Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Vu de bonnes choses ce week-end :

Image

Je redoutais le pire au début, je craignais de l'émotion trop facile mais force est de constater qu'il est difficile de rester insensible devant cette déflagration émotionnelle que provoque le film.

Image

La fin est un peu trop vite expédiée mais j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures meurtrières de ce couple de bouchers :D

Image

Je n'ai pas vu le film original et je ne connaissais pas le concept. Immense surprise que ce Coupez qui m'a eu eu début à la fin. J'ai souffert devant la première demi-heure qui est un véritable calvaire et pourtant c'est essentiel tant tout est remis en perspective par la suite et à partir de là il s'agit d'un véritable bonheur. Vraiment un superbe film sur le cinéma et ses galères.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Mon programme ciné du week-end prochain :

Image

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Mon programme ciné du mois de juin :

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Peut-être :

Image

Image

Sur Netflix :

Image

Image

Image

Ma plus grosse attente : Men
Avatar du membre
NaughtyDog
Messages : 1998
Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
Localisation : Paris

Image
Une bonne pioche que ce Men, même si pour moi il y a quelque chose à en redire sur le versant horrifique : Garland utilise beaucoup trop d'effets (surtout vers la fin) à base de grosse musique et ralentis ce qui diminue grandement l'impact voulu (concrètement la tension initialement installée de manière impeccable, avec une belle gestion de la scénographie et du tempo).
Malgré cet aspect train phantome qui l'empeche pour moi d'être untrès bon film, la fabrication et la direction d'acteurs est globalement impecc (Garland retrouve ses collab Salisbury/Rob Hardy etc et ça fait encore des merveilles avec un côté contemplatif et semi-angoissant)

Jesse Buckley continue de prouver qu'elle est une des actrices sur qui compter, autant à l'aise dans l'effroi que la force de caractère. Mais le plus impressionnant reste Rory Kinnear (encore plus que dans Penny Dreadful) jouant plusieurs rôles avec une facilité déconcertante.

Pour le reste, le film en décontenancera plus d'un, mais ce qu'aborde le film est on ne peut plus clair : les rapports hommes-femme (que ce soit depuis les temps anciens avec Agamemnon, Adam & Eve, l'Homme Vert celte synonyme de cycle et Sheela Na Gig le symbole féminin de fertilité et de tentatrice; ou bien aujourd'hui avec principalement la toxicité masculine)
Il y a pas de grande subtilité mais Garland n'est ni trop évasif, ni trop explicite, donc on a un équilibre plutot parfait qui tient plutot en haleine.

Pour le reste, fin bien amenée avec un soupçon de body horror très intriguant (à défaut d'être terrifiant selon moi)

7/10ou 7,5/10

Image

Encore un sacré bon délire de Dupieux, où une équipe de super sentai (la Tabac Force, constituée de Benzene, Methanol, Ammoniaque, Mercure et Nicotine).
On se retrouve avec une sorte de film a sketches, mais qui du coup derive pas mal des premices initiales pour ne jamais retrouver l'hilarité comique des 20 premieres min absolument geniales.
Le casting est top et le tout se savoure de maniere regulierement jubilatoire (le sketch avec Blanche Gardin, le Didier 500 ou le Chef Didier qui est une marionnette doublée par Chabat)

Bref, un bon Dupieux me concernant

7/10
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Cannes 2022 : on a vu Men, le cauchemar viscéral et terrifiant d'Alex Garland

Image

Après une année 2021 exceptionnelle en juillet, Cannes retrouve le mois de mai pour son édition 2022 et sa sélection riche d'une centaine de films plus ou moins attendus. Après son ouverture zombiesque avec Coupez !, le festival bat donc son plein et dévoile un peu plus ses joyaux (ou non) chaque jour. L'heure pour nous de vous livrer notre avis à chaud sur Men, le film horrifique d'Alex Garland.

De quoi ça parle ?
Alors qu'elle vient de vivre un drame personnel avec son mari, Harper (l'incroyable Jessie Buckley) décide de partir à la campagne pour se détendre et espérer se reconstruire. Mais une fois arrivée sur place et la rencontre du propriétaire de la maison (Rory Kinnear dans le(s) rôle(s) de sa vie), une étrange atmosphère se dégage des lieux et surtout, quelqu'un ou quelque chose semble la poursuivre.

C’était comment ? Men est probablement l'une des expériences de cinéma les plus dingues que vous connaîtrez en 2022. On savait qu'Alex Garland n'était pas un manche, bien au contraire, vu son étonnant premier film Ex Machina, la confirmation avec son troublant Annihilation et surtout son impressionnante série Devs, exploration ambitieuse et poétique de l'existence humaine.

En seulement deux films et une série, le réalisateur et scénariste a donc prouvé qu'il était un des maîtres du thriller SF contemporain. Mais avec Men, le monsieur va dépasser encore un peu plus les limites de ses expérimentations cinématographiques en s'attaquant à l'horreur pure.

S'ouvrant sur le regard hagard de son héroïne, Harper, Men pose tout de suite les bases de son récit : la jeune femme est perdue, bouleversée et va tenter de retrouver un sens à sa vie après le trauma vécu sous ses yeux (et les nôtres) dans son appartement londonien. Car c'est ce traumatisme que l'ouverture orangée de Men dévoile au ralenti, à l'image des souvenirs qu'Harper ne cessera de ressasser tout au long du film, instants quasi figés dont elle semble incapable de se remettre, éprise d'une culpabilisation la dévorant de l'intérieur.

Sans grande surprise avec Alex Garland, le long-métrage démarre donc comme un drame psychologique, lui permettant de continuer à explorer une de ses thématiques de prédilection : le deuil. Harper s'enfuit donc dans la campagne anglaise pour une longue semaine reposante. Et même si son hôte sympathique est très indélicat (lui faisant une remarque sur les règles), elle décide de profiter des lieux et des alentours. Men s'enfonce alors dans une longue déambulation ultra-sensorielle, au milieu d'un vaste bois et aux abords d'un tunnel angoissant d'où va naître la terreur.

À partir de là, le long-métrage bascule. Le drame psychologique initial se mue peu à peu en thriller, home invasion pour embrasser pleinement le film d'horreur, dans un savoureux mélange de folk horror et body horror, lors d'un dernier acte organique sanglant et viscéral. Difficile d'en dire plus sur Men sans véritablement spoiler le récit et notamment tous ses rebondissements inattendus. Il est d'ailleurs d'autant plus difficile de poser des mots sur une telle proposition de cinéma après un seul et même visionnage. Car Men est assurément une véritable expérience, proposition unique dans le système actuel, d'une liberté déconcertante et d'une richesse folle.

