Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Sofia Boutella sera l’héroïne du nouveau film de Zack Snyder :love2:
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mar. 2 nov. 2021 22:45
robinne a écrit :
mar. 2 nov. 2021 17:15
Pale a écrit :
lun. 1 nov. 2021 23:20
@robinne Tu as tous les titres ? :D
Alors, on va tenter ^^ :sweat:
Tu as presque tout bon :D
Denzel Washington dans ?? :??:
Le film d’un des 2 frères Coen ?
C'est tout à fait ça, The Tragedy of Macbeth.
Le prochain Spidreman. Le numéro 6 ?
Presque, le 8 :D
Alors là, je ne vois pas… Dr Strange 2 ?
Non, c'est Bradley Cooper dans le nouveau del Toro.
John Wick ou Matrix 4
Matrix :D
Pas mal :sol:

Et le film avec Leo ?
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robinne a écrit :
mer. 3 nov. 2021 13:22
Et le film avec Leo ?
Don't Look Up :jap:
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Mourir peut attendre : James Bond conquiert la Chine et le box-office mondial

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L'arrivée du dernier Bond de Daniel Craig en Chine est l'occasion de se pencher sur son box-office correct, mais en deçà de ses prédécesseurs.

Dans un contexte pandémique difficile et pas dénué de concurrence (à l'image du symbiote éponyme dans Venom : Let There Be Carnage), le 25e opus des aventures de James Bond par Cary Fukunaga, Mourir peut attendre parvient à couler des jours paisibles. En témoigne son passage au-delà des 600 millions de dollars de recettes au box-office mondial, rendu possible par une longévité exceptionnelle, mais aussi par son arrivée récente sur le sol chinois.

La Chine, qu'on connaît déjà comme le faiseur des rois, est capable de transformer un échec ou un succès tiède en réussite commerciale, et lorsqu'un blockbuster a la chance d'y poser ses bagages, il est parfois largement récompensé par l'Empire du Milieu, très amateur de blockbusters, mais boudant largement la science-fiction.

Fast & Furious 9 avait ainsi engrangé plus de 200 millions de dollars sur le seul sol chinois. Et si Mourir peut attendre ne risque pas de dépasser la franchise de voitures, une de celles qui a su le mieux braver la pandémie et fidéliser le public chinois, il est parvenu à récupérer plus de 28 millions de dollars sur son premier week-end d'ouverture en Chine.

Si son arrivée en Chine est une très bonne nouvelle, le dernier épisode de Daniel Craig dans le smoking du célèbre espion britannique n'arrive toutefois pas à égaler les standards qu'il avait fixés avec Spectre, mais surtout Skyfall, rapportant au bout de leur exploitation respectivement 916 millions et plus de 1,2 milliard de dollars.

De plus, le dernier opus de la décennie craigienne est bardé d'un budget astronomique et plus élevé que ses prédécesseurs, toutefois à nuancer puisqu'il semble être parvenu à faire des économies malgré la période. Mourir peut attendre peut se targuer de limiter le casse, ayant déjà dépassé les 600 millions de recettes au total, alors que son exploitation chinoise ne fait que commencer.

Difficile d'être clair lorsqu'on aborde le rapport à Bond avec la Chine, cette dernière redéfinissant les règles du jeu avec son imperméabilité aux longs-métrages occidentaux (se traduisant soit par une impossibilité d'importation, soit par une censure parfois lourde). Skyfall avait provoqué la colère des spectateurs de l'Empire du Milieu à cause des nombreuses censures, qui avaient favorisé un large marché de "cassette sous le manteau".

En tout cas, le résultat de cette 25e itération bondienne reste encore à nuancer. Si c'est plutôt un très beau succès pour la période, il n'empêche que les chiffres sont largement en deçà des standards récents de la franchise. Et pour l'instant, il semble très difficile d'analyser son succès (à l'image de Dune, dont la frontière entre succès et échec est encore très fine).

Une chose est sûre, le smoking impeccable de Craig aura rapporté plus de 605 millions à l'international en moins d'un mois, soit le 5e plus gros succès après trois productions chinoises (qui sont capables de faire entre 650 et 850 millions de dollars dans leur seul box-office domestique) et le dernier opus de Fast & Furious, vainqueur indubitable et survivant alpha de la période pandémique. Autant dire que c'est quand même plutôt pas mal.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1635960641
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Dune continue sur sa bonne lancée au box-office et franchit un nouveau cap

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Dune 2 a été confirmé, mais ça n'empêchera pas Dune de continuer à gratter des millions pour atteindre un nouveau cap.

Avec un budget officiel de 165 millions de dollars et les affres de la pandémie de Covid-19, il y avait de quoi craindre que Dune soit une énième grosse saga mort-née. L'œuvre de Frank Herbert était-elle encore assez influente dans la pop-culture pour massivement pousser les gens en salles, et surpasser les limitations sanitaires ? La sortie simultanée au cinéma et sur HBO Max n'allait-elle pas dangereusement affecter les revenus ? Timothée Chalamet avait-il les épaules pour porter un tel blockbuster ?

Des questions qui sont restées en suspens jusqu'au mois de septembre, mais le box-office européen du film ayant été conséquent, c'est lors de l'ouverture américaine et chinoise, en octobre, que Dune 2 a été confirmé, prouvant la bonne santé du film, dans ces conditions si particulières. Forcément, les regards sont tournés vers les potentielles suites du film, mais le premier opus peut encore se permettre de gratter çà et là quelques millions, au point d'atteindre un nouveau cap.

Il est rapporté le mercredi 3 novembre 2021 que Dune en est à 299 millions de dollars récoltés au box-office mondial. Ce n'est que pinaillage, mais le film est donc à inclure dans le clan des 300 millions, qu'il ne dépassera sans doute pas, malgré l'impulsion (modérée) des États-Unis et de la Chine. Ainsi, on peut supposer que sa course mondiale se terminera aux alentours de 350-375 millions. Pour le moment, 228 millions des dollars de gagnés sont à mettre dans la catégorie du box-office international, tandis que le box-office domestique compte 71 millions de dollars.

En France, le film de Villeneuve en est à 2,8 millions d'entrées, faisant ainsi un meilleur score qu'un objet culturel local aussi attendu que Kaamelott : Premier Volet (2,64 millions). Pour situer le film aux côtés de ses voisins blockbusteresques, Dune est talonné d'une petite centaine de millions de dollars par Venom : Let There Be Carnage et ses 395 millions de dollars au box-office mondial. L'écart est encore plus creusé entre Dune et Mourir peut attendre, qui en est à 605 millions (la force d'attraction de la franchise est évidemment meilleure). C'est néanmoins plus que Halloween Kills (115 millions), même si son box-office domestique est meilleur que celui de Dune (85 millions contre 71 millions).

On peut donc en déduire que l'Europe a vraiment été le filet de sécurité du film, même si les recettes américaines sont à nuancer puisqu'elles se diluent avec les audiences de HBO Max. Mais puisqu'il est difficile d'évaluer les revenus qu'une plateforme de SVoD engrange selon ses visionnages, on ne peut que laisser le bénéfice du doute au film. Cependant, le président de la distribution domestique et celui de la distribution internationale, respectivement Jeff Goldstein et Andrew Cripps, ont tenu à s'exprimer pour célébrer ces chiffres.

Relayés par Deadline, ils ont remercié l'omniprésence des cinéphiles en salles depuis septembre, et surtout les spectateurs étasuniens ayant fait le choix du grand écran (Goldstein ayant dû avoir un impact dans la décision de la stratégie de sorties simultanées des films de Warner en salles et en streaming, ses remerciements sont assez cocasses). De là à penser que Warner a une petite préférence pour les performances du film en salles, il n'y a qu'un grain de sable à franchir.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1635958309
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EL a aimé The Harder They Fall (3,5 étoiles) :

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Exception faite de son long-métrage à sketchs La Ballade de Buster Scruggs réalisé par les frères Coen, Netflix s'est assez rarement immiscé dans le genre du western à grande échelle (même si on se souvient de l'excellente série Godless et qu'on préfère oublier The Ridiculous 6). Avec The Harder They Fall, premier long-métrage du jeune Jeymes Samuel, le N rouge corrige ce manque avec une plongée décomplexée dans un Far West sanglant, drôle et dynamitée au casting cinq étoiles : Jonathan Majors, Idris Elba, Regina King, Zazie Beetz et Lakeith Stanfield.

WESTERN UNCHAINED


Ils sont peu nombreux à avoir réussi à vraiment transformer le western, genre sucé jusqu'à la moelle, ces dernières années. Presque seul Quentin Tarantino a réussi à en faire une nouvelle partie de plaisir avec ses excellents Django Unchained et Les Huit Salopards. Et dès les premières minutes de The Harder They Fall, on sent à quel point le cinéaste doublement oscarisé a influencé le jeune Jeymes Samuel.

Débutant calmement par un petit plan-séquence, la scène d'introduction bascule avec l'arrivée inattendue d'un antagoniste sans visage. La tension monte entre jeux de regards, de mains et hors-champ jusqu'à une déferlante de violence, plongeant les personnages dans un sommet de noirceur et de barbarie. Immédiatement, le long-métrage rappelle le prologue de Inglourious Basterds et la venue sanglante de Hans Landa dans la cabane de LaPadite.

