Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Cocu a écrit :
dim. 26 sept. 2021 16:54
T'étais où ? :o :D
Ici à Etretat :

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:love: :D
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EL a adoré Le Sommet des dieux (4,5 étoiles) :

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En sélection officielle du Festival de Cannes 2021, produit par Julianne Films, Folivari et Mélusine productions, Le Sommet des dieux, réalisé par Patrick Imbert est un film d'animation renversant. Remplis d'émotion juste et forte, c'est le voyage d'une vie qui se déroule sous nos yeux ébahis. Critique qui a le souffle coupé.

Une histoire au sommet


À la base, Le Sommet des dieux est un récit feuilletonnant de Baku Yumemakura paru au Japon entre 1994 et 1997. Il a ensuite été adapté par Jirô Taniguchi, toujours avec l'aide de Yumemakura Sensei, en 5 tomes publié et disponible en France chez les éditions Kana. Le manga s'est écoulé à 380 000 exemplaires, un bon pic dans la vente et la reconnaissance de l'œuvre on va dire. Tombé sous le charme du manga, le scénariste Jean-Charles Ostéro de Julianne Films s'est décidé à produire cette fresque gigantesque avec Mélusine Productions (Le Peuple loup...) et Folivari (Ernest et Célestine...). C'est en trouvant le réalisateur Patrick Imbert et la scénariste Magali Pouzol que tout s'est vraiment dessiné.

Adapter ce monument du manga n'est pas une chose aisée, au contraire, c'est s'attaquer à une montagne ! Les récits, le manga et le film traite de la même histoire, le destin croisé d'Habu, alpiniste chevronné au sombre passé, et celui de Fukamachi, un reporter japonais spécialisé dans les photos d'alpinismes. Un jour, à Katmandou, il croise Habu, tenant dans ses mains l'énigmatique appareil photo de Mallory. Cet appareil apporterait la preuve que Mallory et Irvine ont été les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l'Everest en 1924. De cette rencontre découleront une enquête puis une aventure au sommet qui scellera le destin de ses deux hommes.

Fidèle au manga, cette adaptation a demandé quatre ans de travail pour rendre l'irréalisable, réaliste. En s'appuyant sur les magnifiques décors qu'avait posés Jiro Taniguchi, on voit bien que l'équipe du film s'est mise en quatre pour nous sublimer encore plus cette histoire, déjà déroutante. En jouant sur le rapport passé/présent dans un premier temps avec l'enquête, puis avec l'aventure humaine, Le Sommet des Dieux virevolte dans sa narration pour se poser tranquillement. Les dialogues et les voix-off narratives saupoudrent le tout. Pas besoin de trop en faire, la beauté de l'animation rend le spectateur complètement accro à cette histoire.

La trame de fond consistant à retrouver les photos de Mallory et d'Irvine, n'est qu'un prétexte pour le reporter. C'est à travers ses yeux et sa voix que le spectateur suit cette fresque mélancolique et fougueuse en même temps. La recherche n'est qu'une étape, le plus important est de gravir cette montagne avec tous ses défis et aussi surement la mort au bout du chemin. L'histoire dépeint le parcours d'une vie, d'une ambition, d'un rêve et des choix qui ont été faits en dépit de tout. C'est beau et ça prend aux tripes.

Émotion à Pic

Comme dans le manga, la mise en place se fait doucement, prenant son temps. On comprend petit à petit qui sont les personnages et ce qu'ils traversent. Pour Habu, on sent se dessiner un parcours tragique et solitaire. Avec une petite claque au passage pour le spectateur qui regarde ça, pétrifié de terreur quand il gravit les parois, accompagné ou non. La réalisation se veut la plus réaliste possible, même si c'est de l'animation. Et justement même, vu que c'est de l'animation, cela permet de montrer des détails pour être encore plus immergé dans cet univers entre les plans sur les mains, les poinçons, les cordes...

On retient notre souffle à chaque poignée, à chaque montée. On peut être soulagé quand c'est terminé, ou en proie au désarroi quand ça ne se passe pas bien. L'émotion varie au fur et à mesure de l'histoire. Chaque plan est extrêmement bien travaillé. Le travail de documentation a certes été aidé par le manga, mais la réalisation soigne ses plans aériens sur ces chaines escarpées et magnifiques. Tantôt proches des personnages, tantôt en plan très large, les scènes se juxtaposent pour montrer la grandeur des lieux ainsi que leur niveau de dangerosité. Le spectateur vit des pics d'angoisse et en même temps des moments où il n'y a qu'un mot qui vient à la bouche : WOW !

La seconde partie du récit après l'enquête et la présentation des personnages est renversante. Il n'y a pas trop de mots pour la décrire, il faut la vivre. Dans la salle de cinéma, sans un bruit (ou, à défaut, devant sa télé), il faut se laisser entrainer dans cette ascension risquée. Il n'y a presque plus de dialogue, très peu de pensée, juste le silence de la montagne et de ses dangers. Les comédiens donnent tellement corps à leur voix qu'on oublie qu'on est dans un film d'animation.

Une crête musicale

La réalisation de ce film ne laisse aucun répit au spectateur dans ses phases d’émotions et d'actions. Le tout est sublimé par la musique d'Amine Bouhafa. Ça faisait longtemps que votre serviteur n'a pas eu autant d'émotion en entendant les premières notes de chaque musique dans un film. On peut dire tout ce qu'on veut, mais un film se rythme aussi grâce à la musique. Amine Bouhafa réussit chaque passage musical et renforce l'émotion déjà présente avec les images. Séparément, c'est beau, mais les deux combinés, c'est juste magnifique.

De plus, Patrick Imbert et son équipe alternent souvent les moments entre action et passage musical, que ce soit avec des chansons ou juste de la pure composition musicale pour donner plus de rythme au récit. Cela leur permet de montrer encore une fois leur incroyable design et leur animation soignée. On est hors du temps, hors sol, pendant quelques secondes, permettant ainsi de prendre un bol d'air animé. Sur la phase d'exploration de l'Everest, la musique est totalement coordonnée aux coups de pioches, de crampons, d'avalanche... avec une montée en apogée quand le but est atteint. Impossible de rester de marbre devant tant de beauté qui vient de toute part. C'est sensationnel.

Renversant

On ne peut être que dithyrambique tant la qualité d'animation, d'histoire, de musique, d'interprétations des personnages et de dialogue est aussi bien travaillée. Le chara design des personnages à mi-chemin entre celui d'un Européen et d'un Japonais, ainsi que ses attitudes permettent à chacun d'avoir des repères qui lui sont propres. L'idée est malicieuse, car elle permet aux comédiens de trouver le ton juste et de s'en sortir à merveille. Le sound-design vient aussi implanter sa trace dans cette frénésie aventureuse, pile au moment où on l'attend. Et on sent que le travail a été minutieux pour relever cet énorme challenge de représenter une aventure en montagne complètement en animation.

