Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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robinne a écrit :
jeu. 21 juil. 2022 12:22
Il a un contrat avec un couturier ?
Peut-être :D

J'avais oublié de poster ceci :

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:D
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Pale
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Kit
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Pale a écrit :
jeu. 21 juil. 2022 13:15
robinne a écrit :
jeu. 21 juil. 2022 12:22
Il a un contrat avec un couturier ?
Peut-être :D

J'avais oublié de poster ceci :

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:D
Pitt-oyable, même Bécassine est mieux fringuée :rofl:
Vosg'patt de cœur
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Pale
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Kahled
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Pale a écrit :
jeu. 21 juil. 2022 17:28
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Magnifique cette affiche.

Ce projet est quand même intrigant, je me demande comment Nolan va appréhender ce biopic et surtout comment il va s’intégrer dans sa filmographie (la question du temps sera-t-elle toujours aussi centrale ?). :crazy:
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ClintReborn
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Kahled a écrit :
jeu. 21 juil. 2022 21:52
Pale a écrit :
jeu. 21 juil. 2022 17:28
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Magnifique cette affiche.

Ce projet est quand même intrigant, je me demande comment Nolan va appréhender ce biopic et surtout comment il va s’intégrer dans sa filmographie (la question du temps sera-t-elle toujours aussi centrale ?). :crazy:
De l'historique ? Si il le foire comme Dunkerque ce tâcheron cela va être beau :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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NaughtyDog
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Pale
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NaughtyDog a écrit :
jeu. 21 juil. 2022 22:24
Très chouette trailer.

Quelques visuels en mauvaise qualité :

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Modifié en dernier par Pale le jeu. 21 juil. 2022 22:43, modifié 1 fois.
Kahled
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ClintReborn a écrit :
jeu. 21 juil. 2022 21:59
Kahled a écrit :
jeu. 21 juil. 2022 21:52
Pale a écrit :
jeu. 21 juil. 2022 17:28
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Magnifique cette affiche.

Ce projet est quand même intrigant, je me demande comment Nolan va appréhender ce biopic et surtout comment il va s’intégrer dans sa filmographie (la question du temps sera-t-elle toujours aussi centrale ?). :crazy:
De l'historique ? Si il le foire comme Dunkerque ce tâcheron cela va être beau :lol:
Oui, pas super fan de Dunkerque non plus mais son intérêt ne résidait pas dans sa représentation historique après.

Je ne pense pas que Nolan va faire un biopic pur, son cinéma est beaucoup trop conceptuel pour ça.

D’où ma curiosité pour ce projet. Qu’est-ce qu’il peut bien être en train de nous préparer ? :D
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Pale
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La nuit du 12 et As bestas, même combat. Je comprends pas trop cet emballement pour ces films même si j'ai quand même une large préférence pour le Dominik Moll. Concernant As bestas, c'est l'apologie de la passivité et de la victimisation et ce durant deux longues heures. Je n'adhère pas non plus à l'obstination des personnages. On vante les mérites de quelques scènes verbales tendues qui sont plutôt efficaces mais on a déjà vu mieux ailleurs. Pour moi, ça va de mieux en pire avec Rodrigo Sorogoyen. J'avais adoré El Reino, j'avais modérément apprécié Madre mais ici je me suis bien fait chier.
Kahled
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Pale a écrit :
jeu. 21 juil. 2022 22:50
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La nuit du 12 et As bestas, même combat. Je comprends pas trop cet emballement pour ces films même si j'ai quand même une large préférence pour le Dominik Moll. Concernant As bestas, c'est l'apologie de la passivité et de la victimisation et ce durant deux longues heures. Je n'adhère pas non plus à l'obstination des personnages. On vante les mérites de quelques scènes verbales tendues qui sont plutôt efficaces mais on a déjà vu mieux ailleurs. Pour moi, ça va de mieux en pire avec Rodrigo Sorogoyen. J'avais adoré El Reino, j'avais modérément apprécié Madre mais ici je me suis bien fait chier.
Ah tiens, autant j’avais adoré Madre autant El Reino ne me tentait pas du tout (mais je kifferais le rattraper pour le coup !). :D

