Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Christopher Nolan aurait signé un contrat en béton avec Universal pour son film sur la bombe nucléaire

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Le prochain film sur la Seconde Guerre mondiale signé Christopher Nolan se fera sous la bannière d'Universal, mais avec un accord très exigeant.

Tout le monde le sait, Christopher Nolan c’est de la bombe (pardon) alors rien d’étonnant à ce que les gros studios hollywoodiens se soient étripés pour récupérer son film sur Oppenheimer et la bombe atomique après son divorce avec Warner Bros. Malgré leur collaboration pérenne, ayant travaillé main dans la main pour la trilogie Dark Knight ou encore Inception, Warner et Nolan ont stoppé leur idylle, le cinéaste ne voulant plus entendre parler du studio.

La cause ? La fameuse stratégie HBO Max qui était loin d’être au goût du cinéaste et peut-être aussi le petit flop de Tenet qui lui aura donné envie de voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Nolan et sa bombe cherchaient une nouvelle maison, trouvée sous le toit d’Universal. Une nouvelle relation qui va s’épanouir sous l’égide d’un contrat de mariage bien épais.

Après l’annonce de son départ de Warner avec qui il n’avait plus d’atomes crochus, Christopher Nolan a fortement été courtisé par les autres studios. C’est finalement Universal qui remporte le gros lot et le droit de financer le prochain film historique du réalisateur de Dunkerque à hauteur de 100 millions de dollars. Si le film n’est pas prévu avant au moins 2023, voire 2024, Christopher Nolan a d'emblée clairement fait comprendre ses exigences à Universal. Nolan n’est pas un réalisateur facile à attraper dans ses filets.

Pour conclure, Universal se serait apparemment plié aux exigences du cinéaste qui n’étaient pas moindres. Grand défenseur de la sortie cinéma (Nolan a bataillé pour sortir Tenet, même si le résultat n’était pas au rendez-vous avec la Covid), le réalisateur a voulu s’assurer que son prochain film verrait le jour en salles. Selon Variety, le réalisateur de Memento aurait demandé une exclusivité en salles entre 90 et 120 jours avant une arrivée éventuelle sur une plateforme, soit Peacock pour Universal.

Une fenêtre de diffusion cinéma très au-dessus de la norme (90 jours étant un maximum) et surtout bien au-dessus de la nouvelle norme de l’ère post-pandémique (environ 45 jours, dans le meilleur des cas). De plus, il demande que le studio ne sorte aucun film durant les trois semaines précédentes et suivantes la sortie d’un de ses films. Un accord qu’il avait déjà avec Warner, mais qui pourrait être renégocié par Universal pour être un peu plus laxiste, notamment sur le genre des films.

Effectivement, un film d’animation du même studio ne ferait pas d’ombre au film sur la bombe atomique de Nolan, les deux n’ayant pas vraiment le même public. Ajoutons que Nolan aurait mis dans son contrat une close pour commencer à recevoir un pourcentage sur la recette dès le premier dollar touché et aurait aussi demandé une main mise sur le montage final. Et si le studio souhaite voir le travail en cours, cela devra se faire dans le bureau du cinéaste afin d'éviter toutes fuites.

Le réalisateur se blinde de toutes parts afin de s’éviter une nouvelle déconvenue après Tenet, en tentant de tenir éloignés, de son futur film, les mains baladeuses des studios qui aiment couper dans le gras des films (demander à David Ayer pour son Suicide Squad). Un contrat en béton armé, mais qui n’aurait à l’évidence pas fait peur à Universal.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1631718963
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Cry Macho : les premières critiques sur le western de Clint Eastwood sont tombées

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Clint Eastwood renfile sa tenue de cow-boy dans Cry Macho, son nouveau western qui peine à mettre la critique d'accord.

On n'arrête pas Clint Eastwood, qui a plus de quatre-vingts films (pas tous destinés au grand écran) à son compteur. Avec une filmographie aussi prolifique, le réalisateur n'a pas manqué de s'essayer un peu à tous les genres, au point où sa carrière ne peut plus qu'être une boucle. C'est sans doute la raison pour laquelle son dernier drame, dont la bande-annonce est imprégnée d'une aura de western, signe comme un retour à ses premières amours, tout en continuant à traiter des thèmes qui lui sont chers en tant que réalisateur (la politique américaine et la transmission).

Cry Macho raconte l'histoire de Mike (Clint Eastwood), un vieil éleveur de chevaux qui, sur la demande d'un ancien collègue et ami, doit évacuer le fils de ce dernier du Mexique. Un road-trip qui s'annonce crépusculaire, et peut-être même rétrospectif de la carrière du metteur en scène. Si la bande-annonce laissait penser que le film serait un savant mélange des genres de prédilection du réalisateur, la presse, elle, est nettement plus mitigée face au résultat final.

Pour ainsi dire, le film divise. Il est considéré comme simple, contemplatif et crépusculaire par certains. D'un autre côté, ces charmants traits sont considérés comme du simplisme, de la maladresse et les réminiscences d'un talent en déclin. En tout cas, le respect envers Clint Eastwood reste de mise. Même parmi les sceptiques, tous estiment que son savoir-faire authentique parvient à se glisser dans ce nouveau long-métrage. Revue de presse.

"De petits évènements dans des scènes qui transpirent de beauté, sans précipitation. C'est la version pastorale d'Eastwood. Le personnage de Mike reconstitue sa vie ruinée, dans un sens. Il trouve du plaisir à être au service d'une communauté. L'agnostique déclaré prend la main d'une croyante qu'il aime lorsqu'elle prie pour commencer un repas. La sincérité de ce qui vaut la peine d'être vécu est la raison d'être du film. Ni plus ni moins." RogerErbert.com

"Un des derniers chants du cygne d'Eastwood. Le film est suffisamment transparent pour vous laisser apprécier les quelques ombres subtiles qui s'y glissent ; et ce de la façon dont sont filmés les acteurs dans l'encadrement d'une porte à la manière dont Eastwood joue Mike comme ce vieil homme qui donnerait n'importe quoi pour pouvoir accrocher son chapeau quelque part. Si seulement il pouvait se résoudre à le retirer de sa tête. Mieux vaut tard que jamais." IndieWire

"Cry Macho est presque un western rythmé à mi-vitesse, avec l'exigence d'une star de cinéma de plus de 90 ans. Cela ne fait que souligner son récit élogieux, dans lequel Mike est déjà un homme hors du temps. Le gamin qui l'accompagne, l'énergique Rafael, essaye de l'encourager à profiter du dernier acte de sa vie plutôt que de le subir." The Atlantic