En adaptant le manga du Jiro Taniguchi et de Baku Yumemakura, les producteurs, scénaristes et réalisateur du film ont réussi un vrai tour de force. Ils ont ainsi montré qu'on peut toujours aller au sommet de son art en se dépassant. C'est vertigineux dans tous les sens du terme, on ne sait pas s’ils y ont laissé quelques plumes dans l’aventure, mais en tout cas, ça en vaut le coup, surtout au cinéma. D'autant plus que Le Sommet des Dieux offre plusieurs réflexions passionnantes sur la vie : mais qu'est-ce qui amène une personne à se dépasser, à aller toujours le plus loin possible ? À quoi ça rime ? La réponse est dans notre cœur, parfois, il n'y a pas de raison, alors autant y aller et peut-être atteindre un autre sommet.

Le Sommet des Dieux est un film d'animation totalement renversant. Avec sa réalisation millimétrée, ses plans incroyables, son design et ses dessins hivernaux et sa musique qui nous transporte, comment ne pas être touché par ce film aux valeurs profondes. À couper le souffle.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 57yFMQCvmo
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Marvel : Shang-Chi passe devant Black Widow et devient le plus gros succès de l'année aux US

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Le plus gros succès de l'année (et post-pandémie) était Black Widow, c'est désormais Shang-Chi et la légende des Dix Anneaux, également un Marvel dont le score aux US ne cesse de grimper.

Si l'on arrêtaît de se demander qui peut arrêter Marvel et Disney, il faudra bien que Shang-Chi et la légende des Dix Anneaux marque le pas un jour. Mais ce ne sera pas ce week-end semble-t-il, puisque le dernier né du MCU continue de tout rafler sur son passage. En plus d'une très probable quatrième semaine consécutive en tête du box-office à la fin de ce week-end, le film va également devenir au cours de ces trois prochains jours (ce lundi étant férié aux US) le plus gros succès de l'année (et post-pandémie) aux US.

On emploie encore le futur car pour le moment, Shang-Chi et la légende des Dix Anneaux et ses 183,4 millions de dollars est toujours deuxième derrière Black Widow... mais avec un écart microscopique de 200 000 dollars à l'heure où ces lignes sont écrites. Une affaire déjà entendue donc. Pour aller encore un peu plus loin, tout porte également à croire que Shang-Chi et la légende des Dix Anneaux va passer la barre symbolique des 200 millions de dollars, un score qui n'a plus jamais été atteint à domicile depuis Bad Boys for Life en janvier 2020.

La fréquentation repart à la hausse donc et laisse à croire que la salle de cinéma, condamnée à mort hier, pourrait demain survivre à la pandémie et au streaming (mais dans quel état, l'avenir le dira). Cela semble d'ailleurs se vérifier également dans le reste du monde, puisqu'à l'international, Shang-Chi et la légende des Dix Anneaux est également un succès incontestable et c'est le cinquième blockbuster hollywoodien le plus vu de l'année, derrière Fast & Furious 9, Godzilla vs. Kong, Black Widow et Tenet. Comme le foot et l'Allemagne, en cinéma, à la fin, c'est Disney qui gagne.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... rNZSNvgCNQ
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EL a beaucoup aimé Sermons de minuit (3,5 étoiles) :

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Malgré un canevas aux apparences trop classiques et une mythologie dont on craint de prime abord qu'elle n'ait pris la poussière, Flanagan convainc grâce à une mise en scène d'une remarquable sensibilité, une écriture chirurgicale, et un impact émotionnel surmultiplié par un casting investi.

https://www.ecranlarge.com/saisons/crit ... 1632493762
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Cocu
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Pale a écrit :
dim. 26 sept. 2021 17:02
Cocu a écrit :
dim. 26 sept. 2021 16:54
T'étais où ? :o :D
Ici à Etretat :

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:love: :D
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Pouet
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NaughtyDog
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Un chef-d'oeuvre

Aptès l'excellentissime Haunting of Hill House, le très bon Gerald's Game, un Doctor Sleep intéressant ou bien un Hush bien réussi, Flanagan livre son masterpiece


A la fois son boulot le plus personnel, le plus singulier et le plus audacieux, s'imposant dorénavant comme le Stephen King du petit écran.

En parlant de l'auteur, on peut y voir quelques influences notables comme Salem's Lot ou bien Revival (grosse grosse influence sur le plot de base), mais jamais Midnight Mass ne sent le réchauffé.


En s'inspirant également d'un réel fait divers (cette communauté religieuse retrouvée morte après un suicide collectif), Flanagan livre ici une réflexion profonde sur le deuil et la mort (chose déjà présente dans sa filmo) tout en la complétant avec une étude théologique ultra intéressante sur la foi et ses dérives.


Mais surtout, on travaille aucorps les personnages en gardant un pied dans le réel,avant de bifurquer vers une touche fantastico-horrifique diablement efficace (inutile de spoiler, un des plaisirs de découvrir Midnight Mass est de se manger chaque révélation et bascule de genre dans la poire).


J'aime beaucoup quand un auteur s'accompagne d'acteurs qu'il connait, et où on peut voir chaque facette de leur jeu au fil des oeuvres. Et inutile de dire quele cast est encore une fois parfaitement utilisé : Zach Gilford émeut d'entrée de jeu (2 des meilleurs passages de la série lui sont consacrés) en protagoniste rongé par les regrets (qui fait d'ailleurs énormément pense à James Sutherland de Silent Hill 2) et désormais sans volonté de vivre.

En parlant de Silent Hill, le personnage de révérante Bev par Samantha Sloyan, en fanatique aveuglée par les sermonts divins.

Kate Siegel (la fidèle collaboratrice de son mari) est encore une fois excellente, tout comme Annabeth Gish ou Henry Thomas.

Mais celui qui tire clairement son épingle du jeu c'est Hamish Linklater (Legion, Fargo) qui est clairement en orbite en livrant sa meilleure performance. Jamais dans la caricature du prédicateur schizophrène, on tient là un personnage complexe, hautement humain et dont la sensibilité ressort à intervalles réguliers.


En parlant de cela, l'émotion est également au rendez-vous (j'avais pas lâché quelques larmichettes devant une série depuis The Leftovers, qui partage quelques thèmes similaires), via des dialogues et là encore une sensibilité à fleur de peau qui ne peut que toucher n'importe qui (peu importe ces croyances).

Les frères Newtons ont encore à la barre niveau OST, proposant une musique atmosphérique qui se déploie par ailleurs dans de belles saillies de chants évangelistes (car effectivement, l'Evangile ou l'Ancien Testament sont aussi des sources d'inspiration de Midnight Mass, mais on ne va pas trop en dire)


Enfin, visuellement Flanagan et son chef op' Michael Fimognari ne sont jamais dans l'esthétisation outrancière pour mettre de la distance, mais apportent cette touche douce-amère à leurs images, ainsi que quelques plans-séquences discrets mais hautement maitrisés pour être au plus près des personnages.


