Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
Avatar du membre
robinne
Messages : 5720
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

NaughtyDog a écrit :
sam. 22 oct. 2022 00:51
Image

Image

Après le réussi X, Ti West fait aussi bien (voire mieux) dans un registre différent avec ce Pearl, prequel centré sur le personnage antagoniste de X.

Cette fois-ci, on est en 1918, tandis que le réal émule les films Technicolor d'antan tels que le Magicien d'Oz ou Autant emporte le vent.
Tel un film Disney bien fucked up (le scénario a des relents de Cendrillon tendance psychopathique), West emballe un scénario aux tropes certes connues, mais où le côté insidieux de l'horreur (y a pas un seul jump scare) confère une vraie patine alliée aux images ultra colorées et au sound design orchestral à la Newman.

Mais au centre, c'est la formidable Mia Goth qui brille (depuis Nymphomaniac, High Life ou A Cure for Life elle montre encore son talent) dans un rôle pas facile (on lui doit même un sacré monologue en plan-séquence de quasi10 min).

Mention spéciale au générique de fin (tout bête dans sa fabrication, mais délicieusement creepy), pour ce 2nd opus bien réussi.

Plus qu'à attendre MaXXine

7/10 ou 7.5/10
Au fait, ce sera diffusé au cinéma, ou c'est sur une plateforme ?
Avatar du membre
robinne
Messages : 5720
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

@shenbov
5/7 €, c'est dans les cinémas subventionnés, à la campagne :D
Je vais dans un Gaumont, pour les films "à grand spectacle" (dans une salle Dolby), ou pour certains films qui ne sont diffusés que là, et effectivement, le prix est le double. Je ne te parle pas de la place pour voir Avatar en salle Dolby, avec la 3D : je pense que j'ai dû payer 18 € au total :lol: :sweat:

Derniers films français vus : Novembre (salle bien pleine ~100 spectateurs) et Chronique d'une liaison passagère (entre 20 et 30 spectateurs).
Mais j'avoue ne pas connaître le remplissage de films tels que Plancha :sarcastic:
Avatar du membre
Next
Administrateur du site
Messages : 7053
Enregistré le : mar. 14 juil. 2020 10:30

robinne a écrit :
ven. 28 oct. 2022 12:32
Au fait, ce sera diffusé au cinéma, ou c'est sur une plateforme ?
"X", premier film de la trilogie, sort en salle en France mercredi prochain.
Malheureusement 8 mois après sa sortie aux US et une longue période où on ne savait pas s'il aurait les faveurs de la salle ou non. Du coup nombre d'amateurs du genre, dont je fais partie, l'ont déjà vu. :(

Et je crains que si ça flop, Pearl ne sorte pas en salle de fait.
Avatar du membre
shenbov
Messages : 133
Enregistré le : jeu. 6 mai 2021 23:04
Localisation : Mercure

https://www.francetvinfo.fr/culture/cin ... 03325.html

On se demande pourquoi les gens ne vont pas aller voir le dernier film de Dany Boon ou le dernier Debouzze :saint:

Je sais que y'a des bons films du cinéma français chaque année hein, me jetez pas la pierre :D
« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas »
Avatar du membre
robinne
Messages : 5720
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Next a écrit :
ven. 28 oct. 2022 12:58
robinne a écrit :
ven. 28 oct. 2022 12:32
Au fait, ce sera diffusé au cinéma, ou c'est sur une plateforme ?
"X", premier film de la trilogie, sort en salle en France mercredi prochain.
Malheureusement 8 mois après sa sortie aux US et une longue période où on ne savait pas s'il aurait les faveurs de la salle ou non. Du coup nombre d'amateurs du genre, dont je fais partie, l'ont déjà vu. :(

Et je crains que si ça flop, Pearl ne sorte pas en salle de fait.
Merci :jap:
Je regarderai si X sort du côté de chez moi :sweat:
Ca fait longtemps que je n'ai pas fait de film d'épouvante/horreur en salle :D
Avatar du membre
robinne
Messages : 5720
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

shenbov a écrit :
ven. 28 oct. 2022 14:06
https://www.francetvinfo.fr/culture/cin ... 03325.html

On se demande pourquoi les gens ne vont pas aller voir le dernier film de Dany Boon ou le dernier Debouzze :saint:

