Le Cercle des profileurs disparus
Grand film. Sur la forme c'est assez minimaliste mais All Is Lost n'en est pas moins immersif et haletant. Je crois que j'ai jamais autant flippé à l'approche d'une tempête dans un film
Robert Redford est également incroyable et porte le film sur ses épaules.
Je me suis pris Rambo : Last Blood, je vais enfin pouvoir le découvrir
J'ai pris aussi Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin et Speed.
J'ai pris aussi Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin et Speed.
Bah j'étais pas chaud pour le voir, et puis je me suis rappelé que tu avais bien kiffé et comme on se rejoint souvent sur nos avis, je me suis laissé tenter, surtout pour le prix.
J'ai aussi réussi à choper Tonnerre sous les Tropiques en BR. Depuis le temps que je voulais le revoir !
Ça ne casse pas des briques mais c'est une mignonne petite comédie familiale qui a le mérite de ne pas trop s'éterniser. La première partie est même très drôle, disons que sur la fin ça devient un festival de bons sentiments et de guimauve mais ça reste sympa dans l'ensemble.
Y'a pas à dire la promo de Godzilla vs Kong bat son plein 
Excellent film, effectivement
J.C. Chandor a fait un sans faute pour le moment, même si son dernier (Triple Frontier) m’a moins enthousiasmé, mais c’est probablement à cause du sujet
-
ClintReborn
- Messages : 4049
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
Il a une activité plus régulière ces dernières années mais il a traversé un enfer auparavant; être enfant star n'est pas toujours une bonne chose 
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
-
BoBleMexicain
- Messages : 3470
- Enregistré le : mer. 15 juil. 2020 11:43
- Localisation : IDF 77
yavait quand meme une truc particulierement raté dans ce film
la bande annonce
catastrophique
tout y est ....jusque l abandon de son bateau
les rois du teasing
J'avais peut-être vu le trailer à l'époque mais je n'en avais plus aucun souvenirBoBleMexicain a écrit : ↑sam. 13 mars 2021 17:42yavait quand meme une truc particulierement raté dans ce film
la bande annonce
catastrophique
tout y est ....jusque l abandon de son bateau
les rois du teasing
Pour moi, ce serait A most violent year je pense
C’est pour ça que je ne regarde que très rarement les bandes-annoncesBoBleMexicain a écrit : ↑sam. 13 mars 2021 17:42yavait quand meme une truc particulierement raté dans ce film
la bande annonce
catastrophique
tout y est ....jusque l abandon de son bateau
les rois du teasing
Bon bah ce Last Blood était pas si mal. Pas mon Rambo préféré (le 4 
) mais il reste très divertissant, surtout dans la dernière partie, vraiment violente. J'avais peur d'être déçu mais l'histoire est vraiment sympa à suivre, Stallone est toujours à l'aise dans son rôle de vétéran du Vietnam vieillissant. Le film verse aussi légèrement dans le drame, ce qui rend le personnage de Rambo encore plus humain. Bref sans être un chef d'œuvre il reste un bon film d'action.
7/10
PS : la scène d'intro avec la tempête est assez spectaculaire.
) mais il reste très divertissant, surtout dans la dernière partie, vraiment violente. J'avais peur d'être déçu mais l'histoire est vraiment sympa à suivre, Stallone est toujours à l'aise dans son rôle de vétéran du Vietnam vieillissant. Le film verse aussi légèrement dans le drame, ce qui rend le personnage de Rambo encore plus humain. Bref sans être un chef d'œuvre il reste un bon film d'action.7/10
PS : la scène d'intro avec la tempête est assez spectaculaire.
Wickaël a écrit : ↑sam. 13 mars 2021 21:55Bon bah ce Last Blood était pas si mal. Pas mon Rambo préféré (le 4
7/10
PS : la scène d'intro avec la tempête est assez spectaculaire.
Très bon film comme on n'en fait plus, d'une liberté absolue. Tenue de soirée vaut avant tout pour ses 3 comédiens principaux, ses dialogues hallucinants et son art de l'ellipse. C'est totalement n'importe quoi mais c'est hilarant. On sent que les acteurs s'en donnent à cœur joie vu l'espace de liberté qu'ils possèdent pour sortir des répliques de haute volée.
Remarquable, possible que ça devienne mon Apatow préféré. Tout y est d'une justesse incroyable : l'écriture, les dialogues, les comédiens, l'alchimie parfaite entre humour, émotions et tendresse. J'ai savouré les 2 heures de ce film qui est d'une grande richesse.
Bon dimanche yes 
Le film est à l'image de l'affiche, beau mais un peu chiant Ça se regarde sans souci, les images sont belles, la musique est magnifique, il y a des scènes touchantes et d'autres plus légères et amusantes mais le rythme est juste hyper lent.
Le film est à l'image de l'affiche, beau mais un peu chiant
Ça se regarde sans souci, les images sont belles, la musique est magnifique, il y a des scènes touchantes et d'autres plus légères et amusantes mais le rythme est juste hyper lent.
Modifié en dernier par Pale le dim. 14 mars 2021 11:00, modifié 1 fois.
Bon bah j'ai fini la saison 3 de Cobra Kai...
