Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
Avatar du membre
Kit
Messages : 6738
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

Next a écrit :
dim. 10 juil. 2022 10:34
Kit a écrit :
ven. 8 juil. 2022 20:25
Cocu a écrit :
ven. 8 juil. 2022 20:12


Elle a 40 ans sur cette photo? 😱
sur cette photo il y a bien Carentan, sur l'autre je ne sais pas et je m'en fiche :ass:
Image
Elle est validée celle-ci ! :o
c'est trop d'honneur M. Vermot :jap: :sarcastic:
Vosg'patt de cœur
Avatar du membre
Kit
Messages : 6738
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

demain soir lundi sur Arte à 20h50
un film de William Wyler aux 9 oscars
Les plus belles années de notre vie 1946
Image
:love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2:
Vosg'patt de cœur
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Une femme se fait enlever. Sur le sol de la pièce elle trouve des débris d'un vieux téléphone qu'on a démoli. En tripatouillant les fils, elle va réussir à être en contact avec quelqu'un qui n'en a rien à battre au début jusqu'à ce qu'il commence à prendre l'histoire au sérieux. Ils ne peuvent pas raccrocher ou la femme ne pourra plus jamais communiquer avec qui que ce soit. C'est sur ce postulat que le réalisateur concocte un thriller mené tambour battant pendant 1h30. Alors c'est vraiment tiré par les cheveux mais le rythme est tel qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer. Puis c'est aussi l'occasion de voir Chris Evans dans un de ses premiers gros rôles au ciné et Statham qui joue les ordures. Bien aimé aussi William H. Macy qui joue le gentil flic prêt à prendre sa retraite et qui se retrouve également embarquer dans l'histoire.
Avatar du membre
Kit
Messages : 6738
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

@Cocu cette photo de Sophia Bush date de 2021 avec son fiancé (mariés en 2022)
Image
Modifié en dernier par Kit le dim. 10 juil. 2022 19:11, modifié 1 fois.
Vosg'patt de cœur
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Oui c'est gore mais sur le plan psychologique c'est loin d'être aussi violent que ça. À ce niveau ça n'arrive pas à la cheville de Cold Fish que j'ai vu récemment :D Cela dit et malgré un rythme lymphatique, The Sadness reste tout à fait sympa dans le genre.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Mon programme ciné du week-end prochain :

Image

C'est pas encore sûr et certain que j'y aille mais il me tente bien.
Avatar du membre
Cocu
Messages : 2028
Enregistré le : mar. 14 juil. 2020 21:15

Kit a écrit :
dim. 10 juil. 2022 16:39
@Cocu cette photo de Sophia Bush date de 2021 avec son fiancé (mariés en 2022)
Image
Merci 😁
Pouet
Avatar du membre
yhi
Messages : 369
Enregistré le : ven. 9 oct. 2020 10:48

Pale a écrit :
dim. 10 juil. 2022 19:15
C'est pas encore sûr et certain que j'y aille mais il me tente bien.
Filmé à Grenoble :sol:
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

yhi a écrit :
dim. 10 juil. 2022 20:20
Pale a écrit :
dim. 10 juil. 2022 19:15
C'est pas encore sûr et certain que j'y aille mais il me tente bien.
Filmé à Grenoble :sol:
Tu n'y fais pas une apparition en tant que figurant ? :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Kit a écrit :
dim. 10 juil. 2022 11:25
demain soir lundi sur Arte à 20h50
un film de William Wyler aux 9 oscars
Les plus belles années de notre vie 1946
Image
:love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2:
Je ne le materai pas demain mais promis ce sera pour cette année :D
Avatar du membre
Kit
Messages : 6738
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

Pale a écrit :
dim. 10 juil. 2022 21:21
Kit a écrit :
dim. 10 juil. 2022 11:25
demain soir lundi sur Arte à 20h50
un film de William Wyler aux 9 oscars
Les plus belles années de notre vie 1946
Image
:love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2:
Je ne le materai pas demain mais promis ce sera pour cette année :D
mais ce n'était pas pour toi vu que tu l'avais sous le coude ;)
Vosg'patt de cœur
Avatar du membre
yhi
Messages : 369
Enregistré le : ven. 9 oct. 2020 10:48

Pale a écrit :
dim. 10 juil. 2022 20:31
Tu n'y fais pas une apparition en tant que figurant ? :D
Ha ha non. Je n'était même pas au courant contrairement à d'autres films dont j'avais pu entendre parler du tournage (La prière, Le grand bain, un truc récent avec Omar Sy). J'ai juste reconnu le commissariat dans la bande annonce.
Avatar du membre
yhi
Messages : 369
Enregistré le : ven. 9 oct. 2020 10:48

Tiens, je viens de réaliser que Beast (le film avec Idris Elba) et Prey (le film Predator) sont deux films différents. Je pensais qu'Elba aller chasser du predator dans le desert.
Avatar du membre
Kit
Messages : 6738
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

