Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Cocu a écrit :
mar. 30 août 2022 22:43
On sait de quoi? 😥
J'ai lu d'une maladie soudaine mais pas plus d'infos.
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Pale
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J'ai repris Better Call Saul et je dois avouer que le 6.08 est probablement le meilleur épisode de la série.
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Heiz
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Pale a écrit :
mer. 31 août 2022 20:23
J'ai repris Better Call Saul et je dois avouer que le 6.08 est probablement le meilleur épisode de la série.
Oui :love:
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Heiz a écrit :
mer. 31 août 2022 22:04
Pale a écrit :
mer. 31 août 2022 20:23
J'ai repris Better Call Saul et je dois avouer que le 6.08 est probablement le meilleur épisode de la série.
Oui :love:
Il m'a terrassé cet épisode :ouch:

Tiens toi tu as regardé Ozark ? :D
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Heiz
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Pale a écrit :
mer. 31 août 2022 22:12
Heiz a écrit :
mer. 31 août 2022 22:04
Pale a écrit :
mer. 31 août 2022 20:23
J'ai repris Better Call Saul et je dois avouer que le 6.08 est probablement le meilleur épisode de la série.
Oui :love:
Il m'a terrassé cet épisode :ouch:

Tiens toi tu as regardé Ozark ? :D
Tu n'as pas enchaîné sur le suivant, du coup? T'as bien fait je dirais!

Non je l'ai pas vue, on m'a dit que c'était bien, sauf la dernière saison, et ça m'a complètement refroidi :D
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Heiz a écrit :
mer. 31 août 2022 23:14
Pale a écrit :
mer. 31 août 2022 22:12
Heiz a écrit :
mer. 31 août 2022 22:04


Oui :love:
Il m'a terrassé cet épisode :ouch:

Tiens toi tu as regardé Ozark ? :D
Tu n'as pas enchaîné sur le suivant, du coup? T'as bien fait je dirais!

Non je l'ai pas vue, on m'a dit que c'était bien, sauf la dernière saison, et ça m'a complètement refroidi :D
La dernière saison est maybe ma préférée, tu peux foncer :D
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Des photos de Pearl :

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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... HVclu2sMVw
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Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de Pouvoir - merveilleux retour en Terre du Milieu pour Amazon

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Les deux premiers épisodes des Anneaux de Pouvoir, la série Amazon adaptée du Seigneur des Anneaux sont enfin là. Que valent-ils ?

Une oeuvre adorée qui dormait dans l'ombre depuis des années. Un réveil déclenché par un énorme studio et son flot d'argent infini. Plus de 400 millions de dollars dépensés pour Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de Pouvoir, désormais la série la plus chère de tous les temps. Autant dire que l'attente était monstrueuse pour l'adaptation de l'univers du Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien par Amazon... mais moins monstrueuse que les craintes.

C'est désormais l'épreuve du feu pour J.D. Payne et Patrick McKay : les deux premiers épisodes réalisés par Juan Antonio Bayona sont enfin là. On les a vus (cette nuit, parce qu'on ne nous a pas invités à la projection et on ne nous a pas envoyé les screeners...). Et on les a aimés.

GLAMDRING-DRING

C'est un sentiment paradoxal qui s'empare de nous à la découverte des deux premiers épisodes de cette saison 1, puisque la joie de découvrir que cette adaptation est indéniablement réussie (pour le moment) se mêle à la crainte de devoir dans le futur d'autant plus affronter les haters de tout poil. Deux messages donc avant de plonger. Premièrement, si vous avez décidé de détester en avance à cause des choix d'adaptations d'Amazon, il est fort possible que vous passiez à côté d'un certain bonheur. On vous encourage vivement à prendre cette nouvelle proposition pour ce qu'elle est et à troquer le fétichisme du passé pour un peu de bonne foi. Deuxièmement, oubliez la promo bulldozer.

Car Les Anneaux de Pouvoir n'a rien du rouleau compresseur pop à la Grimes entendu dans la dernière affreuse réclame en ligne. Elle n'essaie pas non plus de vous vendre des KitKat grâce à des acteurs aux sourires KissCool. Et, surtout, elle ne saurait être réduite aux atroces bandes-annonces qu'Amazon nous a servies ces derniers temps, parfait exemple par a+b que la promo trop intense d'une oeuvre peut produire une lassitude contre-productive.

Mais si Les Anneaux de Pouvoir n'a rien de tout cela, qu'a-t-elle donc ? Des qualités, beaucoup de qualité. Des défauts aussi, mais, pour le moment, peu de défauts.

On repère le principal d'entre eux dès la première minute du premier épisode, qui s'ouvre probablement sur la pire scène des deux épisodes disponibles pour le moment, à savoir, un prélude au sein même du prologue, une courte séquence dans l'enfance de Galadriel. Amazon y enchaîne plusieurs faux pas, entre caractérisation inégale de Galadriel et imagerie vaseuse. C'est qu'il s'agit de faire comprendre en deux minutes que le spectateur n'est pas devant Game of Thrones et de réduire un univers extrêmement vaste en peu de mots. Et si Star Wars nous a appris quelque chose, c'est qu'il ne faut jamais confier cette tâche à un enfant acteur qui joue à peine mieux que Stéphane Bern.

Les Anneaux de Pouvoir peine encore à trouver le point d'équilibre idéal dans la réduction de l'univers de Tolkien : pas trop pour que cela reste riche, mais suffisamment pour que tout le monde s'y retrouve, et cela rend ces deux épisodes quelque peu prisonniers d'une nécessité : faire de l'exposition un peu tout le temps. C'est à peine si la phase de présentation est terminée et si l'incident déclencheur arrive au bout de deux épisodes. En mêlant son exposition à de nombreuses péripéties pour contourner l'écueil classique du tunnel explicatif, Amazon fait un choix certes intelligent, mais qui met le rythme de sa série entre deux chaises, bizarrement trop lent et trop rapide à la fois – plutôt trop rapide tout de même.

