Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Kit
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oubli dans les annivs
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ClintReborn a écrit :
mer. 2 juin 2021 16:32
J'étais étonné de voir que l'actrice de Norsemen dans le rôle de Frøya : Silje Torp avait 46 ans :ouch: c'est aussi une entraîneuse et préparatrice mentale le sport conserve ! :D

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Et bien tu me l'apprends, c'est vrai que c'est impressionnant !
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Luca : les premiers avis sur le nouveau Pixar sont tombés

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Luca, le dernier né des studios réunifiés Pixar/Disney, débarque sur Disney+ et les premiers avis sont tout frais.

Depuis que la Covid a fait une entrée malheureusement fracassante dans nos vies, Disney semble davantage se concentrer sur sa plateforme de streaming Disney+ que sur les salles de cinéma. Alors que les films d’animation sortis de l’usine Mickey sont toujours des énormes cartons autant que des rendez-vous pour les enfants des quatre coins du monde, Disney a commencé à surtout investir dans sa plateforme de streaming et son concept d’exclusivité avec les films Soul ou d'Access Premium comme pour Raya et le dernier dragon (disponible sur Disney+ à un prix de 29,99$ et aussi au cinéma aux États-Unis).

Et rebelote avec sa nouvelle production, Luca d'Enrico Casarosa qui finira sur Disney+ sans passer par la case cinéma (partout dans le monde). Est-ce la fin de la sortie familiale vers un moment en solitaire sur un écran de tablette entre deux choco BN ? Malgré une sortie directement sur Disney+, Luca semble avoir réussi à conquérir le public américain dont les premiers avis ont envahi la Twittosphère.

Luca débarque bientôt sur Disney+ et semble aussi chaleureux que le soleil d'Italie. Les petits chanceux outre-Atlantique qui ont eu la chance de voir le film ont donné des avis très enthousiastes. Les critiques retiennent surtout une aventure touchante, un graphisme de toute beauté et une histoire d’amitié forte. De quoi mettre l’eau à la bouche avant l’arrivée de Luca en France. Revue de presse signée l’oiseau bleu.

"Je viens de visionner le nouveau film de Pixar. Avez-vous hâte de le regarder sur Disney+ à partir du 18 juin ? Vous devriez ! Luca a des personnages et une animation vibrants avec une dernière demi-heure qui a la sensation et l'attraction émotionnelle de certains de ces troisièmes actes venant des Pixar des années 1999 à 2010."

"Je ne pense pas avoir déjà vu l'amitié affichée aussi magnifiquement qu'avec Luca. Le premier meilleur ami qui vous dévore, quand vous voulez passer chaque seconde avec lui. Ce film était si mignon que je suis prête à exploser d'émotions."

"Les monstres marins dans Luca, et la façon dont ils se transforment en personnes, font partie des créations les plus impressionnantes de Pixar."

"Luca est un rayon de soleil. Vibrant et chaleureux avec des thèmes forts sur l'individualité et l'amitié. Même si ce n'est pas un film Pixar de premier plan, il n'y a pas grand-chose à redire sur son rythme soutenu, son humour doux, sa jolie partition et ses performances vocales exubérantes. J'aurais aimé le voir au cinéma."

"Luca est absolument adorable. Comme toujours, Pixar a créé une aventure magnifique et agréable avec un message pour tous les âges. Peut-être un peu plus superficiel que leurs meilleurs films, mais c'est toujours un plaisir à vivre."

"Luca de Pixar est centré sur l'amitié, mais c'est aussi un conte estival, doux et poignant sur la conquête des peurs, l'imagination et le silence des préjugés. Des motivations et des obstacles universellement reconnaissables. Giulia est une excellente héroïne, qui a du caractère."


Luca arrivera sur les écrans français de Disney+ le 18 juin. Pour patienter d'ici là, vous pouvez toujours retrouver les premiers avis sur Raya et le dernier dragon ou notre critique de Soul.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1622642252
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Conjuring 3 : Sous l'emprise du diable est le moins bon Conjuring selon les critiques

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Alors que le film sort aux États-Unis ce 4 juin, Conjuring 3 s'en sort avec les honneurs selon les dernières critiques américaines.

Vous redoutez l'arrivée de l'été et les futurs bassins olympiques que vous allez suer ? Ça tombe bien, Warner Bros. a pensé à vous en programmant l'arrivée de Conjuring 3 : Sous l'emprise du diable pour l'été 2021. Le moyen de vous installer correctement dans votre salle climatisée, de savourer un soda à 25 euros (savourez-le encore plus du coup) et de vous préparer à frissonner de terreur...ou pas. Difficile d'être certain quand on voit les notes et les critiques accordées par les critiques américaines.

En effet, le film a récolté une note générale de 52 sur le site Metacritic, basée sur 18 critiques. Il s'agit du volet le moins bien noté de la saga. En effet, si le premier volet Conjuring : Les Dossiers Warren avait récolté une note moyenne de 68 sur la base de 35 critiques, tandis que Conjuring 2 : Le cas Enfield était à 65, sur la base de 38 critiques. L'ensemble est assez peu polarisé puisque 12 notes tournent autour de 50 et 60. Le corpus auquel se référer est moindre, mais on peut déjà dégager plusieurs lignes de force communes.

Si la séquence d'introduction a visiblement mis d'accord plusieurs d'entre elles, on ne peut pas en dire autant du reste du film. Plusieurs critiques lui reprochent de s'écarter de l'esprit qui habitait la franchise jusque là pour s'aventurer sur des terres moins intéressantes et moins maîtrisées. D'autres se réjouissent de cette approche renouvelée qui donnerait un nouveau souffle à une saga en perte de vitesse quand certains pointent enfin un scénario abracadabrantesque (étonnant pour un film parlant de surnaturel).

En revanche, la réalisation de Michael Chaves ne semble pas être le désastre attendu. Au contraire, elle serait même un des bons points du film, plus que celle de La Malédiction de la Dame Blanche, sa précédente contribution au Conjuring-verse qui nous avait moyennement convaincus. Mais toutes louent les performances de Patrick Wilson et Vera Farmiga incarnant à nouveau le couple d'enquêteurs paranormaux Ed et Lorraine Warren. Bref, petit florilège des critiques de ce troisième volet Conjuring.