"Un road movie qui, compte tenu de qui l'a réalisé, commence assez bien. Mais Cry Macho est simple et confus, parfois houleux, parfois grimaçant, même si quelquefois authentique, d'une manière que plus personne ne saurait faire." TheWrap

"Dès les premiers instants du film, le public peut deviner avec exactitude le déroulement de l'histoire. Reste le plaisir de voir Eastwood négocier gracieusement chacun de ces rebondissements usés." ScreenDaily

"Un film amical, divertissant et stéréotypé. C'est inoffensif et bon enfant, sans plus. Un évènement mineur." Variety

"Le fait est que, en tant que film, Cry Macho est lent et parfois ennuyeux. Mais en tant que déclaration d'une des plus anciennes figures d'Hollywood, il offre sa part d'idées brillantes et discrètes." AvClub

"Une grande partie de la carrière d'Eastwood ces deux dernières décennies a prouvé que son âge et son expérience ont une valeur cinématographique incroyable, lorsqu'il s'en tient à ses fortes exigences. Quand il ne le fait pas, ce qui est malheureusement le cas avec Cry Macho, le résultat peu inspirant qui en ressort vous laisse des souvenirs mélancoliques de ce que le réalisateur était autrefois." Observer

"Le film est apparemment censé être une réflexion sur la masculinité du cavalier qu'incarne Clint Eastwood, qui doit dompter et remodeler son jeune protégé en une personne honorable. Au lieu de ça, c'est plutôt une réflexion sur la réalisation maladroite et prévisible d'un film." Associated Press

Une addition de critiques plutôt tranchées, mais dont le résultat final frôle le 50/50. De quoi laisser le bénéfice du doute aux aficionados d'Eastwood, et espérer passer un bon moment pour les plus profanes. Si cette nouvelle expérience au Mexique vous tente, sachez que le film trouvera son chemin dans les salles obscures françaises le 10 novembre 2021.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1631797112
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Premières séances du 15 septembre : Dune enregistre le meilleur démarrage de l'année

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Avec 4465 entrées, le film de SF de Denis Villeneuve bat Fast & Furious 9 et ses 3022 tickets. (Source : Le Film Français)

Dune démarre fort au box-office français. Proposé dans 33 cinémas parisiens, le blockbuster de la Warner Bros, réalisé par Denis Villeneuve et porté par Timothée Chalamet et Zendaya, a été vu par 4465 curieux ce matin, soit le meilleur démarrage de l'année. Jusqu'ici, c'est Fast & Furious 9 qui était en tête des premières séances de 2021 grâce à 3022 tickets écoulés dans 17 salles de la capitale le matin du 14 juillet (il en a finalement amassé 1,9 million). Rappelons que Kaamelott, le plus gros succès de l'année grâce à un cumul de 2,5 millions d'entrées, n'a pas enregistré de premières séances exceptionnelles, le film étant sorti pile le jour de la mise en place du pass sanitaire au cinéma. Enfin, il s'agit également du meilleur démarrage du cinéaste, qui avait attiré 3030 personnes grâce à Blade Runner 2049 en octobre 2017 avant de finir à 1,2 million d'entrées. Ce bon début, accompagné d'excellentes critiques, est encourageant, sachant que Villeneuve souhaite filmer la deuxième partie de Dune rapidement.

Les films suivants sont assez loin derrière. L'Origine du monde et Les Amours d'Anaïs bouclent le top 3 avec 950 et 451 curieux déplacés dans 24 et 16 cinémas, et Le Genou d'Ahed et Blue Bayou, qui ont été acclamés lors du festival de Cannes en juillet dernier, suivent à 219 et 149 contremarques écoulées respectivement pour 8 et 7 copies.

Voici le classement des premières séances parisiennes du mercredi 15 septembre 2021 à Paris :


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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... tOoR_4BTeQ

Bon après la concurrence n'était pas très rude :D
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Box-office français du 14 septembre : Shang-Chi tient tête à Boîte noire

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Bac Nord se maintient sur le podium et quatre nouveautés intègrent le top 10. (Source : Le Film Français)

En quinze jours, le dernier super-film de Marvel a été vu par près de 800 000 curieux dans 519 cinémas, dont 314 051 ces sept derniers jours. Sans battre de record au sein du studio (Black Widow a récemment fait mieux), c'est largement assez pour que Shang-Chi reste en tête du classement hebdomadaire malgré l'arrivée de quatre nouveautés dans le top 10. Boîte noire démarre par exemple à la seconde place grâce à 279 194 billets vendus dans 508 salles. Un bon début, même si la dernière collaboration entre Yann Gozlan et Pierre Niney avait fait mieux en écoulant 338 000 contremarques en première semaine en 2015 avec Un homme idéal, qui avait fini sa course à 670 000 entrées.
Bac Nord se maintient sur le podium après un mois d'exploitation, réunissant 1,4 million de personnes dont 253 581 depuis mercredi dernier. Cela représente seulement -17% de fréquentation.

Quatre autres films français figurent dans le classement : les nouveautés Délicieux et Les Méchants, en quatrième et sixième places, enregistrent respectivement 130 477 et 77 098 entrées, puis il y a Un triomphe (cinquième avec 219 254 spectateurs en quinze jours) et OSS 117 3 (dixième grâce à 57 709 billets de plus, soit 1,5 million en un mois et demi). La Pat'Patrouille, Respect et Baby Boss complètent le classement en gagnant autour de 60 000 entrées chacun cette semaine.

Box-office hebdomadaire français du 8 au 14 septembre 2021 :


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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... RMWOJzgP64
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willnot94
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Salut les ami(e)s


Voilà ma requête j'ai une amie qui cherche un titre de film et voici ses quelques souvenirs :

Appel à vos connaissances : je cherche le titre d'un film de science fiction, je dirais début années 90.
Population dont certaines personnes se font mutiler volontairement par des oiseaux pour devenir aveugles parce que leur planète (toujours dans le jour, jamais de nuit) va bientôt plonger dans le noir (toujours la nuit jamais de jour)
Est-ce que ça parle à quelqu'un ?


Elle m'a en plus précisé pas de bébêtes donc pas de pitch Black comme proposition 😁
"Ah bah maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien forcément !"
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yhi
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Pale a écrit :
jeu. 16 sept. 2021 17:47
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Ils restaurent ce film, c'est génial ! C'est complètement barjo comme truc.
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NaughtyDog
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le voilà mon film de l'année :



ça sent le masterpiece
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willnot94 a écrit :
jeu. 16 sept. 2021 23:03
Salut les ami(e)s


Voilà ma requête j'ai une amie qui cherche un titre de film et voici ses quelques souvenirs :

Appel à vos connaissances : je cherche le titre d'un film de science fiction, je dirais début années 90.
Population dont certaines personnes se font mutiler volontairement par des oiseaux pour devenir aveugles parce que leur planète (toujours dans le jour, jamais de nuit) va bientôt plonger dans le noir (toujours la nuit jamais de jour)
Est-ce que ça parle à quelqu'un ?