Une référence parmi d'autres puisque The Harder They Fall évoquera régulièrement le cinéma de QT entre une amorce sanguinolente au titre, une bande-originale hip-hop ou simplement un amour du sang et de l'ironie. Toutefois, la plus évidente reste peut-être le panneau précédant l'introduction : "Si les faits relatés dans cette histoire sont fictifs. Ces. Personnages. Ont. Existé". Alors que Tarantino s'est fait maître au maniement de l'uchronie depuis 2008, Jeymes Samuel (co-scénariste de son film avec Boaz Yakin) semble vouloir suivre ses traces.

Incontestablement donc, The Harder They Fall transpire l'ambiance tarantinesque et le western spaghetti plus globalement. Jeymes Samuel cumule les séquences jonglant habilement entre les tonalités. Capable de passer d'un sérieux inquiétant à une atmosphère plus détendue,voire de mêler au coeur de mêmes scènes un plaisir sanglant jubilatoire à une violence exacerbée, le réalisateur impressionne.

NO COUNTRY FOR OLD WHITE

Évidemment, en décidant de réaliser un western avec des protagonistes uniquement Afros-Américains, dans un Far West où les personnages blancs sont aux abonnés absents et les codes du genre largement émasculés, Jeymes Samuel donnera matière aux puristes conservateurs pour venir polémiquer sur un soi-disant saccage du western. Pourtant, c'est sans aucun doute grâce à son audace (il était temps que les Noirs aient le droit à la visibilité qu'il mérite) que le western renaît une nouvelle fois, tout comme l'horreur avait trouvé un nouveau souffle avec le Get Out de Jordan Peele.

En mettant en avant des figures historiques oubliées, mais bel et bien réelles (Nat Love, Mary Fields, Bass Reeves, James Beckwourth...), The Harder They Fall réinvente complètement le genre pour mieux se moquer de ses prérequis démodés. Et s'il pouvait tomber facilement dans l'oeuvre politique bas de gamme, le cinéaste évite, au contraire, de s'y enliser en marquant son propos d'idées... de cinéma.

C'est ce qui fait le charme de The Harder They Fall : son envie et sa soif de cinéma. Rarement un premier long-métrage de western moderne aura essayé autant de choses. C'est bien simple, The Harder They Fall contient en permanence des expérimentations cinématographiques, qu'il s'agisse de jeux de cadres (split-screens surtout), duels sous tension et bagarres ultra-chorégraphiées (un climax sacrément fou), de jeux de dupes (la scène du train est un grand moment de cinéma) ou de simples idées visuelles (une photographie pimpante), le film est un plaisir de chaque instant.

On pense à un plan zénithal où ces personnages qui étaient de simples ombres ont désormais droit de prendre toute la lumière pour dévoiler leur véritable personnalité et visage. Et immanquablement, on pense surtout à cette géniale idée dans le dernier tiers du film : un braquage se déroulant à Maysville, une ville blanche, littéralement. En plus d'y offrir une séquence explosive où les punchlines affluent et les tirs s'enchaînent, Jeymes Samuel vient asséner un pied de nez jouissif au genre pour mieux exploser ses poncifs.

Et cette modernisation pop et électrique, il la fait aussi à travers sa galerie de personnages enflammés. D'abord avec son parterre masculin, bien sûr, entre le cow-boy revanchard et romanesque Jonathan Majors, le nonchalant Lakeith Stanfield ou le monstre de charisme Idris Elba, mais aussi à travers trois protagonistes féminines : la rapide Danielle Deadwyler, la nerveuse Zazie Beetz et la badass Regina King. Loin d'être de simples demoiselles en détresse (même si Zazie Beetz subit un peu ce tropisme en milieu de film), elles viennent exploser l'écran à plusieurs reprises.

Car si le western a souvent été une affaire d'hommes, celui de Jeymes Samuel est aussi pleinement une histoire de femmes, noires qui plus est. En résultera, au milieu du spectacle explosif du grand final, un véritable affrontement féminin brutal, sanglant et survitaminé, qui n'a rien à envier à quiconque. Et plus fort encore, une passation de pouvoir dans une joute mixte sèche, mais symboliquement puissante.

2H16 POUR NAT

Alors, sans surprise, le long-métrage est loin d'être parfait, car il est difficile de canaliser un tel appétit et de contenir l'avidité de Jeymes Samuel (d'autant plus qu'il est aussi producteur de son film). Cause majeure ? Un scénario pas toujours optimal, laissant trop de places à quelques intrigues secondaires.

Il faut dire que le récit n'a pas grand-chose d'original sur le papier avec son histoire de vengeance avec un grand V, de rédemption et sa love story. Et s'il conserve des rebondissements, tout son long (dont un splendide dans le climax final, venant chambouler les perspectives), son exécution est très imparfaite. La succession des séquences est régulièrement bâtarde, quand le retour de certains personnages est trop fabriqué tout comme les actions de certains d'entre eux (quid de Zazie Beetz, encore, livrée au camp Buck uniquement pour faire avancer l'histoire).

Et par-dessus tout, le film subit surtout la présence quasi-ininterrompue d'une musique déchainée. Si l'on sent cette faim de dépoussiérer un genre vieillot à travers des chansons au style contemporain, dont un morceau original de Jay-Z en personne, elles sont parfois bien trop envahissantes. Et comme le film est un peu long (2h16) et que le scénario s'étire un chouia, l'ultra-stylisation de l'ensemble frôle l'excès.

Toutefois, Jeymes Samuels se sauve lui-même tant l'amour du cinéma si sincère et rafraichissant qu'il transmet donne envie de presque tout lui pardonner. Alors, quand on sait en plus qu'il rêve de faire de The Harder They Fall, le premier opus d'une trilogie (le dernier plan laisse peu de doutes), on se dit que le meilleur reste à venir.

The Harder They Fall est disponible sur Netflix depuis le 3 novembre 2021 en France

The Harder They Fall est un petit uppercut pop et décomplexé, explosif et tendre, audacieux et moderne. Une bouffée d'air frais pour le genre du western, et le cinéma tout court.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1635936112
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Pale
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Cinemateaser a adoré Finch (5 étoiles) :

Justesse de mise en scène et puissance des sentiments : le film familial à son meilleur, avec des Tom Hanks et Caleb Landry Jones impériaux.

La pandémie de COVID-19 nous aura au moins rappelé, même brutalement, que l’expérience de l’altérité, le lien à l’autre, définit en partie ce qui nous rend humain, notre capacité de sympathie et d’empathie. C’est notamment ce qu’explore près de deux heures durant FINCH et son scientifique éponyme (Tom Hanks), survivant tant bien que mal dans un no man’s land apocalyptique. Il s’est donné une mission : construire un robot intelligent et humanoïde, Jeff (Caleb Landry Jones) qui, après sa mort, pourra s’occuper de son chien Goodyear… Les premières secondes de FINCH ont beau dérouler le petit illustré du post-apo avec ses plans qui arpentent les vestiges abandonnés d’une civilisation, elles n’en regorgent pas moins d’une poignée d’images iconiques – dont cette silhouette qui se détache dans le maelstrom d’une tempête de sable. Surtout, dès cette introduction, le réalisateur Miguel Sapochnik (REPO MEN, GAME OF THRONES) s’appuie sur ses images et affirme la précision, l’assurance de son storytelling visuel, qui sert autant l’exposition narrative que la caractérisation. Dans cette séquence puis dans les suivantes, la caméra capte la solitude, l’absence, autant que la beauté simple et évidente du lien. En l’occurrence celui qui unit Finch à son chien mais aussi à un petit rover qui les suit partout, et dont il prend soin comme d’un semblable. Peu à peu, alors que le récit passe du post-apo au road movie, que Jeff apprend les rouages de la vie, que les blocs du récit s’imbriquent, un savant équilibre entre gravité émotionnelle et légèreté s’établit. Sans doute parce que la longueur des plans établit elle aussi la nécessité de la connexion à l’autre : le découpage laisse les acteurs interagir, exister ensemble dans le cadre ou dans une scène, chacun y trouvant sa place – visuelle, narrative, émotionnelle. Pourtant, et c’est le prodige du film, un seul humain apparaît à l’image. Face à Tom Hanks et sa noblesse habituelle, le robot Jeff, superbement campé par Caleb Landry Jones dont la personnalité jaillit de chaque intonation de voix et de chaque mouvement, et un chien, que rien n’anthropomorphise – le film comprend à la perfection ce qui unit un cabot à son maître. Le cœur de FINCH est là, battant, dans la beauté de ce trio et de ses interprètes, qui illumine chaque séquence à mesure qu’humain, robot et chien apprennent à se faire confiance et à s’aimer. Une véritable production Amblin comme on croyait ne plus jamais en voir, contée avec classicisme et élégance, sans rebondissement putassier, mais avec une grande justesse de sentiments et son lot de décharges émotionnelles.


https://www.cinemateaser.com/2021/11/77 ... xGRTKLKjBI
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NaughtyDog
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eh bah une jolie réussite surprise que ce The Harder They Fall !