Celui-ci m’attirait bien par contre, j’avais justement l’impression qu’il creusait le sillon de ce qu’il avait déjà développé dans Madre.
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Pale
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Première image de John Wick 4 :

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robinne
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weird

Pale a écrit :
ven. 22 juil. 2022 08:43
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J'imagine que c'est un dessin animé ?
Chabat et Lafitte font les voix de quels enfants ? :roll:
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yhi
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Ils font les voix de Goscinny et Sempé qui sont des personnages du film à part entière ;)
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Pale
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C'est bien mais ce n'est pas non plus une dinguerie, on est très loin d'un Jason Bourne. Le film sort effectivement du même moule que Red Notice pour lequel j'ai malgré tout une préférence, disons que Dwayne Johnson et Ryan Reynolds ont un capital sympathie plus élevé. Cela dit certaines scènes d'action valent le coup d’œil dans The Gray Man, le point d'orgue étant clairement la fusillade et la poursuite à Prague où la moitié de la ville est anéantie. Voilà, le tout est assez générique mais pas désagréable.
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weird

Ca ne vaut donc pas le coup de prendre un abonnement pour ça ? :D
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Wickaël
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robinne a écrit :
ven. 22 juil. 2022 11:30
Ca ne vaut donc pas le coup de prendre un abonnement pour ça ? :D
Heureusement qu'on prend pas un abonnement juste pour un film :D
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robinne
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weird

Wickaël a écrit :
ven. 22 juil. 2022 12:27
robinne a écrit :
ven. 22 juil. 2022 11:30
Ca ne vaut donc pas le coup de prendre un abonnement pour ça ? :D
Heureusement qu'on prend pas un abonnement juste pour un film :D
Pas faux, mais ç'aurait pu être un point de bascule :D Mais non, ça me conforte dans le fait de ne pas prendre d'abonnement :D
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robinne a écrit :
ven. 22 juil. 2022 12:30
Wickaël a écrit :
ven. 22 juil. 2022 12:27
robinne a écrit :
ven. 22 juil. 2022 11:30
Ca ne vaut donc pas le coup de prendre un abonnement pour ça ? :D
Heureusement qu'on prend pas un abonnement juste pour un film :D
Pas faux, mais ç'aurait pu être un point de bascule :D Mais non, ça me conforte dans le fait de ne pas prendre d'abonnement :D
Enfin les gens deviennent raisonnables :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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yhi a écrit :
ven. 22 juil. 2022 10:25
Ils font les voix de Goscinny et Sempé qui sont des personnages du film à part entière ;)
Merci pour l’info.
Tu l’as vu à Annecy ?
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Prey : les premiers avis sur le spin-off de Predator sont tombés

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Premiers sons de cloche pour Prey, le retour original du Predator sur Disney+. Bonne surprise : le film semble avoir totalement convaincu.

Après moult suites, spin-offs et reboots, Predator revient et tente à nouveau de faire peau neuve. C’est au réalisateur de 10 Cloverfield Lane, Dan Trachtenberg, qu’a été confiée la tâche de faire le nouveau film de la licence avec cette fois la mission de plaire aux fans de la première heure comme les nouveaux venus. Confiants et enthousiastes sur ce nouveau projet, Disney et Trachtenberg envisagent déjà la production de plusieurs films dans la même lignée que celui-ci à l’avenir. Prey serait le premier d’une longue série tant son concept semble prometteur, mais encore faut-il transformer l’essai avant !

En effet, toute l’originalité de ce Predator est non seulement de revenir aux bases (une traque brutale entre aliens et humains), mais de se saisir d’un contexte spatio-temporel différent et engageant pour les remettre en scène. Ici, au XVIIIe siècle, une chasseuse comanche fait face à l’impitoyable monstre. Est-ce que ce changement de paradigme a permis au film de prendre un nouvel essor ?