« Sous l'emprise du diable s’ouvre sur une séquence des plus dérangeantes, située en 1981, qui est sans doute la séquence la plus effrayante à ce stade de la saga surnaturelle. Cela ne signifie pas que les presque deux heures qui suivent soient dénuées de tension et de jumpscares bien rythmés, mais le chaos absolu et l'atmosphère maléfique qui règnent dans l’introduction resteront inégalés. » - The Wrap

« Dans ce nouveau Conjuring, chaque scène de possession démoniaque, chaque hallucination démoniaque, chaque rencontre et chaque visite du monde occulte vous laisse une impression dérangeante. Ce sont, dans un certain sens, des scènes d’action et elles sont effrayantes glaçantes, et très bien faites. » - San Francisco Chronicle

«Michael Chaves démontre encore une fois qu’il est un choix de remplaçant avisé, parvenant à convaincre le spectateur d’adhérer à un script sacrément farfelu, grâce à un bon jeu d'acteurs et une réalisation investie. » - The telegraph

« Ce volet offre son lot de frissons de plaisir ainsi que de moments de terreurs purs. Mais l’ancrage dans une forme de spiritualité occulte qui rendait les précédentes histoires aussi fascinantes, se retrouve affaibli, malgré la solide et honorable double performance de Vera Farmiga-Patrick Wilson. » - The Hollywood Reporter

« C’est fort dommage que Conjuring : Sous l'emprise du diable ne soit pas une histoire de vampires, parce que les producteurs sont en train de saigner cette franchise à blanc. » - Arizona Republic

« L’élément le plus effrayant de Sous l'emprise du diable serait la possibilité que la suite de la franchise lui ressemble au lieu de revenir à ce qui la rendait si captivante. » - Indiewire

« Au lieu de faire le volet le plus intéressant de la franchise, Chaves et Johnson-McGoldrick se contentent de refiler la patate chaude à la prochaine suite qui fera sauter le tiroir-caisse. Ce qui serait totalement acceptable si Conjuring : Sous l'emprise du diable n’était pas artistiquement si inerte et, oh, si ennuyeux. » - The Playlist

Pour rappel, Conjuring 3 : Sous l'emprise du diable sortira le 4 juin aux États-Unis en simultané dans les cinémas et sur HBO Max. Vous pourrez le retrouver dans les salles françaises à partir du 9 juin 2021. En attendant, vous pouvez regarder la bande-annonce et si vous désirez vous entraîner à ne pas cacher vos yeux dans vos mains, vous pouvez toujours vous refaire Conjuring 2 : Le cas Enfield qui nous avait laissé d'agréables frissons.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1622638514
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NaughtyDog
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une 1e partie très réussie car jouant habilement sur une certaine forme de mystère...puis ensuite la manière de révéler certaines réponses pour faire avancer le récit détonnent un peu, cassent le rythme, pour au final nous abreuver d'un revenge movie avec assez peu de hargne, d'inventivité ou de gravits étonnament

par contre c'est assez carré (même si on reconnait très peu le style de Ritchie contrairement à son dernier très bon film)

au final, les acteurs font bien le job, et on a là un Statham movie relativement divertissant !

3/5
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EL a beaucoup aimé Petite maman (4 étoiles) :

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Après sa consécration cannoise et internationale, comment Céline Sciamma reviendrait-elle au grand écran ? Par le biais d’un conte fantastique, humble et ambitieux, tantôt vertigineux tantôt évident, intitulé Petite maman.

KIDZ ARE ALL RIGHT


Que faire de ces souvenirs qu’on n’aura jamais ? Quand débute Petite Maman, la jeune Nelly fait ses adieux aux pensionnaires de la maison de retraite qui accueillait sa grand-mère, qui vient de mourir. Nelly voudrait connaître les arcanes de l’enfance maternelle, la matière mystique reliant sa mère et sa grand-mère, mais on ne l’écoute qu’à moitié, on se dérobe. Jusqu’à ce qu’elle rencontre une autre gosse aux environs de la maison familiale. Marion.

Et Marion, pense Nelly, n’est autre que sa mère. Cette histoire qui démarre de manière très similaire au récent ADN de Maïwenn explore des thématiques voisines, mais choisit de pulvériser avec indolence le cadre étriqué du réel. Ou du moins de sa perception.

Céline Sciamma a expliqué durant de nombreuses interviews qu’elle avait tourné son dernier film en se demandant à plusieurs reprises comment un auteur tel que Miyazaki aurait abordé son récit. La référence peut paraître écrasante, ou bien éloignée des canons esthétiques de la cinéaste, mais elle apparait singulièrement juste, dès les premières scènes du métrage. La caméra y saisit une idée formidablement intense, dépouillée, mais puissante, du fantastique, et de la manière dont il surgit dans nos vies sitôt celle-ci immergée entre une nature forte et des émotions irrépressibles.

Cette bascule sensible est formidablement payante sitôt l’intrigue focalisée sur les deux enfants interprétées par les lumineuses Joséphine Sanz et Gabrielle Sanz, toutes deux impressionnantes et désarmantes. Montage et mise en scène perdent un peu en puissance évocatrice sitôt les adultes en scène, et on attend souvent qu’une séquence intelligente (presque trop) dont le propos limpide se voit soudain souligné, s’achève, pour retrouver l’énergie salvatrice de deux gosses défrichant des rives surnaturelles.

NAISSANCE DES CONTES

On aura parfois reproché au cinéma de Céline Sciamma une forme de retenue confinant à la froideur, peut-être serait-il plus approprié d’y voir la marque d’une autrice qui a souvent donné la primeur au scénario, comme vecteur du sens et du signifiant. C’est de cette propension à écrire d’abord le récit par le verbe qui faisait de Tomboy un exposé sensible aussi juste, de Portrait de la jeune fille en feu une déclaration d’amour où la fièvre était d’abord intellectuelle.

