Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Kahled a écrit :
jeu. 28 juil. 2022 23:49
Ah je ne l’ai pas vu, il est sorti ? :D
Juste au-dessus :D
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Kahled
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Pale a écrit :
ven. 29 juil. 2022 00:31
Kahled a écrit :
jeu. 28 juil. 2022 23:49
Ah je ne l’ai pas vu, il est sorti ? :D
Juste au-dessus :D
Ah oui. :D

J’avoue, de plus en plus hypé ! :hot:
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Pale
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yhi
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Kahled a écrit :
jeu. 28 juil. 2022 23:49
Je suis ça d’assez loin j’avoue…
T'es pas si loin pourtant, c'est deux posts au dessus du tien :D
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Kit
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Pale a écrit :
ven. 29 juil. 2022 09:31
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la vraie
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yhi a écrit :
ven. 29 juil. 2022 11:51
Kahled a écrit :
jeu. 28 juil. 2022 23:49
Je suis ça d’assez loin j’avoue…
T'es pas si loin pourtant, c'est deux posts au dessus du tien :D
:lol: :lol:
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Kit a écrit :
ven. 29 juil. 2022 12:18
la vraie
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:love: :love: :love:

D'autres reconstitutions :

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BOX OFFICE STORY
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Pas mal mais Marilyn Monroe reste la plus belle et la plus grande star US - inimitable.
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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Kit
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30 juillet pas mal de noms connus
https://fr.wikipedia.org/wiki/30_juillet
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Wickaël
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La seconde couverture de Empire est juste :love:
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ClintReborn
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Pale a écrit :
sam. 30 juil. 2022 07:57
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Je n'arrive pas a m'y faire à Math smith avec de longs cheveux blond cela ne lui correspond pas :lol:

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Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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J'ai moyennement apprécié. Un peu de mal avec la première partie, Statham joue le mec torturé mais on n'y croit pas une seconde tellement c'est dénué de subtilité et ensuite l'histoire est trop tirée par les cheveux. Par contre niveau action ça fait le job, les fusillades et bastons sont bien violentes.
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ClintReborn
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Pale a écrit :
sam. 30 juil. 2022 10:47
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J'ai moyennement apprécié. Un peu de mal avec la première partie, Statham joue le mec torturé mais on n'y croit pas une seconde tellement c'est dénué de subtilité et ensuite l'histoire est trop tirée par les cheveux. Par contre niveau action ça fait le job, les fusillades et bastons sont bien violentes.
On dirait un film d'une production Besson :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit :
sam. 30 juil. 2022 11:04
Pale a écrit :
sam. 30 juil. 2022 10:47
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J'ai moyennement apprécié. Un peu de mal avec la première partie, Statham joue le mec torturé mais on n'y croit pas une seconde tellement c'est dénué de subtilité et ensuite l'histoire est trop tirée par les cheveux. Par contre niveau action ça fait le job, les fusillades et bastons sont bien violentes.
On dirait un film d'une production Besson :lol:
Ça n'en est pas si éloigné :D
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Wickaël
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Pale a écrit :
sam. 30 juil. 2022 10:47
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J'ai moyennement apprécié. Un peu de mal avec la première partie, Statham joue le mec torturé mais on n'y croit pas une seconde tellement c'est dénué de subtilité et ensuite l'histoire est trop tirée par les cheveux. Par contre niveau action ça fait le job, les fusillades et bastons sont bien violentes.
Plus trop de souvenirs de celui-là, de toute façon les films avec Statham finissent par tous se ressembler :D

Ce soir je mate des gros navets sur Prime :lol:
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C'est pas aussi fou qu'un Lego Batman mais c'est très bien malgré tout. Le film fait la part belle aux animaux, c'est très drôle et même parfois émouvant.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Sur Disney+ :

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Je suis hypé de fou pour Prey.
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31 juillet
une pensée pour
Mario Bava 1914-1980 (réal, Le Masque du démon, La Fille qui en savait trop -inventeur du giallo)
Louis de Funès 1914-1983
Ted Cassidy 1932-1979 (act, Butch Cassidy et le Kid ; La famille Adams)
Richard Griffiths 1947-2013 (saga Harry Potter)

bon anniversaire à
Don Murray 93 ans (Arrêt d'autobus, Tempête à Washington, La Conquête de la planète des singes ; Les Bannis, Côte Ouest)
Marion Game 84 ans (actr, Boulevard du Palais, Scènes de ménages)
France Nuyen 83 ans (actr, La Bataille de la planète des singes)
Géraldine Chaplin 78 ans (actr, Le Docteur Jivago, Les Uns et les autres) fille de Charlie Chaplin
Richard Berry 72 ans
Lane Davies 72 ans (act, Santa Barbara)
Noëlle Perna 68 ans (humor, Mado la Niçoise)
Manuel Gélin 64 ans (act, Les Uns et les Autres ; Catherine courage)
Wesley Snipes 60 ans (act, Demolition Man, saga Blade)
J. K. Rowling 57 ans (écriv, saga Harry Potter)
Dean Cain 56 ans (act, Loïs et Clark : Les Nouvelles Aventures de Superman)
Emilia Fox 48 ans (actr,Le Pianiste, Le Tigre et la Neige)
Grand Corps Malade 45 ans (slameur, auteur)
Max et Charles Carver 34 ans (act, série Teen Wolf)
Rico Rodriguez 24 ans (Modern Family)