Les premiers avis sont assez unanimes et plus que positifs. La confiance du réalisateur ne serait donc pas vaine. Revue de presse.

"Ok donc Prey est absolument fantastique. Amber Midthunder est incroyable et il n’y a pas nécessairement besoin d’être fan de Predator pour apprécier le film. Le plaisir du visionnage vient de l’affrontement entre ces deux adversaires extrêmement rusés, et c’est tellement prenant. Dan Trachtenberg sait ce qu’il fait." Liz Shannon Miler - Consequence

"Prey est mon film Predator préféré. (Cela vient de quelqu’un qui est un énorme fan de l’original et de Predators). J’adore comment l’histoire est devenue un périple intime et profond, motivé par la culture comanche et les sensations fortes provoquées par le Predator." Perri Nemiroff - Collider

"Prey est le film Predator le plus badass et digne d’attention depuis l’original. Superbement filmé, bien écrit, d’excellents personnages, avec parmi les scènes d’action et de SF les plus sauvages et divertissantes de la franchise. C’est excitant, fun, puissant et je suis impatient de le regarder encore." Germain Lussier - Gizmodo

"Je pense honnêtement que Prey pourrait être le meilleur film Predator. Pas depuis le premier film, le meilleur tout court. On y retrouve toute l’action et la tension du premier, mais avec l’ajout d’irrésistibles personnages : Amber Midthunder en tant que Naru est une révélation. Les fondamentaux de Predator sont déconstruits pour faire mieux encore." Stephen Libbey - CinemaBlend

"Prey est exaltant, sanglant et revient aux bases de la franchise. Le Predator est une bête féroce et il y a de nombreuses scènes brutales de meurtres. Les fans vont apprécier les easter eggs qui mènent à encore plus de questions et de théories." John Nguyen - Nerd Reactor

"Prey de Dan Trachtenberg est formidable ! Un survival à base de monstre entre The Revenant et Predator, mêlant une diégèse familière et de nouveaux éléments pour l'univers. Des personnages marquants, un suspense crescendo et une bonne dose de gore. Amber Midthunder est captivante et irrésistible." Courtney Howard - Variety

"Prey est, en effet, le meilleur Predator depuis l’original. Toutes les louanges sont méritées pour Amber Midthunder qui capte tout l’écran alors qu’elle fait face à son adversaire alien. On revient aux bases sanglantes d’une chasse palpitante qui nous donne tout ce que l’on peut chercher dans un film Predator pour son essence gore, brutale et primale." Matt Donato - Certified Forgotten

Les avis des premiers spectateurs sont dithyrambiques, donc. Très bonne nouvelle a priori pour ceux qui attendaient ce Prey avec impatience ou qui au moins étaient assez curieux. Assez rare pour le noter : une énième suite/remake/prequel d’une franchise déjà essorée jusqu’à l’os ne serait pas une déception, fort d’une vision à la fois respectueuse du matériau de base et novatrice.

Évidemment, soyons prudents. L’enthousiasme et l’émotion de voir un bon film au milieu d’un océan d’autres, plutôt mauvais, peut faire dire bien des choses. Il ne faut pas s’attendre à une révolution, mais au moins, selon les retours globaux, Prey se paye le luxe d’être épuré de toute superficialité pour concentrer sa mise en scène sur ce que sont venus chercher les spectateurs : un divertissement brutal et un duel au sommet entre deux chasseurs acharnés. Le film sera disponible dès le 5 août prochain sur Disney+.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... bLkxOK60XU
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Pale
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EL a moyennement apprécié The Gray Man (2,5 étoiles) :

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Après 6 Underground et Red Notice, Netflix nous livre sa nouvelle fournée de courses-poursuites agrémentées de fusillades. En 2022, ce sont les frères Russo qui se collent à la coûteuse mission du blockbuster Netflixien, forts d'un totem de rentabilité acquis chez Marvel, où ils ont dirigé successivement Captain America : Le Soldat de l'hiver, Civil War, Avengers : Infinity War puis Endgame. Un pedigree suffisant pour transformer The Gray Man en tornade commerciale, surtout avec la présence de Ryan Gosling, Chris Evans et Ana de Armas au casting ?