Ici, les dialogues sont parfois de première importance, mais on sent en permanence que l'intrigue se noue ailleurs. Que derrière quelques bons mots ("Je pense déjà à toi") se joue perpétuellement un autre régime poétique, purement évocateur et aux antipodes de toute démonstration de force.

Voir la réalisatrice s’essayer au conte fantastique et se promener du côté du réalisme magique était d’autant plus prometteur que Petite Maman est un récit à hauteur d’enfants. Il ne se prive certes pas de tisser des liens extrêmement fins, complexes, entre ses personnages, mais leur laisse beaucoup plus souvent insuffler au récit leurs pulsations propres, plutôt que de les enchâsser à un scénario qui les contraindrait. Alors que sous nos yeux se déploie l’imaginaire de Nelly, la mise en scène se fait plus sensorielle, douce, bienveillante.

Jusque dans ses moments de dureté, le regard affûté de cette gosse essayant de cartographier une certaine mémoire familiale, alors que celle-ci semble sur le point de s’éteindre nous parvient avec une justesse désarmante. Sciamma trouve une distance idéale, qui ne renie jamais ses aspirations plastiques, mais cherche constamment l’équilibre avec ses sujets. Qu’ils soient riants, gambadant, son duo de petites filles se scrutant mutuellement ou accédant soudain à quelques secrets métaphysiques irradie constamment.

En 72 minutes à peine, Céline Sciamma nous précipite dans les arcanes de l'enfance, de ses rêves et de ses fulgurances, grâce à un conte fantastique où l'écriture passe avant tout par l'image. Une bascule passionnante de la part d'une cinéaste qui a toujours donné une grande importance au scénario, et qui renouvelle ici son cinéma avec une belle évidence.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1622635689
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EL a modérément apprécié Nobody (3 étoiles) :

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Un quidam banal à la vie bien trop rangée se retrouve propulsé dans une spirale meurtrière, après qu’un évènement perturbateur ait réactivé son appétit pour l’ultra-violence. Impossible de ne pas penser à la franchise à succès John Wick en découvrant le synopsis de Nobody. Et pour cause, on retrouve en coulisses plusieurs artisans de la saga.

KILLER INSTINCT


Succès surprise de 2014 qui marqua instantanément la rétine des spectateurs en rompant avec l’esthétique heurtée post-Jason Bourne pour proposer une captation de l’action inspirée des grandes heures du cinéma hongkongais et centrée sur des plans amples et des cascades lisibles, John Wick n’a pas tardé à avoir une énorme influence sur le cinéma. Si on ne retrouve aucun de ses deux metteurs en scène derrière la caméra de Nobody, David Leitch y tient le rôle de producteur, tandis que le scénariste historique de la licence, Derek Kolstad, est aux commandes de la narration.

Contre toute attente, c’est peut-être de ce duo que proviennent les quelques limites de ce divertissant film d’action. Si le scénario ne peut jamais être pris en défaut de patinage, tant il s’efforce de tenir un récit condensé, dénué de gras et mené tambour battant (à peine 90 minutes au compteur), la tonalité de l’ensemble s’avère un peu flottante. À ne pas choisir entre éloge de l’auto-défense viriliste et auto-critique teintée de folie douce, le film paraît plus d’une fois se contredire et chercher son rythme. Hutch est-il un faible qui mérite sa vie sexuelle de bulot arthritique, ou le seul de cette galerie de tarés à la gâchette facile qui est conscient de l’absurdité du massacre à venir ?

À ne jamais choisir, le film se retrouve le fondement entre deux chaises, tout comme il lance quantité de pistes stimulantes, qu’il n’exploite jamais tout à fait. Le concept de la famille étendue de Hutch (Michael Ironside, RZA, Connie Nielsen et Christopher Lloyd, rien que ça !), aussi bienveillante et protectrice que pleine d’allant quand il s’agit de transformer un hostile en purée de cartilage, est plaisant, mais finalement utilisé de manière un peu superficielle.

De même, on regrette que l’action, pour bien chorégraphiée, brutale et euphorisante qu’elle puisse être, ne trouve jamais un écrin à sa hauteur. Entrepôt, zone industrielle générique, banlieue pavillonnaire... on peine à trouver une arène, un lieu ou même un concept qui inscrive ces fusillades énervées dans un décorum de cinéma.

NOW BODIES

Sans doute orchestré un peu trop vite pour trouver pleinement sa voie, ou se démarquer de son modèle, dont le patron et les coutures sont encore visibles à chaque articulation dramaturgique, Nobody n’en demeure pas moins un plaisant carnage. Le crédit en revient d’abord à Bob Odenkirk, qui, loin de son personnage d’avocat roublard dans Better Call Saul, se permet ici un jeu de pure outrance, parfois proche du pantomime, encore renforcé par un investissement physique de chaque instant.

Aux antipodes du Droopy psychotique incarné avec prestance par Keanu Reeves, Odenkirk compose un petit homme revanchard, voire colérique. Tantôt pathétique, tantôt hilarant, il a le mérite de nous taper dans l’œil, mais surtout de faire idéalement écho à son antagoniste. Mafieux russe manifestement désintéressé par la gestion d’une dynastie criminelle, il aspire comme son adversaire à réenchanter un quotidien singulièrement foireux, et confère à l’atmosphère générale une pincée de surréalisme désenchanté.

Une modulation bienvenue, renforcée par le travail à la mise en scène d’Ilya Naishuller, dont on n’avait plus beaucoup de nouvelles depuis le frappadingue Hardcore Henry. Il n’en retrouve jamais les turbulences cosmiques, mais veille continuellement à inclure dans ses joutes millimétrées un décalage et un sens de l’immodération trop rares par les temps qui courent.

Un dosage d'autant plus délicat qu'il ne bascule jamais dans le pastiche ou la parodie, mais préfère tirer le meilleur parti de l'anatomie particulière de son acteur principal, tout en décuplant, à coups de plans malins ou d'effets de montage rusés, la portée des coups qu'il distribue, mais aussi de ceux qu'il reçoit. Soit l’ajout idéal de fantaisie à une équation de rigolade à la viande techniquement très solide.

