Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Kit
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Pale a écrit :
mar. 27 sept. 2022 14:34
Kit a écrit :
mar. 27 sept. 2022 14:25
:hello: Gérardmer c'est à environ 20 km de ma commune d'origine qui fait d'ailleurs partie maintenant du canton de Gérardmer, hélas tu n'as pas dû avoir beau temps (tu me diras faut remplir le lac)
Moyen le temps mais ça ne m'a pas dérangé. Samedi je suis principalement resté à Gérardmer et dimanche et lundi j'ai fait de la rando en passant par le lac des Truites, le lac Vert, le lac Blanc et le lac Noir. Certaines vues étaient incroyables et la météo nuageuse rendait la nature encore plus sauvage.
les Lac Blanc et Lac Noir sont les lacs les plus proches de chez moi (dans les Vosges), juste de l'autre côté (alsacien) et proche du sommet de ma commune Le Gazon du Faing à 1306 m,
tu aurais pu aller visiter la confiserie de bonbons des Vosges (400 m de ma maison familiale), l'usine alimentaire la plus visitée de France avec 250 000 visiteurs par an
Vosg'patt de cœur
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Kit a écrit :
mar. 27 sept. 2022 17:32
les Lac Blanc et Lac Noir sont les lacs les plus proches de chez moi (dans les Vosges), juste de l'autre côté (alsacien) et proche du sommet de ma commune Le Gazon du Faing à 1306 m,
tu aurais pu aller visiter la confiserie de bonbons des Vosges (400 m de ma maison familiale), l'usine alimentaire la plus visitée de France avec 250 000 visiteurs par an
Oui quelqu'un m'en avait parlé mais bon j'y allais principalement pour vadrouiller dans la nature. Cela dit je ne suis pas contre le fait d'y retourner. Je suis quand même curieux de voir Gérardmer en été.
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Kit
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Pale a écrit :
mar. 27 sept. 2022 17:39
Kit a écrit :
mar. 27 sept. 2022 17:32
les Lac Blanc et Lac Noir sont les lacs les plus proches de chez moi (dans les Vosges), juste de l'autre côté (alsacien) et proche du sommet de ma commune Le Gazon du Faing à 1306 m,
tu aurais pu aller visiter la confiserie de bonbons des Vosges (400 m de ma maison familiale), l'usine alimentaire la plus visitée de France avec 250 000 visiteurs par an
Oui quelqu'un m'en avait parlé mais bon j'y allais principalement pour vadrouiller dans la nature. Cela dit je ne suis pas contre le fait d'y retourner. Je suis quand même curieux de voir Gérardmer en été.
Gérardmer en été :sweat: tu es fou, plutôt au printemps y a moins de monde (sauf pour la fête des jonquilles mais ce n'est pas avant 2 ans)
Vosg'patt de cœur
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Kit a écrit :
mar. 27 sept. 2022 17:48
Gérardmer en été :sweat: tu es fou, plutôt au printemps y a moins de monde (sauf pour la fête des jonquilles mais ce n'est pas avant 2 ans)
J'avoue que là j'ai pas eu à me plaindre niveau population :D J'ose pas imaginer le bordel sur les routes en montagne quand tu as 40 voitures qui te suivent. Je déteste être premier sur ce genre de route :D
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Pale a écrit :
mar. 27 sept. 2022 18:00
Kit a écrit :
mar. 27 sept. 2022 17:48
Gérardmer en été :sweat: tu es fou, plutôt au printemps y a moins de monde (sauf pour la fête des jonquilles mais ce n'est pas avant 2 ans)
J'avoue que là j'ai pas eu à me plaindre niveau population :D J'ose pas imaginer le bordel sur les routes en montagne quand tu as 40 voitures qui te suivent. Je déteste être premier sur ce genre de route :D
Gérardmer c'est environ 9 000 hbts, en été c'est 100 000
côté alsacien tu as la route des vins qui est magnifique, visiter Kaysersberg, Colmar, Riquewihr, Ribeauvillé, Sélestat, etc...
Vosg'patt de cœur
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Ça manquait sur le topic, quelques critiques et news de EL :D

Ils ont beaucoup aimé Blonde (4 étoiles) :

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Depuis 2002 et sa lecture du Blonde de Joyce Carol Oates, le réalisateur Andrew Dominik rêvait d'en faire un film. Vingt-ans plus tard, après une production mouvementée entre problèmes de financement, changements de casting et rumeurs de censure, son adaptation a enfin abouti. Présenté en grande pompe lors de la Mostra de Venise 2022 (et tristement reparti bredouille), son Blonde mené par Ana de Armas dans la peau de Norma Jeane/Marilyn Monroe est visible sur Netflix en France, et le résultat ébouriffant risque de diviser longtemps dans les chaumières.

LA MORT DE NORMA JEANE PAR LA CÉLÈBRE MARILYN


Andrew Dominik est un cinéaste rare, précieux et surprenant dans le paysage hollywoodien. Si l'on éclipse son prometteur Chopper (premier essai s'attardant sur une figure australienne et ayant été tourné au pays d'Oz), Andrew Dominik a réussi à devenir, en seulement deux films, le spécialiste d'un simili-genre s'adonnant à déconstruire les États-Unis ou à établir une autre forme de vérité autour de ses mythes, pour mieux les piétiner, les saisir ou les redécouvrir.

Si le bancal Cogan : Killing Them Softly martelait avec un manque de subtilité flagrant et un ton trop verbeux les dérives du capitalisme et de la politique américaine, l'immense L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford avait prouvé la puissance de son cinéma et sa vision unique des légendes américaines. En mutant le simple western classique en un poème mélancolique (voire homo-érotique) aux airs malickiens, Andrew Dominik parvenait à démanteler les figures de Jesse James et de Robert Ford, venant saborder l'idée d'héroïsme et l'obsession de la célébrité (ce qu'il a également fait dans la série Mindhunter avec la figure gourouesque de Charles Manson).

C'est donc sans surprise qu'il s'attaque, avec Blonde, aux mêmes thématiques en étudiant cette fois le destin de Norma Jeane/Marilyn Monroe. Loin d'en faire un simple biopic classique, le réalisateur décide de bouleverser les codes du genre pour continuer à tracer son sillon d'auteur (toujours à l'aide d'un roman, ici celui éponyme de l'immense Joyce Carol Oates) : déconstruire une fausse utopie américaine, et plus particulièrement recontextualiser une invention hollywoodienne pour proposer un regard nouveau sur une icône adulée (et pourtant si isolée).

Une démarche extrêmement risquée qui va forcément créer d'innombrables débats, causer de nombreuses dissensions et ne pas plaire à tout le monde. D'autant plus que le réalisateur s'emploie à défaire le mythe à travers une oeuvre radicale, onirique et volontairement provocatrice, où la femme affronte en permanence l'actrice, où Norma Jeane subit progressivement son double Marilyn Monroe, celle "dont toutes les femmes aimeraient être à la place". Si elles savaient...

CAUCHEMARILYN

"Marilyn était la personne la plus célèbre au monde. Mais c’est aussi ce qui a réduit Norma à l’invisibilité. C’est l’histoire qu’on voulait raconter", a expliqué Ana de Armas (tout bonnement incroyable) pour préciser le cheminement de Blonde. Et c'est en effet ce qui donne au long-métrage une force si particulière, adaptant avec habileté l'intelligence du roman de Oates et son idée fondatrice : Norma Jeane, jeune femme d'abord sauvée par l'alter-ego qu'elle s'est inventée (Marilyn Monroe), a finalement été dévorée par les dérives de sa création et surtout la manière dont le monde se l'est appropriée à ses dépens en l'objectifiant.

Dans cette oeuvre-fleuve de 2h45, Norma Jeane ne cesse en effet de s'enfoncer un peu plus chaque minute dans un cauchemar terrifiant, broyée à tour de rôle par les hommes (maris, amants, producteurs, fans...) et le système hollywoodien. Ce n'est d'ailleurs pas anodin si dès les premiers instants de Blonde, la jeune Norma Jeane (Lily Fisher) est d'ores et déjà écrasée par ce qui l'entoure, la voiture de sa mère s'enfonçant au coeur des collines enflammées d'Hollywood, présageant l'enfer du milieu qu'elle fréquentera adulte.

Un enfer auquel Andrew Dominik va se confronter frontalement à travers une mise en scène profondément marquante. Qu'il transforme des étoiles en spermatozoïdes ou des draps en chutes du Niagara, qu'il distorde des corps pour mieux sublimer une libération physique ou déforme des bouches masculines rêvant d'engloutir leur héroïne, qu'il isole Marilyn dans une bulle sonore ou l'enferme inexorablement dans un cadre étriqué dont elle ne peut s'échapper, qu'il la filme en vision nocturne dans une panique terrifiante ou la rapetisse dans son siège de cinéma, Andrew Dominik tente et expérimente en permanence (quitte à tomber dans une surenchère qui pourra parfois agacer).

