Le Cercle des profileurs disparus

[Wickaël]

Emancipation : les premiers avis sur le film d'esclavage avec Will Smith sont tombés



Les premières critiques sur Emancipation, le film sur l'esclavage d'Antoine Fuqua avec Will Smith, sont arrivées.

Alors que la société américaine est entrée dans une ère marquée plus que jamais par les divisions, symbolisée par la fracture politique béante entre partisans démocrates et républicains, le cinéma doit relever son rôle pédagogique et assumer le devoir de mémoire que certains préfèrent ignorer désormais. Un rôle que certains metteurs en scène ont endossé avec succès ces dernières années – Spike Lee avec BlacKkKlansman, Kathryn Bigelow avec Detroit ou Jeff Nichols avec Loving – pour évoquer brillamment l’héritage raciste d’une nation.

C’est pourquoi le long-métrage Emancipation d’Antoine Fuqua avec Will Smith était censé arriver au bon moment, tant, a priori, les premières images laissaient entrevoir un traitement sans concession des affres de l’esclavage, à l’instar du Mandingo de Richard Fleischer. Malheureusement, Emancipation est largement pénalisé depuis la gifle de Will Smith aux Oscars. Et Antoine Fuqua a beau défendre son film sur l’esclavage ainsi que Will Smith, le film risque de faire un sacré bad buzz malgré son sujet. En attendant d'en être sûr, les premières critiques ont rendu leur verdict sur Emancipation. Revue de presse.

« Emancipation est finement construit autour d’une course-poursuite implacable et haletante, menée contre un esclave essayant d’obtenir sa liberté dans La Louisiane des années 1860. Et point le plus notable, Will Smith est terrifiant dans cette histoire. » The Telegraph

« Porté par un Will Smith ultra-concentré et inhabituellement discret dans le rôle de Peter, Emancipation est un film intense et parfois insoutenable, avec ses cadres minutieusement composés, presque en noir et blanc, désaturés au point de ressembler aux sinistres tableaux de champs de bataille du photographe de la guerre de Sécession Matthew Brady. » Variety

« Emancipation, drame d’époque bien rodé et axé sur les horreurs de l’esclavage, dévoile davantage la palette émotionnelle de Smith ainsi que l’intensité dramatique dont il peut faire preuve. Qualité qu’il affiche à la fin de sa carrière et qui lui avait valu l’Oscar pour La Méthode Williams l’année dernière. » New York Post 

« Malgré l’importance indéniable de cette histoire et la passion évidente de ceux qui l’ont racontée, Emancipation est avant tout un film d’action d’époque relativement standard – et c’est dommage, car nous avons quelques aperçus de ce qu’il aurait pu être et c’est dommage. » Chicago Sun Times

« Emancipation ne s’affranchit pas des procédés usuels des histoires d’esclavage et n’offre pas une perspective particulièrement nouvelle sur celles-ci. Il est meilleur lorsqu’il s’appuie sur d’autres aspects et lorsqu’il s’attarde sur la performance remarquable et discrète de Will Smith. » Empire 

«Parce qu’il confirme brutalement que ce pays a été construit sur la haine et sur la mort, Emancipation parvient à vous ébranler même s’il ne révèle rien de nouveau. Pourtant, certains pourraient avancer aujourd’hui qu’un violent rappel est nécessaire à l’heure où une partie de la société souhaite délibérément ignorer le passé et empêcher les nouvelles générations de le connaître. Pour les spectateurs qui seraient motivés pour voir le film sur Apple TV+, arriver à le supporter pourrait s’avérer très difficile. » The Wrap

«Certes, les cinéphiles américains ont l’habitude de suivre des leçons d’histoire avec une bonne dose d’édulcorant, mais le scénario de William N. Collage dénature la saga de Gordon avec tant de tropes hollywoodiens agaçants que les trucs de genre surchargés paraissent presque plus honnêtes en comparaison. » IndieWire

«Le drame s’effiloche lorsqu’il s’éloigne des marécages, rendant la situation politique de l’époque presque secondaire face au spectacle visuel d’une fuite éprouvante. » The Hollywood Reporter

«Emancipation ne donne jamais l’impression de raconter la véritable histoire derrière la photo. Ou comment la douleur d’un homme est devenue l’emblème des maux d’une nation entière. » The Independent

Ces premiers retours mitigés soulignent principalement la mise en scène fort académique d’Antoine Fuqua et son incapacité à apporter un regard neuf sur le sujet. Beaucoup dénotent aussi le caractère insoutenable du long-métrage. En revanche, tous saluent l’énorme performance de Will Smith, dans la lignée de son interprétation de Richard Williams. En France, pour se faire son opinion, Emancipation sortira ce 9 décembre 2022 uniquement sur Apple TV+.

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... vOaijV2sBI

Ce n'est pas la claque attendue...

