Pour ce qui est de Dark, on est d'accord que c'est une série assez bien faîte mais au ton un peu trop solennel par moment ?
Je n'ai vu que la saison 1 et j'avais le même avis : j'aimais bien mais c'était bien trop solennel. C'est en partie pour ça que je n'ai pas réussi à me motiver pour voir la suite (ça + le fait que j'aurais dû tout revoir pour comprendre la saison 2 )
Oui mais c'est très drôle Autant j'ai une patience limitée envers ces fameux "réalisateurs misanthropes qui n'aiment pas leurs personnages", autant je trouve qu'Östlund s'en sort bien par son humour. Il a si peu du sérieux plombant de ses collègues que j'ai du mal à le voir comme un de ces salauds suffisants qui donnent des leçons de morale à l'humanité en la surplombant.
Je sais pas si tu l'as lu mais les deux premières parties du film sont assez proche des deux premières parties de Glamorama, avec un humour similaire mais l'aspect paranoïaque en moins, et pourtant personne n'accuse Bret Easton Ellis des mêmes tares qu'Östlund. En tout cas je me souviens être sorti de la projo en me disant que j'adorerais le voir adapter American Psycho. Sans filtre en est peut-être encore plus proche niveau humour.
Il y a aussi une scène qui apparemment a scandalisé les critiques à Cannes par son manque de finesse ; en effet elle n'est pas subtile mais elle fonctionne avec un humour qui joue sur l'accumulation de la même façon que la fin de The Party. Je trouve ça irrésistible perso, et dans un film qui est avant tout une satire ça ne me dérange pas que les personnages soient risibles (ils ne le sont pas tant que ça d'ailleurs)
Non je ne l'ai pas lu, je ne connaissais même pas Pour Östlund, je crois que sa femme est directrice de musée ou travaille dans le milieu de la mode, donc ses films forment une auto-critique de lui-même et de ce qu'il connait bien déjà. Dans la vraie vie ça doit être un type très mondain.
La scène manquant de finesse je l'anticipe à mort, je suis sûr que ça va être très gras et/ou cruel Je m'attends à ce que le personnage de Charlbi Dean prenne cher car elle n'existe que pour sa beauté et une fois perdu sur l'île sans la civilisation pour la protéger bah...
PS : Tu ne vas plus sur Sens Critique ?
« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas »
Pour ce qui est de Dark, on est d'accord que c'est une série assez bien faîte mais au ton un peu trop solennel par moment ?
Je n'ai vu que la saison 1 et j'avais le même avis : j'aimais bien mais c'était bien trop solennel. C'est en partie pour ça que je n'ai pas réussi à me motiver pour voir la suite (ça + le fait que j'aurais dû tout revoir pour comprendre la saison 2 )
La saison 2 est intéressante, mais la 3 est un vrai foutoir.
« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas »
La Planète des singes : une première image pour le nouveau film Disney
Avec Kingdom of the Planet of the Apes, qui s'est dévoilé dans une première image, Disney compte bien relancer la machine La Planète des singes.
En rachetant la Fox, Disney s'est offert tout un tas de franchises comme Percy Jackson ou Les Quatre Fantastiques, qui vont toutes les deux avoir droit à un reboot, mais la multinationale a aussi récupéré les droits de La Planète des singes. Après un premier film sorti en 1968, adapté du roman de Pierre Boulle, quatre suites sont sorties dans les années 1970. Tim Burton réalise son film en 2001, dix ans avant que la franchise ne subisse un reboot avec une nouvelle trilogie.
Amorcée en 2011 avec La Planète des singes : Les Origines, la trilogie portée par Rupert Wyatt et Matt Reeves avec Andy Serkis dans le rôle du primate César, a amassé plus de 1,6 milliard de dollars au box-office mondial entre 2011 et 2017. Un chiffre beaucoup trop important pour que Disney dise adieu à un potentiel gagne-pain. Annoncé en décembre 2019, ce nouveau film qui devrait lancer une nouvelle saga a mis du temps avant de donner de ses nouvelles, mais cette fois-ci c'est la bonne, puisque Kingdom of the Planet of the Apes vient de dévoiler sa toute première image.
Le long-métrage, qui a d'ailleurs été confié à Wes Ball le réalisateur de la saga Le Labyrinthe, se dévoile donc grâce à cette première image qui nous indique bien que ce nouveau film se déroulera des années après La Planète des singes : Suprématie, le dernier volet de la trilogie sorti en 2017. Pour le moment, les détails du scénario n'ont pas encore été révélés. À en croire la première image, la nature semble avoir repris le pouvoir et les singes pourraient très bien avoir régné sur le monde depuis déjà quelque temps.