Une chose est sûre, Andrew Dominik offre des plans et séquences d'une puissance insoupçonnée, jouant de tous les formats (et d'un incessant jeu de noir et blanc/couleur) pour mieux étudier les enjeux émotionnels, les basculements psychologiques ou les terreurs sentimentales de son héroïne. Ainsi, Andrew Dominik capte avec maestria la richesse du bouquin de Oates, tout en parvenant à y insuffler sa propre folie, son propre rythme et in fine sa propre poésie. Le montage plein d'ellipses aura raison de nombreux spectateurs, mais c'est justement à travers cette narration fragmentée, plongeant dans le regard de Norma et sa dualité avec Marilyn, que le long-métrage s'envole.

MARILYNCH

En balayant la vie de Marilyn Monroe entre déceptions amoureuses, tragédies maternelles, recherches éternelles de la figure paternelle, succès et échecs de sa vie de comédienne (on pourra regretter que le film n'évoque pas ou trop peu son talent d'actrice et son travail acharné de composition), Blonde bouleverse, déroute, secoue.

Il perturbe lorsqu'il s'évertue à décomposer sa célébrité, à revisiter des images iconiques à travers ses yeux (l'anxiogène séance photo de Sept ans de réflexion). Il chamboule même lorsqu'il s'attache à décrire la solitude de l'actrice, cette enfant abandonnée si désireuse d'avoir un bébé et échouant malheureusement à plusieurs reprises (bousculée par des désirs ambivalents, freinée par des desseins incompatibles, voire maudite par un corps qui ne lui a jamais totalement appartenu).

Mais plus encore, Blonde est avant tout une oeuvre hors du commun, sensorielle et enivrante. Une oeuvre qui vire carrément vers une expérience hallucinatoire aussi épuisante que fascinante. Impossible de ne pas penser, en effet, au cinéma de David Lynch devant Blonde tant le récit et ses métamorphoses permanentes (narratives ou visuelles) embrassent pleinement le style du réalisateur de Eraserhead. Au fur et à mesure de l'avancée du récit, Andrew Dominik enfonce ainsi les spectateurs dans un trip fantasmagorique dont il devient difficile de délier le vrai du faux, le rêve de la réalité, l'inconscient du conscient, l'intime du révélé, la fiction de la biographie.

"On ne sait jamais ce qui est vrai et ce qu'on imagine", confie Gladys Mortensen (Julianne Nicholson) à sa jeune fille Norma Jeane en début de métrage. Un aphorisme qui suivra autant les spectateurs dans leur visionnage (régulièrement troublés par la fidélité des reconstitutions et hommages) que Norma Jeane tout au long de sa vie jusqu'à un point de rupture terminal.

Car lorsque l'actrice, à force d'incarner de multiples visages aux yeux des autres, finit par ne plus savoir qui elle est vraiment, quelle personnalité elle doit revêtir à tel instant pour satisfaire ou quelle facette d'elle-même avait séduit la personne qu'elle côtoie (le terrible passage dans une chambre d'hôtel), c'est toute une logique qui s'écroule, la réité de son existence qui s'effrite, voire disparaît.

Si Blonde est bercé par l'enivrante bande-originale de Nick Cave et Warren Ellis – rappelant régulièrement les partitions de Badalamenti pour Lynch notamment sur Twin Peaks – son ultime partie évoque ainsi, sans doute possible, le grand final de Mulholland Drive. Les images se fondent les unes dans les autres. Les corps maquillés deviennent de véritables cadavres (à moins que ce ne soit l'inverse). Les émotions se juxtaposent pour ne créer que des monstres incontrôlables. Le silence remplace le vacarme pour laisser place aux spectres qui nous hantent.

Un jeu de double qui doit quasiment tout à la performance saisissante et exigeante d'Ana de Armas capable, sans jamais singer bêtement la figure de Monroe, d'évoluer spontanément entre les deux esprits/corps de Norma. Une aisance troublante dont on ressort obsédé, dévoré d'une étrange sensation : celle d'avoir, non pas seulement expérimenté une oeuvre magique et terrorisante, mais bien d'avoir vu renaître un ange abandonné et son éternel fantôme. Miraculeux.

Blonde est disponible sur Netflix depuis le 28 septembre 2022

Au cœur d'un sensationnel chaos organisé, Andrew Dominik nous plonge dans la psyché cauchemardesque de Norma Jeane avec Blonde, expérience fragmentée fantasmagorique, d'une sensorialité hors du commun, jonglant entre onirisme et horreur, rêve et réalité.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... oaFxlAgK34

EL a beaucoup aimé Joyeuse fin du monde (4 étoiles) :

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Premier film de la réalisatrice Camille Griffin, Joyeuse fin du monde (Silent Night sous son titre d'origine) débarque en France directement en DVD et Blu-ray après avoir fait grand bruit lors de sa première mondiale au Festival international du film de Toronto 2021. Sortie en salles en décembre dernier aux États-Unis et au Royaume-Uni, cette comédie noire so british, produite par Matthew Vaughn, s'attaque à la sacro-sainte magie de Noël en compagnie de Matthew Goode et Keira Knightley. Mais tout ce beau monde est-il de taille à régaler ?

MERRY CHRISTMAS


Festoyer puis mourir en paix, quel meilleur programme pour les fêtes de fin d'année ? C'est en tout cas celui que Simon (Matthew Goode) et Nell (Keira Knightley) ont choisi de suivre aux côtés de leurs enfants, dont Art (Roman Griffin Davis, fils de la réalisatrice et révélation de Jojo Rabbit), afin de célébrer Noël une toute dernière fois. Et leurs proches sont naturellement conviés aux réjouissances dans leur grande propriété nichée au cœur de la campagne anglaise. Alors pourquoi ce tableau idyllique est-il voué à s'assombrir ? La raison est simple : un gaz mortel se répand à travers le monde, et d'ici quelques heures, ce sera au tour des Anglais d'y goûter.

Durant sa première moitié, Joyeuse fin du monde élude intelligemment l'imminence de la catastrophe en s'attachant à l'attitude hypocrite de ses personnages. Lorsque les convives, sur le point d'arriver à destination, allument l'auto-radio et chantent en choeur le tube de Noël à la mode (eh oui, c'est Michael Bublé qui s'y colle), on sent bien que toute cette bonne humeur collégiale sonne faux. Et la comédie doit durer aussi longtemps que possible afin de préserver les apparences et ainsi repousser l'échéance de la mort. Il n'y a qu'à voir Nell disposer un peu partout dans la maison des branches de gui, la plante porte-bonheur par excellence, mais aussi symbole d'immortalité durant l'Antiquité.

« J'ai essayé pendant des années d'écrire des histoires sur le système de classes qui est le mien, et le dysfonctionnement des classes moyennes et privilégiées en Angleterre », racontait Camille Griffin lors d'une interview donnée au site Screenrant, à l'occasion de la sortie du film outre-Atlantique. Une chose est sûre, son obstination a fini par payer tant l'objectif est pleinement atteint.

Entre les messes basses et les humiliations publiques, les personnages ne se font aucun cadeau (dommage, c'est Noël) et incarnent à eux seuls la petite bourgeoisie décadente et superficielle. « J'ai vu La Route et pas question que je vive ça. Je ne supporterai pas le monochrome post-apocalyptique », entend-on au détour d'une conversation. Si la réplique est évidemment très drôle, elle montre aussi la légèreté avec laquelle le groupe envisage l'approche du cataclysme.

Encore une fois, tout est affaire de cosmétique, jusqu'au traditionnel bénédicité entonné par Simon alors qu'il ne croit pas en Dieu. Il est très intéressant par ailleurs que la réalisatrice décide de réduire progressivement le brouhaha général des festivités pour tendre vers le murmure puis le silence. Un choix qui renvoie bien sûr au titre original du film, Silent Night, en référence à la célèbre mélodie sacrée de Franz Gruber (magnifiquement réorchestrée ici par le compositeur Lorne Balfe), mais aussi à une forme nouvelle de spiritualité, les personnages réalisant qu'il ne sert à rien de pavoiser.

LA PILULE SANS LENDEMAIN

C'est donc à mi-parcours que Joyeuse fin du monde se met à creuser un sillon plus dramatique lorsque Art, le seul vrai libre penseur du groupe, remet en cause l'autorité des adultes et notamment de ses parents. Et s'il existait une chance pour eux de survivre à ce fléau ? Pourquoi s'en remettre aveuglément au gouvernement ou même à l'avis des scientifiques ? Autant de questions que le garçon va soulever sans détour, avec une conscience citoyenne et politique si aiguë pour son âge qu'elle pourrait sembler totalement absurde du point de vue du spectateur. Mais c'est aussi la grande idée du film que de faire endosser à l'enfant le rôle d'objecteur de conscience.

