Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Top des séries vues en 2021 :

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1. Cobra Kai - Saison 2
2. Cobra Kai - Saison 1

A chaud : je ne m'attendais pas à ce que la saison 2 soit aussi exceptionnelle. J'ai bouffé cette saison 2 qui m'a fait vibrer comme jamais. Certaines scènes m'ont fait pleurer à chaudes larmes tandis que d'autres m'ont rappelé la jubilation éprouvée devant Scott Pilgrim. Cette série est très grande.
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Cinéma vs streaming : Amazon pourrait acheter à un prix record un film de science-fiction avec Chris Pratt

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Au milieu de la valse des reports qui commence déjà en 2021, Amazon pourrait acheter à un prix record un film de science-fiction avec Chris Pratt.

À la fin de l’année 2020, on espérait fortement que 2021 s’annoncerait sous de meilleurs augures, après une année de reports de blockbusters en masse, qui ont pour la plupart tous immigrés direction 2021. Mais malheureusement, le schéma de 2020 semble commencer à se répéter en ce début d’année qui démarre plutôt mal pour le cinéma.

En effet, 2021 ayant à peine débuté, certains blockbusters commencent déjà à être décalé progressivement vers la fin d’année, notamment Morbius, le deuxième film de l’univers commun entre Sony et Marvel avec Jared Leto, dont la sortie vient d’être repoussée du 19 mars au 8 octobre 2021. Ce premier report risque évidemment d’en engendrer plusieurs, notamment Mourir peut attendre, le dernier James Bond avec Daniel Craig, fixé au 31 mars en France, mais dont certaines rumeurs évoquent un décalage à l'automne 2021.

Si on ajoute aux candidatures des reports potentiels tous les blockbusters repoussés cette année, à savoir The King's Man de Matthew Vaughn, mais aussi Black Widow, Sans un bruit 2, Last Night in Soho, Free Guy, Cruella, ou encore Fast & Furious 9, tous prévus pour une sortie entre avril et mai 2021, autant dire que ça sent l’embouteillage à plein nez pour les salles de cinéma. Et alors qu’on se demandait encore récemment si les majors allaient sacrifier leurs blockbusters respectifs sur l’autel du streaming pour pallier ce problème, Amazon semble avoir donné un début de réponse à notre question.

En effet, selon Deadline, Amazon serait actuellement en pourparlers avec le studio Paramount et Skydance pour racheter un des blockbusters de leur line-up, à savoir The Tomorrow War de Chris McKay, un film de science-fiction dans lequel Chris Pratt et J.K. Simmons affrontent leurs versions du passé dans une guerre futuriste. Un pitch plutôt intrigant pour un film issu d’une licence originale, qui pourrait bien fonctionner en streaming pour son studio.

Amazon a déjà acheté récemment auprès de Paramount Un Prince à New York 2, pour la somme de 125 millions de dollars. Pour The Tomorrow War, le nouveau géant du streaming aurait proposé la somme pharaonique de 200 millions, ce qui est une somme record pour la plateforme.

Une solution qui pourrait s’avérer avantageuse pour Paramount, bien plus qu’une sortie cinéma traditionnelle pour un blockbuster qui n’est pas issu d’une franchise déjà connue, avec 60% du parterre de salles fermées aux États-Unis et au Canada, en pleine pandémie mondiale de Covid-19. Une solution désespérée qui pourrait être poussée par le dernier crash-test en date, à savoir la sortie de Wonder Woman 1984, en simultané au cinéma et en streaming, dont Warner Bros. est bien plus satisfait par les chiffres du film sur HBO Max que dans les salles.