[Kit]

j'ai été surpris la nuit dernière de zapper sur le cinéma de minuit sur France 3 vers 1h du mat, j'ignorais que l'émission existait toujours dans le temps c'était le dimanche soir sur la 3 puis sur la F5

[Pale]

[Pale]

[Pale]

[Pale]

Ça a l'air un peu pourri quand même.

[Kit]

bon anniversaire à
Jeff Bridges 73 ans
Jean-Pierre Darroussin 69 ans
Tony Todd 68 ans act (saga Candyman)
Marisa Tomei 58 ans

[Pale]

bon anniversaire à
Jeff Bridges 73 ans
Jean-Pierre Darroussin 69 ans
Tony Todd 58 ans act (saga Candyman)
Marisa Tomei 58 ans

Petite correction pour Tony Todd qui a 68 ans.

58 ans ça me paraissait trop jeune

[Pale]

Vu ces derniers jours :



J'aime beaucoup Tommy Wirkola. L'année dernière j'avais adoré The Trip et son Violent Night est dans la même lignée. On retrouve dans Violent Night un beau mélange des genres entre le film de Noël, la comédie et le film d'action. Et ça fonctionne bien, les scènes d'action tabassent sévèrement, David Harbour assure et on a des scènes ultra savoureuses avec tous les personnages.



Il est vrai que Troll est vraiment une resucée de Godzilla, King Kong et consorts mais c'est suffisamment rythmé et bien fait pour que l'on ne s'y ennuie pas. Après cela reste relativement basique.



À l'instar du personnage à qui ont demande dans son travail de penser au moment présent sans se soucier de ses problèmes dans le futur, Rien à foutre est un film qui s'apprécie sur le moment mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Je salue quand même la bonne performance de Adèle Exarchopoulos ainsi que l'utilisation d'une musique de Vangelis qui revient de manière récurrente.

[Pale]

Assez inégal dans l'ensemble (les meilleures scènes sont clairement les histoires que se racontent les personnages) mais certaines idées sont tellement WTF et drôles que l'on passe malgré tout un bon moment même si c'est loin de ce qu'a fait de mieux Dupieux.

[Pale]

Mon programme ciné du week-end prochain :



Sur Netflix et Apple TV+ :

[Kit]

bon anniversaire à
Jeff Bridges 73 ans
Jean-Pierre Darroussin 69 ans
Tony Todd 58 ans act (saga Candyman)
Marisa Tomei 58 ans

Petite correction pour Tony Todd qui a 68 ans.

58 ans ça me paraissait trop jeune

merci d'avoir corrigé

[Kit]

et ce 4 décembre était également le 100ème anniversaire de la naissance de l'acteur et comédien français Gérard Philipe (1922-1959)

[NaughtyDog]

[Pale]

[Pale]

[Pale]

Pour @Cocu :

[Pale]

Le box-office US de ce week-end :



https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

[Pale]

L'équipe de Avatar 2 pour l'avant-première à Londres :

[Pale]

[imghttps://pbs.twimg.com/media/FjOrq-ZXkAMNg0U?format=jpg&name=large][/img]

[Cocu]

Pour @Cocu :

Je viens de voir sur FB, ça a l'air super nul

[Pale]

Je viens de voir sur FB, ça a l'air super nul

Je pensais que ça allait t'emballer.

[Kahled]

Pas déçu par cette série. Pour commencer, Jena Ortega est exceptionnelle dans le rôle, elle m'a bluffé de bout en bout. Outre Mercredi, on découvre d'autres très bons personnages. J'ai adoré l'ambiance et l'intrigue, c'est également une série riche en humour et émotions. Je ne m'attendais pas à passé un aussi bon moment et je serai présent pour la saison 2.

J’ai coupé au milieu de l’épisode 2 tellement j’ai trouvé ça insupportable.

Jenna Ortega en fait des caisses et je pense qu’avec son personnage, on tient la Mary-Sue de l’année…

[NaughtyDog]

Impatience maximale

[Pale]

[robinne]

Je croyais que Robert Duvall avait pris sa retraite
En tout cas, ça fait plaisir de le revoir !!

[Pale]

[robinne]

Ca sort le vendredi 16 décembre dans quel pays ?

J'y vais le samedi 17

[Kit]

Je croyais que Robert Duvall avait pris sa retraite
En tout cas, ça fait plaisir de le revoir !!

je ne l'aurais jamais reconnu

[robinne]

Je croyais que Robert Duvall avait pris sa retraite
En tout cas, ça fait plaisir de le revoir !!

je ne l'aurais jamais reconnu

Moi non plus. Mais maintenant que je le sais, je retrouve certains traits

[Pale]

Ca sort le vendredi 16 décembre dans quel pays ?

J'y vais le samedi 17

Aux États-Unis, c'est vendredi le jour de sortie chez eux.