« Prenez votre pilule de sortie, évitez la souffrance et mourez dans la dignité », informe un spot gouvernemental. Voici le nouveau commandement auquel le pays doit se plier, la seule alternative trouvée par le pouvoir en place. Au fond, Art reproche à sa famille et ses proches d'accepter leur impuissance face aux évènements, lui qui prend régulièrement le contrôle de son destin, de façon anodine d'abord en modifiant discrètement le plan de table, puis de manière plus radicale ensuite en fuyant la maison au mépris du danger.

Bien sûr, la réalisatrice ne cherche en aucun cas à justifier les dérives anti-système à travers le comportement rebelle du garçon, et il est bon de rappeler que le film a été écrit avant la pandémie de Covid-19. Ceci étant dit, le film met en exergue la responsabilité qui incombe aux jeunes générations de réussir là où les précédentes ont échoué, en les poussant à s'affirmer, à interroger leur propre environnement. Et plus le doute s'immisce dans le débat, plus les masques tombent.

Le resserrement spatio-temporel de l'action permet autrement de montrer le paysage et notamment la météo se détériorer à vitesse grand V. La nuit tombée, l'horizon annonce une tempête de tous les diables, avec éclairs et tornades à la clé. On en revient à nouveau à la dimension religieuse et sacrée du projet. Si les théories vont bon train (c'est un coup des Russes d'un côté, une revanche de Mère Nature de l'autre), la menace n'en vient pas moins du ciel. De là à y voir une punition divine, il n'y a qu'un pas.

Il est donc moins question de la fin du monde que de la fin d'un monde. Quand la neige fait enfin son apparition dans les ultimes plans, elle est symboliquement le signe d'une ère nouvelle, et ironiquement, le rappel tardif que la magie de Noël existe. En ce sens, on échappe au nihilisme d'un Lars Von Trier période Melancholia, sans pour autant verser dans le pur happy end, tant s'en faut. Un équilibre précieux entre humour et gravité, candeur et noirceur, que le film maintient avec un talent insolent sur toute sa durée.

Joyeuse fin du monde est disponible en DVD et Blu-ray depuis le 23 septembre 2022

Quand la comédie grinçante tourne à la tragédie apocalyptique, le résultat étonne et passionne. Joyeuse fin du monde représente bien le parfait remède aux films de Noël un peu trop sucrés ou dépourvus de piquant.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... Hdn9thaxk0

EL a modérément apprécié Dark Glasses (2,5 étoiles) :

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L'humiliation de la fameuse projection cannoise de son Dracula 3D est déjà derrière lui. La légende absolue du cinéma d'épouvante italien Dario Argento revient en force dans l'actualité. Outre les rétrospectives consacrées à sa carrière, à Paris et à New York, les restaurations de ses oeuvres les plus respectées (bientôt réunies dans un coffret), l'exposition de Turin et sa participation mémorable au Vortex de Gaspar Noé, il est au coeur d'une rumeur qui enfle de plus en plus dans les festivals spécialisés. Son dernier film, Dark Glasses, serait tout à fait regardable. Il ne nous en fallait pas plus pour courir à Strasbourg, où il était projeté dans le cadre du FEFFS, afin d'en attester nous-mêmes.

SUNGLASSES AT NIGHT


Bien malin sera celui qui expliquera la baisse de qualité des films d'Argento après le très théorique, mais passionnant Le Syndrome de Stendhal en 1996. Sa filmographie des années 2000 est désormais une source infinie de blagues bien connues de ses inconditionnels éplorés, s'évertuant encore à défendre les fautes de gout de La Troisième mère. Bien qu'il y ait quelque chose de fascinant à voir son esthétique corrompue par les mutations de l'industrie, les premiers retours sur Occhiali neri donnaient l'espoir de voir enfin le style Argento prendre le train du thriller contemporain.

Les mauvaises langues diront que la meilleure tenue – véridique – de ce nouveau film vient du fait qu'il soit adapté d'un scénario vieux de 20 ans, retrouvé par Asia Argento en fouillant dans les affaires de son père pour les besoins de sa propre autobiographie. L'histoire d'une femme prostituée prise pour cible par un mystérieux agresseur et qui perd la vue suite à l'un de ses assauts. Sauf que chez Argento, le scénario fait généralement office au mieux de carcan, au pire de prétexte, quand il ne vole pas tout simplement en éclats, dans son chef-d'oeuvre Inferno. Et Dark Glasses ne fait pas exception. Les motivations du tueur, par exemple, prêtent à sourire.

S'il faut désigner, au doigt mouillé, un responsable de cette timide résurrection, c'est peut-être Wild Bunch. Le distributeur a demandé à Argento un changement de chef opérateur, possiblement par peur de retrouver la laideur de ses précédents essais. C'est l'italien Matteo Cocco qui hérite donc du poste, succédant à de grandes figures du métier comme Luciano Tovoli (qui s'était fourvoyé dans le tristement célèbre Dracula 3D), Ronnie Taylor ou Giuseppe Rotunno. Et son approche beaucoup plus contrastée apporte énormément à un film qui multiplie pourtant les environnements, envoyant gambader ses personnages aussi bien en ville que dans la campagne éclairée au clair de lune.

Il n'en fallait pas plus à Argento pour revenir à la mise en scène de ses derniers giallos, moins baroques, mais parfois étrangement artificiels, lors d'un accident de voiture ou de quelques meurtres particulièrement graphiques. Avec une photographie plus contemporaine, le rouge redevient profond et la violence musicale.

Les Daft Punk avaient jeté leur dévolu sur le film. Après leur séparation, c'est finalement l'inénarrable Arnaud Rebotini qui prend la relève des Goblin, et il ne fait pas les choses à moitié. Le compositeur pousse les sonorités de l'horreur "argentienne" dans leurs retranchements, quitte à carrément balancer un kick de techno sur un égorgement. Comme quoi, il suffisait peut-être de revoir l'entourage du cinéaste pour revenir à ses fondamentaux.

DEUX YEUX BÉNÉFIQUES

Car dans tous les cas, son passage à vide ne s'explique pas par un manque de vivacité intellectuelle. Il suffisait d'assister à sa masterclass à la Cinémathèque française en juillet 2022, où il décortiquait son très complexe Les Frissons de l'angoisse, pour se rendre compte qu'il reste un grand théoricien, un grand cinéphile, plus encore qu'un génie de la sensation. Et Dark Glasses le prouve à son tour, en déballant les obsessions thématiques bien connues de son auteur, les unes après les autres, brossant dans le sens du poil l'Argentophile aguerri.

Enfermement urbain, importance des animaux, qui volent progressivement la vedette aux comédiens humains, utilisation de la cécité comme d'un contrepoint à la pulsion scopique, meurtres esthétisés jusqu'à dépasser la frontière du plausible... les motifs reconnaissables défilent sous le joug de son mentor historique, Michelangelo Antonioni, dont il cite directement L'Éclipse dès les premières minutes, avec une... éclipse. Phénomène qui annonce à la fois la nature contrastée, voire bicéphale, du film (entre la ville et la campagne, la tendresse et la mort) et l'accident de la pauvre Diana.

Campée par Ilenia Pastorelli, découverte par le metteur en scène dans le sympathique On l'appelle Jeeg Robot, l'escort-girl devenue aveugle est également un pur personnage à la Argento. D'ailleurs, Asia Argento aurait décroché le rôle si la lassitude de jouer les prostituées et de porter sur ses épaules les délires de son père ne l'avait pas convaincue de se rabattre sur un personnage secondaire utilitaire (dixit Alan Jones). Elle déambule dans le labyrinthe géométrique urbain d'Antonioni, avant de s'affranchir de ses problèmes grâce à une fuite à la campagne, à la compagnie d'un jeune enfant chinois et à l'aide d'un bon toutou.

C'est la principale nouveauté de ce long-métrage pétri de vieilles habitudes : l'émancipation de l'héroïne, et donc son salut, provient de son empathie, de plus en plus affirmée. Sauf que la relation humaine au coeur du récit, censée justement entrainer cet adoucissement des enjeux (certains ont même parlé d'un giallo tendre) est trop futile, trop peu singulière pour faire basculer le film. Ne restent plus donc qu'une compilation amusante des idées du cinéaste, quelques plans intéressants, deux meurtres bien gorasses... et c'est tout.

On y verrait volontiers un chant du cygne respectable, quoique désabusé si Argento n'était pas déjà, à plus de 80 ans, en train de préparer son prochain projet, le remake d'un mystérieux film mexicain proposé par Isabelle Huppert. Qu'importe le nombre de ses égarements passés et la modestie de son retour en force, il ne finira donc jamais de nous intriguer.

Arnaud Rebotini et Matteo Cocco permettent au maestro de mettre un terme à sa kyrielle de navets. Mais faute d'un traitement émotionnel à la hauteur de ses louables ambitions, son Dark Glasses ne dépasse jamais le cap de la récitation nostalgique.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... SfbGNlakjM

EL a beaucoup aimé X (4 étoiles) :

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Départ sur les chapeaux de roues pour le très généreux Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg, FEFFS de son petit nom. Quelques heures après la projection en ouverture de la nouvelle adaptation de Diabolik, quelques semaines après l'avant-première de son prequel Pearl à Venise et quelques jours après l'annonce de sa suite MaXXXine, le X de Ti West était présenté en séance de minuit à un public chauffé à blanc par sa réputation. Et on n'aurait pas rêvé meilleures conditions pour le découvrir enfin.