En 1h40, Alex Garland prend des risques rares, les assumant jusqu'au bout (quitte à manquer parfois un peu de subtilité), décidé à offrir un voyage singulier d'une extrême densité. En quelques plans, il réussit à basculer d'un genre à l'autre, à créer une tension impressionnante sans jamais tomber dans la facilité des jumpscares basiques du genre horrifique. Au contraire, grâce à une mise en scène hyper soignée, l'horreur est profonde, sincère et agressive.

Entre un simple portable buguant vers une bouche de l'enfer, une photo révélant la présence d'un inconnu dérangé ou un jeu de voyeurisme avec le spectateur extrêmement stressant, le réalisateur fourmille d'idées visuelles (bordel ces hommes aux visages identiques) et explose les compteurs de l'angoisse (bien aidée par la musique déstabilisante du duo Ben Salisbury-Geoff Barrow) et ce, même si le récit n'est pas dénué d'un humour absurde et cynique amusant.

Plus encore, cette mise en scène vient toujours appuyer une vraie réflexion sur les thématiques du film tout en ayant énormément de sous-textes d'interprétations. Alex Garland explore en effet toutes ses thématiques fétiches : il y a la nature et la foi (dans une juxtaposition qui ne sera pas sans rappeler Mother! de Darren Aronofsky à certains spectateurs, mais en bien), la solitude, le deuil (comme évoqué plus haut), mais surtout la place de la femme et la masculinité toxique.

Deux sujets qui étaient déjà présents dans ses deux précédents films (Ex Machina en particulier avec ses deux hommes cherchant à créer la femme idéale en intelligence artificielle, et Annihilation avec ses femmes scientifiques lâchées dans une zone mystérieuse où un groupe d'hommes a échoué) que le réalisateur met au centre de son récit et de ses réflexions sur la société, la religion...

Véritablement, Alex Garland s'approprie les codes de l'horreur pour étudier les rapports hommes-femmes jusqu'à complètement désarçonner : l'horreur surréaliste visible à l'écran est-elle finalement une horreur bel et bien réelle pour les femmes ? Un cauchemar éveillé qu'elles sont les seules à ressentir, vivre ou subir quotidiennement au sein d'une société patriarcale comme la nôtre ? Et les hommes, eux, seront-ils capables d'évoluer, de renaître sous une autre forme ? Ou les mentalités qu'ils ont forgées resteront-elles gravées à jamais dans leurs fors intérieurs malgré tout ?

Sans tirer de conclusion, Men pose un regard créatif et effrayant sur la situation et ouvre alors des pistes de réflexion sur le monde d'aujourd'hui (et ses origines), dans l'espoir d'animer le public, de le stimuler. Autant dire que le film va créer des débats enflammés, choquer nombre de ses spectateurs et risque de largement diviser l'opinion. En revanche, une chose est sûre, Men restera un film unique aux yeux de tous et Alex Garland, assurément l'un des grands cinéastes du moment.

Et ça sort quand ? Dès le 8 juin dans les salles françaises et vous n'êtes clairement pas prêts.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 5U7QYjGRrM
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39



Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

L'équipe de Fumer fait tousser à Cannes :

Image

Image

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Top des séries vues en 2022 :

Image

1. Ozark - Saison 2
2. Ozark - Saison 1
3. Cobra Kai - Saison 4

Image

4. Pam & Tommy - Saison 1
5. La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre - Saison 1

Image

6. Poupée russe - Saison 2

Encore une fois, des petits moments de flottement mais ça reste constant et toujours aussi passionnant à suivre avec de grands moments de tension et une pointe d'émotion.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

EL a aimé Les Crimes du futur (4 étoiles) :

Image

Huit ans après son dernier film et 23 ans après eXistenZ, David Cronenberg revient au genre qui a fait sa renommée, le body-horror. Ironiquement sélectionné en compétition au Festival de Cannes 2022, Les Crimes du futur était voué avant même sa présentation à traumatiser la Croisette. Il n'en sera rien. Loin d'être aussi insoutenable que prévu, il n'en demeure pas moins absolument fascinant.

RÉTROSPECTIVE


Il est vite apparu que ce mystérieux projet ne partageait avec le second moyen-métrage de David Cronenberg que son titre. Réalisé en 1970, Crimes of the future premier du nom complétait le diptyque entamé avec Stereo (1969). Les deux récits de science-fiction expérimentaux et incompréhensibles reposaient intégralement sur une voix off. Rien de tout ça dans la dernière réalisation du maître, qui cultive son opacité grâce à l'étrangeté de son esthétique et du futur qu'elle décrit. Dans cet univers sans souffrance, les organes peuvent pousser spontanément, et certains en profitent pour en faire des oeuvres d'art. C'est le cas de Saul Tenser, sur le point de livrer son chef-d'oeuvre.

Pourtant, il n'est pas si étonnant que ces Crimes du futur fassent écho à l'un de ses premiers travaux. Le long-métrage semble en effet retracer métaphoriquement sa filmographie de bout en bout, et expliciter son statut d'artiste. La comparaison paraît un peu facile, mais impossible de ne pas voir dans le personnage de Saul un alter ego déformé de Cronenberg, démiurge tourmenté par sa création.

Comme lui, il puise dans ses propres ressources pour dévoiler des spectacles organiques qui choquent un petit monde mondain ne demandant que ça. Comme lui, il a acquis une certaine renommée au nez et à la barbe des comités institutionnels (représentés par Wippet, joué par Don McKellar, et sa collègue Timlin, jouée par une Kristen Stewart assez discrète), qui peinent à appréhender correctement le phénomène. Comme lui, il attire, en dépit de sa célébrité, bien moins de monde que ses homologues plus populaires. Comme lui, il défriche un futur fait de chair et d'organes.

Des parallèles du genre, le film en est rempli. D'autant plus qu'il regorge de références plus ou moins évidentes à des portions entières de sa carrière. L'ambiance générale rappelle parfois l'Interzone du Festin Nu, la technologie environnante le monde d'eXistenZ, quand des scènes ne citent pas explicitement Videodrome.

Les Crimes du futur, via son concept, est un retour radical au body-horror, genre que Cronenerg semblait avoir abandonné depuis Spider en 2002. Et il en profite pour compiler, puis hybrider toutes ses obsessions, non sans philosopher au passage sur la pertinence de ce cinéma-là dans un monde transformé. Rien de surprenant de la part de celui qui a mis en scène sa propre mort (ou presque) dans le court-métrage The Death of David Cronenberg.

BODY ART

L'auteur se défend de tourner en dérision l'industrie hollywoodienne, qu'on serait tentés de voir parodiée lors de l'une des scènes les plus dérangeantes du film, entraperçue dans la bande-annonce. Pourtant – n'en déplaise aux détracteurs de ses essais récents –, l'ensemble fait paradoxalement autant penser à eXistenZ qu'à Maps to the stars. Il est moins question du blockbuster contemporain que d'un milieu du cinéma en vase clos, déjà copieusement éreinté dans son avant-dernier long-métrage.

