Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Gladiator : Roland Emmerich a trouvé son empereur romain pour sa série de gladiateurs

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Roland Emmerich aurait trouvé l'acteur pour incarner son empereur romain dans sa future série sur l'univers des gladiateurs, Those About To Die.

On le sait depuis quelque temps, Roland Emmerich va prendre sa retraite, après avoir détruit la Lune, ravagé la Maison-Blanche et repoussé une invasion extraterrestre. Avec son départ, une certaine idée du cinéma va disparaître, pas toujours très fine, très régressive et assez réjouissante. Mais avant de tirer sa révérence, le réalisateur d’Independence Day compte bien profiter au maximum des derniers instants qu’il lui reste à Hollywood.

Ainsi, il va proposer son Gladiator, avec une série télévisée intitulée Those About To Die, consacrée à l’univers des gladiateurs de la Rome antique, venant ajouter sa pierre à un édifice assez conséquent. Il sera d'ailleurs probablement délicat d’apporter du sang neuf au genre. C’est pourquoi le cinéaste a opté pour un choix fort concernant l’interprète de l’empereur pour son projet. Il s’est en effet adjugé les services d’un comédien mythique.

Et il s’agit d’Anthony Hopkins. Celui qui a décroché l’Oscar du meilleur acteur à deux reprises (Le Silence des agneaux, The Father) va donc incarner une des figures majeures de la Rome antique. Mais laquelle ? En effet, pour le moment, on ne sait pas officiellement de quel empereur le Britannique va revêtir les traits, à l’occasion de sa participation à Those About To Die.

Bien entendu, on peut émettre quelques hypothèses à ce sujet. Pour rappel, Those About To Die se base sur le roman éponyme de Daniel P. Mannix qui avait servi de matrice au Gladiator de Ridley Scott. Quand on connaît un poil la trame de l’ouvrage, mais aussi historique, on peut supposer qu’Anthony Hopkins se glissera dans la peau de Marc-Aurèle (même si cela reste des supputations). De toute façon, quelle que soit l’identité finale de l’empereur, ce rôle s’ajoutera à la collection de personnages prestigieux joués par Anthony Hopkins.

Voilà pourquoi on peut se réjouir de sa présence dans la série, qui pourrait en outre convaincre les sceptiques de la regarder. On espère d’ailleurs que les autres membres de la distribution seront à la hauteur de leur illustre partenaire, ce qui serait nécessaire au regard des promesses annoncées par le synopsis.

Those About To Die est présentée comme un drame se déroulant aussi bien dans le monde corrompu des combats de gladiateurs (sans doute bien bourrins, Roland Emmerich oblige) que dans une société romaine remplie d’intrigues. Et on est désormais un peu plus curieux de découvrir ce programme alléchant (merci Anthony Hopkins).


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... zXVC8_gHl0
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MaXXXine : la suite du sanglant X et Pearl sera "le meilleur film de la trilogie"

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Alors que X et Pearl étaient déjà sacrément bons dans leur genre, Mia Goth a annoncé que le meilleur film de la trilogie de Ti West est le dernier, MaXXXine.

Ti West, le roi de la nostalgie horrifique, a frappé fort avec X. Et pour enfoncer le clou, il a surpris tout le monde en annonçant que le film faisait parti d'une trilogie. Ainsi, sa revisite de Massacre à la tronçonneuse a eu le droit à un prequel avec Pearl (déjà sorti aux Etats-Unis mais encore inédit en France) et verra bientôt débarquer sa suite, MaXXXine, pour compléter la boucle et avoir une vision du passé, du présent et du futur autour du premier film.

Après un premier teaser intrigant de MaXXXine, Mia Goth, l'actrice principale des trois longs-métrages, a révélé que le meilleur restait encore à venir et n'a pas caché son impatience pour l'ultime volet.

La comédienne a ainsi décrit dans une interview pour Empire que MaXXXine était son projet préféré de la trilogie et a expliqué pourquoi :

« C'est mon scénario préféré des trois. Tout est plus grand. Le monde est plus grand, les enjeux sont plus grands. Il va offrir la plus grande expérience cinématographique des trois. »

En voilà une déclaration surprenante. D'après la vedette, la troisième proposition serait la plus ambitieuse, dans tous les sens du terme. Reste à savoir si elle le pense vraiment ou si c'est uniquement dans le but d'en faire la promotion. Difficile de vraiment savoir, mais en tout cas, le scénario vient tout juste d'être terminé comme l'a confirmé West également à Empire, et c'est donc potentiellement à sa lecture que Goth s'est faite son opinion :

« Le scénario est terminé. J'ai écrit celui-ci individuellement. Si X est un film dans lequel ils essaient de faire du porno indépendant, et si Pearl parle du désir de faire partie de l'industrie du cinéma, aussi difficile que cela puisse être, alors MaXXXine est certainement une perspective différente sur ce sujet. Le monde du DTV, de la VHS, joue un rôle direct. »

Après le slasher puis l'horreur psychologique, on a hâte de voir ce que le monsieur aura à proposer de rafraichissant et s'il arrivera à retranscrire à l'écran le grandiose perçu par Goth de son script. Malheureusement, il faudra s'armer de patience pour voir la quête de gloire dans le milieu du porno de Maxine dans le Los Angeles des années 80 puisque MaXXXine n'est pas entré en tournage. Aussi, Pearl n'est même pas encore sorti en France et n'est toujours pas daté sur le territoire (alors qu'il a fait ses débuts dans les salles obscures américaines le 16 septembre 2022).


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... PeJADTcdqU
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Le biopic sur Michael Jackson sera filmé cette année par Antoine Fuqua

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Le tournage du film est annoncé pour 2023, sous la direction du réalisateur de Training Day.

Après avoir dirigé Will Smith dans Emancipation, pour Apple TV+, Antoine Fuqua va se lancer dans l'histoire de Michael Jackson.

Lionsgate annonce que le réalisateur de Training Day et Equalizer dirigera le biopic produit par le producteur primé aux Oscars Graham King (Bohemian Rhapsody). Le scénario du film sera écrit par le triple nominé aux Oscars John Logan (Gladiator). Le duo avait travaillé ensemble sur un autre biopic, celui de Howard Hughes, dans Aviator de Martin Scorsese. Le tournage du film débutera cette année.

"Les premiers films de ma carrière étaient des vidéoclips, et j'ai toujours eu le sentiment que combiner film et musique faisait partie intégrante de qui je suis", confie Antoine Fuqua dans un communiqué. "Pour moi, il n'y a pas d'artiste équivalent à la puissance, au charisme et au pur génie musical de Michael Jackson. J'ai été influencé pour faire des vidéoclips en regardant son travail - le premier artiste noir à chanter en boucle sur MTV. Sa musique et ces images font partie de ma vision du monde".

Le film s'appellera sobrement Michael et selon le studio, il s'agira d'un "portrait inédit et approfondi de l'homme compliqué qui est devenu le roi de la pop". Le film explorera "tous les aspects de la vie de Michael, y compris ses performances les plus emblématiques qui l'ont amené à devenir la plus grande star de son époque."

Aucune date pour le moment.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... m0AGzpvzYI
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... CmbOheUCe4
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robinne
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weird

Cocu a écrit :
mar. 17 janv. 2023 21:13
robinne a écrit :
mar. 17 janv. 2023 20:45
Pale a écrit :
mar. 17 janv. 2023 19:22

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C’est qui (l’actrice) ?
J’ai la flemme de chercher :D
C’est toujours la même actrice depuis le début ?
Voui 😁 c'est Evangeline Lilly
Je ne la connais pas assez pour la reconnaître :sweat:
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mar. 17 janv. 2023 21:19
Cocu a écrit :
mar. 17 janv. 2023 21:13
robinne a écrit :
mar. 17 janv. 2023 20:45


C’est qui (l’actrice) ?
J’ai la flemme de chercher :D
C’est toujours la même actrice depuis le début ?
Voui 😁 c'est Evangeline Lilly
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C'est bien ce que je disais : difficile de la reconnaître :saint:
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robinne
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weird

Pale a écrit :
jeu. 19 janv. 2023 16:04
Le biopic sur Michael Jackson sera filmé cette année par Antoine Fuqua

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Le tournage du film est annoncé pour 2023, sous la direction du réalisateur de Training Day.

Après avoir dirigé Will Smith dans Emancipation, pour Apple TV+, Antoine Fuqua va se lancer dans l'histoire de Michael Jackson.

Lionsgate annonce que le réalisateur de Training Day et Equalizer dirigera le biopic produit par le producteur primé aux Oscars Graham King (Bohemian Rhapsody). Le scénario du film sera écrit par le triple nominé aux Oscars John Logan (Gladiator). Le duo avait travaillé ensemble sur un autre biopic, celui de Howard Hughes, dans Aviator de Martin Scorsese. Le tournage du film débutera cette année.

"Les premiers films de ma carrière étaient des vidéoclips, et j'ai toujours eu le sentiment que combiner film et musique faisait partie intégrante de qui je suis", confie Antoine Fuqua dans un communiqué. "Pour moi, il n'y a pas d'artiste équivalent à la puissance, au charisme et au pur génie musical de Michael Jackson. J'ai été influencé pour faire des vidéoclips en regardant son travail - le premier artiste noir à chanter en boucle sur MTV. Sa musique et ces images font partie de ma vision du monde".

