Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Kit
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:hello:
@Pale l'image après celle de If (manque le crochet de fermeture de la première balise, il est juste avant la 2ème)
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Pale
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Kit a écrit :
mer. 1 mai 2024 09:37
:hello:
@Pale l'image après celle de If (manque le crochet de fermeture de la première balise, il est juste avant la 2ème)
:hello: Ah punaize oui j'étais pas encore très bien réveillé :D

Bon heureusement c'était pas la plus belle affiche que je poste ici :

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Pale
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Ryan Gosling et Mikey Day en mode Beavis et Butt-Head à l'occasion d'un sketch du SNL :

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:D
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mer. 1 mai 2024 11:01
Ryan Gosling et Mikey Day en mode Beavis et Butt-Head à l'occasion d'un sketch du SNL :

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:D
:lol:
Très ressemblants
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robinne a écrit :
mer. 1 mai 2024 11:08
Pale a écrit :
mer. 1 mai 2024 11:01
Ryan Gosling et Mikey Day en mode Beavis et Butt-Head à l'occasion d'un sketch du SNL :

Image

:D
:lol:
Très ressemblants
C'est une version avec des inserts un peu nuls, la vidéo n'étant pas disponible officiellement, mais l'excellent sketch du SNL lié à ces cosplays. :D



Une version sur Tiktok sinon :
https://www.tiktok.com/@iecheesehead/vi ... 94?lang=fr
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Pale
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NaughtyDog
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Après le très sympathique Saint Maud, Rose Glass revient avec Love Lies Bleeding, sorte de croisement hautement viscéral entre Bound des Wachowskis et le cinéma de Friedkin/Bigelow. De cette idylle entre Lou (femme paumée fille d'un gangster) et Jackie (bodybuildeuse errant à travers les USA) le film suit des codes de thriller noir (un mort qui enclenche un engrenage se muant en étau) avec une viscéralité bienvenue. La mise en scène de la réalisatrice est d'une efficacité redoutable, filmant la violence et le charnel avec le même soin texturé palpable (renforcé par la BO de Vlint Mansell).

Néanmoins, arrivé au dernier tiers, le film accuse de bugs barratifs assez fâcheux, ne sachant plus trop quoi faire de son antagoniste joué par Ed Harris, ni d'une imagerie fantastico-horrifique héritée du body horror, greffée un peu facilement. On sent un discours sous-jacent dur le pouvoir addictif et nefaste des stéroïdes, mais tout cet aspect reste peu congruent, jusqu'à un final facile.

C'est bien dommage, mais Love Lies Bleeding reste un visionnage intéressant, porté par un très bon duo Kristen Stewart-Katy O'Brian

Pas mal mais imparfait

6/10
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Wickaël
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Mad Max : George Miller a déjà écrit un autre film lié à Fury Road et avec Tom Hardy

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La sortie de Furiosa approche, mais George Miller n'en aurait pas encore terminé avec Mad Max, puisqu'il prépare un nouveau film lié à Fury Road.

George Miller semble indéboulonnable de la saga Mad Max. À 79 ans, le réalisateur s'apprête à sortir le cinquième opus de la franchise, Furiosa, un prequel de Mad Max : Fury Road centré sur le personnage éponyme. Et après la claque visuelle du dernier film, sorti en 2015, inutile de préciser à quel point on attend celui-ci.

La promotion a déjà dévoilé des détails alléchants, comme cette scène d'action de 15 minutes qui promet d'être impressionnante. Mais, après neuf ans de gestation, Furiosa pose la question de l'avenir de Mad Max au cinéma. Pas de panique, à en croire MIller, il planche déjà activement sur un nouveau film.

Entertainment Weekly a consacré un long article à Anya Taylor-Joy et Chris Hemsworth, les deux stars de Furiosa, et en a profité pour recueillir les mots de George Miller. Le réalisateur a alors confirmé qu'il ne comptait pas s'arrêter après ce prequel et qu'un autre film était déjà en développement.

Ce nouveau film serait lui aussi un prequel situé seulement 1 an avant les évènements de Fury Road. George Miller affirme qu'il a écrit un scénario et qu'il espère que celui-ci sera validé pour un projet de long-métrage au cinéma. Une suite du film de 2015 avait longtemps été imaginée après le succès de celui-ci mais n'a encore jamais vu le jour.

Reste à savoir ce qu'est ce mystérieux projet. Après la sortie de Fury Road, la presse américaine avait affirmé que Tom Hardy, qui incarnait Max dans le film, avait signé pour un autre long-métrage dans la franchise. George Miller avait ensuite affirmé que le prochain Mad Max s'intitulerait The Wasteland, et suivrait le même personnage.

Seulement, neuf ans après, aucune trace de ce Mad Max 5 à l'horizon, et c'est finalement Furiosa qui a vu le jour. Nul doute qu'en cas de succès de celui-ci, Warner Bros sera enclin à poursuivre la saga au cinéma. Faudra-t-il encore attendre presque 10 ans ? Rien n'est moins sûr, mais on ne s'y attendait probablement pas en 2015. En attendant, l'univers est bien de retour dans Furiosa, en salles le 22 mai 2024 en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... NJXi9gOSya
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EL n'a pas aimé Les Cartes du mal (1 étoile) :

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Réalisé par Spenser Cohen, jusque-là plus connu comme scénariste (Extinction, Moonfall) et producteur exécutif (Expendables 4), Les Cartes du mal (ou Tarot en version originale) est un film d’horreur qui exploite l’astrologie, pratique largement redevenue à la mode ces dernières années. Avec Harriet Slater (Indiana Jones 5), Jacob Batalon (le Ned Leeds des Spider-Man avec Tom Holland) et Avantika Vandanapu (Senior Year, Mean Girls - Lolita Malgré Moi), l’histoire réunit la traditionnelle bande d’ados qui va dérouiller face aux traditionnelles apparitions maléfiques. Une énième redite qui manque le coche sans même avoir vraiment essayé de monter dedans, au cinéma dès ce 1er mai. Attention quelques spoilers !