Si le jeune acteur Owen Teague, vu dans le film Ça et Ça : Chapitre 2, devrait incarner un nouveau singe, d'autres acteurs ont depuis été annoncés au casting. Selon Deadline, Freya Allan, l'interprète de Ciri dans The Witcher, aurait rejoint le casting, tout comme Peter Macon, qui a joué dans plusieurs séries dont The Orville.
Si la date de sortie du film était encore assez floue, Steve Asbell, le président de la 20th Century Studios, a confié à Deadline que : "Avec Kingdom of the Planet of the Apes, nous avons le privilège de poursuivre la tradition d'un cinéma imaginatif qui invite à réfléchir. Nous avons hâte de partager la vision extraordinaire de Wes [Bell] avec le public en 2024."
Rendez-vous donc en 2024 pour découvrir Kingdom of the Planet of the Apes. Espérons d'ici là qu'un titre français moins alambiqué soit annoncé.
Sur le papier, Smile (réalisé par Parker Finn) a tout de la commande cynique de studio qui drague les ados sur les réseaux sociaux, d'autant plus que ses antagonistes (des quidams aléatoires ou non arborant un sourire trop franc pour être naturel) évoquent forcément les grimaces numériques hideuses du pathétique Action ou vérité. À ceci près qu'il dure 1h55 et qu'il est classé R...
SURPRISES SUR PRISE
On est rarement tendres envers ces productions à concept hollywoodiennes, toutes produites sur le même modèle, avec les mêmes effets. Adapté d'un court-métrage remarqué (Laura Hasn't Slept), comme Dans le noir ou Come Play avant lui, Smile n'échappe sans surprise pas au cahier des charges obligatoire de sa catégorie : un casting de seconds couteaux (dont Sosie Bacon et Jessie T. Usher, le A-Train de The Boys), une photo lisse et surtout une soumission au modèle du pay-off, obligatoire.
En d'autres termes, passé une première demi-heure anormalement soignée et un peu plus atmosphérique qu'à l'accoutumée, c'est la foire aux jumpscares les plus agressifs. La recette ne change pas : un visage quelconque rentre dans le champ brutalement, accompagné d'un effet sonore répété ad nauseam durant les presque deux heures de film. Ici, ils agacent plus encore que d'habitude, tant on les sent inutiles, insérés au forceps dans un exercice de trouille fleurant moins l'arnaque que les purges ordinées.
Car contre toute attente, Smile s'inspire plus d'It Follows que d'Action ou vérité, comme sa durée étonnamment longue et son classement R le laissaient timidement deviner. La séquence plus ou moins tirée du court-métrage, l'élément perturbateur du long, résume plutôt bien son approche inattendue : on comprend que la malédiction peut prendre la forme de n'importe qui, inconnu ou proche, vivant ou mort. Avec comme perspective d'avenir une mort ultra-violente. Une idée un peu plus excitante et diablement plus intéressante visuellement que les traditionnelles histoires de démons instagrammables qu'on s'inflige le mercredi matin à 9 heures pour vos beaux yeux.
À vrai dire, la réalisation classique, mais très précise et la montée en tension appliquée des premières minutes (rassurez-vous, on reste très loin du slowburner) nous laissent même espérer le meilleur, avant que les prérequis de l'industrie ne viennent gâcher la fête. Ils ne parviennent néanmoins pas à ruiner quelques séquences bien plus méchantes que la moyenne (dommage que le plan final de la bande-annonce grille l'un des plus gros sursauts), défilant en marge d'un récit surexplicatif, jusqu'à un final qui se permet même quelques authentiques visions de cauchemar, autorisées par un classement R salvateur.
JOKE'S ON YOU
Quand on ne subit pas les effets de manches attendus, on se prend donc à déceler les ambitions de son réalisateur et scénariste Parker Finn, qui parvient à se dissocier de ses collègues. Chez lui, la malédiction n'est pas un simple prétexte à séquences d'angoisse téléphonées, ou même un argument marketing. Incroyable, mais vrai : il se sert du surnaturel pour raconter quelque chose.