Et peu importe les images chocs ou surprenantes dont Midnight Mass recèle, ce sont ses personnages qui font de cette série une des oeuvres les plus bouleversantes de l'année.


Un chef-d'oeuvre


5/5
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robinne
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weird

Pale a écrit :
dim. 26 sept. 2021 16:44
robinne a écrit :
dim. 26 sept. 2021 10:03
Ma séance était complète :ouch: ça faisait longtemps que je n’avais pas vu ça :bounce:
J'espère qu'elle fut bonne :D
Ca va :D C'était beau :o et plutôt prenant ;)
Mais j'ai un oeil qui s'est fatigué :sweat:
I'm back :hello:
Il pleuvait et tu es donc revenu plus tôt que prévu ? :D

:hello:
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NaughtyDog a écrit :
dim. 26 sept. 2021 23:23
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Un chef-d'oeuvre

Aptès l'excellentissime Haunting of Hill House, le très bon Gerald's Game, un Doctor Sleep intéressant ou bien un Hush bien réussi, Flanagan livre son masterpiece


A la fois son boulot le plus personnel, le plus singulier et le plus audacieux, s'imposant dorénavant comme le Stephen King du petit écran.

En parlant de l'auteur, on peut y voir quelques influences notables comme Salem's Lot ou bien Revival (grosse grosse influence sur le plot de base), mais jamais Midnight Mass ne sent le réchauffé.


En s'inspirant également d'un réel fait divers (cette communauté religieuse retrouvée morte après un suicide collectif), Flanagan livre ici une réflexion profonde sur le deuil et la mort (chose déjà présente dans sa filmo) tout en la complétant avec une étude théologique ultra intéressante sur la foi et ses dérives.


Mais surtout, on travaille aucorps les personnages en gardant un pied dans le réel,avant de bifurquer vers une touche fantastico-horrifique diablement efficace (inutile de spoiler, un des plaisirs de découvrir Midnight Mass est de se manger chaque révélation et bascule de genre dans la poire).


J'aime beaucoup quand un auteur s'accompagne d'acteurs qu'il connait, et où on peut voir chaque facette de leur jeu au fil des oeuvres. Et inutile de dire quele cast est encore une fois parfaitement utilisé : Zach Gilford émeut d'entrée de jeu (2 des meilleurs passages de la série lui sont consacrés) en protagoniste rongé par les regrets (qui fait d'ailleurs énormément pense à James Sutherland de Silent Hill 2) et désormais sans volonté de vivre.

En parlant de Silent Hill, le personnage de révérante Bev par Samantha Sloyan, en fanatique aveuglée par les sermonts divins.

Kate Siegel (la fidèle collaboratrice de son mari) est encore une fois excellente, tout comme Annabeth Gish ou Henry Thomas.

Mais celui qui tire clairement son épingle du jeu c'est Hamish Linklater (Legion, Fargo) qui est clairement en orbite en livrant sa meilleure performance. Jamais dans la caricature du prédicateur schizophrène, on tient là un personnage complexe, hautement humain et dont la sensibilité ressort à intervalles réguliers.


En parlant de cela, l'émotion est également au rendez-vous (j'avais pas lâché quelques larmichettes devant une série depuis The Leftovers, qui partage quelques thèmes similaires), via des dialogues et là encore une sensibilité à fleur de peau qui ne peut que toucher n'importe qui (peu importe ces croyances).

Les frères Newtons ont encore à la barre niveau OST, proposant une musique atmosphérique qui se déploie par ailleurs dans de belles saillies de chants évangelistes (car effectivement, l'Evangile ou l'Ancien Testament sont aussi des sources d'inspiration de Midnight Mass, mais on ne va pas trop en dire)


Enfin, visuellement Flanagan et son chef op' Michael Fimognari ne sont jamais dans l'esthétisation outrancière pour mettre de la distance, mais apportent cette touche douce-amère à leurs images, ainsi que quelques plans-séquences discrets mais hautement maitrisés pour être au plus près des personnages.


Et peu importe les images chocs ou surprenantes dont Midnight Mass recèle, ce sont ses personnages qui font de cette série une des oeuvres les plus bouleversantes de l'année.


Un chef-d'oeuvre


5/5
C'est la prochaine série que je mate !
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robinne a écrit :
lun. 27 sept. 2021 09:56
Il pleuvait et tu es donc revenu plus tôt que prévu ? :D

:hello:
Plutôt un petit souci automobile :D
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weird

Pale a écrit :
lun. 27 sept. 2021 14:39
robinne a écrit :
lun. 27 sept. 2021 09:56
Il pleuvait et tu es donc revenu plus tôt que prévu ? :D

:hello:
Plutôt un petit souci automobile :D
Ah mince :( Pas trop grave j'espère ?
Tu as pu profiter du week-end tout de même ?
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robinne a écrit :
lun. 27 sept. 2021 14:40
Ah mince :( Pas trop grave j'espère ?
Tu as pu profiter du week-end tout de même ?
Non au final pas grave du tout, on va dire que j'ai préféré jouer la carte de la sécurité et rentrer plus tôt mais j'en ai bien profité quand même :hot:
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Première image officielle de The Last of Us :

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Trailer absolument sublime du nouveau Paul Thomas Anderson :

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The Tragedy of Macbeth : les premières critiques du film de Joel Coen sont tombées (et ça envoie du lourd)

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Les critiques américaines ont été complètement séduites par The Tragedy of Macbeth, avec Denzel Washington en personnage shakespearien filmé par Joel Coen.

En près de 40 ans de carrière, les frères Coen ont su imposer leur patte dans le cinéma américain, dessinant un gigantesque Coen-multiverse de losers magnifiques et autres paumés somptueux que les deux frères croquaient avec autant de tendresse que de férocité. Une signature qui a fait nombre d'émules depuis, jusqu'à une série inspirée d'un de leurs films cultes, Fargo.

Autant dire que l'étonnement (et la tristesse) était de mise lorsque The Tragedy of Macbeth fut annoncé comme un projet solo de Joel Coen. Si Ethan Coen était de tous les projets de son frère (mais crédité seulement depuis 2004), ce dernier a toujours préféré les planches aux plateaux de cinéma. Ainsi, The Tragedy of Macbeth sera le premier projet scénarisé et réalisé entièrement par Joel Coen. Mais visiblement, ça ne l'a pas empêché d'exceller encore une fois.

En effet, le film A24 (et Apple TV+) récolte les lauriers de la presse. Avec une moyenne de 90/100 sur Metacritic basée sur une douzaine de critiques, on peut clairement parler d'une réception enthousiaste. La plupart mettent en avant la compréhension de Joel Coen de l'oeuvre originale tout en louant le fait qu'il soit parvenu à offrir sa propre relecture.