Sinon idem pour le 17

[Pale]

Avatar 2 : les premiers avis sont tombés (et ça envoie du lourd)



Les premiers avis sur le nouveau film de James Cameron, Avatar : La Voie de l'eau, sont arrivés.

Grand événement cinématographique de cette fin d’année 2022, Avatar : La Voie de l’eau pourrait bien tout écraser sur son passage, à l’image de son aîné. Pour son réalisateur, James Cameron, Avatar 2 est son pari le plus risqué, le plus dangereux. Certains attendent ou espèrent le voir échouer, comme à l’époque de Titanic ou du premier volet d’Avatar. Des attentes ou des espérances que le metteur en scène a toujours fait taire au regard du succès au box-office de Titanic et d’Avatar, justement.

Mais pour l’heure, Avatar : La Voie de l’eau est rentré dans son ultime ligne droite. À quelques jours de sa sortie mondiale, alors que le box-office américain vient de connaître un Thanksgiving délicat et que les salles sont désertées un peu partout au profit de la Coupe du monde de football, Avatar 2 pourrait bien être le sauveur des cinémas pour ces fêtes de Noël. Une prédiction renforcée par les premiers avis américains, tombés cette nuit sur Twitter, et positifs (comme d'habitude oui).

"Sans surprise, Avatar : La Voie de l’eau est un chef-d’œuvre visuel avec une utilisation abondante de la 3D et des vues à couper le souffle. Le film pêche en revanche par son scénario assez mince et par son trop grand nombre de personnages avec lesquels il faut composer. Mais James Cameron réussit à tous les réunir dans un dernier acte extraordinaire, plein d’émotion et d’action palpitante." Ian Sandwell - Digital Spy

"Ouais, ne pariez jamais contre James Cameron. J’essaie d’éviter les hyperboles, mais je n’ai jamais rien vu de tel d’un point de vue technique et visuel. C’est impressionnant. Peut-être trop envahissant. Parfois j’ai raté des morceaux de l’intrigue parce que je regardais un poisson de Pandora." Mike Ryan - Uproxx 

"Je suis heureux de dire qu’Avatar : La Voie de l’eau est phénoménal ! Plus grand, meilleur et plus émouvant qu’Avatar, le film est visuellement à couper le souffle. Il vous captive et vous prend aux tripes. L’histoire, le spectacle, la spiritualité, la beauté – le film rassemble le meilleur de la mise en scène et de la narration." Erik Davis - Fandango

"Avatar : La Voie de l’eau est assez incroyable. J’avais confiance en James Cameron pour placer la barre encore plus haut sur le plan des effets spéciaux, mais là, ces visuels sont époustouflants. Les images éblouissantes défilent les unes après les autres. Mais ce que j’ai le plus apprécié, c’est la façon dont les prouesses techniques se mettent constamment au service des personnages et de la construction du monde.

Quant à l’histoire, elle rend le film extrêmement dense et j’ai hâte de le regarder une deuxième fois pour revoir certains détails. Mais je remarque l’exploitation très efficace de la dynamique familiale et communautaire après l’avoir vu une première fois. Les acteurs du film original encore présents, sont excellents et les nouveaux venus sont remarquables, en particulier Britain Dalton dans le rôle de Lo'ak." Perri Nemiroff - Collider

"Donc, Avatar : La Voie de l’eau : J’ai aimé, mais je n’ai pas adoré. La bonne nouvelle, c’est que la 3D est de nouveau bonne (youpi !), et l’action est assez incroyable (surtout dans le dernier acte). Mais beaucoup d’intrigues donnent l’impression de faire du sur place, et la fréquence d’images élevée s’est révélée être un semi-échec à mes yeux." Amon Warmann - Empire

"Avec Avatar : La Voie de l’eau, James Cameron & Co. nous offrent un nouveau cours magistral sur la création d’un monde fascinant et impressionnant. Immersion, engagement émotionnel et divertissement épique, c’est un voyage passionnant. L’artifice des images de synthèse disparaît au profit de l’humanité des personnages." Courtney Howard - Variety

"Avatar La Voie de l’eau : lol imaginez être assez stupide pour parier contre James Cameron, ou contre Sigourney Weaver face à l’alien, ou contre les baleines géantes sous-titrées en papyrus. Il est infiniment meilleur que le premier et constitue facilement l’une des meilleures expériences de cinéma depuis des lustres. Le streaming a été retrouvé mort dans un fossé." David Ehrlich - IndieWire

"Avatar : La Voie de l’eau, c’est "tout est plus grand" écrit en gros. Il est plus beau, plus impressionnant, plus respectueux de son environnement et plus critique envers les humains. C’est une décharge d’adrénaline pour le cinéma en 3D et un pari risqué engageant et sans compromis. On n’en attendait pas moins de Cameron." Tom Page - CNN