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Quelque part entre le revenge movie dramatique et le western sauce blaxploitation, on tient là un film très prenant dès la séquence d'intro très référencée.

La réalisation se veut inventive à plusieurs reprises, avec une vraie gestion du rythme (le montage est une des grandes forces), une photo soignée (même chef op' que The Master et Jojo Rabbit), du dialogue qui fait mouche, de la tension, allié à un cast tout simplement exemplaire (pour dépeindre des persos afro-américains ayant par ailleurs réellement existé avec évidemment des prises de libertés !).


Depuis The Last Black Man in San Francisco, Jonathan Majors ne cesse de s'imposer, et transpire le charisme en héros vengeur, face à un Idris Elba tout aussi impérial en bad guy.

Lakeith Stanfield et Regina King à ses côtés transpirent également le bad ass, tout comme Delroy Lindo, Zazie Beetz(tout le monde quoi !)


En plus, la BO c'est du tonnerre également !

Au final, seule l'intrigue se veut in fine très classique, notamment dans sa conclusion.

Mais l'énergie déployée et la qualité de fabrication et d'interprétation en font pour moi une très chouette surprise à découvrir !

4/5




sinon j'ai vu Barbaque aussi

une comédie très sympa,qui tape sur tout le monde : c'est drole, parfois inventif, rythmé et sanguinolant
ça aurait pu aller plus loin mais c'est très sympa
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NaughtyDog a écrit :
mer. 3 nov. 2021 23:54
eh bah une jolie réussite surprise que ce The Harder They Fall !

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Quelque part entre le revenge movie dramatique et le western sauce blaxploitation, on tient là un film très prenant dès la séquence d'intro très référencée.

La réalisation se veut inventive à plusieurs reprises, avec une vraie gestion du rythme (le montage est une des grandes forces), une photo soignée (même chef op' que The Master et Jojo Rabbit), du dialogue qui fait mouche, de la tension, allié à un cast tout simplement exemplaire (pour dépeindre des persos afro-américains ayant par ailleurs réellement existé avec évidemment des prises de libertés !).


Depuis The Last Black Man in San Francisco, Jonathan Majors ne cesse de s'imposer, et transpire le charisme en héros vengeur, face à un Idris Elba tout aussi impérial en bad guy.

Lakeith Stanfield et Regina King à ses côtés transpirent également le bad ass, tout comme Delroy Lindo, Zazie Beetz(tout le monde quoi !)


En plus, la BO c'est du tonnerre également !

Au final, seule l'intrigue se veut in fine très classique, notamment dans sa conclusion.

Mais l'énergie déployée et la qualité de fabrication et d'interprétation en font pour moi une très chouette surprise à découvrir !

4/5
Ce sera vendredi pour moi, de plus en plus impatient de le découvrir ainsi que Finch.
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Gal Gadot sera la sorcière dans la nouvelle adaptation de Blanche-Neige : https://www.empireonline.com/movies/new ... hite-film/
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Je viens de terminer la première saison de Locke & Key. Dans l'ensemble j'ai apprécié, l'histoire est directement accrocheuse et j'ai bien aimé le mystère qui entoure ces fameuses clés ainsi que leurs particularités. Le pouvoir de certaines clés laisse rêveur :D Après c'est une série qui cible davantage un public jeune dont on se retrouve avec des défauts inhérents au genre comme des personnages un peu lisses et dénués de charisme pour certains et des réactions aux fraises. Mais malgré tout j'ai passé un bon moment devant cette première saison et forcément, la fin du dernier épisode donne envie de poursuivre.
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Top des séries vues en 2021 :

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1. Norsemen - Saison 3
2. Norsemen - Saison 1
3. Norsemen - Saison 2
4. Squid Game - Saison 1
5. Cobra Kai - Saison 2
6. Cobra Kai - Saison 1

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7. Cobra Kai - Saison 3
8. Sermons de minuit - Saison 1
9. Invincible - Saison 1

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10. Locke & Key - Saison 1
11. WandaVision - Saison 1
Modifié en dernier par Pale le ven. 5 nov. 2021 08:40, modifié 1 fois.
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robinne
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Pale a écrit :
mer. 3 nov. 2021 22:32
robinne a écrit :
mer. 3 nov. 2021 13:22
Et le film avec Leo ?
Don't Look Up :jap:
C'est d'une personne connue ?
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NaughtyDog
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Eternals est pour ma part d'entrée de jeu un des meilleurs MCU, avec une Chloé Zhao qui convoque son cinéma contemplatif et vecteur d'émotion pour insuffler une vraie âme à ses personnages, une ampleur cinégénique régulièrement surprenante (et même impressionnante par instants) ainsi qu'une mythologie que j'ai trouvé passionnante (là où le MCU n'en a jamais, mis à part Black Panther).


Alors je commence avec mes points neg : les Déviants sont peu incarnés et assez interchangeables (pourtant très bien animés et assez féroces), ça méritait un plus d'action et de badasserie épique...et voilà !


Pour le reste on tient là des personnages tous incarnés, où on s'intéresse à leurs psychés, dilemmes, émotions avec une vrai sensibilité bienvenue (y a quasi pas d'action pendant 1h30). Et ça fait du biennn.


De plus visuellement c'est vraiment soigné, tant en terme de photographie que de montage (Zhao a bien fait de garder le montage final). J'ai régulièrement souri devant plusieurs plans en me disant que j'avais pas vraiment vu ça dans ce type de film auparavant (allié à une production design soignée et dépaysante), et cela passe bien entendu par une réalisation soignée qui réhausse complètement un script somme toute assez classique,mais bien orchestré.


C'est simple, on retient surtout Sersi ou Ikaris au centre, mais chacun des 10 éternels a le temps de briller à un moment ou un autre. Cela passe par le talent des acteurs, ou par un simple regard ou larme correctement filmée et mise en avant en terme d'enjeu dramaturgique.


Ce côté solennel fait réellement du bien à l'ensemble, et embrasse son sujet : certes Kingo (un Kumail Nanjiani avec toujours un capital sympathie) est le gros comic relief mais même lui est utilisé avec parcimonie. Richard Madden parait froid et distant, mais est complètement validé par la nature surprenante de son perso. Gemma Chan inspire d'entrée de jeu la compassion et l'empathie, Angelina Jolie amène quand à elle du badass et un côté dangereux, Brian Tyree Henry énormément d'humanité...et ainsi de suite (Lauren Ridloff, Barry Keoghan ou Salma Hayek c'est pareil).


Au final, les enjeux ont du poids, mais quand l'action est là, elle est claire, avec parfois même des saillies de mise en scène bienvenue (comme ces accents à la The Revenant en Amazonie ou un aspect bien généreux dans l'utilisation des pouvoirs lors du climax).
De plus, la BO de Djawadi est très bonne et fait du bien aux esgourdes en en décuplant le lyrisme et la majesté (la fin du climax est à ce titre un vrai bonheur).





Bref il faut que ce film ait du succès, sinon c'est la fin de prises de risque artistiques et surtout d'identité ! j'ai vraiment bcp aimé ce Eternals in fine


4/5
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robinne
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weird

@NaughtyDog
Déjà, merci pour ton retour sur Les Éternels : ton avis me ferait presque envie d’aller le voir ;)
Je reviens sur ça :
NaughtyDog a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 19:25
[…]une mythologie que j'ai trouvé passionnante (là où le MCU n'en a jamais, mis à part Black Panther).[…]
Je viens de voir Black Panther, et j’avoue ne pas l’avoir trouvé particulièrement passionnant. Qu’est-ce que tu trouves de passionnant dans la « mythologie » de Black Panther ? Et qu’est-ce que cette « mythologie » ?
Au plaisir de te lire :)
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robinne a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 18:16
C'est d'une personne connue ?
C'est de Adam McKay qui a quelques perles à son actif.
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robinne a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 22:20
@NaughtyDog
Déjà, merci pour ton retour sur Les Éternels : ton avis me ferait presque envie d’aller le voir ;)
Je reviens sur ça :
NaughtyDog a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 19:25
[…]une mythologie que j'ai trouvé passionnante (là où le MCU n'en a jamais, mis à part Black Panther).[…]
Je viens de voir Black Panther, et j’avoue ne pas l’avoir trouvé particulièrement passionnant. Qu’est-ce que tu trouves de passionnant dans la « mythologie » de Black Panther ? Et qu’est-ce que cette « mythologie » ?
Au plaisir de te lire :)
ce que je veux dire c'est que Black Panther y a quand la volonté de créer un univers en lien avec sonhéros, ses origines, etc
c'est pas juste un autre film du MCU qui se passe sur une planète anonyme ou une ville des USA

Eternals y a sa propre mythologie et sa propre identité que j'ai trouvé vraiment singulière et dépaysante pour le coup :)
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Finch : les premières critiques du film SF avec Tom Hanks sont là

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La presse a pu voir et dire ce qu'elle pensait de Finch, le film Apple TV+ présentant Tom Hanks, un chien et un robot dans un monde post-apocalyptique.