11 juillet
une pensée pour
Yul Brynner 1920-1985 (act, Le Roi et moi Les Dix Commandements, Les 7 Mercenaires, Le Serpent, Mondwest ; Anna et le Roi)
Jean-Claude Deret 1921-2016 (act, réal, Thierry la fronde) père de Zabou Breitman
Gene Evans 1922-1998 (act, Opération jupons ; Mon amie Flicka, Pilotes)
Christiane Minazzoli 1931-2014 (actr)
Tab Hunter 1931-2018 (act, Le Cri de la victoire)

bon anniversaire à
Tom Holland 79 ans (réal, Vampire, vous avez dit vampire ?)
Bruce McGill 72 ans (act, MacGyver, Rizzoli & Isles)
Évelyne Leclercq 71 ans (speakerine, anim Tournez manège)
Robin Renucci 66 ans (act, Escalier C)
Sela Ward 66 ans (actr, Le Fugitif, Le Jour d'après ; Les Experts : Manhattan)
Tobias Moretti 63 ans (act, Rex, chien de flic)
Justin Chambers 52 ans (act, Grey's Anatomy)
Michael Rosenbaum 50 ans (act, Smallville -Lex Luthor)
Rachael Taylor 38 ans (actr, 666 Park Avenue, Crisis, Jessica Jones, The Defenders) :love2: :hot:

une pensée pour
George Gershwin 1898-1937 (compos)
Robert Ryan 1909-1973 (act, Nous avons gagné ce soir, Le Jour le plus long, La Horde sauvage)
Laurence Olivier 1907-1989 (act/réal, Les Hauts de Hurlevent, Rebecca)
Renée Saint-Cyr 1904-2004 (actr, Les Deux Orphelines, La Symphonie fantastique)
Renée Simonot 1911-2021 (actr) mère de Françoise Dorléac et Catherine Deneuve)
Vosg'patt de cœur
Avatar du membre
robinne
Messages : 5853
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Kit a écrit :
lun. 11 juil. 2022 11:02
bon anniversaire à
Tom Holland 79 ans (réal, Vampire, vous avez dit vampire ?)
Il ne les fait pas ^^
Image
Rachael Taylor 38 ans (actr, 666 Park Avenue, Crisis, Jessica Jones, The Defenders) :love2: :hot:
Image
:love:
Je la connais de Jessica Jones.
Avatar du membre
robinne
Messages : 5853
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Image
Film tout en douceur, mélant futurisme, poésie et sentiments de façon assez belle.
La trame est mince, mais les sujets traités sont majeurs :sweat:

Je ne connaissais pas le réalisateur (Kogonada), mais ça donne envie de m'intéresser à lui.
Il a fait un précédent film (Columbus) et a participé à une série (Pachinko). Les 2 n'ont pas l'air mal.
Avatar du membre
Kit
Messages : 6738
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

robinne a écrit :
lun. 11 juil. 2022 11:43
Kit a écrit :
lun. 11 juil. 2022 11:02
bon anniversaire à
Tom Holland 79 ans (réal, Vampire, vous avez dit vampire ?)
Il ne les fait pas ^^
Image
Rachael Taylor 38 ans (actr, 666 Park Avenue, Crisis, Jessica Jones, The Defenders) :love2: :hot:
Image
:love:
Je la connais de Jessica Jones.
:lol: j'y pensais aussi pour Tom Holland

Rachael
Image :love: :love2: (cocu je ne sais pas quel âge elle a sur la photo)
Vosg'patt de cœur
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

The Gray Man : les premiers avis sur le film d'action Netflix sont tombés

Image

Les premiers retours pour The Gray Man, le film d'action Netflix de l'été, sont arrivés. Les frères Russo ont-ils convaincu ?

Alors que Netflix a annoncé changé drastiquement de stratégie pour ses films, on sait désormais qu'il faudra s'attendre sur la plateforme a beaucoup moins de The Irishman et plus de Red Notice. Pour le meilleur ou pour le pire (surtout le pire, on ne va pas se mentir), la plateforme de streaming a choisi la voie d'un certain type de production pour augmenter son nombre d'abonnés. Au programme : films d'action avec des stars populaires et du pur divertissement. Le prochain sur la liste arrive cet été et c'est The Gray Man, réalisé par les frères Russo.

Après les deux derniers Avengers et un passage chez Apple TV+ avec l'étrange Cherry, les frères Russo ont déjà évoqué un nouvel univers étendu pour Netflix. Mais en attendant, c'est l'ancien Captain America, Chris Evans, qui débarque en tête d'affiche de leur nouveau film, accompagné des charismatiques Ryan Gosling et Ana de Armas. Ce casting donnait donc l'espoir d'un film avec un certain panache. Les premiers avis sur The Gray Man viennent de tomber pour nous aiguiller un peu. Revue de presse.