GARDE SANS


Lorsque la bande-annonce de Tarot (le titre original) est sortie, tous les fervents adeptes du jeu de cartes du même nom (dont fait partie la rédactrice de ces lignes) ont sauté de joie. Bon, peut-être pas tous. Mais certains. Au moins une ou deux personnes chez Ecran Large. Bref. Mais évidemment, l'espoir fut de courte durée, puisque comme le montrait la bande-annonce, le film allait traiter de tarot divinatoire, et non pas de parties de cartes endiablées à base de pousses et de gardes. Ce que les lecteurs du roman original de Nicholas Adams, appelé Horroscope, auront deviné sans mal.

Soit. Après tout, le regain récent d’intérêt pour l’astrologie et l’idée que toute une vie peut être dictée par une forme de destin, reliée à sa date de naissance ou autre, est un terrain fertile pour l’horreur. Mais c’est aussi là que survient le premier problème du film : passé la mise en place incroyablement épaisse de l’histoire (une bande de jeunes louent un chalet dans lequel ils trouvent des cartes de tarot flippantes, et la fan d’astrologie du groupe entreprend de lire des prédictions à ses amis, révélant malgré elle la manière dont ils mourront), le film se refuse à explorer le thème de l’astrologie plus en détail.

Ça balance des clichés sur les Capricornes et les Verseaux dans toutes les répliques pour en appeler à l’identification du public qui sera content de reconnaître son signe, mais le rapport avec les astres n’est jamais interrogé, et le concept de fatalité ou de destin est extrêmement survolé. Là où l’absence de libre-arbitre aurait pu être transformée en mécanique horrifique en soi, les règles de cet univers sont seulement fondées sur les phrases sentencieuses d’une ado qui a largué son mec parce que son horoscope lui avait dit de le faire.

Pour un traitement un peu honnête de ce sujet (pour lequel il n’est nul besoin de prendre l’astrologie elle-même au sérieux, mais au moins vouloir réellement explorer l’influence positive ou négative que sa pratique a sur ses adeptes), on repassera. Le problème, c’est qu’il faudra repasser pour le reste aussi, et ce malgré l'idée séduisante de voir chaque personnage confronté à l'incarnation monstrueuse de la carte qui lui a été tirée.

FAIS-MOI (PAS) PEUR !

La réflexion sur le fond du sujet, si une petite série B d’horreur s’en passe, ce n’est pas bien dramatique. Tant qu’elle atteint son objectif premier : faire peur. Or, ici, aucune tentative d’effrayer ne fonctionne réellement, et ce, pour une raison évidente. Chaque scène d’exécution repose sur la redite de clichés plus usés que les eaux de la Seine, de l’échelle qui monte au mystérieux grenier à l’ascenseur défectueux, en passant par les écritures sur la buée d'une fenêtre.

Les créatures malfaisantes, dont certains designs pourraient être séduisants s’ils étaient un peu originaux et mieux filmés, sont essentiellement mises en scène à grands coups de surgissements éclairs et attendus devant la caméra, le tout saupoudré de jumpscares qui n’arrachent pas même un sursaut tant ils sont paresseux. À la moitié du film, la carte “vieille personne flippante et savante” est dégainée, comme le plus obligé des passages obligés, servant tout juste à distraire un instant l’attention du spectateur qui s’égare à force d’ennui.

Via ce personnage est révélée la backstory de la malédiction du tarot, qui manque elle aussi cruellement d’originalité, mais qui aurait le mérite de parler de la stigmatisation de l’astrologie comme pratique essentiellement féminine et comparée à la sorcellerie. Malheureusement, là aussi ces pistes sont terriblement bâclées, et n’offrent qu’un maigre réconfort. Après cette étape, Les Cartes du Mal ne sait plus s’il est censé être un film sur l’astrologie, un film de fantôme, un film de possession ou un slasher. Ne parvenant pas à être tout ça en même temps, il ne réussit dans aucune voie.

Notons d’ailleurs la timidité de certaines scènes qui se veulent choquantes (ATTENTION : spoilers jusqu’à la fin du paragraphe), comme celle de la pauvre Paige qui termine coupée en deux sur la scène improvisée d’un boogeyman magicien. Alors que le déroulé de la séquence est évident, il est à la fois inutilement long, mais sans jamais oser montrer la moindre touche de gore. Sans doute cette prudence a-t-elle été nécessaire pour conserver un classement PG 13, mais si le film n’exploite ni son concept, ni la possibilité de faire réellement peur, ni celle de montrer du sang... que fait-il, au juste ?

TWIST, ES-TU LÀ ?