Elle m'a en plus précisé pas de bébêtes donc pas de pitch Black comme proposition 😁
:hello: Ça ne me dit rien :hehe:
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NaughtyDog a écrit :
ven. 17 sept. 2021 01:06
le voilà mon film de l'année :



ça sent le masterpiece
Ça a de la gueule !
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Lyricis Interactive

Columbo avec Peter Falk et le jeune réalisateur, Steven Spielberg. Il réalisa le premier épisode, Le livre témoin.

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Pale a écrit :
ven. 17 sept. 2021 14:40
willnot94 a écrit :
jeu. 16 sept. 2021 23:03
Salut les ami(e)s


Voilà ma requête j'ai une amie qui cherche un titre de film et voici ses quelques souvenirs :

Appel à vos connaissances : je cherche le titre d'un film de science fiction, je dirais début années 90.
Population dont certaines personnes se font mutiler volontairement par des oiseaux pour devenir aveugles parce que leur planète (toujours dans le jour, jamais de nuit) va bientôt plonger dans le noir (toujours la nuit jamais de jour)
Est-ce que ça parle à quelqu'un ?


Elle m'a en plus précisé pas de bébêtes donc pas de pitch Black comme proposition 😁
:hello: Ça ne me dit rien :hehe:
Pas mieux. Mais j'aime l'idée !
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Pale a écrit :
ven. 17 sept. 2021 15:25
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Ils n'ont pas peur des détournements de mauvais goût avec cette affiche. ^^
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Next a écrit :
ven. 17 sept. 2021 15:35
Pale a écrit :
ven. 17 sept. 2021 15:25
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Ils n'ont pas peur des détournements de mauvais goût avec cette affiche. ^^
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
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Next a écrit :
ven. 17 sept. 2021 15:35
Pale a écrit :
ven. 17 sept. 2021 15:25
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Ils n'ont pas peur des détournements de mauvais goût avec cette affiche. ^^
C'est vrai que l'affiche est curieuse on pourrait mettre un logo "Brazzers" par exemple :lol: :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Cocu
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J'ai vu Shang-Chi mardi soir, j'ai bien kiffé 😁 très beau visuellement (j'ai peu été déçue par les effets spéciaux), les combats sont à couper le souffle 😱
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C'est sympa même si j'avoue avoir eu du mal durant la première partie. Le film monte petit à petit en puissance jusqu'à un final où l'on ressent un peu la patte de Sam Raimi (qui officie comme producteur). Krysten Ritter est excellente et méconnaissable dans le rôle de la sorcière, par contre j'ai eu un peu plus de mal avec les gosses.
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Fumer fait tousser : Quentin Dupieux retrouve Anaïs Demoustier pour son nouveau film

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Gilles Lellouche, Vincent Lacoste, Jean-Pascal Zadi et Oulaya Amamra seront également au casting.

L'infatigable Quentin Dupieux a déjà lancé le tournage de Fumer fait tousser, qui sera son onzième long-métrage, dont les premières prises de vues ont commencé le 9 septembre dans le Sud de la France. Il doit se poursuivre jusqu'au 29 octobre. Produit par Hugo Sélignac, également producteur de Mandibules, le film sera distribué par Gaumont.

Intitulé Fumer fait tousser, ce nouveau film regroupera à l'écran Gilles Lellouche, Vincent Lacoste, Anaïs Demoustier (déjà vue dans Au Poste), Jean-Pascal Zadi et Oulaya Amamra dans la peau d'un commando de justiciers, les "tabac-forces". D'autres habitués du cinéma de Dupieux, comme Alain Chabat, le duo du Palmashow ou encore Benoît Poelvoorde, Adèle Exarchopoulos, Doria Tillier, Blanche Gardin et Jérôme Niel seront aussi à l'affiche. Alain Chabat était auparavant en tournage du titre Incroyable mais vrai, tout comme Anaïs Demoustier, toujours pour Quentin Dupieux.

À propos de cette nouvelle réalisation, Hugo Sélignac a déclaré au magazine Le film français que c'était "une comédie aux ambitions artistiques folles". Il ajoute : "Nous avions envisagé de produire ce film pour une plateforme car il est plus lourd (5,5M€) que ses précédents. Mais c’est finalement au cinéma qu’il se monte, et nous en sommes très heureux".

Si le tournage doit bientôt prendre fin, aucune autre précision sur le film n'a été donnée, si ce n'est son synopsis : pour recréer une cohésion dans ce groupe de justiciers qui se délite, leur chef leur propose de se retrouver à l’occasion d’une retraite d’une semaine, avant de retourner sauver le monde.


https://premiere.fr/Cinema/News-Cinema/ ... AyoVaBTuOc
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Lyricis Interactive

La Warner (encore), prépare un reboot du film Génération perdue (1987) réalisé par Joel Schumacher. Coté casting on retrouve Noah Jupe (The Night Manager TV, saga sans un bruit, Le Mans 66) et Jaeden Martell (Welcome Back, Midnight Special, The Book of Henry, saga Ça, À couteaux tirés, Defending Jacob TV).
Randy McKinnon (Super Shock) sera à l'écriture et Jonathan Entwislte (I Am Not Okay with This TV, The End of the F***ing World TV) réalisera.


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Bac Nord c'est un peu une rencontre entre Les Misérables et Midnight Express. Un film que j'appréhendais mais au final je l'ai trouvé très bon même si il m'a fallu un petit moment avant de véritablement accrocher. Certaines scènes de tension sont énormes et très immersives.
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C'est dommage, car dans ce nouveau Candyman, Nia DaCosta livre une vraie réalisation inspirée, avec une admirable utilisation du hors-champ ou des surfaces reflechissantes pour creer l'horreur et materialiser son boogeyman

Y a meme de ptites influences Shining en terme de gestion de tension et de mise en scene

Le duo Yahya Abdul-Mateen II (qui porte tout le film)-Teyonah Parris fonctionne tres bien.....par contre le film est malheureusement pas mal plombé par sa durée d'1h25 avec un dernier segment totalement rushé.