Je sais que y'a des bons films du cinéma français chaque année hein, me jetez pas la pierre :D
Ce n'est pas lors de cette journée que Kad Merad avait dit qu'il était trop payé ? :lol:
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Next a écrit :
ven. 28 oct. 2022 12:58
robinne a écrit :
ven. 28 oct. 2022 12:32
Au fait, ce sera diffusé au cinéma, ou c'est sur une plateforme ?
"X", premier film de la trilogie, sort en salle en France mercredi prochain.
Malheureusement 8 mois après sa sortie aux US et une longue période où on ne savait pas s'il aurait les faveurs de la salle ou non. Du coup nombre d'amateurs du genre, dont je fais partie, l'ont déjà vu. :(

Et je crains que si ça flop, Pearl ne sorte pas en salle de fait.
Je prie pour que mon ciné A&E le diffuse comme ils avaient fait pour X au mois de mai :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

robinne a écrit :
ven. 28 oct. 2022 08:46
Toujours (ou souvent) à contre-courant :o
Parfois :o :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Pale a écrit :
ven. 28 oct. 2022 15:39
Je prie pour que mon ciné A&E le diffuse comme ils avaient fait pour X au mois de mai :D
Il semblerait que je n'attende peut-être pas jusque là finalement :o
Avatar du membre
robinne
Messages : 5720
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Pale a écrit :
ven. 28 oct. 2022 15:39
Je prie pour que mon ciné A&E le diffuse comme ils avaient fait pour X au mois de mai :D
C'était un ciné belge ?
Pale a écrit :
ven. 28 oct. 2022 15:43
robinne a écrit :
ven. 28 oct. 2022 08:46
Toujours (ou souvent) à contre-courant :o
Parfois :o :D
De plus en plus je trouve :o
Pale a écrit :
ven. 28 oct. 2022 15:47
Pale a écrit :
ven. 28 oct. 2022 15:39
Je prie pour que mon ciné A&E le diffuse comme ils avaient fait pour X au mois de mai :D
Il semblerait que je n'attende peut-être pas jusque là finalement :o
Tu l'as récupéré par des voies alternatives ? :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Marvel : les premiers avis sur Black Panther 2 sont là

Image

Le nouveau film Marvel, Black Panther : Wakanda Forever, débarque bientôt dans nos salles et les premiers avis sont déjà tombés. Verdict ?

Après l’immense succès du premier Black Panther en 2018, Ryan Coogler était assuré de revenir en grand champion de Marvel pour le deuxième opus, ramenant le public au Wakanda pour les nouvelles aventures de son héros national. Toutefois, les affres de la vie n’ont pas rendu les choses faciles ou évidentes pour permettre à la firme et son réalisateur d’accoucher du film prévu. Avant la mort de Chadwick Boseman, Black Panther 2 avait bien entendu un tout autre scénario et, pour une fois, Disney a dû se plier à la cruelle réalité pour changer ses plans si bien élaborés.

C’est donc à la fois un gros blockbuster de divertissement, mais aussi un film hommage à son comédien qui doit bientôt atteindre nos grands écrans, afin de proposer une œuvre à la hauteur de son héritage et de ses nobles sentiments. Malgré tout, cela n’aura pas empêché les mesquineries de Disney qui nous disputait notre chronologie des médias il y a peu, afin que son élégie super-héroïque puisse tout de même être aussi lucrative que possible. Allant jusqu’à menacer de ne pas sortir le film dans nos cinémas, la compagnie aura bien vite retrouvé ses esprits au profit de sa politique de distribution agressive.

Finalement, le dernier film de super-héros de 2022 (et peut-être le plus attendu) arrivera bien dans nos salles françaises. Et pas de panique pour Disney, Black Panther : Wakanda Forever devrait cartonner au box-office selon toute logique, mais reste encore à voir ce que pensent les premiers spectateurs de la qualité du film. Les premiers avis américains sont là. Revue de tweets.

"Black Panther : Wakander Forever est aussi épique qu’une suite de Marvel peut l’être. L’histoire est extrêmement ambitieuse et thématiquement satisfaisante, avec des retournements de situation dévastateurs. On sent la longueur du film, mais il reste fun, très beau et nous propose les meilleures scènes post-génériques de l’histoire de Marvel, sans concurrence possible." Germain Lussier – Gizmodo

"Wakanda Forever est fantastique ! Coogler nous offre une merveilleuse suite qui est à la fois un choc émotionnel et une pertinente recherche thématique. Un très bel hommage à l’héritage de Boseman. Letition et Tenoch sont superbes et la scène mid-credit est très touchante." Fico Cangiano – CineXpress