AMERICAN HISTORY X


On nous avait reproché le qualificatif "Massacre à la tronçonneuse porno" à l'époque des premières bandes-annonces. Pourtant, comme à son habitude, l'homme-orchestre (réalisation, scénario, production, montage) Ti West refuse de dissimuler ses influences, et ce dès l'ouverture de son film. Prenant place au Texas, à la fin des années 1970, baignant dans une ambiance aride familière composée par le fidèle lieutenant Eliot Rockett, X emprunte évidemment au cinéma de Tobe Hooper, et pas uniquement à son célébrissime Texas Chainsaw Massacre.

Depuis quelques années, les festivals de fantastique débordent d'hommages plus ou moins assumés aux grands maitres du genre. Mais contrairement à ses congénères parfois imbuvables, X s'appuie moins sur des clins d'oeil forcés et sur des tics de mise en scène que sur une gestion habile et très progressive du suspens, ainsi que sur une brutalité que seul peut-être Rob Zombie avait réussi à retrouver le temps de quelques films.

Rassurez-vous : le long-métrage vire bien au slasher méchant, parcouru de saillies gores bouillonnantes. Toujours est-il que l'effet en lui-même compte moins que le coup de poing à l'estomac qu'il assène au spectateur, que ce soit grâce à un effet sonore bien placé, un détail morbide, un plan anormalement long ou une sensation de surprise parfaitement dosée.

Soit une science de l'horreur 70's encore rare, que West perfectionne en piochant dans les recoins moins exposés de la filmographie du maitre texan, notamment dans Le Crocodile de la mort pour son utilisation magistrale de la menace animale, complétant les vicissitudes humaines, et dans Massacre à la tronçonneuse 2 pour son humour noir autoparodique, qui explose lors d'un climax hilarant, contre toute attente.

Il fallait de sacrées épaules pour réunir en moins d'une heure 50 les plus grandes qualités de Hooper et de ses descendants. Un exploit qu'il accomplit, une fois de plus, à l'aide d'une mise en scène d'une inventivité impressionnante, y compris lors des scènes de meurtres, et grâce à sa palette de personnages, chacun rattaché à un archétype qu'il finit par transgresser (le cinéphile finit par faire du bon porno, la prude passe devant la caméra, la bimbo autoproclamée pèche par excès de sollicitude...). À terme, il ne magnifie pas seulement les poncifs : il revient aux sources du red-neck movie et de son sens de sa provocation.

TI WEST SIDE STORY

Le premier plan est sans équivoque. Le temps de quelques secondes, on croirait être face à un film en super 8, avant qu'un travelling avant ne révèle la supercherie : ce qu'on tenait pour les bords du cadre était en fait les portes d'une grange. Une anticipation très maligne du jeu de parallélisme qui occupe les premières 40 minutes, où la fiction pornographique tournée par les personnages et les événements réels fusionnent, comme si l'équipe prédisait sa propre perte.

Déjà dans The Innkeepers, The House of the Devil et même certains épisodes de série, Ti West, par souci de minimalisme, mettait à nu la substantifique moelle de son genre de prédilection. Dans X, il passe le cap de l'explicite avec brio, s'attaque frontalement au prétendu désir libidinal qui motive le cinéma dit d'exploitation et relie, selon ses détracteurs, la pornographie et le cinéma d'horreur. Leur point commun, aux yeux de l'institution, étant le fameux classement... X, ultime symbole de luxure pour les garants du bon gout, ceux qui ont à coeur de séparer "les filles bien" des autres.

Jusqu'à encore très récemment – il faut rappeler que le torture-porn doit son nom à un journaliste réac' –, porno et horreur faisaient partie de la même lie aux yeux du monde. Une confusion due à leurs modes de production parfois similaires, aux hybrides qui ont fait les grandes heures du bis international, mais surtout au mépris qu'on leur a toujours porté, usant de l'un pour discréditer l'autre. À la fois conscient du passif de la tradition qu'il perpétue et amoureux des subtilités des codes qui lui sont propres, West s'amuse à entrelacer les deux genres... avant de les séparer violemment dans la deuxième partie.

Dans X, plutôt que le sexe, c'est l'abstinence qui tue. Ou alors la frustration psychosociale qui découle d'un trempage de biscuit trop rare ou complexé. Non seulement cela crée des antagonistes passionnants, car en position de faiblesse (l'un d'entre eux a donc eu droit à son propre long-métrage), mais cela raille aussi la jalousie viscérale prêtée aux prédicateurs du petit écran. Comme Massacre à la tronçonneuse, le film déplace le curseur du mal de sa propre nature aux contradictions mortifères de la culture occidentale, celles-là mêmes qui l'accusent de tous les maux.

Malgré les jets de sang improbables et le cours d'anatomie, il fait donc preuve d'une lucidité désarmante et enrichit la filmographie du cinéaste d'un nouveau panégyrique du cinéma d'horreur. En effet, le genre, seul assez dédaigné pour révéler les biais malsains de ceux qui nient sa beauté, en ressort grandi. Son ambivalence s'incarne finalement dans le double personnage de l'excellente Mia Goth, encapsulant après l'ultime twist toutes les thématiques du film. Et de ce qui se dit ici et là à propos de Pearl, Ti West persiste à louer la force de transgression du cinoche qui nous fait tant rêver et cauchemarder, en festival ou ailleurs. Pourvu qu'il ne s'arrête pas de sitôt.

X sortira le 2 novembre en salles, puis sur OCS.

Ti West réussit brillamment là où nombre de ses collègues échouent depuis des années en réalisant à la fois un hommage sincère à l'héritage de Tobe Hooper, une introspection du genre dans lequel il s'est illustré et surtout un slasher aussi brutal que récréatif. Vivement les suites !


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... Y54_CSv5sg
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Werewolf by Night : les premiers avis sur le film horrifique Marvel sont tombés

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Werewolf by Night: les premiers avis dithyrambiques sur le film terrifiant du MCU sont tombés avant sa sortie sur Disney+.

Adapté d’un comic book peu connu du grand public, Werewolf by Night diversifie un peu plus le contenu issu des studios Marvel. En effet, le premier long-métrage de Michael Giacchino, réputé à la base pour son travail de compositeur (on lui doit notamment les musiques des Indestructibles, de Rogue : One ou de The Batman), nous entraînera aux confins d’une histoire horrifique plus proche de l’esthétique des films de la Hammer que des habituels produits supervisés par Kevin Feige.

C’est pourquoi le nouveau long-métrage estampillé MCU, mais en apparence, très différent des autres œuvres de la franchise, était attendu par les observateurs les plus curieux. Or, quelques jours avant la sortie de Werewolf By Night sur la plateforme Disney+, quelques personnes privilégiées ont pu assister à une projection en avant-première. Voici un florilège de leurs retours, souvent enthousiastes, sur Twitter.

"Adoré Werewolf by Night. Michael Giacchino a fait son entrée par la grande porte pour son premier long-métrage chez Marvel Studios et j’espère qu’il continuera. Le fait qu’il ait pu aller si loin m’a surpris, son film se différencie de tout ce qu’a pu produire le studio jusqu’à présent." Steven Weintraub- Collider

"Werewolf By Night est le film d'Halloween du MCU dont je rêvais. Une superbe déclaration d’amour aux classiques du film d’épouvante conjuguée au savoir-faire artistique et technologique du MCU… J’ai également adoré l’alchimie entre les personnages interprétés par Gael Garcia Bernal et Laura Donnely." Perri Nemirrof - Collider

"Disney+ offre des programmes Marvel d’une qualité très divergente, mais Werewolf By Night s’impose comme leur meilleure production. Oui, meilleure même que Moon Knight (que j’ai adoré comme vous le savez)." James Vicardi - ComicBook.com

"Werewolf By Night est le projet le plus singulier du MCU depuis depuis Les Gardiens de la Galaxie. Aussi bon ? Peut être pas, mais il apporte une bouffée d’oxygène et il est agréable de voir que Marvel peut produire ce type de films. IOn veut plus de films de ce genre. Les comics sont extravagants. Place à l'extravagance." Eric Italiano - BroBible

"J’ai adoré Werewolf By Night, son esthétique noir et blanc siée parfaitement à l’histoire, ce qui rend le film unique au sein du MCU. C’est un fabuleux exemple qui montre au studio comment ils peuvent repousser leurs propres limites. Les comédiens sont excellents, j’espère les revoir prochainement et assister de nouveau à un spectacle de ce genre." Eric Goldman - FANDOM

"Werewolf By Night a été l'objet de notre projection secrète et ce fut un moment diablement extraordinaire. J'ai vraiment eu l'impression que Marvel avait pris une machine à remonter dans le temps pour replonger dans les années 40 et créer ce petit bijou d'aventure horrifique. Beaucoup de clins d’œil aux classiques du film d’horreur sont présents dans le film et bien plus encore. Quelle surprise fantastique !" Heatherface Wixson - Thehorrorchick

"J’ai adoré Werewolf by Night de Michael Giacchino, un savoureux film d’Halloween, amusant, violent et qui apporte son lot de nouveautés au MCU. Aurons-nous le droit à une équipe d’Avengers monstrueux ? Gael Garcia Bernal pourra-t-il en prendre la tête." Drew Taylor - The Wrap

"Werewolf by Night est un petit film de monstre de série B et conçu avec amour par des passionnés du cinéma d'horreur. Admirateur à la fois de Marvel et du genre horrifique, j’espère qu’ils continueront d’explorer cette voie, toujours avec Michael Giacchino aux commandes." Jacob Hall - Slashfilm

Un ajout bienvenu au MCU, un hommage réussi aux films de monstre d’autrefois, certaines prises de risque inattendues de la part du studio ou encore le meilleur produit Marvel disponible sur la plateforme Disney+... des avis élogieux émanent donc de la part des premiers observateurs, apparemment ravis de la direction empruntée par Marvel Studios.