Vraiment etrange à moins que ce soit un imperatif d'Universal

Parce que, sans atteindre la qualité du film de 92, cette suite arrive a se reapproprier le discours social de l’œuvre (avec un peu de sabots concernant les violences policieres neanmoins) tout en bâtissant sur la mythologie du Candyman

Y a qqes sequences qui fonctionnent bien, notamment les meurtres, ou la
descente aux enfers du perso principal...mais le tout parait assez
expédié (le "climax" c'est a peine 10 min avec switch de perso quoi)
sans atteindre le degré de melancolie et de tension requis.

Développer un peu plus la relation entre les 2 protagonistes aurait permis + de gravitas également plutôt que cela soit survolé
Mais bon ça reste sympatique (on sent l'influence Jordan Peele a
intervalles réguliers), aidé par une très chouette BO evoquant Philip
Glass

un petit 3/5


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Alors petite déception que ce nouveau Eastwood, qui fait un peu penser à une version Corona sans alcool de Gran Torino, La Mule ou un Monde Parfait

on retrouve papy Clint (ex-cowboy évidemment) au Mexique, chargé de ramener le fils de son ex-employeur vers la frontière US
Après avoir trouvé le jeune en question (un ptit délinquant perdu qui souhaite fuir sa baronne de mère),s'ensuit une sorte de road trip (qui fait pas mal de surplace quand même) où les2 compères que tout oppose vont apprendre l'un de l'autre (mais surtout de la part de Clint évidemment).
La formule on la connait, et le film vaut bien sûr pour Clint qui déblatère ses leçons de vie, sa passion pour les animaux, la discipline et les femmes plus jeunes (le script était prévu pour un acteur autre que lui à la base et ça se ressent un peu lol). Son duo avec le jeune Eduardo Minett fonctionne bien, et Cry Macho arrive quand même à séduire par sa sobriété et une certaine sincérité (voir Clint refaire du cheval près de 30 ans après Impitoyable a de quoi toucher).
Sincérité qui se dégage via les scènes du quotidien en partie centrale, comme si finalement la place de Clint dans l'imaginaire collectif (et dans son coeur peut-être) était de rester pour toujours dans cette frontière américano-mexicaine, près des choses simples de la vie (in fine les extrêmes des 2 bordures représentent des sources de problème où personne ne semble à l'abri de ses maux ou son passé).

Dommage de ne pas avoir écrit un récit moins programmatique, et de ne pas avoir mis l'accent sur l'émotion de manière plus prononcée. Je ne parlerai pas de quelques passages téléphonés (une embuscade désamorcée en 2-2, ou la représentation des hommes de main de la mère de Rafo).
Pas mauvais, mais dans le bas de la filmo de Clint

2.5/5
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Mitigé. J'ai l'impression que l'hystérie collective actuelle autour du film est due au fait que ça s'éloigne des standards hollywoodiens actuels. A ce niveau là c'est plutôt courageux de la part de Villeneuve. Mais ça ne m'a pas empêché de trouver le film éculé, désuet et sacrément soporifique. En fait c'est paradoxal car d'un côté je conçois que le roman a eu une grande influence sur le cinéma et la littérature mais à l'heure des grandes sagas cinématographiques et télévisuelles, cette nouvelle adaptation a l'air d'arriver longtemps après la bataille, d'où ce côté éculé et désuet (les 2 mots qui caractérisent le mieux le film à mon sens). A la limite ça n'aurait pas été dérangeant si le film affichait un peu plus de punch car en l'état c'est méchamment ronflant. Ensuite le film se veut ultra sérieux, encore une fois c'est plutôt courageux mais j'ai pas pu m'empêcher d'esquisser des sourires devant l'énorme solennité qu'affichent les personnages en prononçant certaines répliques, c'est tellement pompeux. Le seul truc qui m'a véritablement impressionné ce sont les décors et l'immensité des lieux, là oui c'est réussi et bien rendu. J'avoue que la dernière demi-heure quand Timothée et Rebecca sont livrés à eux-mêmes m'a sorti de ma torpeur. Enfin voilà, peut-être que je l'apprécierais davantage si je le revoyais et j'espère quand même qu'une suite verra le jour, ce serait dommage dans le cas contraire.
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j'ai bien aimé le Clint, quand je pense qu'il avait 36 ans quand je suis né il y a 55 ans...C'est un privilège de profiter de ce géant du 7ème art...Un Clint moyen vaut toujours un bon Snyder...Un méga flop au box office mais comme le film est présent sur HBO Max en parallèle, mais bon au moins la plateforme va financer son prochain film...
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Kevin Feige tu fais de la merde.
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Pas de ciné le week-end prochain car je pars donc mon programme ciné pour dans 2 semaines :

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Peut-être :

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Sur Netflix :

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ClintReborn
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Fantasme : ceci est un fantasme cinématographique il n'y a aucun projet de prévu :D

A Plague Tale: Innocence de Guillermo del Toro sortie prévue en 2025 premières images :
Le réalisateur du labyrinthe de Pan nous livre les premières images de ce projet hallucinant adaptation du jeu vidéo du même nom.

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ClintReborn a écrit :
lun. 20 sept. 2021 04:38
Fantasme : ceci est un fantasme cinématographique il n'y a aucun projet de prévu :D

A Plague Tale: Innocence de Guillermo del Toro sortie prévue en 2025 premières images :
Le réalisateur du labyrinthe de Pan nous livre les premières images de ce projet hallucinant adaptation du jeu vidéo du même nom.
Ça donne envie :D
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Le Seigneur des anneaux : la série Amazon rappelle un génie indissociable de la trilogie culte

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La série Le Seigneur des Anneaux d'Amazon Prime Video devrait ravir les fans de la trilogie culte en rappelant un de ses artisans et génies.

Que ce soit par son budget historique et totalement démentiel (on parle de 465 millions de dollars sans les coûts marketing rien que pour la première saison) ou ses grandes ambitions narratives (le simple fait d'adapter J.R.R. Tolkien est un défi en soi), la série tirée de l'univers fantastique du Seigneur des Anneaux ne devrait pas avoir de mal à s'imposer parmi les mastodontes du petit écran, partageant la couronne avec Game of Thrones et très probablement le prochain space opera démesuré d'Apple TV+, Fondation.

Cette première série se déroulera durant le Second Âge, soit plus de 3000 ans avant les péripéties de Bilbon, Aragorn, Frodon, Sam, Merry et Pippin, ce qui signifie que le prequel se concentrera presque entièrement sur de nouveaux personnages, de nouveaux lieux et de nouveaux enjeux. Les fans de la trilogie cinématographique pourront cependant se raccrocher à quelques éléments des films cultes de Peter Jackson. À commencer par le personnage de Galadriel, l'elfe incarnée par Cate Blanchett que la série présentera plus jeune sous les traits de l'actrice Morfydd Clark, ce qui pourrait aussi être le cas pour l'elfe Elrond et même Sauron.