une pensée pour les disparus un 31 juillet
Philippe Avron 1928-2010 (act)
Michael Ansara 1922-2013 (act)
Jean-Claude Bouillon 1941-2017 (série Les Brigades du Tigre)
Jeanne Moreau 1928-2017
Alan Parker 1944-2020 (réal)
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ClintReborn
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Wickaël a écrit :
sam. 30 juil. 2022 18:44
Pale a écrit :
sam. 30 juil. 2022 10:47
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J'ai moyennement apprécié. Un peu de mal avec la première partie, Statham joue le mec torturé mais on n'y croit pas une seconde tellement c'est dénué de subtilité et ensuite l'histoire est trop tirée par les cheveux. Par contre niveau action ça fait le job, les fusillades et bastons sont bien violentes.
Plus trop de souvenirs de celui-là, de toute façon les films avec Statham finissent par tous se ressembler :D

Ce soir je mate des gros navets sur Prime :lol:
Stattham va hérité de tous les futurs films de Bruce willis en supplément :D :lol: Il va encore faire ça pendant plus de 10 ans
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Wickaël
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Pale a écrit :
dim. 31 juil. 2022 15:18
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La promo du film est diablement efficace.
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Vu :

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Même si je ne le classe pas parmi mes films préférés du réalisateur, c'est un très bon Wilder. L'histoire est bien ficelée, c'est drôle et intelligent comme souvent et le réalisateur dresse une belle galerie de personnages. Walter Matthau excelle dans la peau d'un avocat ultra véreux et cupide. J'ai également apprécié Ron Rich qui joue un personnage assez tragique. Bref c'est un très bon film.
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Vu ce matin :

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À l'instar de Blown Away, Ricochet est un film que j'ai complètement loupé dans ma jeunesse. Je découvre donc ce film aujourd'hui et j'ai trouvé ça jouissif. Réalisé par Russell Mulcahy qui a fait quelques bons trucs à l'époque comme Highlander ou The Shadow, je remarque d'ailleurs qu'il officie toujours actuellement avec la série à succès Teen Wolf. Bref Ricochet c'est un film totalement début années 90 dans l'esprit, on retrouve toute la grandiloquence et l'outrance de cette époque. Tout d'abord il y a Denzel Washington qui cabotine comme pas permis mais surtout John Lithgow qui était alors dans sa période L'Esprit de Caïn/Cliffhanger, il joue ici un psychopathe complètement taré et sadique. Alan Silvestri nous ressort quasi la même musique que Predator mais on s'en fout, ça colle à merveille à l'ambiance du film. Ce dernier contient d'ailleurs des scènes d'une violence assez dingue comme les gros divertissements d'antan pouvaient se permettre. Bref c'est pas non plus un chef d’œuvre, c'est parfois bien WTF mais ça reste agréable de découvrir un film de la sorte à l'heure actuelle.
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robinne
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weird

Pale a écrit :
lun. 1 août 2022 11:18
Vu ce matin :

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À l'instar de Blown Away, Ricochet est un film que j'ai complètement loupé dans ma jeunesse. Je découvre donc ce film aujourd'hui et j'ai trouvé ça jouissif. Réalisé par Russell Mulcahy qui a fait quelques bons trucs à l'époque comme Highlander ou The Shadow, je remarque d'ailleurs qu'il officie toujours actuellement avec la série à succès Teen Wolf. Bref Ricochet c'est un film totalement début années 90 dans l'esprit, on retrouve toute la grandiloquence et l'outrance de cette époque. Tout d'abord il y a Denzel Washington qui cabotine comme pas permis mais surtout John Lithgow qui était alors dans sa période L'Esprit de Caïn/Cliffhanger, il joue ici un psychopathe complètement taré et sadique. Alan Silvestri nous ressort quasi la même musique que Predator mais on s'en fout, ça colle à merveille à l'ambiance du film. Ce dernier contient d'ailleurs des scènes d'une violence assez dingue comme les gros divertissements d'antan pouvaient se permettre. Bref c'est pas non plus un chef d’œuvre, c'est parfois bien WTF mais ça reste agréable de découvrir un film de la sorte à l'heure actuelle.
Ca a l'air sympa :bounce:
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robinne a écrit :
lun. 1 août 2022 13:27
Ca a l'air sympa :bounce:
Oui mais à condition de se remettre dans le contexte de l'époque :D
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weird

J'aime bien le Highlander de Mulcahy :D
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ClintReborn a écrit :
sam. 30 juil. 2022 10:30
Je n'arrive pas a m'y faire à Math smith avec de longs cheveux blond cela ne lui correspond pas :lol:
Arrange-toi avec lui :