Cela a toutefois un mérite : on ne s'ennuie jamais. Car il se passe toujours quelque chose, il y a toujours une péripétie en cours, bien sûr. Mais au-delà de cette logique d'action hollywoodienno-classique appliquée avec savoir-faire, se trouve quelque chose de plus précieux : il y a également toujours quelque chose à découvrir. Un paysage, un visage, une créature, un artefact, une lumière, peu importe : Les Anneaux de Pouvoir se donne la peine d'être une série qui ne doit pas seulement être vue, mais surtout regardée (et entendue bon sang, la bande-originale fait partie des toutes meilleures de 2022).

VALINOR, J'ADORE

C'est le plus indéniable des mérites de cette adaptation : en ciblant l'émerveillement et le grandiose comme sentiments moteurs principaux de son histoire, elle s'avère être fidèle à la fois à l'esprit de Tolkien et aux fondations posées par Peter Jackson, tente de renouer avec leur lyrisme. On y retrouve même la petite touche de mélancolie indispensable pour ne pas sombrer dans le mielleux infantile et la high fantasy pouet pouet comme La Roue du Temps s'y est vautrée. C'était l'élément le plus vulnérable aux destructions du licensing à tout va, et il semblerait qu'il ait été préservé. Reste à savoir si cette belle déclaration d'intention s'accomplit concrètement. Pour nous (ou en tout cas, l'auteur de ces lignes), c'est sans aucun doute oui... mais prudence.

Il faut en effet vraiment faire le difficile pour ne pas être emballé par l'exécution formelle de ces deux premiers épisodes, tant dans la réalisation que dans l'écriture. Le travail photographique est émouvant, et la réalisation extrêmement soignée. Les Anneaux de Pouvoir sort de la grammaire téloche facile et du règne du plan moyen fade plus régulièrement qu'exceptionnellement. La série s'emploie à exploiter une grammaire toute cinématographique, joue des cadres et des valeurs de plans pour faire parler les images, et leur faire parler la langue du coeur plutôt que celle du cerveau. La facture technique est de haute volée, et les CGI craignos des bandes-annonces s'avèrent de bonne facture une fois le travail fini.

L'écriture, bien qu'un peu directe, jouit également d'une certaine élégance. Les dialogues notamment, nécessairement inventés, font un excellent pastiche de Tolkien, de la langue soutenue poétique des Elfes à la bonhommie champêtre des Hobbits. Bien sûr, il y a quelques ratés et quelques répliques qui tombent à plat, mais cette difficile reproduction est réussie dans les grandes largeurs, et l'esprit voyage autant dans les images photographiques que dans les images littéraires. Malgré un traitement judicieux, quelques thématiques sont cependant intégrées avec un certain manque de discrétion – ce qui ne manquera pas de réactiver les crocodiles pleureurs et de faire à nouveau hurler au gauchismo-wokisme.

Mais là où les craintes montent un peu, c'est sur la structure narrative. En effet, il y a déjà quatre arcs narratifs en place avec Galadriel, Elrond, Arondir et Elanor, et bien qu'ils soient tous également réussis et prenants (ce qui est déjà en soi un mérite immense), on a suffisamment potassé Stranger Things pour craindre une certaine dilution de l'intrigue avec autant de sous-intrigues. Comme dit l'adage, jusqu'ici tout va bien, mais le plus difficile, c'est toujours l'atterrissage. On en revient au rythme de la série, mais en l'état, il reste difficile de savoir quel sera le point de chute de cette saison 1, et une certaine précipitation de l'intrigue globale est à craindre.

LE SEIGNEUR DES PLUS BEAUX

Fort heureusement, nous sommes les passagers de stewards qui ont l'air de savoir ce qu'ils font. Les pilotes J.D. Payne et Patrick McKay ne se sont en effet pas trompés dans leurs recrutements : tous les personnages, peu ou prou, convainquent. Même ceux qui ont été inventés pour l'occasion. Que l'on grimpe un glacier avec la fière Galadriel, que l'on parcourt les méandres souterrains (physiques comme diplomatique) des Nains en compagnie du noble Elrond, que l'on gambade dans les champs à la recherche d'un météore avec l'aventureuse Elanor ou que l'on traque de l'Orque velu avec le ténébreux Arondir, chaque compagnon de route est un enchantement et un voyage en lui et en elle-même.

Chacun est d'ailleurs incarné avec talent par son interprète jusqu'aux personnages secondaires, bien que certains réflexes de jeu et de caractérisation clichés demeurent (les Elfes ont un air suffisant, les Nains ont des manières de bourrins bourrus...). Comme on l'avait noté dans notre guide des personnages de Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de Pouvoir, certains décalques sont également assez voyants. Impossible par exemple de ne pas voir que Durin IV et Elrond seront nos Legolas et Gimli de substitution. Facilité d'écriture, peut-être, mais qu'importe : si certains charismes restent à confirmer, le charme opère, dans les interactions comme dans l'action.

Cette dernière n'est d'ailleurs pas en reste, et malgré un ou deux Matrix-moves abusés de Galadriel (attention au syndrome Legolas), les séquences d'action sont emballées avec précaution, sens du détail, justes proportions de CGI... et même un brin de violence. Toutes proportions gardées bien sûr, on est bien en Terre du Milieu, et les giclées de sang humain sont rares. Néanmoins, la violence des coups portés et le danger encouru par nos personnages sont aussi tangibles que l'haleine fétide d'un troll des glaces gueulard. Ne le prenez pas mal : cette odeur, c'est ce qui fait que l'on se sent vivant et ce son, c'est l'appel de l'aventure.