La première saison de la série showrunnée par J.D. Payne et Patrick McKay retrouvera également d'autres brins d'ADN des précédents films, notamment les paysages mythiques de la Nouvelle-Zélande qui ont donné vie à la Terre du Milieu sur grand écran. En plus des plaines verdoyantes et des reliefs majestueux qui font partie intégrante de l'imagerie de l'adaptation, la série devrait aussi retrouver la bande-son envoûtante, les mélodies entêtantes et les airs épiques du compositeur Howard Shore.

Selon Deadline, le génie qui a signé les partitions des deux trilogies de Peter Jackson, serait actuellement en pourparlers pour rejoindre la production pharaonique d'Amazon Prime Video après avoir remporté trois Oscars pour son travail sur La Communauté de l'anneau et Le Retour du roi. De quoi rattraper la déception d'une partie des fans après la délocalisation du tournage au Royaume-Uni pour la saison 2, la crise sanitaire mondiale ayant bousculé les habitudes de la franchise, si le compositeur apparaît de nouveau au générique.

La série, qui n'a pas encore de titre officiel, devrait ainsi nous en mettre plein les yeux et les oreilles à partir du 2 septembre 2022 sur Amazon Prime Video.


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Tom Cruise battu par un film russe dans la course au premier tournage dans l'espace

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Mission ratée pour l'acteur Tom Cruise : un film russe s'apprête à le battre dans la course au premier film tourné dans l'espace.

La course à l'espace n'est pas que l'apanage de deux milliardaires en pleine crise égotiste (et aux goûts incertains pour les designs d'appareils) : c'est aussi toujours (un peu) celui des états. Et après le premier satellite, puis le premier homme dans l'espace, il semblerait bien que la Russie s'apprête à battre une nouvelle fois les Etats-Unis - ou du moins, Hollywood - dans l'exploitation de la frontière finale.

Un équipage russe décollera en effet le 5 octobre 2021 pour tourner un film dans l'espace, au cours d'une mission de douze jours, coiffant ainsi Tom Cruise et Doug Liman au poteau.

Les deux compères avaient en effet annoncé un projet spatial en septembre 2020 avoir commandé un vol spatial à SpaceX pour octobre 2021 également, mais aucune nouvelle consistante n'a été donnée depuis. Et vu la préparation requise à la fois pour un tournage de blockbuster et pour un séjour sur l'ISS, en plus des retards accumulés sur Mission : Impossible 7, tout porte à croire que les préparatifs du projet - qui, malgré un intérêt de la Universal, n'a même pas encore officiellement de studio producteur pour allonger les 200 millions de dollars estimés ! - ne pourront pas être achevés avant cette date fatidique du 5 octobre, malgré le soutien de la NASA.

Pour ce qui est du tournage russe, il s'agira d'un long métrage intitulé The Challenge réalisé par Klim Shipenko, un jeune cinéaste de 38 ans dont l'intérêt pour l'espace n'est plus à prouver puisqu'il a déjà réalisé un film autour de l'incident impliquant la station spatiale Salyut 7 dans son film... Salyut-7.

The Challenge racontera cette fois une aventure fictive : un médecin est envoyé en catastrophe à bord de l'ISS pour sauver la vie d'un cosmonaute. Aucune date de sortie n'est annoncée pour le moment, mais une chaîne de télé russe a annoncé retransmettre la prouesse en direct, pour satisfaire les aficionados de l'espace.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... LCkgyUAk74
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Marvel et Fast & Furious 9 ont évidemment sauvé le box-office été 2021

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Marvel (Black Widow, Shang-Chi) et Fast & Furious 9 ont redonné des couleurs vitales au box-office de 2021, et sauvé l'été.

En 2020, c'était la débandade, et Hollywood était quasi gelé, comme le reste du monde. Sorti comme un gros coup de poker, Tenet de Christopher Nolan culminait péniblement à 58 millions de dollars côté américain. Le film était alors au sommet d'un box-office estival particulièrement morne, avec environ 176 millions de dollars engrangés, toutes oeuvres confondues.

Preuve que le cinéma a repris du poil de la bête : c'est moins que les 182 millions de dollars accumulés par un seul film, Black Widow au box-office domestique en 2021.

En un an, le monde a retrouvé quelques couleurs. La pandémie est encore là, mais la machine hollywoodienne a redémarré. Ainsi, le box-office estival (de fin mai à début septembre) 2021 a amassé environ 1,75 milliard, soit près de 10 fois le score de 2020. Sans surprise, cette bouffée d'oxygène et dollars verts repose sur une poignée de films, et de studios. En d'autres termes : Disney-Marvel et Universal ont sauvé l'été.

Le retour de la petite force

Bien sûr, le box-office de l'été américain 2021 (1,75 milliard) est bien maigrelet face à celui de 2019 (4,35 milliards). Mais la pandémie a changé les repères et points de comparaison, après une année 2020 noire.

En 2021, le business sur le sol nord-américain a en partie repris grâce à de gros films : Black Widow (183 millions), Fast & Furious 9 (173 millions de dollars), Sans un bruit 2 (160 millions de dollars), Jungle Cruise (106 millions), Free Guy (92 millions) et Shang-Chi et la légende des Dix Anneaux. Dernier arrivé, le Marvel a encaissé 94 millions pour un démarrage record au box-office domestique.

Si l'inflation est évidemment une donnée inévitable dans tout jeu de comparaison de gros sous, un autre facteur est devenu important en 2021 : l'avènement de la SVoD en concurrence directe des salles de cinéma. Comme l'a souligné Deadline dans un article consacré au bilan du box-office américain en cet été marqué par le spectre du Covid-19, les salles font face à une double concurrence avec les plateformes de streaming et donc, le risque du téléchargement illégal.

La perspective de pouvoir diffuser leurs films sur des plateformes de streaming et de récupérer leurs mises a fortement séduit les studios qui se sont engouffrés dans la brèche comme des politiciens en campagne dans un service de cancérologie. Disney avec Disney+, Paramount avec Paramount+, Warner Bros avec HBO Max, Universal avec Peacock... chacun son cheval de course et les dollars seront bien gardés. Seulement, cette diffusion sur plateforme se fait au détriment des exploitants de salles, mais également des oeuvres elles-mêmes.