Pour rappel, avant d’en savoir un peu plus sur ce deal entre Amazon et Paramount, The Tomorrow War était attendu pour une sortie le 21 juillet 2021 en France, pour le moment. En attendant, côté Netflix, la plateforme au N rouge a dévoilé une bande-annonce explosive de ses films de 2021, disponible par ici.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1610550533
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weird

Pale a écrit :
mer. 13 janv. 2021 16:15
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Ca donne envie :bounce:
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weird

Pale a écrit :
mer. 13 janv. 2021 18:49
Top des séries vues en 2021 :

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1. Cobra Kai - Saison 2
2. Cobra Kai - Saison 1

A chaud : je ne m'attendais pas à ce que la saison 2 soit aussi exceptionnelle. J'ai bouffé cette saison 2 qui m'a fait vibrer comme jamais. Certaines scènes m'ont fait pleurer à chaudes larmes tandis que d'autres m'ont rappelé la jubilation éprouvée devant Scott Pilgrim. Cette série est très grande.
C’est la série issue de Karaté kid, c’est ça ?
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Frances McDormand aura-t-elle son 3e Oscar ?

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Nomadland est le nouveau film de Chloe Zhao après le très bon The Rider.
Et comme pour ce dernier, Nomadland se veut être un récit existentiel mettant en lumière une communauté spécifique des USA de manière authentique.

Portée par une Francis McDormand qu'on ne présente plus, le film nous fait suivre Fern, une sexagénaire ayant perdu son job suite à la crise économique de 2008. Après la mort de son mari, elle se retrouve sans maison, en quête de divers jobs, et prête à sillonner les routes dans son van (devenu sa nouvelle demeure).

Tout comme The Rider, ce canevas est propice à un voyage mêlant cinéma sensoriel et naturalisme proche du documentaire (McDormand évoluant notamment avec de vrais voyageurs itinérants). Ce n'est pas le fil rouge (mince il est vrai) qui est important, mais tout ce que la caméra et les acteurs parviennent à véhiculer au spectateur.

Frances McDormand porte tout le film sur ses épaules, toute en naturel. Ce qui m'a le plus impressionné reste cependant les moments contemplatifs où la caméra capture ses instants de grâce (Frances qui déambule dans un camp de nomades, les montagnes de l'Arizona en arrière-plan baignées par une lumière zénithale et un lyrisme prononcé par les notes de piano). Un storytelling qui éveille les sens, nous abreuve de moments de vie et met le doigt sur le coeur du film.

Les décors ont beau être majestueux dans ce road trip délectable, mais ce qui reste la cerise sur le gâteau est la légère dimension émotionnelle distillée avec parcimonie et sans pathos (jusque dans sa très belle séquence finale).

Un très bon film tout simplement, et la confirmation du talent de sa réalisatrice !

4/5
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robinne a écrit :
jeu. 14 janv. 2021 00:59
C’est la série issue de Karaté kid, c’est ça ?
Tout à fait et je précise qu'il ne faut pas être un fan assidu de la série pour apprécier.
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Kit a écrit :
mer. 13 janv. 2021 15:59
Risk : le jeu de guerre culte va devenir une série par le créateur d'House of Cards


marrant la coïncidence, le jeu a été inventé par un français Albert Lamorisse dont c'est le 98ème anniversaire de la naissance aujourd'hui, il était aussi réalisateur
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Lamorisse
Grande coïncidence en effet et merci pour ce post instructif !
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robinne
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weird

Pale a écrit :
jeu. 14 janv. 2021 09:08
robinne a écrit :
jeu. 14 janv. 2021 00:59
C’est la série issue de Karaté kid, c’est ça ?
Tout à fait et je précise qu'il ne faut pas être un fan assidu de la série pour apprécier.
C’était effectivement la question subsidiaire :D
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Pale a écrit :
jeu. 14 janv. 2021 09:12
Kit a écrit :
mer. 13 janv. 2021 15:59
Risk : le jeu de guerre culte va devenir une série par le créateur d'House of Cards