En effet, on apprend vite que cette malédiction se transmet d'une manière très particulière. Là où le "it" de David Robert Mitchell cristallisait le malaise des risques sexuels adolescents, la maladie des sourires de Smile est très clairement une métaphore du trauma, pour peu qu'on puisse parler de métaphore quand elle est assumée à ce point. Il ne faut pas s'attendre à un sommet de subtilité, bien évidemment (le personnage principal est psy), mais force est de constater que le cinéaste parvient à s'accrocher à sa (bonne) idée, malgré les assauts répétés des jumpscares foirés et autres conventions citées plus haut.
Difficile pour nous de statuer sur la véracité du sentiment décrit. Le visionnage successif de Venom 2 et Sonic 2 a beau nous avoir laissé quelques séquelles, personne à la rédaction n'est calé en traitement du stress post-traumatique. À première vue, le parti-pris semble néanmoins assez malin. Ce sourire angoissant qui poursuit la pauvre Rose trahit une pression sociale de plus en plus oppressante, masquée derrière les politesses ordinaires qui la tourmentent jusqu'au pétage de câble. La dimension cyclique de la malédiction parachevant avec un brin de misanthropie l'allégorie.
Sans surprise, une épouvante chevillée aux angoisses réelles, voire aux recoins de noirceur humains, est bien plus efficace que n'importe quel high-concept stérile, fut-il relié à une quelconque technologie contemporaine. Les plus belles trouilles viennent de l'expérience, et on espère que le prochain film du prometteur Parker Finn saura le rappeler sans avoir de cases à cocher.
Sous les avalanches d'artifices hollywoodiens et autres jump scares crétins survit un film d'épouvante méchant, plutôt malin et parfois franchement flippant.
Ça fait 3 ou 4 mois que je m'y suis plus connecté, mais si, j'avais prévu d'y retourner bientôt justement. J'ai été très pris en juin et juillet niveau pro et perso, à tel point que j'ai arrêté d'aller sur internet pour des raisons autres que purement utilitaires, puis j'ai été en voyage tout le mois d'août. Là ça commence à se relâcher donc je vais essayer de m'y remettre, mais j'ai tellement de notes à mettre à jour que ça va être compliqué de se motiver
Apparemment les entrées d'Avatar ont pas mal été dopées par des gens qui étaient persuadés que c'était la suite qui sortait
C'est vraiment énorme si c'est le cas
J'avais vu passer ça en tout cas :
Et sur la borne du Pathé du coin ils ont carrément écrit "RESSORTIE" entre parenthèses dans le titre, quand tu veux réserver
Ça fait 3 ou 4 mois que je m'y suis plus connecté, mais si, j'avais prévu d'y retourner bientôt justement. J'ai été très pris en juin et juillet niveau pro et perso, à tel point que j'ai arrêté d'aller sur internet pour des raisons autres que purement utilitaires, puis j'ai été en voyage tout le mois d'août. Là ça commence à se relâcher donc je vais essayer de m'y remettre, mais j'ai tellement de notes à mettre à jour que ça va être compliqué de se motiver
Ok. On peut dire que malgré le taf, pas le temps de niaiser pour mater du film
« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas »
Je raconte un peu ma vie : Personnellement je ne connais aucune victime des attentats du 13 novembre 2015. Mais à l'époque j'étudiais pas loin de La Belle Équipe et je finissais le jour-même à 19h30. D'habitude je passais toujours devant ce bar pour prendre le bus afin de rentrer chez moi, mais ce soir-là j'ai eu comme un pressentiment et je suis rentré à pied. Enfin il ne me serait rien arriver de toute façon, mais j'ai quand même "pressenti" un truc Se dire que j'aurai pu être pris sous le feu si les types étaient passés 2h plus tôt m'a un peu chamboulé. Et le fait de repasser devant ce lieu quasi tous les jours à l'époque m'a perturbé comme le serait n'importe qui logiquement
Il y a des films où tu te dis parfois "ah tiens si ça avait été moi le metteur en scène, j'aurai fait ça différemment". Et bien là c'est typiquement ce genre de film. Le concept du flou mémoriel n'est pas assez exploité. On a droit à un drame très plan plan en fin de compte. J'aurai montré plus de détails de la brasserie avant l'attentat, pour faire jouer la mémoire du spectateur davantage. De toute façon traiter du traumatisme est toujours délicat, surtout par rapport au sujet. Mais on ressent difficilement l'impact du trauma chez Efira. Je pense qu'il faut avoir été concerné par le sujet de très près pour ressentir davantage ce dont le film parle.
« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas »
C'est en plus un problème que d'avoir traité d'un attentat fictif tout en se disant que forcément on se réfère aux réels attentats qui nous ont marqué de près ou de loin quelque soit nos situations (pour celles et ceux n'ayant pas été directement touchés)
"Ah bah maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien forcément !"
Je suis certain d'aller la voir, après je m'attends à un film ultra cynique avec un réalisateur qui n'aime pas ses personnages et prend plaisir à les mettre dans des situations difficiles pour les humilier.
Moi, si je trouve le temps.
Car j’aime les gens se faire humilier
C'est en plus un problème que d'avoir traité d'un attentat fictif tout en se disant que forcément on se réfère aux réels attentats qui nous ont marqué de près ou de loin quelque soit nos situations (pour celles et ceux n'ayant pas été directement touchés)
Ça ne m'a pas gêné plus que ça
Le frère de la réalisatrice est un rescapé des attentats donc elle raconte un peu sa vie quelque part, mais ça aurait une plus lourde charge de refaire l'histoire exacte
« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas »
Tarzan va revenir dans un nouveau film live action
Sony prépare une nouvelle adaptation de Tarzan au cinéma.
Comme à l'époque d'Aladdin 2, du Roi Lion 2 et de toutes ces suites au rabais de classiques Disney, le studio aux grandes oreilles submerge depuis quelque temps les spectateurs du monde entier d'une quantité astronomique de remakes live actions de ses films les plus connus. Depuis Cendrillon en 2015, on a eu le droit, entre autres, à La Belle et la Bête en 2017, à Aladdin en 2019 et, bien sûr, à l'insignifiant Roi lion la même année.
De plus, après le récent et désastreux Pinocchio sur Disney +, et les prochains Petite Sirène en 2023 et Blanche-Neige en 2024, Disney n'est pas prêt de nous lâcher la grappe avec ses inégaux remakes. Mais notons que ce n'est pas le seul studio a essayer de réanimer des univers et récits maintes et maintes fois explorés puisque le Hollywood Reporter a récemment révélé que Sony allait réaliser une nouvelle adaptation de l'histoire de Tarzan.
Le studio aurait récupéré les droits du personnage créé par Edgar Rice Buroughs, apparu pour la première fois en 1912 dans le roman Tarzan seigneur de la jungle. Si aucun pitch n'a encore été dévoilé, Sony souhaiterait faire une "réinvention totale" du protagoniste et de sa mythologie. Aucun scénariste, réalisateur ou acteur n'a encore été annoncé pour remanier la légende du roi de la jungle, mais une véritable relecture de cette histoire populaire serait tout à fait la bienvenue, surtout face aux milliers de remakes sans inspiration produits par Disney.
Pour rappel, le récit de cet enfant sauvage élevé par des singes a maintes et maintes fois été adapté au cinéma et ailleurs. De la fin des années 10 jusqu'à aujourd'hui, plus d'une cinquantaine d'oeuvres autour du personnage ont vu le jour, entre longs-métrages, séries et créations animées. En 1999, c'est Disney qui donne naissance à l'une de ses adaptations les plus connues, en version animée.
Johnny Weissmuller, Lex Barker, Gordon Scott, Jock Mahoney et Mike Henry ont plusieurs fois incarné le seigneur de la jungle au cinéma, avant que Christophe Lambert et Casper Van Dien s'y frottent, respectivement en 1983 avec Greystoke, la légende de Tarzan et en 1997 avec Tarzan et la cité perdue. La dernière itération en date du personnage est celle réalisée pour la Warner par David Yates, en 2016, avec Alexander Skarsgård dans le rôle principal. Aucune date de sortie n'a encore été annoncée pour ce nouveau film Tarzan.
Remake de Nosferatu : de super acteurs pour remplacer Harry Styles et Anya Taylor-Joy
Le projet de remake de Nosferatu, réalisé par Robert Eggers, revient sur le devant de la scène avec un superbe casting.
Nosferatu le vampire, film réalisé par l'immense F.W. Murnau en 1922, est sur le point de fêter son centième anniversaire. Un évènement dont l'importance semble évidente lorsque l'on se rappelle à quel point les visions gothiques et expressionnistes du cinéaste allemand ont durablement installé toute la grammaire et l'iconographie du cinéma d'horreur jusqu'à encore aujourd'hui.