Hormis un dernier acte et une issue qui m'ont peu convaincu, j'ai trouvé ça bien dans l'ensemble alors que j'appréhendais pas mal ce film. L'ambiance et l'intrigue sont vraiment prenantes, on se laisse prendre au jeu. Les acteurs sont très bons (quoi que Rami Malek fait la même gueule quasi tout le long), mention spéciale pour Jared Leto. Je trouve que l'acteur était un peu en perte de vitesse ces dernières années mais sa prestation ici est vraiment pas mal, il insuffle beaucoup de tension au film.
Justice League : les premiers avis sur le Snyder Cut sont tombés et ça sent plutôt bon pour la Warner
Les premiers avis sur le tant fantasmé Zack Snyder's Justice League sont tombés et apparemment, les fans n'auront pas attendu pour rien.
J-3 avant la sortie du Sndyer Cut de Justice League sur HBO Max aux États-Unis après son faux départ de la semaine dernière. En France, le film de quatre heures devrait être proposé à l'achat digital le même jour sur la plupart des plateformes de VOD, avant d'être disponible en location à partir du 31 mars prochain. Mais comme toujours, certains chanceux de la presse spécialisée américaine ont pu le voir en avant-première, ce qui permet de prendre la température avant le jour fatidique marqué d'une croix rouge sur le planning de la rédaction.
Si on en croit les premiers retours, la version de Zack Snyder serait (heureusement) bien supérieure que celle que s'est accaparée Joss Whedon, par ailleurs toujours pointé du doigt par Ray Fisher (Cyborg) pour son comportement toxique lors des reshoots du blockbuster. Évidemment, les premiers avis pour un film de cet acabit sont généralement très enthousiastes, et donc à prendre avec des pincettes.
"Le Snyder Cut est rempli de scènes que les gens n'ont pas vues et qu'ils vont adorer. C'est un bien meilleur film que la précédente version de Justice League. C'est le jour et la nuit. Je ne sais même pas comment cette version a pu sortir en salles. Parfait pour HBO Max." Collider
"Le Zack Snyder's Justice League existe bel et bien, je l'ai vu trois fois depuis et c'est extraordinaire ! J'ai pris un plaisir fou à le regarder à chaque fois et j'ai été choqué de voir à quel point il est juste bon et bien joué ! Il y a de l'action, il touche à tout et la musique de Junkie XL est franche." The Wrap
"J'ai beaucoup apprécié. Il est à la fois très différent, mais étrangement similaire, au film original avec presque tous les changements et ajouts qui améliorent les personnages et l'histoire. De meilleures motivations. Des enjeux plus importants. C'est chargé, mais supérieur et ça vaut la peine d'attendre." Gizmodo
"Je peux maintenant dire que j'ai regardé le Zack Snyder's Justice League et qu'il est de loin supérieur à la version originale sortie en salles. Le développement des personnages est riche, l'action est bien meilleure, l'histoire est cohérente et il y a des moments incroyablement badass. C'est certainement un long visionnage, mais je ne m'en suis jamais lassé. Bien joué." Fandango
"Le Zack Sndyer's Justice League est largement supérieur au gâchis qui est sorti en 2017. C'est maintenant un film cohérent. Mais c'est toujours un film de quatre heures sur la recherche de boîtes magiques. Ce n'est pas pour moi, mais je pense que les fans de Zack Snyder seront contents." Uproxx
"J'ai regardé le Zack Snyder's Justice League la semaine dernière. J'aurais souhaité qu'il y ait une trilogie Justice League et un plan pour un univers plus conséquent, où cet Aquaman et cette Wonder Woman se synchroniseraient mieux avec les films solos, où Cyborg aurait son dû, etc. C'est long mais aussi trop court à cet égard." Screenrant
Nul doute que la Warner et HBO Max vont réussir à créer un événement sans précédent avec le Snyder Cut. Reste ensuite à savoir quoi faire de l'univers étendu et des restes du Snyder Verse qu'on verra notamment dans The Flash, réalisé par Andrés Muschietti. En attendant de se faire notre propre avis sur le director's cut de Zack Snyder, notre critique du précédent Justice League est toujours par ici.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... -la-warner
Les premiers avis sur le tant fantasmé Zack Snyder's Justice League sont tombés et apparemment, les fans n'auront pas attendu pour rien.
J-3 avant la sortie du Sndyer Cut de Justice League sur HBO Max aux États-Unis après son faux départ de la semaine dernière. En France, le film de quatre heures devrait être proposé à l'achat digital le même jour sur la plupart des plateformes de VOD, avant d'être disponible en location à partir du 31 mars prochain. Mais comme toujours, certains chanceux de la presse spécialisée américaine ont pu le voir en avant-première, ce qui permet de prendre la température avant le jour fatidique marqué d'une croix rouge sur le planning de la rédaction.
Si on en croit les premiers retours, la version de Zack Snyder serait (heureusement) bien supérieure que celle que s'est accaparée Joss Whedon, par ailleurs toujours pointé du doigt par Ray Fisher (Cyborg) pour son comportement toxique lors des reshoots du blockbuster. Évidemment, les premiers avis pour un film de cet acabit sont généralement très enthousiastes, et donc à prendre avec des pincettes.