Tom Hanks est réputé pour deux choses : être un acteur à la carrière prolifique et l'une des personnalités les plus adorables du cinéma. Naturellement, il était amené à compléter ce joyeux tableau d'un genre qu'il n'a pas encore trop éculé : la science-fiction. C'est donc avec Finch, film post-apocalyptique où l'acteur campe un vieux scientifique qui veut préparer son chien à sa mort en construisant un robot, qu'il va pouvoir réparer son manquement.

On avait eu le droit à une bande-annonce pleine de bons sentiments, d'optimisme et d'entraide, mais est-ce que Hanks pourrait se vendre comme un personnage brut de science-fiction (encore plus que dans The Circle) ? Apple TV+ y a suffisamment cru, en tout cas, et la diffusion du film étant imminente, les premières critiques sont tombées. Revue de presse.

"Un film aussi simple que Finch peut faire arriver les protagonistes à leur objectif avec une facilité qui contredit le sens du danger qu'on essaye d'instaurer, mais son véritable trésor est le groupe d'amis qu'on se fait en route." IndieWire

"Le réalisateur Miguel Sapochnik place judicieusement Tom Hanks au centre de presque toutes les scènes, laissant le charisme incessant de l'acteur transporter le public à travers la fin des temps. Non seulement on s'attache au personnage de Finch, mais on veut le voir s'échapper de l'apocalypse." Globe and Mail

"Malgré le contexte sombre, Finch parvient à rester fidèle à son concept en livrant un film familial au grand cœur, réconfortant, traditionnel et soutenu par un véritable amour des chiens." Variety

"Équilibrant parfaitement la tension du drame avec un humour charmant, Finch met en lumière le meilleur et le pire de l'humanité, et une amitié robot-chien mémorable." ScreenRant

"Il n'y a pas grand-chose d'imprévisible dans le road movie de science-fiction de Miguel Sapochnik, qui aurait presque pu être assemblé de séquences perdues d'autres films. Mais, bon sang, qu'est-ce que les scènes mélancoliques prennent aux tripes." The Hollywood Reporter

"Vous ne venez probablement pas voir Finch pour son propos, mais pour Tom Hanks. La bonne nouvelle, c'est qu'il n'est pas uniquement une raison d'aller voir le film, mais aussi la raison pour rester et le regarder jusqu'au bout." AP News

"Un adorable trio dans un monde post-apocalyptique dans cette science-fiction sentimentale qui n'a curieusement aucun sens du danger." The Guardians

"Mises à part les quelques subtilités agréables dans les performances de Tom Hanks et de Caleb Landry Jones, ce film est du déjà-vu." TheWrap

"La fin du monde n'a peut-être jamais eu moins d'impact qu'avec Finch. Le film se reposant en grande partie sur Tom Hanks réagissant aux maladresses de son robot, au milieu d'un monde pratiquement dépourvu d'humains, il paraît assez logique qu'il ne puisse pas passer à la vitesse supérieure." Slant

En somme, Finch semble être bon enfant, où la science-fiction n'est qu'une mince toile de fond permettant à Tom Hanks de briller une énième fois de gentillesse et d'humanité. Inutile de s'encombrer d'espoir quant à une révolution du genre, le film semble pleinement avoir conscience qu'il repose sur le charme de son acteur principal.

On pourrait presque trouver cela dommage, quand on voit que le triumvirat humain, animal, machine, aussi simple soit-il, a bien des choses à raconter philosophiquement. En tout cas, si l'aventure canino-apocalyptique vous tente, Finch sera sur Apple TV+ à partir du 5 novembre 2021.


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L'Incal : le film adapté de la BD culte a trouvé son réalisateur

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Le film L'Incal arrive, et le choix du réalisateur qui va adapter la BD culte d'Alejandro Jodorowsky et Moebius devrait diviser.

Personne ne l'avait vu venir, mais L'Incal va bel et bien débarquer sur les écrans de cinéma. Incroyable rêve fiévreux et fou imaginé par les grands Alejandro Jodorowsky et Moebius, la bande-dessinée culte des années 80 deviendra bientôt un film, avec un réalisateur qui ne laissera personne insensible : Taika Waititi.

Oui, le Taika Waititi popularisé par Marvel avec Thor : Ragnarok et prochainement Thor : Love and Thunder. De quoi rappeler que le réalisateur néo-zélandais, remarqué avec Vampires en toute intimité et oscarisé pour Jojo Rabbit, a définitivement le vent en poupe. Il va également réaliser un film Star Wars, serait en lice pour s'occuper du film Disney Tower of Terror avec Scarlett Johansson, est attaché à un nouveau Flash Gordon, doit réaliser le pilote de la série adaptée du film de Terry Gilliam Bandits, bandits, et était censé adapter Akira en film. Sans oublier qu'il est également acteur, que ce soit dans ses films (Hitler, au hasard) ou ceux des autres (le business man méchamment méchant de Free Guy).

Il co-écrire le scénario de L'Incal avec son fidèle Jemaine Clement, et Peter Warren.

Lancé par le groupe Humanoids (derrière les éditions Les Humanoïdes Associés), La Boîte à Bulles et le magazine Métal Hurlant, le film L'Incal rejoint immédiatement la liste des projets les plus excitants, attendus... et risqués.



Né de la rencontre inouïe entre le réalisateur Jodorowsky (La Montagne sacrée, El Topo) et le dessinateur fabuleux Jean Giraud (alias Moebius), L'Incal est d'abord apparu dans les pages de Métal Hurlant en 1980. Il a ensuite donné lieu à six albums (suivis d'autres BD comme Avant L'Incal, Final Incal ou encore la série La Caste des Méta-Barons).

L'histoire est impossible à entièrement résumer, vu les dimensions de cet univers de SF dystopique, mais le récit tourne autour de John Difool. Ce petit détective miteux se retrouve avec l'Incal, un étrange être aux pouvoirs mystérieux. Bien malgré lui, il va devoir gérer ce trésor unique en son genre, et affronter diverses menaces. En pagaille : les Techno-Technos, le chef d'État-dictateur de la Terre, l'Impéroratriz ou encore les aliens Bergs, qui convoitent tous le pouvoir immense de l'Incal.

Célébré comme un sommet de la BD, instantanément vu comme une référence dans le genre, L'Incal déborde d'idées. L'imaginaire débridé de Jodorowsky et la patte inimitable de Moebius ont créé un magnifique monstre, tour à tour effrayant, burlesque, et spectaculaire. Autant dire que l'idée même d'adapter L'Incal relève d'une mission-suicide à tous les niveaux, sauf avec les bons artistes en main.

Le choix de Taika Waititi semble alors logique. Lui qui avait déconstruit le monolithique personnage de Thor dans Ragnarok, dans un feu d'artifice de SF décalée, a démontré son appétit pour les univers barrés et bariolés. Il a prouvé sa capacité à gérer un gros budget pour à la fois s'adresser au grand public, et imposer son univers. Et avec Vampires en toute intimité, Jojo Rabbit ou encore Hunt for the Wilderpeople, il a exploré un humour mi-tendre mi-loufoque, qui en théorie sied parfaitement avec L'Incal.

Le réalisateur a évidemment partagé son enthousiasme pour l'effet d'annonce :

"Les films et les bandes dessinées d'Alejandro Jodorowsky m'ont influencé, moi et tant d'autres, depuis très longtemps. J'ai été sidéré d'avoir l'opportunité de donner vie à ses personnages emblématiques et je suis reconnaissant à Alejandro, Fabrice et tout le monde chez HUMANOIDS de m'avoir accordé leur confiance pour cela".

Et Jodorowsky valide le choix du metteur en scène :

"Lorsque Fabrice Giger (patron des Humanoïdes, NDLR) m'a présenté le travail de Taika Waititi, il m'a paru évident que c'était le bon. J'ai pleinement confiance en la créativité de Taika pour donner à L’Incal une version étonnante, à la fois intime et cosmique."

Reste à savoir à quoi ressemblera exactement ce film. Nul doute que tout le monde imagine là une franchise, sachant qu'un nouvel album de l'univers de L'Incal (surnommé Jodoverse), intitulé Kill Tête-de-Chien, sortira le 17 novembre 2021.

Le succès récent de Dune, réalisé par Denis Villeneuve, a prouvé que l'impossible n'était pas SF en 2021. Soit un signe du ciel puisque Jodorowsky travaillait sur une adaptation du livre de Frank Herbert dans les années 70, qui a finalement été enterrée (regardez Jodorowsky's Dune), mais l'a en partie inspiré pour L'Incal. Dans tous les cas, une porte semble avoir été rouverte par l'épice, comme l'a prouvé la remise en chantier d'une adaptation de Hyperion, chez Warner. Ce qui, après l'échec spectaculaire de Valerian et la Cité des mille planètes, donne envie de ne pas désespérer au rayon BD et SF.


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Red Notice : les premières critiques du film d'action Netflix sont arrivées

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Les premières critiques sur Red Notice, comédie-crime bourrée d'action de Netflix, sont tombées. Divertissement nerveux ou cocktail à l'algorithme ?

