Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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ClintReborn a écrit :
lun. 14 nov. 2022 16:16
Je viens de découvrir l'existence de ce film :o :D :lol: Oui c'est exactement ce que le titre préfigure :lol:

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J'ignorais l'existence de ce film :D A noter que le titre original italien c'est "O.K. Connery".
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Le teaser était beaucoup mieux, ici ça pue le mélodrame bien lourd.
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Babylon : les premiers avis sur le délire hollywoodien avec Margot Robbie sont là

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Babylon, le nouveau film de Damien Chazelle, de retour sur le grand écran avec son film sur le Hollywood des années 20 a récolté des premiers avis bouillants.

Babylon est la cinquième oeuvre de Damien Chazelle faite pour le grand écran. Et après le sympathique First Man - Le premier homme sur la Lune, son biopic intimiste sur Neil Armstrong sorti en 2018, le réalisateur est de retour pour un long-métrage démesuré aux antipodes de son drame anti-spectaculaire.

Le monsieur vient nous en mettre plein les yeux avec sa prochaine proposition. Après une bande-annonce complètement folle où Margot Robbie et Brad Pitt sont aspirés dans la spirale infernale hollywoodienne qui a fait saliver plus d'un curieux, d'autres ont pu cesser de se languir et ont eu l'occasion de le voir... et les premiers avis sont tombés. Revue de tweets.

"Babylon est à la fois une célébration sensationnelle du cinéma en tant que forme d'art et une condamnation profonde des mécanismes qui la sous-tendent. Débordant d'un tralala luxueux, bruyant et voyant – une photographie, des costumes, des designs magnifiques et des performances d'enfer. Se marie bien avec Nope. J'ai adoré." Drew Taylor - The Wrap

"Babylon s'emballe d'abord avec un élan excessif, la première heure embarque facilement – puis les deux heures suivantes se dégonflent. Chazelle est à la fois amoureux et dégoûté par la machine industrielle, mais son commentaire fantaisiste est terriblement éparpillé. Chaotique, opulent, un désordre gonflé." Matt Donato - Slashfilm

"Babylon comporte quelques séquences incroyablement fortes – en particulier celles qui sont centrées sur le personnage de Margot Robbie – mais dans l'ensemble, il lui manque une ligne directrice, un fil conducteur, et ne parvient pas à soutenir son trop-plein de personnages clés. Beaucoup d'idées intéressantes, mais les visuels maniaques et la structure de l'histoire fonctionneront sûrement pour certains et pas pour d'autres." Perri Nemiroff - Collider

"Babylon, c'est BEAUCOUP de cinéma – un désordre volontaire, un voyage plus qu'un film qui se ressent tout autant que la ville qu'il englobe. Il y a une intrigue que je remets en question... mais Margot Robbie et Diego Calva sont en feux et la musique !!! Oomph, la musique et les images sont sensationnelles !!!" Yolanda Machado - Entertainment Weekly

"Babylon de Damien Chazelle est une cacophonie éblouissante et étourdissante d'une dépravation démente. J'ai adoré ! Un portrait rebelle et scandaleux du Hollywood hédoniste de l'âge d'or. Margot Robbie est une vraie pile électrique. Diego Calva est sensationnel. Des costumes et des décors à couper le souffle." Courtney Howard - The AV Club

"Damien Chazelle apporte beaucoup d'énergie à Babylon, mais ce n'est jamais sans martelage, sans évidence et, finalement, sans perspicacité. Tout y est emprunté, même le fait que Tobey Maguire vole le film dans le rôle d'Alfred Molina. Un film de Scorsese cocaïné, réalisé par un cinéaste bien trop propre." Joshua Rothkopf - Entertainment Weekly

"Babylon est un film de rêve qui est meilleur lorsqu'il est une comédie pure et simple. Le drame est à peine présent. Pitt et Jovan Adepo offrent les meilleures performances du film. Robbie donne tout ce qu'elle peut, mais son personnage est tellement monocorde. Je n'ai pas aimé." Gregory Ellwood - The Playlist

"Babylon, c'est comme si quelqu'un avait lu à Damien Chazelle l'histoire de Sodome et Gomorrhe et qu'il avait dit de manière irréfléchie et stupide : 'C'est parti !'. Un voyage à haute teneur en octane, délire cocaïné. La première moitié est géniale. Probablement le nouveau film préféré de tous les temps d'Internet. Margot Robbie et Justin Hurwitz sont vos stars." Clayton Davis - Variety

"Babylon est un film ambitieux et désordonné. Je ne sais même pas par où commencer avec celui-ci tant le ton est éparpillé, disparate et hétérogène. Margot Robbie essaye par tous les moyens de porter le récit, mais le scénario ne l'aide pas. Une lettre d'amour au cinéma qui m'a fait détester le cinéma." Scott Menzel - We Live Entertainment

À en déduire des premiers retours, on comprend que la prochaine folie de Chazelle a diamétralement divisé la critique. Si certains y ont vu un grand film monde excessif et déjanté comparable à un mélange parfait de Gatsby le magnifique, Le Loup de Wall Street, Once Upon a Time... in Hollywood et Chantons sous la pluie, d'autres ont trouvé le récit bancal, trop long, évasif, éparpillé et abstrait dont la folie annihile toute dramaturgie et engouffre des acteurs noyés par l'opulence du film autrement que par la performance, faute d'avoir de vrais personnages à jouer.

En tout cas, le caractère désordonné caractéristique du long-métrage semble être la cause de toutes les discordes. On pourra donc aussi bien être séduit par cet égarement folklorique que le conspuer violemment. Toujours est-il que pour en avoir le coeur net, il faudra se rendre dans les salles obscures françaises à partir du 18 janvier 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... QrlBcEZztw
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mar. 15 nov. 2022 15:49
Babylon : les premiers avis sur le délire hollywoodien avec Margot Robbie sont là

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Babylon, le nouveau film de Damien Chazelle, de retour sur le grand écran avec son film sur le Hollywood des années 20 a récolté des premiers avis bouillants.
Impatient je suis :bounce:
Babylon est la cinquième oeuvre de Damien Chazelle faite pour le grand écran. Et après le sympathique First Man - Le premier homme sur la Lune, son biopic intimiste sur Neil Armstrong sorti en 2018,[…]
Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire :sarcastic:
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Un trailer endiablé pour le nouveau Magic Mike :

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NaughtyDog
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Très bon film !
Le retour de Todd Field après le très réussi (et ultra sous-estimé) Little Children s'est fait sentir, et le revoilà avec Tàr, un film ample à la structure connue du rise & fall à propos d'une célèbre compositrice d'origine allemande s'apprêtant à conduire une réinterprétation de la 5e symphonie de Mahler (dont la structure du mouvement fait d'ailleurs écho à la structure globale du film quand on y réfléchit bien).
Ainsi, le film nous invite à suivre l'équilibre précaire entre la vie professionnelle et privée de Lydia Tàr (on pourrait presque croire à un film inspiré de faits réels devant la minutie d'informations évoquées et le pedigree réaliste du personnage cité par Adam Gopnik du New Yorker en intro), alors que des accusations et son penchant pour les jeunes demoiselles vienne contrarier les ambitions de la protagoniste et la faire plonger petit à petit dans une spirale anxiogène.