Une relecture qui pourrait s'avérer plus sombre que prévu. Si on se doute que le réalisateur a pris des libertés avec le Macbeth de William Shakespeare, les critiques évoquent un "cauchemar surréaliste" traversé d'images marquantes et de performances habitées, Denzel Washington et Frances McDormand en tête. Petit tour d'horizon.

"The Tragedy of Macbeth par Joel Coen est le genre d'oeuvre d'art visionnaire qui naît lorsqu'un groupe d'artistes au sommet de leur art se réunissent sur un projet qui leur tient à coeur grâce au défi posé par celui-ci, et non malgré lui. Denzel Washington et Frances McDormand sont audacieux, et The Tragedy of Macebth est un électrochoc de poésie et de terreur comme on en fait plus." The Playlist

"Le film démarre sur les chapeaux de roue avec une urgence tendue et physique servie par de superbes images - notamment cet étrange miracle dans la forêt de Birnam sur la route de Dunsinane, avec les soldats de Malcolm [Harry Melling, ndlr] tenant des branches d'arbres au-dessus de leur tête, sur un chemin étroit, se transformant progressivement en une spectaculaire rivière de branches. C'est un monde de violence et de souffrance en noir et blanc qui vous écorche la rétine." The Guardian

"Coen démontre sa compréhension profonde de la pièce originale de Shakespeare, autant qu'une volonté d'aller au-delà. Son Tragedy of Macbeth s'appuie sur le côté théâtral de l'histoire pour mieux en explorer ses aspects de cauchemar surréaliste. C'est tout simplement magnifique." Slashfilm

"De toutes les pièces de Shakespeare, Macbeth est peut-être celle qui a été le plus honorée par le cinéma avec des adaptations bien différentes, mais toutes excellentes au fil des années, avec entre autres Welles, Akira Kurosawa, Roman Polanski et plus récemment Justin Kurzel, avec Michael Fassbender et Marion Cotillard. Celle de Coen est encore différente - bien que nouveau soit un mot trompeur. Le film a la même puissance que pouvait avoir un rituel." The Telegraph

"Un magnifique film en noir et blanc qui renvoie à un cinéma d'une autre époque. The Tragedy of Macbeth de Joel Coen déforme juste assez l'histoire originale pour lui donner un parfum de fraîcheur, mais se repose surtout sur les prestations exceptionnelles de Denzel Washington et Frances McDormand pour parvenir à rendre intéressante, une histoire aussi familière." IGN

"À travers l'empathie fortement teintée d'ironie que suscite la performance de Denzel Washington, The Tragedy of Macbeth montre comment la race humaine peut déraper très rapidement. Le tout avec une magnifique profondeur de champ." Variety

"Avec les performances marquantes de Denzel Washington et Frances McDormand, un sens de l'image qui respire l'expertise, et une production artistique saisissante, The Tragedy of Macbeth de Joel Coen est loin d'être un travail de manchot. Mais le film manque un peu de bruit et de fureur - ainsi que d'une idée claire de ce qu'il est censé signifier." ScreenDaily

"Ce qui manque, c'est cette soif de pouvoir meurtrière qui résonne avec le désir mutuel entre Macbeth et Lady Macbeth et qui précipitera leur chute." IGN

Un accueil dithyrambique et quasi-unanime qui ne fait que décupler notre envie de découvrir cet OFNI. En France, le film sortira normalement le 14 janvier 2022 directement sur Apple TV+.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1632761886
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Prisoner
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Deg que beaucoup de bons films finissent ou soient fait par et pour les plateformes. Au bout d'un moment, on ne peut pas s'abonner à tout.
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ClintReborn
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Prisoner a écrit :
lun. 27 sept. 2021 23:32
Deg que beaucoup de bons films finissent ou soient fait par et pour les plateformes. Au bout d'un moment, on ne peut pas s'abonner à tout.
:saint: C'est pour cela que beaucoup de gens regardent sans abonnements :o :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Venom : Let There Be Carnage - les premiers avis sur le retour du symbiote sont tombés

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Les premiers avis sur Venom : Let There Be Carnage sont tombés et ils sont plutôt positifs.

Dire qu'on attend avec peur sincère et joie malsaine Venom : Let There Be Carnage serait un euphémisme. En 2018, Venom avait déclenché un rejet gastrique unanime de la part de la rédaction, blockbuster ultra aseptisé en pilote automatique transformant cette entité extraterrestre cruelle en animal de compagnie rigolo pour un Tom Hardy en redescente de Calvin Klein (cocktail de cocaïne et de kétamine).

La perruque de Woody Harrelson à la fin de ce premier volet des aventures de la tâche de goudron en CGI nous avait déjà alertés sur le potentiel navet du même acabit qu'allait être la suite. Impression devenue certitude après la mise en ligne des bandes-annonces et son classement en PG-13 aux États-Unis, malgré les tentatives d'Andy Serkis pour nous rassurer. Autant vous dire qu'on a le couteau entre les dents et le sac à vomi entre les jambes.

Ce qui ne semble pas être le cas des critiques américaines qui ont accueilli le long-métrage, la fleur au fusil. La date de sortie de Venom : Let There Be Carnage est fixée au 1er octobre 2021 aux États-Unis, date à laquelle l'embargo critique sera levé. En attendant, plusieurs journalistes se sont déjà prononcés sur le retour d'Eddie Brock et son toutou en mazout.

Ainsi cette suite s'inscrirait dans la droite lignée du premier, avec la même dynamique de relation entre Eddie et Venom, passant même du buddy movie à une forme de comédie romantique. Plusieurs en soulignent le côté fun et oubliable, tandis que les performances d'Hardy comme d'Harrelson sont toutes les deux encensées. En revanche, aucun mot sur Naomie Harris en Shriek, Graham en Toxin ou sur une quelconque once de noirceur. Petit tour d'horizon.

"Venom : Let There Be Carnage contient des moments vraiment charmants et divertissants - particulièrement la dynamique entre Eddie et Venom - mais le film se perd un peu dans son Carnage. Il y a trop d'idées et le film file à travers tout ce bazar jusqu'à la fin." Molly Freeman - ScreenRant

"Quand il s'agit de Venom : Let There Be Carnage, c'est simple. Vous avez aimé le premier film ? Vous allez aimer celui-là. Vous n'avez pas aimé le premier ? C'est ainsi que vous vous sentirez [en référence au GIF du tweet]. C'est une version "plus vite et plus fort" du premier volet, que j'avais apprécié à l'époque et immédiatement oublié après l'avoir vu. Rigolo et frivole." Germain Lussier - Gizmodo

"VENOM LET THERE BE CARNAGE : Mon Dieu, ces films sont stupides et je ne peux pas m'empêcher de les apprécier. Je pourrais regarder encore 10 films d'Eddie et Venom se traitant de losers. Il y a une scène où Venom et Eddie sont étendus sur une plage, et regardent le coucher de soleil." Mike Ryan - UPROXX