Jeux d'ombres angoissants, décors inquiétants, découpage iconisant, Nosferatu a contaminé quasiment tout le cinéma de genre, d'hier à aujourd'hui. Il est alors tout naturel que le réalisateur de The Witch, The Lighthouse et The Northman soit très intéressé par la réalisation d'un remake. Hélas, le projet ne se prépare pas sans encombre puisque le film de vampire a brusquement été mis en pause lorsque ses acteurs principaux, Harry Styles et Anya Taylor-Joy, ont quitté le projet, pour cause de différends d'emploi du temps.
Fort heureusement, Deadline a récemment annoncé que le remake de Nosferatu était en bonne voix pour repartir sur les rails de la production, avec un tout nouveau duo d'acteurs : Lily Rose Depp et Bill Skarsgård. La passionnante actrice de Planétarium et du Roi devrait interpréter dans ce Nosferatu une jeune femme hantée par la présence d'un vieux vampire transylvanien dans l'Allemagne du XIXe siècle. L'interprète de Pennywise dans le récent diptyque Ça, mais aussi de Kro dans le tout récent Les Éternels, prêtera ses traits au célèbre vampire.
Outre ce rôle dans le prochain film réalisé par Robert Eggers, Lily Rose Depp apparaîtra dans la série HBO de Sam Levinson, The Weeknd et Reza Fahim, The Idol. Pour ce qui est de Bill Skarsgård, le bonhomme jouera l'année prochaine dans le quatrième John Wick, mais aussi dans le reboot de The Crow, réalisé par Rupert Sanders, qui vient de démarrer son tournage.
Le choix de ces deux comédiens semble particulièrement astucieux puisqu'outre leur talent d'interprètes, la profondeur de leur regard et la taille de leurs yeux feront un beau et pertinent écho au jeu outré des acteurs de l'expressionnisme allemand des années 20. Ce remake de Nosferatu n'a pas encore de date de sortie, mais en attendant d'en savoir plus, attendons patiemment l'arrivée prochaine de The Idol sur OCS, fin 2022, et celui de John Wick 4, en mars 2023.
ll n'y a pas qu'en recrachant son catalogue animé que Disney exploite la nostalgie de son public. La firme aux grandes oreilles essore aussi ses films en prises de vues réelles en abusant des suites et remakes, que ce soit avec Il était une fois 2 qu'on découvrira en novembre prochain, ou Hocus Pocus 2, qui vient de débarquer sur Disney+ et marque le retour du trio de sorcières (Bette Midler, Sarah Jessica Parker et Kathy Najimy) qui n'avait manqué à personne.
ONE WAY, NOT ANOTHER
Une seule réplique d'Hocus Pocus 2 suffit à le résumer : "Nouveau monde, même histoire". Cette suite sortie directement sur Disney+ se contente de resservir les thématiques obligatoires dans ce genre de production infantile : le passage à l'âge adulte, l'amitié, les responsabilités et les relations familiales conflictuelles. Mais en plus de simplement régurgiter le même canevas de façon convenue et simpliste, le plus critiquable est de reprendre la structure narrative du premier volet à l'identique, par paresse plus que par hommage.
Comme le premier long-métrage, le film s'ouvre sur une vue aérienne de la ville de Salem au 17e siècle avant de revenir dans le présent où les sorcières sont involontairement ramenées à la vie par des ados. S'en suit le même déroulé scénaristique entre leur chaumière transformée en musée, leur histoire devenue un mythe local, le sort qu'elles cherchent à jeter, leur livre magique vagabond et la couse poursuite durant la nuit d'Halloween qui permet de nombreux quiproquos. Le dernier acte a quant à lui simplement troqué le cimetière lugubre contre une forêt quelconque.
L'humour ne fait que recycler les vannes du film de 1993, en les modernisant pour maintenir une illusion d'originalité. Pour ne prendre que ce seul exemple, le gag du balai Swiffer et des robots aspirateurs n'est ainsi qu'une variante du balai aspirateur d'Hocus Pocus qui provoque un rictus plus qu'un vrai sourire. Et si le premier opus n'était pas exempt de défauts, la suite les accentue un peu plus avec un casting encore plus chargé et un scénario qui ne prend toujours pas le temps de caractériser un minimum ses protagonistes (en particulier les deux amies accessoires de Becca).
Même le gentil zombie Billy Butcherson n'a plus rien à apporter au récit – l'intérêt de son personnage reposant principalement sur un effet de surprise passé – et ne sort de sa tombe que pour cocher une case supplémentaire dans l'inventaire (comme le chat noir d'ailleurs). Hocus Pocus n'est donc qu'une autre photocopie sans âme d'un précédent succès que Disney tente de ressusciter.