"The Gray Man c'est juste 2 heures d'un sous Tom Clancy où on hurle des trucs stupides comme "apportez-moi sa tête" entre deux scènes d'action insipides dans de beaux décors, tout ça menant à la plus ridicule des révélations sur le grand méchant que j'ai pu voir. Je suis presque nostalgique de Red Notice." David Ehrlich - IndieWire

"The Gray Man des frères Russo a d'incessantes séquences d'action, toutes bien construites. On est entre joutes verbales, fusillades et force brute. Ryan Gosling et Chris Evans partagent une excellente répartie (et la même moustache miteuse !). Ana de Armas est belle et badass. Les scènes de Dhanush sont impitoyables et violentes." Courtney Howard - Variety

"The Gray Man est un film d'action et d'assassins des frères Russo intelligemment bourrin. Ryan Gosling ramène son habituelle force calme face au charme vicié de Chris Evans. Cela ne reste pas aussi impressionnant qu'un Mission : Impossible ou un John Wick, mais c'est toujours un bon divertissement popcorn." Matt Neglia - Next Best Picture

"The Gray Man est le parfait petit film d'action estival pour 2022. Le film carbure à l'adrénaline et est un pur divertissement. Ryan Gosling y est super badass. J'ai adoré chaque minute de Chris Evans et de son caractère impitoyable particulièrement savoureux." Rama's Screen

"Ce The Gray Man de Netflix est un solide thriller d'action (le meilleur de la plateforme), avec une très bonne performance de Gosling, Evans, et de Armas. Les chorégraphies de combat et le travail des cascadeurs sont excellents, c'est le moins qu'on puisse dire. Dans l'ensemble, une réussite." Jeff Ewing - /Film

"L'embargo de The Gray Man est levé. J'ai eu la chance de le voir le mois dernier, j'ai adoré Dhanush. Il a les meilleures scènes de combat du film. [...] En général, j'ai trouvé le film correct. J'ai apprécié sans adorer. Il y a beaucoup de grosses scènes d'action, mais en ayant écouté la version audio du livre en avance, certains changements (dès le début) m'ont pris au dépourvu. C'est aussi un film plutôt court (2 heures). En comparaison avec les autres films Netflix du même genre, je me suis plus amusée devant Red Notice." Kirsten Acuna - Insider

"The Gray Man c'est deux heures de James Bond qui rencontre Fast and Furious. De l'action exaltante à grande échelle, de solides performances d'acteurs (conscientes d'elles-mêmes), beaucoup de rires : juste énormément de fun. Gosling et Evans sont super, les acteurs secondaires très bons aussi, c'est un peu bateau, mais jamais ennuyeux." Germain Lussier - Gizmodo

"The Gray Man est un film dans la moyenne des productions Netflix. Le tout est approximatif, oscillant entre une intrigue trop compliquée pour ce qu'elle est et des séquences répétitives, pauvrement montées, malgré des cascades impressionnantes. On voit tout de même le budget à l'écran et le film a une fin (heureusement)." Scott Mendelson - Forbes

Des retours plus que mitigés en somme. Là où, comme on pouvait s'y attendre, la critique reste indulgente envers les acteurs (principaux arguments de vente du film, tout de même) et la qualité des cascades, on oscille entre une certaine timidité et une franche sévérité sur le reste. On loue parfois un divertissement efficace dans lequel on ne s'ennuie pas (ce qui est bien la première fonction d'un divertissement), mais l'intrigue comme l'écriture des personnages paraissent à la ramasse de ce qu'on lit. Mettant l'humour au premier plan et le capital sympathie de ses comédiens, The Gray Man apparaît comme un film monté frénétiquement, rarement malin, mais souvent drôle.

Le constat est clair : on a donc bien ici le prototype d'une copie de Red Notice et le début d'une longue série de films sur le même modèle. La critique fait par ailleurs souvent la comparaison avec celui-ci, certains mettant même le film avec Dwayne Johnson au-dessus, en termes de qualité ! Mauvais signe tant Red Notice était déjà vain et sans aucune ambition autre que d'amuser le temps d'une soirée de semaine pluvieuse. Bref, le couperet n'est pas encore tombé : le film sort le 22 juillet sur Netflix et c'est là seulement que l'on saura à quoi s'en tenir pour de bon.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... lKSbudutp0
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

EL a beaucoup aimé La nuit du 12 (4 étoliles) :

Image

Grande claque de Cannes 2022, La nuit du 12 réalisé par Dominik Moll (et co-scénarisé avec Gilles Marchand) est un grand polar, une des belles surprises de l'été et un vertigineux labyrinthe... Après l'impeccable Seules les bêtes, un des duos créatifs les plus acérés de l'Hexagone (Dominik Moll et Gilles Marchand) nous propose une traque étincelante et ténébreuse, dans la foulée d'un féminicide aux airs d'énigme insoluble, avec le super duo d'acteurs : Bastien Bouillon-Bouli Lanners.