Piratage inévitable

En effet, les sorties simultanées en salles et sur ces plateformes signifient un manque à gagner pour ces films au box-office. Si Warner a su gérer ce choix avec ses artistes pour compenser les possibles pertes salariales, Disney est actuellement en difficulté après le procès de Scarlett Johansson. Mais au-delà des problèmes contractuels, on peut aussi imaginer que les films sortis simultanément en streaming et au cinéma ont fait de moins bons scores au box-office que s'ils avaient joui d'une sortie en salles exclusives (avant une possible arrivée en streaming quelques semaines plus tard).

Ainsi, comment ne peut pas penser que The Suicide Squad (26 millions) et In the Heights (11.5 millions) auraient largement mieux démarrer s'ils avaient suivi une stratégie d'exclusivité salles comme Sans un bruit 2, qui avait débuté à plus de 57 millions à une période moins propice au retour des spectateurs au cinéma ?

D'autant plus que la sortie en simultané ouvre la voie à un troisième moyen de visionnage : le téléchargement illégal. Les copies proposées par les services de streaming sont loin des versions screen filmées en salle au Nokia 3310 sous un épais manteau. Les films diffusés sur les plateformes de streaming se retrouvent donc accessibles sur les sites de téléchargements illégaux, en excellente qualité, seulement quelques jours (heures) après leur sortie.

Triste constat, par exemple, Black Widow était numéro 1 des téléchargements illégaux la semaine qui suivait son premier week-end d'exploitation. Puis c'était au tour de Don't Breathe 2 d'être numéro 1 de cette liste, suivi de près par The Suicide Squad.

Shang-Chi, avec une sortie exclusive au cinéma, permet à Disney de sortir la tête hors de l'eau, mais d'une certaine manière, malgré les sorties de Cruella, Free Guy, Jungle Cruise et Black Widow, la firme de la souris à la voix guillerette peine à joindre les deux bouts. Un constat partagé pour une majorité des studios hollywoodiens, qui manifestent des bilans 2020-2021 allant du mitigé au carrément médiocre, sauf pour Paramount qui surnage grâce aux 300 millions de dollars de Sans un bruit 2.

Equilibrium

Si le box-office devrait continuer de reprendre des couleurs avec des films comme Dune, Venom : Let There Be Carnage, Spider-Man : No Way Home et Matrix 4 : Resurrections, la situation est loin d'être stabilisée. L'arrivée dans l'équation de la SVoD a bouleversé le modèle économique, et tous les studios cherchent maintenant un équilibre entre les salles de cinéma et les plate-formes, les artistes et le business pur (notamment pour chasser sur les territoires des nouveaux concurrents que sont Netflix et compagnie).

Et cette course au streaming comporte ses risques. Le conflit judiciaire entre Scarlett Johansson et Disney, la colère des cinéastes contre la SVoD, le divorce entre Christopher Nolan et Warner, les évolutions des stratégies de sorties simultanées : autant de preuves que cette course vers l'avant a été précipitée, et que l'industrie apprend encore à manier la bête streaming.

Tout sera donc une question d'équilibre, notamment autour de la question de la double exploitation, et d'une fenêtre d'exclusivité pour les cinémas. Warner a déjà annoncé qu'à partir de 2022, leurs films seront diffusés pendant 45 jours en salles, avant d'arriver sur HBO Max. Disney a suivi, et utilisera les films de fin 2021 (Les Eternels, West Side Story, Le Dernier Duel) pour tester cette formule. Mais ce modèle est encore loin d'être validé par l'industrie, comme l'a confirmé Universal avec la décision de sortir Halloween Kills au cinéma et sur Peacock aux Etats-Unis.

Comment les studios vont-ils gérer cette manoeuvre inédite ? Vont-ils s'harmoniser ou avancer à différentes vitesses ? Comment vont-ils protéger leurs poules aux oeufs d'or ? Ce sera sans nul doute le grand enjeu hollywoodien de la prochaine décennie. Et il y aura forcément des dommages collatéraux.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... MkWmTyO_EI
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ClintReborn a écrit :
lun. 20 sept. 2021 04:38
Fantasme : ceci est un fantasme cinématographique il n'y a aucun projet de prévu :D

A Plague Tale: Innocence de Guillermo del Toro sortie prévue en 2025 premières images :
Le réalisateur du labyrinthe de Pan nous livre les premières images de ce projet hallucinant adaptation du jeu vidéo du même nom.

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2025 ? :eek:
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ClintReborn a écrit :
lun. 20 sept. 2021 04:38
Fantasme : ceci est un fantasme cinématographique il n'y a aucun projet de prévu :D

A Plague Tale: Innocence de Guillermo del Toro sortie prévue en 2025 premières images :
Il y aurait de quoi faire dans l'univers effectivement. Mais limite une (mini)série serait peut-être plus adaptée qu'un film à mon sens.
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Wickaël
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55 ans plus tard c'est ici ou se termine le film le deuxième souffle de Melville Scène tournée dans cette rue à Marseille au numéro 5 près du rempart de louis 14 sur la rue des lices. La porte est toujours la même :o
Hélas rien apparemment ne commémore ce film a cet emplacement.

google street view
https://www.google.com/maps/@43.2894204 ... 384!8i8192

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Wickaël a écrit :
lun. 20 sept. 2021 20:04
Ça devient sacrément répétitif quand même :D
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Dune commence mieux que Black Widow et Kaamelott au box-office français

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Dune continue sur sa lancée en France et s'offre un démarrage plus solide que les poids lourds du box-office français.

Le réalisateur Denis Villeneuve l’a bien dit et même répété : Dune n’est en réalité que la première partie d'un diptyque (voire d'une trilogie). Cependant, la suite n’a pas été tournée dans la foulée à cause de Warner Bros., un peu frileux, et voulant s'assurer que les billes (165 millions de dollars) investies dans le film de Villeneuve auraient un retour sur bénéfice avant de parler de l’avenir.

L'avenir de la franchise se joue donc au box-office et le réalisateur de Sicario peut respirer un peu vu le démarrage à l'international (le film ne sortira que le 22 octobre aux États-Unis) laissant à penser que Dune sera un beau carton. En France, le film a fait son entrée en salles le 15 septembre et s’est offert un lancement sur les chapeaux de roues.

Dune avait déjà attiré pour son premier jour en France 181 316 spectateurs, soit le meilleur démarrage pour un film du réalisateur québécois sur le sol français. Et cette tendance a continué après le tout premier jour qui avait probablement rameuté tous les inconditionnels de l’œuvre de Frank Herbert. À la fin de son premier week-end (soit cinq jours d'exploitation), Dune a affiché 878 409 entrées pour 892 écrans avec la barre du million à portée de main pour Paul et sa bande.