Tout n'est pas encore fait et il reste bien des manières de s'écrouler en cours de route pour les Anneaux de Pouvoir, mais les débuts convainquent sans effort et s'avèrent prometteurs. Très prometteurs même, puisque c'est avec enthousiasme, impatience et quelques frissons que nous attendons la suite du voyage. La maison est derrière, la route est devant !


https://www.ecranlarge.com/series/dossi ... 5qt3x7amYg
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White Noise : les premiers avis pour le thriller apocalyptique de Netflix sont tombés

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Noah Baumbach est de retour avec White Noise, un thriller apocalyptique avec Adam Driver pour Netflix. Quels sont les premiers avis ?

Noah Baumbach, le réalisateur du film Netflix multi-nommé, mais pas auréolé Marriage Story, entame sa troisième collaboration avec la plateforme. Habitué des cérémonies, il a notamment emmené la firme au N rouge au Festival de Cannes en 2017 avec The Meyerowitz Stories, remportant même la Palme Dog cette année-là (waw). Un prix plutôt représentatif de sa réception puisqu'en compétition officielle, ni les festivaliers ni la presse ne l'ont réellement apprécié. Scénario complètement différent pour Marriage Story, adulé de tous et nommé dans plusieurs catégories aux Oscars, aux Golden Globes et aux BAFTA 2020.

Si le cinéma de Noah Baumbach semble monter en puissance de film en film chez Netflix, il y a fort à parier que White Noise soit un petit bijou. C'est donc avec impatience qu'on attendait tous son prochain projet destiné à paraître dans le catalogue. Et pour créer l'évènement, quelques chanceux ont pu découvrir le film mercredi 31 août sur grand écran, le film étant projeté en ouverture de la 79e Mostra de Venise et en compétition pour le Lion d'or. Et voici ce qu'en disent les premiers retours.

« Baumbach a réalisé un exploit considérable avec cette adaptation extrêmement élégante et assurée. » Peter Bradshaw - The Guardian

« Baumbach est finalement trop en phase avec DeLillo dans White Noise pour échapper à l'ombre de sa source monolithique. Alors que le film a du mal à échapper à cette sensation d'addition dispensable dans cette réunion entre le réalisateur et le romancier, qu'on sent souvent comme le travail d'un troisième tiers qui essaye d'imiter les deux à la fois. Tout de même, vous pouvez entendre quelque chose de presque subtilement divin sous cette étrangeté chaque fois que Noah Baumbach sort le grand jeu. » David Ehrlich - IndieWire

« Bien que 136 minutes soient un peu longues, même pour cette histoire – White Noise s'éparpille, mais encore une fois, il en va de même pour la vie – la dynamique électrique, excentrique et délicieusement hilarante du film vous tient suffisamment en haleine pour continuer et aller jusqu'à la fin pour terminer cette histoire. » Lex Briscuso - Slashfilm

« Visuellement inventif, ironiquement satirique, White Noise laisse les spectateurs projeter comme bon leur semble dans la situation post-pandémique 2022 les visions parfois prémonitoires de DeLillo d'une Amérique moralement et physiquement malade. Mais il a encore beaucoup à proposer, en grande partie en matière de divertissement. » Lee Marshall - Screen Daily

« Il semble condescendant de qualifier le White Noise de Noah Baumbach de "bel essai" en considérant ô combien le réalisateur a accompli par le passé, mais c'est malheureusement plutôt le cas – même si c'est plus nuancé que d'appeler ça un échec ou quelque chose qu'on n’aurait pas dû commencer. » David Katz - The Film Stage

« White Noise concentre tellement d'éléments sur 2h15 qu'il faudra de multiples visionnages pour tout déballer. Par chance, tout est si divertissant que la perspective de multiples visionnages est en effet alléchante. » Nicholas Barber - BBC

« En tant que film, White Noise annonce ses thèmes haut et fort, mais le problème c'est qu'il les annonce plus qu'il ne nous les fait ressentir. » Owen Gleiberman - Variety

« Il y a beaucoup à apprécier dans la tentative aussi énervante et exaltante de Noah Baumbach d'apprivoiser la comédie de la mort de Don DeLillo : White Noise, notamment l'esprit casse-cou et l'ambition avec lesquels le scénariste et réalisateur plonge son casting dans ce matériau épineux. Mais peu de choses de cette panique épisodique arrivent à toucher la cible aussi bien que la séquence post-générique extravagante. » David Rooney - The Hollywood Reporter

« Les thèmes du récit – la peur de la mort, l'atomisation sociétale à l'aube de l'ère de l'information – sont clairement énoncés, mais il y a peu de passions sous la thèse. C'est un film respectueux et respectable, filmé à tort, il est difficile de percevoir ce qui anime White Noise. Malgré quelques modifications, le film semble exister plus comme une récitation du livre que comme une invention propre à elle-même. » Richard Lawson - Vanity Fair

Au vu de ce que nous donnent à voir ces premiers avis, il semblerait que Noah Baumbach n'a pas forcément réussi à s'émanciper du texte de DeLillo. Malgré tout, les premières critiques reconnaissent à White Noise un film aimable, ambitieux aussi bien dans ses intentions que dans le spectacle qu'il déploie, efficace techniquement et esthétiquement. C'était un défi de taille d'adapter le dense et épineux White Noise et Baumbach s'en tire avec les honneurs malgré une durée trop longue, mais pas ridicule.

Du reste, on sent que le film sortira au bon moment, faisant écho à la situation d'après crise sanitaire que le monde traverse en 2022. Reste à savoir si le commentaire sera pertinent, engagé et perceptible derrière notre téléviseur. Au moins, la promesse d'un divertissement honnête semble (presque) assurée si on prend en considération des réactions globalement plus positives qu'elles ne le laissent entendre. Pour vous faire votre propre avis, il vous faudra en revanche encore patienter puisque Netflix dévoilera le film le 30 décembre 2022 en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... ulpUR48a5w
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ClintReborn
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Pale a écrit :
ven. 2 sept. 2022 15:57
Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de Pouvoir - merveilleux retour en Terre du Milieu pour Amazon

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Les deux premiers épisodes des Anneaux de Pouvoir, la série Amazon adaptée du Seigneur des Anneaux sont enfin là. Que valent-ils ?