"Black Panther : Wakanda Forever est le film le plus poignant et puissant de Marvel jusqu’à présent. C’est lourd et sombre, et de la bonne façon, abandonnant presque totalement le ton habituel du studio. La direction artistique est meilleure sur tous les plans et les acteurs ont tout donné pour l’occasion." Brian Davids – The Hollywood Reporter

"Une autre bonne raison d’être impressionné par Black Panther : Wakanda Forever est de constater que Ryan Coogler avait l’impossible tâche de faire une suite sans Chadwick Boseman et en fait un film respectueux, tout en faisant avancer la franchise avec succès. Cela va être un énorme carton pour Marvel." Steven Weintraub – Collider

"Wakanda Forever est un hommage magnifique et cathartique à l’héritage de Chadwick Boseman. Il nous rappelle son impact monumental et qu’il est toujours avec nous. Superbes performances de Gurira, Bassett, Wright et Thorne. Huerta est incroyable. J’ai adoré la chanson de Rihanna et la bande-son de Ludwig." Kevin McCarthy – Reel Blend

"Wakanda Forever va vous embarquer dans une montagne russe d’émotions. Si l’absence de Chadwick se ressent, la performance du casting est phénoménale. Le deuil auquel doit faire face chaque personnage du film est perceptible à travers l’écran. Des tonnes d’action, sinon ! Namor est fantastique." Wendy Lee Szany – The movie couple

"Wakanda Forever est exceptionnel. Le film traite du décès, de la souffrance et de la vengeance avec une maturité et un sérieux rarement vu dans le MCU. Black Panther continue d’être le joyau de leur couronne. Letitia Wright, Angela Bassett et Tenoch Huerta nous offrent parmi les meilleures performances d’acteur vues cette année." Orlando Maldonado – Orlando En El Cine

"Black Panther : Wakanda Forever est un magnifique hommage à Chadwick Boseman. Visuellement éblouissant, avec une Angela Bassett prenant tout l’espace dans chaque scène où elle apparaît. Lift Me Up de Rihanna va ravir nombre d’entre vous. La nouvelle scène post-générique est authentiquement sidérante. Je ne sais pas ce que feront les Oscars de tout ça." Clayton Davis - Variety

Vous l’aurez compris, les premiers retours ne tarissent pas d’éloges envers Black Panther 2, présenté comme l’un des meilleurs films du MCU (si ce n'est le meilleur, selon certains). Le plus grand tour de force du long-métrage serait donc d’avoir réussi à surpasser le premier Black Panther, sans son acteur principal, avec toutefois un grand respect pour celui-ci.

Une réussite à saluer, mais qui nous en dit finalement peu sur la qualité du scénario, en dehors de tout son aspect mélancolique et endeuillé. Les acteurs, tous loués sans ménagement, nous donneraient à voir une des meilleures partitions pour un film de super-héros récent, profitant d’un ton général beaucoup plus dramatique et sérieux que d’habitude pour déployer leur talent. Entre autres, les chansons de Rihanna ou encore la scène post-générique (également argument de taille pour le récent Black Adam) sont évoquées parmi les meilleurs arguments en faveur du long-métrage.

Peut-on donc voir parmi tout cela les ingrédients d’un véritable grand film, au-delà d’un simplement divertissement super héroïque ? Difficile d'en être certains puisque les premiers avis américains sur ce genre de productions sont souvent très positifs (quelle que soit la qualité du film). Pour en décider, il faudra donc attendre de voir le film dans nos salles, le 9 novembre 2022.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... as94kwNyPs
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

robinne a écrit :
ven. 28 oct. 2022 16:03
Pale a écrit :
ven. 28 oct. 2022 15:39
Je prie pour que mon ciné A&E le diffuse comme ils avaient fait pour X au mois de mai :D
C'était un ciné belge ?
Yes :hot:
De plus en plus je trouve :o
Je ne fais pas exprès :D
Tu l'as récupéré par des voies alternatives ? :D
On peut dire ça oui :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image
Avatar du membre
ClintReborn
Messages : 3969
Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
Localisation : Avalon

Pale a écrit :
ven. 28 oct. 2022 18:18
Image
J'ai peur de l'affiche et du réalisateur qui a déjà a son actif ce film avec bruce willis et... c'est tout :lol: un jeune avec deux têtes d'affiches "rassurantes" qui sont la pour le cachet :saint:
https://www.imdb.com/title/tt11656220/? ... lmg_t_1_dr
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

ClintReborn a écrit :
ven. 28 oct. 2022 18:44
Pale a écrit :
ven. 28 oct. 2022 18:18
Image
J'ai peur de l'affiche et du réalisateur qui a déjà a son actif ce film avec bruce willis et... c'est tout :lol: :
https://www.imdb.com/title/tt11656220/? ... lmg_t_1_dr
Oui c'est ce genre de film qui sent la fin de carrière :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