ALL THE MONEY IN THE WORLD


L’ascension d’Anthony et Joe Russo a de quoi donner le tournis. Initialement réalisateurs de sitcoms (Community) et de comédies générique (Toi et Moi… et Duprée), techniciens métronomiques devenus directeurs de chantier pour Disney, les frères sont sur le point de se hisser au sommet de la chaîne alimentaire hollywoodienne. Si les possesseurs de globes oculaires savent depuis quelques années que leur association engendre des ravissements esthétiques aussi épanouissants que des ruptures aortiques, leur talent de producteur n’a jamais été pris en défaut.

Hyperactifs sur le grand comme le petit écran. Capables de jouer les bonnes fées de créations indépendantes comme l’Australien Relic, tout en travaillant à l’adaptation prochaine en live action du Hercule de Disney, sans oublier de revisiter en format sériel Les Guerriers de la nuit, pendant qu’ils mettent ici et là en scène leurs propres longs-métrages, tous deux ont manifestement un flair remarquable, doublé d’un don certain pour l’ubiquité. Entre curiosité, stakhanovisme de studio, opportunisme remakeur et taylorisation des tropismes culturels en vogue, leur réussite professionnelle est indiscutable, pour ne pas dire éclatante.

Après un Cherry pensé comme un tremplin à Oscars, accueilli par la critique et le public avec un mélange de consternation et de cruelle hilarité, les Russo ont donc changé de braquet. Ils reviennent au divertissement grand public, entre pure bourrinerie d’action et figures imposées d’un certain cinéma d’espionnage, le tout mélangé à plusieurs identités remarquables des grosses machines super-héroïques. Un alliage stratégiquement pertinent, qui permettra à certains spectateurs d’oublier leur mort prochaine, à moins qu’il ne provoque la fusion immédiate de leurs cerveaux.

Dr MOUSTACHE VS ETHAN DRUNK

Absent des écrans depuis 2018, Ryan Gosling n’est pas là pour enfiler des perles, mais plutôt interrompre l’existence de quantité de figurants interchangeables, en enchaînant les répliques supposément iconiques. Non pas que celles-ci soient immortelles (au contraire, le comique de répétition inspiré de la caractérisation de Snake Plissken, tournant autour de la pointure du personnage est d’un rare embarras), mais l’acteur y introduit une indéniable énergie. Plus que sa partition connue de Droopy meurtrier, il s’amuse ici avec l’indéniable dimension cartoonesque de son personnage.

Invincible, mais infoutu d’échapper à ses poursuivants, capable de transformer en tourte aux gencives n’importe quel butor à condition qu’une copine lui sauve les miches, “Six” se prête autant au premier degré musculeux qu’au pastiche potache. Or, le comédien excelle dans ses deux registres, comme le rappelle le toujours indispensable The Nice Guys. Il parvient donc souvent à tirer son épingle du jeu, notamment grâce au soutien de Chris Evans, manifestement désireux de nuancer son image de poireau patriote.

Moustache de douanier incestueux, sourire plus carnassier qu’une réforme de l’assurance chômage, jubilation manifeste dans l’accomplissement de maintes exactions, le guy est bad. L’antagoniste auquel l’interprète de Captain America prête ses traits est une source perpétuelle d’excès, qui réussit à impulser quelques saillies drolatiques au récit. Le tout étant écrit de manière à moquer sans sermonner, plusieurs traits traditionnels du virilisme hollywoodien, le pas de côté est plus d’une fois appréciable. Rien de bien folichon certes, ou de franchement original, mais un engagement de la part du duo d'acteurs qui compense par endroits la nullité de l'écriture ainsi que l'absence d'enjeux.