"Avatar : La Voie de l’eau pousse les CGI dans de nouveaux retranchements et utilise le mot famille plus que n’importe quel autre film Fast & Furious. Bien que certains des nouveaux personnages soient sous-exploités, Pandora est miraculeusement mise en images, les scènes sous-marines sont splendides et le dernier tiers est bourré d’action démentielle – à voir en IMAX !" Jack Shepherd - Total Film

Ces premiers avis enthousiastes, voire dithyrambiques soulignent la nouvelle prouesse technologique du dernier long-métrage de James Cameron. Quelques-uns semblent regretter un peu le manque de cohésion narrative, mais ont tout de même été transportés dans le voyage féérique vers Pandora. Un voyage dans lequel vous pourrez embarquer dès ce 14 décembre 2022, date de la sortie en salles d’Avatar : La Voie de l’eau en France.

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... qjxlRr6X4k

[Pale]

[Pale]

[robinne]

Ca sort le vendredi 16 décembre dans quel pays ?

J'y vais le samedi 17

Aux États-Unis, c'est vendredi le jour de sortie chez eux.

Sinon idem pour le 17

Peut-être qu'on sera dans la même salle
Ou pas du tout
Séance Dolby 3D pour moi. 359,99 € la séance, sans compter les pop-corns

[Pale]

Séance Dolby 3D pour moi. 359,99 € la séance, sans compter les pop-corns

De mon côté ce sera en 2D pour commencer et certainement en 3D le week-end suivant si c'est la claque.

[NaughtyDog]

Plutôt sympathique et ce White Noise, mais c'est aussi malheureusement le film le moins réussi de Noah Baumbach en ce qui me concerne, la faute à son caractère inconstant dans la maitrise de son ton et de son propos.


Construit en 3 actes (eux-mêmes de qualité inégale on va dire),on tient là une satire pertinente aux accents burlesques réguliers sur la peur de la mort et notre société ayant perdu ses repères face à sa propre existence. Le 1er acte énonce d'ailleurs aisément ce propos, alors qu'on a des personnages évoquant l'existence de grandes figures du XXe siècle (dont Elvis ou Hitler), le sensationnalisme ludique des explosions au cinéma, le caractère trouble de l'information télévisée/radiophonique et le doute qui en découle face à la catastrophe.


Et à ce titre, le 2nd acte est le plus réussi, vu qu'il embrasse à bras-le-corps la comédie avec une vraie aisance, sans discours explicite (chose dans laquelle le film tombe assez régulièrement, en énonçant verbalement ces intentions de manière théorique, et par la bouche de ses persos).

White Noise a ainsi le cul entre deux chaises par instants, nuisant à une certaine spontanéité de ses saillies burlesques (il y a de vraies réussites à intervalles réguliers).


Heureusement, Baumbach livre une mise en scène aussi inspirée que sa direction d'acteurs, saupoudrée d'une BO de Danny Elfman certes peu marquante mais efficace.

S'il y a un vrai plaisir de revoir Greta Gerwig devant la caméra (sous la houlette de son mari), c'est encore une fois Adam Driver qui tire son épingle du jeu, en prouvant (encore une fois) qu'il est un des meilleurs acteurs actuels en prof niant le caractère fragile de sa propre existence.


Bref, au final on tient un Baumbach intéressant bien qu'inconstant. Pas le plus maîtrisé de sa filmo malheureusement, mais proposant de vraies saillies qualitatives.

6/10


Après son diptyque taré sur Baahubali, SS Rajamouli revient avec un des films les plus jubilatoires de l'année : un Braveheart bollywoodien épique de 3h se concentrant sur les 2 figures révolutionnaires à l'époque du Raj colonial

Plus gros budget de l'Histoire du cinoche indien autant que son plus gros succès, impossible de bouder son plaisir devant tant de débridage créatif, de pureté d'intention ou d'idées de mise en scène qu'un certain grand cinoche HK aurait pas renié (il y a dans le lot facile 4ou 5 scènes d'action qui pourraient faire office de climax)

Y a une ptite baisse de régime au 2 tiers et ça méritait un épilogue plus consistant mais qu'importe, RRR est de ces films qu'on savoure de la 1e à la dernière minute, tout en s'imposant comme un sacrément bon blockbuster !


8/10



en tout cas demain une super journée pour moi vu que je vois mon film le plus attendu de la décennie, et une de mes grosses attentes de l'année

[Pale]

Le box-office français de la semaine :



https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... Y1Z-gOmdKs

[Pale]

L'affiche donne envie, le trailer moins (malgré la présence de Mia Goth)

[Pale]

[NaughtyDog]

Bon je vais pas faire trop long, car clairement il y a beaucoup de choses à dire sur le film que ce soit thématiquement ou dans le multi-référentiel (qui va de la japanim tendance Nausicaa à même du Mamoru Oshii tendance Ghostin the Shell), mais James Cameron plie encore une fois le game.