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:D
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Pale a écrit :
lun. 1 août 2022 11:18
Vu ce matin :

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À l'instar de Blown Away, Ricochet est un film que j'ai complètement loupé dans ma jeunesse. Je découvre donc ce film aujourd'hui et j'ai trouvé ça jouissif. Réalisé par Russell Mulcahy qui a fait quelques bons trucs à l'époque comme Highlander ou The Shadow, je remarque d'ailleurs qu'il officie toujours actuellement avec la série à succès Teen Wolf. Bref Ricochet c'est un film totalement début années 90 dans l'esprit, on retrouve toute la grandiloquence et l'outrance de cette époque. Tout d'abord il y a Denzel Washington qui cabotine comme pas permis mais surtout John Lithgow qui était alors dans sa période L'Esprit de Caïn/Cliffhanger, il joue ici un psychopathe complètement taré et sadique. Alan Silvestri nous ressort quasi la même musique que Predator mais on s'en fout, ça colle à merveille à l'ambiance du film. Ce dernier contient d'ailleurs des scènes d'une violence assez dingue comme les gros divertissements d'antan pouvaient se permettre. Bref c'est pas non plus un chef d’œuvre, c'est parfois bien WTF mais ça reste agréable de découvrir un film de la sorte à l'heure actuelle.
Vu il y a quelques années et je n'étais pas aussi enthousiaste que toi :D
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Wickaël a écrit :
lun. 1 août 2022 16:13
Vu il y a quelques années et je n'étais pas aussi enthousiaste que toi :D
Pourtant ce genre de scène à de quoi rendre enthousiaste :



:D
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Top des séries vues en 2022 :

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1. Stranger Things - Saison 4
2. Ozark - Saison 4
3. Ozark - Saison 3
4. Ozark - Saison 1
5. Ozark - Saison 2
6. Peaky Blinders - Saison 1
7. Cobra Kai - Saison 4

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8. The Good Place - Saison 1
9. Living with Yourself - Saison 1
10. La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre - Saison 1
11. Pam & Tommy - Saison 1

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12. Poupée russe - Saison 2

Une très bonne série que ce Living with Yourself. Même si une porte est laissée ouverte pour une suite, je ne sais pas si elle verra le jour mais personnellement je trouve déjà cette saison satisfaisante. Comme dans toutes bonnes séries qui se respectent, le point de départ est forcément accrocheur et cette série donne également à Paul Rudd l'occasion de montrer l'étendue de son talent en jouant deux personnages très proches mais si éloignés en même temps :D Il y a un beau contraste entre humour et drame existentiel et même si la construction éclatée n'a rien de foncièrement originale, ça rend le déroulement de l'intrigue assez stimulant. Bref c'est très bien.
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EL n'a pas trop aimé Bullet Train (2 étoiles) :

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Faute de blockbusters originaux cet été (à l’exception notable de Nope), Bullet Train a forcément titillé la curiosité de la rédaction. Brad Pitt, des tueurs, et un train à grande vitesse : voilà une équation qui ne pouvait qu’exciter, malgré la présence à la réalisation de David Leitch (Atomic Blonde, Deadpool 2). Pas de chance, la locomotive déraille bien vite.

PAR PITT-IÉ


Dans la première scène de John Wick 2, Chad Stahelski projette sur la façade d’un immeuble new-yorkais un extrait de Sherlock Jr. de Buster Keaton. Alors que le son d’un véritable crash se superpose sur la cascade hallucinante du roi du cinéma muet, le réalisateur appuie sa note d’intention : un retour à la pureté des premiers temps, et à leur viscéralité.

Si Stahelski ne cesse de rendre justice à cette approche, qui a permis au cinéma d’action contemporain de retrouver une scénographie plus claire, aérée et lisible, on ne peut pas en dire autant de son comparse David Leitch. Co-réalisateur du premier John Wick, Leitch a surtout été un cascadeur reconnu aux côtés de Stahelski, avant que les deux bougres ne créent 87North (anciennement 87Eleven), une boîte spécialisée dans la conception de scènes d’action.

Mais en allant tracer sa route avec Atomic Blonde et Deadpool 2, Leitch a prouvé qu’il était moins doué que son collègue, sacrifiant le crescendo émotionnel de ses scènes de baston pour quelques effets tape-à-l'œil et une ironie embarrassante. Néanmoins, on pouvait espérer avec Bullet Train un film d’action amusant au vu de son unique décor, ce train à grande vitesse japonais dans lequel une bande de tueurs déjantés se massacre pour la récupération d’une mallette.

Mieux encore, les références communes de Stahelski et Leitch auraient pu faire croire à un retour salvateur vers un cinéma old-school, ramenant le train à ce qu’il a toujours été : l’une des figures de proue d'un septième art fasciné depuis ses débuts (L’Arrivée d’un train en gare de la Ciotat) par la vitesse et la mécanique. Forcément, on en revient à Buster Keaton et à son indispensable Mécano de la General.