Une oeuvre adorée qui dormait dans l'ombre depuis des années. Un réveil déclenché par un énorme studio et son flot d'argent infini. Plus de 400 millions de dollars dépensés pour Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de Pouvoir, désormais la série la plus chère de tous les temps. Autant dire que l'attente était monstrueuse pour l'adaptation de l'univers du Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien par Amazon... mais moins monstrueuse que les craintes.

C'est désormais l'épreuve du feu pour J.D. Payne et Patrick McKay : les deux premiers épisodes réalisés par Juan Antonio Bayona sont enfin là. On les a vus (cette nuit, parce qu'on ne nous a pas invités à la projection et on ne nous a pas envoyé les screeners...). Et on les a aimés.

GLAMDRING-DRING

C'est un sentiment paradoxal qui s'empare de nous à la découverte des deux premiers épisodes de cette saison 1, puisque la joie de découvrir que cette adaptation est indéniablement réussie (pour le moment) se mêle à la crainte de devoir dans le futur d'autant plus affronter les haters de tout poil. Deux messages donc avant de plonger. Premièrement, si vous avez décidé de détester en avance à cause des choix d'adaptations d'Amazon, il est fort possible que vous passiez à côté d'un certain bonheur. On vous encourage vivement à prendre cette nouvelle proposition pour ce qu'elle est et à troquer le fétichisme du passé pour un peu de bonne foi. Deuxièmement, oubliez la promo bulldozer.

Car Les Anneaux de Pouvoir n'a rien du rouleau compresseur pop à la Grimes entendu dans la dernière affreuse réclame en ligne. Elle n'essaie pas non plus de vous vendre des KitKat grâce à des acteurs aux sourires KissCool. Et, surtout, elle ne saurait être réduite aux atroces bandes-annonces qu'Amazon nous a servies ces derniers temps, parfait exemple par a+b que la promo trop intense d'une oeuvre peut produire une lassitude contre-productive.

Mais si Les Anneaux de Pouvoir n'a rien de tout cela, qu'a-t-elle donc ? Des qualités, beaucoup de qualité. Des défauts aussi, mais, pour le moment, peu de défauts.

On repère le principal d'entre eux dès la première minute du premier épisode, qui s'ouvre probablement sur la pire scène des deux épisodes disponibles pour le moment, à savoir, un prélude au sein même du prologue, une courte séquence dans l'enfance de Galadriel. Amazon y enchaîne plusieurs faux pas, entre caractérisation inégale de Galadriel et imagerie vaseuse. C'est qu'il s'agit de faire comprendre en deux minutes que le spectateur n'est pas devant Game of Thrones et de réduire un univers extrêmement vaste en peu de mots. Et si Star Wars nous a appris quelque chose, c'est qu'il ne faut jamais confier cette tâche à un enfant acteur qui joue à peine mieux que Stéphane Bern.

Les Anneaux de Pouvoir peine encore à trouver le point d'équilibre idéal dans la réduction de l'univers de Tolkien : pas trop pour que cela reste riche, mais suffisamment pour que tout le monde s'y retrouve, et cela rend ces deux épisodes quelque peu prisonniers d'une nécessité : faire de l'exposition un peu tout le temps. C'est à peine si la phase de présentation est terminée et si l'incident déclencheur arrive au bout de deux épisodes. En mêlant son exposition à de nombreuses péripéties pour contourner l'écueil classique du tunnel explicatif, Amazon fait un choix certes intelligent, mais qui met le rythme de sa série entre deux chaises, bizarrement trop lent et trop rapide à la fois – plutôt trop rapide tout de même.

Cela a toutefois un mérite : on ne s'ennuie jamais. Car il se passe toujours quelque chose, il y a toujours une péripétie en cours, bien sûr. Mais au-delà de cette logique d'action hollywoodienno-classique appliquée avec savoir-faire, se trouve quelque chose de plus précieux : il y a également toujours quelque chose à découvrir. Un paysage, un visage, une créature, un artefact, une lumière, peu importe : Les Anneaux de Pouvoir se donne la peine d'être une série qui ne doit pas seulement être vue, mais surtout regardée (et entendue bon sang, la bande-originale fait partie des toutes meilleures de 2022).

VALINOR, J'ADORE

C'est le plus indéniable des mérites de cette adaptation : en ciblant l'émerveillement et le grandiose comme sentiments moteurs principaux de son histoire, elle s'avère être fidèle à la fois à l'esprit de Tolkien et aux fondations posées par Peter Jackson, tente de renouer avec leur lyrisme. On y retrouve même la petite touche de mélancolie indispensable pour ne pas sombrer dans le mielleux infantile et la high fantasy pouet pouet comme La Roue du Temps s'y est vautrée. C'était l'élément le plus vulnérable aux destructions du licensing à tout va, et il semblerait qu'il ait été préservé. Reste à savoir si cette belle déclaration d'intention s'accomplit concrètement. Pour nous (ou en tout cas, l'auteur de ces lignes), c'est sans aucun doute oui... mais prudence.

Il faut en effet vraiment faire le difficile pour ne pas être emballé par l'exécution formelle de ces deux premiers épisodes, tant dans la réalisation que dans l'écriture. Le travail photographique est émouvant, et la réalisation extrêmement soignée. Les Anneaux de Pouvoir sort de la grammaire téloche facile et du règne du plan moyen fade plus régulièrement qu'exceptionnellement. La série s'emploie à exploiter une grammaire toute cinématographique, joue des cadres et des valeurs de plans pour faire parler les images, et leur faire parler la langue du coeur plutôt que celle du cerveau. La facture technique est de haute volée, et les CGI craignos des bandes-annonces s'avèrent de bonne facture une fois le travail fini.