MARCHANDS DE MORT


Depuis Harry, un ami qui vous veut du bien, Dominik Moll s’est taillé une place à part dans le paysage cinématographique français. Celle d’un pourvoyeur de thrillers denses, aux thématiques variées, capable d’excaver de notre humanité des passions troubles. Mais après un premier éclatant succès, présenté en compétition au Festival de Cannes 2000, le metteur en scène a exploré une veine plus surréaliste, voire hallucinée, pas moins intéressante, mais progressivement dévitalisée, théorique, qui culmina avec son adaptation du texte fondateur de la littérature gothique, Le Moine.

C’est à la faveur de Seules les Bêtes, que nous retrouvions le cinéaste en pleine forme, aux commandes d’une mosaïque d’investigations et de manipulations au cœur d’un décor austère et mystérieux. Son goût du labyrinthe et de l’errance mentale y retrouvait son éclat, lequel explose à l’écran dès les premières minutes de La nuit du 12.

Nous découvrons un homme à vélo, s’entraînant en silence le long d’une boucle immuable, avant qu’un carton ne nous mette en garde : l’enquête qui s’annonce demeurera irrésolue. Puis vient cette déambulation innocente, celle d’une jeune femme rentrant chez elle après un long apéro, le pas léger, le sourire aux lèvres.

Une poignée de plans faussement anodins plus tard, nous scruterons ses yeux écarquillés alors qu’un homme l’asperge d’essence, l’embrase. Et son corps de s’éloigner de la caméra, au ralenti, pour se soustraire à notre regard en s’effondrant par saccades. Une boucle infernale, une fatalité sans issue et un surgissement de violence implacable. La nuit du 12 peut s’abattre sur nous.

LA NUIT LA PLUS MOLL

Dominik Moll n’aura cessé de collaborer avec son co-scénariste Gilles Marchand. C’est d’abord la singularité de l’écriture qui frappe dans leur nouveau film. On accuse souvent le cinéma hexagonal de verser dans la théâtralité, d’être verbeux, autant de griefs qui traduisent plus un manque d’incarnation de l’écriture, une incapacité à traduire le récit en actes de cinéma, qu’une incompatibilité entre les planches et la caméra.

Et c’est bien à une mutation des deux arts que se livrent scénariste et metteur en scène. D’abord via des dialogues extrêmement écrits, qui n’hésitent pas à verser dans le littéraire voire le poétique, tout en veillant à ce que leurs interprètes y injectent une densité, une chair, qui les prémunissent de toute artificialité. Ainsi, quand Bastien Bouillon et Bouli Lanners s’écharpent comme deux flics ivres de bons mots, c’est d’abord la tessiture de deux âmes cabossées qui nous étreint.

Puis vient une réflexion souvent passionnante sur la notion même de théâtre. Et quel meilleur décor qu’une enquête, avec ses visites du lieu du crime, ses analyses de scènes potentiellement louches puis ses interrogatoires, pour revisiter toute la panoplie des corps de comédiens en scène ? Le dispositif pourrait être vain ou inutilement intellectualisant, il souligne au contraire combien l’investigation qui se joue part sur des bases viciées, combien tout ce petit monde s’échine à résoudre une énigme vérolée, combien le féminicide qui les occupe est voué à demeurer un angle mort pour leur conscience professionnelle.

POLAR EXPRESS

La nuit du 12 est-il pour autant un pensum plus ou moins vaporeux ? Non, parce que derrière la caméra, Moll travaille son atmosphère avec un soin maniaque.

Situé dans une bourgade écartelée entre une station de ski pourvoyeuse d’emplois, et broyeuse de saisonniers d’un côté, et la petite bourgeoisie exfiltrée de la fourmilière grenobloise de l’autre, le récit tire perpétuellement parti de la géographie. Moll a toujours pris soin d'ancrer ses histoires dans un décor, du Cantal de Harry à la causse de Seules les Bêtes. Il trouve là un emplacement rêvé, entre les espaces du western et la bizarrerie du Pique-nique à Hanging Rock.

Qu’il sublime les élans rocheux d'un relief hostile, souligne ses lignes de fractures ou laisse l’étrangeté d’une communauté montagnarde presque insulaire gagner notre esprit, le réalisateur transforme les lieux en une boîte de pétri mentale et stylistique. Ce qui n’est pas sans évoquer Twin Peaks et le génie avec lequel David Lynch prenait une communauté terriblement banale, pour observer son progressif déraillement, jusque dans les affres de la démence. Mais cette fantaisie qui bout n'écrase jamais le versant plus concret du film, lequel s'avère si éminemment accompli qu'il n'aurait pas à rougir de la comparaison avec un certain Memories of Murder...