Vous pourrez retrouver Werewolf By Night le 7 octobre prochain sur Disney + et partager peut être le même engouement.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... a2m2MMpzwU
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Cloverfield 2 : la suite du film culte de Matt Reeves a trouvé son réalisateur

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Après un premier volet acclamé et deux pseudo-suites critiquées, la saga Cloverfield va bientôt faire son grand retour avec, aux manettes, un habitué du genre horrifique.

Dans la famille Cloverfield, il y avait le premier opus, produit par J.J. Abrams et réalisé par un Matt Reeves (The Batman, La Planète des Singes 2 et 3) encore méconnu. Un vrai carton au box-office : 172 millions de dollars de recettes pour un budget hors-marketing de 25 millions. Il y a eu ensuite 10 Cloverfield Lane en 2016, un film au départ indépendant de l'univers, puis vendu comme le fils spirituel du premier... Et enfin The Cloverfield Paradox, arrivé discrètement sur Netflix en 2018, et crucifié par la critique (seulement 22 % de critiques positives sur l'agrégateur Rotten Tomatoes). Quinze ans après le premier volet, un petit nouveau pointe le bout de son nez et son équipe s'étoffe.

Il y a un peu plus d'un an, on vous expliquait déjà qu'une véritable suite de Cloverfield était dans les tuyaux chez Paramount. Un réalisateur vient d'être choisi pour succéder à Matt Reeves.

On savait déjà que cette suite serait produite par Bad Robot, la société de production de J.J. Abrams et aussi que Joe Barton (le créateur de la série Giri / Haji) s'occuperait du scénario. Désormais, on connaît aussi l'identité du réalisateur : Babak Anvari, un cinéaste adepte des films d'horreurs. Depuis 2016, il a réalisé trois films (Under the Shadow, Wounds, I Came by), tous les trois dans le genre horrifique. Il va donc ajouter une ligne de plus à son CV en dirigeant la suite du phénomène Cloverfield.

En 2008, Matt Reeves et J.J. Abrams avaient cassé la baraque et remis le found-footage au goût du jour. Chez Ecran Large, on avait même consacré un dossier au film culte, quelques jours avant la sortie de The Batman. Une chose est certaine, Cloverfield a lancé la carrière de Reeves. A voir si elle fera de même pour le discret Babak Anvari. En août dernier, son dernier long-métrage (I Came by) avait enregistré 30 millions d'heures de visionnage sur Netflix, en une semaine. Un score assez remarquable.

Pour le moment, on ne sait pas grand chose de plus à propos de cette suite, mis à part le fait que ce sera bel et bien une vraie suite du premier volet et pas un film indépendant, vendu ensuite comme faisant partie d'un univers (pas) cohérent. Il semble aussi que Bad Robot et Abrams ont cette fois-ci décidé de faire monter le suspense, en abandonnant leur technique de la "promo éclair" qui avait marqué la sortie des deux principaux films - le premier façonné dans le secret et le second, disponible sur Netflix quelques heures à peine après la diffusion de sa bande-annonce, à la mi-temps du Superbowl.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... sXd8Xlcp6s
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mar. 27 sept. 2022 18:17
Werewolf by Night : les premiers avis sur le film horrifique Marvel sont tombés

[…] le premier long-métrage de Michael Giacchino, réputé à la base pour son travail de compositeur (on lui doit notamment les musiques des Indestructibles, de Rogue : One ou de The Batman) […]
Kwôa ??? :ouch:

Hans Zimmer va s’y mettre aussi ? :D
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robinne a écrit :
mar. 27 sept. 2022 19:15
Pale a écrit :
mar. 27 sept. 2022 18:17
Werewolf by Night : les premiers avis sur le film horrifique Marvel sont tombés

[…] le premier long-métrage de Michael Giacchino, réputé à la base pour son travail de compositeur (on lui doit notamment les musiques des Indestructibles, de Rogue : One ou de The Batman) […]
Kwôa ??? :ouch:

Hans Zimmer va s’y mettre aussi ? :D
IDK :D

Après c'est un moyen métrage d'une heure.
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Oui la dernière affiche s'inspire à 100% de celle-ci :

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:D
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weird

Pale a écrit :
mar. 27 sept. 2022 19:39
robinne a écrit :
mar. 27 sept. 2022 19:15
Pale a écrit :
mar. 27 sept. 2022 18:17
Werewolf by Night : les premiers avis sur le film horrifique Marvel sont tombés

[…] le premier long-métrage de Michael Giacchino, réputé à la base pour son travail de compositeur (on lui doit notamment les musiques des Indestructibles, de Rogue : One ou de The Batman) […]
Kwôa ??? :ouch:

Hans Zimmer va s’y mettre aussi ? :D
IDK :D

Après c'est un moyen métrage d'une heure.
C’est déjà quelque chose !!
Pale a écrit :
mar. 27 sept. 2022 19:42

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Oui la dernière affiche s'inspire à 100% de celle-ci :

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:D
on peut parler de plagiat ?
Pale a écrit :
mar. 27 sept. 2022 19:56
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Il re re re ressort ? :D
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robinne a écrit :
mar. 27 sept. 2022 20:00
on peut parler de plagiat ?
Plutôt parodie, on sent que c'est voulu.
Il re re re ressort ? :D
Le film est sorti il y a 30 ans donc je présume que oui :D
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Mon programme ciné de cette semaine et du week-end à venir :

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En séance de rattrapage :

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Sur Netflix et autres plateformes :

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weird

Pale a écrit :
mar. 27 sept. 2022 20:02
Il re re re ressort ? :D
Le film est sorti il y a 30 ans donc je présume que oui :D
J’adore ce film :love: :love2:
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Mon programme ciné du mois d'octobre :

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Peut-être :

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Sur Netflix et autres plateformes :

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Ma plus grosse attente : L'École du bien et du mal

J'attends énormément aussi Werewolf by Night, Black Adam et À l'Ouest, rien de nouveau.
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weird

Pale a écrit :
mar. 27 sept. 2022 20:43
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J''ai bien rigolé en voyant la bande-annonce :lol:
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robinne a écrit :
mar. 27 sept. 2022 21:41
Pale a écrit :
mar. 27 sept. 2022 20:43
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J''ai bien rigolé en voyant la bande-annonce :lol:
J'ai juste vu un teaser avec François Damiens et son hélicoptère et ça m'a fait marrer :D
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Vu :

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Il y a encore 24 heures je ne connaissais pas l'existence de ce film. Mais hier dans ma chambre d’hôtel je me suis endormi avec la télé allumée et vers 2h du matin je me suis réveillé et il y a ce film qui venait de commencer. J'ai regardé une bonne demi-heure et je ne comprenais rien car le son était quasi inaudible et j'étais à moitié endormi mais ça m'a quand même suffisamment interpellé pour que j'aie envie de le revoir dans des bonnes conditions. Et au final je suis pas loin d'avoir adoré. C'est une petite comédie dramatique très simple de prime abord mais qui ne manque pas de charme. Pierre Niney joue un étudiant sans le sou qui va s'éprendre d'une fille venant d'un milieu beaucoup plus aisé. Ce choc des cultures va s'avérer assez savoureux. J'ai beaucoup aimé l'ambiance, l'humour ainsi que les émotions que procurent le film.
Modifié en dernier par Pale le mar. 27 sept. 2022 23:52, modifié 1 fois.
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Ah oui j'ai oublié de l'inclure dans mon programme de octobre.
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^^

Hello tout le monde :hello:

Cela fait plus d'un an que je ne suis pas venu :(

Anciennement Fleuros sur allociné, je passe tranquillement aujourd'hui. Je voulais changer de pseudo mais apparemment on ne peut pas ici (j'ai essayé et ça marche pas) donc je tenais à préciser qui je suis :crazy:
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Je viens de terminer la série aujourd'hui.

