juin prochain, sans oublier le couvre-feu à 21h toujours en vigueur. Si l’on ajoute l’absence totale de blockbusters américains, les chiffres de la reprise sont même exceptionnels, comparés à ceux de la réouverture de juin 2020 portée par la sortie de Tenet. "Il fallait alors 10 jours pour atteindre le million d’entrées", rappelle Eric Marti de Comscore France, cité par Variety.

Les locomotives de cette semaine canon sont Adieu les cons d’Albert Dupontel, qui a enregistré 330 000 entrées, et le hit japonais Demon Slayer, qui le suit de près avec 260 000 spectateurs. Le film Tom et Jerry prend lui la troisième place, avec 160 000 tickets vendus, devant Envole-moi (100 000), Mandibules de Quentin Dupieux (95 000), ADN (75 000) ou Drunk (70 000).

Variety note également que la France s’en sort mieux que ses voisins européens, rappelant que notre pays a la plus grande densité de salle de cinémas au monde avec 6000 écrans répartis dans l’Hexagone. Un redémarrage très encourageant qui devrait se confirmer cette semaine avec la sortie de The Father, Promising Young Woman ou Sons of Philadelphia.

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... g9-xKHrCkA

[BoBleMexicain]

Amazon qui achète MGM pour $8,45 milliards (somme qui a étonné certains experts, car élevée) c'est bien sûr Rocky et James Bond, mais surtout une confirmation des grosses ambitions du géant dans le streaming et la création de films et séries, si on avait encore un doute.

[ClintReborn]

The father c'est typiquement le type de film que je laisse de coté vu le sujet Perdre la mémoire est une horreur sans nom encore plus pour ceux qui subissent autour mais question horreur je préfère un film de Carpenter

[Pale]