L'écriture, bien qu'un peu directe, jouit également d'une certaine élégance. Les dialogues notamment, nécessairement inventés, font un excellent pastiche de Tolkien, de la langue soutenue poétique des Elfes à la bonhommie champêtre des Hobbits. Bien sûr, il y a quelques ratés et quelques répliques qui tombent à plat, mais cette difficile reproduction est réussie dans les grandes largeurs, et l'esprit voyage autant dans les images photographiques que dans les images littéraires. Malgré un traitement judicieux, quelques thématiques sont cependant intégrées avec un certain manque de discrétion – ce qui ne manquera pas de réactiver les crocodiles pleureurs et de faire à nouveau hurler au gauchismo-wokisme.

Mais là où les craintes montent un peu, c'est sur la structure narrative. En effet, il y a déjà quatre arcs narratifs en place avec Galadriel, Elrond, Arondir et Elanor, et bien qu'ils soient tous également réussis et prenants (ce qui est déjà en soi un mérite immense), on a suffisamment potassé Stranger Things pour craindre une certaine dilution de l'intrigue avec autant de sous-intrigues. Comme dit l'adage, jusqu'ici tout va bien, mais le plus difficile, c'est toujours l'atterrissage. On en revient au rythme de la série, mais en l'état, il reste difficile de savoir quel sera le point de chute de cette saison 1, et une certaine précipitation de l'intrigue globale est à craindre.

LE SEIGNEUR DES PLUS BEAUX

Fort heureusement, nous sommes les passagers de stewards qui ont l'air de savoir ce qu'ils font. Les pilotes J.D. Payne et Patrick McKay ne se sont en effet pas trompés dans leurs recrutements : tous les personnages, peu ou prou, convainquent. Même ceux qui ont été inventés pour l'occasion. Que l'on grimpe un glacier avec la fière Galadriel, que l'on parcourt les méandres souterrains (physiques comme diplomatique) des Nains en compagnie du noble Elrond, que l'on gambade dans les champs à la recherche d'un météore avec l'aventureuse Elanor ou que l'on traque de l'Orque velu avec le ténébreux Arondir, chaque compagnon de route est un enchantement et un voyage en lui et en elle-même.

Chacun est d'ailleurs incarné avec talent par son interprète jusqu'aux personnages secondaires, bien que certains réflexes de jeu et de caractérisation clichés demeurent (les Elfes ont un air suffisant, les Nains ont des manières de bourrins bourrus...). Comme on l'avait noté dans notre guide des personnages de Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de Pouvoir, certains décalques sont également assez voyants. Impossible par exemple de ne pas voir que Durin IV et Elrond seront nos Legolas et Gimli de substitution. Facilité d'écriture, peut-être, mais qu'importe : si certains charismes restent à confirmer, le charme opère, dans les interactions comme dans l'action.

Cette dernière n'est d'ailleurs pas en reste, et malgré un ou deux Matrix-moves abusés de Galadriel (attention au syndrome Legolas), les séquences d'action sont emballées avec précaution, sens du détail, justes proportions de CGI... et même un brin de violence. Toutes proportions gardées bien sûr, on est bien en Terre du Milieu, et les giclées de sang humain sont rares. Néanmoins, la violence des coups portés et le danger encouru par nos personnages sont aussi tangibles que l'haleine fétide d'un troll des glaces gueulard. Ne le prenez pas mal : cette odeur, c'est ce qui fait que l'on se sent vivant et ce son, c'est l'appel de l'aventure.

Tout n'est pas encore fait et il reste bien des manières de s'écrouler en cours de route pour les Anneaux de Pouvoir, mais les débuts convainquent sans effort et s'avèrent prometteurs. Très prometteurs même, puisque c'est avec enthousiasme, impatience et quelques frissons que nous attendons la suite du voyage. La maison est derrière, la route est devant !


https://www.ecranlarge.com/series/dossi ... 5qt3x7amYg
J'ai très peur vu les premiers avis la série est déjà bien descendue de partout :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Pale
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ClintReborn a écrit :
ven. 2 sept. 2022 17:37
J'ai très peur vu les premiers avis la série est déjà bien descendue de partout :saint:
Oui mais je suis certain que certaines critiques étaient déjà écrites d'avance :D Genre celles des puristes à deux balles de la trilogie de Peter Jackson. Et comme si le destin de la série était déjà scellé après deux épisodes qui servent d'introduction.
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ClintReborn
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Pale a écrit :
ven. 2 sept. 2022 17:55
ClintReborn a écrit :
ven. 2 sept. 2022 17:37
J'ai très peur vu les premiers avis la série est déjà bien descendue de partout :saint:
Oui mais je suis certain que certaines critiques étaient déjà écrites d'avance :D Genre celles des puristes à deux balles de la trilogie de Peter Jackson. Et comme si le destin de la série était déjà scellé après deux épisodes qui servent d'introduction.
Bah va falloir que je test mais j’ai rarement vu une série se faire lynchée par le public en quelques heures sur tous les sites elle est déjà descendue à 6 sur imdb :ouch: :lol: à 35% sur rotten
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Pale a écrit :
ven. 2 sept. 2022 17:55
ClintReborn a écrit :
ven. 2 sept. 2022 17:37
J'ai très peur vu les premiers avis la série est déjà bien descendue de partout :saint:
Oui mais je suis certain que certaines critiques étaient déjà écrites d'avance :D Genre celles des puristes à deux balles de la trilogie de Peter Jackson.
Qui se fait elle-même descendre par les puristes de Tolkien. :lol:
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ClintReborn a écrit :
sam. 3 sept. 2022 00:11
Pale a écrit :
ven. 2 sept. 2022 17:55
ClintReborn a écrit :
ven. 2 sept. 2022 17:37
J'ai très peur vu les premiers avis la série est déjà bien descendue de partout :saint:
Oui mais je suis certain que certaines critiques étaient déjà écrites d'avance :D Genre celles des puristes à deux balles de la trilogie de Peter Jackson. Et comme si le destin de la série était déjà scellé après deux épisodes qui servent d'introduction.
Bah va falloir que je test mais j’ai rarement vu une série se faire lynchée par le public en quelques heures sur tous les sites elle est déjà descendue à 6 sur imdb :ouch: :lol: à 35% sur rotten
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Pale a écrit :
ven. 2 sept. 2022 18:05

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Obligé d'aller sur le net pour voir ce que c'était. Et putain, c'est le "fameux" remake suite reboot de code quantum...

