Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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:lol: :lol: :lol:

Page 17 :sol:
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robinne
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weird

Next a écrit :
ven. 30 oct. 2020 14:04
Moi qui ai à peu près tous les abonnements qui existent (Netflix, Amazon, OCS, Canal, etc...), j'ai résisté depuis le début à Disney+, ne serait-ce que parce que je les déteste et que très peu de leur contenu m'intéresse.
Mais évidemment je viens de craquer à cause de Mandalorian. Par simple flemme d'aller chercher des canaux moins légaux pour suivre la saison comme la première.

Je me déteste de donner de l'argent à Disney ! :o
:lol:
Quelle force de caractère :p
The Mandalorian est si bien que ça ? :??:
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robinne
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robinne a écrit :
ven. 30 oct. 2020 09:16
L’exorciste ce soir :D
Toujours aussi flippant :love2:
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ClintReborn
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robinne a écrit :
sam. 31 oct. 2020 13:39
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ven. 30 oct. 2020 14:04
Moi qui ai à peu près tous les abonnements qui existent (Netflix, Amazon, OCS, Canal, etc...), j'ai résisté depuis le début à Disney+, ne serait-ce que parce que je les déteste et que très peu de leur contenu m'intéresse.
Mais évidemment je viens de craquer à cause de Mandalorian. Par simple flemme d'aller chercher des canaux moins légaux pour suivre la saison comme la première.

Je me déteste de donner de l'argent à Disney ! :o
:lol:
Quelle force de caractère :p
The Mandalorian est si bien que ça ? :??:
Pour moi Mandalorian est un film découpé pour la tv :o Mais c'est une très bonne série qui réconcilie même avec star wars plutôt que les derniers films... :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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La reprise de Mandalorian est sympa en tout cas. Je ne regrette pas de payer 2 mois pour voir ça finalement. :o
La série n'est pas géniale en soi, mais infiniment plus respectueuse de l'univers que ne l'a été la postlogie. Et sur ce dernier épisode, elle arrive même à plutôt bien le faire le lien avec l'épisode 6 d'un point de vue scénaristique, sans en dire plus.
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James Bond : l'acteur Sean Connery est mort à l'âge de 90 ans

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Sean Connery, le tout premier acteur ayant campé le légendaire James Bond, également connu comme le père d'Indiana Jones, est mort à 90 ans, le 30 octobre.

Alors qu'on se morfond dans l'attente de Mourir peut attendre, le tout dernier James Bond avec Daniel Craig dans le costume de 007, nous venons d'apprendre la disparition de Sean Connery. L'acteur écossais est mort à 90 ans, dans la nuit du 30 octobre.

Il était bien sûr l'éternel 007, celui qui a le premier forgé l'image de l'espion incontournable en 1963. Sean Connery est apparu dans six films de la saga, adaptés des livres signés Ian Fleming, à commencer par James Bond 007 contre Dr. No de Terence Young, le tout premier film de la saga.

Goldfinger, Bons baisers de Russie, Opération Tonnerre, On ne vit que deux fois, Les Diamants sont éternels... Autant de longs-métrages qui ont aidé à construire l'image du gentleman espion "surgadgetté", auquel le public s'est tant attaché.

Outre le rôle du légendaire espion britannique, Sean Connery a marqué les esprits dans énormément de films, comme Le Crime de l'Orient-Express, Le Nom de la rose, Soleil levant, La rose et la flèche, Un pont trop loin, Highlander, La maison Russie, Robin des Bois : Prince des Voleurs, Rock, ou encore Haute voltige. Il a traversé les époques, avec son flegme et son charme éternel.

Au cours de sa longue et riche carrière, Sean Connery a reçu de nombreuses récompenses, à commencer par un Oscar du Meilleur acteur dans un second rôle en 1987 pour Les incorruptibles de Brian De Palma. Il a également obtenu deux BAFTA et trois Golden Globes.

Il a aussi été anobli par la Reine d'Angleterre, malgré une engagement vigoureux en faveur de l'indépendance de l'Écosse, sa région d'origine.

Il a tourné avec quelques uns des plus grands, comme Alfred Hitchcock (Pas de printemps pour Marnie), John Huston (L'Homme qui voulut être roi), Terry Gilliam (Bandits bandits), Steven Spielberg (Indiana Jones et la dernière croisade), John Boorman (Zardoz), Sidney Lumet (La Colline des hommes perdus, Le Dossier Anderson, The Offence, Le Crime de l'Orient-Express, Family business), John Milius (Le Lion et le Vent), ou encore John McTiernan (À la poursuite d'Octobre Rouge).

Dans les années 90 et 2000, une nouvelle génération de spectateurs l'a découvert dans Rock de Michael Bay, Haute voltige face à Catherine Zeta-Jones, Cœur de dragon de Rob Cohen, en grand méchant dans Chapeau melon et Bottes de cuir avec Ralph Fiennes et Uma Thurman, ou encore dans À la rencontre de Forrester de Gus Vant Sant.

En 2003, Sean Connery décide de prendre se retraite suite à l'horreur La Ligue des Gentlemen Extraordinaires. Il explique que l'expérience a été si cauchemardesque qu'il a été définitivement convaincu qu'il voulait quitter le métier. Il racontait à The Times : "L'expérience a eu une grande influence sur moi, ça m'a fait réfléchir au showbusiness. J'en ai eu assez de travailler avec des idiots." On avait reparlé de ce film désastreux dans ce dossier.