LEXO MILLE

Ceux dont l'ambition est prioritairement de laisser leur cerveau au garage pourront retirer quelques satisfactions du visionnage, grâce à un tempo soutenu, et une volonté manifeste de mettre au chômage l'essentiel des offices du tourisme européens. C'est bien simple, on se demande parfois si le blockbuster n'est pas un prétexte permettant à ses initiateurs de faire un petit tour du marché immobilier de l'espace Schengen, histoire de spéculer ou de renouveler leurs résidences secondaires.

La conséquence : une grande variété dans les lieux visités, et un plaisir tantôt ludique, parfois sadique, mais toujours immédiat, dans la découverte des espaces où s'agitent les personnages.

De même, le budget, qu'on devine très confortable, autorise le film à s'amuser comme un gosse hyperactif avec les moyens à sa disposition. Le filmage au drone est en passe de devenir une mode ? Vite, The Gray Man en intègre dès qu'un de ses protagonistes retient un pet sauce. Le spectateur aime les explosions ? Vite, dépensons l'équivalent du P.I.B. du Nevada en kérosène ! Les gens ont des goûts douteux en matière de style capillaire ? Vite, teignons Ryan Gosling en blond ! Cet enthousiasme, plutôt que de verser dans la bourinnerie qu'on pouvait redouter, rapproche l'ensemble d'une tonalité innocente, presque cartoonesque.

Jusque dans ses costumes plastiquement grossiers, mais plaisamment tapageurs, The Gray Man a des airs de James Bond mongoloïde, d'évocation fantasmée et régressive de ses propres références. On y pense bien évidemment lorsque Six fait la rencontre d'un allié grimé n'importe comment, traître évident, dont le cabotinage devient une source de plaisir instantanée. Tous ces plaisirs pris individuellement sont bien minces, mais additionnés, ils permettent au long-métrage de s'écouler sans engendrer de trop lourdes séquelles. Après coup, il semble que ces quelques points plaisants soient à mettre au crédit des compétences de producteurs des frangins Russo, qui confirment ici leur capacité à saisir l'air du temps, s'y conformer et en identifier les éléments les plus appréciés par le public.

BEAU COMME UN CAMION

Leurs qualités de metteurs en scène demeurent inchangées et les frères prouvent une nouvelle fois que la division par zéro n'a rien d'impossible. On se souvient déjà que dans Captain America : le Soldat de l'Hiver, ils parvenaient à gâcher une série de chorégraphies efficaces grâce à un montage abscons de plans immondes, pensés pour sur-stimuler un spectateur considéré comme un débile léger. Sans retrouver les sommets d'ordurerie filmique de leurs précédents écarts, les frangins font une nouvelle fois montre de leur incapacité à comprendre les enjeux de la narration par l'image.

Leur usage des drones en est la vibrante illustration. Il y a quelques mois, Michael Bay les précipitait au milieu des scènes d'action d'Ambulance, proposant ainsi des images jamais vues et une grammaire de l'action aussi affolante qu'inédite. Pour les Russo, il s'agit au mieux d'un joker permettant de compenser une gestion spatiale défaillante (au risque d'aplatir l'action), au pire d'une coquetterie stérile, brandie pour faire office de transition sitôt les personnages visitant un nouveau décor. Si l'ensemble est traversé d'images "cools", parfois marquantes, à aucun moment tout cela n'est pensé à la manière d'une série d'éléments tenus de s'assembler.

Chaque protagoniste est désormais un super-héros en puissance, à ce point au-dessus de toute forme d'enjeux ou de menace qu'il n'est même plus nécessaire de les aborder par le biais du découpage. On demeure ainsi sidéré par le morceau le rabotage de Vienne, au centre du film ainsi que de sa promotion. Quantité d'idées rigolotes défilent devant nos yeux, d'une poursuite à contretemps, dopée par les surfaces réfléchissantes environnantes, en passant par une fusillade immobile quand notre héros se retrouve menotté à un banc, pour ne citer que ces deux petites trouvailles.

Mais aucune n'est jamais contextualisée, découpée, mise en perspective, le montage ainsi que les cadrages ne se demandant jamais quel est le sens de ce qui est raconté. Qui sont les antagonistes ? Combien sont-ils ? Pourquoi n'arrêtent-ils pas de devenir morts ? On s'en bat les steaks. Producteurs compétents et filmeurs incapables, les Russo ont commis un film qui leur ressemble : confortablement inconsistant.