"VENOM : LET THERE BE CARNAGE va encore plus loin que son prédécesseur dans la logique de buddy movie absurde. Andy Serkis ne baisse jamais le régime niveau humour comme action, même si ça ne retombe pas toujours sur ses pattes. La performance Gonzo de Tom Hardy est encore et toujours un sommet et Woody Harrelson savoure chacun de ses instants de sadisme." Matt Neglia - Next Best Picture

"Tom Hardy est fantastique dans Venom 2, un film qui s'enfonce joyeusement et méchamment dans son ton à la fois sombre et hilarant, et bien plus encore. Le méchant a clairement des airs de Tueurs nés, mais c'est surtout Tom Hardy qui vole chaque scène, avec une performance unique en son genre, tellement drôle à voir." Erik Davis - Fadango

"Venom : Let There Be Carnage est un film timbré au sens le plus noble du terme. Une comédie romantique ultraviolente délicieusement consciente d'elle-même et bizarre. Tom Hardy se donne à 200%. Quoi que vous fassiez, ne loupez pas la scène post-générique." Dan Casey - Nerdist

Visiblement, Venom : Let There Be Carnage s'apprête à nous resservir la même soupe que le premier épisode avec de gros croutons de Woody Harrelson en CGI dedans. Si les kiddous seront sans doute distraits, on est un peu moins sûr pour le reste du public. Par ailleurs, rappelons quand même que si les critiques sont plutôt positives, c'est souvent le cas pour des avant-premières de films de super-héros avec les résultats réels qu'on connaît.

Avant de se faire notre propre avis, on se réjouira juste que Stephen Graham et Naomie Harris obtiennent des rôles dans des blockbusters, aussi peu qualitatifs soient-ils. Rendez-vous dans les salles françaises d'ici le 20 octobre 2021 pour le savoir.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1632825371
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weird

Pale a écrit :
mar. 28 sept. 2021 14:52
Venom : Let There Be Carnage - les premiers avis sur le retour du symbiote sont tombés

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Les premiers avis sur Venom : Let There Be Carnage sont tombés et ils sont plutôt positifs.
Quand tu t'attends au pire, même le médiocre te semble bon :o
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ClintReborn
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Pale a écrit :
mar. 28 sept. 2021 17:41
C'est ce que je craignais c'est filmer d'une manière cheap du genre vidéo clip; le réalisateur a très peu d'inspiration et sa gestion de l’éclairage est une catastrophe il n'y a aucune profondeur tout est trop éclairer du coup il foire son ambiance... :saint: :roll: :lol: Oui je suis dur mais c'était déjà tellement voyant avec les screenhoots c'est maintenant une évidence avec la B.A :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit :
mar. 28 sept. 2021 18:51
C'est ce que je craignais c'est filmer d'une manière cheap du genre vidéo clip; le réalisateur a très peu d'inspiration et sa gestion de l’éclairage est une catastrophe il n'y a aucune profondeur tout est trop éclairer du coup il foire son ambiance... :saint: :roll: :lol: Oui je suis dur mais c'était déjà tellement voyant avec les screenhoots c'est maintenant une évidence avec la B.A :saint:
Perso je trouve ça assez stylé mais trop propre, tout a l'air clinquant :D
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Vu ce Not Time to Die tant attendu

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inutile de dire que c'est à la fois un épisode qui divisera, mais qui marquera aussi la saga

Moins réussi que Casino Royale ou Spectre, on tient quand même un très bon épisode, jouissant par ailleurs d'une 1e heure tout simplement parfaite

Que ce soit son intro convoquant à la fois le slasher et de l'action qui déboite associée à une émotion renvoyant aux évènements de CR, ou bien son générique élégiaque somptueux (un des plus beaux de la franchise), on est immédiatement transporté dans le film.
On retrouve Bond 5 ans plus tard, ayant quitté le MI6 (et ayant perdu son matricule), et devant reprendre du service pour contrer une menace mondiale, et également faire face à des enjeux plus personnels.

L'intrigue se veut prenante, mais accuse aussi d'un coup de mou avant son dernier quart, la faute à un méchant plus ou moins raté (sorry Rami Malek, tu fais le job,mais ton plan est nébuleux touts comme ta caractérisation clichée) et la volonté prépondérante de déconstruire le mythe pour nous montrer l'homme derrière le costume.

A ce titre No Time to Die apporte une émotion bienvenue, bien qu'un peu trop appuyée sur la fin (via un ressort scénaristique que je ne spoilerai pas). On est pas sur la finesse de Casino Royale à ce niveau, mais cela a le mérite d'amener la franchise autre part, et de manière singulière.

Daniel Craig est impeccable, tout comme le reste du casting (ptit bémol encore une fois sur Malek qui fait le job, mais parasité par un personnage peu intéressant au-delà d'un look efficace lors de ses premières apparitions).
Mention spéciale aux personnages féminins : Lashana Lynch est badass en Nomi, et un parfait contre-poids à Bond. Ana de Armas est peu présente mais illumine une très bonne séquence à Cuba par son côté pétillant (Paloma est à la fois maladroite tout en étant efficace à botter des culs). On ressent très fortement la patte de Phoebe Waller Bridge à l'écriture (l'auteure de Fleabag et Killing Eve) tant au niveau de l'écriture globale des dialogues et un vrai sens de la punchline parfaitement dosée (j'étais surpris de voir que le film est drôle comme il faut, quand il le faut).

Concernant Léa Seydoux on apprécie ou non, mais cette dernière est bien mieux utilisée que dans Spectre.
Ptite mention spéciale pour l'homme de main Primo, assez redoutable et au look atypique également.

L'occasion de dire que oui, Fukunaga livre un film à la fabrication exemplaire, parvenant à emballer des moments d'action hyper percutants (poursuite en voiture tendue, fusillades en plein brouillard ou même un plan-séquence de 2 min dans une cage d'escalier). C'est brut, sec, parfaitement monté, et magnifié par une photographie sophistiquée par Linus Sandgren. On est clairement parmi les meilleurs morceaux de la série !

La BO de Zimmer est très efficace, convoquant à la fois tout l'héritage de John Barry avec des sonorités Zimmeriennes à la The Dark Knight par instants (excellent boulot sur le sound design).

Enfin, on tient là un des opus les plus massifs en terme d'échelle : Matera, Santiage de Cuba, les décors urbains de Jamaique ou forestiers en Norvège..) juste dommage que la base finale ne soit pas plus exploitée.

Pour conclure, malgré quelques soucis d'écriture vers la fin (ainsi que des choix qui feront débat) et concernant son méchant, on a là un très bonépisode en tant que baroud d'honneur pour Daniel Craig !

3.5 ou 4/5!