La tonalité de l'ensemble manque parfois un peu d'assurance, et la recette de John Wick demeure par endroits trop voyante, mais le réalisateur de Hardcore Henry emballe de très plaisantes bastons, et Bob Odenkirk compose une adorable machine à tuer râleuse.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1622626581
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NaughtyDog
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une bonne origin story tout simplement, même si au final on a pas encore la vraie Cruella DeVile

en terme d'interprétation le duel Stone-Thompson est absolument délectable, le style et le ton global est maitrisé, le cast secondaire est bon, l'intrigue rythmée...peut-être mêe un peu trop parfois, et si la soundtrack rock70s est cool, elle est un peu trop mise en avant et omniprésente (là où le discret score de Britell est bon).

3.5/5
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NaughtyDog a écrit :
mer. 2 juin 2021 23:04
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une bonne origin story tout simplement, même si au final on a pas encore la vraie Cruella DeVile

en terme d'interprétation le duel Stone-Thompson est absolument délectable, le style et le ton global est maitrisé, le cast secondaire est bon, l'intrigue rythmée...peut-être mêe un peu trop parfois, et si la soundtrack rock70s est cool, elle est un peu trop mise en avant et omniprésente (là où le discret score de Britell est bon).

3.5/5
Celui-là je vais me le faire au ciné en ATMOS le week-end prochain pour la réouverture en Belgique :D
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ClintReborn a écrit :
mer. 2 juin 2021 16:32
Pale a écrit :
mer. 2 juin 2021 11:06
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La seconde saison de Norsemen est peut-être un peu plus inégale que la première mais ça tient toujours autant du génie niveau humour, les personnages sont prodigieux. On sent également qu'il y a plus de moyens, les décors sont plus variés. Il me tarde de voir la troisième et dernière saison :hot:
J'étais étonné de voir que l'actrice de Norsemen dans le rôle de Frøya : Silje Torp avait 46 ans :ouch: c'est aussi une entraîneuse et préparatrice mentale le sport conserve ! :D

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Arrête de fantasmer :o
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robinne a écrit :
jeu. 3 juin 2021 10:14
N'arrête pas de fantasmer ! :o
:lol: A vos ordres ! :o
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Le premier épisode de la saison 3 de Norsemen est splendide.

Ce retour en arrière est une excellente idée et je salue vraiment l'imagination des créateurs.
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weird

Pale a écrit :
jeu. 3 juin 2021 11:25
Norsemen
C'est une version "comédie" de Vikings, c'est ça ?
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robinne a écrit :
jeu. 3 juin 2021 17:10
Pale a écrit :
jeu. 3 juin 2021 11:25
Norsemen
C'est une version "comédie" de Vikings, c'est ça ?
C'est un peu ça oui, une rencontre entre Vikings et Kaamelott ou Monty Python. Perso je trouve ça mieux que Vikings :D
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The Medium : la bande-annonce ensorcelante du film d’horreur à la The Strangers

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The Medium pourrait bien être le nouveau The Strangers. En tout cas, la bande-annonce ensorcelante où le chamanisme est roi ne dit pas le contraire.

Et si une séance de chamanisme vous était proposée, est-ce que vous l’accepteriez ? Pas après avoir vu la bande-annonce de The Medium. C'est le nouveau film du Thaïlandais Banjong Pisanthanakun, réalisateur de Shutter (co-réalisé avec Parkpoom Wongpoom) qui a pas mal fait parler de lui à sa sortie en 2004.

Outre le fait d’être une petite perle du cinéma d’horreur asiatique, le long-métrage avait eu le droit à un remake américano-japonais avec au casting, Joshua Jackson (Dawson, Scream 2) et Rachael Taylor (X-Men, Femme fatale). À présent, le réalisateur thaïlandais revient donc pour nous effrayer et peut-être ouvrir notre esprit dans une production coréenne.



Variety a partagé l’intrigante bande-annonce de The Medium, dans laquelle on nous plonge dans la région pauvre d'Isan. Manifestement, les esprits sont au rendez-vous, puisque le long-métrage va, semble-t-il, se construire autour d’un esprit qui envoûte un membre de la famille d’un chaman. Et cet esprit ne présage pas que de bonnes choses.

Visiblement, le réalisateur s’est grandement inspiré de son producteur, qui n’est autre que Na Hong-Jin. En effet, tout comme la surprise cannoise de 2016, The Strangers, le dernier film en date de Na Hong-Jin (The Chaser, The Murderer), The Medium promet des séances de chamanisme ambitieuses et captivantes pour le spectateur.

Néanmoins, la bande-annonce met en exergue la ruralité boueuse de Pisanthanakun, partie mystérieuse de la Thaïlande, mais aussi des clichés du genre revisités. On peut en effet retrouver la figure de la grand-mère terrifiante ou bien, la réappropriation du found footage comme l’attestent les dernières images du trailer. Au-delà de la simple présentation du film et de sa bande-annonce, Variety a également dévoilé le mois de sortie du film sur le marché américain : juillet prochain. Du côté de la France, la société de distribution The Jokers a acquis les droits pour le distribuer en France.

Reste à savoir, si le distributeur souhaite entamer une exploitation dans les salles de cinéma ou au contraire, se rabattre plutôt sur le marché du Blu-ray et du DVD. En attendant d’avoir la confirmation d’une sortie française de The Medium ces prochains mois, vous pouvez retrouver notre critique du très réussi The Strangers.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1622724333

Certains plans sont vraiment flippants.
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Babylon : le "Gatsby sous stéroïdes" de Damien Chazelle agrandit son casting de dingue

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Après La La Land et First Man, Damien Chazelle prépare Babylon sur l'âge d'or d'Hollywood avec un casting qui ne cesse de s'agrandir.

Après avoir conquis Hollywood avec Whiplash et La La Land, des longs-métrages baignant dans la chaleur de la musique jazz et son biopic sur Neil Armstrong First Man, Damien Chazelle avait été faire un tour chez Netflix pour la série The Eddy. Le réalisateur oscarisé revient au grand écran et porte cette fois son regard sur le petit monde du cinéma avec son nouveau projet Babylon.