Et même si je ne suis pas convaincu par la saison 3 pour diverses raisons, j'ai apprécié cette série dont le visionnage s'est étalé sur 3 mois (je laissais un mois d'attente entre chaque saison pour laisser digérer un minimum, chose que je fais pour chaque série désormais).

Mais après tout, tous ces visionnages d'épisode n'ont-ils pas eu lieu tous en même temps du point de vue quantique ? :lol:

J'ai apprécié les références à l'hermétisme, dont la citation de ma signature est l'une des plus significatives de ce courant philosophique et métaphysique :bounce:

J'ai moins aimé le bombardement d'informations et les rebondissements à gogo surtout vers la fin. Sans dèc, y'avait au moins 3 twists à chaque épisode dans la dernière saison :sweat: Arrivé à la moitié de celle-ci, je ne cherchais même plus à suivre qui faisait quoi pour quel motif, pourquoi tel personnage revenait, etc... Au moins la beauté des images sauve un peu ce final labyrinthique à souhait
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shenbov a écrit :
mer. 28 sept. 2022 15:52
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Je viens de terminer la série aujourd'hui.

Et même si je ne suis pas convaincu par la saison 3 pour diverses raisons, j'ai apprécié cette série dont le visionnage s'est étalé sur 3 mois (je laissais un mois d'attente entre chaque saison pour laisser digérer un minimum, chose que je fais pour chaque série désormais).

Mais après tout, tous ces visionnages d'épisode n'ont-ils pas eu lieu tous en même temps du point de vue quantique ? :lol:

J'ai apprécié les références à l'hermétisme, dont la citation de ma signature est l'une des plus significatives de ce courant philosophique et métaphysique :bounce:

J'ai moins aimé le bombardement d'informations et les rebondissements à gogo surtout vers la fin. Sans dèc, y'avait au moins 3 twists à chaque épisode dans la dernière saison :sweat: Arrivé à la moitié de celle-ci, je ne cherchais même plus à suivre qui faisait quoi pour quel motif, pourquoi tel personnage revenait, etc... Au moins la beauté des images sauve un peu ce final labyrinthique à souhait
:hello: Fleuros :bounce: J'espère que tu vas bien?
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Cocu a écrit :
mer. 28 sept. 2022 19:06
shenbov a écrit :
mer. 28 sept. 2022 15:52
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Je viens de terminer la série aujourd'hui.

Et même si je ne suis pas convaincu par la saison 3 pour diverses raisons, j'ai apprécié cette série dont le visionnage s'est étalé sur 3 mois (je laissais un mois d'attente entre chaque saison pour laisser digérer un minimum, chose que je fais pour chaque série désormais).

Mais après tout, tous ces visionnages d'épisode n'ont-ils pas eu lieu tous en même temps du point de vue quantique ? :lol:

J'ai apprécié les références à l'hermétisme, dont la citation de ma signature est l'une des plus significatives de ce courant philosophique et métaphysique :bounce:

J'ai moins aimé le bombardement d'informations et les rebondissements à gogo surtout vers la fin. Sans dèc, y'avait au moins 3 twists à chaque épisode dans la dernière saison :sweat: Arrivé à la moitié de celle-ci, je ne cherchais même plus à suivre qui faisait quoi pour quel motif, pourquoi tel personnage revenait, etc... Au moins la beauté des images sauve un peu ce final labyrinthique à souhait
:hello: Fleuros :bounce: J'espère que tu vas bien?
J'ai beaucoup aimé Dark

Hello cocu :hello:

Je vais bien merci :D mais ces dernières années ont été faibles niveau visionnage de films et séries, ma cadence a clairement diminué malgré les divers confinements :saint:

Pour ce qui est de Dark, on est d'accord que c'est une série assez bien faîte mais au ton un peu trop solennel par moment ? :D J'aurai bien aimé qu'ils poussent le côté ésotérique plus loin aussi.
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shenbov a écrit :
mer. 28 sept. 2022 19:21
Pour ce qui est de Dark, on est d'accord que c'est une série assez bien faîte mais au ton un peu trop solennel par moment ? :D J'aurai bien aimé qu'ils poussent le côté ésotérique plus loin aussi.
Je t'avoue que j'en garde peu de souvenirs 😅 trop solennel je ne sais pas...
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Cocu a écrit :
mer. 28 sept. 2022 19:24
shenbov a écrit :
mer. 28 sept. 2022 19:21
Pour ce qui est de Dark, on est d'accord que c'est une série assez bien faîte mais au ton un peu trop solennel par moment ? :D J'aurai bien aimé qu'ils poussent le côté ésotérique plus loin aussi.
Je t'avoue que j'en garde peu de souvenirs 😅 trop solennel je ne sais pas...
Bah tout sonne très sérieux, sombre, grave. Il y a très peu pour pas dire aucune scène comique dans la série, on reste sur une certaine gravité constante durant les 3 saisons :crazy:

Maintenant il me reste à mater la saison finale de Ozark :D
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shenbov a écrit :
mer. 28 sept. 2022 19:27
Bah tout sonne très sérieux, sombre, grave. Il y a très peu pour pas dire aucune scène comique dans la série, on reste sur une certaine gravité constante durant les 3 saisons :crazy:

Maintenant il me reste à mater la saison finale de Ozark :D
Ah bah oui c'est pas une série comique c'est sûr 🤣🤣 mais c'est pas le but.
J'ai eu du mal avec la dernière saison d'Ozark. Tu nous diras!
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Ah bah oui c'est pas une série comique c'est sûr 🤣🤣 mais c'est pas le but.
J'ai eu du mal avec la dernière saison d'Ozark. Tu nous diras!
Oui bien sûr, c'est l'effet recherché :D Mais souvent dans la série tu vois les personnages balancer avec un grand sérieux des longues phrases philosophiques obscures (ou pas). On se demande comment les acteurs font pour garder leur sérieux par moment :lol:
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shenbov a écrit :
mer. 28 sept. 2022 19:44
Oui bien sûr, c'est l'effet recherché :D Mais souvent dans la série tu vois les personnages balancer avec un grand sérieux des longues phrases philosophiques obscures (ou pas). On se demande comment les acteurs font pour garder leur sérieux par moment :lol:
J'étais tombé sur un bêtisier il y a un an ou deux, c'était assez marrant le contraste avec la série :D
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Hier c'était l'anniversaire de la sublime Jenna Ortega (20 ans) :

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À ce propos, une nouvelle photo de Mercredi :

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Vu :

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Je m'attendais à une dinguerie à la Brian De Palma mais j'ai vite déchanté. En vrai c'est pas mal mais ça manque clairement de folie, ça ronronne assez bien sans véritable éclat. J'ai malgré tout apprécié l'ambiance seventies ainsi que l'ambiance urbaine. Le film marque également quelques points grâce à son final qui m'a pas mal surpris.
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@NaughtyDog Je poste ton lien ici :hehe:

https://www.veed.io/view/4843aa42-d43d- ... 4ec00b1012

Il s'agit du trailer de Indiana Jones 5 en très mauvaise qualité mais déjà comme ça, kiki tout dur :love: :love: :love:
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Le nouveau Black Panther durera 2h41 : https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 6nuLTV30_g
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Deadpool 3 : Hugh Jackman renfile son costume de Wolverine pour Marvel

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Alors qu'Hugh Jackman a fait ses adieux à son personnage de Wolverine dans Logan, l'acteur renfile ses griffes pour le film Marvel Deadpool 3.

Grâce au rachat de la Fox finalisé en 2019, Disney s'est offert un tas de franchises dont plusieurs super-héroïques, et la multinationale compte bien en avoir pour son argent. Si les X-Men vont petit à petit faire leur entrée dans le MCU, rappelons-nous de la présence de Patrick Stewart dans Doctor Strange in the Multiverse of Madness, les 4 Fantastiques préparent eux aussi leur arrivée dans un reboot prévu pour 2024.

Mais un autre super-héros s'est aussi retrouvé au cœur de ce rachat, Deadpool. S'il était plutôt évident que Kevin Feige n'allait pas enterrer une licence aussi lucrative, il restait à découvrir comment le mercenaire allait faire son entrée chez Marvel. Alors qu'on pouvait s'attendre à un caméo de Ryan Reynolds dans un des nombreux films du MCU, il semblerait que le héros bavard attende finalement la sortie de Deadpool 3 pour se faire remarquer à nouveau. Contre toute attente, la nouvelle Marvelerie mettra en scène un cross-over entre Deadpool et X-Men.

Après des années de teasing de la part de Ryan Reynolds, qui avait très envie que son pote Hugh Jackman le rejoigne dans un film Deadpool, l'acteur va enfin voir son rêve se réaliser. L'interprète de Deadpool a mis fin aux rumeurs grâce à une vidéo partagée sur Twitter dans laquelle il demande simplement à Hugh Jackman "Hey Hugh, tu veux jouer Wolverine une dernière fois", question à laquelle Hugh Jackman répond "Oui, bien-sûr Ryan".