"Le Snyder Cut est rempli de scènes que les gens n'ont pas vues et qu'ils vont adorer. C'est un bien meilleur film que la précédente version de Justice League. C'est le jour et la nuit. Je ne sais même pas comment cette version a pu sortir en salles. Parfait pour HBO Max." Collider
"Le Zack Snyder's Justice League existe bel et bien, je l'ai vu trois fois depuis et c'est extraordinaire ! J'ai pris un plaisir fou à le regarder à chaque fois et j'ai été choqué de voir à quel point il est juste bon et bien joué ! Il y a de l'action, il touche à tout et la musique de Junkie XL est franche." The Wrap
"J'ai beaucoup apprécié. Il est à la fois très différent, mais étrangement similaire, au film original avec presque tous les changements et ajouts qui améliorent les personnages et l'histoire. De meilleures motivations. Des enjeux plus importants. C'est chargé, mais supérieur et ça vaut la peine d'attendre." Gizmodo
"Je peux maintenant dire que j'ai regardé le Zack Snyder's Justice League et qu'il est de loin supérieur à la version originale sortie en salles. Le développement des personnages est riche, l'action est bien meilleure, l'histoire est cohérente et il y a des moments incroyablement badass. C'est certainement un long visionnage, mais je ne m'en suis jamais lassé. Bien joué." Fandango
"Le Zack Sndyer's Justice League est largement supérieur au gâchis qui est sorti en 2017. C'est maintenant un film cohérent. Mais c'est toujours un film de quatre heures sur la recherche de boîtes magiques. Ce n'est pas pour moi, mais je pense que les fans de Zack Snyder seront contents." Uproxx
"J'ai regardé le Zack Snyder's Justice League la semaine dernière. J'aurais souhaité qu'il y ait une trilogie Justice League et un plan pour un univers plus conséquent, où cet Aquaman et cette Wonder Woman se synchroniseraient mieux avec les films solos, où Cyborg aurait son dû, etc. C'est long mais aussi trop court à cet égard." Screenrant
Nul doute que la Warner et HBO Max vont réussir à créer un événement sans précédent avec le Snyder Cut. Reste ensuite à savoir quoi faire de l'univers étendu et des restes du Snyder Verse qu'on verra notamment dans The Flash, réalisé par Andrés Muschietti. En attendant de se faire notre propre avis sur le director's cut de Zack Snyder, notre critique du précédent Justice League est toujours par ici.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... -la-warner
Bird Box 2 : après la suite, le cauchemar Netflix continue avec un nouveau film dérivé
Le grand génie Netflix sait toujours comment nous surprendre et nous faire plaisir. La plateforme prépare un projet insensé et c'est déjà bien drôle.
A l’époque de sa sortie, le film Bird Box réalisé par Susanne Bier a été un énorme carton pour Netflix. La plateforme n'a pas caché sa joie en parlant de 80 millions de spectateurs, pour ce film au budget officiel de 20 millions de dollars. Pour rappel, Bird Box est adapté du roman éponyme de Josh Malerman et se déroule dans un monde où des entités mystérieuses tuent les êtres humains au moindre regard. Sandra Bullock se lance dans un périple avec deux enfants, les yeux bandés, pour rejoindre un camp de survivants.
Sans surprise, Netflix veut capitaliser sur ce succès, et a déjà lancé en développement une suite. Néanmoins, le géant du streaming a les idées larges et ne souhaite pas s'arrêter en si bon chemin. Et ça passera par... un spin-off espagnol.
En effet, les producteurs du film américain Dylan Clark et Chris Morgan ont mis sur les rails un spin-off en espagnol, et ont déjà choisi les personnes qui se chargeront de la production. Et ce sont deux pointures du cinéma espagnol de genre : Adrián Guerra et Núria Valls (rien avoir avec l'ancien premier ministre Manuel Valls), derrière l’angoissant Buried.
Les producteurs américains ont aussi trouvé les réalisateurs de ce prochain Bird Box : les frères Àlex Pastor et David Pastor. Le duo a récemment été sur le devant de la scène avec la série de genre The Head, diffusée fin 2020 sur Canal +.
Aucun détail de l’intrigue n’a encore été révélé, mais l’intérêt principal de ce projet Netflix semble être son implantation en Espagne. Le géant du streaming a placé ses pions un peu partout dans le monde, avec des films et séries créés au niveau local pour mieux s'y installer. Disney a fait la même chose en Europe, avec de multiples projets, notamment en France.
L’Espagne est un territoire important pour Netflix, qui n’hésite pas à mettre en avant les films et séries espagnoles de son catalogue (La Casa de papel peut les remercier). Une stratégie très importante, alors que Disney+ a passé la barre des 100 millions d'abonnés, se plaçant comme un concurrent de taille.
En attendant d'en savoir plus sur le Bird Box Netflix Universe, vous pouvez toujours retrouver notre critique du premier film, qui nous a plutôt laissés sur notre faim.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... ULvdxEI908
Le grand génie Netflix sait toujours comment nous surprendre et nous faire plaisir. La plateforme prépare un projet insensé et c'est déjà bien drôle.