J'avais de très hautes attentes, mais finalement out ça est balayé du revers de la main : The Way of Water c'est à Avatar ce qu'est Terminator 2 ou Empire Strikes Back à Terminator et A New Hope : c'est plus dense, plus grand, plus fou, plus audacieux encore et plus surprenant.

Je ne vais même pas trop parler de l'aspect technologique du film qui pour le coup relève de la sorcellerie pure (on a jamais vu des persos de synthèse aussi humains ou un univers de SF planet-opera aussi palpable, fourni et détaillé), où les variations de frame-rate offre une instantanéité absolue par une mise en scène toujours aussi maitrisée du grand Cameron.

Mais au final, l'aspect technique on l'oublie pour être immergé dans l'imagination débordante de JC, dans cette suite au rythme plus lent, et à la portée plus intimiste également (c'est très clairement son film le plus intime, avec la dynamique familiale au coeur de l'intrigue).


Certes, l'action est présente (et bon Dieu, la dernière heure est encore un sommet du genre, avec cette structure de triple-climax que l'on retrouve dans tout grand film du réal), mais ce qu'arrive à faire James narrativement parlant et en terme de mise en scène est encore plus intéressant, en explorant un peu plus le monde de Pandora.


Les rapports entre les personnages sont assez passionnants : Na'vis, avatars, enfants hybrides, humains, bons,mauvais ou entre le deux --> Cameron donne du corps et une caractérisation instantanée à chacun d'eux (avec en prime BritainDalton et Sigourney Weaver qui sont les superbes surprises de l'intrigue).

On a également des rapports père-fils, fraternels, inter-tribus (ou même entre Neytiri et un fils adopté humain qu'elle hait) qui complexifie toute cette dynamique globale, et installe la saga Avatar dans les traces de ses illustres influences littéraires que sont la Planète des Singes ou Dune (Quaritch revient via une manière ultra ingénieuse, et ce qui est fait avec son perso est brillant pour tout fan de SF pulp)

les enfants et la parentalité sont au centre du récit (comme toute suite d'un film de Cameron), avec toutes les thématiques que cela implique derrière.

En un sens, Avatar 2 est quasi une oeuvre-somme du cinéaste, vu qu'il y a du Terminator, du Abyss (en amoureux du monde sous-marin, le gars s'est fait plaisir) et même du Titanic.

En parlant de ce dernier, on tient d'ailleurs le film le plus émouvant de James avec son carton de 97, tandis que cette suite opère des ponts thématiques (et musicaux) lourds de sens avec le tout premier (les plans d'ouverture et de fin sont d'ailleurs les mêmes).


Bref je vais pas en dire plus (pas avant mardi fin d'embargo), mais Big Jim a encore plié le game : seul la musique m'a semblé moins marquante, et on aimerait voir un plus certains persos (notamment Edie Falco ou Ronal jouée par une excellente Kate Winslet) mais qu'importe : pour moi c'est clairement le plus grand blockbuster qu'on ait depuis depuis de nombreuses années, et il me tarde de voir le 3e opus !

bref pour moi c'est obligatoirement du 5/5 et mon film de l'année (pourtant y a eu du bon en 2022)

[Wickaël]

En ce moment je me fais l'intégrale de la série Preacher



J'avais vu les 2 premières saisons à l'époque et j'avais pas repris à la troisième saison.

J'adore, c'est complètement WTF, drôle, gore, les persos sont tous barjes. Un vrai régal.

[Kit]

quelques anniversaires

Judi Dench 88 ans actr
Beau Bridges 81 ans act
Michael Nouri 77 ans act
Jean-Louis Etienne 76 ans médecin/explorateur
Michael Dorn 70 ans act
John Malkovich 69 ans act/réal
Felicity Huffman 60 ans actr
Reiko Aylesworth 50 ans actr
Fabrice Santoro 50 ans tennis
Jesse Metcalfe 44 ans
Bon anniversaire à eux

[Ragounet]

Que c'est laid...

[Cocu]

Bon je vais pas faire trop long, car clairement il y a beaucoup de choses à dire sur le film que ce soit thématiquement ou dans le multi-référentiel (qui va de la japanim tendance Nausicaa à même du Mamoru Oshii tendance Ghostin the Shell), mais James Cameron plie encore une fois le game.

J'avais de très hautes attentes, mais finalement out ça est balayé du revers de la main : The Way of Water c'est à Avatar ce qu'est Terminator 2 ou Empire Strikes Back à Terminator et A New Hope : c'est plus dense, plus grand, plus fou, plus audacieux encore et plus surprenant.