Tàr est le genre de film où sans son interprète principal, le tout n'aurait pas la même majesté : ce qui n'enlève rien à la composition des cadres de Todd Field (la mise en scène est d'une précision souvent sidérante) et une écriture tout aussi chirurgicale en terme de dialogues, le tout enrobé d'une ambiance Berlinoise et aux intérieurs souvent brutalistes conférant au film une certaine âpreté initiale, comme si Field abordait le milieu d'un oeil pas si neutre que cela.

La toute première heure du film est par ailleurs la plus passionnante selon moi, abordant la musique classique dans ce qu'elle représente aujourd'hui, via notamment une séquence de débat à Juilliard tournée en plan-séquence qui est absolument saisissante de maîtrise tout en questionnant ce que l'on doit retenir d'un artiste : sa vie (ses idéologies) ou son oeuvre ?

Un leitmotiv qui va s'appliquer à Lydia Tàr jusque dans la conclusion (excellente du métrage), portée par une interprétation fabuleuse de Cate Blanchett (selon moi on est quasi sur la meilleure performance de sa carrière). Intense à chaque seconde, parlant allemand comme si elle était bilingue, elle illumine chaque plan et je pense qu'on tient très clairement la performance d'actrice de l'année.
Le reste du casting est également très bon (et c'est cool de voir notre Noémie Merlant nationale),mais Tàr appartient à Blanchett,et c'est clairement elle qui façonne ce personnage complexe autant que le réalisateur.

En terme de récit pur, le tout aurait pu s'éloigner de quelques sentiers battus (notamment dans sa longue seconde portion), et moins précipiter l'amorce de son dernier segment (pas de <spoiler> ressenti de sa fille ou de sa compagne mis en avant ? </spoiler>) mais on tient là un très bon film tout simplement.

8/10


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Après Ali G ou des épisodes Game of Thrones, Mark Mylod fait un grand écart de plus avec Le Menu.


Alors que plusieurs invités (une célèbre critique culinaire, un aficionado de cuisine, une star de cinéma,etc) se retrouve sur une île isolée, ils sont conviés par le grand chef Julian Slowik (Ralph Fiennes) à un repas des plus singuliers, dont le menu se dévoilera petit à petit au cours de la soirée,avec des répercussions plus ou moins mortelles.


Difficile d'aborder Le Menu en profondeur sans spoiler (ce que je ne vais pas faire car le plaisir du visionnage vient du fait que justement on ne sait pas jusqu'où ce délire va aller) mais on tient là une comédie noire bien réussie, bien rythmée, drôle et portée par un casting très bien utilisé.

En tête, Anya Taylor-Joy (je dis ça depuis 2015 mais bon voilà elle crève l'écran à chaque fois) dans un personnage insolent mais attachant, et Ralph Fiennes qu'on adore détester dans un rôle qui pourrait presque être sorti d'une version fucked up de Top Chef.

Le reste du cast est bon (notamment John Leguizamo qui est le vrai comic relief,ou bien Nicholas Hoult et Hong Chau), et le film a également pour lui de bien mettre en valeur les divers mets gastronomiques disposés à l'écran.


C'est là qu'on atteindra peut-être la principale limite du film, étant donné qu'il s'agit d'une satire du monde de la cuisine de haut standing. Et si le script en grossit quelques traits pour l'amener vers le film de genre, je trouve sa finalité un peu attendue, en plus d'être plutôt classique (tout en incorporant le sacro-saint cheeseburger américain dans l'équation) et pas bien finaude pour un sou.


Le tout se tient et se matte néanmoins avec un vrai plaisir (la photo est de Peter Deming, soit le chef op' de Mulholland Drive et de la S3 de Twin Peaks)

Une bonne pioche tout simplement

7/10


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Avec les Banshees d'Inisherin, Martin McDonagh revient encore une fois avec un excellent film !

Prenant place un siècle plus tôt sur une petite île au large des côtes irlandaises,le film nous invite à suivre le conflit entre Padriac (Colin Farrell) et Colm (Brendan Gleeson) après que ce dernier ait décidé du jour au lendemain de mettre fin à leur amitié.

Et ce qui débute comme une comédie caustique souvent hilarante (comme d'hab chez McDonagh et ce dès son super In Bruges dont il retrouve les 2 têtes d'affiche), va peu à peu devenir beaucoup plus dramatique (tel son super 3 Billboards) alors que ce conflit (lié à Padriac qui n'accepte pas la situation) va s'envenimer, et se répercuter sur la soeur Siobhan (Kelly Condon est excellente) et le weirdo du village (joué par un Barry Keoghan qui incarne les demeurés à merveille).


Sans trop en dévoiler, cette opposition va loin tout en restant sur une ligne tenue entre le loufoque et la sobriété pure, qui fait que rapidement le rire laisse place à un déchirant cri d'alarme et questionnement existentialiste sous-jacent (ce n'est jamais explicité dans le film et la fin en laissera peut-être certains sur le carreau, mais la clé tient la guerre civile en arrière-fond qui a durablement scindé l'Irlande en deux).


Les acteurs sont fabuleux, avec notamment un Colin Farrell vraiment excellent en bon vivant un peu simplet. Outre une belle musique de Carter Burwell, la photographie de Ben Davis est également de toute beauté.


Bref, une petite merveille me concernant, qui rejoint direct mon Top 3 de 2022


9/10
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Le Menu : les premiers avis sur le thriller avec Anya Taylor-Joy sont tombés

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Le Menu, le cauchemar en cuisine de Mark Mylod avec le trio Anya Taylor-Joy, Ralph Fiennes et Nicholas Hoult a récolté ses premiers avis.

Le Menu est de ces petits thrillers au dispositif intrigant qui vient garnir une à deux fois par an le paysage audiovisuel et susciter la curiosité de quelques aventuriers en mal de frissons et de concepts alléchants comme avec le sympathique Don't Worry Darling plus tôt dans l'année. Et sur le papier, avec ce synopsis qui cache de furieuses surprise derrière sa base toute mignonne d'un couple invité avec d'autres privilégiés triés sur le volet pour déguster les plats d'un restaurant en vogue, le film de Mark Mylod a de bonnes cartes en main.