Comme si le film n’était déjà pas suffisamment raté, il faut attendre la dernière scène pour réellement comprendre l’ampleur du désastre et, surtout, la malhonnêteté de la démarche d'un film qui n'a en réalité jamais envisagé de se prendre au sérieux. Alors que tout le scénario se déroule selon des prédictions évidentes et ne parvient jamais à surprendre le public, la fin change tout à coup les règles. Une bonne chose, peut-être ? Eh bien non, car là où un twist assez évident est annoncé, sur la base de l’horoscope de l’héroïne, ledit twist n’arrive pas. Et à la place ? Il ne se passe rien. Le film est simplement fini, sur un tiédasse happy-end. On aurait préféré le twist, même honteux.

Mention spéciale à ce moment où un personnage demande ce qu’il est advenu de l’une des jeunes femmes du groupe, et que les survivants, qui n’ont même pas assisté à sa mort, mais qui ont fui sans elle, se contentent de hausser les épaules en esquissant un sourire déçu (merci les super potes). Ne pas suivre un chemin tout tracé, c’est bien, mais ne pas suivre de chemin tout court, c’est quand même dommage.

Pour combler ce manque de conclusion, le film choisit de se tirer une énième balle dans le pied, en rehaussant (enfin, en enfonçant) la dernière scène d’une touche d’humour qui invalide tout ce qui a été précédemment dit dans les dialogues sur la fatalité et sur l’impossibilité de contrer la malédiction du tarot. Ce dernier virage mal négocié dans le ton du film achève de laisser un goût amer dans la bouche d’un public qui ne peut voir dans cette blague que l’ultime clou du cercueil d’un concept mort-né. Bref, adieu les jolis espoirs d’un vrai bon film d’horreur sur l’astrologie. Allez, on efface tout et on recommence ?

Que de belles pistes gâchées dans cette soupe de clichés qui n'assume ni de faire peur, ni d'être gore, ni d'être quoi que ce soit.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... igKmDMRUS7
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Pale
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EL a modérément apprécié The Fall Guy (3 étoiles) :

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Depuis Crazy, Stupid, Love, The Nice Guys et Barbie, le talent comique de Ryan Gosling n’est plus à prouver. L’évidence de The Fall Guy, c’est sa nature d’écrin rêvé pour l’acteur, qui a l’occasion de mixer cette dimension humoristique à ses meilleurs rôles de beau gosse mutique (Drive). Avec Emily Blunt, il forme un duo assez irrésistible, qui donne du cœur et une âme au cinéma méta ronflant de David Leitch (Atomic Blonde, Bullet Train). En salles le 1er mai.

KEN CASCADEUR


Depuis le succès du premier John Wick (qu’il a co-réalisé avec Chad Stahelski, toujours à la barre de la saga), David Leitch est devenu l’un des noms privilégiés du cinéma d’action américain. Jusqu’alors, on se demandait bien pourquoi. Si ce n’est pour quelques effets de style tape-à-l'œil (l'éternel plan-séquence qui n’a d’autre but que de montrer qui a la plus grosse), l’ancien cascadeur n’a jamais eu la flamboyance de son ancien binôme, et son savoir-faire ne fait que servir la soupe à des franchises (Deadpool 2, Fast & Furious : Hobbs & Shaw) ou à un post-modernisme des plus embarrassants.

Bullet Train était à ce titre la quintessence de la fausse bonne idée, du concept cool qui ne dépasse jamais sa note d’intention. Dans les divers wagons du train qui lui sert de décor unique, le film se complaisait dans ses circonvolutions narratives, son second degré permanent et autres coups de coude au spectateur. Derrière ou devant l’écran, tout le monde est censé se mettre d’accord sur la vacuité de la proposition, voire sa fainéantise, alors que le résultat se moque des codes éculés des années 80 et 90 tout en les recyclant.

Pour être clair, The Fall Guy n’évite pas la plupart de ces écueils, comme l’affirme son pitch décalé où un ancien cascadeur à la retraite, Colt Seavers (Ryan Gosling), s’infiltre sur le tournage de Jody (Emily Blunt), la femme qu’il aime. Sa mission ? Retrouver Tom Ryder (Aaron Taylor-Johnson), la star disparue du long-métrage que Colt a longtemps doublée.

Pour maintenir ce niveau d’absurdité et le suspense de son scénario à tiroirs, le scénario enchaîne les apartés et les ruptures de ton pseudo-tarantinesques. C’est parfois amusant, mais les raccourcis narratifs faciles et les blagues qui dézinguent toute volonté de tension finissent par l’emporter, comme si le film se refusait d’avoir des sentiments. Ce qui est assez paradoxal, étant donné que The Fall Guy parle au fond de la difficulté des hommes à être sincères.

THE NICE GUY

En archétype de mec musculeux et impassible, Colt apprend petit à petit à s’ouvrir aux autres et au monde, après s’être replié sur lui-même des suites d’une blessure qui aurait pu lui coûter la vie. Sans surprise, ce charisme teinté de fragilité est parfait pour Ryan Gosling, qui continue de déconstruire avec tendresse l’image d’une masculinité envahissante, qui découvre qu'elle n'a pas tout à prouver par sa virilité.

À travers cette figure discrète, dont le pouce levé symbolise une façade fragile, The Fall Guy rend justement hommage à un métier de l’anonymat, dont la raison d’être n’est autre que l’effacement, l’invisibilisation. Pour la première fois de sa carrière, David Leitch trouve dans le personnage de Colt et dans son interprète un vrai sujet, inspiré par son passif dans la cascade (il a notamment été l’une des doublures de Brad Pitt) et la fondation de 87North, boîte de production spécialisée dans la mise en valeur des séquences d’action.