DISNIAIS
Si la direction artistique du film renoue avec l'ambiance kitsch d'Halloween (en prenant même de l'avance sur le calendrier), le charme a du mal à opérer une seconde fois. Les actrices Bette Midler, Sarah Jessica Parker et Kathy Najimy sont toujours géniales dans leur rôle, qu'elles surjouent avec autant d'investissement et de plaisir, mais la technique manque de relief.
La réalisation et le montage auraient pu exacerber l'excentricité et l'hyperactivité des sorcières, mais la mise en scène reste plate et statique, la caméra ne faisant que filmer sans jamais participer à la narration ou à l'ambiance qu'on voudrait plus déjantée. Lorsque les sorcières montent (encore) sur scène pour envoûter le public, le moment musical qui en découle ne dégage aucune euphorie. Les chorégraphies sont minimalistes et le montage est basique, alors que la séquence s'annonçait pourtant plus ambitieuse avec une musique de Blondie entraînante et un passage en extérieur faisant appel à de nombreux figurants.
Plus globalement, le spectacle annoncé n'est jamais tenu (ne serait-ce qu'avec la chanson écourtée à leur réapparition). Dépossédé de ses transformations abracadabrantesques, de ses enfants malicieux et de son filtre rétro, le film est plus terne et moins attendrissant. Hocus Pocus a donc du mal à gérer son héritage, le premier film étant par moments considérés comme un objet culte et méta (au point où un extrait passe à la télévision) alors que l'intrigue se repose continuellement sur ses événements que la ville entière semble occulter.
CHARMED
Le film a voulu moderniser son propos et faire des sorcières des anti-héroïnes, ce qui l'aseptise en grande partie. Le principe de casser la dichotomie entre protagonistes et antagonistes a peut-être bouleversé les codes du conte de fées (ou de sorcière en l'occurrence), mais ce qui était appréciable dans le premier volet était justement la méchanceté parfaitement gratuite des sorcières et leur folie innée qui n'était jamais questionnée.
En voulant justifier cette caractérisation, le film tente maladroitement de reprendre la figure de la femme indépendante conspuée par les hommes, mais sans renier celle de la vilaine sorcière à chapeau pointu qui mange des enfants, restant ainsi dans un entre-deux stérile d'un point de vue narratif ou idéologique. En conséquence, tout le monde est bête, mais plus personne n'est méchant. Le maire est un gentil bouffon, tout comme le petit-copain footballer ou le faux apprenti sorcier et aucun d'entre eux ont d'incidence sur le scénario (à part pour mettre l'intrigue en place). Winifred elle-même perd tout son mordant avec sa rédemption forcée.
Après avoir mis l'accent sur l'importance de la fraternité dans le premier film en rapprochant un grand frère de sa petite soeur, c'est donc la sororité qui se retrouve au coeur du scénario d'Hocus Pocus 2, mais l'exécution est trop superficielle et schématique, en particulier dans la scène d'introduction qui sert de rapide origin story. Hocus Pocus 2 est donc un film aussi inoffensif qu'insignifiant, qui ne propose que trois bouts d'idées à peine concrétisées.
Hocus Pocus 2 est disponible sur Disney+ depuis le 30 septembre 2022
Hocus Pocus 2 n'est pas un film fondamentalement mauvais, mais sans surprise, il ne parvient pas à retrouver le charme du premier volet qu'il décalque faute de pouvoir faire mieux.
Insaisissables 3 : le film est lancé avec le réalisateur de Venom
Après le deuxième opus sorti en 2016, Insaisissables 3 et ses quatre cavaliers ont finalement trouvé le réalisateur de Venom pour diriger le troisième volet.
Insaisissables débarquait en 2013 et était réalisé par l'artisan français Louis Leterrier. Trois années plus tard, c'était au tour du deuxième opus de nous en apprendre un peu plus sur l'Oeil. Malgré un beau petit braquage au box-office et des spectateurs satisfaits des pirouettes du récit et de notre groupe de Robin des bois-magiciens-cambrioleurs, la presse s'est toujours montrée mitigée et ne voyait en ces projets rien de plus qu'une arnaque.
Cela faisait six années que le studio préparait une suite avant même qu'Insaisissables 2 ne voie le jour. Et pour annoncer le grand retour de la petite troupe de magiciens sur le grand-écran, ce n'est plus Jon M. Chu, le metteur en scène du deuxième film qui sera aux commandes – alors qu'il devait rempiler à l'origine – mais bel et bien Ruben Fleischer qui reprendra le flambeau.