EL a beaucoup aimé À l'Ouest rien de nouveau (4 étoiles) :

Image

Après Lewis Milestone en 1930 et Delbert Mann en 1979, le réalisateur Edward Berger (Jack, Deutschland 83) s'empare à son tour du chef-d'oeuvre d'Erich Maria Remarque qui racontait la Première Guerre Mondiale à travers le regard d'un soldat allemand. Choisi pour représenter l'Allemagne aux Oscars 2023 après son passage dans les salles allemandes et américaines, À l'Ouest rien de nouveau offre une plongée éprouvante dans l'horreur des tranchées, qui ne sort malheureusement que sur Netflix en France.

LES SENTIERS DE LA MORT


Au début de son roman publié en 1929, Erich Maria Remarque écrivait : "Ce livre n’est ni une accusation ni une profession de foi, et encore moins une aventure, car la mort n'est pas une aventure pour ceux qui lui font face. Il s'agit seulement d'essayer de dire ce qu’a été une génération qui, même quand elle a échappé à ses obus, a été brisée par la guerre."

Cette phrase, reprise en citation dans la bande-annonce (et sous la forme d'un texte d'introduction par Lewis Milestone et Delbert Mann à l'époque), résume parfaitement l'intention qui inspire À l'Ouest rien de nouveau et Edward Berger. La mort n'a rien d'héroïque, et la guerre n'est pas un spectacle, seulement un enfer dont le réalisateur montre toute la monstruosité à travers une mise en scène qui rappelle évidemment 1917 de Sam Mendes pour sa virtuosité technique, son aspect immersif et l'ampleur de ses scènes de bataille.

Le film s'ouvre sur des images malickiennes d'un paysage de campagne à l'aube : la brume qui glisse paisiblement entre les troncs d'arbres, des renardeaux qui tètent leur mère et des arbres qui s'élèvent vers un ciel nuageux.

Alors que la caméra traverse un nuage de fumée pour révéler un tableau cauchemardesque composé de boue, de morceaux de métal et de corps qui jonchent le sol gelé, une rafale de mitrailleuse brise le silence élégiaque des premières heures du jour et préfigure du carnage que le film dépeint avec un réalisme viscéral.

Dès le prologue, Edward Berger fait preuve d'une précision méticuleuse et d'une maîtrise remarquable en se faufilant dans les tréfonds des tranchées pour suivre un jeune soldat allemand nommé Heinrich lors d'un énième assaut, filmé en plan-séquence.

L'instant d'après, le titre du film apparaît et le garçon gît à l'arrière d'un camion parmi une pile de cadavres dépouillés de leurs tenues et enterrés dans une fosse commune. La caméra de Berger, en suivant le parcours d'un uniforme passant de main en main pour être lavé, raccommodé et remis en service, illustre la machine de guerre implacable, nourrie par de nouvelles recrues moins précieuses que les vêtements dans lesquels elles vont mourir.

L'uniforme finit dans les bras de Paul Bohmer (Felix Kammerer). Comme ses amis naïfs et idéalistes enhardis par des discours enflammés sur Dieu, le Kaiser et la patrie, le jeune homme s'est engagé en pensant qu'il n'y avait pas de plus grand honneur. Envoyé sur le front de l'Ouest, il découvre avec effroi ce qu'Erich Maria Remarque décrivait comme "l'empire de l'horreur", où des hommes hurlent, s'entre-tuent et meurent pour garder des lignes qui bougent d'à peine quelques centaines de mètres.

LA GRANDE DÉSILLUSION

Outre la prouesse technique et la réalisation oppressante qui restitue avec une force impressionnante les atrocités de la Grande Guerre, À l'Ouest rien de nouveau se distingue aussi dans sa capacité à dessiner des individualités. En s'attardant sur Paul et son groupe d'amis du moment où ils s'engagent pleins d'espoirs jusqu'à la barbarie du champ de bataille, le film permet d'assister à la violente désillusion de ces jeunes soldats envoyés se faire massacrer sur la promesse d'une grandeur patriotique, d'un destin héroïque et d'une victoire qui ne devait pas prendre plus de six semaines.

Alors que Paul est envoyé récupérer les plaques des morts après un baptême du feu aussi terrifiant qu'étourdissant, la musique de Volker Bertelmann retentit avec le même motif incessant, comme une sirène à l'approche du combat : des rafales de caisses claires pour marquer la displine militaire, et trois notes électriques assourdissantes et inquiétantes, qui pourraient être interprétées comme le rugissement de la bestialité de l'être humain, ou un grondement venu des entrailles de la Terre.