Dès lors, l’autosatisfaction métatextuelle du réalisateur trouve ici une justification. L’air de rien, The Fall Guy s’amuse à égratigner la machine hollywoodienne, ses plannings surchargés, ses équipes impossibles à gérer et ses egos surdimensionnés, qu’il s’agisse d’une productrice manipulatrice ou d’un acteur diva qui prétend faire ses cascades lui-même.

Pour autant, la mise en abyme ne se limite pas à ces cibles faciles, et s’attarde sur les petites mains déconsidérées par le système des studios. On peut trouver ironique de faire jouer un tel rôle à l’une des plus grandes célébrités actuelles d’Hollywood, mais Gosling en a lui-même conscience, et transforme sa performance en remix de ses meilleurs rôles, quelque part entre le cascadeur mutique de Drive et l’exubérance burlesque de Ken.

Derrière le clin d’œil, c’est bien lui qui fait battre le petit cœur du long-métrage, et qui donne de la substance à son regard enfantin et émerveillé sur les coulisses du cinéma. David Leitch en vient même à épurer au maximum ses scènes d’action, comme si son découpage demandait à être remarqué et mis à nu pour s’ancrer dans la réalité bizarroïde de sa narration. L’ensemble manque parfois de folie, mais a le mérite de son humilité façon poupées gigogne, à voir Gosling incarner une doublure elle-même doublée dès qu’un raccord le permet.

ATOMIC BLOND

Là réside la bonne surprise de The Fall Guy : sa capacité à donner un sens – et donc une valeur – aux pires travers de son réalisateur. Pour une fois, le plan-séquence frimeur et normé ne cherche pas le tour de force logistique. Avec stratégie, Leitch l’emploie lors de son introduction, pour retracer toute la hiérarchie d’un plateau de tournage. On pourrait également évoquer une discussion en split-screen qui a pour sujet... le split-screen, exercice ludique qui montre que le film a de l’énergie à revendre.

D’ailleurs, le cinéaste n’a jamais été aussi inventif en dehors de ses scènes d’action. Par son mélange des genres plus harmonieux qu’à l’accoutumée, il s’intéresse avant tout à ses deux personnages principaux et à leur façon de se tourner autour comme deux aimants. The Fall Guy est à son meilleur lorsqu’il s’assume en comédie romantique, et rappelle non sans une certaine nostalgie l’importance délaissée du glamour au cœur du spectacle hollywoodien.

Ryan Gosling et Emily Blunt sont évidemment parfaits pour donner corps à cette dynamique, et leur duo se démarque par le contrepoint que le film se plaît à mettre en exergue : celui des visages interchangeables d’une industrie où les IP et leurs icônes comptent plus que ceux qui les interprètent. C’est sans doute malhonnête au vu du pedigree de David Leitch, à moins qu’on y perçoive une forme de rédemption. Pour cette fois, on préfère voir le verre à moitié plein.

Dans son rythme comme dans sa bonhommie, The Fall Guy doit tout à l’énergie de Ryan Gosling, qui impose un tempo à cette mise en abyme plutôt habile de la fabrique hollywoodienne. David Leitch se complaît encore trop dans une certaine vacuité méta, mais parvient ici à la compenser par son regard tendre et sincère sur le métier de cascadeur.


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Pale
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EL a moyennement apprécié The Beekeeper (2,5 étoiles) :

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Jason Statham se range des voitures (Fast and Furious, Le Transporteur) pour devenir apiculteur dans The Beekeeper. Jeremy Irons, Josh Hutcherson (Hunger Games) et Emmy Raver-Lampman veulent lui mettre des bâtons dans les ruches. Mauvaise pioche : en fait, c'est un ancien agent secret. Bien qu'ayant performé au box-office américain, ce thriller d'action signé David Ayer (Suicide Squad, le nul) est sorti chez nous directement en DVD fin avril, avant de débouler sur Prime Vidéo le 17 mai.

STATHAM VS THE WORLD


Dans un Statham Movie, on veut du taiseux qui tire la tronche et rend sa justice à la force des poings. Bonne nouvelle : c'est le programme de The Beekeeper. Dans le rôle de (dé)composition de Jason Statham, Adam Clay livre exactement la prestation attendue – ou serait-ce l'inverse ? Convaincu d'être au-dessus des lois, il a bien l'intention de défourailler à tout-va.

Puisque la seule personne du film qui ne s'opposait en rien à lui périt au bout de dix minutes, notre retraité anticipé part en croisade contre le monde entier, margoulins et agents du FBI confondus. Confiez-lui la protection des abeilles : en 24 heures chrono, tous ses prédateurs (y compris humains) auront mordu la poussière.

Certes, The Beekeeper ne transcende jamais son postulat. Mais pour peu qu'on sache où on met les pieds, le film fait globalement le job. Cette simplicité semble avoir séduit : au box-office américain, il ne lui a fallu qu'un week-end pour égaler le total du naufrage (mérité) The Expendable 4... avec Jason Statham.

Avec ce projet plus à sa mesure, Ayer enraie sa chute libre (The Tax Collector, Bright). Bien qu'elles manquent un peu d'ampleur, les scènes de castagne n'ont rien de déshonorantes : de la grange à l'open space, elles font l'effort d'utiliser leur environnement afin de varier les plaisirs (l'agrafeuse, la scieuse à bois...) et oser quelques plans (un poil) plus graphiques.