A l’époque de sa sortie, le film Bird Box réalisé par Susanne Bier a été un énorme carton pour Netflix. La plateforme n'a pas caché sa joie en parlant de 80 millions de spectateurs, pour ce film au budget officiel de 20 millions de dollars. Pour rappel, Bird Box est adapté du roman éponyme de Josh Malerman et se déroule dans un monde où des entités mystérieuses tuent les êtres humains au moindre regard. Sandra Bullock se lance dans un périple avec deux enfants, les yeux bandés, pour rejoindre un camp de survivants.
Sans surprise, Netflix veut capitaliser sur ce succès, et a déjà lancé en développement une suite. Néanmoins, le géant du streaming a les idées larges et ne souhaite pas s'arrêter en si bon chemin. Et ça passera par... un spin-off espagnol.
En effet, les producteurs du film américain Dylan Clark et Chris Morgan ont mis sur les rails un spin-off en espagnol, et ont déjà choisi les personnes qui se chargeront de la production. Et ce sont deux pointures du cinéma espagnol de genre : Adrián Guerra et Núria Valls (rien avoir avec l'ancien premier ministre Manuel Valls), derrière l’angoissant Buried.
Les producteurs américains ont aussi trouvé les réalisateurs de ce prochain Bird Box : les frères Àlex Pastor et David Pastor. Le duo a récemment été sur le devant de la scène avec la série de genre The Head, diffusée fin 2020 sur Canal +.
Aucun détail de l’intrigue n’a encore été révélé, mais l’intérêt principal de ce projet Netflix semble être son implantation en Espagne. Le géant du streaming a placé ses pions un peu partout dans le monde, avec des films et séries créés au niveau local pour mieux s'y installer. Disney a fait la même chose en Europe, avec de multiples projets, notamment en France.
L’Espagne est un territoire important pour Netflix, qui n’hésite pas à mettre en avant les films et séries espagnoles de son catalogue (La Casa de papel peut les remercier). Une stratégie très importante, alors que Disney+ a passé la barre des 100 millions d'abonnés, se plaçant comme un concurrent de taille.
En attendant d'en savoir plus sur le Bird Box Netflix Universe, vous pouvez toujours retrouver notre critique du premier film, qui nous a plutôt laissés sur notre faim.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... ULvdxEI908
Kaamelott - Premier Volet a une nouvelle date de sortie cinéma, alléluia
Le film Kaamelott d'Alexandre Astier va pouvoir sortir de son calvaire qui dure depuis plus d'un an, puisque le distributeur a dévoilé une nouvelle date de sortie au cinéma.
Il y a plus d'un an, le court teaser de Kaamelott - Premier Volet annoncait l'arrivée en grande pompe de Perceval, Karadoc, Lancelot et compagnie au cinéma, pour l'été 2020. Tout le gratin comico-historique de la télévision française allait donc faire son retour, et ce n'était a priori que le début puisqu'Alexandre Astier a plusieurs fois rappelé qu'il s'agissait d'une trilogie.
Mais la réalité a changé ces plans. La fermeture des salles décidée face à la pandémie a rendu impossible la sortie de Kaamelott prévue au départ pour le 29 juillet 2020. Et la deuxième date du 25 novembre 2020 a malheureusement été annulée, avec le reconfinement.
Les passionnés des légendes arthuriennes ont dû s'armer de patience en attendant de revoir les chevaliers de la table ronde. Néanmoins, les fans de série Kaamelott peuvent se réjouir puisqu'ils pourront enfin voir la version cinéma de leur série préférée cet été, en salles.
Alors que la ministre de la culture Roselyne Bachelot a timidement parlé d'une réouverture des salles de cinéma au deuxième trimestre 2021, le distributeur a communiqué une date de sortie pour Kaamelott. Et c'est une boucle bouclée puisque le film sortira (a priori...) le 21 juillet 2021, quasiment un an jour pour jour après la sortie initiale.
Alexandre Astier a mis les grands moyens pour mettre en scène cette adaptation. Avec son beau budget d'environ 15 de millions d’euros, le long-métrage faisait partie des principales victimes de la fermeture des salles en France.
Le réalisateur, scénariste, producteur et acteur avait récemment donné des détails sur l'histoire et l'ambition du premier volet de Kaamelot, et affirmé une ambition :
“Je voudrais aussi que celui qui ne connaît pas Kaamelott ait sa place dans la salle et puisse tout voir et tout apprendre de la grande légende : le triangle amoureux, l'épée dans le rocher, la Table ronde... Ce film met en lumière le retour d'un homme et son long parcours. Dans des décors différents : il y a de la neige, du sable, de la mer...”
Vivement juillet pour vérifier ça donc.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 5gZ1V4VScs
Le film Kaamelott d'Alexandre Astier va pouvoir sortir de son calvaire qui dure depuis plus d'un an, puisque le distributeur a dévoilé une nouvelle date de sortie au cinéma.
Il y a plus d'un an, le court teaser de Kaamelott - Premier Volet annoncait l'arrivée en grande pompe de Perceval, Karadoc, Lancelot et compagnie au cinéma, pour l'été 2020. Tout le gratin comico-historique de la télévision française allait donc faire son retour, et ce n'était a priori que le début puisqu'Alexandre Astier a plusieurs fois rappelé qu'il s'agissait d'une trilogie.