La guerre, issue des errements de l'Homme et de sa pensée destructrice, s'oppose intrinsèquement à la nature et à la vie. Pourtant, il y a quelque chose de sublime dans la façon dont Edward Berger parvient à conjuguer la beauté à l'horreur à l'écran. Tout au long du film, le cinéaste et son directeur de la photographie James Friend (avec qui il a déjà travaillé sur Patrick Melrose et Your Honor) suspendent régulièrement la tension nerveuse des tranchées et des combats par des visions naturalistes et des moments de répit, où l'ombre de la mort plane toujours au-dessus d'eux.

Par de petits détails et quelques nuances, le récit réussit à caractériser chacun des personnages et à susciter de l'empathie envers ce groupe de soldats qui s'est habitué malgré lui au chaos. L'attente, au bout d'un moment, devient insupportable, mais l'amitié et la camaraderie qui lient Paul et ses compagnons d'armes sont poignantes. La faim est omniprésente, comme les autres besoins, que chacun tente de combler à sa façon : une oie volée à un fermier français, le mouchoir d'une fermière rencontrée pour une nuit ou l'affiche d'une femme de rêve qu'ils ne connaîtront jamais.

Dans le rôle de Paul, qui est le coeur du récit, Felix Kammerer est aussi bouleversant qu'épatant. Avec une émotion à fleur de peau et une tension parfois proche de la crise de nerfs, l'acteur démontre déjà un grand talent pour sa première prestation à l'écran et retranscrit parfaitement le désarroi du héros, son désespoir, sa mélancolie et, finalement, son indifférence de la guerre. À l'image du personnage d'Alekseï Kravtchenko dans Requiem pour un massacre, l'évolution de Paul s'imprime physiquement sur lui et son visage se décompose au fil de son épopée pour ne laisser qu'un masque figé de sang et de boue où ne passe plus que son regard azur perçant.

En proposant la première adaptation en langue allemande à l'écran, Edward Berger ajoute de l'authenticité au film, mais accomplit aussi une certaine réappropriation culturelle d'une guerre et d'une oeuvre profondément inscrites dans la psyché nationale et la mémoire collective allemande. Par conséquent, ce nouveau long-métrage donne encore plus de force au propos du roman en représentant cette génération brisée dont Erich Maria Remarque voulait raconter l'histoire dans son livre.

GUERRE ET PAIX

Globalement, À l'Ouest rien de nouveau conserve l'essence du texte d'Erich Maria Remarque et sait lui donner une puissance visuelle, émotionnelle et symbolique, mais le film est moins fidèle que les précédentes adaptations.

Afin de s'approprier pleinement le récit, Edward Berger (qui a co-écrit le scénario avec Lesley Paterson et Ian Stokell) a décidé de faire abstraction de plusieurs scènes du roman : l'entraînement de Paul à la caserne sous les ordres du vicieux caporal Himmelstoss ; sa permission de quelques jours dans les lignes arrières ; son retour déchirant à la maison avec sa mère malade et sa soeur ou encore son séjour à l'hôpital avant de retourner sur le front.

À la place, le réalisateur effectue une ellipse entre le moment où Paul découvre le front en 1917 et les derniers jours de la guerre en novembre 1918 et s'intéresse à deux figures qui ne sont pas dans l'oeuvre originale : le général Friedrich (Devid Striesow), un militaire fanatique qui veut se battre jusqu'au bout, et Matthias Erzberger (Daniel Brühl), diplomate allemand présidant la délégation chargée de négocier l'armistice face au maréchal Foch (Thibault De Montalembert) dans la forêt de Compiègne.

La nourriture abondante, les décors luxueux et le mépris des dignitaires français et allemands crée un contraste encore plus fort avec les conditions de vie des soldats dans les tranchées. Avec cette nouvelle intrigue, le film apporte un contrechamp historique, politique et souligne la futilité de la guerre, les dangers du nationalisme, mais aussi le sentiment de honte qui naît à ce moment-là. Cette rancoeur née de la "légende du coup de poignard dans le dos" (Dolchstoßlegende en allemand) qui conduira à la montée du nazisme et à la Seconde Guerre Mondiale.