Les protagonistes calquent leur attitude sur leur rapport vis-à-vis de cet environnement étouffant. Le personnage de Viggo Mortensen se renfrogne, recroquevillé dans ses appareils, tandis que sa partenaire incarnée par Léa Seydoux est bien plus sociable, au point de faire office de lien entre Saul et le petit monde qu'il satisfait. Le duo est de fait tiraillé entre une complaisance avec ce confort artistique, qui détourne l'usage de machines d'autopsie pour satisfaire les esthètes, et une exploration plus dangereuse du futur de l'humanité, ce qui implique une véritable transgression... soit le coeur de l'oeuvre du metteur en scène.

Un postulat sur le papier un tantinet trop théorique. Sauf qu'on est chez Cronenberg, et que c'est l'interconnexion chirurgicale entre toutes les composantes du film qui lui confèrent sa singularité. La photographie et les décors particulièrement picturaux (l'ouverture, magnifique d'étrangeté, donne le la), les cadres à la composition parfois volontairement intuitive (le surcadrage des personnages féminins lors de leur première rencontre) et les dialogues sibyllins renforcent son artificialité.

Au cours de la promotion, le cinéaste avait vendu une image de ses calculs rénaux en tant que NFT, s'attirant les foudres du web. Pour absurde que soit la démarche, elle s'inscrit très bien dans le microcosme décrit ici. Tout y devient art, des arrière-plans post-apocalyptiques de certaines discussions aux diverses mutilations, qui faute de douleur, sont aussi bien décrites comme des drogues clandestines que comme des performances célébrées.

Les cérémonies de récompenses, qui gagnent d'ailleurs en ironie dans le contexte cannois, ne sont que des instruments d'auto-exaltation malsaine, participant à l'élaboration d'un univers où le sexe, la technologie et la culture se mêlent dans un magma corporel informe, un univers qui se nourrit de lui-même. Et tout l'enjeu sera de le transcender en dévoilant une bribe de futur.

NOUVELLE NOUVELLE CHAIR

Le scénario, tout cryptique soit-il, laisse donc vite apparaitre une problématique assez passionnante : est-ce que pour rester provocateur et pertinent après tant d'années de carrière, il ne vaut pas mieux raconter sa propre fin, anticiper un futur qu'on ne pourra même pas vraiment connaître ? Est-ce que pour échapper une fois de plus à l'onanisme du milieu artistique, il faut commettre un crime du futur ?

Toujours est-il que cet avenir énigmatique qui s'invite dans le récit par touches est d'une inventivité assez extraordinaire, non seulement sur le plan narratif (rassurez-vous, nous ne spoilerons pas), mais également sur le plan philosophique. En liant ses enjeux à travers la chair et ses transformations, le long-métrage raconte à la fois un entre-soi et un changement de paradigme.

Puisque tout émane du corps, celui-ci finit par modeler sa propre réalité, quitte à bafouer progressivement, puis méthodiquement, les règles les plus élémentaires de la science. D'où la maxime qui fait partie intégrante des oeuvres de nos héros et qui hante le film : "body is reality" ("le corps, c'est la réalité"). Une idée qui renvoie une fois de plus aux précédents jalons de la filmographie de Cronenberg, comme La Mouche, où les mutations corporelles allaient de pair avec une dégénérescence psychologique et sentimentale, ou même probablement sa version avortée de Total Recall.

Transgresser, c'est aussi réinsuffler une dimension politique dans l'art. Alors que le monde dans lequel évoluent Saul et Caprice semble à première vue fermé sur lui-même, si bien que même les comités supposément indépendants (à travers le personnage de Timlin) finissent par succomber à la fascination de la culture d'organes, leur entreprise créative se heurte à un vrai bouleversement social, aux implications ultra-complexes, à une réflexion sur l'avenir de l'humanité dont les prestidigitateurs organiques lambda se désintéressent complètement. Il s'agira donc d'embrasser ou pas cette métamorphose.

Cette exploration de l'avant-garde en devient logiquement très clinique, et ceux et celles qu'elle s'aliénera (ils et elles seront nombreux) diront même désincarnée. Sa conclusion en laissera par ailleurs sur le carreau. On n’en attendait pas moins du grand retour du chantre de la nouvelle chair et de l'exégèse de sa propre créativité.

David Cronenberg dissèque sa carrière, l'industrie dans laquelle il évolue depuis des décennies et la puissance de l'avant-garde artistique. L'exercice est forcément fascinant, encore plus pour les connaisseurs de son oeuvre.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... zSiHbIc1Pg

Un autre avis positif :

"Loin du simple film choc attendu, Les Crimes du futur est au contraire le grand film testamentaire de David Cronenberg. Un hommage à son cinéma et la possible fusion ultime du corps avec son environnement. Un grand retour poétique du maître du body horror à son art."
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Cocu
Messages : 1989
Enregistré le : mar. 14 juil. 2020 21:15

Bon anniversaire Next 🥰🥰
Pouet
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39



Avatar du membre
Kit
Messages : 6420
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

Cocu a écrit :
mer. 25 mai 2022 08:51
Bon anniversaire Next 🥰🥰
@Next
joyeux anniversaire :hot:
Vosg'patt de cœur
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Joyeux anniversaire @Next :hot: :hot: :hot:
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Le box-office français de la semaine :

Image

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... _37L5EEB8M
Avatar du membre
Next
Administrateur du site
Messages : 7054
Enregistré le : mar. 14 juil. 2020 10:30

Pale a écrit :
jeu. 26 mai 2022 00:49
Joyeux anniversaire @Next :hot: :hot: :hot:
Merci ^^
Avatar du membre
Next
Administrateur du site
Messages : 7054
Enregistré le : mar. 14 juil. 2020 10:30

Merci à tous du coup @Cocu @Kit
Avatar du membre
Kit
Messages : 6420
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

Next a écrit :
jeu. 26 mai 2022 02:38
Merci à tous du coup @Cocu @Kit
et comme cadeau le kit du cocu pâle :lol:
Vosg'patt de cœur
Avatar du membre
Wickaël
Messages : 777
Enregistré le : sam. 25 juil. 2020 12:29
Contact :

Bon anniversaire en retard @Next

:hello: à tou(te)s

C'est bon je me suis lancé dans l'intégrale de Game of Thrones, et cette fois je compte bien arriver au bout !
Avatar du membre
Cocu
Messages : 1989
Enregistré le : mar. 14 juil. 2020 21:15