Ayant su montrer les crocs dans une bande-annonce perturbante et vénéneuse, le film peut s'appuyer sur son casting royal avec les Britanniques Anya Taylor-Joy, Ralph Fiennes ou encore Nicholas Hoult. Une curieuse entreprise dont les premières critiques ont été publiées aux États-Unis. Alors... plutôt caviar ou soupe à la grimace et larmes de sel ? Revue de presse.

"The Menu est le film le plus divertissant depuis À couteaux tirés, et la satire horrifique la plus engageante depuis Get Out. Mais quelles que soient les comparaisons et les suppositions, Le Menu ne sera pas le film que vous attendez." Original-Cin

"Aussi puissant que puisse être le choc sur le moment, il est difficile de se défaire de l'impression que le scénario manque d'ampleur et de variété pour faire voler en éclats ce simple menu de dégustation d'un restaurant." Slant Magazine

"La description sans fard et absurde de la violence culinaire de Le Menu n'est peut-être pas imaginative ou palpitante, mais le film est rarement ennuyeux. C'est du fast-food déguisé en gastronomie ; et ce n'est peut-être pas entièrement satisfaisant, mais ça a le mérite d'apporter quelque chose, de combler un vide." Empire

"Le Menu est un thriller hilarant et méchant sur le monde des restaurants haut de gamme, avec une distribution exceptionnelle emmenée par un Ralph Fiennes phénoménal. Certains des plus beaux plans de nourriture de l'histoire du cinéma récente, et accompagné d'un délicieux échantillonnage de hors-d'œuvre de commentaires sur l'industrie du service, la lutte des classes et le consumérisme." IGN

"La mise en place est bonne, et le film est glorieusement tordu. Mais Le Menu est également lent – une fois que l'on a compris ce qui se passe, une partie du plaisir disparaît." Slashfilm

"Mylod, sur un scénario de Seth Reiss et Will Tracy, se lance dans le commentaire social. Une partie est drôle, une autre est consternante, mais aucune n'est aussi engageante que lorsque Mylod utilise la nourriture pour faire des déclarations." Arizona Republic

"Le réalisateur britannique Mark Mylod (Game of Thrones, Succession) s'appuie sur un scénario intelligent, parfois ridiculement excessif, de Seth Reiss et Will Tracy. Il fait équipe avec un ensemble de comédiens de qualité pour livrer une parodie pince-sans-rire des films d'horreur du type La Cabane dans les bois, dans un décor de The White Lotus." Chicago Sun-Times

"Le Menu fait une chose exceptionnelle : il retient votre attention et vous fait penser pendant un moment que n'importe quelle issue est possible. Rien que ça, c'est quelque chose qui fait saliver." IndieWire

"Tout ce qui figure au menu de Le Menu a l'air assez bon, mais une fois que sa tirade moisie contre les 1% a été entièrement débitée, il est clair qu'il n'y a plus grand-chose à se mettre sous la dent." The Playlist

"La tension est palpable alors que les spectateurs attendent de voir comment tout cela va se dérouler, mais Mylod et les scénaristes suggèrent également qu'il vaut la peine de se moquer un peu de tous ceux qui sont impliqués, qu'ils servent des versions fantaisistes du chaos ou qu'ils paient le prix fort pour cela." Polygon

Bilan des courses, Le Menu apparaît comme une petite, mais bonne surprise dans la majorité des cas. Si un récit comme celui-là peut peiner à se renouveler et à dissimuler ses mystères, il n'en reste pas moins que le spectateur amateur de whodunit pourra jouer les enquêteurs. Les laissés-pour-compte écartés par les choix du film pourront peut-être trouver une échappatoire avec ce discours habituel, mais incisif et jubilatoire sur les riches et les classes semblables à du Östlund mis en parallèle avec la cruauté du monde culinaire.

Pour se rendre compte en revanche de ce que vaut réellement Le Menu, la potentielle fausse bonne idée, surprise succulente ou pétard mouillé peu ragoûtant, on invite quiconque à le déterminer dans les salles françaises à partir du 23 novembre 2022.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... wZ7ky0R6Aw
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EL a modérément apprécié The Wonder (3 étoiles) :

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Après avoir traité de la transidentité dans l'oscarisé Une femme fantastique puis magnifié Julianne Moore dans Gloria Bell, Sebastián Lelio s'empare du roman éponyme d'Emma Donoghue, également scénariste, pour formaliser The Wonder sur Netflix. Au programme : une opposition entre science et mysticisme comme dans Le Nom de la rose ou un bon épisode de Lost. Il embarque Florence Pugh qui, peut-être nostalgique de la campagne suédoise de Midsommar, s'immerge dans les délices pastoraux irlandais aux côtés de Niamh Algar, David Wilmot, Toby Jones ou encore Ciarán Hinds.

LE NOM DU TRÈFLE À TROIS FEUILLES


Quand une jeune fille de onze ans (Kíla Lord Cassidy), qui vit dans la campagne irlandaise du XIXe siècle, prétend survivre sans manger depuis quatre mois, qui est-ce qu'on appelle ? À notre gauche : une infirmière commodément nommée Mrs Wright épaulée par un journaliste (Tom Burke). À notre droite, une nonne (Josie Walker). L'enjeu de cet octogone théologique : détecter la fraude... ou entériner le miracle.

Tout au long du film, science et religion assurent la garde alternée de l'enfant et répondent parallèlement de leur perception devant un aréopage de vieux mâles blancs endimanchés. Dans leur sillage, The Wonder est traversé d'oppositions binaires : les croyances contre les preuves, la femme qui a voyagé en butte à la communauté isolée, le témoin solitaire qui doit résister à la force du groupe, le relevé des constantes vitales versus la collection Panini des saintes...

Si nombre de personnages répondent à un archétype, le scénario parvient à les nuancer. Le médecin du village questionne l'inconnu scientifique, la nonne n'a rien d'une harpie malveillante et l'infirmière est à deux doigts de perdre pied devant cette énigme, allant jusqu'à s'approprier les armes et symboles adverses (baptême, résurrection, purification) pour ne pas perdre la partie.

Tout film de costume qu’il soit, The Wonder traite de problématiques éminemment contemporaines. En substituant à la religion toute forme de croyance, il recouvre parfaitement la ligne de fracture de nos sociétés confrontées aux heurts tectoniques de la post-vérité. Par sa mise en abîme inaugurale, le long-métrage élargit sa focale et étend sa réflexion aux histoires qu'on se raconte, de quelque nature que ce soit... y compris fictionnelle. Dommage que cet axe prometteur ne soit pas davantage alimenté par l'intrigue.