Cependant, même si elle permet d'offrir une représentation plus complète de la guerre, cet ajout rallonge encore un plus le récit et brise l'immersion auprès de Paul et de ses camarades. Un des rares défauts de cette nouvelle adaptation d'À l'Ouest rien de nouveau, qui restitue parfaitement le témoignage d'Erich Maria Remarque et de ces jeunes soldats jettés en enfer.

À l'Ouest rien de nouveau est disponible depuis le 28 octobre sur Netflix.

À l'Ouest rien de nouveau restitue avec une force impressionnante la monstruosité, l'horreur et l'absurdité de la guerre. En voulant trop en faire, Edward Berger finit par surcharger son récit, mais cette nouvelle adaptation en allemand du roman d'Erich Maria Remarque est aussi aboutie techniquement qu'elle est puissante.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... dUBApBWUn8
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Première image de Evil Dead Rise :

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Vu :

Image

J'ai aimé malgré des réserves. Parmi celles-ci, quelques longueurs et des personnages pas toujours très intelligents. Hormis cela, c'est une fresque de guerre qui impressionne pour l'ampleur de sa mise en scène et ses scènes de guerre d'une violence absolue.

Image

Petit à petit, Ti West commence à faire partie de mes réalisateurs préférés du moment tant il possède une vraie patte et un talent indéniable. J'ai autant aimé Pearl que X si ce n'est plus encore tant la prestation de Mia Goth est phénoménale. Il faut ajouter à cela une mise en scène et une ambiance du tonnerre. Vivement Maxxxine, le troisième segment de cette trilogie, je sens que le réalisateur et Mia vont encore nous régaler.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Mon programme ciné du week-end :

Image

Sur Netflix :

Image

Je suis moyennement chaud pour Amsterdam donc c'est pas encore sûr et certain que j'y aille.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39



Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
robinne
Messages : 5720
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Pale a écrit :
mar. 1 nov. 2022 10:38

Image

Je suis moyennement chaud pour Amsterdam donc c'est pas encore sûr et certain que j'y aille.
Pareil, pas sûr et certain que j’y aille. Mais c’est surtout par « manque de temps » :roll:
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

J'attends ça comme un dingue :hot:
Avatar du membre
Cocu
Messages : 1988
Enregistré le : mar. 14 juil. 2020 21:15

Pale a écrit :
mar. 1 nov. 2022 20:16
J'attends ça comme un dingue :hot:
On voit ça 😁
Pouet
Avatar du membre
robinne
Messages : 5720
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Moi, j'attends le film :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image







Hallucinant :roll:
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
NaughtyDog
Messages : 1994
Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
Localisation : Paris

Pale a écrit :
mer. 2 nov. 2022 15:41
Image







Hallucinant :roll:
Plus efficace que du viagra
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
robinne
Messages : 5720
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

NaughtyDog a écrit :
mer. 2 nov. 2022 16:05
Pale a écrit :
mer. 2 nov. 2022 15:41
Image







Hallucinant :roll:
Plus efficace que du viagra
C'est à cause de la présence de la couleur bleue ?

Sinon, tu as vraiment essayé le Viagra ? :ouch:
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

EL a moyennement apprécié Amsterdam (2,5 étoiles) :

Image

Depuis Les Rois du désert, David O. Russell s’affirme en tant que réalisateur rare mais précieux. Le bonhomme sait choisir ses projets avec parcimonie, et tire souvent le meilleur de récits dédiés à des personnages aussi bizarres que touchants. Avec Amsterdam, il poursuit le filon du film choral à tendance historique, déjà entériné par American Bluff, grâce à un casting cinq étoiles porté par Christian Bale, Margot Robbie, John David Washington ou encore Robert De Niro. Pari réussi ?

BALE PERDU


Exceptionnellement, il va falloir passer à la première personne pour jouer cartes sur table : la critique d’Amsterdam est sans nul doute l’une des plus difficiles que j’aie eu à écrire cette année. Pourquoi ? Parce qu'après mûre réflexion, je ne sais toujours pas ce que je pense du film. Et j’ai l’impression que c’est presque voulu par son réalisateur.

À vrai dire, le nouveau long-métrage de David O. Russell est foncièrement confus. Il y retrouve son goût pour une narration cacophonique, où pléthore de personnages se définissent au sein d’une accumulation de joutes verbales. Sa caméra sait toujours aussi bien capter ce bordel ambiant comme s’il s’agissait d’un numéro de danse, et convoque plus que jamais l’héritage d’un John Cassavetes qu’on aurait boosté à l’ironie mordante.