Oh bravo
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ClintReborn a écrit :
sam. 3 sept. 2022 00:11
Bah va falloir que je test mais j’ai rarement vu une série se faire lynchée par le public en quelques heures sur tous les sites elle est déjà descendue à 6 sur imdb :ouch: :lol: à 35% sur rotten
Je pense aussi que beaucoup ont descendu les épisodes sans les avoir vus :D
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yhi
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Vu cette image sur reddit, la répartition des notes sur imdb est complètement absurde :


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ClintReborn
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yhi a écrit :
sam. 3 sept. 2022 09:45
Vu cette image sur reddit, la répartition des notes sur imdb est complètement absurde :


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Gros affrontement entre la meilleure et la plus mauvaise note :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Perso j'attends la fin de la série pour m'y mettre :D
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Pale a écrit :
sam. 3 sept. 2022 16:48
Perso j'attends la fin de la série pour m'y mettre :D
Idem pour House of the Dragon, je me délecte à l'idée de mater ces deux séries dans quelques semaines.
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yhi
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Pale a écrit :
sam. 3 sept. 2022 16:48
Perso j'attends la fin de la série pour m'y mettre :D
J'ai regardé les deux premiers épisodes, je trouve ça pas mal.
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Vu ce week-end :

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J'avais fait l'impasse à sa sortie et mal m'en a pris car j'ai adoré. J'aurais plutôt remplacé Albert Dupontel par X-Men sur l'affiche, on est entre X-Men (surtout avec les thèmes sur la différence) et Guillermo Del Toro. J'avais déjà beaucoup aimé Jeeg Robot du réalisateur, ici tout est beaucoup plus ambitieux et impressionnant. Ma principale réserve, c'est que le film démarre tellement sur les chapeaux de roue pendant une heure qu'on se coltine quelques petits baisses de rythme dans la dernière partie mais rien de grave.

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Une sacrée expérience que ce Treize vies qui relate donc le sauvetage des enfants coincés dans une grotte en Thaïlande en 2018. On va suivre ici le point de vue des sauveteurs et c'est affolant de voir ce qui a été mis en œuvre pour sauver les enfants. L'ambiance est immersive et les scènes sous-marine sont oppressantes à souhait. Alors certes, ça a beau être un film de facture classique dans son déroulement, ça n'en reste pas moins une expérience assez haletante même si on connait l'issue. Un film riche en émotions et sensations.

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Ça c'est une belle claque. Tout le cinéma d'horreur de James Wan provient de ce film sorti en 1983, c'est du Conjuring avant l'heure. L'ambiance est incroyable et le tout parait encore ultra moderne. Sinon j'ai halluciné en entendant cette musique :



Tarantino l'utilise lorsque le colonel Landa fait son apparition au restaurant dans Inglourious Basterds. Cette scène m'a beaucoup marqué justement grâce à l'utilisation de cette musique donc quelle ne fut pas ma surprise en l'entendant dans L'Emprise. D'autant plus que son utilisation ici est complètement démentielle.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Sur Disney+ :

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Il y a également Le Visiteur du futur qui sort cette semaine mais j'ai pas suivi la série et je m'en fous un peu du film. Après à voir selon les critiques.
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Une journée de boulot normale pour Tom Cruise :lol:
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:saint: Non je ne peux pas laisser faire ça un lundi matin

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C'est mieux pour mon moral ! :o :lol:
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ClintReborn a écrit :
lun. 5 sept. 2022 10:13
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:saint: Non je ne peux pas laisser faire ça un lundi matin

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C'est mieux pour mon moral ! :o :lol:
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

En plus le titre colle bien avec l'affiche aussi :D
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The Son :

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Top des séries vues en 2022 :

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1. Stranger Things - Saison 4
2. Ozark - Saison 3
3. Ozark - Saison 4
4. Ozark - Saison 1
5. Ozark - Saison 2
6. Peaky Blinders - Saison 1
7. Cobra Kai - Saison 4

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8. Better Call Saul - Saison 6
9. The Good Place - Saison 1
10. Living with Yourself - Saison 1
11. La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre - Saison 1
12. Pam & Tommy - Saison 1

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13. Poupée russe - Saison 2

J'ai enfin terminé la sixième saison de Better Call Saul. Mon avis sur cette dernière saison est très paradoxal. D'un côté je trouve cette saison extrêmement maitrisée comme si les créateurs étaient en pleine possession de leurs moyens. J'ai une préférence pour la seconde partie de saison, du vrai travail d'orfèvre en terme de construction. Et puis formellement parlant c'est sublime. Mais d'un autre côté je ne peux pas dire que ce soit la saison la plus attrayante, j'ai une large préférence pour les saisons précédentes (malgré un épisode 8 qui fait partie de mes préférés). Sur la fin je ne ressentais plus trop l'envie d'enchaîner, chaque épisode est d'une longueur interminable et je me suis un peu fait chier je dois avouer (c'est même un soulagement d'avoir terminé) malgré toutes les qualités énoncées :D
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L'ambiance a dû être bonne durant le tournage :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
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Ce qui fait le buzz également, c'est les tronches de Chris Pine à Venise :
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Pale a écrit :
mar. 6 sept. 2022 19:32
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ENCORE :cry:
Alors qu'il y a tellement d’histoires sur la WW1 qui n'ont jamais été filmées :roll:
La version de 1930 est un classique et la version tv de 1979 avec Ian Holm est excellente aussi en rajouter une couche n'était ni une idée originale ni utile :saint:

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ClintReborn a écrit :
mar. 6 sept. 2022 20:30
La version de 1930 est un classique et la version tv de 1979 avec Ian Holm est excellente aussi en rajouter une couche n'était ni une idée originale ni utile :saint:
Ça faisait trop longtemps sans une nouvelle adaptation :D
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Don't Worry Darling : les premiers avis sur le thriller psycho-polémique sont tombés

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Les premiers avis sont tombés pour le deuxième film d'Olivia Wilde : Don't Worry Darling. Va-t-elle transformer l'essai avec ce thriller psychologique ?