A noter qu'il avait apparemment refusé les rôles de l'Architecte dans Matrix Reloaded et Gandalf dans Le Seigneur des anneaux, pas du tout convaincu par les scénarios et les univers.

S'il est inoubliable néanmoins, c'est grâce à ses apparitions dans la peau de l'agent 007. Après avoir lâché le rôle en 1971, Roger Moore, Timothy Dalton, Pierce Brosnan et Daniel Craig lui ont succédé, en tâchant d'entretenir le mythe du super-justicier flegmatique. Sir Sean Connery est mort aux Bahamas, à l'âge de 90 ans. Il a rejoint Honor Blackman, sa partenaire de jeu dans Goldfinger, disparue il y a quelques mois.

Pour célébrer son œuvre - et en attendant que Mourir peut attendre débarque en mars 2021 - on vous invite à retrouver notre critique du tout premier film de la saga James Bond.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... FG-5bTOzVA
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robinne
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weird

Next a écrit :
sam. 31 oct. 2020 16:16
La reprise de Mandalorian est sympa en tout cas. Je ne regrette pas de payer 2 mois pour voir ça finalement. :o
La série n'est pas géniale en soi, mais infiniment plus respectueuse de l'univers que ne l'a été la postlogie. Et sur ce dernier épisode, elle arrive même à plutôt bien le faire le lien avec l'épisode 6 d'un point de vue scénaristique, sans en dire plus.
Je tenterai peut-être...
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Kit
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sur les pas d'Elizabeth Taylor ? Scarlett Johansson s'est mariée pour la 3ème fois
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ClintReborn
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Kit a écrit :
sam. 31 oct. 2020 16:53
sur les pas d'Elizabeth Taylor ? Scarlett Johansson s'est mariée pour la 3ème fois
Au bout de la 3ème fois il n'y a même plus besoin de faire une fête non ? :lol: Autant faire des économies que de célébrer des trucs temporaires
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Pale
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Kit a écrit :
sam. 31 oct. 2020 16:53
Scarlett Johansson s'est mariée pour la 3ème fois
Quelle drôle d'idée :D
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Des photos de tournage de Red Notice :

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Vu le casting, un futur carton pour Netflix.
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Pale a écrit :
sam. 31 oct. 2020 17:04
Kit a écrit :
sam. 31 oct. 2020 16:53
Scarlett Johansson s'est mariée pour la 3ème fois
Quelle drôle d'idée :D
Jamais 3 sans 4 comme le dit le dicton. (Non ? :saint: )

Je suis dispo en ce moment en tout cas si elle cherche.
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robinne a écrit :
sam. 31 oct. 2020 16:44
Je tenterai peut-être...
Moi aussi certainement un jour mais pas sur Disney+ :o
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Next a écrit :
sam. 31 oct. 2020 17:08
Je suis dispo en ce moment en tout cas si elle cherche.
Vu qu'elle est mariée actuellement, tu dois te mettre sur la liste d'attente :D
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Je suis de nature patiente, pas de problème. :o
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Wickaël a écrit :
sam. 31 oct. 2020 12:35
Il a des bons retours ce film.
Carrément oui, je viens de revoir quelques scènes. J'ai failli me chier dessus la première fois :D
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robinne a écrit :
sam. 31 oct. 2020 13:41
robinne a écrit :
ven. 30 oct. 2020 09:16
L’exorciste ce soir :D
Toujours aussi flippant :love2:
Un classique :love2:
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Effectivement sympa His House !
Une façon assez originale et intéressante de revisiter le genre.


Plus tôt dans la journée j'ai regardé Spell, qui suit un peu la mouvance des films de Jordan Peele (Get Out, Us). Rien de bien original dans la forme et rien de très flippant (pas forcément le but), mais relativement efficace quand même.


Plus tard ce soir je compte me faire The Call qui vient de paraître, rattraper Doctor Sleep que je n'ai toujours pas vu (un peu peur de voir une suite à Shining) et pour varier les styles Liberty Girls qui date de 2017.
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weird

Kit a écrit :
sam. 31 oct. 2020 16:53
sur les pas d'Elizabeth Taylor ? Scarlett Johansson s'est mariée pour la 3ème fois
Oui.
Désolé d’ailleurs : la cérémonie a un peu duré et ce n’est que maintenant que je peux revenir sur le forum :o

Vivement ce soir pour la nuit de noces :bounce: :o
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robinne a écrit :
sam. 31 oct. 2020 18:55
maintenant que je peux revenir sur le forum :o

Vivement ce soir pour la nuit de noces :bounce: :o
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Choisis ton arme. Nous règlerons ça rapidement. :o
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Next a écrit :
sam. 31 oct. 2020 18:40
Effectivement sympa His House !
Une façon assez originale et intéressante de revisiter le genre.


Plus tôt dans la journée j'ai regardé Spell, qui suit un peu la mouvance des films de Jordan Peele (Get Out, Us). Rien de bien original dans la forme et rien de très flippant (pas forcément le but), mais relativement efficace quand même.