The Gray Man est disponible sur Netflix depuis le 22 juillet 2022

Le cabotinage de Ryan Gosling et les outrances de Chris Evans permettent à ce Tintin chez les Barbouzes de divertir, malgré les insuffisances des frangins Russo, aussi à l'aise avec la mise en scène qu'un lamantin avec un Stradivarius.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... CtAVVdjn98
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Pale
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Asteroid City : le nouveau film de Wes Anderson dévoile son synopsis intrigant

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La nouvelle œuvre de Wes Anderson, Asteroid City avec Bill Murray et Tom Hanks vient de dévoiler un synopsis qui promet du rêve.

Avec seulement dix longs-métrages à son actif, Wes Anderson est devenu l'un des noms les plus bankable d'Hollywood dont la simple évocation hérisse les poils de nombreux cinéphiles. Le boss du cinéma indépendant américain, dont les oeuvres sont passées par les grands festivals du monde, n'a pourtant jamais reçu l'ultime récompense : l'Oscar. Une consécration qu'il atteindra peut-être avec son prochain film.

Actuellement en train de préparer The Wonderful Story of Henry Sugar, un film adapté de plusieurs nouvelles écrites par Roald Dahl, le cinéaste travaille aussi sur Asteroid City, dont l'histoire sort tout droit de son imagination. Si pour le moment aucune image officielle n'a été dévoilée, des photos volées ont confirmé que le tournage avait bien débuté. Après le casting, c'est au tour du synopsis officiel de se dévoiler :

"Asteroid City est une méditation poétique sur le sens de la vie. Il raconte l'histoire d'une ville déserte et fictive américaine dans les années 1955 et de la convention Junior Stargazer, qui rassemble des élèves et parents de tout le pays pour une compétition érudite, qui sera aussi l'occasion pour eux de s'amuser et profiter. Comédie, drame, romance et autres seront au rendez-vous."

Si le tournage s'est déroulé en Espagne, ce synopsis nous apprend que l'action se déroulera bien aux États-Unis, mais dans une ville fictive. Wes Anderson reste dans son époque de prédilection en choisissant les années 50, dont il parlait déjà dans The French Dispatch, son dernier film en date. Le cinéaste nous promet du rêve avec cette oeuvre qui placera très certainement l'astronomie au centre de son récit.

Comme à son habitude, Wes Anderson fait appel à sa troupe puisque Bill Murray, Tilda Swinton, Jason Schwartzman, Willem Dafoe, Jeff Goldblum, Adrien Brody, Edward Norton, Liev Schreiber et Rupert Friend seront de la partie, tout comme Jeffrey Wright, qui a rejoint la bande avec The French Dispatch, mais aussi Scarlett Johansson et Bryan Cranston qui ont tous les deux prêté leurs voix à des personnages de L'île aux chiens.

Des petits nouveaux ont également été embauchés, comme Tom Hanks, Steve Carell, Margot Robbie, Matt Dillon et Maya Hawke, la nouvelle star de Stranger Things. Pour le moment, aucune date de sortie n'a été annoncée, mais on espère qu'Asteroid City arrivera courant 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... HLTJqUuYkY
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C’était la minute Ecran Large :D
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weird

Pale a écrit :
ven. 22 juil. 2022 17:29
C’était la minute Ecran Large :D
:lol:

En tout cas, Wes Anderson sait toujours aussi bien s’entourer de sacrés noms :ouch:
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robinne a écrit :
ven. 22 juil. 2022 18:12
Pale a écrit :
ven. 22 juil. 2022 17:29
C’était la minute Ecran Large :D
:lol:

En tout cas, Wes Anderson sait toujours aussi bien s’entourer de sacrés noms :ouch:
Et Margot Robbie commence à avoir une belle liste de réalisateurs à son actif.