Un retour mi-fiction mi-biopic sur le Hollywood d’antan, lors de l’apogée des studios quand les producteurs étaient aussi célèbres que les interprètes. Alors qu’aujourd’hui les stars sont surtout les acteurs, c’est un parterre d’entre eux qui forme le casting de Babylon. Alors que la distribution du dernier film de Chazelle avait déjà commencé à se dévoiler, des petits nouveaux sont venus s’ajouter à la liste.

Babylon s’annonce comme une ode à l’âge d’or d’Hollywood en plein cœur des années folles. La production pimente le tout en le qualifiant de “Gatsby le magnifique sous stéroïdes”. Sachant que le roman de Francis Scott Fitzgerald est déjà une grosse fête bien délire, le film de Chazelle s’annonce complètement dingue. Si on ne sait pas ce que l’intrigue nous réserve, on sait que le casting est bien alléchant malgré le départ d’Emma Stone du projet.

Alors qu’on était sûr de la participation de Brad Pitt et Margot Robbie, qui continuent de remonter le temps hollywoodien après Once Upon a Time... in Hollywood, ainsi que celle de Diego Calva, Li Jun Li ou encore celle d’Eric Roberts, d’autres viennent rejoindre la fête. Il s’agit de Max Minghella bientôt à l’affiche de Spirale : L'Héritage de Saw, Flea le batteur des Red Hot Chilli Peppers aperçu dans Baby Driver ou Queen & Slim, Samara Weaving à l'affiche de Wedding Nightmare et surtout Katherine Waterston remarquée dans Inherent Vice et connu du grand public pour Alien : Covenant et Les Animaux Fantastiques.

Un casting éclectique pour le film produit par notamment Tobey Maguire et Adam Siegel (Drive, Hotel Artemis). Alors que l’on sait que l’encore assez inconnu Diego Calva interprètera un jeune mexicain en quête de gloire quand Brad Pitt et Margot Robbie seront des stars de la période, les autres rôles sont gardés secrets. Mais selon The Hollywood Reporter, Max Minghella pourrait bien incarner le célèbre producteur de la MGM Irving Thalberg. Le producteur avait déjà été incarné par Ferdinand Kingsley dans le film Mank de David Fincher.

Est-ce que Mank aurait légèrement inspiré Damien Chazelle ou est-ce l’époque assez rude pour le cinéma qui rend les cinéastes nostalgiques de la grande époque d’Hollywood ? Alors que l’avenir est toujours plus incertain, les réalisateurs semblent vouloir se réfugier dans un passé glorifié où tout semblait parfait. En tout cas, Babylone devrait arriver sur les écrans le 6 janvier 2023 en France. D’ici là, vous pouvez toujours retrouver notre critique de La La Land ou celle de First Man.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1622718932
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Plutôt impressionnant comme trailer.
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Le tournage d'Indiana Jones 5 débutera la semaine prochaine

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Il aura lieu en grande partie au Royaume-Uni.

Harrison Ford, 78 ans, peut ressortir son fouet et son chapeau du placard. Selon Deadline, le très attendu Indiana Jones 5 va débuter son tournage au Royaume-Uni, la semaine prochaine. La production de ce cinquième volet en développement chez Lucasfilm commencera dans les studios de Pinewood. Des photos ont récemment fuité en ligne sur Reddit, montrant des décors qui seraient ceux du film, réalisé par James Mangold, et qui dévoileraient des ruines d'un château.

Devant la caméra du réalisateur de Ford v Ferrari, qui prendra donc la suite de Steven Spielberg (seulement producteur mais très impliqué nous dit-on), on découvrira de nouveaux venus dans la saga, comme Phoebe Waller-Bridge (la star de Fleabag), Mads Mikkelsen (Drunk), Thomas Kretschmann, Boyd Holbrook et Shaunette Renée Wilson.

Cet Indiana Jones 5, qui fait suite au très critiqué mais très lucratif Royaume du Crâne de Cristal (800 millions $ de recettes en 2008) doit sortir dans un an, le 29 juillet 2022.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... Uz_BB-idKo
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D'autres photos des personnages de Borderlands :

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Ça claque toujours autant.
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Une première image pour la nouvelle adaptation de Charlie :

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Premier trailer du nouveau Neill Blomkamp :

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robinne
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weird

Pale a écrit :
jeu. 3 juin 2021 23:22
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Bidegain ?
La classe :sol:
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robinne
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weird

Pale a écrit :
jeu. 3 juin 2021 23:28
Une première image pour la nouvelle adaptation de Charlie :

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Elle est Charlie ? :roll:
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Wickaël
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Certains ici ont vu la mini-série Good Omens ?
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robinne a écrit :
ven. 4 juin 2021 07:35
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Elle est Charlie ? :roll:
Normalement oui :D
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robinne a écrit :
ven. 4 juin 2021 07:33
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Bidegain ?
La classe :sol:
Oui le réalisateur sait s'entourer.
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Wickaël a écrit :
ven. 4 juin 2021 08:04
Certains ici ont vu la mini-série Good Omens ?
Pas moi.

Tu as terminé Chernobyl ?
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John Wick 4 : une légende des arts martiaux rejoint Keanu Reeves pour casser des bouches

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Le prochain John Wick : Chapitre 4 va pouvoir compter sur le talent d'un acteur spécialiste des arts martiaux pour se battre aux côtés de Keanu Reeves.

Si on ne sait pas encore exactement ce que nous réserve le prochain volet de la saga John Wick écrit par Shay Hatten et Michael Finch (et non plus Derek Kolstad), on sait que le tueur à gages campé par Keanu Reeves va encore briser des mâchoires et fracturer quelques nez aux quatre coins du monde. Après avoir été retardé à cause de The Matrix 4 (lui-même retardé par la pandémie), la production devrait finalement commencer cet été à Berlin, au Japon et à Paris où devrait se dérouler une bonne partie de l'action (on ne dit clairement pas non à un échange de patates place du Trocadéro).