Red Notice, réalisé par Rawson Marshall Thurber, avait deux destinées possibles. En cas de succès critique, il sera probablement l'un des divertissements les plus nerveux et attractifs, ayant à son bord trois des acteurs les plus bankable actuellement en les personnes de Dwayne Johnson, Gal Gadot et Ryan Reynolds. En cas d'échec critique, par contre, le film aura sans doute la réputation méritée d'une paresseuse tentative de divertissement algorithmé par Netflix avec trois superstars dans le seul but d'attirer les masses, de la façon la plus méprisante possible.

Pour en avoir le coeur net sur le long-métrage mettant en scène un ancien flic et deux braqueurs réalisant le casse d'une vie dans un méli-mélo de trahisons et de coups fourrés enroulés dans une comédie, les critiques s'y sont aventurées et ont tiré des marécages bourrés de crocodiles de quoi faire une revue de presse.

"Trois des meilleurs globe-trotters maîtres de la trahison se croisent dans Red Notice, un film d'action dérivé d'un genre dont il n'arrive pas à avoir le sex-appeal et l'intelligence." IGN

"Il y a quelque chose de tellement peu efficace et sans âme à propos de l'agressivement superflu Red Notice qu'on dirait presque qu'il agit comme un pastiche d'un blockbuster d'Hollywood, comme si un robot avait consommé 20 années de production des studios et l'avait recraché telle une copie parfaite au sein de ce qui ressemble à une expérimentation." The Guardian

"C'est le genre de choses qui nous rappelle que les films d'Hollywood sont faits avec des classements et par des comités, on ne les apprécie pas, mais on s'en accommode en échange d'un bon moment. Red Notice n'arrive qu'à accomplir la première injonction. Le bon, comme le joyau en forme d'oeuf, est souvent porté disparu." The A.V. Club

"Exactement ce que vous attendriez d'un film d'action et comédie-crime avec un duo composé de Dwayne Johnson et Ryan Reynolds. Ni plus ni moins." Empire

"Vous ne pouvez pas argumenter face à la musculature d'un projet dont les têtes d'affiche sont Dwayne Johnson, Ryan Reynolds et Gal Gadot dans un divertissement au rythme intense, avec des moments de thriller ou de comédie espiègle, même s'il se révèle en fin de compte être un divertissement creux." The Hollywood Reporter

"Il y a un pincement de divertissement qui croit tout savoir marié à l'appétence de voir trois grandes célébrités jongler avec tous ces twists sans difficulté, avant de marcher au loin sous un coucher de soleil avec de l'argent facile. Est-ce que Netflix ne s'est jamais douté que dans le vrai braquage, ils étaient la victime ?" The Telegraph

"Red Notice se contente de seulement copier le rythme et l'allure d'un film drôle de la même façon que Ryan Reynolds est devenu un adepte des répliques qui ont le ton et la cadence de blagues sans aucune valeur comique." Uproxx

Red Notice devrait donc hériter d'une réputation de divertissement flemmard peu inspiré et dans la mimique d'un genre dont il ne parvient qu'à imiter le rythme soutenu. La recette convenue devrait même heurter l'oeil averti, qui reconnaîtra un projet aux allures inorganiques.

En mettant des truffes, des fraises et du gin dans son mixeur, Netflix n'a pas réussi à réveiller nos papilles. Pire, il renvoie son projet dans l'Uncanny Valley dans un film qui sent l'algorithme à plein nez à force de ne pas réussir à développer sa propre diégèse. Pour s'y aventurer, il faudra se rendre sur Netflix le 12 novembre 2021.


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Taika Waititi réalisera La Tour de la terreur pour Disney

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Scarlett Johansson sera également au générique de ce film autour de la plus célèbre attraction des parcs Disney.

Taika Waititi, le réalisateur déjà titulaire chez Disney après son passage remarqué dans la franchise Marvel et l'univers du dieu Thor (Thor : Ragnarok), se lance désormais dans un projet propre à l'univers Disney : un film sur La Tour de la Terreur. Bientôt, la célèbre attraction, découverte par le public américain en 1994 et par les Français en 2007, bénéficiera d'un film à son nom.

Après un téléfilm sorti en 1997 avec Kristen Dunst, la Tour de la Terreur s'offre donc un nouveau long métrage, dont le scénario a été écrit par Josh Cooley, d'après un pitch de John August (Big Fish). Scarlett Johansson, qui a récemment connu quelques vagues avec Disney au sujet de la sortie en salles et sur Disney+ de son dernier film dans le Marvel Cinematic Universe Black Widow, sera notamment au générique de cette réalisation, en tant qu'actrice et productrice du film. Cette collaboration, entre Waititi et Johansson, fait suite à celle de Jojo Rabbit qui avait attiré 408 831 spectateurs en salles en France.

Notons que Taika Waititi prépare son retour au cinéma depuis Jojo Rabbit (sorti en 2020) avec l'un des nouveaux films du MCU Thor : Love and Thunder.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... W8G9Sn15P4
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Box-office France : Mourir peut attendre chaparde le trône à Venom 2

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Mourir peut attendre ne se laisse pas mazouté par Venom : Let There Be Carnage et profite des vacances de la Toussaint pour se refaire une santé.

La Toussaint est l'occasion de rendre hommage aux morts, mais Mourir peut attendre ne compte pas visiter la fosse commune du box-office tout de suite. Grâce au début des vacances sur tout le territoire national, les nouvelles péripéties de l'agent britannique font le plein de frenchies, avec 603 000 entrées pour sa quatrième semaine, l'amenant à un total de 3,34 millions. Une tenue de route exemplaire pour une quatrième semaine d'exploitation puisque Bond se permet même un regain de fréquentation de 5%.

Mais tuer (la concurrence) n'est pas jouer, et avec la rentrée scolaire le 8 novembre, 007 pourrait chuter de son piédestal dès la semaine prochaine. Sorti le 31 octobre 2008, Quantum of Solace avait profité du 11 novembre pour limiter la casse avant de connaître une chute de 63 % en troisième semaine. Une baisse sans doute attribuable à la qualité de ce Kouglof aux flageolets, mais qui devrait sans doute impacter Mourir peut attendre. Une trajectoire qui ne devrait pas l'empêcher d'au moins attendre les 3,7 millions de Quantum of Solace, mais sans doute pas les près de 5 millions de Spectre.

Malgré son ton enfantin et son intrigue écrite par un enfant confondant ses crottes de nez avec des dragibus, Venom : Let There Be Carnage perd la deuxième place, et 28% de sa fréquentation. Avec 487 000 entrées pour un total de 1,2 million, les aventures de la tâche d'hydrocarbure dépassent de quelques têtes la première semaine de Venom premier du nom (942 000 entrées). Un vieux dicton dit que celui qui perd de la fréquentation quand ses collègues du top 5 gagnent des spectateurs doit s'attendre à les quitter dès la fin des vacances. La rentrée scolaire, l'interdiction aux moins de 12 ans et l'inanité du bousin auront sans doute raison de lui.

S'il est difficile de dire s'il rentrera dans l'Histoire, Eiffel a visiblement bien fait de capitaliser sur cette dernière, puisque la fresque de Martin Bourboulon gagne 9% de fréquentation, engrangeant 349 000 spectateurs pour un total de 1,1 million d'entrées. Le biopic de l'homme et la femme derrière la dame de métal touchent du bois, même si l'horizon des 2 millions disparaîtra probablement dès la semaine prochaine. Le film peut encore espérer finir aux alentours des 1,5 million d'entrées comme son collègue Le Chant du loup (1,03 million à la même période d'exploitation).

Visiblement, le loup a bouffé du lion et inversement puisque Le Loup et le Lion connaît une véritable résurrection avec une hausse de ses entrées de près de 70%. Ses 344 000 spectateurs supplémentaires plus tard permettent au film de culminer à 745 000 entrées, lui assurant quasiment le million en fin de parcours. En revanche, la fin des vacances scolaires rend les 1,5 million de Mia et le lion blanc, la précédente réalisation de Gilles de Maistre très hypothétique.

Mais la palme du "revenu d'entre les morts encore plus vivant" est clairement destinée à La Famille Addams 2 : une virée d'enfer qui gagne près de 86% de fréquentation pour sa troisième semaine d'exploitation. Une remontée qui lui permet de regarder son aîné dans les yeux, en se mettant un peu sur la pointe des pieds puisque La Famille Addams parvenait aux 760 000 entrées en troisième semaine contre 654 000 pour sa suite actuellement en salles. Un rattrapage qui devrait redevenir un fossé vertigineux avec les chutes de la semaine prochaine.

Signalons la bonne tenue de route d'Illusions perdues (-8% pour 212 000 entrées supplémentaires et 425 000 au total) qui n'atteindra sans doute pas le million, mais qui peut se consoler en sachant que ses chutes seront bien moindres que celles de ses collègues animés et enfantins. Finalement, ces vacances auront même servi la cause de Dune qui frôle les 3 millions de spectateurs (2,96 millions) avec une hausse de fréquentation de près de 8%.