Deux "boss de fin de niveau" au design plus travaillé sortent du lot, et on regrette qu'ils ne soient pas davantage exploités. Une désaxée punk capable de mener l'assaut à la mitrailleuse lourde au milieu d'une station-service sans s'inquiéter de sauter avec le bousin méritait plus que quelques minutes d'écran. C'est sans doute le principal reproche qu'on peut adresser à The Beekeeper : au lieu d'émietter ses scènes d'action, il lui aurait fallu se livrer sans compter. Avec davantage de générosité, de gore, de démesure, de Jason... on tenait un vrai franc plaisir coupable.

TROP BÊTE... OU PAS ASSEZ ?

Car quand ça ne cogne pas, le scénario de Kurt Wimmer (qui a commis celui du dernier Expendables, mais également réalisé le sous-côté Equilibrium) ne passionnera guère que les amateurs de l'État profond (ou Deep State). Au lieu de tirer toute la sève absurde de cette histoire d'organisation clandestine, le film s'en sert comme d'un prétexte percé de raccourcis que jalouseraient les développeurs de Waze.

Toutes les scènes où n'apparaît pas le bon Jason paraissent de trop, entre les investigations superflues et Jeremy Irons qui cachetonne comme un goret. La vengeance serait plus goûteuse avec un minimum d'empathie pour la victime, mais celle-ci n'a droit qu'à un échange expéditif et une arnaque que la prochaine campagne contre le hameçonnage réutilisera certainement en contre-exemple. La suite est à l'avenant, avec son enquêteuse qui condense les étapes du deuil en une seule : la "phase du balek".

Le tout est emballé dans des dialogues affligeants, concoctés par une IA générative dont la base de données serait circonscrite à l'intranet d'une école maternelle. Aux algarades sur le thème "c'est toi qui l'dit, c'est toi qui y'est" succèdent les comparaisons sentencieuses entre faire du mal à un vieux ou à un mioche, au point de frôler parfois le trait de génie décalé ("J'ai perdu ma virginité dans cette grange").

Le film est suffisamment décomplexé pour flirter avec les frontières de la parodie, sans jamais s'y engouffrer tout à fait. Comme pour l'action, il aurait pourtant tout gagné à pousser les potards : en s'abandonnant à l'outrance, il aurait pu devenir une petite pépite déviante aussi inoubliable qu'Hypertension. Partie remise avec la reconstitution du duo Ayer/Statham début 2025 pour Levon's Trade ?

The Beekeepers est disponible en DVD depuis le 29 avril 2024 et sur Prime Vidéo à partir du 17 mai

Certes, il y a plus de complexité et de raffinement dans la moindre alvéole d'une ruche que dans The Beekeeper. Pas de quoi bouder le petit plaisir d'un Jason Statham apiculteur.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... ptrHc1ZtV8
Modifié en dernier par Pale le dim. 5 mai 2024 18:23, modifié 1 fois.
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Wickaël a écrit :
jeu. 2 mai 2024 15:36
Je suis à l'épisode 5 da la S3 de Twin Peaks, le casting est monstrueux.
et les acteurs sont presque tous morts ? :saint:
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Ils se foulent clairement pas pour les affiches de La Planète des Singes :D
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Pale a écrit :
jeu. 2 mai 2024 21:28
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Je viens de regarder le trailer, l'affiche peut induire en erreur car il ne s'agit ni d'un film se déroulant au Moyen Âge ou dans un univers heroic fantasy :D

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95ème anniversaire de la naissance d'Audrey Hepburn (4 mai 1929, Ixelles, Belgique -20 janvier 1993, Tolochenaz, Suisse)
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:jap:
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... sB-vLewWK5
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NaughtyDog a écrit :
sam. 4 mai 2024 15:09
Aucune hype pour l'instant.
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C'est intriguant mais visuellement on dirait un film streaming
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weird

Pale a écrit :
sam. 4 mai 2024 18:11
NaughtyDog a écrit :
sam. 4 mai 2024 15:09
Aucune hype pour l'instant.
Moi, la haïpe a démarré quand j'ai lu "nouveau film de Coppola" ^^
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robinne a écrit :
dim. 5 mai 2024 09:49
Pale a écrit :
sam. 4 mai 2024 18:11
NaughtyDog a écrit :
sam. 4 mai 2024 15:09
Aucune hype pour l'instant.
Moi, la haïpe a démarré quand j'ai lu "nouveau film de Coppola" ^^
Ben je trouve qu'il faut accepter que de grands réalisateurs puissent sérieusement décliner sur la fin :D Bon à la limite je lui laisse quand même le bénéfice du doute (même si ces premières images sont superficielles) mais sa grande époque ma parait très loin.
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Vu :

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Un drame dans lequel Arnold perd sa femme et sa fille dans un crash aérien. On va suivre son deuil et sa reconstruction tandis qu'en parallèle on suit également la reconstruction de l'aiguilleur aérien qui était de service au moment du drame. C'est gris, froid, triste mais le film est vraiment de très bonne facture pendant une heure. Malheureusement Aftermath se crashe un peu à la fin à cause de la tournure des événements. C'est dommage mais dans l'ensemble ça se mate sans problème malgré sa fin assez ratée et expédiée.

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Un drame/thriller qui vaut principalement pour son ambiance qui ne manque pas de tension, la performance de ses deux excellents acteurs principaux et la beauté des paysages. C'est très mystérieux même si un peu trop nébuleux également par moments mais dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé.