Je ne vais même pas trop parler de l'aspect technologique du film qui pour le coup relève de la sorcellerie pure (on a jamais vu des persos de synthèse aussi humains ou un univers de SF planet-opera aussi palpable, fourni et détaillé), où les variations de frame-rate offre une instantanéité absolue par une mise en scène toujours aussi maitrisée du grand Cameron.

Mais au final, l'aspect technique on l'oublie pour être immergé dans l'imagination débordante de JC, dans cette suite au rythme plus lent, et à la portée plus intimiste également (c'est très clairement son film le plus intime, avec la dynamique familiale au coeur de l'intrigue).


Certes, l'action est présente (et bon Dieu, la dernière heure est encore un sommet du genre, avec cette structure de triple-climax que l'on retrouve dans tout grand film du réal), mais ce qu'arrive à faire James narrativement parlant et en terme de mise en scène est encore plus intéressant, en explorant un peu plus le monde de Pandora.


Les rapports entre les personnages sont assez passionnants : Na'vis, avatars, enfants hybrides, humains, bons,mauvais ou entre le deux --> Cameron donne du corps et une caractérisation instantanée à chacun d'eux (avec en prime BritainDalton et Sigourney Weaver qui sont les superbes surprises de l'intrigue).

On a également des rapports père-fils, fraternels, inter-tribus (ou même entre Neytiri et un fils adopté humain qu'elle hait) qui complexifie toute cette dynamique globale, et installe la saga Avatar dans les traces de ses illustres influences littéraires que sont la Planète des Singes ou Dune (Quaritch revient via une manière ultra ingénieuse, et ce qui est fait avec son perso est brillant pour tout fan de SF pulp)

les enfants et la parentalité sont au centre du récit (comme toute suite d'un film de Cameron), avec toutes les thématiques que cela implique derrière.

En un sens, Avatar 2 est quasi une oeuvre-somme du cinéaste, vu qu'il y a du Terminator, du Abyss (en amoureux du monde sous-marin, le gars s'est fait plaisir) et même du Titanic.

En parlant de ce dernier, on tient d'ailleurs le film le plus émouvant de James avec son carton de 97, tandis que cette suite opère des ponts thématiques (et musicaux) lourds de sens avec le tout premier (les plans d'ouverture et de fin sont d'ailleurs les mêmes).


Bref je vais pas en dire plus (pas avant mardi fin d'embargo), mais Big Jim a encore plié le game : seul la musique m'a semblé moins marquante, et on aimerait voir un plus certains persos (notamment Edie Falco ou Ronal jouée par une excellente Kate Winslet) mais qu'importe : pour moi c'est clairement le plus grand blockbuster qu'on ait depuis depuis de nombreuses années, et il me tarde de voir le 3e opus !

bref pour moi c'est obligatoirement du 5/5 et mon film de l'année (pourtant y a eu du bon en 2022)

Merci pour ton retour
2 questions : en quel qualité d'image l'as-tu vu? 3D, etc..? Et est-il violent ? Adapté pour des enfants ? Tu parles de complexité... Merci !

[NaughtyDog]

Bon je vais pas faire trop long, car clairement il y a beaucoup de choses à dire sur le film que ce soit thématiquement ou dans le multi-référentiel (qui va de la japanim tendance Nausicaa à même du Mamoru Oshii tendance Ghostin the Shell), mais James Cameron plie encore une fois le game.

J'avais de très hautes attentes, mais finalement out ça est balayé du revers de la main : The Way of Water c'est à Avatar ce qu'est Terminator 2 ou Empire Strikes Back à Terminator et A New Hope : c'est plus dense, plus grand, plus fou, plus audacieux encore et plus surprenant.

Je ne vais même pas trop parler de l'aspect technologique du film qui pour le coup relève de la sorcellerie pure (on a jamais vu des persos de synthèse aussi humains ou un univers de SF planet-opera aussi palpable, fourni et détaillé), où les variations de frame-rate offre une instantanéité absolue par une mise en scène toujours aussi maitrisée du grand Cameron.

Mais au final, l'aspect technique on l'oublie pour être immergé dans l'imagination débordante de JC, dans cette suite au rythme plus lent, et à la portée plus intimiste également (c'est très clairement son film le plus intime, avec la dynamique familiale au coeur de l'intrigue).


Certes, l'action est présente (et bon Dieu, la dernière heure est encore un sommet du genre, avec cette structure de triple-climax que l'on retrouve dans tout grand film du réal), mais ce qu'arrive à faire James narrativement parlant et en terme de mise en scène est encore plus intéressant, en explorant un peu plus le monde de Pandora.


Les rapports entre les personnages sont assez passionnants : Na'vis, avatars, enfants hybrides, humains, bons,mauvais ou entre le deux --> Cameron donne du corps et une caractérisation instantanée à chacun d'eux (avec en prime BritainDalton et Sigourney Weaver qui sont les superbes surprises de l'intrigue).