C'est le deuxième meilleur démarrage depuis l’arrivée de la Covid dans nos vies, la tête revenant à Fast & Furious 9 avec 1,1 million d’entrées pour un peu moins de copies : 756 écrans diffusaient le film. Mais le métrage de science-fiction fait mieux que Black Widow qui avait totalisé 702 553 entrées dans le même laps de temps (mais pour 607 copies). Dune s’offre même le luxe de faire mieux que Kaamelott : Premier volet qui avait cumulé à la fin de son premier week-end 837 592 spectateurs avec 807 copies à travers le pays.

Certes, Dune a l'avantage de son nombre de copies, mais le succès est indéniable. Si le film continue sur sa lancée, il pourrait peut-être rejoindre le roi Arthur d’Alexandre Astier qui totalise 2,5 millions, ce qui est pour le moment le meilleur score du box-office français de 2021. De plus, Dune ne va pas souffrir en France du piratage immédiatement puisque la sortie américaine hybride (en salles et sur HBO Max) n'arrivera pas avant un gros mois.

Ainsi, jusqu’au 22 octobre, Dune a le temps de faire le plein de sous. Si le succès se poursuit au fil des semaines, la suite pourrait alors être sur la bonne voie, mais on n’est pas non plus à l’abri d’une chute d’entrées après la vague des aficionados. Les chiffres de sa deuxième semaine seront d'ores et déjà un indicateur solide pour confirmer sa bonne entrée en matière ou la fragiliser.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1632154967

Dune démarre plus fort que prévu au box-office mondial

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Dune surpasse les pronostics et se permet un très beau démarrage à l'international un mois avant sa sortie américaine.

La dernière fois qu'un producteur a confié 160 millions de dollars (hors coûts marketing) à Denis Villeneuve pour un blockbuster de science-fiction, ça avait donné Blade Runner 2049 et ses 259 millions de dollars récoltés au box-office mondial en 2017. Un résultat en demi-teinte, voire un échec, pour la suite d'un film aussi culte. Le doute était donc permis pour Dune, adapté du monument littéraire de Frank Herbert.

Les premières estimations n'étaient d'ailleurs pas des plus optimistes, pronostiquant un premier week-end à l'international aux alentours des 25 millions de dollars, soit environ celui de Blade Runner 2049 (environ 24,4 millions de dollars). Un score qui aurait été décevant compte tenu de la popularité de l'oeuvre, de l'attente autour du projet, et de son budget de 165 millions, mais compréhensible au vu des restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19.

Heureusement, Dune ne s'est pas démonté et n'a mordu ni le sable, ni la poussière. Au contraire, le film a même croqué tranquillement sa part du gâteau avec près de 35,8 millions de dollars récoltés dans 24 pays, selon les premières estimations de Variety. La saga spatiale se permet même de bouffer les deux dernières productions Marvel, Black Widow et Shang-Chi et la légende des Dix Anneaux qui ouvraient respectivement à 22,8 millions et à 22,3 millions de dollars.

Le long-métrage a surtout performé en Europe, notamment en Russie (7,6 millions), en France (7,5 millions), en Allemagne (4,9 millions) et en Italie (2,6 millions). Ces trois derniers marchés ayant tous rendu le pass sanitaire obligatoire pour l'accès aux salles, le premier bilan de Dune semble clairement annoncer un joli petit avenir en salles malgré les restrictions.

En France, il faut par exemple souligner que le film démarre mieux que Black Widow (6,4 millions), Shang-Chi (4,1 millions), ou même Kaamelott - Premier Volet (6,9 millions) pour ces cinq premiers jours d'exploitation. Seul Fast & Furious 9 a fait un plus gros démarrage sur le territoire français en 2021 avec plus de 9 millions de dollars récoltés. Autant dire que Dune impressionne pour son lancement.

Un succès sans doute dû, en partie, au bon mois d'exploitation exclusivement au cinéma. En effet, le film ne sortira pas avant le 22 octobre aux États-Unis où il sera visible en simultané dans les salles et sur HBO Max. Les spectateurs sont donc obligés de se rendre au cinéma pour le découvrir et ce mois majeur à l'international est une petite bénédiction pour le box-office avant que le film subisse les ravages du téléchargement illégal.

Évidemment, il faudra attendre au moins le deuxième week-end pour vraiment pouvoir juger de la tenue de route de Dune. Les fans de la saga et de Villeneuve ont pu se précipiter le premier week-end et constituaient le gros des troupes de ces 35,8 millions de dollars, mais ces derniers n'y retourneront peut-être pas tous les samedis.

Par ailleurs, si plusieurs États européens ont repris un cours de vie à peu près "normal", d'autres pays comme la Corée du Sud imposent la fermeture des cinémas ou des jauges bien plus stricts qu'à l'accoutumée. Quand on sait que le film dure près de 2h35, son exploitation en sera sans doute considérablement impactée.

Toutefois, une bonne nouvelle est venue accompagner ces premiers bons chiffres au box-office international : le film sortira bel et bien en Chine, soit l'un des marchés les plus importants du cinéma contemporain (et notamment des blockbusters hollywoodiens). Il sera visible sur les écrans chinois dès le 22 octobre prochain. Dune semble donc avoir pas mal de cartes en main, même s'il est trop tôt pour affirmer que la suite prévue verra bien le jour. Affaire à suivre...


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1632130649
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EL n'a pas aimé Demonic (2 étoiles) :

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Pourtant limitée au circuit de la vidéo, la sortie de Demonic est pour beaucoup un évènement. L'annonce du retour de Neill Blomkamp aux commandes d'un long-métrage, après les rendez-vous manqués Alien 5 et Robocop Returns et avant l'hypothétique Inferno, avait créé la surprise, le tournage s'étant déroulé le temps de quelques semaines en pleine pandémie. La déception n'en est que plus grande.

escape from the district


Le cas Blomkamp en dit beaucoup sur les biais d’analyse contemporains de la critique et du public (deux entités peu discernables l’une de l’autre depuis l’avènement des réseaux sociaux). Si surpris de voir une production chargée en effets faire la quasi-unanimité et si désespérés de couronner un nouveau monstre sacré de la science-fiction, les spectateurs de District 9 ont placé tous leurs espoirs dans le cinéaste, qui n’a pas manqué de les décevoir avec un Elysium simpliste et un mini-Chappie encore défendu par une poignée d’irréductibles.