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Je ne connaissais aucunement le style de Jerry Seinfeld mais ça ne m'a pas empêché d'adorer cette comédie qu'il réalise. Le film raconte la guerre que se livre deux grosses entreprises qui fabriquent des céréales. C'est débile mais génialement débile, c'est comme une comédie à l'ancienne genre les ZAZ. Je me suis grave marré et l'ambiance rétro ne manque pas de charme.

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Ce film de cambriolage réalisé par Frank Oz est de facture classique mais je dois avouer que j'ai marché à fond, c'est ce genre d'histoire où des complications ne font que s'ajouter à la liste et qui rendent les situations vraiment haletantes.

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Je découvre enfin Godzilla Resurgence (ou Shin Godzilla) et à l'instar de Godzilla Minus One j'ai été très impressionné de voir ce qu'ils arrivent à faire avec un budget aussi dérisoire. Le parti pris du film est que l'on va vivre la catastrophe provoquée par Godzilla à travers la cellule de crise mise en place et composée par tous les dirigeants du pays (j'avoue que c'est parfois impossible de suivre tout ce qui se dit vu le débit de dialogue). C'est quasi une partie d'échecs qui s'installe entre le monstre et cette cellule de crise mais le film n'en reste pas moins spectaculaire lorsque l'on assiste à la destruction provoquée par le titan. Ça m'est déjà arrivé de rêver de monstre géant et certains plans du film ont l'air de débarquer tout droit d'un cauchemar. Le côté kitsch des effets spéciaux colle parfaitement à l'esprit mythologique de la créature mais l'ampleur du film est juste hallucinante, c'est complètement démentiel.

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Même si le tout est assez classique et académique, c'est un très beau drame porté par un DiCaprio qui ne manque déjà pas de talent et un Robert De Niro absolument détestable mais intense en beau père autoritaire et violent.
Modifié en dernier par Pale le dim. 5 mai 2024 12:29, modifié 2 fois.
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Pale
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Cela fait plusieurs semaines que j'ai terminé cette mini-série que j'avais commencé avant qu'elle devienne un véritable phénomène. Pour l'instant c'est ce que j'ai vu de mieux en terme de série cette année, c'est d'une intensité et d'une profondeur remarquables et c'est extrêmement bien réalisé également.
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Wickaël
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Pale a écrit :
sam. 4 mai 2024 18:11
NaughtyDog a écrit :
sam. 4 mai 2024 15:09
Aucune hype pour l'instant.
Pareil... pourtant c'est Coppola.
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ClintReborn
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Wickaël a écrit :
dim. 5 mai 2024 16:14
Pale a écrit :
sam. 4 mai 2024 18:11
NaughtyDog a écrit :
sam. 4 mai 2024 15:09
Aucune hype pour l'instant.
Pareil... pourtant c'est Coppola.
C'est un simple teaser après :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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L'Exorciste : après le ratage de Dévotion, la suite est relancée avec une très bonne nouvelle

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Après l'échec de L'Exorciste : Dévotion au box-office, le studio Blumhouse compte bien poursuivre sa trilogie avec un nouveau réalisateur.

C'était un des plus gros coups sur le marché hollywoodien. En 2021, le studio Blumhouse, en association avec Universal, rachetait les droits de L'Exorciste pour pas moins de 400 millions de dollars. Peu de temps après, une nouvelle trilogie était annoncée, sous la houlette de David Gordon Green, réalisateur des derniers Halloween.

Cependant, le premier volet, L'Exorciste : Dévotion a gentiment bidé au box-office, avec 136 millions de dollars de recettes dans le monde. Une déception au vu des moyens utilisés pour récupérer l'héritage du chef-d'œuvre de William Friedkin, et la trilogie s'est séparée de son réalisateur. Pas de quoi paniquer pour autant, puisque la saga serait aujourd'hui de retour sur les bons rails.

La réaction des deux studios détenteurs des droits était attendue après le départ de Gordon Green de la saga. Et selon les informations de Deadline, le prochain film de la trilogie s'est trouvé un nouveau réalisateur en la personne de Mike Flanagan. Celui-ci est en négociations pour récupérer le poste, sans qu'un accord n'ait encore été ficelé.

Sur le papier, et si l'info se confirme officiellement, c'est plutôt une bonne nouvelle pour le futur de la franchise. Mike Flanagan est un cinéaste expérimenté, auteur de quelques coups d'éclats dans le genre de l'horreur. Outre sa série culte The Haunting pour Netflix, il a également déjà réalisé le "legacyquel" Doctor Sleep, suite de Shining avec Ewan McGregor.

Pour remettre la saga sur les bons rails, il faudra bien tout le talent de Flanagan. Surtout après l'échec critique de L'Exorciste : Dévotion, qui n'a vraiment pas convaincu les foules (au contraire de la trilogie Halloween par exemple). On ne sait pas pour le moment si le réalisateur sera à la barre des deux derniers films de la trilogie, ou seulement du deuxième.

Universal a déjà aménagé son calendrier pour permettre au cinéaste – dont le nouveau film The Life of Chuck (encore une adaptation de Stephen King) devrait sortir dans les prochains mois – de travailler sur The Exorcist : Deceiver. Originellement daté au 18 avril 2025 aux États-Unis, ce second volet a été repoussé sans plus de précisions. Mais on est en droit d'être un peu plus optimiste pour son avenir.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... YevvUIXJ79
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La planète des singes 4 : les premiers avis sur la suite sont tombés (et ils donnent envie)

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Les premiers avis pour le film La Planète des singes : le Nouveau Royaume de Wes Ball sont arrivés et ça sent très très bon.