Plus tard ce soir je compte me faire The Call qui vient de paraître, rattraper Doctor Sleep que je n'ai toujours pas vu (un peu peur de voir une suite à Shining) et pour varier les styles Liberty Girls qui date de 2017.
Bien entendu on est loin de Shining mais Doctor Sleep dispose vraiment d'une mise en scène solide et de la superbe prestation de Rebecca Ferguson :love2:

Pour The Call, je suppose qu'il ne s'agit pas du film avec Halle Berry :D
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robinne a écrit :
sam. 31 oct. 2020 18:55
Désolé d’ailleurs : la cérémonie a un peu duré et ce n’est que maintenant que je peux revenir sur le forum :o

Vivement ce soir pour la nuit de noces :bounce: :o
C'est vraiment que tu l'apprécies ce forum pour délaisser Scarlett de la sorte :o :D
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EL a aimé His House (3,5 étoiles) :

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His House, c'est le petit film d'horreur sorti de nulle part et précédé d'une solide réputation. Sa sortie sur Netflix ce vendredi 30 octobre est une aubaine, vu le rayonnement du géant de la SVOD et Halloween. Un combo gagnant pour le premier film de Remi Weekes, qui le mérite.

THE HAUNTING OF HIS HOUSE


Un énième film de maison hantée ? Oui et non. His House a beau avoir une formule à la Conjuring ou Insidious, il penche plus du côté de Mister Babadook ou du récent Relic avec ses hanteurs chargés de sens, et vecteurs de mélancolie et douleur. Le premier film de Remi Weekes ne cache pas sa valeur symbolique, puisque l'histoire tourne autour d'un couple de soudanais, qui a fui l'horreur et trouve refuge en Angleterre, après une traversée infernale en bateau. Assignés à résidence en attendant une réelle liberté de vivre, ils voient alors leur nid d'accueil se transformer en théâtre cauchemardesque.

Ces créatures tapies dans l'ombre ne sont pas seulement là pour les cris et hurlements. Cachées dans les murs mais également dans les recoins de leurs esprits, ces présences fantômatiques sortent des ténèbres (symboliquement et littéralement) pour les hanter, et les confronter aux vrais monstres. Cette maison est à la fois une libération et une prison dorée, et c'est là encore chargé de sens : le couple ne peut pas la quitter selon les règles établies par les autorités, tout comme il ne peut échapper à ces démons intimes. Le huis clos sera alors mental, et la seule issue sera bien évidemment d'affronter la source du mal.

IT FOLLOWS

A l'origine, Remi Weekes a répondu à une vague demande de producteurs, pour un film d'horreur sur l'immigration. Un sujet idéal pour mettre en scène l'altérité, dans un cadre social et culturel tendu, qui offre un solide terreau dramatique. Le réalisateur et scénariste l'explore en partie : le couple déraciné atterrit dans un quartier d'une grise et lugubre banalité, planté dans un décor peu accueillant. Trop grande ou trop sale, trop vide ou trop encombrée, la maison a priori ordinaire cache quelque chose d'inhabituel derrière sa belle porte, laquelle s'effondre dès le premier contact.

A l'extérieur comme à l'intérieur de la maison et du couple, le décalage est là. Le regard des "autres" est trop agressif, ou trop sympathique. La parole de Bol et Rial est trop silencieuse, ou trop explicite. Le logement est rapidement trop petit pour espérer échapper aux monstres, mais les rues de la ville sont trop grandes pour ne pas s'y perdre et frôler un autre cauchemar - malheureusement plus familier.

Néanmoins, His House ne s'arrête pas là. Cette horreur n'est finalement qu'un bagage porté par les héros, une séquelle de leur périple terrible pour survivre. C'est la métaphore et donc l'incarnation d'un traumatisme irréparable, qui reviendra les hanter, gratter contre les parois de leurs têtes comme aux murs de la maison. Avec ce drame intime, Remi Weekes ramène les enjeux parfois abstraits de l'immigration à un niveau humain, tangible et déchirant. Et les acteurs Sope Dirisu et Wunmi Mosaku interprètent avec brio cette horreur.

Lorsque Rial explique qu'elle n'a pas peur de simples fantômes après tout ce qu'ils ont vu et vécu, et toute la folie humaine qu'ils ont affrontée, le nerf du cauchemar de His House devient évident. L'horreur du fantastique n'est qu'un écho à celle du réel, et c'est ce léger glissement qui donne tant de force à l'histoire.

LA MAISON DES HORREURS

His House ne se contente pas non plus d'être un film à discours. Au-delà de la théorie de l'horreur, bien ancrée dans une réalité politique et sociale, il y a sa réalité. Bruits dans la nuit, silhouettes dans l'encadrement d'une porte, apparition brutale, visages tordus... Remi Weekes connaît la grammaire du cinéma de genre, et l'utilise avec efficacité, à défaut de véritablement lui apporter du sang frais. En revanche, le réalisateur orchestre quelques vrais beaux moments, entre frousse pure et imaginaire envoûtant.

En utilisant avec brio le sound design (notamment les bruits de pas) et sans trop abuser des jumpscares et effets faciles, Remi Weekes met en scène une poignée de solides moments d'angoisse. C'est particulièrement efficace lorsque la menace reste floue, tapie dans l'ombre, à la fois trop lointaine pour être saisie et trop proche pour ne pas donner la chair de poule. Et l'idée des corps cachés dans les murs, qui renvoie à quelques classiques parfois très politisés comme Le Sous-sol de la peur de Wes Craven, ajoute une touche d'étrangeté intime bienvenue.