La différence, c’est que l’ensemble ne s'ancre pas dans un drame humain resserré (Happiness Therapy, Joy), mais dans un film d’enquête au cœur du contexte éclatant des années 30, révélant petit à petit une machination à l’échelle nationale. Pourtant, O. Russell est le premier à présenter son dernier-né comme une œuvre sur l’amitié. L’amitié entre deux hommes que la Grande Guerre a défigurés (Christian Bale et John David Washington), puis avec l’infirmière grâce à laquelle ils ont mené une belle vie, loin de tout, pendant les années folles (Margot Robbie).

Et c’est justement là qu’Amsterdam se veut déstabilisant, car le récit est à son meilleur lors de ce flashback, sorte d’aparté tendre qui porte en elle l’insouciance de protagonistes persuadés que le pire est derrière eux. La mise en scène d’O. Russell agit comme une douce caresse sur ces corps meurtris, tout en assumant une ironie dramatique amère. Cette clé de voûte désenchantée, mais diablement humaine est souvent bouleversante, notamment lorsque les diverses voix off s’empilent pour faire dialoguer les non-dits des sentiments à l’image.

COUP DE THÉÂTRE

Le problème, c’est que le film ne fait que s’étioler à partir de ce souvenir, comme s’il voulait consciemment en faire le dernier moment de joie fantasmatique d’un monde au bord du gouffre. Car au-delà de l’arrière-plan militaire qu’il façonne, où le racisme est autant évoqué que l’abandon des vétérans par la société américaine, le scénario plonge ses personnages dans les rouages abracadabrantesques d’un complot autour d’un potentiel coup d’État de l’armée...

Il ne tarde pas avant que les noms de Mussolini et d’Hitler soient évoqués, et que le loup fasciste sorte de la bergerie pour s’imposer dans l’imagerie du film, jusqu’à l’image presque drôle d’un buisson en forme de croix gammée. Si O. Russell est surtout heureux d’affirmer que cette histoire improbable est inspirée de faits réels, Amsterdam se plaît à se perdre dans des circonvolutions assez inutiles, détours sinueux d’autant plus vains que le spectateur peut aisément en deviner les tenants et aboutissants.

Sauf que tout le propos du film réside dans cette progression laborieuse. On connaît le cours de l’Histoire, mais les protagonistes refusent de croire qu’une énième guerre puisse éclater. Ils ont vécu la Der des ders, et les erreurs du passé ne peuvent pas décemment se répéter. Nul doute que le cinéaste y déploie un regard politique très en phase avec l’actualité, et un point de vue finalement assez critique sur la naïveté béate d’un gouvernement (et d’une société) qui ne voit jamais venir la menace de l’autoritarisme.

C’est pourquoi, sur le plan théorique, la proposition est une incongruité intellectuellement stimulante, voire inattaquable, au vu de son improbabilité dans le paysage actuel. Pourtant, Amsterdam ne peut que laisser le spectateur sur le bord de la route (voire le pousser sous les roues d’une voiture, comme le fait explicitement le film), la faute à un excès de zèle qui rend l’ensemble hautement indigeste. L’accumulation de personnages secondaires amène à des séries de sketches vaudevillesques et à des élans de screwball à l’ancienne qui engendrent des ruptures tonales jamais pleinement maîtrisées.

À trop se demander où O. Russell nous emmène, son long-métrage perd de son pouvoir d’immersion, alors même que l'on constate l’implication évidente de son casting, à commencer par son trio de tête (en particulier Bale, toujours aussi investi dans ses transformations physiques).

De Rami Malek à Anya Taylor-Joy (ici délicieuse en bourgeoise mesquine) en passant par une touchante Zoe Saldana, cette brochette glamour prouve une nouvelle fois le talent de son réalisateur pour la direction d’acteurs, mais presque au point où l’on voit tout ce beau monde s’amuser à un atelier de théâtre sans nous. La photographie rayonnante d’Emmanuel Lubezski et la musique toujours aussi inspirée de Daniel Pemberton (décidément le nouveau cador d’Hollywood) ont beau sublimer cet exercice de style, Amsterdam reste une belle vitrine de cinéma, mais dont on constate la frontière qui nous sépare de son univers enchanteur.

David O. Russell voudrait signer une comédie douce-amère sur la montée inévitable du fascisme, et sur le papier, c’est passionnant. Mais à trop jouer sur l’ironie dramatique et ses ruptures de ton hasardeuses, Amsterdam se prend les pieds dans le tapis. Reste de beaux apparats, à commencer par un casting savamment pensé.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... Xn6cNs6eQU
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Après Operation Fortune, Guy Ritchie réunit un casting cinq-étoiles pour son prochain film

Image

Alors qu'on attend encore son prochain Opération Fortune, Guy Ritchie continue de dévoiler son nouveau film, un actionner d'espionnage au super casting.