Si vous ne connaissez pas le monsieur, peut-être que ces quelques titres vous aideront à mieux cerner le personnage : Bienvenue à Zombieland et Retour à Zombieland, Venom ou encore dernièrement il était aux manettes du tiède Uncharted. Un palmarès qui semble en effet plutôt bien coller avec son projet.
L'occasion de nous servir, espérons-le, un divertissement honorable parsemé de quelques idées de mise en scène pour proposer des moments aussi marquants que ses deux prédécesseurs. Malheureusement, avec Fleischer à la barre, on a du mal à imaginer plus qu'un long-métrage formaté et calibré par les studios.
Pour autant, le yes-man en herbe a l'air d'être drôlement investi dans le projet et on pourrait potentiellement le voir se démener pour proposer plus que ce qu'il a l'habitude de rendre. C'est du moins ce qu'on peut interpréter après la déclaration qu'il a faite pour Deadline :
"Il y a trois choses dans ce monde que j'adore... Jesse Eisenberg, Woody Harrelson et la magie. Travailler avec ces deux acteurs talentueux, ainsi qu'avec le reste de l'incroyable distribution des films Insaisissables est une chance, c'est un rêve devenu réalité. Je suis un fan des films de braquage depuis toujours, j'adore me laisser entraîner par les rebondissements et le mystère. Et c'est encore plus vrai lorsque les voleurs sont des magiciens. Les possibilités sont infinies."
Lionsgate semble confiant avec Ruben aux commandes et voit en lui le candidat idéal d'autant plus qu'il n'en est plus à sa première collaboration avec une partie du casting (Jesse Eisenberg et Woody Harrelson). Après avoir rapporté plus de 400 millions de dollars pour Uncharted et amassé plus de 850 millions pour Venom à travers le monde, sa capacité à produire des blockbusters et des divertissements à succès n'était plus à faire.
À voir ce que ça peut donner donc mais pour le moment, si le projet se concrétise et est désormais en route, on ne sait pas encore quand ni comment le film sortira par chez nous. Affaire à suivre.
Vu Smile aujourd’hui. C’est pas dégueulasse du tout !
Il manque une vraie vision d’auteur mais il y a des images marquantes et en tant que grand huit de l’horreur ça fait foutrement bien le taffe. C’est un peu un croisement entre It Follows et Jusqu’en enfer (même si les univers de ces deux films sont bien plus marqués) et sur ce plan, le film est sacrément efficace.
Vu Smile aujourd’hui. C’est pas dégueulasse du tout !
Il manque une vraie vision d’auteur mais il y a des images marquantes et en tant que grand huit de l’horreur ça fait foutrement bien le taffe. C’est un peu un croisement entre It Follows et Jusqu’en enfer (même si les univers de ces deux films sont bien plus marqués) et sur ce plan, le film est sacrément efficace.
Je vais le voir lundi. Très envie de le voir et en même temps j'espère ne pas me chier dessus
Je n'avais pas d'attentes particulières concernant ce film et au final c'est une bonne surprise. Produit par JJ Abrams, Lou est un très bon film d'aventure assez old school qui se déroule en pleine nature un peu comme Rambo. Ça sent bon la pluie, le froid et la boue. Le début est un peu nébuleux mais petit à petit le film dévoile véritablement ce qu'il a dans le ventre et propose quelques bons rebondissements.
Vu Smile aujourd’hui. C’est pas dégueulasse du tout !
Il manque une vraie vision d’auteur mais il y a des images marquantes et en tant que grand huit de l’horreur ça fait foutrement bien le taffe. C’est un peu un croisement entre It Follows et Jusqu’en enfer (même si les univers de ces deux films sont bien plus marqués) et sur ce plan, le film est sacrément efficace.
Je vais le voir lundi. Très envie de le voir et en même temps j'espère ne pas me chier dessus
Je ne sais pas si c’est l’expérience en salle qui a joué (et qui a peut-être amplifié certains effets et sensations) mais j’ai eu les chocottes à plusieurs reprises.
Et j’ai pensé à certains Lynch pour quelques scènes (dont une qui m’a fait penser à un moment bien précis de Lost Highway - sacrément anxiogène).
Absolument rien contre le SDA mais j'ai arrêté à l'épisode 3 tant cette série m'a fait chier.