PS : - y a un callback à un épisode culte de la saga

- le générique avec des visuels de statue est un des meilleurs de la série

- les persos secondaires féminins sont pas forcément des parties intégrantes de l'histoire s(sauf Madeline) mais sont bien écrits et réhaussent plein de passages en plus d'offrir une complémentarité ludique avec Bond

- la 1e heure est parfaite, ensuite ça se cogne un peu en voulant mêler 2 éléments narratifs (qui feront débat) mais les enjeux sont bien là

- Fukunaga livre un des épisodes les mieux foutus de la série, en terme de fabrication c'est absolument impecc avec des ptites idées de mise en scène ici et là

- grosse déception que Safin, caricature de vilain passé à la pseudo psychologie de comptoir via des traumas d'enfance sans aucun lien avec ces motivations nébuleuses (et si Malek est pas mauvais, il livre une prestation plutot neurasthénique qui fait presque regretter Blofled)
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NaughtyDog a écrit :
mer. 29 sept. 2021 02:27
On retrouve Bond 5 ans plus tard, ayant quitté le MI6 (et ayant perdu son matricule), et devant reprendre du service pour contrer une menace mondiale, et également faire face à des enjeux plus personnels.
Ah ! Donc c'est Jack Bauer dans la saison 2 de 24 ! :o :D

Les notes sont bonnes sur rotten pour le moment :saint:
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Mourir peut attendre : les premiers avis du dernier James Bond de Daniel Craig sont tombés

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Les premiers avis sur le prochain et dernier film James Bond de l'acteur Daniel Craig, Mourir peut attendre, sont enfin tombés et on peut s'attendre à du lourd.

Après le départ du réalisateur Danny Boyle, les divers et habituels accidents de tournage, le scénario révisé au jour le jour, la sortie repoussée d'un an et demi à cause de la pandémie et même la tentative de rachat par Netflix, c'est presque miraculeusement que le prochain James Bond s'apprête enfin à arriver en salles. Attendu depuis avril 2020, le 25e volet de la saga réalisé et co-écrit par Cary Fukunaga sera ainsi le dernier le film de Daniel Craig dans le costume de 007 après son arrivée dans la franchise et la renaissance du personnage en 2006, avec le toujours très appréciable Casino Royale.

Si notre critique de Mourir peut attendre est déjà disponible sur le site, les premiers avis nord-américains sont également tombés et si tous n'encensent pas le blockbuster, la plupart des critiques s'accordent sur le fait qu'il s'agit d'un baroud d'honneur satisfaisant pour le sixième interprète du plus célèbre des agents secrets britannique.

"Mourir peut attendre contient tout ce que l'on attend d'un film James Bond, mais aussi beaucoup de surprises. J'étais cramponné à mon siège pendant la moitié du film. Vous devez bien avoir les événements de Spectre en tête avant de le regarder. J'ai adoré Daniel Craig dans le rôle de James Bond. Superbes adieux." Collider

"Wow, Mourir peut attendre est énorme. Une touche d'action implacable qui parvient à être à la fois ludique et contemplative. Comme le héros lui-même, il y a des défauts et des erreurs. Mais le film appartient pleinement à Daniel Craig, dont la construction narrative sur cinq films boucle la boucle." Observer

"Mourir peut attendre est génial ! Un James Bond classique avec un méchant classique, des gadgets classiques et une histoire qui semble remettre en question le fait que nous ayons encore besoin de James Bond pour sauver le monde. Une écriture formidable et une réalisation époustouflante de Cary Joji Fukunaga. J'ai adoré chaque seconde ! Un final parfait pour Daniel Craig." Fandango

"L'ère Craig se termine par un gémissement. Il n'y a aucune raison pour que ce film soit aussi long, le méchant de Rami Malek est totalement ennuyeux et le film lui-même est étrangement inerte. Mais bon, nous aurons toujours Casino Royale" Slash Film

"Mourir peut attendre est un James Bond solide, pas au niveau de Casino Royale et Skyfall, mais largement supérieur à Quantum of Solace et Spectre. L'intrigue est désordonnée, mais l'action est excellente, il y a quelques surprises impressionnantes et il apporte une fin satisfaisante à l'ère Craig." Cinema Blend

"Mourir peut attendre est un mélodrame qui se fait passer pour un film d'action à grand spectacle, et je l'ai beaucoup aimé à ce titre. Il y a peu d'action, c'est trop long, Rami Malek est mauvais et pourtant c'est extrêmement émouvant comme épopée finale qui parle de laisser le passé derrière soi." IndieWire

"Le dernier film de Daniel Craig dans le rôle de James Bond est le meilleur de son mandat. Mourir peut attendre est efficace en termes d'action, d'émotions et, une fois de plus, de maîtrise artisanale grâce à Linus Sandgren, Tom Cross et l'équipe en charge du son. Très agréable et pourtant je ne suis pas un amateur typique de Bond." Variety

Si quelques critiques pointent du doigt la longueur du film (2h43), soit le plus long de toute la saga, ou la performance de Rami Malek en nouvel ennemi de Bond, les premiers avis sont donc globalement positifs concernant la conclusion de l'ère Craig. Pour se faire notre propre avis, il ne reste de toute façon plus que quelques jours à patienter, Mourir peut attendre étant prévu le 6 octobre en salles (pour de vrai cette fois).


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1632896151
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EL a aimé (3,5 étoiles) :

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Après Casino Royale, Quantum of Solace, Skyfall et Spectre, Daniel Craig quitte le costume de James Bond dans Mourir peut attendre. Un 25ème épisode né dans la douleur, entre le départ du réalisateur Danny Boyle, puis la sortie repoussée d'un an et demi à cause de la pandémie. Attendu depuis avril 2020, No Time to Die, avec aussi Léa Seydoux, arrive enfin sur les écrans de cinéma le 6 octobre. L'heure du verdict est arrivée.

LE NOM NE SUFFIT PAS


Le chapitre Daniel Craig de la saga James Bond aura été aussi reposant que des montagnes russes. Le chaotique et bancal Quantum of Solace a abîmé l'héritage de Casino Royale, célébré comme une renaissance aussi flamboyante que GoldenEye en son temps, quand le succès monstrueux de Skyfall a rendu la déception de Spectre inévitable. Arrivé à bon port après une tempête qui semblait sans fin (du départ de Danny Boyle jusqu'à la pandémie qui l'a repoussé de 18 mois), Mourir peut attendre avait donc une mission : boucler dignement la boucle Craig en ravivant la plus belle des flammes.

Plus que jamais, le cycle de ce 007 moderne aura été un feuilleton, suivi en pointillé depuis le trauma Vesper Lynd (Eva Green), dont le spectre plane jusqu'ici. Mourir peut attendre en rajoute une couche avec le retour de Madeleine Swann (Léa Seydoux) et Blofeld (Christoph Waltz), après Spectre. James Bond n'est plus simplement là pour rire avec ses gadgets, ses potiches et ses décors en mousse : il est là pour saigner et souffrir, et pour ça, il faut du temps. A la suite des précédents volets, ce 25ème épisode le prend, et dans tous les sens du terme puisque Mourir peut attendre dure plus de 2h40, soit le plus long de toute la franchise.