Mais la réalité a changé ces plans. La fermeture des salles décidée face à la pandémie a rendu impossible la sortie de Kaamelott prévue au départ pour le 29 juillet 2020. Et la deuxième date du 25 novembre 2020 a malheureusement été annulée, avec le reconfinement.
Les passionnés des légendes arthuriennes ont dû s'armer de patience en attendant de revoir les chevaliers de la table ronde. Néanmoins, les fans de série Kaamelott peuvent se réjouir puisqu'ils pourront enfin voir la version cinéma de leur série préférée cet été, en salles.
Alors que la ministre de la culture Roselyne Bachelot a timidement parlé d'une réouverture des salles de cinéma au deuxième trimestre 2021, le distributeur a communiqué une date de sortie pour Kaamelott. Et c'est une boucle bouclée puisque le film sortira (a priori...) le 21 juillet 2021, quasiment un an jour pour jour après la sortie initiale.
Alexandre Astier a mis les grands moyens pour mettre en scène cette adaptation. Avec son beau budget d'environ 15 de millions d’euros, le long-métrage faisait partie des principales victimes de la fermeture des salles en France.
Le réalisateur, scénariste, producteur et acteur avait récemment donné des détails sur l'histoire et l'ambition du premier volet de Kaamelot, et affirmé une ambition :
“Je voudrais aussi que celui qui ne connaît pas Kaamelott ait sa place dans la salle et puisse tout voir et tout apprendre de la grande légende : le triangle amoureux, l'épée dans le rocher, la Table ronde... Ce film met en lumière le retour d'un homme et son long parcours. Dans des décors différents : il y a de la neige, du sable, de la mer...”
Vivement juillet pour vérifier ça donc.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 5gZ1V4VScs
EL n'a pas trop aimé Cherry (2,5 étoiles) :
Après avoir réalisé quatre films pour Marvel dont Avengers : Endgame en cinq ans, les frères Joe et Anthony Russo reviennent à un cinéma plus intime avec Cherry. Et pour leur premier film hors-MCU depuis 2006, rachété par Apple TV+, les deux réalisateurs ont tout donné, trop donné même, au point de gâcher tristement un film qui avait un immense potentiel.
WELCOME TO HELL
Une étrange sensation submerge après le visionnage de ce tant attendu Cherry. Difficile de mettre immédiatement des mots sur l'expérience plus ou moins (surtout moins malheureusement) réussie du dernier rejeton des frères Russo. D'un côté, il est difficile de ressortir sans de nombreuses images en tête de ce film-fleuve sur la descente aux enfers du personnage de Nico Walker. Difficile également de se séparer des dernières notes de musique du compositeur Henry Jackman.
Puis de l'autre côté, il y a surtout la sensation d'un manqué. L'impression que l'on vient de voir un film qui a raté sa cible. La sensation qu'à travers cette histoire entre déchirements et désillusions, colère et poésie, réalisme et féérie, se cache, quelque part, ici ou là, au gré de quelques séquences, un grand film qui a échoué à éclore. Un crève-coeur presque aussi tragique que le parcours du personnage incarné par Tom Holland.
Adapté du roman semi-auto-biographique de Nico Walker, Cherry revient sur la vie d'un jeune aide-soignant de l'armée américaine. Alors que la guerre d'Irak va le traumatiser, il va plonger dans une spirale infernale à son retour au pays entre stress post-traumatique, drogues et braquages de banques. Le moyen de raconter l'histoire et la reconstruction complexes d'un adulescent abandonné par une Amérique bornée. Il y avait donc un potentiel rêvé que les frères Russo touchent du doigt, mais ne parviennent jamais à attraper.
BOULEVARD DU DÉCEVANT
Cherry est probablement le premier film a subir les conséquences de l'immense machine dans laquelle ont baigné les frères Russo pendant cinq ans. Car aussi fou que cela puisse paraître, une jolie carrière dans le circuit indépendant s'ouvrait aux frères Russo au début des années 2000. Après avoir été remarqués par Steven Soderbergh et George Clooney pour leur premier film Pieces, les deux hommes sont carrément passés par Cannes pour leur deuxième métrage, Bienvenue à Collinwood, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs. Et si leur troisième film, Toi et Moi… et Duprée, a déçu, le duo avait un avenir loin des blockbusters.
Évidemment, rien n'a obligé les frangins à se lancer dans le MCU (après un passage par le petit écran), mais difficile de ne pas supposer qu'ils ont été un peu frustrés de cette collaboration lorsqu'on découvre Cherry. S'ils ont eu la chance de diriger deux des films les plus importants de la Saga Infinite, ils ont dû, comme tous les réalisateurs passés par les grosses franchises, suivre un cahier des charges bien précis. Une ligne de conduite qui les a évidemment obligés à se restreindre, les interdisant d'y mettre leur propre identité.
Et forcément, après plus de cinq ans de contraintes, Cherry était le moyen pour eux de se libérer et pas qu'un peu. Sur 2h20 (trop longues), le drame Apple TV+ cumule les idées visuelles, les choix de mise en scène audacieux et on sent que les Russo donnent tout pour vraiment prouver qu'ils ont un style à revendre après leurs blockbusters aseptisés. Un peu trop malheureusement. À trop vouloir bien faire, Anthony et Joe Russo se plantent quasi-intégralement.