Après un détour vers le giga blockbuster américain avec ses versions du Roi Arthur et d'Aladdin, Guy Ritchie est revenu à un dispositif plus terre à terre depuis quelques années, et ce n'est pas pour déplaire à la rédaction d'Ecran Large. Entre un The Gentlemen élégant et efficace, et Un homme en colère musclé et énervé, le réalisateur de Snatch et des Sherlock Holmes a réussi à ramener son cinéma à une racine plus épurée et réjouissante qu'auparavant.

Alors que l'on attend encore son prochain film, Opération Fortune : Ruse de Guerre, le cinéaste continue de préparer le terrain de son nouveau casse, The Ministry of Ungentlemanly Warfare, qui va réunir un casting cinq-étoiles.

En effet, d'après un article de Deadline, The Ministry of Ungentlemanly Warfare va réunir le passionnant Henry Cavill et la magnétique Eiza González dans ce qui s'annonce être un film d'action et d'espionnage dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale. Ce film signera les retrouvailles de Henry Cavill et de Guy Ritchie, quelques années après Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E, sorti en 2015.

Pour ce qui est d'Eiza González (Godzilla vs Kong, Ambulance), The Ministry of Ungentlemanly Warfare sera sa première incursion dans l'univers du cinéaste. Rappelons que le film s'inspirera de l'histoire de l'organisation clandestine créée par Winston Churchill et Ian Fleming qui a changé le cours de la Seconde Guerre mondiale et a posé les fondements de ce qui deviendra l'unité Black Ops par la suite.

Le producteur Jerry Bruckheimer (Les Bad Boys et les Pirates des Caraïbes) accompagnera le film dans sa fabrication, qui devrait débuter en Turquie en janvier prochain. En attendant de découvrir ce que va donner ce The Ministry of Ungentlemanly Warfare, attendons patiemment qu'Opération Fortune : Ruse de Guerre débarque en France. Aucune date de sortie n'a encore été annoncée pour ce film.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... uMTPBwkINo
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
robinne
Messages : 5720
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Pale a écrit :
mer. 2 nov. 2022 18:44
Image
C'est un film ou une série ? :??:
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

robinne a écrit :
mer. 2 nov. 2022 19:00
Pale a écrit :
mer. 2 nov. 2022 18:44
Image
C'est un film ou une série ? :??:
Série :jap:
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Le box-office français de la semaine :

Image

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... TScMmY32Bo
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Kit
Messages : 6420
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 23:51
Localisation : où est né William Wyler

:hello:
4 novembre
une pensée pour
Martin Balsam 1919-1996 (act, Douze hommes en colère, Diamants sur canapé, Psychose)
Jacques Thébault 1924-2015 (act, doublage vx fr de Audie Murphy et Steve McQueen, voix récurrente de Roy Scheider, Patrick McGoohan (Le Prisonnier) ou encore Robert Conrad (Les Mystères de l'Ouest, Les Têtes Brûlées), ainsi qu'une des voix de Christopher Lee, Paul Newman ou Clint Eastwood2.Il a également doublé Jeremy Brett, l'interprète de Sherlock Holmes -Wikipedia)
Ariane Carletti 1957-2019 (anim. tv, Le club Dorothée)

bon anniversaire à
Marlène Jobert, 80 ans (actr, Alexandre le Bienheureux, Les Mariés de l'an II , La Poudre d'escampette, Julie pot de colle + conteuse, romancière, mère d'Eva Green)
Ralph Macchio 61 ans (act, saga Karaté Kid et série Cobra Kai, Mon cousin Vinny) purée on a le même âge mais il fait 15 ans de moins
Matthew McConaughey 53 ans (act, Le Droit de tuer ?, Amistad, Comment se faire larguer en 10 leçons, La Défense Lincoln)

une pensée pour les disparus un 4 novembre
40ème anniversaire de la mort de Jacques Tati 1907-1982 (réal/act, Les vacances de M. Hulot, Mon oncle)
Sheree North 1932-2005 (actr)
Michael Crichton, 1942-2008 (écriv, réal, Mondwest, Jurassik Park, prod série Urgences)
Melissa Mathison 1950-2015 (scén, E.T., l'extra-terrestre (1982), L'Indien du placard (1995) et Kundun (1997))
Vosg'patt de cœur
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

:hello:

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39





Je préfère revoir la version de Pascale Ferran ^^
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39



La qualité est ouf.
Répondre