Pour son deuxième film après Booksmart, Olivia Wilde a vu les choses en grand. Son Don't Worry Darling paraissait ambitieux dès le dévoilement de son synopsis puis de sa première bande-annonce, particulièrement prometteuse. L'intrigue elle, ressemblait à première vue à celle du classique de Bryan Forbes Les Femmes de Stepford qu'on aurait placé dans un fastueux décor des années 50 perdu au coeur du désert californien. On y suit une communauté au sein de laquelle une femme au foyer remet tout son monde en question.

Une chose est sûre, c'est que quelle que soit la raison, le film d'Olivia Wilde est attendu. On pouvait se lécher les babines à l'idée de voir les confirmés Chris Pine et Olivia Wilde collaborer avec Florence Pugh et Harry Styles dans un thriller psychologique. D'un autre côté, on était curieux également de voir si le film allait tenir la route malgré tous les polémiques qui ont émaillé sa promotion. Un embryon de réponse se dessine, alors que les premiers retours pointent le bout de leur nez, suite à la projection du film à la Mostra de Venise. Revue de presse.

« Pugh est superbe, Wilde de son côté aborde avec confiance un gros sujet avec un budget plus important pour livrer un film beau et élégant. Il ne tient pas tout à fait la route mais le chemin parcouru jusqu'à un certain point est fascinant » Helen O'Hara - Empire

« Don't Worry Darling voudrait être un Truman Show transhumaniste, mais au bout du compte, c'est plutôt un épisode correct de Black Mirror. En fait, Don't Worry Darling recycle tout un tas d'idées et l'imagerie d'autres films, pour y ajouter un nouvel angle sociopolitique. Mais ça ne suffit pas à faire oublier son histoire plutôt simpliste et sa révélation décevante, qui au bout du compte ne s'accorde pas avec le développement de l'intrigue. » Hoai-Tran Bui - Slashfilm

« Le film, qu'importe qu'il amasse les concepts sur l'amour, les constructions de genre, et la vie moderne, ne transcende jamais vraiment son ambiance pastichée de Stepford. Vil et magnificent, Darling sombre finalement dans l'absurde. » Leah Greenblatt - Entertainment Weekly

« Des idées prétentieusement volées à d'autres sans comprendre comment et pourquoi elles fonctionnaient dans un premier temps. Le film gâche sa propre fin simplement en la dévoilant, et se faisant, il montre qu'un important travail de script devait être fait pour combler les trous de l'intrigue et les problèmes d'une révélation fantastiquement stupide. » Peter Bradshaw - The Guardian

« Tout cela tient la route, à la fois grâce à Pugh, ainsi que la critique affûtée de certaines modes issues des coins les plus sombres et suintant de testostérone du web. Avec un sourire maculé de rouge à lèvres, Don't Worry Darling les entraîne dans la lumière flamboyante du désert. » Robbie Collin - The Telegraph

« Fabriqué avec style, et guidé par la performance redoutable de Florence Pugh en femme au foyer modèle qui apprend une terrible vérité, ce thriller pimpant souffre des comparaisons qui lui sont défavorables avec toute une série de films plus anciens, reprenant leurs troublantes nuances sans ajouter grand-chose de nouveau à ce mélange. » Tim Grierson - Screen Daily

« Wilde et Silberman ont l'air de miser sur la force brute de la révélation du troisième acte pour compenser l'intrigue manifestement prévisible de Don't Worry Darling, mais cette manoeuvre risquée nuit aux réels mérites du film. La performance exceptionnelle de Pugh et l'extraordinaire savoir-faire derrière la caméra assurent un rendu impeccable, mais ne peuvent faire oublier le concept pourri du film. » Kate Erbland - IndieWire

« Le thriller psychologique anti-spectaculaire, porté par un concept fort, marque une ambition thématique renouvelée depuis le teen-movie et ses rites de passage traités par Wilde dans Booksmart, et c’est avec assurance qu’elle s’empare des aspects techniques du projet. Mais quel dommage que tant d’énergie soit déployée dans un scénario totalement dénué de la fraîcheur de son précédent film. » David Rooney - The Hollywood Reporter

«C’est en termes de radicalité et d’ambition que le film tire son épingle du jeu, rappelant comme Booksmart, lequel signait les débuts d’une voix singulière et intrigante, que Wilde ne sera pas la réalisatrice d’un seul film, au moins visuellement et techniquement. Don’t worry darling est peut-être un faux pas, mais Wilde semble avoir un sens du cinéma qui mérite qu’on s’y attarde. » Rodrigo Perez - The Playlist

On peut constater que d'après les premiers retours, Olivia Wilde a livré un film avec un somptueux emballage. Pour autant ça n'est pas tout rose, loin de là. On reproche au long-métrage de faillir sous le poids de ses grandes inspirations, piochant ici et là les bonnes idées de ses prédécesseurs sans pour autant apporter un regard neuf à ce qu'il convoque. Pire encore, il semblerait que le scénario s'en retrouve bancal, prévisible et décevant pour une préparation-paiement décemment pas à la hauteur.