Débordant d’une lumière minérale qui découpe les faciès au scalpel, capturés par le découpage faussement tranquille de la caméra de Moll, l’ensemble réussit un tour de force de cinéma peu commun : nous donner un sentiment de réalité étouffant, tout en travaillant la matière de son intrigue avec style. Véritable, mais jamais naturaliste, La nuit du 12 embrasse l’absurdité cruelle, l’ironie décapante d’une quête qui épluche la banalité du mal à coups de trouvailles monstrueuses.

RIRE DE MOURIR

Un rappeur en goguette explique qu’on peut souhaiter carboniser son ex sans lui vouloir de mal. Un butor assoiffé de dérouillées sexistes jubile de voir les poulets perdre des plumes à son contact. Une amie observe, terrifiée, la communauté juger l’air de rien la sexualité de feu sa meilleure amie. Marchand et Moll orchestrent une comédie humaine qui ne nous épargne rien de nos aberrations contemporaines.

On rit. Souvent. Du bon mot d'un suspect, de la bêtise d'un prévenu, ou de l'impasse injuste dans laquelle s'enferre l'institution policière. Admirablement amené, tout en rupture de ton, le rire est ici d'autant plus douloureux qu'à la manière d'une pointe de cristal, il a pour qualité première son tranchant, et les immondices par trop humaines qu'il dévoile.

Ce terrain de jeu, pour fréquemment terrifiant qu’il soit, permet à l’intégralité du casting d’exister avec une électricité peu commune. On songe bien sûr au couple Bouillon-Lanners, dont l’énergie comique se mue en une spirale tragique. Mais aussi au magnétique Pierre Lotin, auquel un sourire suffit pour faire basculer le métrage dans l’horreur. Quant à Anouk Grinberg et Lula Cotton-Frappier, elles portent à travers cette ronde sinistre une dignité contrariée, qui préserve le tout de verser dans la complaisance, ou la fascination pour le mal qui englue les personnages.

Et La nuit du 12 de fondre sur nous à la manière d’un piège parfait. Grande leçon de grammaire filmique, dans laquelle chaque réplique se fait ponctuation, tous les plans forment un ensemble de phrases au sens limpide, mais parfois insoutenable. Enquête profonde dont personne n’espérera sortir indemne. Joyau de style et leçon d’interprétation. Un grand polar, qui s’imprime sur notre rétine pour ne plus la quitter, et contaminer notre mémoire.

Une femme meurt. Des hommes inspirent. Et Dominik Moll, accompagné de son co-scénariste Gilles Marchand, de dérouler une enquête aux airs de fable funèbre, où éclatent l'absurdité d'un monde de prédation et de bêtise. Grand polar, sublime désespoir, pour une obsession de cinéma qui hante longtemps le spectateur.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... GipPvaIlTA
Avatar du membre
robinne
Messages : 5853
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Kit a écrit :
lun. 11 juil. 2022 13:32
(cocu je ne sais pas quel âge elle a sur la photo)
Image

Ou pas :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image





Un trailer qui dégomme bien :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image

Image

Image

Si l'affiche de Vengeance vous parle c'est normal :

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

^^

Image
Avatar du membre
robinne
Messages : 5853
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

J’ai eu du mal à trouver, jusqu’à la 2ème série de photos :D
Avatar du membre
NaughtyDog
Messages : 2119
Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
Localisation : Paris

Pale a écrit :
dim. 10 juil. 2022 19:15
Mon programme ciné du week-end prochain :

Image

C'est pas encore sûr et certain que j'y aille mais il me tente bien.
C'est tres bien ça faut pas le louper
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Esther 2 : une première affiche pour le retour de l'enfant terrible avant la bande-annonce

Image

Esther 2 : les origines, l’étrange prequel au film d’horreur Esther révèle son affiche et une première photo à près d’un mois de sa sortie.

Dans le monde des suites improbables survenant des années plus tard, on ne manque jamais d’être surpris. Et cette année 2022 n’aura pas été des moindres jusque là pour nous offrir nombre de deuxièmes opus du cinéma. Quelle autre année que celle-ci pourra se vanter d’avoir été celle de Top Gun 2, d’Avatar 2 ou encore d’Hocus Pocus 2 ? Et puisqu’on ne s’arrête pas sur une si bonne série, surgissant de nulle part, le film d’horreur Esther se voit lui aussi avoir son second volet cette année (qui sera toutefois un prequel). Et ça arrive dans moins d’un mois !

Même si on avait déjà parlé de ce retour inattendu d'Esther, il est probable que vous soyez étonné d’apprendre son existence, voire de découvrir que ça sort très bientôt. En effet, la promotion du film s’est plutôt faite très discrète jusqu’à présent, c’est le moins qu’on puisse dire. Alors que l'onconnaissait à peine le synopsis, son réalisateur, William Brent Bell, a révélé récemment une affiche sur Instagram. On a également pu découvrir une première photo d’Esther, dont le rôle est repris par l’actrice originale, Isabelle Fuhrman (13 ans après !).