Dans ses meilleurs moments, His House va plus loin, avec des visions visuellement étonnantes. Il y a notamment une magnifique et terrassante scène de glissement au-delà du réel, où une cuisine étouffante se transforme en territoire infini des angoisses. Avec de simples mais très beaux effets de montage et de découpage, le film bascule, change de couleur et de nature. Un moment très inspiré, qui sert à la fois l'émotion et la peur, et illustre à merveille la valeur du film.

Le climax offre aussi une image particulièrement saisissante et chargée de sens, où la terreur pure s'infiltre (littéralement) sous la peau d'un personnage. L'amour des effets à l'ancienne est palpable, et le design du monstre ultime en atteste. Là encore, la bête n'est pas inédite, et devrait rappeler l'univers de Guillermo del Toro à certains. Mais Remi Weekes sait comment la filmer, notamment lorsqu'il s'agit de créer une aura mystique autour de ses yeux qui percent l'obscurité. Et même si rien de tout ça n'est du jamais vu, c'est emballé avec suffisamment de maîtrise, intelligence et savoir-faire pour donner envie de suivre de près ce jeune réalisateur.

Dans His House, la maison est aussi hantée que les personnages eux-mêmes. Le film reprend les codes classiques du genre mais grâce à quelques scènes très réussies, et un beau scénario ancré dans une réalité cauchemardesque, il se place au-dessus de la moyenne.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... of-netflix
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NaughtyDog
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vais ptet me voir Bronx ce soir (et ptet His House aussi du coup lol)

vu que ça fait un moment, je vais détailler tous les films de 2020 que j'ai vu récemment :

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un bien beau film que nous sort Dupontel après l'excellent Au Revoir Là-Haut !

D'une durée parfaite il filme une histoire de marginaux rejettés par la vie qui se découvriront dans cette histoire rocambolesque laissant place à l'émotion.

Chose très bien contrebalancée par l'humour généreux du film, le tout enrobé dans une fable humaniste et révoltée contre les institutions.

Le trio principal Dupontel-Efira-Marié est formidable, visuellement c'est léché et très bien mis en scène (du mal à penser que le cinéma français peut se sortir les doigts).

Mon seul petit regret est que le dernier tiers parait un chouilla plus précipité dans ses intentions, ce qui aurait permis d'accentuer l'émotion finale.

Mais pour le reste, on tient là un vrai film réussi qui fait du bien en cette fin d'année !

7.5/10
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Meilleur role de Mikkelsen depuis La Chasse (comme par hasard également film de Vinterberg)

Drunk c'est à la fois un vrai film de potes très drole, désireux de pimenter leur vie par l'alcoolisation chronique et l'euphorie, mais aussi un vrai film sur l'amitié, les regrets et la nécessité d'échanger.

Une structure de Rise & Fall connue, mais Drunk emporte par sa sincérité, son regard chaleureux sans jugement, et des acteurs impliqués.

Mention spéciale aux dernières minutes du film euphorisantes.
Bref un très bon film !

8/10

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Après 3 ans d'attente (et après l'Oscar pour Dear Basketball), on sent tout de suite la patte de l'immense Glen Keane (animateur culte pou la Belle et la Bête, Tarzan, Pocahontas, la Planète au Trésor ou encore Raiponce) tant dans la narration que la caractérisation des personnages.
Ensuivant la jeune Fei Fei, adolescente intelligente et déterminée à honorer la mémoire de sa défunte mère en prouvant l'existence de la Déesse de la Lune, on est tout de suite en terrain connu.
C'est simple, tous les ingrédients des classiques Disney sont présents (sentiment similaire à Klaus d'ailleurs) : introduction émotionnelle, famille dysfonctionnelle, héroïne rêveuse et aventureuse, acolytes animaliers, chansons à intervalles réguliers, escapade dans un lieu fantastique et même malédiction à contrecarrer (après tout on parle bien du créateur de la Bête).

Over the Moon est donc un film plaisant, quoique légèrement attendu dans ses retournements de situation et son intrigue globale.

Débutant en Chine, via une bonne animation 3D (sans toutefois atteindre les ténors du genre), très vite l'ensemble du film se déroulera sur la Lune (et sa Cité Lunaria affublée d'un Château qui fera évidemment penser à la firme aux grandes oreilles) et à ce moment la direction artistique épurée pourra parfois paraitre un brin simpliste (via des habitants sous forme d'amas gélatineux ou de simili Angy Birds).

Un sentiment déceptif (dommage de ne justement pas avoir + jouer avec le folklore chinois pour cette partie) qui pèse pas bien lourd vu la sincérité du film,qui choce toutes les cases de ce qu'on attend, sans toutefois les transcender.
Reste que la mise en scène et la portée émotionnelle est réussie, Over the Moon étant avant tout un vrai film sur l'acceptation du deuil et ce que représente une famille.

A noter une bonne BO par Steven Price (Gravity) et un très bon doublage d'acteurs sino-américains (dont Philipa Soo de Hamilton, qui prète sa sublime voix pour Chang'e).

Bref, une chouette pioche que ce Over the Moon pour tout fan du réalisateur et d'animation !

6.5/10
http://linfotoutcourt.com/critique-voya ... e-netflix/

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http://linfotoutcourt.com/critique-pensinula-busan/

5 ou 5.5/10

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la révélation d'une réalisatrice à suivre et d'une future grande actrice !