Le film s'appellera sobrement Michael et selon le studio, il s'agira d'un "portrait inédit et approfondi de l'homme compliqué qui est devenu le roi de la pop". Le film explorera "tous les aspects de la vie de Michael, y compris ses performances les plus emblématiques qui l'ont amené à devenir la plus grande star de son époque."

Aucune date pour le moment.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... m0AGzpvzYI
C'est marrant, je n'associais pas Fuqua à Jackson :lol:
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Kit
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robinne a écrit :
jeu. 19 janv. 2023 21:50
Pale a écrit :
mar. 17 janv. 2023 21:19
Cocu a écrit :
mar. 17 janv. 2023 21:13


Voui 😁 c'est Evangeline Lilly
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C'est bien ce que je disais : difficile de la reconnaître :saint:
idem pour moi et pareil pour Michelle Pfeiffer
Vosg'patt de cœur
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tir mortel sur le tournage de Rust, Alec Baldwin va être inculpé pour homicide involontaire
https://www.leparisien.fr/faits-divers/ ... D2XRNU.php
Vosg'patt de cœur
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Teaser de la sixième et dernière saison de Cobra Kai :



Bon ce teaser est juste constitué d'images des 5 saisons précédentes :D
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Après Bohemian Rhapsody, Rami Malek devrait incarner une légende du cinéma

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Après avoir interprété Freddie Mercury dans Bohemian Rhapsody, Rami Malek va bientôt incarner une légende du cinéma.

Si on ne peut pas écarter les défauts grossiers qui entachent Bohemian Rhapsody, on peut en revanche louer la performance de haut vol délivrée par Rami Malek au moment d’endosser les traits de Freddie Mercury. L’acteur a tellement impressionné à cette occasion que les producteurs de James Bond l'ont embauché pour jouer le grand méchant dans Mourir peut attendre.

Depuis, le comédien a participé au dernier bébé de David O. Russell, Amsterdam (et il sera à l’affiche cette année du nouveau long-métrage de Christopher Nolan, Oppenheimer). Les projets d’envergure s’enchaînent donc pour l’ancienne vedette de Mr. Robot et visiblement, cela n’est pas près de s’arrêter. En effet, selon Variety, Rami Malek va prochainement incarner une légende du cinéma et pas n’importe laquelle.

A priori, il serait pressenti pour interpréter Buster Keaton pour le compte d’un biopic sous forme de série, développée par Warner et supervisée par Matt Reeves. Pour le moment, le réalisateur de The Batman discuterait encore avec le studio afin de définir les grandes lignes de ce projet. Il faudra donc patienter quelque temps avant une éventuelle officialisation. Et si ce projet se concrétise, il s’ajouterait à la longue liste de travaux dirigés de prêt ou de loin par Matt Reeves ; notamment The Batman 2 et les spin-off dédiés au Batverse (sans parler du désir du metteur en scène de revenir sur Cloverfield).

En tout cas, il est évident que Rami Malek possède toutes les qualités pour tenir le rôle du mythe Buster Keaton. Par ailleurs, on est assez curieux de connaître les détails entourant ce biopic. Comment sur un plan strictement formel, Matt Reeves envisage-t-il de raconter la vie du grand rival de Charlie Chaplin ? Un défi gigantesque attend donc le réalisateur si Warner donne le feu vert à la mise en chantier de la série. Et les amoureux du Mécano de la General seront sans doute sévères vis-à-vis du résultat.

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Bien entendu, nous n’en sommes pas encore là et beaucoup d’eau peut couler sous les ponts avant que la pré-production ne commence. En attendant, on retrouvera Rami Malek dans Oppenheimer le 19 juillet 2023 tandis que Matt Reeves devrait se concentrer sur le Batverse et sur The Batman 2.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... Q5hR3N4Pes
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Tron 3 : la suite enfin relancée par Disney avec Jared Leto et un nouveau réalisateur (aïe)

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Après plusieurs années d'attente, Tron: Ascension (ou Ares en français), entre de nouveau en développement avec Jared Leto et un tout nouveau réalisateur... douteux.

Pionnier du film de science-fiction grand public quoique snobé au box-office à sa sortie en 1982, le tout premier TRON a profité du passage des années pour s'ériger peu à peu au rang de film culte. De quoi justifier le bien-fondé d'une relance auprès de Disney, qui a par la suite tenté d'impulser une franchise autour de l'univers créé par Steven Lisberger avec Tron : L'Héritage en 2010. Mais là encore, le film se plante joliment, et écope d'une réception critique et commerciale (soit, 397,5 millions de dollars en salles pour un budget estimé à 170 millions, hors inflation) décevante.

Cela n'a toutefois nullement découragé la célèbre souris puisqu'en 2015, Disney commande une suite à Joseph Kosinski, laquelle est de nouveau censée figurer les précédentes têtes d'affiche Garrett Hedlund et Olivia Wilde. Arrêté un temps, le projet se rappelle néanmoins à son bon souvenir en 2017, alors que son réalisateur assure que rien n'est abandonné, mais qu'une nouvelle direction narrative est désormais nécessaire à la progression du film maudit. Parallèlement à cette genèse de l'enfer, Jared Leto est pressenti au casting, chose qui sera confirmée quelques années plus tard en 2020.

Janvier 2023. Tron: Ascension est officiellement lancé depuis sept ans déjà. Mais voilà qu'après une annulation, moult délais, reports, relances, rumeurs et autres péripéties, le film semble désormais lancés sur de bons rails. Ou du moins, des rails fonctionnels. Si l'interprète de Morbius est toujours bel et bien attaché à ce troisième volet, Joseph Kosinski a pour sa part été contraint de mettre les voiles il y a bien longtemps, non sans accuser les franchises Star Wars et Marvel de lui avoir couté Tron 3 au passage.

Alors que ce dernier a brièvement été remplacé en 2020 par le confidentiel Garth Davis (auquel on doit les jolis Lion et Marie Madeleine), c'est à un autre réalisateur, bien plus habitué de la grande machine Disney, que la direction de ce troisième opus sera finalement confiée. D'après une information relayée par Deadline, le réalisateur Joachim Rønning serait donc actuellement en pourparlers pour reprendre les commandes d'Ascension/Ares.

Si rien n'est encore gravé dans le marbre, il ne fait aucun doute que le Norvégien soit un candidat idéal pour le studio à grandes oreilles, celui-ci ayant déjà dirigé trois longs-métrages pour la fameuse souris : Pirates des Caraïbes 5 (lequel est, en soi, un crime contre l'humanité) en 2017, Maléfique 2 en 2019, et Young Woman and The Sea, actuellement en post-production. 

Certes, les précédentes collaborations entre le cinéaste et Mickey n'augurent rien de bon pour ce nouvel opus qui n'a décidément pas fini d'encaisser les coups durs. Il ne s'agirait pas toutefois d'être trop mauvaise langue avant de savoir de quoi il en retournera exactement, aucun synopsis ou casting n'ayant été dévoilé pour le moment. Tron 3 étant malgré tout censé servir de suite plus ou moins directe à son prédécesseur L'Héritage, il ne serait pas impossible de voir Hedlund et Wilde y être rattachés dans un futur proche. Seul l'avenir nous le dira. 


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... H5sRRSVutc
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EL n'a pas trop aimé Jung_E (2 étoiles) :

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Qu'est-il arrivé à Yeon Sang-Ho ? En 2016, le réalisateur s'était attiré les louanges du public et de la critique avec son efficace Dernier train pour Busan, mais a plus que divisé par la suite avec Psychokinesis et Peninsula. En 2023, le cinéaste sud-coréen qui vient de l'animation est de retour sur Netflix avec Jung_E, un film de science-fiction malheureusement très inégal.

FOREVER JUNG


L'histoire se déroule dans un univers post-apocalyptique où, pour remporter une guerre civile qui fait rage depuis l'inondation de la Terre, une chercheuse tente de cloner le cerveau de sa mère, une combattante héroïque morte au front, pour en faire un androïd surpuissant. Pur univers de science-fiction avec ses designs Apple, ses robots révoltés et son humanité désespérée, Jung_E laisse entrevoir un univers plutôt excitant sur le papier, entre commerce d'Inteligences Artificielles et violent conflit militaire.

Avec son système de duplication d'individus décédés qui prolonge la vie des plus riches, mais transforme les plus pauvres en esclaves androïds, le scénario de Sang-ho Yeon s'inscrit dans la veine la plus politique du cinéaste, déjà présente dans ses précédents films. Si elle ne se manifeste pas de la plus fine des manières, notamment à coups de gros dialogues explicatifs, ce versant thématique donne à voir avec justesse et amertume la violence d'un système capitaliste qui exploite et commercialise les corps des plus démunis.

Cependant, le potentiel intérêt de cet univers post-apo se retrouve vite mis de côté au profit d'un récit quasi intégralement enfermé dans un petit laboratoire de robotique. Exit le gros spectacle hors du réel promis par la bande-annonce et la première séquence d'action du film : Jung_E étouffe complètement l'ampleur de son récit en se concentrant sur de pauvres petits scientifiques bloqués devant leurs Ipads géants.