Côté casting, on a appris en mai dernier que Rina Sawayama allait rejoindre la franchise réalisée par Chad Stahelski. La chanteuse pop et modèle nippo-britannique fera ainsi ses débuts sur le grand écran (en bonne compagnie, qui plus est) dans un des rôles principaux. Dans un registre beaucoup plus excitant, Deadline a plus récemment annoncé l'arrivée du charismatique Donnie Yen, référence du cinéma hongkongais, qui a notamment prêté ses traits et ses poings au légendaire Ip Man dans la saga éponyme dont on parle avec amour de ce côté, en plus d'apparaître dans xXx : Reactivated, Rogue One : A Star Wars Story ou Tigre et Dragon 2.

S'il y a généralement de quoi être frustré du sous-emploi de l'acteur et artiste martial dans les productions américaines (le dernier méfait d'Hollywood étant Mulan),la technicité et la précision des chorégraphies dans les films John Wick , ainsi que leur mise en scène, devraient rendre justice à ses talents. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que la saga de Lionsgate fait appel à des artistes martiaux après le casting de Mark Dacascos, Tiger Chen, Roger Yuan ou Yayan Ruhian dans John Wick : Parabellum.

Donnie Yen jouera ainsi un vieil ami de John Wick, qui partage son histoire, mais aussi les mêmes ennemis. Il y a donc pas mal de chances de voir les deux acteurs se battre côte à côte, faisant encore monter le niveau d'un cran. Pour ce qui est du reste de la franchise, John Wick: Chapter 5 ne sera finalement pas tourné à la suite du quatrième volet et devrait sortir en 2023, tandis que la série The Continental, qui a légèrement dévoilé son intrigue, devrait débarquer courant 2022 sur Starz. John Wick : Chapitre 4 arrivera quant à lui dans les salles françaises le 25 mai 2022.

En attendant, notre critique de John Wick : Parabellum est juste ici et celle de Ip Man 4 : Le Dernier Combat, juste là.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1622790795
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@Wickaël

Mate cette scène avec du son :

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Box-office France : une chute libre mais avec Adieu les cons toujours au sommet

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Après des chiffres hallucinants à la réouverture, le box-office du cinéma français redescend mais Adieu les cons est toujours en tête suivit par Demon Slayer.

Alors qu’avec la réouverture des cinémas les spectateurs se sont précipités en salles engorgeant rapidement tous les films à l’affiche, l’enthousiasme semble avoir baissé. Le cinéma a subi le même sort que les terrasses de café, où des demis de bières étaient dégustés avec une joie émue dès huit heures du matin la première semaine, pour vite reprendre une affluence moins folle. Aujourd’hui le retour à la normalité n'est plus un évènement et terrasses autant que salles de cinémas se libèrent. Avec plus de moitié moins de spectateur que pendant la semaine de réouverture, c’est la dégringolade au niveau du box-office français.

On est en effet passé de 2,27 millions de tickets vendu dans l’Hexagone pour désormais “seulement” 1,23 millions ses sept derniers jours. Et c’est toujours plus de moitié moins que les chiffres de l’année passée à la même période. Est-ce le manque de gros blockbusters ou bien le retour des beaux jours qui ont démotivé les français ? Quoi qu’il en soit, c’est tout de même plus d’un million de personnes se sont déplacé pour un film, poussant des nouveautés dans le top 5 de cette semaine.

Et c’est toujours Adieu les cons d'Albert Dupontel qui caracole en pôle position. Chez Écran Large on est enthousiaste depuis octobre dernier avec notre critique, les français s'y ruent toujours, et ça fait plaisir. Si c’était 513 607 tickets vendu la semaine passée pour une distribution de 854 copies, cette semaine il n’y a eu "que" 206 447 entrées pour toujours 854 copies. Une baisse significative qui peut s’expliquer par le succès colossal des deux premières semaines et les débuts fracassants du film lors de sa sortie initiale sabordée au moins d'octobre 2020. Les 1,4 millions de spectateurs atteint, Adieu les cons devrait commencer à doucement redescendre dans le classement.

Derrière se trouve Demon Slayer : Le Train de l'infini de d’Haruo Sotozaki dont notre critique est juste ici. Avec lors de sa première semaine 350 000 entrées comptabilisées pour 438 copies, l’animé faisait un très beau démarrage avec les fans du genre au rendez-vous. Mais la seconde semaine d’exploitation venant, c’est "seulement" 168 930 de tickets vendus malgré les copies passant à 485, toutefois le film passe la barre symbolique des 500 000 entrées. Le film continu d’exploser au box-office mondial avec 453 500 000 de dollars de recette.

En troisième position, une nouveauté récemment couronnée aux Oscars avec The Father de Florian Zeller. Porté par un Anthony Hopkins récompensé d’une statuette, The Father cumule 153 927 entrées pour sa première semaine d’exploitation avec 407 copies. Un joli démarrage, auquel un Oscar et un excellent bouche-à-oreille devrait continuer d'assurer une place de choix dans le classement. Notre critique du premier long-métrage de Florian Zeller se trouve juste ici.

Arrivé quatrième cette semaine, Tom & Jerry de Tim Story perd une place au classement. Si pour sa première semaine d’exploitation les aventures du chat et de la souris ont fait déplacer 249 620 personnes pour une distribution à 502 copies, c’est désormais seulement 87 570 entrées comptabilisées pour toujours 502 copies. Une sacrée chute pour le film, ce qui s’explique par le simple fait que ça ne soit pas vraiment génial comme notre critique le dit.

Enfin, arrivé cinquième, ce sont Les Bouchetrous de Raymond S. Persi et David Silverman. Ce très étrange film d’animation avec des animaux-donuts s’est placé dans le top cinq pour sa semaine d’ouverture avec 71 419 entrées pour 463 copies. Un petit démarrage pour Les Bouchetrous qui n’a pas encore fait son entrée sur les écrans américains. Pas sûr qu’il reste dans le top 5 la semaine prochaine.

Un peu plus loin, en sixième place, on retrouve Mandibules de Quentin Dupieux (notre critique juste ici) qui a quitté le top 5 pour sa seconde semaine. Après 130 505 entrées pour 382 copies malgré une sortie différée, l'intrigant Mandibules cumule cette semaine seulement 50 543 entrées pour désormais 482 copies. Une performance qui pourrait lui permettre d'atteindre le score de son Au poste ! qui avait rassemblé plus de 250 000 spectateurs. Juste derrière, ADN de Maïwenn (notre critique juste là) qui continu à descendre avec 48 077 tickets vendus pour 697 copies alors que la semaine passées, ADN avait attiré 114 178 spectateurs pour 548 copies.