marrant la coïncidence, le jeu a été inventé par un français Albert Lamorisse dont c'est le 98ème anniversaire de la naissance aujourd'hui, il était aussi réalisateur
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Lamorisse
Grande coïncidence en effet et merci pour ce post instructif !
mais de rien :)
à part ça, la neige tombe bien depuis 7 heures, belle petite couche, qu'est-ce que ça doit être dans mon chez moi d'origine :sweat:
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Kit a écrit :
jeu. 14 janv. 2021 10:02
mais de rien :)
à part ça, la neige tombe bien depuis 7 heures, belle petite couche, qu'est-ce que ça doit être dans mon chez moi d'origine :sweat:
Ça tombe pas mal de mon côté aussi, j'espère que le retour en voiture ne sera pas trop compliqué :D
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Ça a déjà fondu :D
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Netflix prévoit de racheter encore plein de films prestigieux en 2021 (et après...)

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Après avoir annoncé un impressionnant line-up pour 2021, le directeur des films Netflix a précisé cette stratégie, et ce qui nous attend.

Si 2020 a été une année unique en son genre pour l’industrie du cinéma, 2021 devrait aisément entériner la nouvelle hégémonie du streaming. Netflix a encore prouvé son avance sur la compétition en annonçant fièrement une stratégie assez folle : sortir un film “original” (ou rachat exclusif) par semaine sur la plateforme, et ce sur l’ensemble de l’année.

Il faut dire qu’avec ces 71 longs-métrages, le grand N a frappé fort, d’autant plus que la liste est composée de projets variés, allant du blockbuster d’action (Red Notice avec Dwayne Johnson, Gal Gadot et Ryan Reynolds) à la comédie musicale (Tick, Tick… Boom! de Lin-Manuel Miranda).

Au micro de Variety, Scott Stuber, directeur des films de Netflix, est revenu sur cette ambition qui a impliqué de s’adapter à un public divers, et éparpillé aux quatre coins du globe. Le producteur, à qui l’on doit des films comme La Rupture et Toi et Moi… et Duprée, a d’ailleurs insisté sur l’importance de défendre certains genres, à commencer par la comédie romantique :

“L’une des choses intéressantes à reconnaître lorsque vous avez un public mondial, c’est que vous essayez d’assimiler et de faire les films qu’ils aiment. Je vois des goûts très différents autour du monde. L’une des choses dont nous sommes le plus fier en tant que société, c’est de reconnaître la comédie romantique, dont les gens adorent les différentes variantes, particulièrement dans l’espace “jeunes adultes”.

Quand le public est là de manière aussi diverse […], vous pouvez faire un line-up comme celui-là. Je repense à l’excitation de faire Un Homme d'exception et Fast & Furious en même temps [Stuber a travaillé quelques années chez Universal, ndlr]. Les goûts sont différents et tout le monde veut quelque chose de bon."

D’après le producteur, Netflix a planché sur cette stratégie depuis plus de trois ans, avant d’être fortement épaulé par la crise sanitaire actuelle. Et si Scott Stuber a su se montrer prudent au vu d’un avenir incertain, sa marque est bien décidée à prendre une place de choix dans l’industrie, notamment au travers d’acquisitions de longs-métrages à l’origine prévus pour la salle, comme La Femme à la Fenêtre, le nouveau bébé de Joe Wright avec Amy Adams, ou encore Wish Dragon, un film d’animation des studios Sony. Mais surtout, malgré la récente bande-annonce sur les sorties de 2021, Netflix aurait encore plein de projets secrets, prêts à pointer le bout de leur nez.

“Je pense qu’il va y avoir plus d’opportunités et de conversations à propos des films que nous avons déjà acquis d’autres studios, pas juste dans les circuits de festivals. Quand ces opportunités surviennent, comme avec La Femme à la fenêtre et des talents comme Joe Wright et Amy Adams avec lesquels nous souhaitons collaborer, on veut être prêts à les étudier au cas par cas. Nous avons également acquis d’autres films cette année, comme la première réalisation d’Halle Berry [Bruised, ndlr] pour lequel je suis très excité. Il y a quelques autres acquisitions en cours de route" a déclaré Stuber.