L'oeuvre était attendue comme le potentiel signe de l'émergence d'une future grande réalisatrice. Tout indique que ce n'est pas à Venise en l'an de grâce 2022 qu'Olivia Wilde atteindra une totale consécration. Mais gardons espoir si vous le voulez bien et attendons de le découvrir à partir du 21 septembre dans nos salles.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... cuFx08LriM
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The Whale : premiers avis sur le retour de Brendan Fraser chez Darren Aronofsky

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Brendan Fraser retrouve le chemin des salles après un très long moment avec The Whale, le nouveau film de Darren Aronofsky. Quels sont les premiers retours ?

Darren Aronofsky est de ces auteurs qui font des films aussi troublants que marquants. Combien ont été marqués par les visions dégénérescentes de Requiem for a Dream ou perturbés par les élans de body horror qui traversaient Black Swan ? Alors que Darren Aronofsky n'avait pas fait de film depuis 2017 et son Mother!, énième cauchemar fiévreux à la montée en puissance étouffante, le réalisateur revient avec The Whale. Si on a hâte de le voir, c'est certainement parce que le pitch nous fait penser à The Wrestler, mais aussi et surtout pour être témoin de la renaissance d'une ancienne gloire.

Et cette personnalité qui a déserté le grand écran n'est autre que Brendan Fraser, le visage de la saga La Momie. Victime d'attouchements, Brendan Fraser avait expliqué son calvaire à Hollywood et la raison pour laquelle il s'était retiré de l'industrie. Un traumatisme qui allait de pair avec d'importantes douleurs qui lui restaient des cascades qu'il effectuait sur la saga de films lancée par Stephen Sommers. Un destin tragique qui, éloigné des studios pendant près de sept ans, a retrouvé la lumière avec The Whale projeté pendant la 79e édition de la Mostra de Venise. Alors... retour gagnant ? Revue de presse.

« Caster Brendan Fraser est en partie émouvant parce qu'on peut reconnaître cette figure bien-aimée sous la graisse, mais aussi parce que la performance de Fraser n'implore pas la pitié. Son Charlie est complexe, imparfait, drôle et autrement entier et radieusement humain : un personnage rond à plus d'un titre. » Robbie Collin - The Telegraph

« Ce qui aurait pu être une étude sombre et soigneusement réfléchie d'un homme solitaire devient une simple posture. » Richard Lawson - Vanity Fair

« Fraser fait un boulot honnête dans le rôle de Charlie, et Hong Chau apporte de la férocité et de la tendresse au drame, mais un film diabétique en manque de sucre. » Peter Bradshaw - The Guardian

« L'intense drame de chambre ne cache jamais ses racines théâtrales, mais les transcende avec la grâce et la compassion de son écriture, et les douleurs profondes et couches de désespoir, d'amour et d'espoir qui découlent de la performance centrale. Fraser nous fait voir au-delà de l'alarmante apparence de son personnage pour nous plonger au plus profond de cet homme au coeur brisé. » David Rooney - The Hollywood Reporter

« Malgré toute sa honte, les fenêtres fermées et les webcams déconnectées qui le bloquent du monde extérieur, il y a un magnétisme dans Charlie et son coeur surchargé qui attire les autres – et nous, en tant que public – vers lui. » Wendy Ide - Screen Daily

« Le pathos est très exagéré. Parfois, on se demande pourquoi un réalisateur aussi sophistiqué que Darren Aronofsky a recours à de telles tactiques de manipulation. Cependant, sous toute cette graisse, il se cache un film avec un très grand coeur. » Geoffrey Macnab - The Independent

« Comme les cent kilos de latex coulés sur le corps de Fraser, le film lui-même oblige ses interprètes à affronter une atmosphère morose écrasante. Mais la plupart du temps, il n'y a de la place que pour une seule voix. » Ben Croll - The Wrap

« Ce dont il se vante en abondance – dans cette étude fascinante d'un homme profondément brisé, étouffé par neuf ans d'auto-immolation – est d'une compassion rare et profonde, élevée par un Fraser en vedette. » Jack King - The Playlist

« The Whale reste trop intellectuel dans cette exploration des dimensions physiques et spirituelles d'une rédemption à travers un personnage prisonnier de son propre corps. Et cela se fait au détriment de la puissance viscérale du cinéma d'Aronofsky. Cela limite ce qui aurait pu être une très grande performance de retour pour Brendan Fraser à n'en être qu'une bonne. » Marshall Schaffer - Slashfilm

De ce que l'on peut voir, la performance de Brendan Fraser a plutôt séduit le public de la Mostra. Pour le reste, il semblerait que le film entretient une résonnance toute particulière avec la carrière de son acteur vedette comme The Wrestler en son temps avec Mickey Rourke. Darren Aronofsky aurait produit une étude complexe et touchante de son personnage Charlie. Si quelques-uns évoquent un exercice prétentieux et une grande performance amenuisée, voire presque sabotée par les intentions du réalisateur, les retours sont majoritairement encourageants.

De ce que l'on sait du projet, le film est un huis clos adapté d'une pièce de théâtre du même nom de Samuel D. Hunter. Le film racontera sensiblement la même histoire à savoir celle de Charlie, un professeur d'anglais qui va essayer de renouer avec sa fille de dix-sept ans. Le hic, c'est qu'il l'avait abandonné et souffre maintenant d'obésité à cause d'un syndrome d'hyperphagie incontrôlée due à son état dépressif qu'il a développé après la mort de son amant (bref la joie). Si ça vous intrigue, prenez votre mal en patience, il vous faudra attendre jusqu'au 23 février 2023 pour le découvrir en salles en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... KWfaLadWos
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Je dois pas avoir revu Fraser depuis la Momie 3 :saint:
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Premières images de Babylon de Damien Chazelle :

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Pale a écrit :
jeu. 8 sept. 2022 15:15
Ça va etre bien bien
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