TRAIN DE NUIT POUR L'ENNUI

Pas de bol, David Leitch a préféré chercher son inspiration ailleurs, pour un gloubi-boulga infernal qui mixe du sous-Guy Ritchie avec le cynisme de Deadpool. Dès ses premières minutes, où un Brad Pitt anxieux grimace comme Louis de Funès avec un bob sur la tête, on comprend que Bullet Train a l’intention de transformer son protagoniste en vaste blague, justement largué dans une intrigue dont il ne comprend jamais les enjeux.

À partir de là, le film se contente de platement agencer des clichetons de cinéma éculés en se dédouanant à coups de clin d’œil. C’était déjà le problème de Deadpool (et encore plus de sa suite) : pointer du doigt des facilités d’écriture n’excuse en rien leur emploi. Tout au plus, la démarche n’en est que plus bête et détestable.

Le problème, c’est que Bullet Train est constamment sur ce mode pseudo-cool, aussi irritant qu’un ado bourgeois persuadé d’être rebelle parce qu’il fume une clope de temps en temps. Apparitions ringardes des noms des personnages tendance Suicide Squad, flashbacks introduits dans le montage n’importe comment et set-up/pay-off surexpliqués, le long-métrage n’a aucune confiance dans sa mise en scène, malgré l’implication évidente de ses comédiens. La classe intersidérale de Brad Pitt aide bien entendu à sauver l’ensemble par instants, mais on ne peut qu’être déçu de voir Aaron Taylor-Johnson, Brian Tyree Henry ou encore Joey King se contenter d’incarner de vagues silhouettes réduites à peau de chagrin.

Sur ce point, la proposition souffre surtout de ses dialogues ouvertement neuneus, comme une version mal dégrossie d’un Tarantino ou d’un Roger Avary. Là encore, connecter des personnages par l’absurdité de leurs interactions ne suffit pas à tirer de l’ensemble un postulat fun et iconoclaste.

Ce qui marche dans le cinéma de Tarantino, c’est l’authenticité qui se dégage de ses rebonds narratifs, de ses dialogues qui enchaînent les idées en sautant faussement du coq à l’âne. Ici, c’est le minimum syndical, si ce n’est une vanne (très) reloue et répétée autour de l’importance de Thomas le train.

FILM DE GARE

Pour autant, en prenant l’allure d’un rêve mouillé d’ado edgy auto-satisfait, Bullet Train aurait pu au moins assumer sa dimension nawak, et lâcher la bride dans des séquences d’action inspirées. Malheureusement, David Leitch ne sait pas quoi faire de son décor, réduit à trois pauvres wagons vaguement différenciés. On sauvera bien une petite scène d’action rigolote où le silence est d’or, mais le film donne la désagréable impression de poser deux-trois idées cools sans jamais les traiter en profondeur.

Il faut tout de même attendre la fin du film pour que le train soit utilisé à son plein potentiel, en coupant des gens en deux par sa vitesse et en faisant péter les wagons. Certes, à ce moment-là, on n’attendait plus vraiment un hommage vibrant à Buster Keaton, mais au moins un film d’action conscient des possibilités de son concept, à l’instar du récent Dernier train pour Busan (pour ne citer que lui).

Le personnage de Brad Pitt a beau être un roi de l’improvisation, il n’a jamais vraiment l’opportunité d'accaparer le décor, d’autant qu’il fait face à une galerie de tueurs fendarde mais cruellement sous-exploitée (au point que la mort précipitée de certains devient un running-gag). On sent bien que David Leitch se rêve ici en héritier de Jackie Chan, mais Bullet Train n’en est que le vague cousin issu d’un inceste cradingue.

Le climax et la photographie chatoyante de Jonathan Sela ont beau faire illusion, difficile de ne pas s’exaspérer devant une médiocrité qui se voudrait presque attrayante. On en aurait presque oublié que David Leitch a également réalisé le pathétique Hobbs & Shaw, spin-off de Fast & Furious entièrement régi par son second degré. De caméo nul en twist indigent, Bullet Train s’engouffre dans le même moule, et confond l’énergie pulp dont il voudrait s’inspirer avec une ironie qui n’a plus rien à raconter. Dans le domaine, revoyez plutôt le génial Mi$e à prix de Joe Carnahan.

Feignant, et incapable d’exploiter son concept plutôt intrigant, Bullet Train est un énième film d’action Deadpoolo-tarantinesque exaspérant. Brad Pitt et David Leitch s’amusent sur quelques séquences, mais tout est plombé par son ironie, censée pallier la crétinerie d’un scénario torché par un lycéen alcoolique.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... Em5B4Truow
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Leonardo DiCaprio et Martin Scorsese vont faire un film épique sur un naufrage maritime

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Killers of the Flower Moon fini sa production et Martin Scorsese se prépare déjà au film d’après. Il y retrouvera une fois encore Leonardo DiCaprio.