À LA MERVEILLE DE RÉALISATION

Que la trame se déroule dans la campagne irlandaise du XIXe siècle octroie plusieurs points de résonance. D'un point de vue historique, elle s'appuie sur la pratique avérée du jeûne à l'époque victorienne, appliquée par de juvéniles européennes soutenant être élues de Dieu. Le calvaire d'Anna évoque d'ailleurs largement la destinée de la bien réelle Sarah Jacob, si bien qu'on s'étonne presque de ne pas apercevoir le si commode label "inspiré d'une histoire vraie".

Les événements se déroulent également une dizaine d'années après la Grande Famine qui a ravagé l'Irlande entre 1845 et 1852, offrant un substrat idéal de traumatismes à ce besoin pathologique de croire en une transcendance, tout en conférant une portée quelque peu ironique au jeûne choisi d'Anna.

The Wonder s'est donné les moyens de ses ambitions par une reconstitution remarquable. Déroulée au gré de pérégrinations superbement composées, la campagne irlandaise est sublimée par la photographie d'Ari Wegner (qui avait déjà capturé Florence Pugh dans The Young Lady). Sa subtilité chromatique renvoie aux peintures de Vermeer, quand ses intérieurs évoquent les clairs-obscurs du Caravage.

DU THAUMATROPE AU TROPE TRAUMATIQUE

Hélas, l'équilibre que tente d'atteindre The Wonder entre thriller surnaturel et drame historique reste perfectible. En dépit de quelques trouvailles malaisantes (les bruitages en guise d'habillage sonore, les prières sinistres, les yeux peints sur la photographie...), le film ne déconcerte jamais vraiment malgré son envie de se déployer à la lisière du fantastique.

Le mystère au cœur du scénario manque un peu de combustible, l'enferrant dans une routine cyclique de surveillance de la fillette, discussion quelconque puis périple à travers les Midlands tour à tour accrocheuse, contemplative ou redondante. Dans son dernier tiers, le drame brut prend d'ailleurs le pas sur l’ambiguïté et l'enquête tendance who-fed-it.

Reste la prestation de Florence Pugh, toujours aussi magnétique. Certes, le scénario aurait pu la pousser bien plus loin dans ses retranchements : la scène où elle perd patience avec l'enfant est aussi agréablement crispante que brève, et sa relation avec le journaliste se révèle bien trop programmatique pour convaincre. Mais l'étoile montante d'Hollywood livre une nouvelle performance impeccable de sobriété.

Très à l'aise en costume (après The Young Lady et Les Filles du Docteur March), elle s'inscrit dans les pas du Johnny Depp de Sleepy Hollow, s'accrochant à la rationalité jusqu'à déterrer, comme d'autres la tourbe, les secrets familiaux honteux. Sa déambulation iconisée toute de bleu vêtue dans les Highlands n'est pas sans renvoyer ironiquement à la présumée Vierge Marie.

The Wonder est disponible sur Netflix depuis le 16 novembre 2022

Si le menu se révèle légèrement plus alléchant que son contenu, sa digestion des histoires qu'on se raconte offre suffisamment de consistances pour éviter la disette. The Wonder peut surtout compter sur son authentique merveilleux miracle : Florence Pugh elle-même.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... wZ7ky0R6Aw
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... e-francais
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sympatoche sans plus que ce Spirited, qui en fait une énième réadaptation du conte de Dickens à la sauce buddy-comedy US et un soupçon de comédie musicale, où cette fois l'Esprit de Noël est gêrée par une agence de fantomes.

Will Ferrel incarne donc le fantôme du Noël présent, et décide lors de ce Noël de s'attaquer au perso de Clint/Ryan Reynolds, un PDG imbu de sa personne, qui délaisse totalement sa famille et souhaite avant tout le buzz/profit.

Et bien évidemment le but sera de le faire changer en revisitant des moments-clés de son passé (comme chez Dickens) : la subtilité est qu'ici on explore autant le perso de Ferrell (avec une révélation sympathique mais qui est cruellement sous-exploitée), tandis que les 2 opposés vont vite apprendre l'un de l'autre (d'autant que le fantôme souhaite redevenir humain).


Le début et le postulat sont plutot accrocheurs et sympathiques, aidés par des chansons de Pasek & Paul (La La Land, The Greatest Showman, Aladdin...) qui donnent une petite énergie à l'ensemble.


Le souci c'est qu'en suite l'aspect comédie musicale est presque totalement délaissé, le rythme en patie et la naphtaline est de sortie avec des gags plus ou moins réussis.

Le scénario est d'ailleurs totalement prévisible ensuite (bien que non-déplaisant) et le réalisateur ne parvient pas à donner un souffle ou une réelle ampleur aux divers numéros musicaux (notamment sur la fin où t'as quasi l'impression de matter l'Eurovision lol)


C'est dommage car le cast est bon, et le duo Reynolds-Ferrell fonctionne bien autant que les chansons et la finalité de l'histoire (pas pour rien que A Christmas Carol est un classique).


Bref un petit moment au mieux sympathique, mais finalement assez oubliable


2,5 ou 3/5
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Alien : le prochain film a peut-être trouvé la nouvelle Ripley

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La saga Alien est relancée par Fede Alvarez, le réalisateur de Don't Breathe, et pourrait embarquer une star montante dans la danse pour le rôle-titre.

Depuis Alien : Covenant sorti en 2017, la saga d'horreur s'est stoppée. Les tentatives pour ramener le xénomorphe à la vie au cinéma ont été nombreuses, mais elles n'ont jamais abouti. Si Neill Blomkamp a proposé un Alien 5, c'est finalement Fede Alvarez qui sera chargé de ramener la franchise sur grand écran après les deux prequels aux réceptions mitigées. Il faudra également revenir sans Ripley, puisqu'apparemment Disney n'en veut pas.

Même si le projet n'est pas conduit par le grand nom qui a fondé la saga culte, Ridley Scott sera tout de même à la production. Et bien que Fede Alvarez ne soit pas dans ses meilleurs jours (sa derni-re réalisation était le fade Millenium : Ce qui ne me tue pas et il était à l'écriture du mauvais Massacre à la tronçonneuse de Netflix), le cinéaste derrière Don't Breathe et le remake de Evil Dead aurait trouvé son actrice principale.

Selon The Hollywood Reporter, le nouveau visage qui portera possiblement ce septième long-métrage Alien s'appelle Cailee Spaeny. Si ce nom est encore assez peu connu dans le paysage cinématographique, la jeune actrice s'est illustrée aussi bien dans le blockbuster que dans des propositions plus confidentielles. En témoigne son engagement dans la série d'Alex Garland l'excellente Devs, la mini-série Mare of Easttown ou son rôle dans Sale temps à l'hôtel El Royale.