Clairement, Netflix ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Cette nouvelle stratégie agressive pour gonfler son catalogue devrait lui profiter dans les mois, et surtout dans les années à venir. Si la majorité des services de streaming ont affirmé que la pandémie n’a fait qu’accélérer ce processus de transition de la distribution cinématographique, la plateforme reine n’a rien laissé au hasard pour s’assurer toujours plus d’abonnés, et que les nombreux fidèles trouvent en permanence chaussure à leur pied.

Scott Stuber a par ailleurs précisé que la firme avait bien investi dans la sécurité contre la Covid-19, afin de permettre aux tournages de continuer. Malgré les difficultés de certaines situations (d’autant plus que Netflix est loin de produire des films et séries se tournant exclusivement à Los Angeles), le planning gargantuesque du studio n’a peut-être pas été tant impacté.

En tout cas, Netflix a visiblement bien réagi face à une concurrence décidée à lui damner le pion. La multinationale a encore de bonnes surprises, comme Pieces of a Woman, un fort prétendant aux Oscars pour lequel vous pouvez retrouver notre critique, dans sa besace.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1610624472
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Le Seigneur des Anneaux : la série Amazon fait rêver avec son synopsis officiel

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La série Amazon autour du Seigneur des Anneaux ne cesse de se préciser grâce à un synopsis permettant de mieux comprendre la période que va dépeindre le projet.

Depuis le succès de Game of Thrones, nombreux sont les studios à vouloir développer leur propre série, basée sur un univers aussi riche que celui de George R.R. Martin. Mais Warner Bros. et Amazon n’y sont pas allés de main morte, puisqu’ils ont lancé une production titanesque autour du Seigneur des anneaux.

L’univers de J.R.R Tolkien devrait avoir droit à une adaptation sur pas moins de cinq saisons, budgétées toutes ensemble à un milliard de dollars, soit un record en la matière. Après l’annonce de son imposant casting, la série aurait laissé fuiter un synopsis de son histoire, analysé et partagé par le fameux site spécialisé The One Ring. Une occasion de se pencher sur l’ambition du projet, et de confirmer la période qu’elle a choisi de dépeindre :

“La série à venir d’Amazon Studios portera à l’écran pour la première fois les légendes héroïques du mythique Second Age de l’histoire de la Terre du Milieu. Ce drame épique se déroulera plusieurs milliers d’années avant les événements du Hobbit et du Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien, et ramènera les spectateurs à une période où de grands pouvoirs ont été forgés, où des royaumes se sont élevés dans la gloire et sont tombés en ruines, où des héros surprenants ont été testés, où l’espoir a tenu à un fil, et où le plus grand méchant né sous la plume de Tolkien a menacé de recouvrir le monde de ténèbres.

Débutant dans un temps de paix relatif, la série va suivre un ensemble de personnages, à la fois familiers et nouveaux, alors qu’ils vont se confronter à la réémergence tant redoutée du Mal en Terre du Milieu. Des profondeurs les plus sombres des Monts Brumeux aux forêts majestueuses de la capitale elfe du Lindon, en passant par l’île à couper le souffle de Númenor et les limites les plus lointaines de la carte, ces royaumes et personnages vont bâtir des héritages qui perdureront bien après eux.”


Après quelques rumeurs démenties sur le fait que la série explorerait la jeunesse d’Aragorn, ce communiqué a confirmé que l’ambitieux projet d’Amazon allait s’attaquer au Second Âge de la Terre du Milieu. Cette période essentielle de la chronologie de Tolkien est notamment marquée par la forge des Anneaux et la prise de pouvoir conséquente de Sauron.

La série pourrait donc bien atteindre à son climax la chute de Sauron et la perte de l’Anneau Unique de la lame d’Isildur, comme a pu le présenter Peter Jackson au début de La Communauté de l'anneau. C’est cet événement majeur, et la Dernière Alliance des Elfes et des Hommes, qui a marqué la fin du Second Âge.