C'est simple, il s'agit d'un des meilleurs premiers films de mémoire récent, et clairement un film influencé par Rosemary's Baby en terme d'ambiance et d'esthétique

La durée d'1h23 est parfaite, le rythme est diablement maîtrisé, et on assiste à une vraie "descente en enfer" à contrario du fait que la protagoniste y est déjà d'entrée de jeu

Je dirai que le déroulé suit quand même les "codes du genre" sans jamais singer qui que ce soit ou sembler être en pilotage automatique ou programmatique.

Morfydd Clark porte le film à elle seule en infirmière psychotique fanatique, sa relation avec Jennifer Ehle est excellente
Le score bien que minimaliste s'insinue lentement pour créer une atmosphère de plus en plus anxiogène

La photographie sombre et tamisée est également de très bonne facture.

Bref c'est une excellente découverte

8.5/10

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me demandez pas pourquoi j'ai matté ça XD : une comédie romantique qui vaut pour ses 2 interprètes, pour quelques gags, mais sinon c'est d'un programmatique et d'un déjà vu assez affolant

3.5/10

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Police n'est pas un mauvais film,mais je dirai pas que c'est réussi non plus

pourtant ça commence bien, avec une histoire contée en 3 points de vue à l'image de Rashomon

Anne Fontaine livre une mise en scène tantôt carrée, au plus près de l'émotion introspective des personnages, et tantôt en pilotage automatique (comme dans un film français lambda quoi).

Le trio d'acteurs principal est bon (notamment Efira et Omar Sy) mais rapidement leurs personnages souffrent de l'écriture relativement simpliste du film, qui d'enjeux intéressants réduisent le tout à un dilemme moral traité de manière beaucoup trop simpliste.

L'impression finale est donc assez mitigée malgré une solide première partie

en résumé : au lieu de matter "Police", mattez "Polisse" !

4.5/10

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Un Gaspar Noé mineur mais appliqué

alors bien sûr c'est bien filmé, la photo de Benoit Debie est toujours aussi bonne, et la direction d'acteurs est excellente (Beatrice Dalle et Charlotte Gainsbourg en tête)

Lux Aeterna aborde le milieu du cinéma directement, en questionnant sa légitimité aujourd'hui, la place des femmes dans un milieu encore majoritairement masculiniste et tous les faux-semblants présents dans l'élaboration compliquée d'un film.

En résumé on a affaire à un tournage qui va littéralement partir en vrille (sans atteindre la puissance d'un Climax ou d'un Irréversible).

Le film utilise très bien le split screen, décuplant l'impact des images et créant des parallèles visuels et thématiques bienvenus, et le final (abordant encore une fois le chaos cher à la filmo de Noé) renvoie à l'introduction du film, dans un délire stroboscopique à déconseiller aux épileptiques.

Mon principal regret est que Lux Aeterna dure 50 min. Une durée qui permet de rapidement rentrer dans le bain, et d'éradiquer tout faux rythme.
Le revers est que lorsque le film touche du doigt son sujet, il est déjà terminé.

En résulte donc un exercice de style appliqué,mais qui aurait mérité disons 20 voire 30 min en plus pour le transcender et aller plus loin.

Quoiqu'il en soit cela reste une bonne pioche, mais pas nécessairement un Gaspar Noé très marquant, bien que toujours immersif !

7/10
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Le Diable tout le temps est un curieux film

sombre, vénéneux, abordant des thématiques comme le cercle de la violence et le poids des tragédies familiales, on y dresse le portrait plus ou moins inter-connectés de plusieurs personnages, au sein de la ville de Knockemstiff

S'étendant sur grosso modo 2 décennies, l'intrigue est intéressante, mais cruellement décousue, tandis que le poids des années ne se fait jamais ressentir

on a néanmoins un vrai casting impliqué : Tom Holland en tête
c'est aussi un plaisir de voir Bill Skarsgard (pour le 1er segment du moins), Robert Pattinson en prédicateur à l'aura maléfique (pour un rôle qui aurait mieux convenu à qqun de plus âgé je trouve pour être totalement crédible, d'autant qu'ici Rob estpas loin de la caricature avec son accent sudiste) ou bien le duo bien déglingué Jason Clarke-Riley Keough

on reste aussi pas mal à distance et en surface desdits personnages, et les autres acteurs comme Hayley Bennett, Mia Waskowska, Harry Melling ou Sebastian Stans ont cruellement sous exploités

le film est aussi un chouilla trop long

malgré tout, The Devil all the time séduit par sa mise en scène carrée,sa direction d'acteurs soignée, et une noirceur bienvenue à intervalles réguliers (même si le film grossit le trait et peine réellement à retranscrire la richesse du bouquin)

Malheureusement, difficile d'en garder grand chose à l'arrivée de par un récit manquant d'emphase et de singularité, malgré sa noirceur singulière

6/10

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un vrai bon film de Kaufman, qui traite du deuil, des regrets et de la vieillesse de manière plutôt originale

il y a un côté Silent Hill d'ailleurs, avec une irruption onirico-cauchemardesque constante, sans que jamais cela prenne le pas sur le réel (les 2 se muent parfaitement)

narration certes opaque, peut-être un peu renfermée sur elle-même (nuisant légèrement à l'émotion qu'on aurait pu avoir au final), et au fond finalement assez classique sioncompare à d'autres films ayant traité des mêmes thématiques,mais Je Veux Juste en Finir reste un film singulier et maitrisé de sonauteur

on ajoute un superbe casting (Jesse Buckley en tête, en femme fantasmagorique) et une très belle photographie(le chef op' avait déjà bossé sur Cold War, tout s'explique), eton tient là une belle réussite !