Mais c'est surtout (et c'est dommage) son Amara Namani dans Pacific Rim : Uprising qui a fait d'elle une star montante. Elle a ensuite eu le premier rôle (pour se faire à ce statut avant Alien) dans le nouveau et mauvais The Craft. Et preuve qu'Hollywood a depuis repéré l'Américaine, elle sera à l'affiche du prochain Sofia Coppola et signera également sa deuxième collaboration avec Alex Garland.

Pour le moment, aucune information sur le scénario n'a encore été communiquée et par ailleurs, l'actrice serait seulement en pourparlers pour le rôle, donc rien n'est acté définitivement. C'est pourquoi on peut s'amuser à imaginer quel personnage la jeune actrice incarnera. Est-ce que ce sera une version jeune de Ripley ? Peut-être. Est-ce que ce sera sa fille comme dans le jeu Alien : Isolation ? Possiblement. Ou alors, est-ce que ce sera simplement un tout nouveau personnage ? Le mystère reste entier pour le moment.

Toujours est-il qu'il faudra prendre son mal en patience pour en savoir plus, on peut au moins s'attendre à voir de nouveaux noms au casting ou de nouvelles infos déboulées d'ici les prochains mois puisque le tournage s'entamera début 2023. Du reste, c'est une affaire à suivre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... DOJQxT4A_s
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Avalonia, L'étrange voyage : les premiers avis sur le nouveau Disney sont tombés

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Les premiers avis sur Avalonia, l'étrange voyage, le nouveau long-métrage des studios Disney, sont tombés.

En planifiant la sortie d’Avalonia, l’étrange voyage uniquement sur Disney+, Disney a porté un premier coup de semonce à l’encontre de la chronologie des médias. Avalonia, l’étrange voyage ne participera pas donc aux grandes festivités de fin d’année dans les salles de cinéma et connaîtra le même sort (certes pour des raisons différentes) que les longs-métrages Pixar, Soul et Luca.

Une première bande-annonce aventureuse d’Avalonia, l’étrange voyage avait dévoilé une direction artistique assez soignée malgré, en apparence, un récit assez convenu. Cependant, on connaît depuis longtemps les qualités et les défauts des films d’animation originaux Disney, efficaces, mais souvent limités en termes de mise en scène. Avalonia, l’étrange voyage va-t-il dépasser un modèle bien établi et nous surprendre ? De premiers avis viennent justement de tomber sur Twitter et vont peut-être répondre à cette question. Revue de tweets.

« Avalonia dote ses personnages et ses créatures d'une superbe direction artistique. Le film repose sur un très bon concept, à mi-chemin entre Voyage au centre de la Terre et Bonjour les vacances (Harold ramis). Le film s’inscrit dans une belle politique progressiste (changement climatique, inclusivité LBGT+). Vraiment agréable à regarder et fun. Je meurs d’envie de le revoir. » Drew Taylor - TheWrap

« Avalonia m’a surpris. Les bandes-annonces ne m’avaient pas emballé, mais le film est incroyablement imaginatif et créatif, démontrant une fois de plus à quel point l’animation n’a aucune limite. Les personnages sont très attachants et j’ai adoré le monde fantastique (comme dans le titre en anglais Strange World) présenté par le film. » Eric Goldman - Fandom

« Avalonia présente un voyage magnifiquement animé (et étrange). Malheureusement, le film ne possède pas assez d’élan narratif pour soutenir le souffle de l’aventure. Les thèmes graves prennent le dessus, laissant l’histoire dans la poussière. » Daniel Howat - NextBestPicture

« Je n'ai aucune crainte à qualifier Avalonia de film d’animation de l’année. Les images sont époustouflantes et la musique de Jackman magnifique, et en outre, au cœur du film, on découvre un magnifique message ancestral, remis à l’ordre du jour, à juste titre pour une nouvelle génération. J’espère que de nombreuses familles le regarderont ensemble. » Liam TCrowley - Comicbook

« Avalonia propose un monde magnifiquement animé avec des créatures et des environnements bizarres ainsi qu’une douce histoire multigénérationnelle sur les pères et les fils. L’inclusion LGBTQ se fait naturellement dans une ambiance comme celle-ci. » Jeff Nelson - CheatSheet

« Avalonia est magnifiquement réalisé. La représentation LGBTQ est énorme pour Disney. Gigantesque. J’ai beaucoup souri. La représentativité compte aussi. » Jazz Tangcay - Variety

« Avalonia est une aventure à grande échelle, entre fantasy et pulp, avec une construction du monde radicale et colorée et des personnages déchirants. Son discours sur l’héritage et la nécessité de rendre le monde meilleur sont charmants et désarmants. De plus, il y a un chiot à trois pattes super mignon, qui gagnera l’affection de tout le monde. » Courtney Howard - Variety

« Avalonia développe beaucoup de thématiques, des familles brisées à l’environnement, en passant par la façon dont la technologie a aidé ou freiné la société. Le tout se mélange à un récit d’aventures de science-fiction qui essaie de coupler narration classique et progressive. Malheureusement, une grande partie de ce récit semble forcée et prévisible. » Matt Neglia - NextBestPicture

« Avalonia est une prouesse visuelle ; la partie la plus incroyable de l’histoire s’avère être la fin, dont il est impossible de parler sans spoiler, mais je pense qu’il y a pas mal de choses à dire à ce sujet. Une distribution vocale étonnante et, une fois de plus, un régal viscéral. » Liz Shannon Miller - Consequence

Ces premiers avis dans l’ensemble enthousiastes font état d’un spectacle visuel éblouissant, digne des moyens déployés par le studio. En outre, la plupart des critiques soulignent le discours sous-jacent inclusif bienvenu dans le long-métrage, et même si on se souvient par exemple de l’engagement féministe très mal maîtrisé dans La Reine des neiges 2 (sans compter de celui du cousin du MCU, notamment dans Captain Marvel), on est plutpôt très curieux et impatient de voir ce qu'il en est ici.

Malheureusement, si le film sortira aux États-Unis le 23 novembre prochain au cinéma, aucune date de sortie officielle d’Avalonia, l’étrange voyage n’a été divulgué pour notre territoire, qui devra en plus se contenter d'une exploitation sur Disney+. A priori, on peut imaginer que Disney le balancera 45 jours après sa sortie sur grand écran sur Disney+ aux États-Unis donc d'ici début 2023 en France. Affaire à suivre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... FfTGixDKIE
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Pale
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Jenna Ortega à l'avant-première de la série Mercredi :

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Cocu
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Pale a écrit :
jeu. 17 nov. 2022 16:03
Jenna Ortega à l'avant-première de la série Mercredi :

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Classe 😍😍
Pouet
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Cocu a écrit :
jeu. 17 nov. 2022 20:22
Classe 😍😍
Oui, surement un hommage à Les Noces funèbres :D
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NaughtyDog
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Une très belle surprise que ce Chat Potté 2 !