On se languit de découvrir le nouveau film de Martin Scorsese, Killers of the Flower Moon, trois ans après la sortie de son The Irishman sur Netflix. Cet étonnant western, qui promet du jamais vu, selon son scénariste Eric Roth, devait sortir a priori en novembre 2022 sur Apple TV+ selon les propos du scénariste. Dommage pour nous, il faudra probablement faire preuve d’un peu plus de patience puisque 2023 sera finalement l’année du retour de Scorsese et de ses retrouvailles avec Leonardo DiCaprio et Robert De Niro. C’est par ailleurs la première fois que le cinéaste aura en même temps ses deux acteurs fétiches dans un de ses films.

Scorsese ne semble d’ailleurs pas prêt à stopper ses collaborations avec des partenaires auxquels il est attaché. Sa soif créative ne se tarit guère et son retour en 2023 pourrait bien ouvrir la voie à un bon nombre de nouveaux longs-métrages de sa part et en compagnie familière. En effet, selon The Hollywood Reporter, Leonardo Dicaprio aurait déjà rejoint le prochain film du réalisateur, également financé par Apple.

The Wager sera le titre de cette nouvelle collaboration entre le comédien et le cinéaste. Et malgré ses vives critiques à l’encontre du modèle du streaming, Martin Scorsese semble toutefois satisfait des financements qu’il a obtenus chez Apple TV+ puisque c’est sur la plateforme que sera diffusé son futur long-métrage. En plus de retrouver Dicaprio devant sa caméra et de rester chez Apple, ce sera également une adaptation d’un autre roman de David Grann, l’auteur de Killers of the Flower Moon. Un dépaysement moindre pour le cinéaste, donc.

Assez curieusement, le livre en question, The Wager : A Tale of Shipwreck, Mutiny and Murder, n’a pas encore été publié et est attendu dans les librairies américaines en avril 2023. Les droits de l’œuvre ayant été immédiatement récupérés par Apple, The Wager de Martin Scorsese sera donc une adaptation quasiment immédiate d’un livre tout juste sorti dans les rayons et dont on ne connaît encore rien du succès ou de la qualité.

The Wager sera une épopée historique se déroulant dans les années 1740. Elle racontera l’histoire de 30 marins arrivant sur les côtés du Brésil et qui sont accueillis en héros. Là-bas, ils narrent leur histoire épique avant que l’on découvre, des mois plus tard, que les fameux marins n’étaient en réalité que des mutins. Un récit qui s'annonce a priori sauvage et épique selon les mots de l'éditeur, qui parle d'une histoire de naufrage passionnante sur les comportements humains.

Martin Scorsese signera avec ce film sa septième collaboration avec Leonardo DiCaprio qui se suivra peut-être d’une huitième si son biopic adaptant la vie du président Franklin Roosevelt se confirme un jour.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 2WnNWD1ba4
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Après Gravity et Roma, Alfonso Cuaron va faire un film sur l'un des plus grands génies de la SF

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Le cinéaste oscarisé va produire, et peut-être même réaliser, un biopic sur l'un des plus grands auteurs pour Amazon.

Alors que le cinéaste faisait partie du trio de réalisateurs mexicains parvenus à imposer leur vision aux États-Unis au début des années 2000, Alfonso Cuarón s'est petit à petit forgé une filmographie simultanément intimiste et spectaculaire. Après avoir dirigé le troisième volet de la saga Harry Potter en 2004, il a confirmé son statut de grand réalisateur et a remporté plusieurs oscars pour son hypnotisant Gravity et par la suite, son très joli Roma.

Désormais aux commandes de la série Disclaimer, produite par Apple TV+ avec Cate Blanchett et Kevin Kline, il se pourrait bien que le cinéaste se penche également sur Jane, un projet Amazon impulsé par Isa Dick Hackett. Principalement connue pour avoir chapeauté The Man in the High Castle, adaptation sérielle du roman homonyme de son père, Philip K. Dick (à qui l'ont doit les monuments SF d'où sont tirés les films Blade Runner, Total Recall, ou encore Minority Report), la productrice souhaite désormais rendre un peu plus hommage à son père au moyen d'un métrage centré autour de la soeur jumelle décédée de l'auteur, Jane Charlotte Dick.

Cuarón, Hackett et l'actrice Charlize Theron (qui serait également pressentie pour interpréter le personnage) produiront donc le métrage pour la plateforme Amazon Prime. Et il se pourrait même que le cinéaste passe derrière la caméra, même si pour le moment, rien n'a été communiqué en ce sens.

D'après la description officielle du projet, écrite par Isa Dick Hackett, Jane sera un récit simultanément émotionnel et bourré d'humour noir, donnant la part belle à la relation qu'entretiennent une femme et son illustre frère jumeau :

"J'ai vécu avec l'histoire de Jane depuis aussi longtemps que je me souvienne. Jane, la soeur jumelle de mon père, est décédée quelques semaines seulement après sa naissance, mais elle est restée centrale à son univers. En accord avec l'incroyable imagination de celui-ci, ce film défiera les conventions du biopic pour embrasser la réalité alternative à laquelle Philip K. Dick aspirait désespérément.