Alors qu’en neuvième position on retrouve l’excellent Promising Young Woman d'Emerald Fennell (et une critique à un clic de là) qui démarre cette semaine avec seulement 45 320 entrées pour 225 copies, on espère que le bouche à oreille va fonctionner pour le film porté par la brillante Carey Mulligan. Surtout que des petits nouveaux de cette semaine pourraient bien trouver leurs places dans le prochain classement comme Nobody d’Ilya Naishuller (la critique ici), Billie Holiday, Une affaire d'état de Lee Daniels ou encore Chacun chez soi de Michèle Laroque.

Si la ruée vers le cinéma se calme un peu, les salles devrait reprendre du service cet été avec l’arrivée de la grosse artillerie à blockbusters d’Hollywood.


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https://www.ecranlarge.com/films/box-of ... -au-sommet
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ClintReborn
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Pale a écrit :
ven. 4 juin 2021 09:08
Elle est Charlie ? :roll:
Je viens d’imaginer un concept de série qui se baserait sur "Ou est Charlie ?" :lol: Les autorités rechercheraient toujours le même gars insaisissable avec le même habit et les spectateurs devront identifier le moment ou il apparaitra à l'écran :lol: :lol: :lol:

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Kit
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:hello:
et moi j'aimerais bien revoir Charly avec Cliff Robertson
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Wickaël
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Pale a écrit :
ven. 4 juin 2021 09:15
Wickaël a écrit :
ven. 4 juin 2021 08:04
Certains ici ont vu la mini-série Good Omens ?
Pas moi.

Tu as terminé Chernobyl ?
Nope demain soir en replay.
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Wickaël
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Pale a écrit :
ven. 4 juin 2021 09:49
@Wickaël

Mate cette scène avec du son :

Je l'ai maté avec le son à fond, faut vraiment que je le vois ce film :D
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robinne
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Pale a écrit :
ven. 4 juin 2021 09:10
robinne a écrit :
ven. 4 juin 2021 07:33
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Bidegain ?
La classe :sol:
Oui le réalisateur sait s'entourer.
En plus, le film est présenté à Cannes.
Bidegain y croisera son ex-associé Audiard :o
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weird

ClintReborn a écrit :
ven. 4 juin 2021 10:01
Pale a écrit :
ven. 4 juin 2021 09:08
Elle est Charlie ? :roll:
Je viens d’imaginer un concept de série qui se baserait sur "Ou est Charlie ?" :lol: Les autorités rechercheraient toujours le même gars insaisissable avec le même habit et les spectateurs devront identifier le moment ou il apparaitra à l'écran :lol: :lol: :lol:

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Les gens montreront avec leur doigt, sur l'écran ? :lol:
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EL a aimé Raya et le dernier dragon (3,5 étoiles) :

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Après moult péripéties causées par la pandémie, le 59e long-métrage animé des studios Disney, Raya et le dernier dragon, est enfin disponible sur Disney+ en France depuis ce 4 juin 2021, même si on ne peut que regretter de ne pas l'avoir découvert sur grand écran. Attention : quelques spoilers !

FORMULE MAGIQUE


La dernière histoire estampillée Disney nous emmène à Kumandra, un royaume imaginaire où les humains et les dragons vivaient jadis en harmonie jusqu'à l'arrivée d'une force maléfique implacable qui a contraint les dragons à se sacrifier pour sauver l'humanité. 500 ans plus tard, la rivalité des humains fait ressurgir cette entité malveillante, obligeant Raya à se lancer sur les traces du légendaire dernier dragon pour restaurer la paix entre les peuples.

Vu comme ça, le film réalisé par Don Hall, Carlos Lopez Estrada et Paul Briggs est une énième quête initiatrice qui recycle la nouvelle formule des princesses Disney, avec une figure féministe badass sans grand amour, à l'image de Vaiana, Mérida de Rebelle ou Elsa de La Reine des neiges. Comme dans le précédent En avant (notre critique ici), il s'agit de retrouver - ou plutôt reformer - un artefact magique qui brille pour redonner au monde un peu de sa magie d'antan.

À l'instar de Mulan, Raya est une héroïne d'origine asiatique qui manie bien mieux l'épée que le plumeau, fait la rencontre d'un dragon drolatique et se met au service de son pays, souhaitant en premier lieu sauver son père, aussi sage et bienveillant que Fa Zhou. Et comme chaque Disney, le film est porteur d'une gentille morale aux valeurs humanistes, ici sur la confiance, l'union et le pardon. Et le tout n'échappe pas aux obligatoires sidekicks rigolos-inutiles et mascottes toutes mignonnes pensées pour le merchandising. Rien de bien nouveau, donc.

Pourtant, Raya colorie légèrement en dehors des cases et présente une histoire plus originale qu'il n'y paraît. Si la perpétuelle quête initiatrice est bien au coeur d'un récit prévisible, cette histoire est plus sombre et dramatique qu'à l'ordinaire. Contrairement à ses prédécesseures, Raya est loin d'être une jeune fille rêveuse, qui souhaite découvrir le monde et s'accomplir. Elle ne cherche ni l'indépendance, ni l'émancipation, ni même l'aventure qui se sont imposées à elle et souhaite ainsi retrouver son nid plutôt que le quitter.

Loin des princesses bienfaitrices qui réchauffent les coeurs et les âmes sur leur passage, Raya est au contraire méfiante, solitaire, mais surtout désillusionnée et revancharde, tout comme sa meilleure ennemie Namaari, qui souhaite inconsciemment retrouver ses espoirs et rêves d'enfance, renforçant ainsi les ressorts émotionnels déjà très présents. Le dénouement a beau être convenu et bienheureux, la façon dont il est amené est beaucoup plus surprenante et en totale adéquation avec les enjeux exprimés, laissant Namaari seule maître du destin du monde et le film sans réel antagoniste.