On a également des rapports père-fils, fraternels, inter-tribus (ou même entre Neytiri et un fils adopté humain qu'elle hait) qui complexifie toute cette dynamique globale, et installe la saga Avatar dans les traces de ses illustres influences littéraires que sont la Planète des Singes ou Dune (Quaritch revient via une manière ultra ingénieuse, et ce qui est fait avec son perso est brillant pour tout fan de SF pulp)

les enfants et la parentalité sont au centre du récit (comme toute suite d'un film de Cameron), avec toutes les thématiques que cela implique derrière.

En un sens, Avatar 2 est quasi une oeuvre-somme du cinéaste, vu qu'il y a du Terminator, du Abyss (en amoureux du monde sous-marin, le gars s'est fait plaisir) et même du Titanic.

En parlant de ce dernier, on tient d'ailleurs le film le plus émouvant de James avec son carton de 97, tandis que cette suite opère des ponts thématiques (et musicaux) lourds de sens avec le tout premier (les plans d'ouverture et de fin sont d'ailleurs les mêmes).


Bref je vais pas en dire plus (pas avant mardi fin d'embargo), mais Big Jim a encore plié le game : seul la musique m'a semblé moins marquante, et on aimerait voir un plus certains persos (notamment Edie Falco ou Ronal jouée par une excellente Kate Winslet) mais qu'importe : pour moi c'est clairement le plus grand blockbuster qu'on ait depuis depuis de nombreuses années, et il me tarde de voir le 3e opus !

bref pour moi c'est obligatoirement du 5/5 et mon film de l'année (pourtant y a eu du bon en 2022)

Merci pour ton retour
2 questions : en quel qualité d'image l'as-tu vu? 3D, etc..? Et est-il violent ? Adapté pour des enfants ? Tu parles de complexité... Merci !

Jte rep quand même
Le film est plus violent que le 1 mais c'est pas Robocop non plus et n'importe quel enfant de plus de 8-10 ans kiffera

C'est plus dense car plus d'arcs narratifs car plus de persos mais rien d'incomprehensible loin de là

Bref faut se ruer sur le film : jlai vu dans les bests conditions à savoir en salle Dolby (4K HDR HFR)
Les salles IMAX Laser (4K HFR) et IMAX (2K HFR) sont une bonne option

[Pale]

[Cocu]

Jte rep quand même
Le film est plus violent que le 1 mais c'est pas Robocop non plus et n'importe quel enfant de plus de 8-10 ans kiffera

C'est plus dense car plus d'arcs narratifs car plus de persos mais rien d'incomprehensible loin de là

Bref faut se ruer sur le film : jlai vu dans les bests conditions à savoir en salle Dolby (4K HDR HFR)
Les salles IMAX Laser (4K HFR) et IMAX (2K HFR) sont une bonne option

Merci

[NaughtyDog]

Un très bon film de Spielberg (ce qui n'est pas étonnant)
Le realisateur mais ici son enfance à nue dzns une chronique familiale aussi drôle qu'émotionnelle.
Son rapport avec le judaïsme, son tiraillement entre l'art et les obligations familiales, ses premiers courts-métrages....tout y passe, porté par un casting hors pair (que ce soit l'acteur principal ou bien Paul Dano/Michelle Williams, tout le monde est au diapason) et une mise en scène maîtrisée comme d'habitude.
Pour les plus cinéphiles on trouve même des références évidentes à la vie de Spielberg, notamment son amour pour John Ford (avec un cameo parfait pour conclure le film en beauté).
Mais surtout, cette manière de traiter l'amour fu cinéma pour un outil manipulant/révélant la vérité est clairement ce que j'en retiens le plus.
Bref, du très bon (même si dans le même genre Armageddon Time me semble un peu plus puissant), et la dernière scène laissera ungrand sourire à n'importe quel cinéphage !
8/10


Cela faisait presque 15 ans qu'on l'attendait, et enfin le Pinocchio de Del Toro est là !
Si le récit reste foncièrement le même que l'histoire originale de Collodi (et du film Disney qui reste encore à ce jour le chef-d'oeuvre absolu de la firme et la plus grande adaptation), Del Toro y installe sa sensibilité et quelques variations notables, à commencer par le contexte historique.

Ici il est bien question du 3e volet de sa trilogie sur l'enfance en plein fascisme (après Le Labyrinthe de Pan et l'Echine du Diable, dont il partage d'ailleurs un plan tout à fait identique de bombardement en plongée).
L'île aux enfants est remplacée par un camp d'entrainement militaire pour la jeunesse, la Fée Bleue est un esprit ancestral pas si éloigné de certains designs d'Hellboy 2, et Monstro fait office de créature fantastique mythologique.