The French Dispatch porte visiblement très bien son titre puisque le nouveau Wes Anderson obtient la meilleure moyenne du top 20 (197 000 spectateurs pour 241 copies) tout en se plaçant dans la moyenne haute du réalisateur en France. En 2019, L'île aux chiens démarrait à 139 000 entrées pour échouer aux alentours des 416 000 entrées, tandis que Moonrise Kingdom accueillait 212 000 spectateurs, achevant sa carrière à 529 000 entrées. Un horizon déjà plus envisageable que le 1,5 million d'entrées de The Grand Budapest Hotel en 2014.

Dans cet étrange purgatoire entre le top 10 et le top 20, gisent trois nouveautés françaises : Barbaque, Lui et La Fracture. La comédie noire de Fabrice Eboué a visiblement rendu le public français végétarien puisqu'avec 126 000 entrées, Barbaque réalise la moitié de la première semaine de CoExister (244 000 entrées en 2017) et finira sans doute avec un bilan final moitié moins important que ce dernier (650 000 entrées).

Idem pour Lui et la psychanalyse de Guillaume Canet trouvée dans un kinder surprise. Pour retrouver une première semaine d'intensité aussi basse dans sa carrière de réalisateur (120 000 entrées), il faut remonter à 2013 et son propre remake américain de Les Liens du Sang, Blood Ties et ses 166 000 entrées. Lui finira d'ailleurs sûrement aux alentours des 239 000 entrées de ce dernier. Enfin, La Fracture inaugure sa première semaine dans la moyenne des films de Catherine Corsini, ses 115 000 entrées rappelant les 120 000 spectateurs de la première semaine de La belle saison en 2015, qui finissait à près de 300 000 entrées.

La semaine prochaine, ce sera au tour de Les Éternels d'essayer de bouffer 007, un défi qui ne devrait pas poser trop de difficultés à des extra-terrestres vieux de plusieurs milliers d'années.


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Pale a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 23:10
L'Incal : le film adapté de la BD culte a trouvé son réalisateur

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Le film L'Incal arrive, et le choix du réalisateur qui va adapter la BD culte d'Alejandro Jodorowsky et Moebius devrait diviser.

Personne ne l'avait vu venir, mais L'Incal va bel et bien débarquer sur les écrans de cinéma. Incroyable rêve fiévreux et fou imaginé par les grands Alejandro Jodorowsky et Moebius, la bande-dessinée culte des années 80 deviendra bientôt un film, avec un réalisateur qui ne laissera personne insensible : Taika Waititi.

Oui, le Taika Waititi popularisé par Marvel avec Thor : Ragnarok et prochainement Thor : Love and Thunder. De quoi rappeler que le réalisateur néo-zélandais, remarqué avec Vampires en toute intimité et oscarisé pour Jojo Rabbit, a définitivement le vent en poupe. Il va également réaliser un film Star Wars, serait en lice pour s'occuper du film Disney Tower of Terror avec Scarlett Johansson, est attaché à un nouveau Flash Gordon, doit réaliser le pilote de la série adaptée du film de Terry Gilliam Bandits, bandits, et était censé adapter Akira en film. Sans oublier qu'il est également acteur, que ce soit dans ses films (Hitler, au hasard) ou ceux des autres (le business man méchamment méchant de Free Guy).

Il co-écrire le scénario de L'Incal avec son fidèle Jemaine Clement, et Peter Warren.

Lancé par le groupe Humanoids (derrière les éditions Les Humanoïdes Associés), La Boîte à Bulles et le magazine Métal Hurlant, le film L'Incal rejoint immédiatement la liste des projets les plus excitants, attendus... et risqués.



Né de la rencontre inouïe entre le réalisateur Jodorowsky (La Montagne sacrée, El Topo) et le dessinateur fabuleux Jean Giraud (alias Moebius), L'Incal est d'abord apparu dans les pages de Métal Hurlant en 1980. Il a ensuite donné lieu à six albums (suivis d'autres BD comme Avant L'Incal, Final Incal ou encore la série La Caste des Méta-Barons).

L'histoire est impossible à entièrement résumer, vu les dimensions de cet univers de SF dystopique, mais le récit tourne autour de John Difool. Ce petit détective miteux se retrouve avec l'Incal, un étrange être aux pouvoirs mystérieux. Bien malgré lui, il va devoir gérer ce trésor unique en son genre, et affronter diverses menaces. En pagaille : les Techno-Technos, le chef d'État-dictateur de la Terre, l'Impéroratriz ou encore les aliens Bergs, qui convoitent tous le pouvoir immense de l'Incal.

Célébré comme un sommet de la BD, instantanément vu comme une référence dans le genre, L'Incal déborde d'idées. L'imaginaire débridé de Jodorowsky et la patte inimitable de Moebius ont créé un magnifique monstre, tour à tour effrayant, burlesque, et spectaculaire. Autant dire que l'idée même d'adapter L'Incal relève d'une mission-suicide à tous les niveaux, sauf avec les bons artistes en main.

Le choix de Taika Waititi semble alors logique. Lui qui avait déconstruit le monolithique personnage de Thor dans Ragnarok, dans un feu d'artifice de SF décalée, a démontré son appétit pour les univers barrés et bariolés. Il a prouvé sa capacité à gérer un gros budget pour à la fois s'adresser au grand public, et imposer son univers. Et avec Vampires en toute intimité, Jojo Rabbit ou encore Hunt for the Wilderpeople, il a exploré un humour mi-tendre mi-loufoque, qui en théorie sied parfaitement avec L'Incal.

Le réalisateur a évidemment partagé son enthousiasme pour l'effet d'annonce :

"Les films et les bandes dessinées d'Alejandro Jodorowsky m'ont influencé, moi et tant d'autres, depuis très longtemps. J'ai été sidéré d'avoir l'opportunité de donner vie à ses personnages emblématiques et je suis reconnaissant à Alejandro, Fabrice et tout le monde chez HUMANOIDS de m'avoir accordé leur confiance pour cela".

Et Jodorowsky valide le choix du metteur en scène :

"Lorsque Fabrice Giger (patron des Humanoïdes, NDLR) m'a présenté le travail de Taika Waititi, il m'a paru évident que c'était le bon. J'ai pleinement confiance en la créativité de Taika pour donner à L’Incal une version étonnante, à la fois intime et cosmique."

Reste à savoir à quoi ressemblera exactement ce film. Nul doute que tout le monde imagine là une franchise, sachant qu'un nouvel album de l'univers de L'Incal (surnommé Jodoverse), intitulé Kill Tête-de-Chien, sortira le 17 novembre 2021.

Le succès récent de Dune, réalisé par Denis Villeneuve, a prouvé que l'impossible n'était pas SF en 2021. Soit un signe du ciel puisque Jodorowsky travaillait sur une adaptation du livre de Frank Herbert dans les années 70, qui a finalement été enterrée (regardez Jodorowsky's Dune), mais l'a en partie inspiré pour L'Incal. Dans tous les cas, une porte semble avoir été rouverte par l'épice, comme l'a prouvé la remise en chantier d'une adaptation de Hyperion, chez Warner. Ce qui, après l'échec spectaculaire de Valerian et la Cité des mille planètes, donne envie de ne pas désespérer au rayon BD et SF.


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je suis un immense fan de L'Incal, je bande dur
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NaughtyDog a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 23:42
je suis un immense fan de L'Incal, je bande dur
Je ne connaissais pas mais dès qu'il est question de Taika Waititi je suis chaud.
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EL n'a pas aimé Finch (2 étoiles) :

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Tom Hanks est encore seul au monde, mais dans un futur post-apocalyptique cette fois. Dans Finch, il erre sur une Terre désolée, avec un robot, un chien et un gros problème à régler. Destiné au cinéma (sous le titre BIOS) au moment de la pandémie, mais finalement racheté par Apple TV+, le film a débarqué sur la plateforme le 5 novembre 2021.

UN HOMME ET SON CHIEN (ET SON ROBOT)


Il fallait bien le bon vieux Tom Hanks pour vivre une fable familiale en pleine fin du monde. L'éternel bon samaritain du cinéma américain garde le sourire même en cas d'apocalypse, comme sur cette Terre dévastée et irradiée, où la vie n'a plus aucun horizon. Il a beau être en train de lentement passer l'arme à gauche, il veut assurer une vie après sa mort à son chien, Goodyear. Et en modeste héros hollywoodien, il va tout simplement créer un robot humanoïde capable de parler et apprendre, afin qu'il prenne le relais pour aimer son meilleur ami canin, au cours d'un road trip à travers l'Amérique.

Finch a tout d'un luxueux téléfilm de Noël destiné à Disney+, mais c'est à l'origine un film des studios Universal, qui devait sortir au cinéma fin 2020. Mais une autre forme d'apocalypse (nom de code : Covid) est passée par là, et l'a amené sur les rivages de la SVOD. Finch a ainsi été racheté par Apple TV+, succursale du fan-club de Tom Hanks puisque l'entreprise avait déjà mis la main sur USS Greyhound - La Bataille de l'Atlantique.

Finch est né d'une étrange équation. D'un côté, il y a des forces hollywoodiennes, avec l'acteur Tom Hanks, le producteur Robert Zemeckis, et Amblin (la société fondée par Spielberg). De l'autre, il y a le premier scénario de Craig Luck et Ivor Powell (producteur sur Les Duellistes, Alien et Blade Runner), sorti de nulle part et qui a attiré l'attention de plusieurs studios. Au milieu, il y a le réalisateur Miguel Sapochnik, plus remarqué sur la série Game of Thrones qu'avec son premier film, Repo Men, avec Jude Law. Au final, le mélange ne donne rien de fameux, et Finch se révèle extrêmement limité et facile.