7/10


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c'est sympatoche...mais voilà ça reste grosso modo "la petite soeur de Sherlock Holmes" et tout ce que ça implique

Le réal a fait des épisodes de Fleabag et ça se ressent direct avec sa narration à base de ruptures du 4e mur (un peu trop présentes et maniérées à la longue)

Millie Bobby Brown illumine bien l'écran : pétillante et impliquée, c'est un rôle sur-mesure (d'autant que l'accent brittannique n'a plus de secret pour elle). Un bel avenir pour elle se dessine encore une fois.

Henry Cavill est quand même assez transparent en Sherlock (et peu présent). Sam Claflin et Helena Bonham Carter sont bons (et sont venus prendre leur chèque vitesse grand V)

Pour le reste cette histoire où Enola enquête sur la disparition de sa mère et une conspiration un brin impersonnelle se suit sans déplaisir

C'est carré, emballé sans problème, quelques scènes "d'action" bien montées, une BO sympathique de Pemberton et voilà

5/10

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ça commence bien, c'est assez drôle et charmant comme film d'Halloween, et à la mi-parcours patatra, ça vire au porte nawak assez affligeant et peu inspiré
heureusement je trouve qu'Adam Sandler a toujours un capital sympathie (même quand ici il a un accent complètement claqué au sol ^^)
pour le reste c'est pas terrible terrible quoi

4/10


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c'est rigolo 30 min max, et pas + (lol)
je suis pas un type qui crache sur la bande à fifi (j'aime bien Babysitting et Nicky Larson) mais cette réalisation de Tarek Boudali est pas possible, pourtant avec un chouette postulat de base.
Tout le film est claqué, téléphoné, avec des gags allant souvent vers le pipi-caca
Un film de gros débile débutant donc, malgré quelques ptits rires quand même

2.5 ou 3/10

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Après un Molly's Game réussi mais qui manquait cruellement de mise en scène, Sorkin s'attaque à son 2e film après que Spielberg ait abandonné le projet

Plus de 10 ans plus tard, Sorkin et Baron Cohen sont toujours là, et on tient un vrai film de procès exemplaire. Niveau écriture et dialogues on est chez Sorkin c'est donc du velours, magnifié par un excellent cast (Yayha,Rylance, Baron Cohen et Langella sont clairement on fire). Si ça manque d'une très grande mise en scène, Sorkin s'est amélioré à ce niveau, aidé par un montage fabuleux alternant les points de vue avec brio, et un très bon score de Pemberton.
Visuellement c'est du bon par Phedon Papamichael, sans être renversant, mais The Trail of the Chcago Seven est un film universel, diablement d'actualité, à la dimension émotionnelle dans sa dernière partie.

Une très bonne pioche

7.5/10

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une bien belle surprise que ce Love and Monsters !

D'entrée de jeu on est plongé dans un monde post-apo qui m'a un peu fait penser à Fallout : l'humanité se terre dans des colonies après une catastrophe majeure ayant fait muté tous les insectes et autres crustacés.

Mais contrairement à un Je suis une Légende ou ce type d'oeuvre, Love and Monsters conserve un ton familial et qui n'hésite pas à aller vers l'humour, un brin comme Zombieland.

Dylan O'Brien (toujours aussi bon) campe un pleutre désireux de travers une centaine de kilomètres à la surface pour retrouver son amour perdu 7 ans plus tôt.

De ce canevas s'opèrera une vraie transformation du personnage, dans une histoire mêlant survie, amour, accomplissement de soin mais également une certaine dose d'émotion bienvenue.

Si le budget n'est pas dingue, que quelques CGI se remarquent, rien n'entache le plaisir de visionnage, d'autant que la réalisation globale est plutôt carrée, notamment dans les scènes d'action bien rythmées et parfois très tendues.

En effet la bonne idée du film est de proposer une menace que tout spectateur prendra en sérieux : de grosses bebêtes bien dégueulasses ! Crapauds, limaces, sangsues et autres crabes géants mutants...le bestiaire inspire le dégout et une certaine frayeur parfois proche des Arachnides de Starship Troopers ou des mêmes bestioles du King Kong de Peter Jackson (toute proportion gardée).

On pourra regretter que le film n'aille pas un peu plus loin dans leur exploitation visuelle, mais le tout fait bien le job.

Le reste du casting est bon, Jessica Henwick et son charme qu'on ne présente plus, Michael Rooker et sa disciple Ariana Greenblat forment un beau tandem, et toujours un plaisir de voir Ellen Hollman même si son rôle est très limité.

La partie comédie romantique est un brin légère et peu mémorable (à coup de retournements de situation sentimale jusqu'au dernier moment) mais les acteurs font passer la pilule. A noter une très belle séquence avec un robot (sans en dire +)

En définitive, Love and Monsters est un film plaisant, mariant bien ses genres et son ton pour un résultat charmant. Une suite serait tout à fait bienvenue...même si le fait que Paramount vende tous ses films tentpoles au streaming laissera peu de marge...