Il s'en cache d'ailleurs à peine puisque sa première scène d'action, la seule pendant près d'une heure de film, est très littéralement une simulation. Le cinéaste avoue en creux, volontairement ou non, que le film qu'il nous a promis n'existe pas et qu'il n'est qu'une promesse virtuelle. À la place, il nous est proposé un récit aux enjeux, au mieux arbitraires (le personnage de Jung_E ne doit réussir sa mission que pour les beaux yeux de l'armée) et, au pire, franchement grossiers et prévisibles (cette zone inconnue du cerveau que personne ne parvient à identifier...).

HÉMORRANDROÏDE

Les racines du récit de Jung_E sont fragiles, étouffant ainsi l'implication du spectateur. Par ailleurs, les miettes d'univers de science-fiction du film, remplies de clichés, ne sont pas là pour rattraper le coup, entre le méchant directeur qui fait tout pour arriver à ses fins et les scientifiques qui touchent à plein d'écrans pour avoir l'air intelligents.

Ajoutons à ça une direction artistique sommaire et déjà vue, des robots militaires lambda aux décors high-tech génériques, et l'univers de Jung_E sonne finalement très toc. Hormis un gros chien robot à roulettes, rien n'est vraiment original, et/ou un peu inventif dans Jung_E. Sans être en pilote automatique, Yeon Sang-Ho ne questionne jamais ses outils de SF, et livre finalement une petite série B trop superficielle pour vraiment intriguer son spectateur, mais pas assez généreuse pour le divertir.

Un côté faux renforcé par des effets spéciaux très inégaux, entre incrustations aléatoires, CGI en plastiques et chorégraphies numériques mollassonnes. Pour peu que l'on soit sensible aux effets visuels par ordinateur, les lacunes techniques de Jung_E créent une copieuse barrière émotionnelle entre le spectateur et le film.

Une barrière d'autant plus appuyée lorsque, pour amoindrir le travail de post-production, la caméra limite ses déplacements et multiplie les gros plans sans arrière-fond. En plus de nous piétiner la rétine, les limites techniques de Jung_E tailladent la vélocité du Dernier train pour Busan au profit d'une mise en scène statique, étouffant l'ampleur de l'ensemble.

JUNG_BIS

Un film qui fait du surplace esthétiquement, donc, à l'instar de son héroïne, Seo-Hyun, qui a un parcours intéressant et des enjeux forts, mais qui reste passive pendant les deux tiers du récit. Idem pour le directeur Sang-Hoon, archétype lourdingue qui se mue en personnage complexe, mais dont les problématiques ne sont jamais vraiment incarnées. Comme ses protagonistes qui sont bloqués dans leurs tests pseudo-scientifiques, les enjeux de Jung_E tournent en rond pendant une heure de film (!).

Mais fort heureusement, la laborieuse installation des personnages prend corps dans une séquence enfin un peu émouvante où le personnage de Seo-Hyun sort de sa léthargie. À partir de là, les protagonistes commencent enfin à faire avancer le récit, et le climax vient réveiller la mise en scène (et le spectateur). Des robots qui se bastonnent et des trains aériens qui explosent, le tout renforcé par quelques ralentis et chorégraphies élégamment filmées : le spectateur retrouve enfin la générosité Bis du cinéaste, dans un climax plutôt satisfaisant.

Si ce dernier tiers est loin d'être plus visuellement et techniquement abouti, il a le mérite de muscler un peu ce Jung_E et d'offrir à son spectateur ce qu'il est venu chercher, mais surtout ce qu'il lui a promis, à savoir du spectacle.

Jung_E est disponible sur Netflix depuis le 20 janvier 2023 en France

Les lacunes techniques et narratives de Jung_E empêchent définitivement Yeon Sang-Ho de livrer le divertissement total ambitionné. Dommage, le potentiel esthétique, thématique et politique est bien là, et le dernier tiers du film, (un peu) plus spectaculaire et touchant, le rappelle amèrement.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 5ZttZ1HHyI
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Emma Stone pourrait être la star du nouveau film d'Edgar Wright : The Chain

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Le rôle d'une mère obligée de kidnapper un autre enfant pour sauver sa propre fille...

Après avoir fait vivre à Anya Taylor-Joy sa Last Night in Soho (en 2021), Edgar Wright pourrait faire vivre un enfer à Emma Stone dans son prochain film, The Chain. 

Selon The Direct, l'actrice oscarisée de La La Land serait proche de signer pour le rôle principal, celui de Rachel, une mère qui est forcée par le kidnappeur de sa fille à enlever un autre enfant. Mais l'info n'est pas officielle et déjà tempérée par d'autres médias américains.

Le film est écrit par Jane Goldman (X-Men: First Class) d'après le roman à suspense d'Adrian McKinty et racontera l'histoire de Rachel, qui apprend que sa fille de 11 ans a été kidnappée. Elle va être obligée d'enlever un autre enfant pour la sauver, forçant les parents de l'enfant en question à kidnapper un autre enfant pour que la fille de Rachel soit libérée. Si Rachel ou les parents de l'enfant qu'elle a kidnappé ne vont pas jusqu'au bout, la fille de Rachel sera assassinée et elle deviendra un maillion de The Chain, un programme vicieux et terrifiant, transformant les parents de victimes en criminels.

Comme Last Night in Soho,The Chain sera ainsi un nouveau thriller psychologique signé Edgar Wright.

Aucune date de sortie encore annoncée.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... U0tymjtqE0
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Pendant ce temps sur le tournage de Megalopolis :

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Aujourd'hui c'est l'anniversaire de David Lynch (77 ans) :

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Pale a écrit :
ven. 20 janv. 2023 20:03
Aujourd'hui c'est l'anniversaire de David Lynch (77 ans) :

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La photo est juste sublime.
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Vu ces derniers jours :

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Petit film de Noël assez mignon même si ça verse à la fin dans la mièvrerie absolue.

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Je découvre ce PTA en pensant que j'allais m'ennuyer (comme ce fut le cas devant le pénible Phantom Thread) mais j'ai trouvé ça assez passionnant malgré la longueur. Naturellement le talent des acteurs n'y est pas pour rien, Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman sont exceptionnels. L'ambiance d'époque est très bonne aussi.

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Un film qui avait me semble-t-il fait parler de lui au festival de cannes à sa sortie mais à l'heure actuelle je me demande l'intérêt de ce truc. Alain Cavalier et Vincent Lindon font semblant de jouer respectivement le président et son premier ministre et discutent de politique et de la vie entre deux verres de vin et deux assiettes mais c'est juste pas drôle (hormis une scène ou deux qui font esquisser un sourire mais c'est tout).

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Je n'avais aucune attente particulière pour ce film mais je me suis pris une petite claque. Alors oui c'est une sorte de melting pot de différents films de SF mais l'histoire ne m'a pas laissé insensible. Concernant les scènes d'action, même si elles ne sont pas si nombreuses, elles dépotent bien comme il faut. J'ai également été attristé de voir que l'une des actrices principales est décédée l'année dernière peu de temps après le tournage.

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J'avais adoré Les Amants du Pont-Neuf à l'époque, je m'étais emmerdé comme pas possible devant Boy Meets Girl et malheureusement c'est cette seconde impression que j'ai ressenti devant Mauvais Sang. Alors bien sûr Carax sait filmer et Binoche possède un charme indéniable mais j'ai trouvé le tout pompeux à l'extrême. Et il est tellement difficile pour moi d'accorder du crédit à des personnages qui débitent des dialogues comme des automates.

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La première heure est très bonne et c'est durant cette partie que le film se montre le plus intéressant, en s'intéressant à la psychologie de son personnage principal. À ce titre, la prestation de Jonathan Majors est assez remarquable, tout en intériorité. La deuxième partie a beau être davantage portée sur l'action, on s'y ennuie assez poliment tant on a l'impression que tout avance en pilotage automatique. Au final j'ai trouvé ça bien mais pas mémorable malgré une première partie prometteuse.
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Beaucoup aimé ce film malgré une première partie un peu nébuleuse qui a des allures de thriller à base de sabotage/espionnage industriel. On retrouve certains motifs qui composent le cinéma de Assayas (ou du moins ce que j'ai vu de lui) comme le mélange des cultures. On retrouve également un propos sur les dérives/banalisation de la violence qu'on peut retrouver dans les médias (le net et le dark web ici) qui est pas mal pertinent pour l'époque. Bon et puis l'ambiance léchée et froide du film a plutôt de la gueule.
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Je n'ai pas eu l'occasion de voir Babylon ce week-end mais ce n'est que partie remise.

Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Sur Netflix :

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Pour l'instant ce dernier ne me tente pas, on verra sur le moment :D
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Mon programme ciné de février :

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Peut-être :

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Ma plus grosse attente : The Fabelmans

Très impatient également pour Knock at the Cabin et Ant-Man et la Guêpe : Quantumania.
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robinne
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weird

Pale a écrit :
sam. 21 janv. 2023 21:11
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Petit film de Noël assez mignon même si ça verse à la fin dans la mièvrerie absolue.i
Ils avaient tous des impôts / piscines à payer ?
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Je découvre ce PTA en pensant que j'allais m'ennuyer (comme ce fut le cas devant le pénible Phantom Thread) mais j'ai trouvé ça assez passionnant malgré la longueur. Naturellement le talent des acteurs n'y est pas pour rien, Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman sont exceptionnels. L'ambiance d'époque est très bonne aussi.
J’ai un excellent souvenir de ce film, que j’aimerais bien revoir :bounce:
Pale a écrit :
dim. 22 janv. 2023 17:42
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Beaucoup aimé ce film malgré une première partie un peu nébuleuse qui a des allures de thriller à base de sabotage/espionnage industriel. On retrouve certains motifs qui composent le cinéma de Assayas (ou du moins ce que j'ai vu de lui) comme le mélange des cultures. On retrouve également un propos sur les dérives/banalisation de la violence qu'on peut retrouver dans les médias (le net et le dark web ici) qui est pas mal pertinent pour l'époque. Bon et puis l'ambiance léchée et froide du film a plutôt de la gueule.
Pareil, très bon souvenir quand j’ai découvert ce film.
Je lui avais trouvé une belle tenue pour un film français :D
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robinne a écrit :
dim. 22 janv. 2023 18:50
Pale a écrit :
sam. 21 janv. 2023 21:11
Vu ces derniers jours :

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Petit film de Noël assez mignon même si ça verse à la fin dans la mièvrerie absolue.i
Ils avaient tous des impôts / piscines à payer ?
Je ne pense pas, ça reste vraiment un petit film sans prétention :D
Je lui avais trouvé une belle tenue pour un film français :D
Comme souvent avec Assayas, je me souviens m'être pris une petite claque devant Boarding Gate.
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Malgré la réputation peu flatteuse du film j'étais curieux. Je suis souvent indulgent avec ce genre de film mais The Lair peut facilement prétendre au titre du pire film de l'année même si on est qu'en janvier :D Le réalisateur essaie surement de renouer avec ses débuts mais il n'y a absolument rien qui va, c'est une succession de scènes plus ridicules les unes que les autres et que n'auraient pas renié les ZAZ. Cela me parait impossible que Neil Marshall puisse creuser encore plus bas qu'avec ce film tant on atteint ici les abimes de la nullité.
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Pale a écrit :
sam. 21 janv. 2023 21:11
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Petit film de Noël assez mignon même si ça verse à la fin dans la mièvrerie absolue.

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Je découvre ce PTA en pensant que j'allais m'ennuyer (comme ce fut le cas devant le pénible Phantom Thread) mais j'ai trouvé ça assez passionnant malgré la longueur. Naturellement le talent des acteurs n'y est pas pour rien, Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman sont exceptionnels. L'ambiance d'époque est très bonne aussi.

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Un film qui avait me semble-t-il fait parler de lui au festival de cannes à sa sortie mais à l'heure actuelle je me demande l'intérêt de ce truc. Alain Cavalier et Vincent Lindon font semblant de jouer respectivement le président et son premier ministre et discutent de politique et de la vie entre deux verres de vin et deux assiettes mais c'est juste pas drôle (hormis une scène ou deux qui font esquisser un sourire mais c'est tout).

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Je n'avais aucune attente particulière pour ce film mais je me suis pris une petite claque. Alors oui c'est une sorte de melting pot de différents films de SF mais l'histoire ne m'a pas laissé insensible. Concernant les scènes d'action, même si elles ne sont pas si nombreuses, elles dépotent bien comme il faut. J'ai également été attristé de voir que l'une des actrices principales est décédée l'année dernière peu de temps après le tournage.

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J'avais adoré Les Amants du Pont-Neuf à l'époque, je m'étais emmerdé comme pas possible devant Boy Meets Girl et malheureusement c'est cette seconde impression que j'ai ressenti devant Mauvais Sang. Alors bien sûr Carax sait filmer et Binoche possède un charme indéniable mais j'ai trouvé le tout pompeux à l'extrême. Et il est tellement difficile pour moi d'accorder du crédit à des personnages qui débitent des dialogues comme des automates.

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La première heure est très bonne et c'est durant cette partie que le film se montre le plus intéressant, en s'intéressant à la psychologie de son personnage principal. À ce titre, la prestation de Jonathan Majors est assez remarquable, tout en intériorité. La deuxième partie a beau être davantage portée sur l'action, on s'y ennuie assez poliment tant on a l'impression que tout avance en pilotage automatique. Au final j'ai trouvé ça bien mais pas mémorable malgré une première partie prometteuse.
Jung-E j'ai pas detesté et c'est carré techniquement mais comme pour tous les autres films du real (excepté Dernier Train pour Busan) bah ça va pas assez loin et ça survole trop de trucs pour etre satisfaisants :/


Jvois le Shyamalan mercredi !
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Le box-office US de ce week-end :

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https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

C'est donc le sixième film à atteindre la barre des 2 milliards dans le monde :

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https://www.boxofficemojo.com/chart/ww_ ... =bo_cso_ac
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EL a aimé TÁR (3,5 étoiles) :

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Queen Cate Blanchett ouvre 2023 avec TÁR, nouveau film de Todd Field (In the Bedroom, Little Children) avec également Noémie Merlant et Nina Hoss. Elle y incarne une grande cheffe d'orchestre que le monde vénère.... du moins jusqu'à ce que tout bascule. N'essayez pas de passer à côté : c'est l'un des premiers grands rendez-vous de 2023, acclamé par la critique et en route vers les Oscars.

ATTENTION, QUELQUES SPOILERS SUR L'INTRIGUE

MIEUX VAUT TÁR QUE JAMAIS


Todd Field ne sort pas de nulle part, même si l'excitation pour TÁR pourrait le laisser croire. Dans les années 90, c'était un acteur qui avait notamment montré sa tête dans Twister, Hantise ou Eyes Wide Shut (le pianiste, c'est lui). Dans les années 2000, c'était un réalisateur propulsé dès son premier film, In the Bedroom, très beau succès en 2001 célébré jusqu'aux Oscars (cinq nominations, dont meilleur film). La chute est malheureusement arrivée dès son deuxième film, le magnifique Little Children, qui est passé quasi inaperçu puisqu'il a été enterré par le studio (échec prévisible en salles donc, mais quelques nominations aux Oscars tout de même).

C'était en 2006, et depuis Todd Field s'est tu. Du moins en apparence, puisque le personnage de Lydia Tár est né il y a dix ans. Dans un rush de créativité au début de la pandémie, il a écrit le scénario en trois mois, et embarqué Cate Blanchett dans l'aventure. Tant mieux : il n'imaginait qu'elle, et aurait tout abandonné sans elle.

Suite logique des choses : TÁR est largement vendu sur l'interprétation de l'actrice qui est, une fois de plus, renversante. Il faut voir Cate Blanchett se mouvoir, maintenir sa tête, positionner son corps et sa voix, et bien sûr bouger ses mains et ses bras, pour mesurer la puissance et la précision de son jeu. Seule ou au milieu des autres, dans le silence ou dans les longues tirades, elle occupe l'espace d'une manière fascinante. Plus personne ne fera mine de découvrir que Cate Blanchett est l'une des grandes actrices actuelles, mais sa capacité à constamment surprendre reste étourdissante.

Attention toutefois : TÁR, c'est surtout Cate Blanchett, mais ce n'est pas que Cate Blanchett.

PAS BLANCHETT COMME NEIGE

TÁR commence avec un mouvement paradoxalement ample, et simple. Tár sur scène au New Yorker Festival face à un journaliste, Tár au restaurant face à un collègue-fan, Tár à Juilliard face à un étudiant : en quelques minutes et sans esbroufe, Todd Field impose doucement mais sûrement un tempo. Les scènes s'étirent et les mots s'électrisent, tandis que le réalisateur scrute les visages pour montrer comment chaque discussion est un affrontement en puissance (que Tár ne peut que gagner).

Le dispositif touche un premier sommet dans la scène où Tár discute Bach, cancel culture et wokisme avec un étudiant dont la passion musicale entre en conflit avec ses idéaux. Comme bercée par sa propre diatribe, Tár enchaîne les pas et les mots dans un amphithéâtre qu'elle transforme en scène. Derrière l'idée (une artiste complète, une figure inspirante, une femme forte), il y a la réalité : un ogre qui écrase son audience et son adversaire depuis sa tour d'ivoire, de succès, de prestige et donc d'ego.

D'une justesse et d'une richesse folles, la scène capte toutes les questions désormais incontournables (l'homme vs l'artiste, l'art vs la morale, l'intime vs le public). Et surtout : le film n'est pas là pour trancher, mais pour laisser un immense espace de réflexion. C'est ce tempo étrange qui donne une couleur si particulière à TÁR.

Au gré des ellipses, des non-dits et des sous-textes, le film ne laisse pas seulement imaginer pour combler les trous : il force à le faire, quitte à constamment remettre en doute une parole, une évidence ou une déduction. TÁR est une histoire de vérités à décrypter, pour tenter de comprendre ce qui se joue réellement derrière les portes, les sourires et les apparences. Au début, c'est la relation entre Tár et son assistante Francesca, et Krista avant elle, qui sont des énigmes. Au final, c'est absolument tout, et particulièrement Tár – son nom, sa famille, son mentor Leonard Bernstein.

L'approche est d'autant plus déstabilisante que Todd Field apporte des touches d'étrangetés proches d'un rêve fiévreux (les bruits, les cris), comme si ce petit monde tremblait tout le temps en silence. C'est pour mieux en préparer la destruction, mais ce sera au public de trouver une route dans ce labyrinthe.

2H38 PLUS TÁR

Et justement, TÁR perd en force une fois que Todd Field est obligé de récolter ce qu'il a semé. Après un long tunnel d'ambiguïtés, de troubles et de tensions, le film opère un virage à 180°. C'était plus qu'attendu et programmé, notamment à cause d'une pulsion d'auto-destruction de Tár, mais la vitesse a de quoi étonner. En quelques scènes, silences et ellipses, le génie tombe de son piédestal, suite à une scène tétanisante où la tour Tár s'écroule sur scène – un moment magistral autour d'une Cate Blanchett démentielle.