Wickaël a écrit :
jeu. 26 mai 2022 06:39
Bon anniversaire en retard @Next

:hello: à tou(te)s

C'est bon je me suis lancé dans l'intégrale de Game of Thrones, et cette fois je compte bien arriver au bout !
Enjoy!
Pouet
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Vu hier soir en ATMOS dans une salle archicomble, même avant le Covid j'ai rarement vu ça. Pour commencer je ne suis pas un fan ultime du premier Top Gun, je n'en ai même quasi plus aucun souvenir. Ça ne m'a pas empêché d'apprécier cette suite. En fait dès la première note de musique j'ai ressenti un gros frisson, la nostalgie de l'introduction fonctionne à plein tube. Voilà sinon ça a vraiment de la gueule, la dernière demi heure est complètement folle et ça fait un bien fou de ressentir de telles sensations dans une salle de ciné. Tom Cruise est absolument immense et ça fait plaisir de voir qu'il attire toujours. Superbe film et une séance mémorable. En bonus j'ai revu le trailer de Avatar 2 au ciné et en ATMOS qui plus est. Je peux vous dire que c'était palpable la grosse claque que ça a mis dans la gueule du public.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Petit aperçu de la salle :


Image


J'étais avec un pote et en arrivant à la caisse, il n'y avait plus 2 places l'une à côté de l'autre au-delà de la quatrième rangée.
Avatar du membre
Next
Administrateur du site
Messages : 7054
Enregistré le : mar. 14 juil. 2020 10:30

Merci @Wickaël !
Avatar du membre
NaughtyDog
Messages : 1998
Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
Localisation : Paris

Image

Pas mal du tout même si j'ai quelques réserves.

Déjà autant le dire c'est du pur Luhrmann dans l'aspect kinétique, surimprimé et dans le montage (tres tres gros boulot à ce niveau, c'est bien plus digeste que la 1e partie de Moulin Rouge).

Du coup 2h30 qui ne s'arrête jamais, à la fois une force et une faiblesse dans le sens où le récit respire très peu (de rares occasions signifiantes).
Le film explore de manière assez succinte (et superficielle la vie intime du King, si bien que sa femme Priscilla a assez peu de poids là dedans)

Par contre ce qui est bien mis en avant est sa success story dans les grandes lignes, avec un aspect mélancolique bien gêré sur la fin.
L'esthetique acidulée du real trouve finalement sans là-dedans, en iconisant à mort Elvis, tout en le montrant également humain et faillible (il prend de l'ecsta et autres medocs)

Si le tout devient un tantinet épuisant sur la fin (beaucoup beaucoup de beaux numéros musicaux), l'énergie globale et l'aspect fastueux rendent ce biopic bien singulier.

Et bien sûr il faut parler de Austin Butler, tout simplement remarquable dans le rôle : des mimiques à la gestuelle en passant par ses capacités vocales, le type en impose et on va certainement le retrouver aux Oscars !
Tom Hanks peut paraitre caricatural de prime abord, mais ça fonctionne très bien en impresario redoutable prêt a comettre de belles entourloupes.

Bref c'est quand même pas mal tout ça, même pour les réfractaires du real

3.5/5
Image
Stars at Noon de Claire Denis


Après le plutot reussi High Life, Claire Denis adzpte ce roman éponyme où une journaliste freelance fauchée rencontre un mystérieux jeune homme au Nicaragua.

S'ensuivra une romance, se soldant ensuite par une fuite du pays vers le Costa Rica (je ne vais pas détailler les raisons)

Le film est une sorte d'anti James Bond à tous les niveaux : une romance de 2h20 extremement étirée, avec un coté tres aerien et brut à la fois (oui y a du sexe)

Au final je trouve cet aspect réussi avec Margaret Qualley qui livre sans doute sa meilleure perf ever, et un Joe Alwyn plus unidimensionnel, mais où ça fonctionne en terme d'alchimie.

Pour le reste, je trouve que le côté "espionnage" et le contexte socio-politique aurait pu être mieux accentué, et donner plus de rythme notamment dans la partie centrale du métrage (ce qui aurait aussi pu donner + d'impact émotionnel sur la fin)

Reste un objet cinematographique bien atypique, curieusement sensuel et à fleur de peau, portée par une sacrée bonne actrice

3/5
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Cannes 2022 : on a vu Elvis, le biopic sous coke du King

Image

Après une année 2021 exceptionnelle en juillet, Cannes retrouve le mois de mai pour son édition 2022 et sa sélection riche d'une centaine de films plus ou moins attendus. Après son ouverture zombiesque avec Coupez !, le festival bat donc son plein et dévoile un peu plus ses joyaux (ou non) chaque jour. L'heure pour nous de vous livrer notre avis à chaud sur Elvis, le biopic fiévreux et mélancolique du King réalisé par Baz Luhrmann.

De quoi ça parle ?
Est-ce qu'on doit vraiment préciser ce que raconte le biopic d'Elvis Presley ? Si oui, ça raconte sa vie, son oeuvre, son influence et ses multiples succès et déroutes.

C’était comment ? Baz Luhrmann n'était pas revenu au cinéma depuis 2013 et un certain Gatsby le magnifique présenté en ouverture... du Festival de Cannes. Le cinéaste australien débarque donc sur des terres qu'il connaît bien pour son grand retour au 7e art avec Elvis, quatrième film qu'il dévoile sous le soleil azuréen. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que son biopic du King a enflammé la Croisette.

A peine le film commencé, Luhrmann explose l'écran d'un festival visuel grandiloquent, où les splits screens se succèdent les uns aux autres, où les mouvements de caméra tourbillonnants envahissent l'écran, où le montage déchaîné présage d'ores et déjà d'un biopic enflammé. Bref, en quelques secondes, Baz Luhrmann montre qu'il n'a pas perdu son style aussi baroque qu'allumé, aussi euphorique qu'une soirée sous coke, aussi démesurée que la vie du roi du rock'n roll.

Elvis déroule donc son programme furieux dans une première heure surexcitée et épuisante, où les délires visuels aussi grotesques que spectaculaires de Baz Lurhman n'ont d'égal que la folie musicale accompagnant (non-stop) chaque séquence. Cette première partie est d'ailleurs le moyen de découvrir Austin Butler dans la peau du King. Si le choix a troublé de nombreux fans de la star américaine, le comédien convainc en seulement quelques minutes et prouve son immense talent, parvenant à ressusciter l'icône dans un mimétisme déconcertant de vérité, de ses débuts à sa mort.

Autant dire que si Elvis est loin d'être parfait, il jouit entièrement de la dévotion d'Austin Butler à son rôle. Le comédien élève chaque séquence de concert grâce à son sex-appeal et son charisme, magnifiant un peu plus le dynamisme conféré par la mise en scène de Luhrmann. Puis, soudainement, Elvis prend une autre tournure dans sa deuxième partie. Alors que la carrière d'Elvis Presley est déjà bien entamée et que son succès est de plus en plus retentissant, Baz Luhrmann ralentit la cadence, atténue la démesure esthétique et plonge dans une réflexion beaucoup plus mélancolique et politique.