7/10
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Pale
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NaughtyDog a écrit :
sam. 31 oct. 2020 19:36
vais ptet me voir Bronx ce soir (et ptet His House aussi du coup lol)
Franchement un polar français avec Gérard Lanvin qui tire la même gueule depuis 20 ans et Jean Reno, je fuis maintenant :D
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Pale
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C'est dingue mais je ne me retrouve absolument pas dans ces critiques de Adieux les cons. Si j'ai esquissé 2 sourires durant le film c'est déjà bien :D Je trouve qu'on est à des années lumière d'un Bernie, ici j'ai trouvé ça d'une platitude affligeante.
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Pale
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il s'agit d'un des meilleurs premiers films de mémoire récent
Du coup je suis assez impatient de voir ce que tu vas penser de His House :D
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NaughtyDog
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Pale a écrit :
sam. 31 oct. 2020 19:55
C'est dingue mais je ne me retrouve absolument pas dans ces critiques de Adieux les cons. Si j'ai esquissé 2 sourires durant le film c'est déjà bien :D Je trouve qu'on est à des années lumière d'un Bernie, ici j'ai trouvé ça d'une platitude affligeante.
franchement je trouve que ce film est une vraie bouffée d'air frais !

c'est tendre et drôle

l'émotion finale m'a énormément touché je dois dire, mais j'ai trouvé qu'en terme de fabrication, d'intention et d'acting (le eprsonnage d'aveugle de Nicholas Marié est super)c'était vraiment réussi ! perso j'ai pas vu le temps passer !
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Pale a écrit :
sam. 31 oct. 2020 19:11
Pour The Call, je suppose qu'il ne s'agit pas du film avec Halle Berry :D
Non il sort tout juste celui-là. ^^
C'est avec Lin Shaye, la vieille qu'on retrouve dans la moitié des films d'horreurs depuis un moment.
Et Tobin Bell aka. Jigsaw.


Avant ma pause foot, j'ai du coup regardé Tragedy Girls. C'est plus une comédie horrifique qu'autre chose. Un peu comme si on faisait un Scream dans un lycée américain, sauf qu'on suit les tueuses plutôt que les victimes.
Rien de fou. Petit divertissement sanglant sans plus.
A noter qu'on y retrouve l'acteur qui joue Hughie dans The Boys. Dans un rôle d'ailleurs assez similaire à celui de la série. Il y a moyen qu'il ait été casté après que la prod ait vu ce film. :D

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Film polonais sorti chez nous sous le titre Nobody Sleeps in the Woods Tonight. Alors c'est un slasher qui s'inspire fortement des films américains, en particulier Détour mortel avec une touche de Vendredi 13. Le point de départ, c'est donc des ados qui rejoignent un camp pour se désintoxiquer des technologies. L'idée de base est assez sympa. Ensuite un petit groupe va forcément faire une mauvaise rencontre au milieu de la forêt. Même si ça s'inspire des films américains, la représentation des personnages est davantage ancrée dans la réalité et l'air du temps. La première heure est vraiment d'excellente facture, le réalisateur fait preuve d'une belle maitrise. Le film propose quelques scènes gore à souhait et la bande-originale plutôt rétro est assez agréable. L'enchaînement des situations m'a moins convaincu sur la fin, on revient dans une facture assez classique et on sent que le réalisateur ne sait pas trop comment terminer son film. Bon après c'est quand même de bonne tenue dans l'ensemble.
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Wickaël
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De bon matin ça fait plaisir. J'avais très peu de souvenirs de la version ciné donc je pourrais pas identifier les rajouts. Dans la globalité ça reste une put*** d'expérience. Pour son premier film Kelly signe un véritable chef d'œuvre, et Gyllenhaal y trouve son meilleur rôle. Une belle petite claque.

10/10 :love2:
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Wickaël a écrit :
dim. 1 nov. 2020 10:26
De bon matin ça fait plaisir. J'avais très peu de souvenirs de la version ciné donc je pourrais pas identifier les rajouts. Dans la globalité ça reste une put*** d'expérience. Pour son premier film Kelly signe un véritable chef d'œuvre, et Gyllenhaal y trouve son meilleur rôle. Une belle petite claque.

10/10 :love2:
C'est vrai que ce film provoque une véritable fascination. La musique contribue pas mal à cela aussi, j'adore particulièrement ce morceau :



Ça nous emmène loin.
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The Call

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Et bien... C'est raté. L'idée de base n'est pas mauvaise, le casting pouvait promettre un duo démoniaque sympa, mais rien ne prend. C'est globalement mal filmé, surtout quand il s'agit des scènes horrifiques 'un comble) et fauché pardessus ça du coup très peu de décors qu'on voit plein de fois et toujours sombres. La photo avec plein de couleurs pour recréer le côté eighties ne marche pas vraiment non plus.

Je sauverai quand même un truc. Il y a quelques moments de la B.O. qui fonctionnent bien côté synthwave. Notamment le morceau "Humanoids" de Ben Worley, bien qu'il n'ait pas été composé directement pour le film. Le titre apparaît d'ailleurs en fond de la meilleure scène (si tant est qu'il y en ait vraiment une bonne :D ).