Après la trilogie originale X-Men, Hugh Jackman avait eu droit à un film centré sur son personnage, X-Men Origins: Wolverine (dans lequel Reynolds apparait dans le rôle de Deadpool) puis à un autre, Wolverine : Le Combat de l'immortel, sans oublier ses apparitions dans les récents prequels. Jackman a finalement mis fin à cette longue aventure avec Logan de James Mangold sorti en 2017. Cette reprise de rôle est donc plutôt surprenante, mais bon, Patrick Stewart est bien revenu pour Doctor Strange 2.

Logan se déroulant en 2029, Deadpool n'aura probablement pas besoin de sortir Wolverine de sa tombe. Pour le moment, on ne sait pas non plus si Hugh Jackman fera un simple caméo ou s'il sera le véritable partenaire de Deadpool (ou son ennemi) dans Deadpool 3. Espérons juste que Kevin Feige ne nous réserve pas un comeback à la sauce multivers même s'il est fort probable que le grand manitou ait une idée derrière la tête.

Malgré le rachat par Disney, ce troisième volet sera classé "R" aux États-Unis comme les précédents, ce qui signifie que les moins de 17 ans devront être accompagnés pour découvrir le film en salles. Deadpool 3 arrivera sur nos écrans en 2024.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... eNW5XPh52A

Les deux ont mis le feu aux réseaux avec leurs vidéos :



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Supersex : Netflix s'attaque au monstre Rocco Siffredi dans une série

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Une série Netflix va revenir sur la vie, l'oeuvre (et tout le reste) de Rocco Siffredi. Le titre : Supersex.

365 jours, Sex/Life, Sous la braise... Netflix ne crache que rarement sur les contenus dits sulfureux. Une attitude que les uns jugeront courageuse, les autres, racoleuse. Dans tous les cas, le géant de la SVoD a bien compris, comme tout le monde, que le sexe et le sang sont des arguments en or.

Une série consacrée à Rocco Siffredi s’inscrit parfaitement dans cette logique. L’acteur rendu célèbre par ses performances dans bon nombre de films pornographiques (ou Anatomie de l'enfer de Catherine Breillat, pour les cinéphiles) sera ainsi le sujet de Supersex, une série de 7 épisodes librement inspirée par sa vie et son oeuvre.

Pour l'incarner : Alessandro Borghi, vedette de Suburra : la série.

A l’heure où l’industrie du monde pour adultes s’interroge sur sa propre éthique, il sera intéressant de voir comment Supersex traitera la figure de Rocco Siffredi. Cette lourde tâche incombera aussi bien à la créatrice Francesca Manieri, qu’aux réalisateurs Matteo Rovere, Francesco Carrozzini et Francesca Mazzoleni.

En outre, Francesca Manieri a donné plus de précisions touchant l’histoire. Supersex se concentrera sur la vie et le parcours professionnel du comédien, son enfance, sa famille et sa relation spéciale avec l’amour, qui l’a conduite à entreprendre une carrière dans le cinéma X.

« Supersex, c’est l'histoire d’un homme qui a besoin de 7 épisodes et 350 minutes avant de dire 'Je t’aime', pour accepter que le démon dans son corps est compatible avec l'amour. Pour y parvenir, il doit montrer la seule partie de lui que l’on n’a jamais vue : son âme… Supersex parle de notre présent, Supersex parle de nous. Qu'est-ce que ça veut dire, être un homme ? Peut-on réconcilier sexualité et affection ?"

Les premières prises de vue ont d’ores et déjà commencé à Rome. Espérons que l’approche psychologique voulue par la créatrice ne tombe pas dans la facilité et encore moins dans la guimauve. Un sacré numéro d’équilibriste pour les scénaristes donc.

Supersex devrait débarquer sur Netflix courant 2023, selon Variety.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 5mLbddnoxY

Inutile de dire que tous les jeux de mots ont déjà été fait sur internet à propos de ce projet :D

Le plus récurrent étant "cette série va rester dans les annales" :D
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The Munsters : les premiers avis sur la comédie horrifique de Netflix sont tombés

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Les critiques sur The Munsters, la nouvelle comédie horrifique sur Netflix et réalisée par Rob Zombie sont arrivées.

En sus de mettre en avant quelques jeunes talents et de produire pléthore de contenus en tout genre, Netflix n’hésite pas à financer les projets pharaoniques de grands noms rejetés par les studios ou à relancer certaines carrières, quitte à exhumer les cadavres encore frais de réalisateurs en perdition. En acquérant auprès d’Universal les droits de The Munsters signé Rob Zombie, la compagnie a donné une nouvelle chance au cinéaste punk, auteur d’un 3 from Hell fortement enrobé.

Adaptation d’une série télévisée qui a conquis le public outre-Atlantique bien avant La famille Addams, The Munsters ne convient pas, en apparence, à l’univers glauque prisé par Rob Zombie. La bande-annonce, quant à elle, a laissé présager le pire. Depuis, les critiques sur le long-métrage sont tombées, et ce n'est pas plus rassurant.

« Zombie n’a aucune compétence pour agencer une histoire. Son feuilleton de 110 minutes paraît interminable alors que des pans entiers de l’intrigue semblent manquer ou sont à peine survolés. Et il ne sait même pas raconter une blague… » Steve Schneider- Orlando Weekly

« Le film fait mine de rendre hommage au monde malade de la série originale et ressemble plus à l’émission spéciale Halloween de Paul Lynde. » Brian Orndorf- Blu-ray.com

« Le film tombe complètement à plat en termes de tonalité au fur et à mesure que le comique et l’excentricité prennent le pas sur les instincts gores et plus audacieux de Zombie. Une tentative médiocre de réinventer un classique… » Benjamin Gummery- Indie Mac User

« Bien que bercé d’affection et nourri de bonnes intentions, il semble manquer au film de Zombie plusieurs morceaux, tel le monstre de Frankenstein qui ne posséderait que la moitié de son corps. » William Bibbiani- The Wrap

« Pour le meilleur et pour le pire, l’adaptation en long-métrage de The Munsters par Rob Zombie se résume à ce à quoi vous vous attendiez. Ce n’est pas aussi mauvais que ce à quoi je m’attendais…mais la longueur du film le rend soporifique. » Alyse Wax- Collider

«Zombie lutte pour concilier sa vision avec le matériau d’origine et accouche d’une expérience ratée, embarrassante qui atteint le point de non-retour quand des blagues agaçantes même pas drôles et une histoire fade pointent le bout de leur nez. » Meagan Navarro- Bloody Disgusting

« Maintenant, je comprends pourquoi Universal a vendu le film terminé à Netflix. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi Netflix l’a acheté. » Jim Morazzini- Voices From the Balcony

Des critiques assassines émanent de plusieurs médias outre-Atlantique, déçus par le rendu final de The Munsters. On retiendra l’impossibilité pour le cinéaste de concilier ses thématiques, ses préférences visuelles avec celles inhérentes à l’œuvre originelle.

Deux mondes impossibles à rapprocher ? Peut-être pas, mais il ressort de cette revue de presse que Rob Zombie n’incarne pas l’avenir de la comédie. The Munsters débarque en Blu-ray et DVD ce 27 septembre sur le sol américain. Aucune date n'est encore annoncée en revanche pour le territoire français.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... WSlLAkvAIM
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Napoleon : Apple vise les Oscars avec le nouveau Ridley Scott

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Apple envisage Napoleon, le prochain drame historique de Ridley Scott, en tant que potentiel représentant pour la cérémonie des Oscars.

L'année dernière, Apple TV+ a quitté la cérémonie des Oscars avec le titre de Meilleur film pour CODA. Naturellement, la firme à la pomme entend bien transformer l'essai. Cependant, un problème majeur s'oppose à la prochaine candidature de la plateforme à la 95e édition des Oscars : quel titre de son catalogue pourrait la représenter ?

Une question bien délicate qui se pose. Il faut dire qu'on voit mal Peter Farrelly repartir une deuxième fois avec le sésame après Green Book en 2019. Son nouveau film, The Greatest Beer Run Ever, s'est en effet fait fusiller par la critique. Il est également peu probable que le service de streaming laisse faire partie des nommés Emancipation puisqu'Apple a un problème (Will Smith) avec le film d'esclavage d'Antoine Fuqua et ne sait pas quand le sortir. Enfin, le prochain Scorsese annoncé pour l'été 2023 loupera le coche, il ne restait donc que Napoleon, le nouveau Ridley Scott pour concourir aux Oscars.

Un choix a priori cohérent. Après tout, le réalisateur a déjà gagné ce prix avec son drame historique Gladiator en 2001. Qui plus est, Joaquin Phoenix jouait également dedans (ce qui fait trois liens entre les deux drames). Se faisant, Apple tablerait sur une potentielle sortie cinéma en fin d'année au moment des fêtes de Noël pour se faire une place parmi les nommés. C'est du moins ce qu'a rapporté The Ankler.