Après que de nouvelles images spectaculaires pour La Planète des singes 4 aient été dévoilées, on attend avec impatience de savoir ce que ce nouveau volet de la franchise va nous proposer. D'autant que la durée de la Planète des singes 4 est un record pour la saga de science-fiction, ce qui prouve qu'on aura surement droit à du grand spectacle dans cette suite réalisée par Wes Ball.

Justement, les premiers avis de la presse américaine sont tout juste sortis, et ça va sans doute nous en apprendre plus sur le contenu du film. Revue de tweets.

"Entre les Origines, l'Affrontement, Suprématie et maintenant le Nouveau Royaume, cette saga continue d'être l'un des meilleurs reboot de franchise à ce jour. Comme prévu, il n’y avait pas de meilleur réalisateur pour prendre la relève que Wes Ball. Bien sûr, les sorciers de Wētā ont joué un grand rôle dans tout ça, mais il ne fait aucun doute que la maitrise personnelle de Ball en matière d'effets visuels a largement contribué à l'incroyable esthétique de ce film." Perri Nemiroff - Collider

"Wes Ball prend judicieusement son temps pour établir l'état de la planète plusieurs générations après le dernier film, explorant comment la légende christique de César s'est propagée à la fois pour le meilleur et pour le pire, et nous présentant de nouveaux personnages qui nous tiennent à cœur. Owen Teague, Kevin Durand et Peter Macon livrent tous des performances mémorables. Une formidable prouesse visuelle avec les meilleurs effets visuels vus dans un film depuis Avatar : La voie de l'eau sans jamais s'écarter de son noyau émotionnel." Matt Neglia - Next Best Picture

"Le Nouveau Royaume n'est pas un épilogue ; c'est le premier volet d'une nouvelle histoire post-César et pré-Taylor (?), racontant de manière passionnante comment les singes luttent pour récupérer notre monde et créer le leur. Absolument magnifique, de superbes performances, une aventure solide. Les SINGES forts à jamais !" Bill Bria - Slashfilms

"Oui, le Nouveau Royaume est très bon. Wētā s'est surpassé et ça fait du bien d'être de retour dans ce monde. (L'une des franchises les plus sous-estimées de tous les temps ?) Le troisième acte est passionnant, mais présente également de curieux faux pas narratifs. Malgré tout, prêt pour le prochain." Drew Taylor - The Wrap

"Wes Ball est le réalisateur parfait pour donner vie au Nouveau Royaume ! Une histoire captivante avec des personnages complexes, des visuels époustouflants et de brillantes lignes traversantes qui la relient aux films précédents. Noa, Mae et Proximus Caesar sont phénoménaux !" Caitlin Tyrrell - Screenrant

"Le Nouveau Royaume rend la saga La Planète des singes fière. Une aventure tentaculaire avec des effets et des performances merveilleux. Il a BEAUCOUP à dire, ce qui le laisse thématiquement confus – je n'aime pas non plus la fin – mais ce sont des reproches mineurs pour un film par ailleurs agréable et engageant." Germain Lussier - Gizmodo

"Le Nouveau Royaume est une solide continuation de la saga. Il lui faut un peu de temps pour trouver sa place, mais cela se transforme en un deuxième acte captivant et un final passionnant. J'ai hâte de voir où ça va aller après une fin intrigante." Ian Sandwell - Digital Spy

"Les singes n'ont jamais été PLUS FORTS dans le MAGNIFIQUE le Nouveau Royaume de Wes Ball ! Les complexités de l'héritage de César sont importantes, mais tordues dans cette odyssée de vérité et de mensonges, de connaissance et de pouvoir. Un régal visuel à couper le souffle ! "Un nouvel espoir" pour la franchise la Planète des singes." Griffin Schiller - Film Speak

Les critiques sont presque unanimes : La Planète des singes : le Nouveau Royaume est un très bon film à la hauteur du reste de la saga. Ce qui ressort principalement, ce sont les effets visuels apparemment saisissants du studio néo-zélandais Wētā (qui s'est notamment occupé de la trilogie du Seigneur des Anneaux) et comment le réalisateur Wes Ball les a mis en scène, lui qui aurait donc pris la suite de Matt Reeves d'excellente manière.

Le jeu des acteurs, la qualité de l'histoire et les thématiques liées à l'héritage laissé par César à la fin de la trilogie créent une oeuvre captivante, qui semble néanmoins imparfaite : certains pointent en effet du doigt une légère confusion au sein du film, ainsi que quelques éléments moins efficaces. Toutefois, le Nouveau Royaume a des airs de divertissement très agréable qui fera voyager beaucoup de spectateurs une nouvelle fois dans l'univers de la Planète des singes. Quoi qu'il en soit, le film arrivera chez nous le 8 mai prochain.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... PXTFmRz3c4
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ClintReborn
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Wickaël a écrit :
dim. 5 mai 2024 17:57
Ça n'empêche que visuellement c'est dégueulasse.
Ah bah Adam Driver n'a jamais été photogénique ce qui n'aide pas :o :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Je découvre ce classique de chez classique français et j'ai adoré. Incroyable mise en scène (les scènes de train sont stupéfiantes et offrent un véritable voyage dans le temps), une histoire qui mélange romance, drame, noirceur et tragédie... Bref c'est magnifique.
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weird

Pale a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:15
L'Exorciste : après le ratage de Dévotion, la suite est relancée avec une très bonne nouvelle
Je dirais même plus : "deux bonnes nouvelles"

La première :
la trilogie s'est séparée de son réalisateur.
Ca permettra peut-être à David Gordon Green de retrouver l'inspiration, et d'arrêter les frais avec les remakes de films d'horreur.