Celle où sa soeur bien aimée a survécu plus de six semaines. Nous allons donc raconter son histoire, et à travers elle, nous observerons le romancier. Il n'y a pas meilleur moyen de lui rendre hommage que d'être en mesure de réaliser son voeu le plus cher, même si ce n'est qu'à l'écran."


Un métrage qui promet donc, selon ces prémices, une oeuvre simultanément personnelle, touchante, mais également fantaisiste. Et effectivement, qui de mieux que le cinéaste de l'intime et du sensationnel pour mener à bien tel projet ? Alfonso Cuarón ayant allègrement changé la face de la science-fiction au cinéma par le prisme de son Gravity en 2013, il semblerait effectivement particulièrement congru que ce dernier dirige un métrage centré autour de l'une des figures de proue du genre. Affaire à suivre, donc.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... VjXJX9fP84
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Pale
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The Retaliators : une bande-annonce métal pour l'infernal film de vengeance

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The Retaliators, le film de vengeance qui se paye un voyage au bout de l’enfer et du métal, se découvre dans sa bande-annonce.

Les récits de vengeance sont toujours les plus populaires, paraît-il. De Hamlet au Comte de Monte-Cristo et de Old Boy à The Northman, on peut citer mille exemples qui jalonnent la littérature et le cinéma. C’est toujours la même histoire : une quête cathartique et tragique, qui promet un spectacle dans lequel on ne pourra décrocher jusqu’à son terrible dénouement.

Certains cinéastes s’amusent à pousser les limites d’un tel thème pour voir jusqu’où ils pourront aller. Que ce soit fait avec intelligence ou par pur plaisir jubilatoire, ces films débordent souvent de violence et saisissent tous les moyens à leur portée pour embarquer le spectateur aux frontières de la morale. C’est notamment le projet de The Retaliators, avec et de Michael Lombardi. Ce film, qui a fait ses débuts au ScreamFest de 2021, semble proposer une expérience particulièrement sanglante comme l'a dévoilé sa première bande-annonce.



Dans The Retaliators, un pasteur intègre cherche des réponses concernant le meurtre brutal de sa fille. De sa rencontre avec Jed, il découvre un moyen particulièrement sordide de se venger. La bande-son originale est signée de quelques-uns des grands noms de la musique rock (Papa Roach, Five Finger Death Punch, Tommy Lee, etc.) et prétend donner le ton de ce thriller d’horreur.

Comme on peut le découvrir dans la bande-annonce, le personnage principal est confronté à un univers peuplé d’individus hostiles et terrifiants dont certains sont d’ailleurs joués par des artistes reconnus de la scène métal. Parmi eux, Jacoby Shaddix (chanteur de Papa Roach) et Tommy Lee (fondateur de Mötley Crüe).

On est partagé sur ce délire violent et foutraque que nous propose la bande-annonce de The Retaliators. Si la surenchère de violence et les références à l’esthétique métal rappellent l’excellent trip halluciné Mandy (qui divisait déjà), la mise en scène très premier degré et l’absence d’un Nicolas Cage en roue libre noient un peu l’intérêt d’un tel déchaînement. Au risque d'un commun divertissement qui s’énerve peut-être trop pour son bien, le film pourrait cependant séduire les amateurs de sensations fortes et de furieuses séries B.

Restent une bande-son et des invités qui pourraient vraiment satisfaire les fans du genre. The Retaliators sortira le 15 septembre dans nos salles françaises et ne sera visible que le 15 et 16 septembre, son exploitation étant très restreinte. Une rareté qui nous donne une raison suffisante pour ne pas le louper.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... ioHE3X_eZA
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Pale
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Des photos de tournage du film sur Ferrari de Michael Mann avec Adam Driver :

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robinne
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weird

Pale a écrit :
mar. 2 août 2022 17:46
Des photos de tournage du film sur Ferrari de Michael Mann avec Adam Driver :

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Assez méconnaissable :ouch:
Que vont-ils faire pour sa voix ? :D

Sinon, pour Ricochet, tu l'as trouvé sur une plateforme ?
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Pale
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robinne a écrit :
mar. 2 août 2022 17:51
Sinon, pour Ricochet, tu l'as trouvé sur une plateforme ?
Nope :saint:

Je t'ai envoyé un MP :D
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NaughtyDog
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Kit
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Bullet train
y avait déjà Piège à grande vitesse avec Steven Seagal :o
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robinne
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weird

Je me tâte pour aller le voir :D
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Bon anniversaire à
Martin Sheen 82 ans (act, Apocalypse Now, Nimitz, retour vers l'enfer, The Amazing Spider-Man ; À la Maison-Blanche)
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John Landis 72 ans (réal, Les Blues Brothers, Un fauteuil pour deux)
Jo Marie Payton-Noble 72 ans (actr, La Vie de famille)
Jay North 71 ans (act, film et série Maya :love2: )
Lambert Wilson 64 ans (act/chant, Hiver 54, l'abbé Pierre)
John C. McGinley 63 ans (act, Platoon, Wall Street, Né un 4 juillet, Point Break - Extrême limite, Seven, Nixon ; Scrubs)
Vincent Perrot 57 ans (anim tv et radio)
Mathieu Kassovitz 55 ans (réal, La haine, Les Rivières pourpres : act, Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain :love2: , Amen, série Le Bureau des légendes)
Justin Kurzel 48 ans (réal, Les Crimes de Snowtown)
Evangeline Lilly 43 ans (actr, Le Hobbit : La Désolation de Smaug, Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées, Ant-Man, Ant-Man et la Guêpe ; Lost : Les Disparus)

pour les disparus
https://fr.wikipedia.org/wiki/3_août
Vosg'patt de cœur
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Batgirl : la Warner annule la sortie et jette le film à la poubelle

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La décision a de quoi surprendre autant qu'agacer : la Warner a purement et simplement annulé son film Batgirl qui était bientôt prêt à sortir.