Image

Esther 2 : les origines se situera avant le premier film et devrait révéler le sinistre passé de l’orpheline dans sa première famille d’adoption. Sans en dire plus, le plus étonnant reste la décision de revenir des années après Esther (2009) pour reprendre le personnage avec la même interprète. Pour que l'actrice retrouve un visage juvénile, le film a dû déployer des efforts colossaux de maquillage et d’effets spéciaux pour lui donner une apparence similaire à celle qu’elle pouvait avoir jadis.

Le résultat est visible sur un premier cliché (visible ci-dessous) et n’est, à première vue, pas à la hauteur : difficile de lui voir le même âge qu'autrefois (surtout en comparant avec les visuels du premier volet).

Image

Le film a également été officialisé comme Rated-R (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte, aux États-Unis) ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour un long-métrage horrifique. Toutefois, plus inquiétant encore que l’orpheline, la première bande-annonce est attendue pour "prochainement" sans qu’on en sache beaucoup plus.

Le film est prévu dans nos cinémas pour le 17 août prochain et la date approche à grands pas sans que rien ne soit déployé pour provoquer une quelconque attente. Une stratégie de communication plus qu’insolite, dont on a bien du mal à voir comment elle pourrait porter ses fruits.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... CghB3o2txQ
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image
Avatar du membre
Kit
Messages : 6738
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

13 juillet
une pensée pour
Jean Murat 1888-1968 (act, La Kermesse héroïque, Si Versailles m'était conté..., Les Grandes Familles, Les Misérables)
Sidney Blackmer 1895-1973 (act, On murmure dans la ville, Écrit dans le ciel, Rosemary's Baby)
Michel Constantin 1924-2003 (act, Le Trou, Les Grandes Gueules, Ne nous fâchons pas, La Valise)
Simone Veil 1927-2017 (polit)
Bob Crane 1928-1978 (act, Stalag 13/Papa Schultz)
René Laloux 1929-2004 (réal anim, La Planète sauvage, Les Maîtres du temps, Gandahar)
Robert Forster 1941-2019 (act, Jackie Brown, Mulholland Drive ; Karen Sisco, Heroes, Alcatraz, Twin Peaks)
Jacques Perrin 1941-2022 (act, réal, Les Demoiselles de Rochefort, Peau d'âne, Le Crabe-Tambour, L'Honneur d'un capitaine, Le Juge ; Le Peuple migrateur)

bon anniversaire à
Patrick Stewart 82 ans (saga X-Men ; saga Star Trek)
Harrison Ford 80 ans (act, saga Star wars, saga Indiana Jones, Blade Runner, Witness, Le Fugitif)
Cheech Marin 76 ans (act, Paulie ; Nash Bridges)
Catherine Breillat 74 ans (réal, scén)
Cameron Crowe 65 ans (réal, Jerry Maguire, Presque célèbre, Vanilla Sky)
Ken Jeong 53 ans (act, En cloque, mode d'emploi, saga Very Bad Trip)
Alexis Tomassian 43 ans (act, vx fr de Justin Timberlake, Rami Malek + Aaron Taylor-Johnson, Tobey Maguire, Shia LaBeouf, Zach Braff)
Pio Marmaï 38 ans (act, Le Premier Jour du reste de ta vie, Comment je suis devenu super-héros, Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan 2023)
Steven R. McQueen 34 ans (act, Everwood, Vampire Diaries, Chicago Fire) petit-fils de Steve McQueen
Leo Howard 25 ans (act, Legacies)

une pensée pour
Jean Parédès 1914-1998 (act)
Red Buttons 1919-2006 (act, Hatari !, Le Jour le plus long, On achève bien les chevaux)
Sage Stallone 1976-2012 (act) fils de Sylvester Stallone
Cory Monteith 1982-2013 (act, Glee)
Lorin Maazel 1930-2014 (chef d'orch)
Vosg'patt de cœur
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39



C'est déjà plus convaincant que le teaser :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image

Image

Image

Image
Avatar du membre
NaughtyDog
Messages : 2119
Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
Localisation : Paris

Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

NaughtyDog a écrit :
jeu. 14 juil. 2022 14:28
Grandiose :hot: :hot: :hot:
Avatar du membre
BOX OFFICE STORY
Messages : 4628
Enregistré le : mer. 2 sept. 2020 00:43
Contact :

Je suis assez insensible à l'Univers Tolkien je l'avoue,je m'en fous un peu...C'est beau certes mais la trilogie Jackson était graphiquement magnifique pour un budget ridicule à côté
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
Avatar du membre
ClintReborn
Messages : 4016
Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
Localisation : Avalon