APOCALYPSE N̶O̶W̶ NEVER

Éprouvé sur les épisodes de Game of Thrones La Bataille des Bâtards, Les Vents de l'hiver, La Longue Nuit ou encore Les Cloches, le sens du spectaculaire de Miguel Sapochnik semble s'être envolé. Certes, Finch n'a rien d'un Roland Emmerich, et la poussière de l'apocalypse est déjà retombée lorsque l'histoire commence. Mais le film emprunte régulièrement les codes du film catastrophe et post-apo, avec une gigantesque tempête de sable au bout de quelques minutes pour annoncer la couleur.

La météo reviendra ainsi régulièrement secouer les personnages, forçant le road movie à démarrer. Sauf que jamais la mise en scène ne s'empare de cette menace pour créer un vrai suspense ou spectacle. Il n'y a qu'à voir la scène où le véhicule est pris dans des tornades pour sentir que Miguel Sapochnik n'est pas intéressé, ou n'a pas les moyens d'être à la hauteur : impossible de saisir les distances et donc, les enjeux, malgré tous les indicateurs classiques qui s'excitent (montage, musique, panique du héros).

Même chose avec les escales habituelles du genre, où Finch et ses copains explorent des bâtiments déserts, mais susceptibles d'abriter un grand danger. Finch joue trop souvent et trop mal la carte du film post-apocalyptique classique, alors qu'il n'a ni le temps, ni l'envie, ni les moyens d'en faire quelque chose. Soit le meilleur moyen de créer une petite frustration, et rallonger le temps d'un film beaucoup trop long (près de deux heures).

É-MOTION

C'est là que Finch est censé déballer son gros coeur tout mou pour amadouer, car au fond, ce spectacle post-apo n'est qu'un prétexte. L'important reste le conte SF familial autour d'un homme mourant, qui veut assurer une belle vie à son chien, pour que l'espoir de la vie demeure après lui ; soit l'éternelle bataille perdue d'avance, qui démontre la résilience humaine même devant le néant.

Inutile de dire que le scénario sort l'artillerie lourde pour soutirer quelques larmichettes, avec en apothéose un flashback grotesque qui repasse trois couches de sentimentalisme sur le clébard. Tom Hanks occupe l'écran du début à (quasiment) la fin, Caleb Landry Jones (qui prête sa voix, mais également ses mouvements au robot, en motion capture) assure le service, et le chien aboie et grogne avec talent, mais rien n'y fait : ce Finch n'a rien à raconter de neuf, ou de réellement mignon.

Copain-robot apprend à marcher, apprend à parler, apprend à conduire, apprend à s'émerveiller, apprend à aimer : c'est un festival de niaiserie qui n'a pas grand-chose de SF derrière la carrosserie. Finch se transforme ainsi très vite en énième fable familiale, avec un chien et un robot en guise de gamins turbulents, et papi Hanks qui veille au grain pour que son héritage survive.

Le scénario se contrefiche royalement de tout le reste, que ce soit ce monde post-apo menaçant ou le rapport homme-machine. Finch a beau trembler devant les dangers de ce monde où l'homme est un loup pour l'homme, et évoquer la terreur de la survie qui a coulé l'humanité, la traversée sera finalement une promenade de santé. Même chose pour les trois lois de la robotique d'Asimov, énoncées avec une variation intrigante, mais qui ne débouchera sur rien.

Et il faudra beaucoup, beaucoup plus qu'un Tom Hanks barbu et des effets visuels très solides (Jeff le robot est une réussite) pour avaler ce conte neuneu, tellement malin qu'il fait tomber la pluie sur les personnages pendant une dispute, et symbolise le retour de la vie et l'espoir avec un papillon qui se pose sur une main. Inutile de dire que revoir Wall-E sera une bien meilleure idée.

Finch est disponible sur Apple TV+ depuis le 5 novembre 2021 en France

Si vous sortez d'un coma et voulez voir qui est ce fameux Tom Hanks que tout le monde trouve si doué, Finch est pour vous. Si vous le savez déjà depuis 20 ans, et que vous avez déjà vu un ou deux films post-apocalyptiques, pas la peine de vous infliger ce film gentiment inutile.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1636106500
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Pale
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robinne
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weird

Pale a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 22:41
robinne a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 18:16
C'est d'une personne connue ?
C'est de Adam McKay qui a quelques perles à son actif.
Ca me parle : la « comédie » avec C. Bale sur les placements boursiers par exemple. C’est ça ?
Pale a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 23:29

Scarlett Johansson sera également au générique de ce film autour de la plus célèbre attraction des parcs Disney.
Ils se sont réconciliés ? :D
NaughtyDog a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 23:00
robinne a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 22:20
@NaughtyDog
Déjà, merci pour ton retour sur Les Éternels : ton avis me ferait presque envie d’aller le voir ;)
Je reviens sur ça :
NaughtyDog a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 19:25
[…]une mythologie que j'ai trouvé passionnante (là où le MCU n'en a jamais, mis à part Black Panther).[…]
Je viens de voir Black Panther, et j’avoue ne pas l’avoir trouvé particulièrement passionnant. Qu’est-ce que tu trouves de passionnant dans la « mythologie » de Black Panther ? Et qu’est-ce que cette « mythologie » ?
Au plaisir de te lire :)
ce que je veux dire c'est que Black Panther y a quand la volonté de créer un univers en lien avec sonhéros, ses origines, etc
c'est pas juste un autre film du MCU qui se passe sur une planète anonyme ou une ville des USA
Pas faux :o
Eternals y a sa propre mythologie et sa propre identité que j'ai trouvé vraiment singulière et dépaysante pour le coup :)
Ok, tu m’as convaincu :D J’irai peut-être le voir ^^
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Pale
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robinne a écrit :
ven. 5 nov. 2021 19:11
Pale a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 22:41
robinne a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 18:16
C'est d'une personne connue ?
C'est de Adam McKay qui a quelques perles à son actif.
Ca me parle : la « comédie » avec C. Bale sur les placements boursiers par exemple. C’est ça ?
Oui ainsi que Vice toujours avec Christian Bale.

En début de carrière Adam McKay a réalisé quelques comédies cultes comme Présentateur vedette : La Légende de Ron Burgundy, Ricky Bobby : roi du circuit, Frangins malgré eux et Very Bad Cops.
Ils se sont réconciliés ? :D
Oui, il y a surement une histoire de gros sous derrière tout ça :D
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weird

Pale a écrit :
ven. 5 nov. 2021 23:12
robinne a écrit :
ven. 5 nov. 2021 19:11
Pale a écrit :
jeu. 4 nov. 2021 22:41


C'est de Adam McKay qui a quelques perles à son actif.
Ca me parle : la « comédie » avec C. Bale sur les placements boursiers par exemple. C’est ça ?
Oui ainsi que Vice toujours avec Christian Bale.

En début de carrière Adam McKay a réalisé quelques comédies cultes comme Présentateur vedette : La Légende de Ron Burgundy, Ricky Bobby : roi du circuit, Frangins malgré eux et Very Bad Cops.
Ha oui, ai vu Vice :sol:
Pas vu les autres…
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Pale
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Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Emma Stone (33 ans) :

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:love2:
Kahled
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:hello:

Bon, petit point / récap sur les films vus ces dernières semaines.

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The French Dispatch, Wes Anderson (2021)

J'ai bien aimé mais j'ai regardé ça avec beaucoup de distance. Comme d'habitude chez Wes Anderson, la mise en scène est hyper chiadée, peut-être plus que d'habitude encore, le film, incroyable de maîtrise formelle, se permet à peu près toutes les folies visuelles possibles et imaginables, couplées à une narration sophistiquée, entre changements de formats (parfois d'un plan à un autre), alternance entre le noir et blanc et la couleur (procédé utilisé de manière plus ou moins gratuite), passage à l'animation, split-screen, charme des décors en carton-pâte, etc. Le problème, et c'est la limite des films à sketch en général (format dont je ne suis pas très fan mais que le film exploite quand même relativement bien avec cette idée d'articles de journaux mis en scène), c'est qu'à force de renouveler les enjeux, d'une histoire à une autre, il y a un manque flagrant d'implication qui se fait ressentir et qui est d'autant plus accentué par le fait que le rythme survitaminé propre à Wes Anderson, s'il tient bien la route dans le cadre d'un long-métrage classique, devient rapidement fatigant ici, dans la mesure où le film se décline et se renouvelle continuellement sur plusieurs récits différents, plus ou moins intéressants, plus ou moins émouvants (sur ce point, la partie avec Chalamet est la meilleure, très actuelle, très politique et c'est dommage que le reste ne soit pas davantage de cet acabit). Un bel objet plastique froid en somme. Et dernière remarque : si je sais qu'on ne peut pas se plaindre de ça ici, étant donné que c'est du Wes Anderson et qu'à chaque fois (pour ce film-là aussi) son esthétique est parfaitement cohérente et s'adapte bien vis-à-vis du milieu / pays qu'il met en scène, vivement que les Américains passent définitivement à autre chose avec cette vision de la France romantique à l'extrême. En 2021, c'est quand même assez ridicule d'en être encore là.