L’obsession générale pour les artistes complets, la nécessité des commentateurs du cinéma populaire de se rattacher à des auteurs pour se façonner des idoles et gommer au passage la complexité logistique et la pluralité artistique qui président à la fabrication d’une œuvre de science-fiction audiovisuelle n’auraient-ils pas fait plus de mal que de bien à la filmographie du réalisateur, propulsé instantanément coqueluche des internet cinéphiles ?

Ce Demonic pourrait presque à lui seul répondre à la question. Artiste d'effets spéciaux virtuose, comme l’ont prouvé récemment les productions de son studio Oats, et constructeur d’univers exaltants, Blomkamp s’est souvent démarqué grâce à ses concepts visuels, au point de donner envie à une légion de fans trahis par leur dernier prophète (Ridley Scott) de découvrir son Alien 5, sur la simple foi de concept-art (soit des représentations évidemment hypothétiques et forcément soignées de séquences futures). Et ce sont les mêmes habilités qui semblent motiver la réalisation de son nouveau film.

Les plus téméraires avanceront que le principe même du métrage représente fidèlement ce à quoi est réduit pour certains le travail du cinéaste. Carly est invitée à communiquer avec sa mère plongée dans un pseudo-coma. Et pour ce faire, elle plonge dans son univers mental, animé comme une aquarelle numérique dans laquelle elle peut se déplacer virtuellement. Le procédé, très intéressant, recoupe toutes les expérimentations esthétiques chères à son œuvre, de l’ouverture des possibles techniques aux références au jeu vidéo, évidentes lorsque l’avatar de la pauvre Carly est cadré comme un Sims perdu dans son propre environnement. Un monde de concept-art, en fait, dans lequel chacun cherche l’essentiel sans soupçonner que la réalité est moins rose… et plus difficile à gérer.

Et c’est là que le metteur en scène souffre de la réputation d’homme-orchestre qu’on lui a forgée malgré lui. Car s’il prend soin de concevoir un principe de science-fiction fort, il est loin de teinter de sa personnalité tout le film . Le mythe de l’artiste total s’écroule, et la réalité frappe durement ses admirateurs : s’il maitrise une partie de cet univers, Blomkamp n’est pas garant de sa qualité globale. Et la bonne idée initiale parait bien stérile quand tout le reste est à la ramasse.

Demonic, nique, nique

Car passée la découverte de ces séquences originales, Demonic prend l’eau de partout. La structure en 3 actes bien délimités, a priori censée appuyer la singularité de l’essai, ne parvient en fin de compte qu’à révéler la stupidité de ses artifices. On a évidemment du mal à croire à cette organisation médicale bidon, desservie par des décors très télévisuels, à cette relation mère-fille censée concentrer le sous-texte émotionnel de la chose (et en faire une fable sur le pardon), à quelques personnages incarnés avec la passion d’un notaire à la retraite (Martin, inutile) ou, bien sûr, à cette résurgence horrifique de pacotille, non seulement complètement grillée par un matériel promotionnel en peine, mais aussi franchement laborieuse.

La pauvreté de la chose anesthésie donc complètement la capacité de Blomkamp à mettre en scène ses effets spéciaux. Preuve en est du démon du titre, pas honteux techniquement aux vues d’un budget de production qu’on devine modeste, mais atrocement générique. Pire encore, emballé par une équipe comptant bien capitaliser sur le prestige des méga-blockbusters de l’auteur, le tout évoque pèle mêle : locked-in syndrome démoniaque, portails d’entrée infernaux et surtout la fameuse unité d’intervention du Vatican sans jamais se départir d’un premier degré insupportable, qui plombe un scénario pourtant absurde.

De quoi inspirer cet interminable climax, longue partie de cache-cache où la mise en scène anonyme tente – en vain – de dynamiser un affrontement léthargique, jusqu’à une résolution terriblement convenue, refusant même le dénouement tragique que le sérieux papal du scénario exigeait depuis les premières minutes. L’échec de Demonic est d’autant plus retentissant qu’il est graduel : plus ce récit tarabiscoté se déploie lourdement, plus sa vacuité transparait, jusqu’à un épilogue qui arrache un soupir à ceux qui ne dorment pas encore.

Il s’agit moins de « taper sur Blomkamp » que de réfléchir au prisme par lequel on envisage son talent et à comment on le replace dans l'industrie. En l’occurrence, les producteurs qui ne misent que sur son nom – souvent remplacé par le sempiternel argument « par le réalisateur de District 9 » dans les bandes-annonces – et sur rien d'autre ne rendent pas service à ses films. Espérons que ce revers critique (les commentateurs américains sont bien plus véhéments que nous) les pousse à mieux exploiter ses indéniables qualités, qui transparaissent lors des séquences animées ou d’un joli flashback granuleux.

Demonic est disponible en VOD en France depuis le 15 septembre 2021 et en DVD et Blu-ray depuis le 20 septembre 2021

Comme un mauvais Blumhouse, Demonic déballe son concept intéressant et bâcle le reste.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1632154825
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Belfast, Titane et The Rescue récompensés au festival de Toronto

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Le public du TIFF a adoré les nouveaux films de Kenneth Branagh, Julia Ducournau et des réalisateurs de Free Solo.

Belfast a remporté ce week-end le prix du public lors du festival de Toronto. Un joli coup pour Kenneth Branagh (Thor, Le Crime de l'Orient-Express), car ces dernières années, quasiment tous les films qui ont eu cet honneur ont été nommés aux Oscars ensuite (Room, La La Land, 3 Billboards, Jojo Rabbit...). 12 Years a Slave et Green Book ont même remporté la statuette principale quelques mois après avoir été les grands gagnants du TIFF.

En attendant la sortie de Mort sur le Nil, reporté plusieurs fois par Disney suite aux accusations de viols qui pèsent sur l'une de ses stars, Armie Hammer, Kenneth Branagh sortira en décembre ce film plus personnel. Belfast relate la vie quotidienne d'un petit garçon irlandais durant les émeutes de la fin des années 1960. Incarné par la révélation Jude Hill, ce film historique et en partie en noir et blanc est porté par Caitriona Balfe, Judi Dench, Jamie Dornan et Ciaran Hinds.

Deux autres prix ont été remis par le public du festival de Toronto. Celui de la section Midnight Madness revient à Titane, de Julia Ducournau.

Enfin, le prix du meilleur documentaire revient à The Rescue, réalisé par Elizabeth Chai Vasarhelyi et Jimmy Chin, qui ont gagné l'Oscar en 2019 pour Free Solo. Il revient sur le sauvetage très médiatisé d'une équipe de jeunes footballeurs et de leur coach, coincés dans une grotte en Thaïlande suite à une inondation.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... YvOli5RdB4
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