BOX OFFICE STORY a écrit :
jeu. 14 juil. 2022 16:17
Je suis assez insensible à l'Univers Tolkien je l'avoue,je m'en fous un peu...C'est beau certes mais la trilogie Jackson était graphiquement magnifique pour un budget ridicule à côté
De quel budget ridicule tu parles ? C'est plus les mêmes couts d'il y a 20 ans :lol:
Jackson pour sa première trilogie a eu un budget de 285 millions et pour le Hobbit 655 millions

200 millions par saison pour une série de ce calibre qui dure pendant des heures c'est raisonnable c'est plus du double niveau budget que GOT :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Avatar du membre
Kit
Messages : 6738
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

15 juillet
une pensée pour
Philip Carey 1925-2009 (act, série Laredo)
Ken Kercheval 1935-2019 (Dallas)
Jan-Michael Vincent 1945-2019 (Supercopter)

bon anniversaire à
Patrick Wayne 83 ans (act) fils de John Wayne
Anne Sinclair 74 ans (journ tv)
Daniel Mesguich 70 ans (act)
Terry O'Quinn 70 ans (Les Aventures de Rocketeer ; MilleniuM, Lost : Les Disparus)
Vincent Lindon 63 ans (act)
Patrick Timsit 63 ans (humor, act)
Jean-Christophe Grangé 61 ans (écriv)
Lolita Davidovich 61 ans (actr)
Forest Whitaker 61 ans (act)
Brigitte Nielsen 59 ans (actr)
Irène Jacob 56 ans (actr) :love:
Jim Rash 51 ans (act, Community)
Scott Foley 50 ans (act, Scream 3 ; Felicity, The Unit)
Brian Austin Green 49 ans (act, Beverly Hills 90210, Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor)
Diane Kruger 46 ans (actr) :love:
Lana Parrilla 45 ans (actr, Once Upon a Time)
Taylor Kinney 41 ans (act, Chicago Fire)

une pensée pour les disparus un 15 juillet
Robert Wadlow 1918-1940 homme le plus grand avec 2,72 m
Peter Van Eyck 1913-1969 (act, Le Salaire de la peur, Le Diabolique Docteur Mabuse, Le Jour le plus long, L'Espion qui venait du froid, Le Pont de Remagen)
Margaret Lockwood 1916-1990 (actr)
David Brian 1914-1993 (act, Écrit dans le ciel, La Conquête de l'Ouest)
Tsilla Chelton 1919-2012 (actr, Tatie Danielle)
Celeste Holm 1917-2012 (actr)
Jacques Thébault 1924-2015 (act, vx fr d'Audie Murphy, Steve McQueen + Roy Scheider, Patrick McGoohan (Le Prisonnier), Robert Conrad (Les mystères de l'ouest, Les Têtes Brûlées), Christopher Lee, Paul Newman, Clint Eastwood, Jeremy Brett (Sherlock Holmes))
Martin Landau 1928-2017
Vosg'patt de cœur
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image
Avatar du membre
Prisoner
Messages : 4095
Enregistré le : lun. 31 août 2020 18:56

Je partage une vue de Lourdes à 1000m d'altitude. Vue est un bien grand mot. Le brouillard que vous voyez est tout simplement la fumée venant des feux de forêts de la Gironde poussés par le vent. L'odeur est assez prégnante également
C'est une photo que j'ai prise vers 19h aujourd'hui

Image
Signature
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Prisoner a écrit :
ven. 15 juil. 2022 21:52
Je partage une vue de Lourdes à 1000m d'altitude. Vue est un bien grand mot. Le brouillard que vous voyez est tout simplement la fumée venant des feux de forêts de la Gironde poussés par le vent. L'odeur est assez prégnante également
C'est une photo que j'ai prise vers 19h aujourd'hui

Image
Impressionnant mais triste.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Vu :

Image

Superbe comédie signée Ivan Reitman. Le personnage principal s'appelle Dave et il est le parfait sosie du président des États-Unis à tel point qu'on fait appel à lui pour jouer le président (qui est absolument ignoble) dans des bains de foule sans importance. Le problème c'est que le véritable président est victime d'un malaise cardiaque et on fait appel à Dave temporairement mais ce dernier va commencer à véritablement se prendre au jeu et tomber amoureux de la première dame alors que celle-ci ne pouvait plus blairer son président de mari. Toute cette histoire donne lieu à des situations incroyables, souvent hilarantes et même touchantes. Dans le fond, impossible de ne pas penser à du Capra. Et je réalise seulement à quel point Sigourney Weaver fût sublime à cette époque.