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Dune, Denis Villeneuve (2021)

Alors ok, ça se regarde, de la même manière que son Blade Runner 2049. Mais plus désincarné tu meurs et là aussi, gros souci d'implication, j'ai maté ça avec beaucoup de distance (ce qui ne m'a pas empêcher de raccorder les wagons malgré le jargon pseudo-complexe utilisé et qui est un passage obligé de tout univers de SF/fantasy). Villeneuve a suffisamment de talent pour parvenir à faire illusion mais ce type pue l’arnaque quand même.

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Last Night in Soho, Edgar Wright (2021)

Ça finit par prendre, l'énergie du film ne tourne pas continuellement à vide et arrive, in fine, à faire mouche. Wright a un sens aiguisé du montage qui fait que le tout est quand même assez bien construit du point de vue de la mise en scène et le film, en tant qu’objet fétichiste influencé par les gialli d'Argento, est assez savoureux à regarder. Mais c’est un peu le même problème qu’avec Baby Driver (sur ce dernier c'était encore plus criant, il y a du mieux avec son nouvel opus) : je soupçonne Edgar Wright d’être encore puceau, je sais pas comment le dire autrement (peut-être en disant que le cinéaste n'assume pas pleinement la noirceur de son sujet ?).

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The Mist, Frank Darabont (2008)

C’est excellent. C’est La Quatrième Dimension et le cinéma fantastique et horrifique américain des années 1950 qui sont évoqués ici avec toute la cruauté dont King sait faire preuve (adaptation d’une de ses nouvelles). Avec La Guerre des Mondes, le film, en choisissant l’approche du cinéma de genre avec une relecture des dix plaies d’Égypte (à peu près tout y passe sans trop en dévoiler) , se situe dans cette tendance des films américains post-11 septembre qui dévoilent la fragilité de la société américaine et ses paradoxes, la menace venant autant de l’extérieur (la brume) que de l’intérieur (le supermarché, théâtre macabre de la folie humaine avec ses dissensions, son sectarisme et son fanatisme). Entre son dyptique carcéral Les Évadés/La Ligne Verte (ce dernier étant quand même le moins réussi des trois) et The Mist, Darabont aura décidément fait du bon boulot dans son approche des trois œuvres de l’auteur, celui-ci étant son plus noir, son plus radical.

Petite remarque : le visuel est assez cheap (ce qui ne m'a pas gêné outre mesure tant le film est franc du collier et c'est le plus important) mais j’ai vu le film en couleur (pas eu le choix). Or, il semblerait que Frank Darabont l’ait pensé pour être tourné en noir et blanc (version alternative présente sur le DVD) mais que les producteurs frileux aient exigé de la couleur. Du coup, je pense que ce choix esthétique du noir et blanc permet justement au film d’assumer clairement et jusqu’au bout son côté fauché en renvoyant à une certaine idée du cinéma de genre américain des années 50 avec ces films de monstres et d’invasion, courants à l’époque. Et certains passages, qui jouent clairement sur des nuances de noir et de blanc, étaient de toutes évidence tournés pour un film censé être en N et B. Bref, j'aimerais beaucoup me pencher sur cette version.

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Illusions perdues, Xavier Giannoli (2021)

C'est bien, très actuel (Un jour tu verras qu'on aura un banquier à la tête du pays, j'ai bien ris j'avoue), tant dans son regard sur le monde du spectacle que dans celui de la presse (et des médias au sens large) que dans celui de la politique, les trois s'imbriquant parfaitement bien les uns avec les autres dans une mascarade ouvertement vénale. Mais je pense que la réussite du film, combien même il est d'actualité, doit plus au livre de Balzac qu'il adapte (assez fidèlement d'après ce que j'ai compris) qu'aux talents de metteur en scène de Xavier Giannoli. Sa mise en scène se veut ouvertement scorsesienne mais ça manque du panache, de la folie et du jusqu'au boutisme des meilleurs films de son modèle. Ici c'est juste plat et académique, à l'image de sa photographie vieillotte, la même que celle de son film Marguerite.

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Mourir peut attendre, Cary Joji Fukunaga (2021)

3h00 pour nous dire qu’il est temps de raccrocher… on le savait depuis 25 films. La bonne nouvelle (spoiler alert !) c'est que dans la mesure où le personnage meurt à la fin du film, on n'aura plus à se taper sa tronche de pseudo-dépressif constipé sur grand écran. Seul point positif : Ana De Armas, tellement pétillante que je trouve honteux de ne pas lui avoir offert un rôle de plus grande envergure.

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Le Sommet des dieux, Patrick Imbert (2021)

Beaucoup aimé. La narration est dense mais en toute simplicité, ça alterne les époques, passe d’un personnage à un autre, de la montagne à la ville sans qu’on ne perde jamais le fil. C’est un film d’enquête journalistique dans le milieu de l’alpinisme qui aurait rencontré l’émotion et le chemin de croix d’un Tintin au Tibet, c’est vraiment de la manière dont je peux le mieux résumer l’œuvre qui met en scène deux personnages, deux obsessions qui finissent, in fine, par se rejoindre.

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Beckett, Ferdinando Cito Filomarino (2021)

C'est un cinéma du mouvement comme je l'aime, le film est construit comme une spirale vertigineuse qui a pour point de départ une romance intimiste pour déployer une envergure et une complexité incroyable en à peine deux heures de film, complexité qui n'est jamais surlignée grâce à une maestria de mise en scène qui serait un mix entre Frantic, La mort aux trousses, Les 39 marches et L'homme qui en savait trop (grosse influence hitchcockienne). Ça enchaîne les scènes de course poursuite et de tension, à pied, dans les rues, sur les toits, dans des parkings, sous-sols, métro ou trains, que ça soit en campagne ou en ville, le film tirant habilement parti de l'espace géographique qu'il met en scène pour développer une nébuleuse politique kafkaïenne plus d'actualité que jamais et sans avoir l'air de trop y toucher.

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Malignant, James Wan (2021)

C’est un mix bancal entre Argento, De Palma et Shyamalan période Split. Gros bordel au niveau du scénario du coup (le twist, non mais WTF ?!) mais Wan a un sens de l’outrance tellement poussé que ça sauve le film. Dans la catégorie thrillers / films d’horreur sur la masculinité toxique, James Wan, Leigh Whannell (Invisible Man) et Edgar Wright (Last Night in Soho) s’en sortent plutôt bien avec leurs derniers opus, en dépit des défauts qu'ils peuvent accumuler.
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Pale
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@Kahled :hello:

Merci pour tes avis :hot: :hot: :hot:

Encore une fois je n'ai pas trouvé le courage d'aller voir Illusions Perdues ce week-end :D J'avais que très modérément apprécié Marguerite.

Concernant The Mist, je l'avais découvert à sa sortie et c'est un film qui m'a profondément marqué. Le côté cheap rend les créatures et la violence encore plus viscérales.
Kahled
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Pale a écrit :
sam. 6 nov. 2021 19:57
@Kahled :hello:

Merci pour tes avis :hot: :hot: :hot:

Encore une fois je n'ai pas trouvé le courage d'aller voir Illusions Perdues ce week-end :D J'avais que très modérément apprécié Marguerite.

Concernant The Mist, je l'avais découvert à sa sortie et c'est un film qui m'a profondément marqué. Le côté cheap rend les créatures et la violence encore plus viscérales.
Le Giannoli est bien quand même mais c’est de la « qualité française » typique après (il n’y a qu’à voir le casting).

Pour The Mist le design des créatures est bien bossé je trouve et cheap ou pas, je les ai vraiment trouvées terrifiantes. :D
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Pale
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Kahled a écrit :
sam. 6 nov. 2021 20:24
je les ai vraiment trouvées terrifiantes. :D
Les araignées :cry: :D
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Cocu
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Ah The Mist 🥰🥰🥰 j'ai lu la nouvelle enfant, et j'avais adoré le film 😍 j'ai la version N&B aussi
Pouet
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yhi
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Pale a écrit :
sam. 6 nov. 2021 19:57
Encore une fois je n'ai pas trouvé le courage d'aller voir Illusions Perdues ce week-end :D J'avais que très modérément apprécié Marguerite.
J'ai trouvé Illusions perdues bien meilleur que Marguerite.
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Wickaël
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:hello: tout le monde

Vu hier soir

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Agréable surprise. Ça faisait longtemps que je voulais le voir, surtout avec Eli Roth à la barre, dans un registre assez inhabituel pour lui. Je ne me suis pas ennuyé une seconde, le film jongle habilement entre la comédie, le drame et l'épouvante. L'histoire, même si assez classique au final, se suit sans déplaisir et apporte son lot de rebondissements.

7/10
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yhi a écrit :
dim. 7 nov. 2021 03:42
J'ai trouvé Illusions perdues bien meilleur que Marguerite.
Bon à savoir :D
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