Évidemment, Elvis n'a rien de bien surprenant en tant que biopic, suivant une narration quasi-entièrement chronologique pour raconter la vie d'Elvis Presley. Et d'ailleurs, sans le style caractéristique de Baz Lurhmann, Elvis aurait pu tristement ressembler à un biopic classique avec tous les clichés inhérents du genre (succès et déchéance, unes de journaux, images d'archives, panneau de fin...). Cela dit, cette deuxième partie est sans doute la plus passionnante du long-métrage.

Parce qu'avec Elvis, Baz Lurhmann raconte surtout tout un pan de l'Amérique des années 50-70. Il dépeint en particulier l'influence majeure du King sur la culture et une certaine libération des moeurs aux États-Unis, sans surprise. Mais plus encore, le long-métrage raconte les différentes manipulations politiques pour empêcher cette vague "d'africanisation" du peuple américain, tout autant que la naissance du merchandising et du spectacle business. Elvis décrit avec habileté les bouleversements sociétaux et économiques de l'époque (et parfois toujours actuels, notamment avec les fausses polémiques sur un soi-disant "envahisseur wokiste").

Dès lors, Elvis gagne en profondeur. D'autant plus qu'il n'oublie pas dans le même temps d'explorer son Elvis, vedette planétaire d'un côté, prisonnier d'une cage dorée dont il ne peut se départir de l'autre, le monde ne remarquant rien de (ou ne souhaitant pas remarquer) la déchéance physique de son icône.

Une plus grande profondeur, jonglant entre l'exubérance du spectacle et la mélancolie d'un artiste abattu, qui perd en revanche en ampleur. Il faut d'ailleurs être honnête en disant qu'avec 2h39 au compteur (oui 2h39 !!!), Elvis est beaucoup trop long, voire semble carrément interminable à bien des égards (la folie des débuts s'éteignant au même rythme que son héros). Rien qui n'empêche Elvis d'être plutôt une jolie réussite, signant un retour électrisant de l'Australien au cinéma, mais forcément, à trop nous surmener au démarrage, difficile de ne pas finir complètement épuisé à l'arrivée.

Et ça sort quand ? Le film sort le 22 juin au cinéma.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... q-URZzfug8
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Top Gun 2 va exploser les records de Tom Cruise au box-office, apparemment

Image

Top Gun 2 : Maverick vient de sortir dans les cinémas français et débarque aux États-Unis ce vendredi. Pour un démarrage record de Tom Cruise au box-office ?

Après avoir patienté sagement sur l'étagère des frustrations de Tom Cruise, Top Gun : Maverick débarque enfin dans les salles de cinéma du monde entier. Prévue initialement pour juillet 2019, la sortie du film a été repoussée mainte et mainte fois avant de finalement pointer le bout de son nez en mai 2022. Quatre ans après sa dernière sortie sur grand écran dans Mission : Impossible - Fallout, Tom Cruise fait donc son grand retour dans les salles obscures, pour en mettre plein la vue.

Et pour cause, entre l'impressionnante première bande-annonce de Mission : Impossible 7, la belle réussite de ce Top Gun 2, ou encore son projet de film tourné dans l'espace, le demi-dieu d'Hollywood n'a plus rien à prouver à qui que ce soit.

Nouvelle preuve : le démarrage du film réalisé par Joseph Kosinski s'annonce glorieux au box-office.

En effet, à en croire certains experts, le décollage de Top Gun : Maverick s'élèverait à au moins 92 millions de dollars en seulement un week-end. Une estimation parmi les plus prudentes, beaucoup de spécialistes prévoyant plus de 100 millions de dollars de recettes, et 125 pour les plus optimistes. Un score impressionnant qui prend en compte la fête nationale américaine, le Memorial Day, jour férié aux États-Unis.

Dans tous les cas, le succès semble bel et bien remarquable. Top Gun 2 deviendrait le meilleur démarrage de la carrière de Tom Cruise aux États-Unis, bien devant La Guerre des mondes (64,9 millions) et Mission : Impossible - Fallout (61,2 millions), qui détenaient jusque-là le record. C'est loin des cartons super-héroïques (187 millions pour Doctor Strange 2, par exemple), mais c'est une victoire certaine pour l'acteur et producteur.

Dans le reste du monde, Maverick devrait cumuler entre 180 et 200 millions de dollars dans les 62 territoires où il sera exploité. Là encore, il s'agirait du meilleur démarrage pour l'acteur à l'international, détrônant La Momie et ses 172,3 millions de dollars récoltés en 2017. Notons que le succès du long-métrage réalisé par Alex Kurtzman prenait en compte sa sortie chinoise et russe, ce qui n'est pas le cas de Top Gun : Maverick - qui n'a pas encore de date de sortie en Chine, et ne sera pas exploité en Russie à cause du boycott en lien avec l'invasion de l'Ukraine.

Cette excitation palpable surprendra tous ceux qui pensaient que la suite d'un film sorti il y a 36 ans n'allait pas être attendue. Top Gun : Maverick est donc bien parti pour être l'anti-Matrix Resurrections, autre suite tardive qui jouait avec sa propre mythologie, mais qui s'était royalement plantée au box-office.

Au-delà de Tom Cruise lui-même, cet intérêt a intelligemment été entretenu par une événementialisation importante de la sortie du film. Son passage au Festival de Cannes a été célébré par le passage d'avions de chasse français, de la même façon que son avant-première à San Diego a eu lieu sur un porte-avions USS Midway.

Par ailleurs, la sortie américaine de Top Gun : Maverick bénéficiera d'un alliage de salles de 4 732 cinémas, soit plus que le remake du Roi Lion (4 725 écrans) et même Spider-Man : No Way Home (4 336 écrans). Paramount sort donc l'artillerie lourde avec ce Top Gun 2.

À voir maintenant jusqu'où pourra voler Tom Cruise dans Top Gun 2. Jusqu'à Edge of Tomorrow (370 millions), La Momie (409 millions au box-office mondial), La Guerre des mondes (603 millions), Mission : Impossible - Protocole fantôme (694 millions), ou Mission : Impossible - Fallout (791 millions) ?


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... a2Q8obX364
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Cannes 2022 : on a vu Decision To Leave, le trip labyrinthique hitchcockien du réalisateur d'Old Boy

Image

Après une année 2021 exceptionnelle en juillet, Cannes retrouve le mois de mai pour son édition 2022 et sa sélection riche d'une centaine de films plus ou moins attendus. Après son ouverture zombiesque avec Coupez !, le festival bat donc son plein et dévoile un peu plus ses joyaux (ou non) chaque jour. L'heure pour nous de vous livrer notre avis à chaud sur Decision to Leave, le thriller labyrinthique de Park Chan-wook.

De quoi ça parle ?
Hae-Joon est un détective sérieux et se voit confier une nouvelle enquête sur la mort suspecte d’un homme survenue au sommet d’une montagne. En l'interrogeant, il commence très vite à soupçonner Sore, la femme du défunt. Mais son attirance pour la jeune veuve va vite le déstabiliser.