C'est bien simple, il n'y a pas une seule seconde de Cherry qui ne soit pas sur-stylisée. Entre les filtres, ralentis, zooms, flous, multiplication d'angles de vues (cet amour des plans zénithaux inutiles, un plan subjectif d'un anus), arrêts sur images, changement de format, musique outrancière et la liste pourrait être encore longue, tout y passe. Et si ça marche ici ou là, le long-métrage a surtout l'allure d'un essai réalisé par un étudiant en cinéma désireux de montrer tout ce qu'il sait faire avec une caméra.
La narration subit les mêmes écueils. Englué dans un chapitrage qui ne vient qu'accentuer les changements visuels hasardeux, le récit jongle entre une voix off sérieuse et un brisage du 4e mur plus décomplexé jusqu'à finalement abandonner l'ensemble pour un exposé plus brut et linéaire beaucoup trop long. De facto, en s'attardant plus à renouveler son format (sans même en être conscient ?) qu'à ses personnages, le film ne permet jamais à son protagoniste de se développer en profondeur.
THE INCREASINGLY BAD DECISIONS OF RUSSO's BROTHERS
Et c'est ce qui est le plus frustrant avec Cherry tant l'on sent à quel point les deux réalisateurs auraient pu en faire un petit bijou dramatique. En effet, au milieu de cet amas de choix techniques et narratifs problématiques, se cachent de jolies réussites. Jamais le découpage des scènes d'actions n'avait été aussi clair et précis chez les deux hommes depuis bien longtemps. Mieux, il y a quelque chose d'assez fascinant dans un sens à voir les deux metteurs en scène mêler la poésie, le lyrisme voire la fantasie à un réalisme tragique, dur et violent psychologiquement.
Le chapitre se déroulant en Irak est probablement l'un des plus réussis (même s'il n'est pas exempt de défaut) tant il démontre l'absurdité de la guerre, sans oublier de développer un message engagé sur l'armée. L'émotion qui s'en dégage est d'ailleurs ici bien réelle portée entre autres par l'amitié bien exploitée (même si rapide) entre Nico et Jimenez puis la scène d'explosion.
Une émotion authentique encore palpable lors du retour au pays du jeune Américain grâce à sa relation amoureuse avec Emily (Ciara Bravo) et sa détresse psychologique déchirante, mais qui finit par disparaître au fil des séquences et de leur balourdise.
Ce n'est pas faute d'essayer pour autant d'en créer en s'attaquant à des thématiques puissantes, pertinentes et intimes. Des vétérans laissés à eux-mêmes malgré leur traumatisme à la crise des opioïdes décimant les plus vulnérables (sujet très personnel pour les Russo), les réalisateurs dénoncent l'absence du gouvernement tout autant que sa complicité dans la misère de ses laissés-pour-compte. Indéniablement, leurs intentions sont sincères et il est triste de ne pas voir leur générosité récompensée (ou au choix, désespérant de les voir prendre autant de mauvaises décisions), notamment à cause de la musique de Henry Jackman.
Non pas que la bande originale composée par le Britannique soit inconsistante. Au contraire, elle recèle de morceaux sublimes flirtant parfois avec la douceur d'un Ludovico Einaudi comme lors de l'épilogue porté par The Comedown rappelant la séquence fantasmée de Mommy. Non, le problème réside dans sa mauvaise utilisation. Présente en quasi-permanence, elle écrase ou déploie les personnages, accentue ou sacrifie le potentiel de certaines scènes, en fonction du bien-fondée ou non de son emploi. Bref, comme l'entièreté des choix scénaristiques, techniques ou esthétiques du film, elle est tout simplement mal dosée, touchant du doigt autant le génie que la médiocrité.
WHAT ABOUT TOM
Et finalement, le seul qui parvient à échapper à cette dérive à la fois décevante et navrante est Tom Holland. Injustement critiqué dans la peau de Spider-Man, Tom Holland est le point fort de cette odyssée bouleversante et confirme ici tout son talent, quelques mois après Le Diable, tout le temps. Avec une partition aussi complexe et un personnage aussi instable à incarner, le jeune comédien, dont la carrière est encore naissante, aurait pu s'effondrer.
Loin de là, il parvient sans difficulté à composer avec ce rôle caméléon. En plus de 2h20, il passe du jeune aide-soignant déboussolé au junkie en crise en passant par le jeune amoureux transi et le braqueur de banques déterminé avec un naturel et une facilité déconcertante. Sans conteste, il s'agit de sa performance la plus impressionnante et la plus marquante à ce jour. L'ultime plan, précieux, vient d'autant plus marquer sa prestation rugueuse, son visage marqué par le périple physique et psychologique auquel il a été confronté.
Comme quoi, à défaut de gâcher ou éteindre le potentiel de certains de ses collaborateurs (coucou les Russo), Marvel aura au moins eu le mérite de faire naître un acteur à l'avenir prometteur. On a presque envie de dire vivement Uncharted.