Dès lors, le récit se referme dans une simple clarté : c'est celui d'une hubris, d'une chute, et d'une idole détruite aussi vite qu'elle avait été créée (et fantasmée). Après avoir balayé tant de riches sujets et questions, TÁR s'enfonce dans une dernière partie tellement plus évidente qu'elle semble presque hors-sujet. C'est là que la durée excessive du film (plus de 2h30) devient un frein, vu la trajectoire finalement plus simple que prévu.

Comme In the Bedroom et Little Children, TÁR se termine sur une étonnante note d'amertume quant aux sentiments profonds des personnages, et notamment leur lâcheté. Sauf qu'ici, c'est dans une pirouette savamment orchestrée. À l'autre bout du monde, Linda Tarr alias Lydia Tár se prépare à remonter sur scène, et émerger d'une solitude parfaitement sinistre. Mais pas n'importe quelle scène, puisqu'elle dirige en réalité l'enregistrement live de la musique du jeu vidéo Monster Hunter, devant une salle remplie de cosplayeurs, et sous un écran qui diffuse l'intro présentée par une voix off solennelle.

Passer de Mahler aux épées et boucliers de la fantasy, est-ce là le signe ultime de la déchéance ? Le jeu vidéo est-il le dernier cercle des enfers, surtout loin des dorures urbaines et occidentales ? N'est-ce qu'un moyen de montrer que le pouvoir n'est qu'une farce ? Sauf s'il s'agit de mettre en avant la passion indéboulonnable de Tár pour la musique et la scène, puisqu'elle prépare cette soirée avec le même sérieux qu'un concert à Berlin. Alors qu'elle a perdu tout l'amour du monde (ses proches, son milieu, le public), elle se retrouve dans une cérémonie presque religieuse, où le silence des spectateurs est à la hauteur de leur passion.

Ainsi s'achève TÁR, avec une nouvelle fournée de questions et doutes que Todd Field prend soin de planter comme de petites bombes. De quoi laisser le film résonner longtemps après le générique de fin, avec les notes des musiques de Hildur Guðnadóttir, l'interprétation puissante de Cate Blanchett, et l'étrangeté d'une œuvre qui méritera certainement d'être vue et revue.

TÁR n'est jamais aussi riche et fascinant que lorsque Todd Field laisse le spectateur se frayer un chemin dans ce labyrinthe de doutes, de troubles et de silences. Dommage que la dernière partie change de tempo, et fasse ressentir la durée anormale du film.

PS : Évidemment, Cate Blanchett est renversante.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 49DMuXQbO4
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Infinity Pool : les premiers avis du thriller sanglant sont là

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Après Possessor, le prochain thriller horrifique de Brandon Cronenberg, Infinity Pool, a récolté ses premiers avis avant d'inonder les salles américaines.

Brandon Cronenberg a montré avec ses deux longs-métrages techno-organiques Antiviral et l'ingénieux Possessor qu'il était bien le digne héritier et fils de son père, l'illustre David Cronenberg. De ce fait, quelques fans d'horreurs ont attendu la prochaine production du cinéaste avec beaucoup d'attention.

Et leur patience a été récompensée de la meilleure des manières avec la bande-annonce d'Infinity Pool, le nouveau thriller horrifique du metteur en scène avec en vedette la star montante Mia Goth (le visage de la trilogie de genre old-school de Ti West, incluant X, Pearl et MaXXXine). Après son passage à Sundance, les premiers avis sur sa dernière tentative sont tombés, et ils ont de quoi rassurer les aficionados de son cinéma. Revue de presse.

« Cronenberg crée une atmosphère d'effroi nauséabonde à mesure que les choses deviennent de plus en plus dérangeantes. Il ne faut pas se leurrer : ce n'est pas un film facile à regarder. Il vous prend aux tripes et vous donne la chair de poule. Il vous infecte. Vous aurez probablement envie de prendre une douche après le générique, puis une autre, pour être sûr d'être encore plus propre. » Slashfilm

« On a souvent l'impression que les cinéastes s'efforcent de trouver des moyens plus extrêmes de vous choquer et de vous impressionner. Avec ce scénariste-réalisateur, on a l'impression que ce sensationnalisme hallucinogène, qui fait vibrer les nerfs, est naturel. On ne peut pas dire que sa veine provocatrice soit subtile, mais elle est experte. » Rolling Stone

« Infinity Pool est le genre de film qui vous rappelle que parfois, la meilleure chose qu'un cinéaste puisse faire est de vous emmener dans des endroits où vous n'auriez jamais rêvé d'aller, sans s'en excuser. » The Playlist

« Le réalisateur canadien a créé l'équivalent cinématographique d'un dessin de M.C. Escher, qui se plie, se casse et se replie sur lui-même de manière impossible. Aussi bouleversant que cela puisse être, nous avons du mal à en détacher nos yeux. » Variety

« Le cauchemar qui se déroule est certainement efficace. En même temps, il y a un vide au cœur du film. » Vanity Fair

« Cronenberg reste l'un des réalisateurs de films d'horreur les plus intrigants à l'heure actuelle, et quand Infinity Pool fonctionne, il ne ressemble à rien de ce que vous avez déjà vu. Mais si l'on compare l'approche de Cronenberg ici à celle sur Possessor, il est clair que c'est mieux lorsqu'il y a une méthode derrière la folie de Cronenberg. » Collider

« Les stars Alexander Skarsgärd et Mia Goth livrent de terrifiantes performances aliénées dans le rôle d'un romancier raté et d'une guide touristique mystérieuse, et Cronenberg ne manque absolument pas d'idées originales, mais l'ensemble semble exsangue, froid et moite comme un spéculum. » IndieWire

Des retours globalement positifs pour la dernière tentative de Brandon Cronenberg qui s'inscrit logiquement dans le prolongement de son oeuvre. Une forme d'horreur double qui n'a pas son pareil, à la fois graphique et psychologique, est diluée au sein du récit. Enfin, sous l'impulsion des excellents Mia Goth et Alexander Skarsgård, des sensations viscérales naissent chez le spectateur.

Malgré tout, derrière cette ingéniosité, les critiques déplorent un manque de subtilité dans le propos. Un autre constat indique que le prix à payer pour aller aux confins de l'horreur est une espèce de gratuité crasse et facile, sans tenue (à la différence de Possessor), symptomatique d'un vide à combler.

Dans tous les cas, une vision de cauchemar est promise et pour l'apercevoir, le rendez-vous dans les salles américaines est fixé au 27 janvier 2023. Côté français, il faudra se montrer patient puisqu'il n'y a pas encore de dates pour une sortie sur le territoire.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... I1ru4-2vZs
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Oscars 2023 : toutes les nominations de la 95e édition

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Les Fabelmans de Spielberg, le biopic Elvis, la maestro Cate Blanchett ou la merveille Avatar 2, ils sont tous là.

L'Academy a tranché. Elle vient de dévoilé la liste des nommés pour la 95e cérémonie des Oscars, qui se tiendra le dimanche 12 mars 2023, au Dolby Theatre à Hollywood, sous l'égide de Jimmy Kimmel en maître de cérémonie.

La grand messe du cinéma américain sera cette année marquée par trois co-productions venues de l'étranger : le hit sino-américain Everything Everywhere All at Once domine avec 11 nominations, devant le film de guerre Netflix germano-américain, À l'Ouest Rien de nouveau, qui totalise 9 nominations, autant que le drame irlando-britanique The Banshees of Inisherin.

Derrière, le dernier Steven Spielberg sera bien de la fête, puisque The Fabelmans cumule aussi 7 nominations, tout comme l'énorme biopic Elvis de Baz Luhrmann. En revanche, Babylon, de Damien Chazelle, a été boudé et se contente de 3 petites nominations techniques.

Enfin, on notera que les blockbusters de l'année 2022 sont là et bien représentés : Top Gun: Maverick, Black Panther: Wakanda Forever et Avatar: la voie de l'eau s'avanceront avec de multiples nominations et de vraies chances de trophées. Ce qui ne sera pas le cas du cinéma français, puisque le représentant Saint-Omer, d'Alice Diop, honoré à Venise en septembre dernier, n'a pas passé le cut.