RAYA CROFT

Sans être une véritable odyssée, Raya adopte un traitement vidéoludique classique pour dérouler son récit et ses bribes d'aventure, avec différentes escales qui correspondent à une partie de l'artefact à récupérer. Les péripéties s'enchaînent assez rapidement, parfois avec facilité, mais surtout générosité en termes d'action, qui ne s'efface pas au profit d'interludes musicaux comme dans Vaiana ou La Reine des Neiges. Si certains combats sont assez courts, les chorégraphies sont toujours d'une précision remarquable et l'animation presque sans limites en termes de fluidité et d'esthétisme.

C'est bien là le point qui devrait faire l'unanimité : le film est un travail d'orfèvre, avec toutes les ambitions visuelles d'un blockbuster. Le soin apporté à chaque détail est à couper le souffle, tant pour les éléments naturels comme la lumière, les roches, le ciel ou l'eau, que les personnages, leurs cheveux, leur expressivité ou leur tenue. Si bien qu'il est aujourd'hui sans doute le plus abouti de la firme d'un point de vue technique.

L'univers lui-même est assez riche et beaucoup moins bordélique qu'il n'y paraît, malgré les différents territoires explorés à la va-vite et la multiplication des personnages sans grand intérêt dans l'intrigue (c'est véritablement le bébé pickpocket qui sert le plus). Pour ne pas perdre son jeune public, le film prend le temps d'exposer sa mythologie dans des séquences dédiées qui deviennent un nouveau terrain d'expression avec un mélange de différents styles et techniques d'animation.

En plus d'un humour bien dosé qui tombe rarement à plat (merci à Géraldine Nakache qui double Sisu en français), Raya propose également des séquences plus enchanteresses. Elles sont emplies de magie et de poésie, accentuées par des couleurs vives et une musique onirique qui fonctionne à merveille durant le visionnage, à défaut de rester en tête par la suite et de matrixer les têtes blondes (oui, on pense à Libérée, Délivrée là tout de suite).

Raya et le dernier dragon est disponible sur Disney+ depuis le 4 juin 2021 en France

Raya et le dernier dragon use les mêmes cordes que les précédentes productions animées de Disney, mais présente une héroïne qui se distingue malgré tout des autres princesses guerrières du genre. Si la trame est convenue et parfois facile dans son exécution, la beauté du film nous scotche les yeux à l'écran, nous faisant encore plus regretter de ne pas s'être mangé cette claque visuelle dans une salle obscure.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1622798057
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Mission Impossible 7 à l'arrêt ! Le COVID interrompt encore un tournage sans fin

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La production est à nouveau stoppée jusqu'au 14 juin.

Votre, mission, si vous l'acceptez, est de réussir à terminer le tournage ! Lancée il y a pratiquement un an et demi, la production de Mission : Impossible 7 ressemble de plus en plus à un chemin de croix sans fin. Une fois de plus, elle se retrouve à l'arrêt en raison d'un cas de Coronavirus au sein de l'équipe.

Un test positif détecté au Royaume-Uni là où se trouvent Tom Cruise et les autres, annoncent les studios Paramount et Skydance dans un communiqué, précisant que, du coup, le tournage est à nouveau stoppé jusqu'au 14 juin.

"Nous avons temporairement interrompu la production de Mission : Impossible 7 jusqu'au 14 juin, en raison d'un résultat positif au cours de tests de routine. Nous suivons tous les protocoles de sécurité et continuerons de surveiller la situation."

Comme le rappelle Variety, la route vers le grand écran est encore semée d'embûches pour Ethan Hunt. Mission : Impossible 7 fut l'une des premières productions entravées par le COVID-19, avec la fermeture de l'ensemble de l'industrie en février 2020, quelques jours avant le tournage prévu à Venise, en Italie. Repoussée de plusieurs semaines, elle a ensuite connu un certain nombre d'arrêts et de reprises liés à la pandémie, au point de faire crier Tom Cruise.

En tout cas, Paramount a certainement bien fait de repousser récemment un peu plus loin la sortie de Mission Impossible 7. Le film de Christopher McQuarrie sortira en salles le 27 mai 2022.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... OvNjKua72s
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Pale
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popcorns

Le réalisateur Andy Muschietti tease le retour (sanglant) du Batman version Michael Keaton sur le tournage du film The Flash 🦇🎬

Sortie au cinéma le 2 novembre 2022.


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popcorns

Un premier aperçu de Zachary Levi sur le tournage de Shazam! Fury of the Gods qui vient de démarrer ⚡️🎬

Sortie au cinéma le 31 mai 2023.


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ClintReborn
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robinne a écrit :
ven. 4 juin 2021 14:06
ClintReborn a écrit :
ven. 4 juin 2021 10:01
Pale a écrit :
ven. 4 juin 2021 09:08
Elle est Charlie ? :roll:
Je viens d’imaginer un concept de série qui se baserait sur "Ou est Charlie ?" :lol: Les autorités rechercheraient toujours le même gars insaisissable avec le même habit et les spectateurs devront identifier le moment ou il apparaitra à l'écran :lol: :lol: :lol:

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Les gens montreront avec leur doigt, sur l'écran ? :lol:
Non l'idée c’est que Charlie porte un code photo androïd sur son t shirt il suffira juste du téléphone :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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mon film numéro 1 de 2021 pour le moment

Le 1er opus était déjà bien carré comme il faut, ici Krasinski développe sa mise en scène pour l'emmener plus loin

En résulte une suite qui décuple l'univers du premier (même si j'ajouterai comme bémol que certains pans de l'Histoire méritaient qu'on s'y attarde +), avec 1h30 continue de tension savamment maîtrisée

Déjà rien que la formidable scène d'intro au Jour 1 est un vrai modèle du genre
Pour le reste, malgré une fin un chouilla plus classique (qui annonce d'ailleurs un 3e opus), c'est le genre de film qui fait du bien pour le retour des salles

les acteurs sont tous très bons, que ce soient les gosses ou bien Emily Blunt et Cillian Murphy

bref c'est vraiment très très bon !

4 ou 4.5/5
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