J'aimais beaucoup l'opus de 2011 (bien plus que les suites de Shrek), et si les changements de têtes lors du développement de cette suite auraient pu faire peur, on tient là untrès bon film d'animation.


Drôle, rythmé, et somptueux visuellement, la structure du film est finalement assez similaire au premier : Le Chat Potté est célébré pour ses exploits, mais va devoir entrer en quête d'un artefact magique (exit les oeufs d'or et le haricot magique, et bonjour l'étoile exauçant les voeux ainsi que la carte pour y accéder) tout en faisant la paix avec sa propre persona.


Traversant une crise existentielle (il ne lui reste plus qu'une vie, et la mort symbolisée par le Grand Méchant Loup le traque désormais), le perso est aussi plus drôle que jamais dans ses interactions avec Kitty (qui fait son retour) et le nouveau side-kick comic relief (un chien nommé Perrito).

Tout comme le premier, le film mixe influences de western (de manière un peu plus importante ici notamment via l'OST mais aussi la notion de chasseurs de primes) et de contes de fée. De ce point de vue là c'est le festival, avec notamment Boucle d'Or (doublée par Florence Pugh) et les Trois Ours (Olivia Colman et Ray Winstone campent les parents) en chasseurs de primes interférant avec nos héros. Rayon antagoniste, mention spéciale à John Mulaney en Big Jack Horner, un sale gosse collectionneur de babioles en tout genre qui est absolument hilarant. Enfin, Wagner Moura apporte une dimension totalement menaçante au Grand Méchant Loup (chacune de ses apparitions sont une vraie réussie).


L'occasion d'aborder l'autre super point fort du film :son aspect visuel ! Spider-Verse aura ciairement fait des émules depuis 4 ans, et Le Chat Potté aborde une patine mixant 3D et 2D émulant un effet de peinture du plus bel effet (pour renforcer l'aspect féérique de l'univers) , en plus de proposer des variations de framerate lors de scènes d'action stylisées et véloces qui sont entrainantes et toujours lisibles (l'intro du film est d'ailleurs un modèle du genre en terme d'animation).


Pour le reste (et sans spoiler), les ficelles scénaristiques n'ont rien de profondément singulières, mais le tout est inspiré, en jouant bien avec ses concepts (notamment son exploration de la Forêt Sombre, se modifiant suivant qui tient la carte).

Au final, on passe un très bon moment devant ce film Dreamworks,qui est un des plus solides du studios depuis un petit moment, en plus d'être une petite tuerie visuelle !


7,5/10

Alors là, on tape dans un gros coup de coeur qui va finir dans mon top ciné 2022
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J'ai adoré !

Alors bon je suis un très gros fan de Luca Guadagnino que ce soit ses films ou sa série, et j'attendais énormément ce Bones and All :le moins que je puisse dire est que je ne suis pas déçu.


Le film est un road movie, autant qu'une coming-of-age story et une romance dans un contexte singulier : le cannibalisme ! Se déroulant en 1988, on y suit Maren, une jeune fille dont le goût de la chair humaine va l'obliger à fuir, dans le but de retrouver sa mère.

Sur le chemin, elle va tomber sur d'autres personnes cannibales, dont Lee, un jeune nomade tout aussi perdu qu'elle.

De cette rencontre naitra une romance, et diverses péripéties dans un film à la douceur exacerbée malgré le sujet très graphique qu'il aborde.


On pourrait aborder Bones and All par plein de prismes, et c'est en cela qu'il excelle : les cannibales dans le film sont finalement une relecture du mythe du vampire (leur goût du sang survient tel un shot d'adrénaline, ils doivent apprendre à contrôler leur nature, leur odorat est surdéveloppé et ils arrivent à se flairer entre eux même à plusieurs centaines de mètres)

Ainsi,le film prend le point de vue de Maren qui est nouvelle dans ce "monde", et se veut les yeux du spectateur. Le film aborde également la recherche identitaire (comme toute bonne coming-of-age story), le poids des responsabilités et les fantômes familiaux dans un melting-pot qui est d'une cohérence assez absolue.


Tout comme les précédentes œuvres du réal, Bones and All ne rushe pas, et multiplie les tranches de vie sur 2 mois à mesure que le duo se découvre, font des rencontres plus ou moins heureuses (dont des "mangeurs" plutôt creepy) et tentent de vivre leur amour.


Le casting est impérial : Taylor Russell était déjà une sacrée révélation dans le trop méconnu Waves il y a 3 ans, mais ici elle inonde l'écran d'une délicatesse aussi renversante que les paysages filmés par le réalisateur. Timothée Chalamet (qu'on ne présente plus) retrouve le cinéaste qui l'a mis sur le devant de la scène, et le tout fait encore des étincelles dans un rôle beaucoup plus brut.

Et niveau acteurs secondaires, outre de petites apparitions d'Andre Holland, Chloe Sevigny, David Gordon Green et Michael Stulhbarg (mais qui laissent une impression durable, notamment ce dernier qui est l'antithèse de son rôle de pater familias rassurant dans Call Me By Your Name), c'est bien Mark Rylance qui impressionne (encore) dans un rôle aux antipodes de ses précédentes performances (je ne vais pas nécessairement en gâcher la nature d'ailleurs).


Enfin, la BO de Trent Reznor & Atticus Ross (mes compositeurs préférés) est d'une beauté divine encore une fois, renforçant le côté planant et aérien du film,saupoudré de saillies graphiques et gores assez étonnantes dans un film de studio (c'est de loin le film Warner Bros le plus étonnant que j'ai vu ces dernières années).


Finalement, mon seul grief, est que j'aurai aimé un peu plus d'émotion pour ce qui est de la peinture de cette romance. Le tout est bien satisfaisant, mais cette histoire aurait pu nous amener vers de plus amples confins émotifs pour se conclure de manière plus marquante.

Mais qu'importe, Bones and All est un très très bon film que je chéris dès ce premier visionnage


8,5/10
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Mad Max : Furiosa s'annonce sanglant et crasseux selon Anya Taylor-Joy

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Le prequel de Mad Max : Fury Road, Furiosa est le rôle le plus ensanglanté de la carrière d’Anya Taylor-Joy selon l’actrice.