La deuxième :
Et selon les informations de Deadline, le prochain film de la trilogie s'est trouvé un nouveau réalisateur en la personne de Mike Flanagan. Celui-ci est en négociations pour récupérer le poste, sans qu'un accord n'ait encore été ficelé.
Ca pourrait fonctionner :bounce:
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weird

ClintReborn a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:31
Wickaël a écrit :
dim. 5 mai 2024 17:57
Ça n'empêche que visuellement c'est dégueulasse.
Ah bah Adam Driver n'a jamais été photogénique ce qui n'aide pas :o :D
Ah le coup bas :lol:

Mais il a une voix qui passe très bien à la radio :o
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Pale
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robinne a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:32
Pale a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:15
L'Exorciste : après le ratage de Dévotion, la suite est relancée avec une très bonne nouvelle
Je dirais même plus : "deux bonnes nouvelles"

La première :
la trilogie s'est séparée de son réalisateur.
Ca permettra peut-être à David Gordon Green de retrouver l'inspiration, et d'arrêter les frais avec les remakes de films d'horreur.

La deuxième :
Et selon les informations de Deadline, le prochain film de la trilogie s'est trouvé un nouveau réalisateur en la personne de Mike Flanagan. Celui-ci est en négociations pour récupérer le poste, sans qu'un accord n'ait encore été ficelé.
Ca pourrait fonctionner :bounce:
La meilleure nouvelle aurait été tout simplement de laisser L'Exorciste en paix :D
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robinne
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weird

Pale a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:31
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Je découvre ce classique de chez classique français et j'ai adoré. Incroyable mise en scène (les scènes de train sont stupéfiantes et offrent un véritable voyage dans le temps), une histoire qui mélange romance, drame, noirceur et tragédie... Bref c'est magnifique.
C'est aussi bien que le bouquin ? :saint:
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robinne a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:34
Pale a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:31
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Je découvre ce classique de chez classique français et j'ai adoré. Incroyable mise en scène (les scènes de train sont stupéfiantes et offrent un véritable voyage dans le temps), une histoire qui mélange romance, drame, noirceur et tragédie... Bref c'est magnifique.
C'est aussi bien que le bouquin ? :saint:
Ne l'ayant pas lu je ne saurais le dire :saint:
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robinne
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weird

Pale a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:34
robinne a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:32
Pale a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:15
L'Exorciste : après le ratage de Dévotion, la suite est relancée avec une très bonne nouvelle
Je dirais même plus : "deux bonnes nouvelles"

La première :
la trilogie s'est séparée de son réalisateur.
Ca permettra peut-être à David Gordon Green de retrouver l'inspiration, et d'arrêter les frais avec les remakes de films d'horreur.

La deuxième :
Et selon les informations de Deadline, le prochain film de la trilogie s'est trouvé un nouveau réalisateur en la personne de Mike Flanagan. Celui-ci est en négociations pour récupérer le poste, sans qu'un accord n'ait encore été ficelé.
Ca pourrait fonctionner :bounce:
La meilleure nouvelle aurait été tout simplement de laisser L'Exorciste en paix :D
Tout comme La malédiction :o
Pour L'exorciste : J'avoue ne vraiment connaître que le film de Friedkin. J'ai dû voir les 2 et 3, mais je ne m'en souviens plus :sweat:
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robinne a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:37
Pale a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:34
robinne a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:32

Je dirais même plus : "deux bonnes nouvelles"

La première :

Ca permettra peut-être à David Gordon Green de retrouver l'inspiration, et d'arrêter les frais avec les remakes de films d'horreur.

La deuxième :

Ca pourrait fonctionner :bounce:
La meilleure nouvelle aurait été tout simplement de laisser L'Exorciste en paix :D
Tout comme La malédiction :o
Pour L'exorciste : J'avoue ne vraiment connaître que le film de Friedkin. J'ai dû voir les 2 et 3, mais je ne m'en souviens plus :sweat:
Je me suis pris une claque devant le 3 il y a quelques semaines. Totalement sous-estimé à sa sortie, le film met la misère à de nombreux films d'horreur actuels.
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Pale a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:38
robinne a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:37
Pour L'exorciste : J'avoue ne vraiment connaître que le film de Friedkin. J'ai dû voir les 2 et 3, mais je ne m'en souviens plus :sweat:
Je me suis pris une claque devant le 3 il y a quelques semaines. Totalement sous-estimé à sa sortie, le film met la misère à de nombreux films d'horreur actuels.
Oui, j'ai lu ça. Ca m'a donné des idées ;)
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Bon j'avoue qu'il y a peu de chance que j'aille voir Blue & Compagnie car ça a l'air sacrément neuneu et Ryan Reynolds commence à me gonfler de plus en plus :D
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weird

Pale a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:49
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Une co-production Netflix.
Je me demande si ce n'est pas la 1ère que je vois
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robinne a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:53
Pale a écrit :
dim. 5 mai 2024 18:49
Image
Une co-production Netflix.
Je me demande si ce n'est pas la 1ère que je vois
Ce qui me choque c'est surtout qu'on verse du vin à coté sur l'affiche :o :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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