En plus de Joaquin Phoenix pour interpréter Napoléon Bonaparte, le cinéaste s'est également entouré de Vanessa Kirby pour jouer Joséphine, sa première femme. Le biopic retracerait ainsi son origine puis son ascension vers le statut d'Empereur. Tout cela sera vu sous le prisme de sa relation avec son épouse.

Une chose est sûre, le metteur en scène de légende s'est attaqué à un gros poisson. Aussi, il passera derrière le Napoléon d'Abel Gance de 1927. Pas facile donc, surtout que d'autres se sont brulés les ailes en tentant de portrayer cette personnalité. On pense notamment au film ultime Napoléon de Stanley Kubrick qui n'a jamais existé.

Il n'y a plus qu'à espérer voir le film débarquer le plus vite possible. Déjà pour savoir s'il ne fera pas tache parmi les propositions préexistantes. D'autre part, pour voir si Ridley Scott s'en est bien tiré. Dans un troisième temps, sa sortie et sa réception définiront si oui ou non il représentera la multinationale aux Oscars. Aucune date de sortie n'a été annoncée, mais on peut s'attendre à ce que le film sorte d'ici la fin de l'année.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 8Mx6DM7JsQ
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Kit
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En vrai je suis plutôt du style à manger un sandwich au milieu de nulle part mais merci à toi :jap:
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Here : Paul Bettany, Tom Hanks et Robin Wright au casting du prochain film de Robert Zemeckis

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L'adaptation d'un roman graphique à succès de Richard McGuire.

En février dernier, on apprenait que Tom Hanks allait refaire équipe une nouvelle fois avec Robert Zemeckis, le réalisateur qui l'a dirigé dans Forrest Gump (1994), Seul au monde (2000), Le Pôle Express (2004) et Pinocchio (2022). Mieux : il sera accompagné devant la caméra de Robin Wright, sa partenaire de jeu dans Forrest Gump, et ce nouveau projet intitulé Here sera écrit par le scénariste de ce film culte, Eric Roth. Deadline nous apprend à présent que Paul Bettany (Vision dans Avengers) sera lui aussi de la partie.

Co-produit par Sony Pictures et Miramax, ainsi que par la propre société de Zemeckis, ImageMovers, Here sera directement inspiré du roman graphique éponyme de Richard McGuire, qui a reçu un accueil très chaleureux lors de sa parution en 2014. Mais ce projet remonte en fait aux années 1980 : en 1989, précisément, l'auteur et dessinateur a publié six planches en noir et blanc dans le magazine Raw pour présenter son drôle de concept. Son idée ? Narrer de multiples histoires se déroulant au même endroit, un appartement du New Jersey, à des périodes différentes. Il a eu envie de raconter cela peu après avoir emménagé dans ce nouveau lieu de vie, en se demandant qui y avait habité avant lui. Reprenant ce point de départ au début des années 2010, il l'a étendu sur plusieurs centaines de pages, et cette fois en couleur. Ainsi, sa BD, fragmentée en de nombreux récits racontés sans continuité narrative, se déroule entre -3,5 millions d'années et l'an 22175.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... t-Zemeckis
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Megalopolis : Francis Ford Coppola va tourner le film de ses rêves avec une technologie révolutionnaire

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Le cinéaste va bientôt filmer Adam Driver, Forest Whitaker, Jon Voight, Nathalie Emmanuel, Laurence Fishburne, Shia LaBeouf...

Après des années de préparation, Francis Ford Coppola. s'apprête enfin à tourner Megalopolis, son énorme film racontant la création d'une cité utopique suite à une catastrophe tragique. Travaillant sur ce projet depuis plus de 20 ans, le réalisateur du Parrain et d'Apocalypse Now a tenté de le tourner plusieurs fois, mais des problèmes de budget l'en ont empêché. Jusqu'à ce qu'il décide d'investir lui-même plus de 100 millions de dollars dans Megalopolis, une somme importante qui lui a permis d'officialiser le projet.

Le tournage de Megalopolis est ainsi prévu de novembre 2022 à mars 2023, dans l'Etat de Géorgie, aux Etats-Unis. Précisément au sein des studios Trilith, qui, associés à Prysm, mettent à disposition des réalisateurs une technologie révolutionnaire : le Volume. Un système d'écran gigantesque, composé de LED, qui est capable de projeter des décors tout autour des comédiens pour qu'ils soient davantage immergés dans l'ambiance des scènes à tourner. Contrôlé par ordinateur, ce procédé permet de mettre en mouvement ces décors, tout en les associant à des éclairages et des caméras spécialement conçus pour créer des univers les plus réalistes possibles. "J'adore travailler avec Prysm et Trilith", commente Coppola dans le communiqué relayé par Collider, précisant qu'il utilisera aussi des effets visuels plus classiques. "Comme ça, j'aurai un pied dans le passé et un dans le futur", s'amuse le cinéaste de 83 ans. Cette technologie du Volume est de plus en plus utilisée à Hollywood, notamment par Disney pour les séries Star Wars (The Mandalorian, Obi-Wan Kenobi...).

Pour Megalopolis, Francis Ford Coppola s'entoure d'un casting impressionnant : Adam Driver, Forest Whitaker, Jon Voight, Nathalie Emmanuel, Laurence Fishburne, Shia LaBeouf, Kathryn Hunter, Grace Vanderwaal et James Remar s'y croiseront. Il a aussi engagé sa propre soeur, Talia Shire et son fils (le neveu du réalisateur, donc), Jason Schwartzman. Une poignée de noms ont aussi été évoqués sans être pour l'instant confirmés : Jessica Chastain, Cate Blanchett, Michelle Pfeiffer, Zendaya et Jessica Lange. En revanche, Oscar Isaac, qui était pressenti pour un rôle, a démenti son implication dans le projet, qui n'a pas encore de date de sortie.

Voici comment Coppola présentait Megalopolis à l'été 2021, à l'époque où Oscar Isaac était rattaché au rôle principal (qui sera finalement tenu par Adam Driver) : "C’est un péplum, dans le style traditionnel de Cecile B. DeMille ou Ben-Hur, mais situé de nos jours et centré en Amérique. C’est basé sur la conjuration de Catilina (un complot politique qui a marqué l’histoire de Rome, NDLR), qui vient de la Rome antique. C’était un duel fameux entre un patricien, rôle qui sera tenu par Oscar Isaac, et le fameux Cicéron, qui sera joué par Forest Whitaker. Il sera le maire acculé de New York, en pleine crise financière. L’histoire ne se déroule pas une époque précise, c’est une vision du New York moderne, que j’appelle New Rome".


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... utionnaire
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... -ans-apres
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shenbov
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Qui pour aller voir la Palme d'Or ? :saint:

Je suis certain d'aller la voir, après je m'attends à un film ultra cynique avec un réalisateur qui n'aime pas ses personnages et prend plaisir à les mettre dans des situations difficiles pour les humilier.
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Pale
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shenbov a écrit :
jeu. 29 sept. 2022 17:22
Qui pour aller voir la Palme d'Or ? :saint:

Je suis certain d'aller la voir, après je m'attends à un film ultra cynique avec un réalisateur qui n'aime pas ses personnages et prend plaisir à les mettre dans des situations difficiles pour les humilier.
J'ai aucun courage d'y aller.
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Skipper Mike
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shenbov a écrit :
jeu. 29 sept. 2022 17:22
Qui pour aller voir la Palme d'Or ? :saint:

Je suis certain d'aller la voir, après je m'attends à un film ultra cynique avec un réalisateur qui n'aime pas ses personnages et prend plaisir à les mettre dans des situations difficiles pour les humilier.
Oui mais c'est très drôle :D Autant j'ai une patience limitée envers ces fameux "réalisateurs misanthropes qui n'aiment pas leurs personnages", autant je trouve qu'Östlund s'en sort bien par son humour. Il a si peu du sérieux plombant de ses collègues que j'ai du mal à le voir comme un de ces salauds suffisants qui donnent des leçons de morale à l'humanité en la surplombant.

Je sais pas si tu l'as lu mais les deux premières parties du film sont assez proche des deux premières parties de Glamorama, avec un humour similaire mais l'aspect paranoïaque en moins, et pourtant personne n'accuse Bret Easton Ellis des mêmes tares qu'Östlund. En tout cas je me souviens être sorti de la projo en me disant que j'adorerais le voir adapter American Psycho. Sans filtre en est peut-être encore plus proche niveau humour.

Il y a aussi une scène qui apparemment a scandalisé les critiques à Cannes par son manque de finesse ; en effet elle n'est pas subtile mais elle fonctionne avec un humour qui joue sur l'accumulation de la même façon que la fin de The Party. Je trouve ça irrésistible perso, et dans un film qui est avant tout une satire ça ne me dérange pas que les personnages soient risibles (ils ne le sont pas tant que ça d'ailleurs)
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