Retrouvez toutes les nominations des Oscars 2023 ci-dessous :

MEILLEUR FILM

À l'Ouest Rien de nouveau
Avatar: la voie de l'eau
Elvis
The Fabelmans
Tár
Top Gun: Maverick
Les Banshees d'Inisherin
Everything Everywhere All at Once
Sans filtre (Triangle of Sadness)
Women Talking

MEILLEUR RÉALISATEUR

Todd Field, Tár
Daniel Kwan et Daniel Scheinert, Everything Everywhere All at Once
Baz Luhrmann, Elvis
Martin McDonagh, Les Banshees d'Inisherin
Steven Spielberg, The Fabelmans

MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL

Tár, Todd Field
Everything Everywhere All at Once, Daniel Kwan et Daniel Scheinert
Les Banshees d'Inisherin, Martin McDonagh
Sans filtre (Triangle of Sadness), de Robin Oslund
The Fabelmans, Steven Spielberg et Tony Kushne

MEILLEUR SCÉNARIO ADAPTÉ

À l'Ouest Rien de nouveau
Glass Onion: Une histoire à couteaux tirés
Vivants
Top Gun: Maverick
Women Talking

MEILLEUR ACTEUR

Austin Butler, Elvis
Brendan Fraser, The Whale
Colin Farrell, Les Banshees d'Inisherin
Bill Nighy, Vivre
Paul Mescal, Aftersun

MEILLEURE ACTRICE

Cate Blanchett, Tár
Michelle Yeoh, Everything Everywhere All at Once
Andrea Riseborough,To Leslie
Ana de Armas, Blonde
Michelle Williams, The Fabelmans

MEILLEUR SECOND RÔLE FÉMININ

Angela Bassett, Black Panther: Wakanda Forever
Kerry Condon, Les Banshees d'Inisherin
Jamie Lee Curtis, Everything Everywhere All at Once
Stephanie Hsu, Everything Everywhere All at Once
Hong Chau, The Whale

MEILLEUR SECOND RÔLE MASCULIN

Brendan Gleeson, Les Banshees d'Inisherin
Barry Keoghan, Les Banshees d'Inisherin
Brian Tyree Henry, Causeway
Ke Huy Quan, Everything Everywhere All at Once
Judd Hirsch, The Fabelmans

MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE

À l'Ouest, rien de nouveau, Volker Bertelmann
Les Banshees d'Inisherin, Carter Burwell
Everything Everywhere All at Once, Son Lux
Babylon, Justin Hurwitz
The Fabelmans, John Williams

MEILLEURE CHANSON ORIGINALE

“Applause” de Tell It Like a Woman par Sofia Carson
“Hold My Hand” de Top Gun: Maverick, par Lady Gaga, BloodPop
“Lift Me Up” de Black Panther: Wakanda Forever par Tems, Ludwig Göransson, Rihanna, Ryan Coogler
"Naatu Naatu” de RRR, par Kala Bhairava, M. M. Keeravani, Rahul Sipligunj
“This Is a Life” de Everything Everywhere All at Once, par Son Lux, Mitski, David Byrnlife

MEILLEUR FILM ÉTRANGER

À l'Ouest, rien de nouveau (Allemagne)
Argentina, 1985 (Argentine)
Close (Belgique)
EO (Pologne)
The Quiet Girl (Irlande)

MEILLEUR FILM D'ANIMATION

Guillermo del Toro’s Pinocchio
Le Monstre des Mers
Marcel the Shell With Shoes On
Le Chat Potté 2 : la dernière quête
Alerte Rouge

MEILLEURE PHOTO

A l'Ouest, rien de nouveau, James Friend
Bardo, Darius Khondji
Elvis, Mandy Walker
Empire of Light, Roger Deakins
Tár, Florian Hoffmeister

MEILLEURS DÉCORS

A l'Ouest, rien de nouveau
Avatar - La Voie de l'eau
Babylon
Elvis
The Fabelmans

MEILLEURS COSTUMES

Babylon
Black Panther : Wakanda Forever
Elvis
Everything Everywhere All at Once
Une robe pour Mrs. Harris

MEILLEURS MAQUILLAGES ET COIFFURES

A l'Ouest, rien de nouveau
The Batman
Black Panther : Wakanda Forever
Elvis
The Whale

MEILLEUR MONTAGE

Les Banshees d'Inisherin
Elvis
Everything Everywhere All at Once
Tár
Top Gun : Maverick

MEILLEUR SON

A l'Ouest, rien de nouveau
Avatar : la voie de l'eau
The Batman
Elvis
Top Gun : Maverick

MEILLEURS EFFETS VISUELS

A l'Ouest, rien de nouveau
Avatar : la voie de l'eau
The Batman
Black Panther : Wakanda Forever
Top Gun : Maverick
Avatar : la voie de l'eau

MEILLEUR DOCUMENTAIRE

A House Made of Splinters
Fire of Love
Navalny
Tout ce que nous respirons
Toute la beauté et le sang versé

MEILLEUR COURT MÉTRAGE DOCUMENTAIRE

Ceux qui murmuraient à l'oreille de l'éléphanteau
Haulout
How Do You Measure a Year ?
Réduite au silence : l'effet Martha Mitchell
Stranger at the Gate

MEILLEUR COURT MÉTRAGE

An Irish Goodbye
Ivalu
Le Pupille
Night Ride
The Red Suitcase

MEILLEUR COURT MÉTRAGE D'ANIMATION

An Ostrich Told Me the World Is Fake and I Think I Believe It
L'Enfant, la taupe, le renard et le cheval
The Flying Sailor
Ice Merchants
My Year of Dicks


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... YhyXtGPQa0
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Blonde, Morbius et Tom Hanks nommés plusieurs fois aux Razzie Awards

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La jeune héroïne de Firestarter figure parmi les pires actrices, à seulement 12 ans.

Chaque année depuis 1981, la cérémonie des Razzie Awards récompense le pire du cinéma américain. Cette parodie des Oscars, pensée pour amuser les cinéphiles, est cependant la cible régulière de vives critiques, et ses créateurs ont d'ailleurs fini par annuler des prix ou s'excuser auprès de certains vainqueurs. Par exemple Bruce Willis, pour qui une catégorie du pire acteur avait été spécialement créée pour ses nombreux DTV, avant qu'on apprenne que le comédien souffrait d'aphasie ; ou Shelley Duvall, moquée pour son rôle de Wendy Torrance dans Shining alors que le tournage du film d'horreur de Stanley Kubrick fut un calvaire à tourner pour elle.

L'édition 2023 ne devrait pas déroger à la règle en terme de polémique, puisque parmi ses nommés, on retrouve une très jeune actrice : Ryan Kiera Armstrong, âgée de seulement 12 ans, est mentionnée pour sa performance jugée médiocre dans Firestarter, la nouvelle adaptation de Charlie, de Stephen King. Est-ce vraiment malin de sélectionner ainsi une comédienne mineure, en tout début de carrière, pour une remise de prix parodique se moquant de son absence de talent ? Le journal britannique The Independant juge plutôt la démarche malsaine et considère que cette mention est la preuve qu'"il serait temps que les Razzie cessent d'exister". Et ce n'est pas le seul média à critiquer ouvertement la démarche.

Car pour qu'un tel concept fonctionne, encore faut-il que les films et personnalités sélectionnés soient drôles et/ou dénonciateurs d'une tendance à Hollywood. Ainsi, cette année, le choix du "favori" interpelle : Blonde, d'Andrew Dominik est nommé à 8 reprises, ce qui est plus que le "stoner movie" Good Mourning avec Machine Gun Kelly, (qui en compte 7), ou l'adaptation de comics Marvel, Morbius, avec Jared Leto, qui a fait un flop et reçu des avis assassins de la part du public (et dont la star avait déjà "gagné" l'an dernier pour House of Gucci).
Si cette œuvre inspirée de la vie de Marylin Monroe à divisé les critiques depuis sa diffusion sur Netflix, son ambition et le jeu d'Ana de Armas ont globalement été salués. La voir ici nommée dans toutes les catégories, parfois avec des mentions farfelues ("Pire couple inspiré de vraies personnes dans la scène fallacieuse du lit de la Maison Blanche"), peut sembler absurde. Quant à la double nomination de Tom Hanks, elle fait aussi du bruit : si son Pinocchio, conçu par Robert Zemeckis pour Disney+, n'a convaincu personne, son second rôle dans Elvis à au contraire trouvé son public. Obtiendra-t-il a la fois un Razzie et un Oscar lors du même week-end ? Tout comme l'interprète de Marilyn ? La cérémonie des Razzie Awards se déroulera le samedi 11 mars, soit la veille des Oscars, et c'est peut-être exactement ce que cherchent ses organisateurs : créer le buzz comme avec Halle Berry ou Sandra Bullock, qui étaient venues chercher leur prix de la meilleure et de la pire actrice dans la foulée, en 2005 et 2010 ? On connaîtra la sélection des Oscars 2023 demain après-midi.

Voici la sélection des Razzie Awards 2023 :

Pire Film

Blonde
Disney’s Pinocchio
Good Mourning
The King’s Daughter
Morbius

Pire acteur

Colson Baker (aka Machine Gun Kelly) / Good Mourning
Pete Davidson (doublage vocal) / Marmaduke
Tom Hanks (en tant que Gepetto) / Pinocchio
Jared Leto / Morbius
Sylvester Stallone / Le Samaritain

Pire actrice

Ryan Kiera Armstrong / Firestarter
Bryce Dallas Howard / Jurassic World : Le Monde d'après
Diane Keaton / Mack & Rita
Kaya Scodelario / The King’s Daughter
Alicia Silverstone / The Requin

Pire remake, copié-collé, suite

Blonde
65 Days et ses suites — 365 Days: This Day et The Next 365 Days
Pinocchio
Firestarter
Jurassic World : Le Monde d'après

Pire actrice dans un second rôle

Adria Arjona / Morbius
Lorraine Bracco (doublage) Pinocchio
Penélope Cruz / The 355
Bingbing Fan / The 355 et The King’s Daughter
Mira Sorvino / Lamborghini: The Man Behind the Legend

Pire acteur dans un second rôle

Pete Davidson (en caméo) / Good Mourning
Tom Hanks / Elvis
Xavier Samuel / Blonde
Mod Sun / Good Mourning
Evan Williams / Blonde

Pire couple

Colson Baker (aka Machine Gun Kelly) et Mod Sun / Good Mourning
Pire couple inspiré de vraies personnes dans la scène fallacieuse du lit de la Maison Blanche / Blonde
Tom Hanks et son visage en latex (et son accent affreux) / Elvis
Andrew Dominik et ses problèmes avec les femmes / Blonde
Les deux suites de 365 Days (qui sont sorties toutes les deux en 2022)

Pire réalisateur

Judd Apatow / The Bubble
Colson Baker (aka Machine Gun Kelly) et Mod Sun / Good Mourning
Andrew Dominik / Blonde
Daniel Espinosa / Morbius
Robert Zemeckis / Pinocchio

Pire scénario

Blonde
Disney’s Pinocchio
Good Mourning
Jurassic World : Le Monde d'après
Morbius


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Fair Play, le film qui buzz à Sundance, acheté par Netflix

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Un thriller sur une relation toxique avec Phoebe Dynevor et Alden Ehrenreich.