Image
Avatar du membre
Kit
Messages : 6738
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

Pale a écrit :
ven. 15 juil. 2022 22:43
Vu :

Image

Superbe comédie signée Ivan Reitman. Le personnage principal s'appelle Dave et il est le parfait sosie du président des États-Unis à tel point qu'on fait appel à lui pour jouer le président (qui est absolument ignoble) dans des bains de foule sans importance. Le problème c'est que le véritable président est victime d'un malaise cardiaque et on fait appel à Dave temporairement mais ce dernier va commencer à véritablement se prendre au jeu et tomber amoureux de la première dame alors que celle-ci ne pouvait plus blairer son président de mari. Toute cette histoire donne lieu à des situations incroyables, souvent hilarantes et même touchantes. Dans le fond, impossible de ne pas penser à du Capra. Et je réalise seulement à quel point Sigourney Weaver fût sublime à cette époque.

Image
moi aussi j'ai adoré ce film vu il y a plus de 20 ans
Vosg'patt de cœur
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image



Un film qui pompe allégrement sur Spy Kids et C'est nous les héros de Robert Rodriguez :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Ce n'est pas pour jouer le mec qui va à l'encontre de l'avis général mais je n'ai pas été transcendé même si j'ai quand même apprécié. Déjà ce n'est pas cinématographiquement ouf (à ce niveau son précédent film était mieux, ici ça fait téléfilm de luxe) et surtout le discours féministe assené ici et là est parfois lourd et dénué de subtilité (c'est plus pour cette raison que la presse se pignole et pas pour les qualités de mise en scène). Bon après ça se mate sans ennui, les différentes étapes de l'enquête restent passionnantes à suivre et le cadre géographique est assez magnifique. C'est juste qu'il faut parfois se farcir des discours ultra évidents mais lourdingues.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Mon programme ciné du week-end prochain :

Image

Sur Netflix :

Image

La sortie de Everything Everywhere All at Once est toujours programmée le 20 juillet en Belgique, à voir si mon ciné le diffuse.
Avatar du membre
NaughtyDog
Messages : 2119
Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
Localisation : Paris

As Bestas est super tu verras ^^
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Avatar du membre
yhi
Messages : 369
Enregistré le : ven. 9 oct. 2020 10:48

Pale a écrit :
dim. 17 juil. 2022 16:47
Ce n'est pas pour jouer le mec qui va à l'encontre de l'avis général mais je n'ai pas été transcendé même si j'ai quand même apprécié. Déjà ce n'est pas cinématographiquement ouf (à ce niveau son précédent film était mieux, ici ça fait téléfilm de luxe) et surtout le discours féministe assené ici et là est parfois lourd et dénué de subtilité (c'est plus pour cette raison que la presse se pignole et pas pour les qualités de mise en scène). Bon après ça se mate sans ennui, les différentes étapes de l'enquête restent passionnantes à suivre et le cadre géographique est assez magnifique. C'est juste qu'il faut parfois se farcir des discours ultra évidents mais lourdingues.
Je trouve qu'au contraire les personnages sont suffisamment bien écrits pour que le discours soit bien amené. Il ne faut pas confondre explicite (le film l'est, son propos n'est pas sous entendu, il est explicitement verbalisé au cours du film) et subtil. Là pour moi ça l'est car on s'identifie bien à une cohorte de personnages qui sont assez représentatifs de points de vue sans être caricaturaux.


Ce qu'on pourrait reprocher de pas subtil au film cependant, c'est d'avoir transformé la mairie de Grenoble en palais de justice :rofl:
Avatar du membre
Prisoner
Messages : 4095
Enregistré le : lun. 31 août 2020 18:56

Pale a écrit :
sam. 16 juil. 2022 20:37
Image

Image



Un film qui pompe allégrement sur Spy Kids et C'est nous les héros de Robert Rodriguez :D
Quelqu'un se souvient il de

Image

:)
Signature
Avatar du membre
Pale
Messages : 8427
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Vu :

Image

La jaquette m'avait toujours interpellé à l'époque mais pour des raisons qui m'échappent, j'ai jamais vu ce film jusqu'à aujourd'hui. Film d'action typique du début des années 90, Blown Away est malgré tout passé inaperçu à sa sortie. En même temps il est sorti la même année que Speed, True Lies ou Demolition Man. Le film est également réalisé par Stephen Hopkins, justement un très bon artisan des années 90 à qui on doit Predator 2, L'Ombre et la proie ou Perdus dans l'espace. Pour en revenir à Blown Away, j'ai beaucoup aimé et je ne comprends pas trop son échec vu qu'il n'a rien à envier aux actionners de l'époque. C'est peut-être dû à une trop grosse concurrence en la matière. En tout cas certaines scènes ont toujours de la gueule, on retrouve des bonnes cascades à l'ancienne et le réalisateur orchestre quelques scènes au suspense machiavélique, notamment une où tous les objets d'une maison sont susceptibles d'être le détonateur d'une bombe. Et impossible de ne pas finir en évoquant Tommy Lee Jones, celui-ci cabotine comme pas permis :D
Modifié en dernier par Pale le dim. 17 juil. 2022 19:44, modifié 1 fois.
Répondre