En quasiment 60 ans et six interprètes différents, James Bond a traversé les âges, et pris le pouls de son époque. Mourir peut attendre est encore une fois un épisode tiraillé entre le passé et le futur, comme en attestent les scénaristes : Neal Purvis et Robert Wade (en service depuis Le Monde ne suffit pas) sont épaulés par le réalisateur Cary Fukunaga (True Detective) et Phoebe Waller-Bridge (Fleabag). Mais pour la première fois de son histoire, James Bond affronte sa propre réalité, son propre mythe. Et la saga ose enfin quelque chose.

LES AMANTS SONT ÉTERNELS

Plus que tout autre épisode, Mourir peut attendre mérite la totale discrétion sur son intrigue, qui tourne autour d'un mystérieux homme incarné par Rami Malek. Dès l'intro, où il est filmé comme un cousin de Michael Myers version Courchevel, cet énième sociopathe bondesque s'impose par ses yeux sans visage. Le symbole est plus fort que l'homme, et c'est à la fois la force et la faiblesse de cet antagoniste. Sans surprise, l'acteur de Mr. Robot apporte une inquiétante étrangeté à ce Lyutsifer Safin, dont la puissance ne se révèlera que dans la dernière ligne droite.

En toile de fond, il y a aussi la fameuse organisation SPECTRE, centrale dans la saga et remise sur le devant de la scène dans le précédent opus. Mais le vrai ennemi est bien le passé des personnages. Ce même passé qui est justement le grand croquemitaine de l'ère Daniel Craig, comme l'avaient montrés Silva dans Skyfall et Blofeld dans Spectre, faux frères et vrais ennemis intimement liés à James Bond. Mourir peut attendre ne déroge pas à la règle, et creuse encore plus le sillon de la filiation, réelle et symbolique. De quoi achever l'édifice de cette époque Craig.

Mais comme Casino Royale, c'est aussi voire surtout une histoire d'amour et de mort. Lorsque le générique (l'un des plus sobres et beaux de l'histoire récente) est lancé sur la mélodie de Billie Eilish et Finneas O'Connell, ce James Bond est indubitalement placé sous le signe de l'émotion, et c'est elle qui portera le film jusqu'à la toute dernière minute.

A ce jeu, Mourir peut attendre réussit ce que Spectre avait royalement raté avec le personnage de Léa Seydoux. Ecrite comme une godiche de luxe dans le précédent épisode, où elle tombait éperdument amoureuse du héros en 25 minutes chrono, Madeleine Swann existe ici comme un vrai amour de James Bond. L'ellipse rend leur histoire mille fois plus intéressante et solide, et Léa Seydoux a de vraies scènes à défendre. Souvent filmée comme un fantôme impossible à saisir, l'actrice porte sur ses épaules quelques unes des scènes les plus importantes du film. Et dans l'ombre de la Vesper Lynd d'Eva Green, elle incarne une autre facette jusque là inédite des dénommées James Bond girls.

DORS UN AUTRE JOUR

Mais pendant que James Bond aime, James Bond ronfle. Mourir peut attendre souffre d'un problème de rythme déjà vu dans Spectre, avec un ventre mou où les héros se réunissent à Londres pour les habituelles étapes de l'enquête. C'est d'autant plus flagrant que le film démarre sur les chapeaux de roue, avec une double introduction particulièrement sensationnelle, entre les glaces de la Norvège et le soleil de l'Italie.

Là, Cary Fukunaga semble en pleine maîtrise du cahier des charges d'un tel blockbuster, et joue aussi bien des silences et du suspense, que des explosions et des cascades attendues. Le réalisateur retrouve un peu de cette énergie dans le grand final, aidé par un décor renvoyant aux grandes heures de la saga, et quelques savoureux effets de mise en scène - d'un long plan d'ascension-baston, à un clin d'œil malin à la mythique séquence de gun barrel de la franchise.

Mais entre les deux, pas grand chose à se mettre sous la dent, avec des fusillades et affrontements très mécaniques et fonctionnels. Ce n'est d'ailleurs pas anodin si l'autre grand moment du film est moins une scène d'action qu'une parenthèse où tout se joue sur l'atmosphère presque cauchemardesque d'une forêt embrumée. Cary Fukunaga semble plus intéressé par ces moments hors du temps, quand un monstre masqué poursuit sa victime sur une lac gelé perdu dans un désert blanc, quand un vieil ennemi réapparaît au bout d'un couloir comme un Hannibal Lecter de l'extrême, ou quand James Bond se réfugie dans les sous-bois tandis que grondent au loin les rugissements d'ennemis invisibles.

La photographie de Linus Sandgren (La La Land, First Man) et la musique de Hans Zimmer (première incursion de ce géant dans la saga James Bond) jouent pour beaucoup dans cette réussite. Mais dès que le spectacle recommence à cocher des cases (les apparitions de Q, Ana de Armas en James Bond girl de passage, Lashana Lynch en co-équipière féroce), Mourir peut attendre revient dans les clous. Jamais au point de sombrer dans la médiocrité, mais régulièrement en laissant un arrière-goût de facilité.

MOURIR ET LAISSER VIVRE

Mourir peut attendre, peut-être, mais le business James Bond, non. Même sans Daniel Craig. Avec son titre en reflet direct de Meurs un autre jour, dernier tour de piste de Pierce Brosnan, ce 25ème épisode devait négocier un nouveau virage ; une étape d'autant plus importante que le géant Amazon a récupéré la franchise en rachetant le studio MGM, et que l'identité unique de cette increvable saga semble de plus en plus folle face aux méga-franchises qui dominent le marché moderne.

Mourir peut attendre affronte cette situation dans un mélange de folie furieuse et d'extrême simplicité. Les quinze dernières minutes ne ressemblent à aucun autre film James Bond, délaissant la pyrotechnie pour mettre en avant de pures émotions, qu'elles soient noires ou lumineuses. L'occasion pour Daniel Craig d'aller jusqu'au bout de cette version super-humaine de James Bond, qu'il aura portée avec force et férocité depuis Casino Royale. En l'espace d'une quinzaine d'années, les films ont raconté le passage du temps sur le corps et l'esprit du personnage, mais également son interprète, qui semble avoir cramé tout son carburant bondesque jusqu'à cette sixième et dernière aventure.

Ce bouquet final emporte tout comme une vague, avec une déflagration qui écrase les défauts du film. Et il y en a, notamment dans l'écriture parfois très grossière, et une sensation d'avoir vu défiler un épisode trop long et pas toujours harmonieux.

Nul doute que Mourir peut attendre fera jaser comme jamais, avec quelques questions croustillantes lorsque le générique de fin arrive (et se termine). Mais après 59 ans, 25 films, 6 interprètes, plus de 2 milliards au box-office et bien plus encore dans son business global, c'est certainement la meilleure preuve que le héros de Ian Fleming a encore un peu de sens dans ce monde.