Cherry est disponible sur Apple TV+ depuis le 12 mars 2021 en France
Malgré quelques fulgurances, Cherry est trop généreux pour son propre bien. Un rendez-vous manqué frustrant pour les frères Russo, tant se cache probablement un bijou derrière ce trop plein d'envie attachant ou cette absence de lucidité désespérante.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 6Rku5SIAJA
Un autre avis beaucoup plus négatif (1 étoile) :
"Regarder un duo d'imbéciles narrer les mésaventures pathétiques de deux débiles a quelque chose de fascinant, encore plus quand l'entreprise se double d'une prétention formelle absurde. Fascinant, mais douloureux."
Après avoir réalisé quatre films pour Marvel dont Avengers : Endgame en cinq ans, les frères Joe et Anthony Russo reviennent à un cinéma plus intime avec Cherry. Et pour leur premier film hors-MCU depuis 2006, rachété par Apple TV+, les deux réalisateurs ont tout donné, trop donné même, au point de gâcher tristement un film qui avait un immense potentiel.
WELCOME TO HELL
Une étrange sensation submerge après le visionnage de ce tant attendu Cherry. Difficile de mettre immédiatement des mots sur l'expérience plus ou moins (surtout moins malheureusement) réussie du dernier rejeton des frères Russo. D'un côté, il est difficile de ressortir sans de nombreuses images en tête de ce film-fleuve sur la descente aux enfers du personnage de Nico Walker. Difficile également de se séparer des dernières notes de musique du compositeur Henry Jackman.
Puis de l'autre côté, il y a surtout la sensation d'un manqué. L'impression que l'on vient de voir un film qui a raté sa cible. La sensation qu'à travers cette histoire entre déchirements et désillusions, colère et poésie, réalisme et féérie, se cache, quelque part, ici ou là, au gré de quelques séquences, un grand film qui a échoué à éclore. Un crève-coeur presque aussi tragique que le parcours du personnage incarné par Tom Holland.
Adapté du roman semi-auto-biographique de Nico Walker, Cherry revient sur la vie d'un jeune aide-soignant de l'armée américaine. Alors que la guerre d'Irak va le traumatiser, il va plonger dans une spirale infernale à son retour au pays entre stress post-traumatique, drogues et braquages de banques. Le moyen de raconter l'histoire et la reconstruction complexes d'un adulescent abandonné par une Amérique bornée. Il y avait donc un potentiel rêvé que les frères Russo touchent du doigt, mais ne parviennent jamais à attraper.
BOULEVARD DU DÉCEVANT
Cherry est probablement le premier film a subir les conséquences de l'immense machine dans laquelle ont baigné les frères Russo pendant cinq ans. Car aussi fou que cela puisse paraître, une jolie carrière dans le circuit indépendant s'ouvrait aux frères Russo au début des années 2000. Après avoir été remarqués par Steven Soderbergh et George Clooney pour leur premier film Pieces, les deux hommes sont carrément passés par Cannes pour leur deuxième métrage, Bienvenue à Collinwood, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs. Et si leur troisième film, Toi et Moi… et Duprée, a déçu, le duo avait un avenir loin des blockbusters.
Évidemment, rien n'a obligé les frangins à se lancer dans le MCU (après un passage par le petit écran), mais difficile de ne pas supposer qu'ils ont été un peu frustrés de cette collaboration lorsqu'on découvre Cherry. S'ils ont eu la chance de diriger deux des films les plus importants de la Saga Infinite, ils ont dû, comme tous les réalisateurs passés par les grosses franchises, suivre un cahier des charges bien précis. Une ligne de conduite qui les a évidemment obligés à se restreindre, les interdisant d'y mettre leur propre identité.
Et forcément, après plus de cinq ans de contraintes, Cherry était le moyen pour eux de se libérer et pas qu'un peu. Sur 2h20 (trop longues), le drame Apple TV+ cumule les idées visuelles, les choix de mise en scène audacieux et on sent que les Russo donnent tout pour vraiment prouver qu'ils ont un style à revendre après leurs blockbusters aseptisés. Un peu trop malheureusement. À trop vouloir bien faire, Anthony et Joe Russo se plantent quasi-intégralement.
C'est bien simple, il n'y a pas une seule seconde de Cherry qui ne soit pas sur-stylisée. Entre les filtres, ralentis, zooms, flous, multiplication d'angles de vues (cet amour des plans zénithaux inutiles, un plan subjectif d'un anus), arrêts sur images, changement de format, musique outrancière et la liste pourrait être encore longue, tout y passe. Et si ça marche ici ou là, le long-métrage a surtout l'allure d'un essai réalisé par un étudiant en cinéma désireux de montrer tout ce qu'il sait faire avec une caméra.
La narration subit les mêmes écueils. Englué dans un chapitrage qui ne vient qu'accentuer les changements visuels hasardeux, le récit jongle entre une voix off sérieuse et un brisage du 4e mur plus décomplexé jusqu'à finalement abandonner l'ensemble pour un exposé plus brut et linéaire beaucoup trop long. De facto, en s'attardant plus à renouveler son format (sans même en être conscient ?) qu'à ses personnages, le film ne permet jamais à son protagoniste de se développer en profondeur.