C’était comment ? Absolument hypnotisant, mais pas pour les raisons qu'on attendait. Vu sa promotion très centrée sur l'enquête du détective incarné par Park Hae-il, Decision To Leave se présentait comme un bon gros thriller meurtrier aux multiples rebondissements. Et dans sa première partie, le film de Park Chan-wook tient le cap promis (et promu). Le récit suit bel et bien l'enquête du détective et sa relation troublante avec la déstabilisante suspecte n°1 (Tang Wei) où Park Chan-wook sublime tout dans un spectacle de mise en scène complètement ahurissant.

Pourtant, quelque chose semble clocher dans Decision To Leave, comme si le thriller hyper prenant espéré manquait d'originalité et avançait de manière très (trop) programmatique. Park Chan-wook va toutefois vite écraser cette sensation grâce à un retournement scénaristique, pas forcément imprévisible, mais profondément galvanisant.

Decision To Leave n'est en effet pas tant un thriller haletant qu'une savante leçon de cinéma à l'ambition narrative prodigieuse. Bon, paradoxalement, c'est l'une des limites du long-métrage : il est tellement riche et audacieux (narrativement parlant) qu'il va décontenancer un certain nombre de spectateurs. Très clairement, on pourrait même dire que ce nouveau film du Coréen est sûrement son moins accessible, la densité de son scénario obligeant à une concentration de tous les instants.

Pourtant, à qui se laissera cueillir par ce trip labyrinthique franchira les portes d'un cinéma monumental. Car malgré tous ses défauts (sa complexité narrative parfois à double tranchant donc et aussi sa longueur, pas toujours opportune pour aider à la compréhension de l'ensemble), Decision To Leave est assurément un immense film et l'un des plus grands crus de cette sélection cannoise 2022.

Sans surprise, c'est d'abord grâce à la maestria technique de Park Chan-wook dont l'inventivité atteint des sommets. Le réalisateur d'Old Boy élève chaque plan de son film par des jeux de mise en scène multiples (transitions, superpositions, flashbacks, jeu de perception, les quatre en même temps...) offrant une ampleur visuelle complètement dingue à son récit (les scènes de montagnes, la scène de la plage) tout en parvenant à créer des moments intimes d'une sobriété désarmante (ces incursions imaginées dans un appartement, une scène sous la neige fascinante...).

Une alternance des émotions et des esthétiques dans la continuité logique de la démarche réelle du cinéaste : revisiter tout un pan du cinéma et une multitude de genres/styles. Autant à travers son récit que dans ses évolutions chromatiques (le vert, le jaune, le bleu), Decision To Leave est une évidente variation de Sueurs froides, le chef-d'oeuvre d'Hitchcock, mais le long-métrage livre globalement un hommage au film noir passionnant tout en laissant un terrain de jeu merveilleux à Park Chan-wook pour continuer à étudier les motifs de son cinéma (vengeance, traitrise...).

C'est ce qui rend Decision To Leave absolument remarquable, sa double-identité de film reprenant les archétypes classiques d'un cinéma disparu tout en ayant l'allure d'un film moderne, actuel et bien vivant. Entre son élégance, son humour (burlesque) et la passion obsédante de ses personnages dans leur histoire d'amour impossible, Park Chan-wook parvient ainsi à renouveler un genre à bout de souffle et une enquête déjà racontée mille fois de manière saisissante.

D'où ce thriller faussement basique se muant en véritable romance noire, avec son mystère brumeux, ses relations ambiguës, ses jeux de manipulations jubilatoires et sa "femme fatale", enfin caractérisée dignement. Decision To Leave emporte alors tout dans un vertige continuel. Car loin de résoudre une simple enquête, il s'agissait de cela au fond : vivre le vertige d'une relation vénéneuse entre deux personnages qui ne semblent prêts à se quitter (ce titre merveilleux) ou ne réussissent pas à affronter leur amour au même moment. Une véritable tempête de désir inoubliable.

Et ça sort quand ? Le film sort le 29 juin au cinéma et vous risquez d'y retourner plusieurs fois (et l'auteur de ces lignes aussi) pour espérer en profiter pleinement.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... beJZUlC0_8
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image
Avatar du membre
ClintReborn
Messages : 3969
Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
Localisation : Avalon

Pale a écrit :
jeu. 26 mai 2022 17:18
Top Gun 2 va exploser les records de Tom Cruise au box-office, apparemment

Image

Top Gun 2 : Maverick vient de sortir dans les cinémas français et débarque aux États-Unis ce vendredi. Pour un démarrage record de Tom Cruise au box-office ?

Après avoir patienté sagement sur l'étagère des frustrations de Tom Cruise, Top Gun : Maverick débarque enfin dans les salles de cinéma du monde entier. Prévue initialement pour juillet 2019, la sortie du film a été repoussée mainte et mainte fois avant de finalement pointer le bout de son nez en mai 2022. Quatre ans après sa dernière sortie sur grand écran dans Mission : Impossible - Fallout, Tom Cruise fait donc son grand retour dans les salles obscures, pour en mettre plein la vue.

Et pour cause, entre l'impressionnante première bande-annonce de Mission : Impossible 7, la belle réussite de ce Top Gun 2, ou encore son projet de film tourné dans l'espace, le demi-dieu d'Hollywood n'a plus rien à prouver à qui que ce soit.

Nouvelle preuve : le démarrage du film réalisé par Joseph Kosinski s'annonce glorieux au box-office.

En effet, à en croire certains experts, le décollage de Top Gun : Maverick s'élèverait à au moins 92 millions de dollars en seulement un week-end. Une estimation parmi les plus prudentes, beaucoup de spécialistes prévoyant plus de 100 millions de dollars de recettes, et 125 pour les plus optimistes. Un score impressionnant qui prend en compte la fête nationale américaine, le Memorial Day, jour férié aux États-Unis.

Dans tous les cas, le succès semble bel et bien remarquable. Top Gun 2 deviendrait le meilleur démarrage de la carrière de Tom Cruise aux États-Unis, bien devant La Guerre des mondes (64,9 millions) et Mission : Impossible - Fallout (61,2 millions), qui détenaient jusque-là le record. C'est loin des cartons super-héroïques (187 millions pour Doctor Strange 2, par exemple), mais c'est une victoire certaine pour l'acteur et producteur.

Dans le reste du monde, Maverick devrait cumuler entre 180 et 200 millions de dollars dans les 62 territoires où il sera exploité. Là encore, il s'agirait du meilleur démarrage pour l'acteur à l'international, détrônant La Momie et ses 172,3 millions de dollars récoltés en 2017. Notons que le succès du long-métrage réalisé par Alex Kurtzman prenait en compte sa sortie chinoise et russe, ce qui n'est pas le cas de Top Gun : Maverick - qui n'a pas encore de date de sortie en Chine, et ne sera pas exploité en Russie à cause du boycott en lien avec l'invasion de l'Ukraine.