Pour ceux qui aime bien le style synthwave ci-dessous, très classique mais efficace.

https://open.spotify.com/track/2g3TQ5rA ... P3pYfxnong

(pas dispo sur Youtube en entier ni sur Deezer)
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Miamsolo
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Moi ce matin j'ai maté Assaut sur le Central 13. J'ai trouvé ça efficace, ça m'a un peu rappelé des films d'actions des années 80 comme Die Hard ou Predator. Mais je trouve que la dernière partie n'est hélas pas à la hauteur du reste du film :saint:
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robinne
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weird

Pale a écrit :
sam. 31 oct. 2020 19:12
robinne a écrit :
sam. 31 oct. 2020 18:55
Désolé d’ailleurs : la cérémonie a un peu duré et ce n’est que maintenant que je peux revenir sur le forum :o

Vivement ce soir pour la nuit de noces :bounce: :o
C'est vraiment que tu l'apprécies ce forum pour délaisser Scarlett de la sorte :o :D
Elle me délaisse bien quand elle est en tournage :o
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weird

Next a écrit :
sam. 31 oct. 2020 19:00
robinne a écrit :
sam. 31 oct. 2020 18:55
maintenant que je peux revenir sur le forum :o

Vivement ce soir pour la nuit de noces :bounce: :o
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Choisis ton arme. Nous règlerons ça rapidement. :o
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Je prends le rouge :D
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Wickaël
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Miamsolo a écrit :
dim. 1 nov. 2020 13:52
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Moi ce matin j'ai maté Assaut sur le Central 13. J'ai trouvé ça efficace, ça m'a un peu rappelé des films d'actions des années 80 comme Die Hard ou Predator. Mais je trouve que la dernière partie n'est hélas pas à la hauteur du reste du film :saint:
Tu as vu l'original de John Carpenter ? Il a un peu vieilli certes mais toujours top.
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Miamsolo
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Non, pas vu l'original, pour ça il faudrait que je le trouve en DVD ou BR ou qu'il soit mis à disposition sur Netflix :D Et pour l'instant, vu que je ne vais plus dans les magasins de ce genre depuis quelques mois, je ne renouvelle pas vraiment mon stock :D
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Info primordiale. J'ai ajouté un smiley qui m'a toujours manqué sur Allo tout en étant dans le même style : :rofl:
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Next a écrit :
dim. 1 nov. 2020 22:18
Info primordiale. J'ai ajouté un smiley qui m'a toujours manqué sur Allo tout en étant dans le même style : :rofl:
Je valide :D

:rofl:
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robinne
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weird

Wickaël a écrit :
dim. 1 nov. 2020 10:26
Image

De bon matin ça fait plaisir. J'avais très peu de souvenirs de la version ciné donc je pourrais pas identifier les rajouts. Dans la globalité ça reste une put*** d'expérience. Pour son premier film Kelly signe un véritable chef d'œuvre, et Gyllenhaal y trouve son meilleur rôle. Une belle petite claque.

10/10 :love2:
:hot:
C’est tout de même fou, ce premier film :ouch:
A croire qu’il s’est fait aider :saint:
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Pale a écrit :
dim. 1 nov. 2020 20:55
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C’est d’actualité :o
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ClintReborn
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robinne a écrit :
lun. 2 nov. 2020 12:39
Pale a écrit :
dim. 1 nov. 2020 20:55
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C’est d’actualité :o
Celui de Bioschock infinite est plus stylé :D

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Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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L’image ne passe pas chez moi :(
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:hello:

Je ne la vois pas non plus :D

Le trailer du nouveau Batman en Lego :



Juste trop bien fait :D
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Pendant ce temps sur le tournage de Scream 5 :

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Ethan Hawke et sa fille Maya Hawke réunis autour des Beatles par le réalisateur de Nemo

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Ethan Hawke va à nouveau jouer avec sa fille.

Durant le confinement, Ethan Hawke avait mis en scène la fille qu’il a eu avec Uma Thurman, Maya Hawke, dans un clip. En effet, la star de Stranger Things s’est lancée cet été dans la chanson.

Selon Entertainment Weekly, leur collaboration artistique n’est pas prête de s’arrêter puisque le site annonce qu’Ethan et Maya Hawke sont sur le point de jouer ensemble (en tant que père et fille) dans une comédie romantique sur le passage à l’âge adulte intitulée Revolver.

Le titre du film fait explicitement référence à l’album éponyme des Beatles puisque l’histoire du film se déroulera à Anchorage, en Alaska, en 1966 et suivra une adolescente nommée Jane (Maya Hawke) après que les Beatles, lors d'un vol pour le Japon, aient été forcés de faire une escale technique dans cette ville d'Alaska.

Alors que la Beatlemania s’abat sur Anchorage et que le groupe est forcé de se calfeutrer dans un hôtel, Jane élabore un plan pour perdre sa virginité avec George Harrison…

Derrière la caméra, on retrouvera Andrew Stanton, qui est surtout connu pour avoir réalisé des classiques de Pixar comme Nemo et WALL-E, mais également des épisodes de Stranger Things.

Notons que ce n'est cependant pas la première fois que le père et la fille Hawkes sont réunis à l’écran, puisque Maya apparaîtra aux côtés de son père dans un prochain épisode de The Good Lord Bird, la série de et avec Ethan Hawke diffusée sur Showtime.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 62ELuyROG0
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Pale a écrit :
lun. 2 nov. 2020 15:50
Pendant ce temps sur le tournage de Scream 5 :

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Oh god la chirurgie :scared:
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