Mourir peut attendre traîne des défauts classiques (seconds rôles insipides, méchant fonctionnel, rythme décousu), mais brûle une page de la saga avec une ambition et une émotions inédites. Après quasiment 60 ans et 25 films, James Bond ose enfin, et rien que pour ça, c'est beau.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1tL3v11vTU
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Les réalisateurs père et fils, Ivan (SOS Fantômes 1 et 2) et Jason Reitman (SOS Fantômes : L'Héritage).

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moyen...la faute à un récit certes adapté assez fidèlement, mais où l'émotion se veut amenée de manière trop maniérée

c'est dommage car les acteurs sont bons, mais le problème vient surtout du personnage de Virginie Efira, où son basculement vers la folie ne se fait pas de manière progressive
d'entrée de jeu on la voit comme folle, ce qui fait que l'affect envers elle (et par extension son couple avec Romain Duris) n'est pas optimal (on est extérieur constamment à ses persos).

reste qu'à mi-parcours le film opère une bascule intéressante et trouve un certain rythme de croisière, avant de dériver lentement vers sa conclusion attendue !

2.5/5
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NaughtyDog a écrit :
jeu. 30 sept. 2021 00:01
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moyen...la faute à un récit certes adapté assez fidèlement, mais où l'émotion se veut amenée de manière trop maniérée

c'est dommage car les acteurs sont bons, mais le problème vient surtout du personnage de Virginie Efira, où son basculement vers la folie ne se fait pas de manière progressive
d'entrée de jeu on la voit comme folle, ce qui fait que l'affect envers elle (et par extension son couple avec Romain Duris) n'est pas optimal (on est extérieur constamment à ses persos).

reste qu'à mi-parcours le film opère une bascule intéressante et trouve un certain rythme de croisière, avant de dériver lentement vers sa conclusion attendue !

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Autant le film médiéval m’intéresse autant l'histoire sordide de Gucci avec la Gaga se fera sans moi :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Pas vu énormément de films ces derniers temps. Je continue Mr. Robot, j'en suis à la moitié de la saison 3, et c'est juste exceptionnel, ça prend vraiment aux tripes.
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et voilà, enfin vu après 3 ans d'attente

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Edgar Wright signe encore une fois une petite pépite de mise en scène (ce qu'il y a eu de mieux cette année en terme de pure réalisation) dans un genre totalement nouveau pour lui !


Soit l'histoire d'Eloise Turner, passionnée de mode et de culture vintage,qui débarque à Londres pour poursuivre une carrière de styliste. Le dépaysement avec sa Cornouaille natale est totale, et le choc vis-à-vis de son nouveau train de vie la conduit à héberger dans une chambre d'hôte. Rapidement, chaque soir elle sera transportée dans le même quartier de Soho, mais 50 ans en arrière, en suivant le point de vue d'une mystérieuse jeune femme du nom de Sandie.








versant dans le thriller fantomatique, il signe une véritable déclaration
d'amour aux 60's (à ce titre comme dans toute sa filmo, le métrage
regorge de trouvailles musicales totalement en adéquation avec sa mise
en scène) autant qu'un vrai film féministe !








Sans aller dans les détails, on retrouve un ptit côté Showgirls, avec cette
héroïne (formidablement interprétée par Thomasin Mackenzie, qui après JojoRabbit, est une véritable rockstar) perdant ses
repères en arrivant à Londres (en miroir avec le personnage énigmatique
d'Anya Taylor-Joy.








Visuellement c'est évidemment top (Chung-hoon Chung à la photo), renvoyant aux giallo d'époque et l'intrigue se veut terriblement prenante








mais il y a un mais : vers a conclusion l'histoire prend une tournure plus attendue et
classique, c'est vraiment dommage pour le coup.


Reste qu'on tient là un très très bon film,aux accents mélancoliques bienvenus, proposant
certains visuels qui impriment bien la rétine, et nous abreuvent
d'un dernier beau rôle pour Diana Rigg




8.5/10







et j'ai pu voir le new Wes Anderson tonight

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après une sacrée lancée qualitative, The French Dispatch fait un peu objet de pas en arrière


attention, on tient encore une fois un film à la fabrication méticuleuse dont seul Anderson a le secret : clairement on est face à un travail d'orfèvre dans le choix des cadrages, la direction des acteurs et surtout une direction artistique aux ptits oignons qui sent bon la baguette de pain et la bicylette (ça sent encore l'Oscar pour Stockhausen)


Mais le souci vient de la structure quasi anthologique du récit (calquée sur la structure d'un journal avec nécrologie, articles, etc) avec évidemment une qualité variable suivant les mini-histoires


Toute la 1e partie est vraiment bonne, avec cette présentation du journal et d'Ennui-sur-Blasé (petite ville pittoresque de la France du XXe).

S'ensuivent ensuite 3 gros morceaux : l'un en prison avec Benicio Del Toro, Adrien Brody et Léa Seydoux (le meilleur), un autre dans un contexte de révolte étudiante (Timothée Chalamet et Frances McDormand excellents) et le dernier auprès de la police dans une cocasse histoire d'enlèvement (Jeffrey Wright porte tout ce segment).


Très verbeux, avec des belles idées à intervalles réguliers (dont un chouette passage animé comme dans une BD franco-belge), ce récit éclaté manque d'un soupçon de liant et de fibre émotionnelle (chose pourtant présente dans des films comme The Grand Budapest Hotel, l'Ile aux Chiens, Moonrise Kingdom...).


Le cast est exemplaire (les centraux comme les cameos de luxe), et ça reste un chouette Wes Anderson


3.5/5
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Wickaël a écrit :
jeu. 30 sept. 2021 19:30
:hello:

Pas vu énormément de films ces derniers temps. Je continue Mr. Robot, j'en suis à la moitié de la saison 3, et c'est juste exceptionnel, ça prend vraiment aux tripes.
:hello: J'ai vu pas mal de trucs cette semaine (dont le nouveau James Bond), j'en touche un mot ce week-end :D
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ClintReborn a écrit :
jeu. 30 sept. 2021 19:02
Autant le film médiéval m’intéresse autant l'histoire sordide de Gucci avec la Gaga se fera sans moi :saint:
L'ambiance mafieuse a quand même l'air bien :D
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Wickaël
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Pale a écrit :
ven. 1 oct. 2021 11:58
:hello: J'ai vu pas mal de trucs cette semaine (dont le nouveau James Bond), j'en touche un mot ce week-end :D
J'ai prévu Thor : Le Monde des Ténèbres pour demain soir et The Guilty pour dimanche.
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NaughtyDog
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remake carré, mais totalement inutile


même histoire, même structure narrative, avec une ou 2 mini-variantes dans les dialogues (et le contexte de LA qui est même pas exploité) et sans le coté claustro de l'original


Gyllenhaal est bon, mais on perd la sobriété du film de Moller


bref c'est osef/20
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Pale
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Pale
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:hot:
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