Cette excitation palpable surprendra tous ceux qui pensaient que la suite d'un film sorti il y a 36 ans n'allait pas être attendue. Top Gun : Maverick est donc bien parti pour être l'anti-Matrix Resurrections, autre suite tardive qui jouait avec sa propre mythologie, mais qui s'était royalement plantée au box-office.

Au-delà de Tom Cruise lui-même, cet intérêt a intelligemment été entretenu par une événementialisation importante de la sortie du film. Son passage au Festival de Cannes a été célébré par le passage d'avions de chasse français, de la même façon que son avant-première à San Diego a eu lieu sur un porte-avions USS Midway.

Par ailleurs, la sortie américaine de Top Gun : Maverick bénéficiera d'un alliage de salles de 4 732 cinémas, soit plus que le remake du Roi Lion (4 725 écrans) et même Spider-Man : No Way Home (4 336 écrans). Paramount sort donc l'artillerie lourde avec ce Top Gun 2.

À voir maintenant jusqu'où pourra voler Tom Cruise dans Top Gun 2. Jusqu'à Edge of Tomorrow (370 millions), La Momie (409 millions au box-office mondial), La Guerre des mondes (603 millions), Mission : Impossible - Protocole fantôme (694 millions), ou Mission : Impossible - Fallout (791 millions) ?


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... a2Q8obX364
La Paramount a mit le paquet il faut dire :lol: En promo elle a même organisée une visite du porte avion Français pour Amixem :lol:


Cruise lui fait des vidéos folles de promo pendant ce temps :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

ClintReborn a écrit :
jeu. 26 mai 2022 17:36
Pale a écrit :
jeu. 26 mai 2022 17:18
Top Gun 2 va exploser les records de Tom Cruise au box-office, apparemment

Image

Top Gun 2 : Maverick vient de sortir dans les cinémas français et débarque aux États-Unis ce vendredi. Pour un démarrage record de Tom Cruise au box-office ?

Après avoir patienté sagement sur l'étagère des frustrations de Tom Cruise, Top Gun : Maverick débarque enfin dans les salles de cinéma du monde entier. Prévue initialement pour juillet 2019, la sortie du film a été repoussée mainte et mainte fois avant de finalement pointer le bout de son nez en mai 2022. Quatre ans après sa dernière sortie sur grand écran dans Mission : Impossible - Fallout, Tom Cruise fait donc son grand retour dans les salles obscures, pour en mettre plein la vue.

Et pour cause, entre l'impressionnante première bande-annonce de Mission : Impossible 7, la belle réussite de ce Top Gun 2, ou encore son projet de film tourné dans l'espace, le demi-dieu d'Hollywood n'a plus rien à prouver à qui que ce soit.

Nouvelle preuve : le démarrage du film réalisé par Joseph Kosinski s'annonce glorieux au box-office.

En effet, à en croire certains experts, le décollage de Top Gun : Maverick s'élèverait à au moins 92 millions de dollars en seulement un week-end. Une estimation parmi les plus prudentes, beaucoup de spécialistes prévoyant plus de 100 millions de dollars de recettes, et 125 pour les plus optimistes. Un score impressionnant qui prend en compte la fête nationale américaine, le Memorial Day, jour férié aux États-Unis.

Dans tous les cas, le succès semble bel et bien remarquable. Top Gun 2 deviendrait le meilleur démarrage de la carrière de Tom Cruise aux États-Unis, bien devant La Guerre des mondes (64,9 millions) et Mission : Impossible - Fallout (61,2 millions), qui détenaient jusque-là le record. C'est loin des cartons super-héroïques (187 millions pour Doctor Strange 2, par exemple), mais c'est une victoire certaine pour l'acteur et producteur.

Dans le reste du monde, Maverick devrait cumuler entre 180 et 200 millions de dollars dans les 62 territoires où il sera exploité. Là encore, il s'agirait du meilleur démarrage pour l'acteur à l'international, détrônant La Momie et ses 172,3 millions de dollars récoltés en 2017. Notons que le succès du long-métrage réalisé par Alex Kurtzman prenait en compte sa sortie chinoise et russe, ce qui n'est pas le cas de Top Gun : Maverick - qui n'a pas encore de date de sortie en Chine, et ne sera pas exploité en Russie à cause du boycott en lien avec l'invasion de l'Ukraine.

Cette excitation palpable surprendra tous ceux qui pensaient que la suite d'un film sorti il y a 36 ans n'allait pas être attendue. Top Gun : Maverick est donc bien parti pour être l'anti-Matrix Resurrections, autre suite tardive qui jouait avec sa propre mythologie, mais qui s'était royalement plantée au box-office.

Au-delà de Tom Cruise lui-même, cet intérêt a intelligemment été entretenu par une événementialisation importante de la sortie du film. Son passage au Festival de Cannes a été célébré par le passage d'avions de chasse français, de la même façon que son avant-première à San Diego a eu lieu sur un porte-avions USS Midway.

Par ailleurs, la sortie américaine de Top Gun : Maverick bénéficiera d'un alliage de salles de 4 732 cinémas, soit plus que le remake du Roi Lion (4 725 écrans) et même Spider-Man : No Way Home (4 336 écrans). Paramount sort donc l'artillerie lourde avec ce Top Gun 2.

À voir maintenant jusqu'où pourra voler Tom Cruise dans Top Gun 2. Jusqu'à Edge of Tomorrow (370 millions), La Momie (409 millions au box-office mondial), La Guerre des mondes (603 millions), Mission : Impossible - Protocole fantôme (694 millions), ou Mission : Impossible - Fallout (791 millions) ?


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... a2Q8obX364
La Paramount a mit le paquet il faut dire :lol: En promo elle a même organisée une visite du porte avion Français pour Amixem :lol:


Cruise lui fait des vidéos folles de promo pendant ce temps :lol:
J'ai justement vu la seconde vidéo ce matin :D

Par la même occasion j'ai découvert la vidéo qu'ils avaient fait à l'occasion de Mission impossible : Fallout :

Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Vu :

Image

Conseillé par un pote :o :D Il s'agit d'un spin-off dans l'univers de American Pie centré sur le frère de Steve Stifler. En vrai c'est pas si mal. Alors oui c'est lourdingue et graveleux comme on peut s'y attendre mais si on adopte l'état d'esprit adéquat, c'est quand même marrant.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Premier visuel de Indiana Jones 5 :

Image
Avatar du membre
Miamsolo
Messages : 387
Enregistré le : dim. 13 sept. 2020 16:51

La photo est classe ^^ :hello:
+ de 4400 jours sur AlloCiné
*Mister gentil comme un coeur 2013*
*Mister gentil comme un coeur 2014*
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Miamsolo a écrit :
jeu. 26 mai 2022 22:14
La photo est classe ^^ :hello:
:hello: Tu as senti l'esprit de Indy sur le topic :D