Ce sera l'un des favoris du palmarès du festival de Sundance 2023, où il a ébloui la critique. Fair Play, réalisé par Chloé Domont, réunit au casting la jeune star anglaise de Bridgerton, Phoebe Dynevor, et l'ancien Solo de Star Wars, Alden Ehrenreich.

Et après une projection couronnée de succès dans l'Utah ces derniers jours, Variety rapporte que ce premier film vient d'être acheté par Netflix, qui a mis 20 millions de dollars sur la table pour battre la concurrence des distributeurs, notamment Searchlight et Neon.

Fair Play sera donc à voir partout dans le monde en streaming sur la plateforme.

Ce thriller psychologique suit un couple nouvellement fiancé qui garde sa relation secrète parce qu'ils travaillent ensemble dans un fonds spéculatif acharné. Mais lorsque Emily est promue au-dessus de Luke, la dynamique de pouvoir du couple change irrévocablement.

"Je trouvais que la finance était une excellente toile de fond pour mettre en scène ce drame et cela alimente la toxicité de cette relation, et vice-versa" explique la réalisatrice à Variety.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... zVEjhdVMzU
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Pale
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Les 10 films Netflix les plus vus sur la plateforme

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Entre The Irishman, Red Notice, Tyler Rake, Bird Box ou Glass Onion, quel long-métrage Netflix a été le plus vu sur la plateforme depuis son lancement ?

Il y a toujours plus de gens abonnés à Netflix, sur la planète. Fin 2022, la plateforme a accueilli 7 millions de nouveaux inscrits pour totaliser 230,75 millions d'abonnés à travers le globe. Mais que regardent-ils ? Des séries, essentiellement, mais également des films. Et en la matière, Netflix produit chaque année une foule de longs métrages. Alors quels sont les films Netflix qui ont le mieux marché ? Voici le Top 10 de tous les temps :

10. The Irishman (2019) — 214,57 millions d'heures visionnées (durant les 28 premiers jours en ligne)

Martin Scorsese a été l'un des premiers grands cinéastes à céder aux sirènes du streaming et son épopée de trois heures, encensée par la critique, n'a pas refroidi les abonnés.

9. Impardonnable (2021) — 214,70 millions d'heures visionnées

Sandra Bullock est toujours aussi populaire et ce grand drama policier, mal reçu par les critiques, a quand même réussi à faire un carton.

8. Nos cœurs meurtris (2022) — 228,69 millions d'heures visionnées

Un grand drama romantique porté par une ex-Disney Channel, Sofia Carson, et Nicholas Galitzine, relativement inconnu de ce côté-ci de l'Atlantique, mais adoré par les Américains.

7. Tyler Rake (2020) — 231,3 millions d'heures visionnées

Extraction de son titre VO est l'un des premiers blobkbusters d'action made in Netflix, avec Chris Hemsworth en mercenaire gros bras. Le second volet, qui sortira cette année, fera-t-il aussi bien ?

6. Adam à travers le temps (2022) — 233,15 millions d'heures visionnées

Une grande comédie d'action et de science-fiction, pour toute la famille, avec Ryan Reynolds qui fait équipe avec son moi de 12 ans... Tous les ingrédients étaient réunis pour un hit familial.

5. The Gray Man (2022) — 253,87 millions d'heures visionnées

Ryan Gosling contre Chris Evans (avec une moustache) ! Le face à face promettait d'être explosif. Et les Russo, réalisateurs d'Avengers : Endgame, savent y faire.

4. Glass Onion : Une histoire à couteaux tirés (2022) — 273,2 millions d'heures visionnées

À peine sorti, et déjà tout en haut du classement. Daniel Craig revient jouer au Cluedo dans le costume de Benoit Blanc, dans une huis-clos passionnant sur une île grecque. Un murder mystery savoureux.

3. Bird Box (2018) — 282,02 millions d'heures visionnées

Sandra Bullock, deuxième ! Cette grande histoire de science-fiction, intense et émouvante, a longtemps été le plus gros hit de Netflix, l'un des premiers films à cartonner sur la plateforme grâce au bouche-à-oreille.

2. Don't Look Up (2021) — 359,79 millions d'heures visionnées

Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence face à Meryl Streep dans une farce improbable signée Adam McKay ou une brillante métaphore hilarante de la crise climatique.

1. Red Notice (2021) — 364,02 millions d'heures visionnées

Le film Netflix le plus vu de tous les temps sur le réseau n'est autre que ce gros film d'action porté par Dwayne Johnson, Gal Gadot et Ryan Reynolds. La suite est déjà en marche et sortira cette année sur le réseau.

Et hors cinéma américain ? Netflix produit également nombre de longs-métrages en Europe et ailleurs. Ainsi, le Top 10 des films non-anglophones les plus vus sur Netflix est dominé, à la surprise générale, par un hit fantastique norvégien. On y trouve un seul film français :

1. Troll (2022, Norvège) - 155 millions d'heures visionnées (durant les 28 premiers jours en ligne)
2. Blood Red Sky (2021, Allemagne) - 110 millions d'heures visionnées
3. La Plateforme (2019, Espagne) - 108 millions d'heures visionnées
4. À l’Ouest, rien de nouveau (2022, Allemagne) - 101 millions d'heures visionnées
5. Black Crab (2022, Suède) - 94 millions d'heures visionnées
6. À travers ma fenêtre (2022, Espagne) - 92 millions d'heures visionnées
7. Loin du Phériph (2022, France) - 78,6 millions d'heures visionnées
8. Froid Mortel (2021, Espagne) - 78,3 millions d'heures visionnées
9. My Name is Vendetta (2022, Italie) - 68 millions d'heures visionnées
10. Loving Adults (2022, Danemark) - 67 millions d'heures visionnées


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... p_5aefkAI0
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NaughtyDog
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Une bien bonne surprise que ce Plane (ou "Mayday" chez nous) signé Jean-François Richet, qui sent bon les 90's tendance Air Force One/Steven Seagalerie couplé au scénario d'un Far Cry, avec le fameux Gerard.

Un avion est obligé d’atterrir sur une île des Philippines peuplée d'une milice séparatiste adepte des prises d'otages et de l’exécution gratuite : pas de problème le pilote est un yakayo pur jus, épaulé d'un repris de justice incarné par Mike Colter.

Richet amène donc une mise en scène coup de poing et efficace (notamment un pugilat entièrement en plan-séquence bien vénère), tout en prenant le temps d'introduire et caractériser ses personnages (il y a pas une seule tatane avant 40 minutes de film).
C'est bourrin quand il faut, avec des méchants très méchants adeptes de la machette, mais c'est aussi dans ses velléités héroïques toutes simples (un pilote souhaite amener ses passagers à bon port coute que coute) que le film parvient à convaincre.

Bref une bonne série B pour ma part (qui aurait pu aller plus loin dans l'exploitation de son setting peut-être), sans bout de gras
3.5/5
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Pale
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NaughtyDog a écrit :
mer. 25 janv. 2023 16:44
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Une bien bonne surprise que ce Plane (ou "Mayday" chez nous) signé Jean-François Richet, qui sent bon les 90's tendance Air Force One/Steven Seagalerie couplé au scénario d'un Far Cry, avec le fameux Gerard.

Un avion est obligé d’atterrir sur une île des Philippines peuplée d'une milice séparatiste adepte des prises d'otages et de l’exécution gratuite : pas de problème le pilote est un yakayo pur jus, épaulé d'un repris de justice incarné par Mike Colter.

Richet amène donc une mise en scène coup de poing et efficace (notamment un pugilat entièrement en plan-séquence bien vénère), tout en prenant le temps d'introduire et caractériser ses personnages (il y a pas une seule tatane avant 40 minutes de film).
C'est bourrin quand il faut, avec des méchants très méchants adeptes de la machette, mais c'est aussi dans ses velléités héroïques toutes simples (un pilote souhaite amener ses passagers à bon port coute que coute) que le film parvient à convaincre.