Wes Anderson, Greta Gerwig, Damien Chazelle, David O. Russell, James Gunn, Quentin Tarantino, Martin Scorsese.
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weird

Chazelle et O. Russel ?
Leur prochain film respectif ?
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robinne a écrit :
ven. 22 juil. 2022 18:45
Chazelle et O. Russel ?
Leur prochain film respectif ?
Babylon (avec également Brad Pitt) et Amsterdam.
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Ça ne restera pas longtemps en ligne :
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😍😍 je vais éviter de trop me spoiler! Par contre va falloir que je prenne amazon prime 😅
Pouet
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NaughtyDog a écrit :
ven. 22 juil. 2022 20:12



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Dingue.
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Vu :

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Le Statham movie est un genre en soi et il est difficile d'être déçu si on aime l'acteur :D J'ai donc pris mon pied devant Le Flingueur et j'irais même jusqu'à dire qu'il m'a plus impressionné que The Gray Man :D Le Flingueur c'est un film d'action à l'ancienne, ça va droit à l'essentiel, ça ne dure pas une plombe et les scènes d'action sont bien burnées et violentes. En plus Statham est ici accompagné de l'acteur Ben Foster que j'apprécie énormément aussi, ce mec a une vraie présence. Un très bon moment.
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Pale
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Les affiches de ce film déglinguent vraiment.
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Pale
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NaughtyDog
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The Gray Man est ni mauvais ni bon
Un scenar Jason Bournesque qui enchaine les poncifs et les déja vus, avec des scenes d'action faisant le job mais sans personnalité ni génie (aime bien la scène centrale à Vienne car plutot bourrine et généreuse)
Heureusement le cast est bon (Chris Evans, Ana et Regé-Jean en tête, et Gosling est plutot fonctionnel malheureusement mais arrive à y insuffler de la sympathie) mais pas tjs aidé par des dialogues clichetons et des caractérisations de persos archi revues (le coup de la gamine !).
Meme niveau photo et BO c'est quand meme passe-partout, avec sonorités de thriller d'action classique et scenes d'interieur assombries.

Bref, visionnage pas deplaisant mais on en ressort avec l'impression d'un enieme film du genre comme il en pullule depuis 20 ans, et sans grand chose à en tirer. D'ailleurs, le héros Sierra Six estune machine de guerre humaine capable de décimer n peloton entier sans égratignure (plus fort que Bourne le type) du coup aucune grosse notion de danger ^^
C'est moyen quoi
2,5/5

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Eh bein agreablement surpris, comme quoi David Leitch si il a un bon matériau de base, il peut emballer le bousin comme il faut.

En mettant l'accent sur la comédie, ce Bullet Train se veut un blockbuster Sony étonnemment réussi, sorte de Smokin Aces + mainstream mais de bonne tenue grace à un casting impliqué et une vraie énergie communicative.

Alors le film a quelques sideplots surexplicatifs (et un Andrew Koji totalement sous-exploité), mais malgré sa durée conséquente, le film bénéficie d'un rythme de bonne tenue et de digressions bien implémentées pour caractériser l'ensemble du trombinoscope.
On retiendra avant tout Brad Pitt (un loser magnfique au karma fucked up, qui se retrouve dans la misdion qu'il fallait pas) et le duo irresistible Brian Tyree Henry-Aaron Taylor-Johnson (deux frangins assassins sous forme de Laurel et Hardy accros à la gachette et à la punchline).

Si le reste de la distrib est de bonne facture (dont Joey King), on retiendra aussi les cameos de Bad Bunny (sequence la plus drole du film) et Zazie Beetz.

Si le final a tendance à aller vers le traditionnel usage de CGI et d'explosions, le tout conserve sa nature de huis-clos une bonne partie, et arrive à renouveler assez constamment ses situations via les diverses confrontations (et à ce titre il y a donc bcp de morts).
Meme la photo colorée de Jonathan Sela offre un beau cachet au bouein.