En 1979, Alien, le huitième passager a révélé une interprète de talent, Sigourney Weaver, devenue depuis une véritable icône de la pop culture. Tout comme Carrie Fisher, Michelle Yeoh, Scarlett Johansson ou plus récemment Charlize Theron, Sigourney Weaver appartient au cercle encore trop fermé des grandes figures féminines du film de genre. Un cercle qu’Anya Taylor-Joy intégrera probablement grâce à l'univers de Mad Max mené par George Miller. 

En effet, après avoir marqué les esprits avec The Witch, Split et surtout la série Netflix, Le Jeu de la dame, Anya Taylor-Joy a été choisi par le cinéaste australien pour incarner la version jeune de Furiosa dans le film éponyme Furiosa, prequel de Mad Max : Fury Road. Elle succède donc à Charlize Theron et a priori, la jeune comédienne a été extrêmement heureuse sur le tournage de ce film s'annonçant sacrément sanglant. Lors de la promotion du thriller culinaire Le Menu dont elle est la tête d'affiche, l'actrice a en effet évoqué le nouveau film de l'univers post-apocalyptique à IndieWire. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle sait comment nous donner envie : 

« J’ai rarement été aussi sale et couverte de sang que lors de ce tournage et c’est assez exceptionnel pour être signalé. Or, chaque fois que je peux me salir ou être couverte de sang, que je n’ai pas à être apprêtée ou jolie, je m’amuse, c’est dans ces moments que je me sens le plus à l’aise. Alors oui Furiosa était fait pour moi. »

Anya Taylor-Joy n’a donc pas hésité à se salir les mains et à plonger dans des environnements crasses pour satisfaire les besoins de son rôle. De là à l’ériger en nouvelle icône féminine du cinéma de genre ? Si elle est encore trop tôt pour répondre à cette question, l'actrice semble suivre les mêmes traces, avec un certain brio, que ses prédécesseuses. 

Si on ne l'a pas vu dans une composition à la Monster comme Charlize Theron, Anya Taylor-Joy semble en tout cas avoir les épaules pour incarner la farouche guerrière Furiosa dans le prochain film de George Miller. En attendant, vous pourrez retrouver la comédienne dans Le Menu ce 23 novembre 2022 en salles.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... rzzuArO_WI
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Bradley Cooper sera le Franck Bullitt de Steven Spielberg

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Après Maestro, le cinéaste refait confiance à l'acteur, qui succédera donc à Steve McQueen dans le costume du célèbre policier.

En début d'année, la Warner Bros. confirmait qu'une fois The Fabelmans bouclé, Steven Spielberg plancherait sur un film consacré à Franck Bullitt, le personnage de flic joué par Steve McQueen dans le film culte de Peter Yates (1968). Chose promise, chose due : à peine son film autobiographique sorti en "limited release" aux Etats-Unis, le cinéaste s'attaque en effet à ce nouveau projet : Deadline annonce qu'il vient d'offrir le rôle principal à Bradley Cooper. 

Décidément, les deux artistes s'entendent à merveille : c'est déjà à lui qu'il avait confié la direction de Maestro, son biopic du compositeur Leonard Bernstein (West Side Story), qu'il préparait depuis plusieurs années et qui est actuellement en post-production. La source rappelle que ce projet consacré à Franck Bullitt ne sera pas à proprement parler un remake de Bullitt, notamment célèbre pour ses courses poursuites spectaculaires, et que son concept a d'ores et déjà été validé par les descendants de son interprète original : Chad McQueen, le fils de Steve, et Molly McQueen, sa petite fille, sont tous les deux producteurs exécutifs de ce projet, aux côtés de Steven Spielberg et de Bradley Cooper, d'ailleurs (ce dernier refait équipe avec sa partenaire Kristie Macosko. Josh Singer (Spotlight, First Man...), a été choisi pour l'écrire.

L'article précise enfin que Spielberg a soumis ce projet à Cooper durant la pandémie : "Ils ont parlé de ce personnage et de ce à quoi pourrait ressembler cette histoire de nos jours. (...) Cela fait plusieurs années qu'ils cherchaient un projet en commun, depuis que le réalisateur légendaire avait failli diriger Cooper dans American Sniper (Spielberg a finalement laissé sa place à Clint Eastwood). Avec Maestro, que Spielberg développe depuis des années et qu'il devait initialement mettre en scène lui-même, mais qu'il a offert à Cooper après avoir été bluffé par sa mise en scène d'A Star is Born, il a senti qu'il serait capable non seulement d'incarner le rôle principal, mais aussi de raconter lui-même cette histoire d'amour." Le résultat est visiblement assez réussi pour que les deux hommes aient envie de recollaborer à nouveau.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... sT4oya3-sI

Je dois avouer quelque chose : Je n'ai jamais vu Bullitt :hehe:
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Bullit c'est cool mais perfectible sur plein de points

Par contre la poursuite en Mustang dans les rues de San Francisco a vraiment posé un standard au cinema
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Wickaël
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Sympa Balle perdue 2, préférence pour le premier quand même.

Pour Thor: Love and Thunder c'est tout simplement mon film du MCU préféré, ni plus ni moins, tout à fonctionné avec moi, l'humour, l'action, les chèvres.

Sinon j'en suis à la moitié de la saison 4 de Stranger Things, je passe par tous les stades émotionnels possible. Je devrais la terminer juste avant l'arrivée de Mercredi... mercredi :D
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Wickaël
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Et pour les soirées de ce week-end ce sera probablement Enola Holmes 1 et 2.
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Wickaël a écrit :
ven. 18 nov. 2022 18:58
Sinon j'en suis à la moitié de la saison 4 de Stranger Things, je passe par tous les stades émotionnels possible. Je devrais la terminer juste avant l'arrivée de Mercredi... mercredi :D
:hello: Tu m'en diras des nouvelles de l'épisode 7 :D

Sinon good pour Thor 4 :hot:
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Une photo de Babylon :

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Mads Mikkelsen dans Indiana Jones 5 :

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Pale a écrit :
sam. 19 nov. 2022 13:26
Mads Mikkelsen dans Indiana Jones 5 :

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Il transpire toujours autant la classe le Mads.

Bon, il a clairement la dégaine du méchant pour le coup (et pour pas changer). :D
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Vu :

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J'ai adoré ce film. C'est lent mais ça m'a pris aux tripes. Florence Pugh fait encore une fois des merveilles. On retrouve également dans The Wonder une ambiance et une bande-originale atmosphériques à souhait. La puissance émotionnelle de la fin m'a dévasté.