Bref une bonne série B pour ma part (qui aurait pu aller plus loin dans l'exploitation de son setting peut-être), sans bout de gras
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Ça me donne bien envie :D
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Gku
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Kit a écrit :
mer. 18 janv. 2023 18:36
:bounce: :hot: :) :bounce: :hot: Joyeux 42ème anniversaire @Gku :hot: :bounce: :) :hot: :bounce:
1 semaine plus tard :D :saint:

Merci @Kit @Pale et @Cocu :jap: :hello:

Comment ça va par ici ? :bounce: :hello:

je me souvenais pas qu'il y avait un système de notification sur le site :crazy: faudrait le coupler avec une alerte mail :D
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Plutôt partagé sur ce Knock at the Cabin, qui est bien évidemment meilleur que Glass ou que le raté Old, mais moins réussi que Split si on se cale sur la dernière décennie de Shyamalan (inutile de dire que son début de carrière reste indétrônable).

La faute à un high-concept excellent, mais qui manque de subtilité et de finesse dans la manière de déroulé sa problématique et son questionnement entre foi et rationalisation (thématique assez majeure du cinéaste d'ailleurs).
Inutile de spoiler l'intrigue (car le sel du film vient aussi de la découverte et notamment sa fin, un faux-twist qui annule les questionnements préalable) et je ne connais absolument pas le livre de base.

Maintenant, Knock at the Cabin a aussi des qualités, en particulier sa fabrication et son casting. On tient un home-invasion plutôt original, empli de tension et de suspense (en particulier sa première partie qui est la plus réussie du film), et la caméra de Shyamalan livre une mise en scène carrée (là encore rien d'aussi époustouflant qu'à ses débuts).

Les 4 agresseurs sont bien utilisés et offrent un vrai contraste dans le genre,à commencer par Bautista qui n'a probablement jamais été aussi bien utilisé que dans ce film (son allure bourrine et masculine contraste avec l'empathie éprouvée par ce personnage)

Jonathan Groff et Ben Alrdrige sont également de très bons ajouts en incarnant ce couple (qui va très vite être le substrat de la problématique principale du métrage) principal, épauléd'une jeune actrice de talent pour interpréter Wen (mais qui sera totalement sous-utilisée passée lamise en place du huis-clos)

Bref, pour pleinement aborder Knock at the Cabin il faudrait débattre sous spoiler, mais Shyamalan revient avec un petit film carré et plutôt tenu, mais qui manque de subtilité dans la manière d'essaimer sa problématique apocalyptique et de conclure son histoire.

Un film de genre sympathique et divertissant tout de même
6/10
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Gku a écrit :
jeu. 26 janv. 2023 02:00
Kit a écrit :
mer. 18 janv. 2023 18:36
:bounce: :hot: :) :bounce: :hot: Joyeux 42ème anniversaire @Gku :hot: :bounce: :) :hot: :bounce:
1 semaine plus tard :D :saint:

Merci @Kit @Pale et @Cocu :jap: :hello:

Comment ça va par ici ? :bounce: :hello:

je me souvenais pas qu'il y avait un système de notification sur le site :crazy: faudrait le coupler avec une alerte mail :D
Gku :hello:

Ça va tranquillou :D
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Knock at the Cabin : les premiers avis sur le thriller de Shyamalan sont tombés

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Les premiers avis sur Knock at the Cabin, le nouveau thriller de M. Night Shyamalan sont arrivés.

Après bientôt 30 ans de carrière, on se demande comment M. Night Shyamalan pourra encore nous surprendre. Il faut reconnaître que le roi du twist a désormais épuisé pas mal de munitions et on s’interroge sur sa capacité à se renouveler dans l’avenir. Voilà pourquoi certains pourraient imaginer que son art repose uniquement sur des procédés faciles. Chacun restera seul juge, mais la question mérite d’être soulevée.

Quoi qu’il en soit, le cinéaste réussit malgré tout à apposer une aura mystérieuse à chaque projet, nourrissant de fait une certaine curiosité. Et c’est d’ailleurs le cas pour son prochain long-métrage Knock at the Cabin, dont la bande-annonce était très anxiogène (on vous conseille d'ailleurs de vous contenter de la première bande-annonce si vous voulez ne pas trop en savoir). On attendait donc les premiers retours le concernant afin de se faire une idée un peu plus précise. Et justement, ils sont enfin arrivés. Revue de tweets.

« Knock at the Cabin est un thriller tendu, propulsif, qui vous tient en haleine et entretient le suspense tout du long. Dave Bautista est impressionnant, à la fois touchant et terrifiant. Certains changements apportés au roman pourraient cependant diviser les spectateurs. » Ian Sandwell - DigitalSpy

« Knock at the Cabin est bigrement sombre ! C’est le film de la consécration pour Dave Bautista. J’aime sa progression en tant qu’acteur et il prouve ici qu’il est le vrai moteur du long-métrage. Mais bon sang, que ce film est sombre ! » Jason Guerrasio - Insider

« Knock at the Cabin est le meilleur film de M. Night Shyamalan depuis près de 20 ans. Bautista est vraiment génial, mais je ne pense pas qu’il ait déjà aussi bien dirigé qu’ici... Une scène en particulier (vous la reconnaîtrez quand vous la verrez) fait froid dans le dos... » Michael Nordine - Film Occasionally

« Knock at the Cabin est l’œuvre d’un véritable artiste. C’est l’un des meilleurs films de la carrière de M. Night Shyamalan et je n’ai pas cessé d’y penser ces dix derniers jours. » Brian Davids - The Hollywood Reporter

« Knock at the Cabin de M. Night Shyamalan est un thriller qui fait tic-tac comme une bombe à retardement. La narration ne parvient pas à repousser ses limites, mais les acteurs font en sorte que cela fonctionne, quant à Dave Bautista il continue d’afficher une présence impressionnante à l’écran. » Josh Barton - Barton Reviews

« Je suis heureux de vous annoncer que le film Knock at the Cabin de M. Night Shyamalan vous cloue à votre siège, il vous surprend et vous captive du début à la fin. C’est un petit thriller parfait pour le début du mois de février. Je pense que c’est une grande victoire pour M. Night Shyamalan. Je vous le recommande fortement. » Erik Davis - Fandango

« Hormis quelques réserves, Knock at the Cabin est le Shyamalan que j’ai le plus apprécié depuis longtemps. Les prémices intriguent, les performances d’acteurs sont excellentes (en particulier celles de Dave Bautista et Ben Aldridge), la mise en scène simple et plaisante. J’ai passé un bon moment. » Matt Maytum - Total Film

Ces avis particulièrement dithyrambiques ne vont pas manquer d’attiser l’envie des admirateurs du cinéaste, mais aussi les moins convaincus par ces dernières oeuvres de découvrir le film. En outre, tous soulignent la prestation remarquable de Dave Bautista, à qui M. Night Shyamalan aurait visiblement offert le rôle de sa vie. Une bonne raison pour aller voir Knock at the Cabin qui sortira exclusivement en salles ce 1er février 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... QQAr2cMknA
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... b-28Kco2sM
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Un nouveau trailer pas fou du tout pour le nouveau Shazam :



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Pale a écrit :
mer. 25 janv. 2023 18:41
NaughtyDog a écrit :
mer. 25 janv. 2023 16:44
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Une bien bonne surprise que ce Plane (ou "Mayday" chez nous) signé Jean-François Richet, qui sent bon les 90's tendance Air Force One/Steven Seagalerie couplé au scénario d'un Far Cry, avec le fameux Gerard.

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Richet amène donc une mise en scène coup de poing et efficace (notamment un pugilat entièrement en plan-séquence bien vénère), tout en prenant le temps d'introduire et caractériser ses personnages (il y a pas une seule tatane avant 40 minutes de film).
C'est bourrin quand il faut, avec des méchants très méchants adeptes de la machette, mais c'est aussi dans ses velléités héroïques toutes simples (un pilote souhaite amener ses passagers à bon port coute que coute) que le film parvient à convaincre.

Bref une bonne série B pour ma part (qui aurait pu aller plus loin dans l'exploitation de son setting peut-être), sans bout de gras
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Ça me donne bien envie :D
Franchement vas-y c'est tres sympa ^^
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Il est de ces films dont la maîtrise et l'aspect délicat subjuguent d'autant plus qu'il s'agit d'une première réalisation : Aftersun de Charlotte Wells en fait partie !

Sur un pitch aussi simple que celui d'un père (magnifiquement interprété par Paul Mescal) et sa fille (épatante Frankie Corio) alors en vacances dans un camping en Turquie, la réalisatrice puise dans son vécu pour conter un récit extrêmement intime ou le non-dit prévaut, alternant entre moments radieux et mélancolie sans nom.

En filigrane, nous comprenant (via des séquences en caméra DV) que nous assistons aux derniers souvenirs d'un bonheur finissant.

Et la réalisatrice ne viendra jamais surligner le propos, ne viendra jamais appuyer la dépression de Callum par du pathos,ou venir chercher les larmes du spectateur.

Tout se dévoile par bribes, de manière sensitive et instinctive, alors que la petite Sophie se forge également (découverte de l'adolescence oblige).

Si on ajoute une mise en scène sobre et précise qui caresse la performance des acteurs, Aftersun fait office de très bonne découverte, et du premier long-métrage vraiment réussi d'une auteure à suivre

4/5
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Pale a écrit :
jeu. 26 janv. 2023 18:12
Un nouveau trailer pas fou du tout pour le nouveau Shazam :



Dis moi Pale est-ce que la gothique Jenna Ortega t'aurait-elle ému ?.^^

Ah et pour Shazam "déja vu" comme dirait Keanu Reeves dans Matrix, en tout cas c'est cool que les film Warner ne durent plus que 2minutes 45...Est-ce que Aquaman 2 va durer 3 minutes ?
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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