THE INCREASINGLY BAD DECISIONS OF RUSSO's BROTHERS
Et c'est ce qui est le plus frustrant avec Cherry tant l'on sent à quel point les deux réalisateurs auraient pu en faire un petit bijou dramatique. En effet, au milieu de cet amas de choix techniques et narratifs problématiques, se cachent de jolies réussites. Jamais le découpage des scènes d'actions n'avait été aussi clair et précis chez les deux hommes depuis bien longtemps. Mieux, il y a quelque chose d'assez fascinant dans un sens à voir les deux metteurs en scène mêler la poésie, le lyrisme voire la fantasie à un réalisme tragique, dur et violent psychologiquement.
Le chapitre se déroulant en Irak est probablement l'un des plus réussis (même s'il n'est pas exempt de défaut) tant il démontre l'absurdité de la guerre, sans oublier de développer un message engagé sur l'armée. L'émotion qui s'en dégage est d'ailleurs ici bien réelle portée entre autres par l'amitié bien exploitée (même si rapide) entre Nico et Jimenez puis la scène d'explosion.
Une émotion authentique encore palpable lors du retour au pays du jeune Américain grâce à sa relation amoureuse avec Emily (Ciara Bravo) et sa détresse psychologique déchirante, mais qui finit par disparaître au fil des séquences et de leur balourdise.
Ce n'est pas faute d'essayer pour autant d'en créer en s'attaquant à des thématiques puissantes, pertinentes et intimes. Des vétérans laissés à eux-mêmes malgré leur traumatisme à la crise des opioïdes décimant les plus vulnérables (sujet très personnel pour les Russo), les réalisateurs dénoncent l'absence du gouvernement tout autant que sa complicité dans la misère de ses laissés-pour-compte. Indéniablement, leurs intentions sont sincères et il est triste de ne pas voir leur générosité récompensée (ou au choix, désespérant de les voir prendre autant de mauvaises décisions), notamment à cause de la musique de Henry Jackman.
Non pas que la bande originale composée par le Britannique soit inconsistante. Au contraire, elle recèle de morceaux sublimes flirtant parfois avec la douceur d'un Ludovico Einaudi comme lors de l'épilogue porté par The Comedown rappelant la séquence fantasmée de Mommy. Non, le problème réside dans sa mauvaise utilisation. Présente en quasi-permanence, elle écrase ou déploie les personnages, accentue ou sacrifie le potentiel de certaines scènes, en fonction du bien-fondée ou non de son emploi. Bref, comme l'entièreté des choix scénaristiques, techniques ou esthétiques du film, elle est tout simplement mal dosée, touchant du doigt autant le génie que la médiocrité.
WHAT ABOUT TOM
Et finalement, le seul qui parvient à échapper à cette dérive à la fois décevante et navrante est Tom Holland. Injustement critiqué dans la peau de Spider-Man, Tom Holland est le point fort de cette odyssée bouleversante et confirme ici tout son talent, quelques mois après Le Diable, tout le temps. Avec une partition aussi complexe et un personnage aussi instable à incarner, le jeune comédien, dont la carrière est encore naissante, aurait pu s'effondrer.
Loin de là, il parvient sans difficulté à composer avec ce rôle caméléon. En plus de 2h20, il passe du jeune aide-soignant déboussolé au junkie en crise en passant par le jeune amoureux transi et le braqueur de banques déterminé avec un naturel et une facilité déconcertante. Sans conteste, il s'agit de sa performance la plus impressionnante et la plus marquante à ce jour. L'ultime plan, précieux, vient d'autant plus marquer sa prestation rugueuse, son visage marqué par le périple physique et psychologique auquel il a été confronté.
Comme quoi, à défaut de gâcher ou éteindre le potentiel de certains de ses collaborateurs (coucou les Russo), Marvel aura au moins eu le mérite de faire naître un acteur à l'avenir prometteur. On a presque envie de dire vivement Uncharted.
Cherry est disponible sur Apple TV+ depuis le 12 mars 2021 en France
Malgré quelques fulgurances, Cherry est trop généreux pour son propre bien. Un rendez-vous manqué frustrant pour les frères Russo, tant se cache probablement un bijou derrière ce trop plein d'envie attachant ou cette absence de lucidité désespérante.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 6Rku5SIAJA
Un autre avis beaucoup plus négatif (1 étoile) :
"Regarder un duo d'imbéciles narrer les mésaventures pathétiques de deux débiles a quelque chose de fascinant, encore plus quand l'entreprise se double d'une prétention formelle absurde. Fascinant, mais douloureux."
Je découvre ce film et... quelle claque
Je n'ai jamais été un fan absolu de Paul Thomas Anderson, je n'avais jamais été transcendé par son cinéma mais ça vient d'être le cas avec Punch-drunk love. Je ne m'attendais pas à une telle expérience, dès l'intro j'ai su que ça allait être pour moi. On va suivre Adam Sandler qui joue un espèce de maniaco parano dépressif et le film nous fait véritablement plonger dans le mental du personnage, de ce fait on se retrouve dans un univers complètement dingue avec des scènes plus démentielles les unes que les autres. La mise en scène en scène est juste folle.@Pale je n'ai vu aucun film de Paul Thomas Anderson 
Superbe ton nouvel avatar
Superbe ton nouvel avatar