Par contre pour les passionnés de l'oeuvre de Tolkienne elle a certainement un grand intérêt. Je crois simplement dans le cas présent que c'est le type de série qui suscite autant d'intérêt que de désintérêt par essence. Je connais des gens qui adorent Tintin ou Blake et Mortimer et qui connaissent par coeur les cases de Jacobs, et qui sont forcément plus ou moins déçus des séquelles... Je connais aussi d'autres qui sont totalement imperméable à Tintin par exemple. Bien sûr cela vaut certains débats entre ceux qui aiment et qui n'aiment pas...Toute proportion gardée sans entrer dans un point Godwin c'est aussi un peu comme ceux qui sont pour les éoliennes et qui traitent de cons ceux qui aiment le nucléaire et vice versa et ceux qui pensent que Poutine est un dictateur nazi envahissant l'Ukraine et ceux qui pensent que nous sommes manipulés par Zylanski....
C'est un peu la même chose avec la séquelle de GOT qui m'a fait autant chier...Je me suis fait engueuler sur un autre forum parce que je n'aimais pas...
Sans doute aussi que l'aspect disruptif des films de 2001 à 2003 et même pour GOT a disparu. Ces séries sortent parmi un flot incessant de séries et forcément l'impact diminue les rendant moins "exceptionnelles"....
L'aspect woke ne m'a pas dérangé étant donné que j'ai du mal à percevoir vraiment ce qu'est le wokisme qui est ressenti à divers degrés selon les sensibilités...C'est surtout aussi que j'ai eu du mal à retenir tous les enjeux, les noms de personnages, et un casting dans l'ensemble pas du tout charismatique. Et puis aussi le fait que ces séries a budget colossal et à marketing poussé à l'extrême ont aussi un effet inverse sur moi, je me sens "obligé" d'apprécier....
Du reste sur le forums où je poste depuis 15 ans, les deux séries suscitent des notes "polies" du style 12/20, on dira que globalement entre ceux qui notent 16 et ceux qui notent 10 la moyenne est tiède.
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
Cette série semble énormément diviser. J'attends toujours la disponibilité de tous les épisodes avant de mater.
Plus que 2 épisodes je suis trop moi je kiffe pour l'instant c'est un rythme lent, mais c'est une mise en place. Visuellement c'est beau. Après je n'ai pas lu les livres donc je ne suis pas déçue parce que ça ne colle pas avec..
Bien sur, j'attends également la fin pour m'y mettre Idem pour House of the Dragon.
Ça va être une fin d'année chargée en séries : House of the Dragon, Le Seigneur des Anneaux, Willow, Mercredi, 1899, Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro, The Midnight Club, Dahmer (c'est ma prochaine)...
Il ne faut pas longtemps pour comprendre que c'est une œuvre qui ne va pas laisser indifférent. Au final Blonde est une sacrée expérience. Cinématographiquement et émotionnellement c'est une grosse claque et la bande-originale est probablement la meilleure de l'année.
Je ne suis pas un fan ultime du premier Hocus Pocus, à vrai dire je n'en ai plus énormément de souvenirs. C'était sympa mais perso je préférais Les Sorcières d'Eastwick Bref cette suite commence très bien. En fait c'est un film qui vaut juste pour son début et sa fin car tout le reste est moyen et sans grand intérêt.
Bien sur, j'attends également la fin pour m'y mettre Idem pour House of the Dragon.
Ça va être une fin d'année chargée en séries : House of the Dragon, Le Seigneur des Anneaux, Willow, Mercredi, 1899, Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro, The Midnight Club, Dahmer (c'est ma prochaine)...
House of dragons j'attends la fin aussi
Les autres à voir..
Dahmer c'est juste un chef d'œuvre. Dans mon Top 20, Evan Peters est magistral, son meilleur rôle.
C'est dingue le succès fulgurant qu'a eu cette série qui est quasi sortie dans l'anonymat (j'en avais jamais entendu parler avant sa sortie) et maintenant absolument tout le monde en parle
J'avais lu la BD "Mon ami Dahmer" de Derf Backderf qui est autobiographique il y a quelques années. J'ai pas spécialement envie de revoir les images choquantes transposées sur un écran
« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas »
)
Pour Östlund, je crois que sa femme est directrice de musée ou travaille dans le milieu de la mode, donc ses films forment une auto-critique de lui-même et de ce qu'il connait bien déjà. Dans la vraie vie ça doit être un type très mondain.