On peut aussi y voir une grande influence de Frankenstein (sans doute l'oeuvre qui a le plus marqué Del Toro) alors que cette créature de bois cherche sa place dans ce monde, encore plus que d'être un vrai petit garçon.
La relation avec Gepetto est superbe (excellente idée cette intro où on le voit avec son regretté fils), le cast vocal parfait (Tilda Swinton, Ron Perlman, David Bradley ou Cristoph Waltz en itération humaine du renard).
Mais surtout, la fabrication globale fait office d'orfevrerie pure, quelque part entre du studio Laika et les œuvres animées de Wes Anderson.
Ça fourmille de détails et c'est un bonheur de chaque instant qui s'offre à nos yeux, en rendant plus humain et vrai ces personnages et ce Pinocchio (avec un Ewan McGregor/Criquet en son cœur).
Et ce qui parachève de faire de cette version un excellent film est son regard doux-amer (mais tendre) sur la vie et sa finalité.
Bref de l'émotion, un contexte fort, une fabrication exemplaire : le film d'animation de 2022.

8.5/10



Film sympathique mais bien en-dessous de ce qu'il aurait pu être entre les mains de personnes plus qualifiées.
Pour dépeindre l'histoire vraie de Peter, alors en fuite vers les Etats du Nord avznt la fin de la guerre de Secession, Fuqua livre en fait une grosse série B de luxe qui marche surtout lorsqu'elle est un pur survival.
Alors clairement y a pas de grosse finesse et ce d'entrée de jeu où on découvre un camp de travail avec un meurtre/coup de fouet toutes les 42 secondes. Même Ben Foster (qui est tres bien) campe un super chasseur de tête impassible, mais finalement cela fonctionne.
Le souci c'est quand on essaye d'amener l'émotion par des artifices à base "inserts sur la famille ultra fonctionnelle" que ça coince pas mal, doublée de quelques plot-holes mineurs (à l'image de ce climax impressionnant lorgnant vers Glory d'Edward Zwick mais sans le même panache émotionnel).

Par contre, l'aspect survival (qui occupe une grosse partie) est plaisant, avec un très bon Will Smith ultra impliqué, du croco en CGI impecc signé Joe Letteri (Avatar, King Kong), des visuels ultra clean (la photo désaturée donne un certain charme à l'ensemble, alors qu'on retrouve peu à peu des couleurs sur la fin) et une plutot bonne gestion du suspense.
Pas un grand film du genre comme The Grey ou Apocalypto (ou Mandingo/12 Years a Slave/Hlory si on va de l'autre coté), mais une honnete proposition faite avec métier !
6 ou 6.5/10

[Pale]

Joker 2 : Joaquin Phoenix reprend du service dans la première image du film



Pour fêter le premier jour du tournage de Joker: Folie à Deux, le réalisateur Todd Phillips a partagé le premier aperçu de Joaquin Phoenix en Joker.

En 2019, l'année des superproductions Avengers : Endgame, La Reine des neiges 2 et Spider-Man : Far from Home, un film au petit budget de 55 millions de dollars, s'est fait remarquer, le radical Joker. Si le film de Todd Phillips, l'homme derrière la trilogie Very Bad Trip, avait de grandes chances de trouver son public, personne n'avait anticipé le succès immense qu'il a rencontré, car oui, Joker a dépassé le milliard de dollars au box-office mondial.

En plus de son succès commercial, le long-métrage a aussi séduit la critique et a été récompensé par les cérémonies les plus prestigieuses. Après deux Golden Globes et deux Oscars, ce qui devait arriver arriva, une suite a été officialisée en juin 2022. Si certains spectateurs ont tout de suite relevé l'inutilité de donner suite au premier film, il faut avouer que ce Joker: Folie à Deux a de quoi intriguer puisqu'il sera un film musical et que le rôle d'Harley Quinn a été confié à la chanteuse et actrice Lady Gaga. 

Si depuis plusieurs mois le casting de la suite se dévoile, cette dernière reste pour le moment mystérieuse et le synopsis officiel n'a toujours pas été révélé. Pour remédier à tout ce mystère, Todd Phillips a dévoilé la première image du film sur son Instagram pour fêter le premier jour du tournage. Sur cette photo, on aperçoit le Joker en train de se faire raser de près dans un décor qui pourrait tout à fait être celui de l'Asile d’Arkham, qui devrait être le lieu principal de l'action de Joker: Folie à Deux.



La photographie de Joker: Folie à Deux a été confiée à Lawrence Sher, le directeur photo du premier film qui a récemment travaillé sur Black Adam. Côté acteurs, Zazie Beetz sera de retour dans son rôle de Sophie Dumond et jouera aux côtés de Brendan Gleeson, Catherine Keener, Jacob Lofland et Harry Lawtey.

Même si le tournage a donc débuté, Joker: Folie à Deux se fera encore attendre longtemps, car la sortie en salles est toujours prévue pour octobre 2024.

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