Je regrette cependant qu'à part le 1er tiers, les passagers collateraux n'aient finalement que peu de poids et de presence (c'est un train et on a l'impression que tout le monde evolue assez librement)

Passé ce pinaillage (et une action là encore efficace, mais qui manque parfois d'impact), ce Bullet Train est une bonne pioche qu'on matte avec grand plaisir

3,5/5
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BOX OFFICE STORY
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J'ai trouvé Gray man plutôt bon....bin oui.
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La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
Riggs_007
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Gray man est moyen je confirme.. Les scènes d'action sont filmés en dure, à l'ancienne je dirai. Les acteurs sont sympathique, mais l'histoire...
Une suite, y aura. Par contre la réalisation, bof. Un sous bay.
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Wickaël
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Inutile de préciser que j'attends énormément ce film :D
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Pale
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Wickaël a écrit :
sam. 23 juil. 2022 07:30


Inutile de préciser que j'attends énormément ce film :D
Ça envoie du bois faut avouer :D
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yhi
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robinne a écrit :
ven. 22 juil. 2022 13:27
Merci pour l’info.
Tu l’as vu à Annecy ?
Oui tout à fait
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Pale
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Film un peu oublié de la filmo de Sidney Lumet j'ai l'impression et pourtant c'est remarquable. C'est une comédie policière à l'humour très noire et au scénario machiavélique à souhait avec des rebondissements de dingue. J'ai été particulièrement impressionné par la prestation de Christopher Reeve qui possède ici un charisme incroyable et qui sait limite se montrer inquiétant et flippant. Bref c'est du très grand Lumet.
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robinne
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weird

Pale a écrit :
ven. 22 juil. 2022 18:57
Ça ne restera pas longtemps en ligne :
Ça y est :D
Ça tombe bien, je ne veux rien voir :D

Cocu a écrit :
ven. 22 juil. 2022 21:12
Par contre va falloir que je prenne amazon prime 😅
pourquoi ? :saint:

Pale a écrit :
ven. 22 juil. 2022 22:45
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Les affiches de ce film déglinguent vraiment.
on sait déjà qu’elle le blesse ^^
Pale a écrit :
ven. 22 juil. 2022 18:52
robinne a écrit :
ven. 22 juil. 2022 18:45
Chazelle et O. Russel ?
Leur prochain film respectif ?
Babylon (avec également Brad Pitt) et Amsterdam.
merci :jap:

Pale a écrit :
sam. 23 juil. 2022 11:09
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Film un peu oublié de la filmo de Sidney Lumet j'ai l'impression et pourtant c'est remarquable. C'est une comédie policière à l'humour très noire et au scénario machiavélique à souhait avec des rebondissements de dingue. J'ai été particulièrement impressionné par la prestation de Christopher Reeve qui possède ici un charisme incroyable et qui sait limite se montrer inquiétant et flippant. Bref c'est du très grand Lumet.
Je ne connais pas bien Lumet, mais le peu de films sur j’ai vus de lui, j’en garde un bon souvenir :jap:
yhi a écrit :
sam. 23 juil. 2022 09:21
robinne a écrit :
ven. 22 juil. 2022 13:27
Merci pour l’info.
Tu l’as vu à Annecy ?
Oui tout à fait
Il a été bien reçu, semble-t-il
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Pale
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Vu au cinéma dans des conditions optimales après de longs mois d'attentes. Mouais :D C'est ce genre de film où le premier truc qui me vient à la fin c'est "Tout ça pour ça ?". Je ne peux nier une certaine créativité mais c'est trop bordélique et hystérique pour pas grand chose. Ça ne se pose jamais et ça devient très vite épuisant alors que le film dure quand même 2h20 que j'ai vraiment senti passer. Il y a bien sûr quelques moments de grâce mais ils sont toujours très vite noyés dans un salmigondis incessant. Ce qui a fini par m'achever, c'est la mièvrerie excessive et indigeste qui déborde de partout à la fin. Franchement il est difficile de ne pas faire une overdose devant ce film.
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NaughtyDog
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Ça a sacrement de la gueule...mais craintif sur comment Coogler a geré le truc sans lead :/
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