Dans l'industrie, il n'est pas rare que certains gros projets en développement prennent l'eau et ne voient jamais le jour (Tomb Raider 2 est le dernier exemple en date). Sur le petit écran, il arrive également que des pilotes n'aient jamais de suite, comme le spin-off de Game of Thrones avec Naomi Watts qui aurait coûté entre 30 et 35 millions de dollars.

Mais il est beaucoup plus surprenant - et surtout affligeant - qu'un long-métrage déjà tourné et dans la dernière phase de sa postproduction (avec un premier montage présenté en projection test) soit purement et simplement annulé, sans réelle considération pour toutes les personnes qui ont travaillé dessus.

C'est pourtant le cas de Batgirl, qui a terminé ses prises de vues principales en mars 2022, devait sortir à la fin de l'année et a littéralement été jeté à la benne par la nouvelle entité Warner Bros Discovery. Comme confirmé, le film réalisé par Adil El Arbi et Bilall Fallah ne sortira ni au cinéma ni sur HBO Max alors même qu'il aurait coûté près de 90 millions de dollars (soit le budget hors marketing de Birds of Prey). Le film devait introduire l'héroïne Barbara Gordon en plus de rappeler le Commissaire Gordon de J.K. Simmons (apparu dans Justice League) et le Batman de Michael Keaton (qui reprendra d'abord son costume dans le maudit The Flash).

Les rumeurs d'un report ou d'un abandon courraient depuis l'absence de Batgirl à la dernière Comic-Con de San Diego, mais l'information a été publiée plus récemment par le New York Post, une source peu fiable, avant d'être confirmée par la presse spécialisée, notamment The Hollywood Reporter, The Wrap ou Deadline.

LES RAISONS DE L'ANNULATION

Concernant les raisons de l'annulation, plusieurs explications ont été avancées. The Wrap a rapporté que les projections test n'auraient pas été convaincantes et publié un communiqué du porte-parole du studio évoquant "un changement de stratégie en ce qui concerne l'univers étendu de DC et HBO Max", mais sans plus de détails.

Selon les sources du médias, les producteurs et notamment le nouveau PDG David Zaslav voudraient des titres DC "à grand spectacle" pour en faire des événements sur grand écran avec probablement une idée bien rigide de ce à quoi doit ressembler un film de super-héros. Et à l'évidence, Batgirl n'y ressemblait pas. Dès le départ, le film a été pensé pour sortir sur HBO Max avec un budget largement inférieur aux autres superproductions à 100 voire 200 millions de dollars comme The Batman.

D'après Variety, Batgirl était ainsi trop cher pour terminer sur une plateforme de streaming où sa rentabilité n'était pas assurée. Tenter de sauver les meubles sur HBO Max n'aurait en plus pas permis au studio de procéder à un amortissement fiscal au niveau des impôts. Sortir le film en salles aurait nécessité 30 à 50 millions de dollars supplémentaires à domicile et des dizaines de millions en plus pour une exploitation mondiale, ce qui n'aurait pas non plus été suffisamment rentable à l'heure où le studio se concentre sur les restrictions budgétaires.

Le studio a également précisé qu'il souhaitait toujours collaborer avec Leslie Grace (qui devait incarner Batgirl) et les réalisateurs. L'héroïne a donc encore une chance (si on peut toujours appeler ça une chance) d'apparaître dans le DCEU en squattant la franchise d'un autre super-héros. Après le film sur les Wonder Twins et Batgirl, la question de l'annulation de Blue Beetle devrait également se poser. Mais s'il fallait une preuve de plus que le DCEU est un immense bordel qui ne sait pas où il va, la voilà.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... JQ4w1S4xW4
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NaughtyDog a écrit :
mer. 3 août 2022 00:55


Immense attente de ma part
Une mini-série de 4 épisodes, au lieu d'en faire un film.

La jolie affiche :

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EL a aimé Prey (3,5 étoiles) :

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Disponible le 5 août sur Hulu aux États-Unis et Disney+ Star en France, Prey avait la lourde tâche de réanimer la saga Predator, (injustement) honnie par la planète pop culture depuis son improbable dernier opus. Parfois directement comparé au classique de John McTiernan par une presse hollywoodienne décidément de moins en moins digne de confiance, ce nouveau long-métrage mis en scène par Dan Trachtenberg (le sympa-mais-sans-plus 10 Cloverfield Lane) a-t-il les épaules pour relancer la franchise ? Pas vraiment, et c'est justement sa principale qualité.