Avatar du membre
Miamsolo
Messages : 387
Enregistré le : dim. 13 sept. 2020 16:51

En espérant que le film ne soit pas aussi oubliable que le 4 :cry:
+ de 4400 jours sur AlloCiné
*Mister gentil comme un coeur 2013*
*Mister gentil comme un coeur 2014*
Avatar du membre
Miamsolo
Messages : 387
Enregistré le : dim. 13 sept. 2020 16:51

Sympa la BA de Willow, ça sent la nostalgie à plein nez :D
+ de 4400 jours sur AlloCiné
*Mister gentil comme un coeur 2013*
*Mister gentil comme un coeur 2014*
Avatar du membre
Wickaël
Messages : 777
Enregistré le : sam. 25 juil. 2020 12:29
Contact :

Il y a Zootopie ce soir sur M6, vais l'enregistrer pour le regarder avec mon petit bonhomme. Cet après-midi il était devant Les Indestructibles il a pas décroché :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Wickaël a écrit :
ven. 27 mai 2022 16:37
Il y a Zootopie ce soir sur M6, vais l'enregistrer pour le regarder avec mon petit bonhomme. Cet après-midi il était devant Les Indestructibles il a pas décroché :D
:hello: Pour Zootopie, ce sera une découverte ? Si oui, tu vas te régaler :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Creed 3 : une date de sortie et un premier poster pour le retour de Michael B. Jordan

Image

C'est le retour de Michael B. Jordan dans Creed III. L'interprète du fils d'Apollo Creed a-t-il perdu de sa superbe ?

On est comme vous, on n’a toujours pas digéré l'annonce de l'absence de Sylvester Stallone au sein du troisième volet de la franchise Creed, qu'avait d'ailleurs commenté il y a plus d'un an son acteur principal (il restera néanmoins producteur du film). Heureusement, l'esprit de l'étalon italien demeure désormais dans le fils de son éternel rival et ami Apollo Creed, Adonis. Si Michael B. Jordan et Sylvester Stallone ont tous les deux collaboré durant les deux premiers opus de la franchise spin-off des Rocky, l'interprète d'Adonis devra réussir à porter Creed III sur ses épaules, arborant désormais la casquette de réalisateur par la même occasion.

On savait déjà que les habituées de la franchise allaient revenir, à l'instar de Tessa Thompson ou Phylicia Rashad, ou que Jonathan Majors serait l'antagoniste de ce troisième volet. Ce dernier expliquait alors avec le sourire avoir pris pas moins d'une centaine de coups durant la production.

Pourtant, après plus d'un an sans nouvelles, on commençait à se demander si on allait avoir des nouvelles du protégé de Rocky Balboa. C'est chose faite, puisque Collider a donné un premier aperçu de Michael B. Jordan dans son rôle d'Adonis pour cette troisième installation de la franchise, qui dévoile également une date de sortie partielle.

Image

Notre second boxeur favori est évidemment musclé, luisant, imperturbable, et on espère qu'il parviendra à soutenir le premier épisode de la licence sans Sylvester Stallone. Si les détails du scénario sont gardés secrets, on imagine que la franchise va continuer à donner dans le legacyquel, y comprendre la volonté pour une suite de célébrer l'héritage de son histoire (SOS Fantômes : L'Héritage ou Cobra Kaï en sont deux excellents exemples). On apprend également que le film débarquera outre-Atlantique en novembre 2022.

Une théorie a ainsi largement été relayée, laissant entendre que Jonathan Major's pourrait officier en tant que fils du boxeur Clubber Lang, incarné dans Rocky III par Mr T. La confrontation de Rocky et Clubber Lang avait valeur de point culminant de la saga. Apollo Creed prêtait ainsi son short aux couleurs du drapeau à son ancien rival l'homme de fer de Philadelphie, plus underdog que jamais face au matraqueur de Chicago, après la perte de son entraîner Mickey. Ce retour à la maison mère pourrait permettre à Creed III de construire sa dramaturgie en piochant parmi les fondations de sa mythologie.

Creed III sortira en novembre 2022 aux États-Unis, et à une date probablement similaire en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... yULJMWeiBg
Avatar du membre
Wickaël
Messages : 777
Enregistré le : sam. 25 juil. 2020 12:29
Contact :

Pale a écrit :
ven. 27 mai 2022 18:23

:hello: Pour Zootopie, ce sera une découverte ? Si oui, tu vas te régaler :D
Oui ce sera une découverte :D
Avatar du membre
ClintReborn
Messages : 3969
Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
Localisation : Avalon

Pale a écrit :
jeu. 26 mai 2022 21:57
Premier visuel de Indiana Jones 5 :

Image
J'ai quand même envie d'y croire si le scénario est bon :lol: :saint: Mais je reste quand même sur l'idée qu'il faudrait une série à gros moyens sur Indiana Jones peut être même que l' adaptation des livres indiana jones junior des années 90 serait une bonne idée pour Disney + :saint:
Image

J'ai quasiment lu tous les livres à l'époque il y en a plus de 20 :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

J'appréhendais ce Cronenberg... à raison. J'ai détesté. Je me contrefiche de la réflexion sur l'art et bla bla bla, pour moi ce film est aussi cheap et vide que les 5 décors pourris qui ont servi pour le tournage. Si ça se veut futuriste, c'est complètement foiré. Une vraie merde.
Avatar du membre
Kit
Messages : 6420
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

Pale a écrit :
ven. 27 mai 2022 23:23
Image

J'appréhendais ce Cronenberg... à raison. J'ai détesté. Je me contrefiche de la réflexion sur l'art et bla bla bla, pour moi ce film est aussi cheap et vide que les 5 décors pourris qui ont servi pour le tournage. Si ça se veut futuriste, c'est complètement foiré. Une vraie merde.
:hello: Léa et Kristen sont mortes en scène ?
Vosg'patt de cœur
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Kit a écrit :
ven. 27 mai 2022 23:51
Pale a écrit :
ven. 27 mai 2022 23:23
Image

J'appréhendais ce Cronenberg... à raison. J'ai détesté. Je me contrefiche de la réflexion sur l'art et bla bla bla, pour moi ce film est aussi cheap et vide que les 5 décors pourris qui ont servi pour le tournage. Si ça se veut futuriste, c'est complètement foiré. Une vraie merde.
:hello: Léa et Kristen sont mortes en scène ?
Joli ! :D

J'ai hyper envie de commencer Stranger Things mais je pense que je vais attendre que la saison soit entièrement disponible. Obi-Wan Kenobi ne me donne pas envie, en fait je m'en tamponne totalement le coquillard de toutes les séries Star Wars. Bien sûr j'ai aimé les deux premières saisons de Mandalorian mais je sens poindre l'overdose. Et si en plus il faut tout voir pour comprendre chaque nouvelle série, non merci. Par contre je suis preneur pour le film SW que va réaliser Taika Waititi.
Répondre