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La Petite Nemo et le Monde des rêves tient davantage du cauchemar. Rien de vraiment original dans cet univers qui bouffe un peu à tous les râteliers. Le film est également très moche et artificiel visuellement parlant. Ce qui sauve l'ensemble du désastre, c'est la prestation de la jeune actrice et l'acteur Chris O'Dowd. Ce dernier joue les blasés plus ou moins comme à son habitude et sa relation avec l'héroïne offre quelques scènes touchantes. Outre la pauvreté de l'univers, l'autre gros point noir du film c'est Jason Momoa qui n'est absolument pas convaincant dans un rôle que n'aurait pas renié un Johnny Depp de la grande époque, l'acteur est plus à l'aise quand il casse des bouches entre deux vannes.

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C'est mignon mais ça n'arrive pas à la cheville du premier épisode. En fait la première partie fait encore illusion mais ensuite ça s'embourbe dans tout ce qu'évitait le premier épisode. Ce qui sauve véritablement les meubles de cette suite mercantile au possible, c'est la prestation de Amy Adams qui n'a rien perdu de sa ferveur. Bon il y a quand même ici et là des scènes plus ou moins emballantes.

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J'ai modérément apprécié. Déjà j'ai eu du mal avec les personnages, je sais même pas si on peut appeler ça des personnages. Je vois davantage Will et Ryan, hyper conscients de ce qu'ils font. A partir de là, c'est quasi impossible pour moi de m'attacher à eux. Le cynisme de Ryan Reynolds est assez insupportable ici. Le film est également trop long, la fin dure une éternité. Il y a heureusement quelques bonnes scènes, notamment une scène d'époque mais dans l'ensemble ça n'a pas trop été la joie.
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Kit
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purée ! c'est déjà le marché de Noël la semaine prochaine
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Prisoner
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Little children est un chef d'oeuvre. Point
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Kit a écrit :
dim. 20 nov. 2022 01:48
purée ! c'est déjà le marché de Noël la semaine prochaine
En Belgique il y en a déjà quelques uns :D
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Prisoner a écrit :
dim. 20 nov. 2022 06:22
Little children est un chef d'oeuvre. Point
Je l'ai découvert l'année dernière, c'est très bon en effet.
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Un groupe de profileurs (rien à voir avec le topic :D) se rend sur une île inhabitée pour un exercice de simulation. Bien évidemment, un véritable tueur se trouve parmi eux. Avec un tel pitch, on se doute que ça va être tiré par les cheveux, surtout quand on voit que c'est Renny Harlin aux commandes dont la carrière commençait à vaciller sérieusement. Si on ferme les yeux sur les non-sens que contient l'intrigue et la débilité des personnages, ça se suit plutôt sans déplaisir. Le réalisateur concocte des scènes parfois bien sadiques et réjouissantes. Mais il faut avouer que la fin est un festival de n'importe quoi. Il reste 3 personnages et ils se comportent comme des psychopathes en puissance pour duper le spectateur mais c'est juste ridicule. On se tape également une des scènes de baston les plus WTF de l'histoire. Après voilà je m'attendais à bien pire, ça reste un bon petit thriller à l'ancienne du dimanche.
Modifié en dernier par Pale le dim. 20 nov. 2022 22:45, modifié 1 fois.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Pale a écrit :
ven. 18 nov. 2022 21:15
:hello: Tu m'en diras des nouvelles de l'épisode 7 :D
Vu hier soir à la place de Enola Holmes 2 vu que le premier ne m'a pas pleinement convaincu j'ai préféré faire l'impasse sur le second...

Et il était assez intense cet épisode 7 entre le combat contre le Demogorgon en Russie et les révélations sur les véritables origines de Vecna j'ai eu de belles sensations. Mais pour l'instant LA scène marquante de cette saison c'est pour moi la fuite de Max du Monde à l'envers, j'ai eu des frissons comme jamais.
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Wickaël a écrit :
lun. 21 nov. 2022 10:09
Pale a écrit :
ven. 18 nov. 2022 21:15
:hello: Tu m'en diras des nouvelles de l'épisode 7 :D
Vu hier soir à la place de Enola Holmes 2 vu que le premier ne m'a pas pleinement convaincu j'ai préféré faire l'impasse sur le second...

Et il était assez intense cet épisode 7 entre le combat contre le Demogorgon en Russie et les révélations sur les véritables origines de Vecna j'ai eu de belles sensations. Mais pour l'instant LA scène marquante de cette saison c'est pour moi la fuite de Max du Monde à l'envers, j'ai eu des frissons comme jamais.
:hello:

Je te conseille quand même la suite de Enola Holmes, elle est mieux.
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Pale a écrit :
dim. 20 nov. 2022 17:03
Mon programme ciné du week-end prochain :

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C'est dans l'ordre d'intérét ? :D
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Channing Tatum va faire son James Bond avec le réalisateur de Bullet Train

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Channing Tatum s'associe au réalisateur de Bullet Train, David Leitch, pour faire son James Bond dans un film intitulé Red Shirt.

Le Secret de la cité perdue et Bullet Train ont été les récents témoignages de la fabrication d'une nouvelle petite famille de cinéma construite autour d'une poignée d'acteurs (Brad Pitt, Sandra Bullock, Ryan Reynolds) et de réalisateurs (Shawn Levy, David Leitch) qui cohabitent de différentes façons les dans les films des autres.

Collaborations et caméos fusent entre l'apparition de Brad Pitt dans Deadpool 2 et celle de Channing Tatum dans Bullet Train, donnant l'impression d'un univers cinématographique construit autour d'une bande de potes de luxes. Par ailleurs, le Bullet Train Cinematic Universe compte bientôt se prolonger avec un nouveau film intitulé Red Shirt, réalisé par David Leitch et avec Channing Tatum, comme l'a récemment annoncé le média Deadline.

Aucun détail n'a encore été dévoilé sur l'intrigue du métrage, si ce n'est que Red Shirt devrait être un film d'espionnage à la James Bond qui pourrait potentiellement être à l'origine d'une franchise. En plus de réaliser et de jouer dans le film, David Leitch et Channing Tatum vont également le produire aux côtés de Simon Kinberg, qui avait déjà travaillé sur les deux premiers Deadpool.

Pour rappel, David Leitch a récolté cette année pas loin de 240 millions de dollars au box-office mondial avec son Bullet Train, tandis que le tournage de son The Fall Guy s'apprête à débuter avec Ryan Gosling et Emily Blunt. Channing Tatum, quant à lui, a eu une grosse année 2022 avec la sortie du Secret de la cité perdue, qui a récolté plus de 190 millions de dollars dans le monde, et de Dog, sa première coréalisation.

Simon Kinberg, quant à lui, est en cours de production de sa série Apple TV+, Sugar, avec Colin Farrell dans le rôle principal. En attendant d'en savoir plus sur Red Shirt, rappelons que nous retrouverons Channing Tatum dans le nouveau film réalisé par Steven Soderbergh, Magic Mike's Last Dance.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... DwFElvMEgY
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:hot:
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