PREY À PORTER


Qu'importe que ce soit le metteur en scène du très populaire 10 Cloverfield Lane, mais aussi du pilote de la série The Boys, aux commandes. Voir Mickey poser ses sales pattes opportunistes sur un monstre aussi adulé faisait grincer des dents. En dépit de quelques bonnes surprises, on sait à quel point la multinationale affectionne les univers étendus, les cliffhangers nostalgiques et tout autre procédé qui transforment les oeuvres remarquables dont elle s'est arrogé les droits en soap opera. Soit exactement ce dont Predator devait se tenir éloigné.

Sauf que Prey, autrefois connu sous le titre de production Skulls, est en fait un projet de longue date initié par la Fox indépendamment de son acquisition par Disney, pendant la production de The Predator. À l'époque, le lien avec la licence fut passé sous silence, du moins jusqu'à ce qu'un article de Deadline dévoile le pot au rose, au grand dam du cinéaste, qui aurait adoré jouer sur l'effet de surprise.

Et à la vision de son film, on comprend pourquoi. Justement aux antipodes du modèle hollywoodien du moment, il refuse de rajouter d'énièmes strates supplémentaires à la mythologie Predator, d'alourdir une franchise déjà un peu trop chargée ou même de tisser un quelconque lien avec ses prédécesseurs. En éliminant toute tentation démiurge et en choisissant comme toile de fond une période déjà encombrée d'enjeux politiques, il revient aux fondamentaux : un monstre, une héroïne, une épopée violente et personnelle et une chasse à l'Homme ininterrompue de 1h30 top chrono, générique exclu.

Un minimalisme qui le distingue instantanément de l'approche crétino-mégalo-bourrin de l'ami Shane Black et de ses élucubrations narratives les moins défendables (le traitement de l'autisme !). Ici, l'alien n'est plus un émissaire venu sur Terre glaner des buffs pour sa race, mais le bon vieux chasseur qu'on a appris à adorer et craindre devant la caméra de John McTiernan. Face à lui se dresse la jeune Naru, Comanche qui voudrait chasser aux côtés des guerriers les plus respectés de sa tribu. Pour prouver sa valeur, elle se lance dans une traque mystérieuse. Mais bien évidemment, la prédatrice va devenir la proie.

LA REVENANTE

Pourtant proposé en Comanche sur la plateforme, Prey n'est donc pas particulièrement bavard. Se gardant bien de tirer de grandes conclusions du cadre historique, Patrick Aison (dont c'est le premier long-métrage en tant que scénariste) s'en sert principalement pour varier les terrains de chasse ou le gibier de sa vedette extraterrestre et pour concentrer les enjeux autour de son héroïne, interprétée par l'excellente Amber Midthunder. Rien de plus, rien de moins, juste un face à face finement motivé qui vire vite au survival, puis au jeu de massacre.

De son aveu même très inspiré par The Revenant, au point de rendre hommage à sa scène la plus célèbre, Dan Trachtenberg reprend sa charte esthétique avec plus ou moins de succès (la photographie vert-gris ne sied pas à toutes les séquences, n'est pas Emmanuel Lubezki qui veut) et s'essaie à un style de mise en scène forcément plus fluide que dans le huis clos qui l'a fait connaître au grand public.

Sans toutefois tenter de copier les plans-séquences interminables d'Iñárritu, il s'amuse à parcourir les étendues naturelles traversées par les personnages, à relier les différents décors entre eux avec sa caméra et même à utiliser l'invisibilité du Predator comme d'une lentille surnaturelle. Soulagé de ne pas avoir à présenter son antagoniste, il exploite d'emblée ses caractéristiques visuelles. De même qu'il ne laisse pas planer le suspens longtemps sur la nature de la menace, mais n'oublie pas pour autant de coller dans les pattes de son héroïne une bonne partie de la faune carnivore locale, histoire de faire durer le plaisir.

Bref, The Revenant lui sert de modèle pour le traitement du survival, jusqu'à la seconde partie, et son virage vers le cinéma d'action pur, effectué avec une délectation palpable et à grand renfort de moments de bravoure fort divertissants. Prey peut se targuer d'avoir un des bodycount les plus élevés de la saga, puisque le Predator n'hésite pas à trucider ses adversaires par brochettes entières lors d'affrontements bien bourrins.

On lui pardonne volontiers une overdose d'effets gores numériques et un climax aussi timide qu'imprécis : mine de rien, les petites séries B bien troussées, bien produites et modestes restent des denrées rares, surtout dans le cadre de grosses licences. Parfois, l'absence de révolution est déjà séditieuse.

Qu'attendre de la saga Predator désormais, sinon une humble chasse à l'homme emballée avec rigueur ? Ça tombe bien, c'est très précisément ce que nous propose Dan Trachtenberg. Et ça suffit pour en faire une très bonne surprise.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... sur-disney
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