En tout cas, Amazon a clairement choisi une période rêvée pour sa série. En plus d’avoir été fortement documenté par des livres comme le Silmarillion ou les Contes et Légendes inachevées, le Second Âge s'est défini comme une époque capitale pour comprendre la mythologie de Tolkien et les répercussions d’événements passés sur Le Seigneur des Anneaux. Cette nouvelle adaptation audiovisuelle de la Terre du Milieu pourrait donc faire office de prequel excitant, s’adressant autant aux néophytes qu’aux fans à la connaissance encyclopédique.

Par ailleurs, les guerres intestines et autres quêtes de pouvoir dans le Second Age devraient permettre à cette série de marquer sa filiation avec Game of Thrones, dans le même rapport d’échelles entre drames intimes et considérations géopolitiques. Le résumé met notamment l’accent sur l’île de Númenor, territoire des Valar donné aux humains après leur combat contre Morgoth. Dans l’histoire de la Terre du Milieu, ce lieu a été le théâtre d’une soif d’immortalité des Hommes, les conduisant dans une campagne de colonisation qui a profité à Sauron.

Autant dire que la série Seigneur des Anneaux pourrait ainsi explorer de nombreux récits, signe d’une ambition qui met l’eau à la bouche. On a de toute façon une confiance aveugle dans le talent du réalisateur Juan Antonio Bayona, qui s’est vu confier la direction des deux premiers épisodes de ce projet à l'origine prévu pour 2021, mais retardé à cause du coronavirus. En attendant, on vous renvoie à notre dossier sur la version longue (indispensable) de La Communauté de l'anneau.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 1610555584
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Chute de 70% à l'export en 2020 pour le cinéma français

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Portrait de la Jeune fille en Feu, Les Misérables et J'Accuse sont les trois films français qui ont fait le plus d'entrées dans les salles obscures à l'étranger.

Dans un papier publié cette semaine, le magazine Variety rapporte que le cinéma français a aussi largement souffert de la crise sanitaire à l'international. Au-delà des chiffres catastrophiques de l'exploitation dans les salles du territoire, les longs métrages français se sont aussi nettement moins bien vendus à l'étranger, là encore, en raison de la fermeture des cinémas pendant une large partie de l'année 2020 dans de nombreux pays, comme les Etats-Unis.

Concrètement, le nombre de films français sortis dans les salles étrangères a baissé de 30% (à 611 titres) en 2020 et le cinéma français a ainsi vu ses recettes mondiales chuter à 86,6 millions d'euros, soit une baisse de près de 70%, par rapport à 2019, selon une étude dévoilée par UniFrance (citée par Variety). Plus spécifiquement, les ventes de billets à l'étranger sont tombées à 13,7 millions €, en baisse de 69,8% par rapport à 2019. UniFrance souligne également l'absence de hit majeur pour booster ces chiffres et le ralentissement des marchés émergents comme la Chine. La Russie est d'ailleurs devenue le premier territoire d'exportation du cinéma tricolore en 2020 en terme d'entrées, suivie de l'Espagne et de l'Italie.

Les trois films français qui ont fait le plus d'entrées en salles, hors France, durant l'année 2020, s'appellent Portrait de la Jeune fille en Feu de Céline Sciamma, Les Misérables, de Ladj Ly, et J'Accuse de Roman Polanski.

Unifrance positive malgré tout et souligne que dans ces circonstances difficiles, le cinéma français "a conservé une forte implantation dans les cinémas et festivals à l'étrange. Sur les huit grands festivals internationaux de cinéma, pas moins de 163 films français ont été sélectionnés en 2020, soit 19,5% de la sélection globale, à égalité avec 2019."

Par ailleurs, "l'absence de blockbusters hollywoodiens a laissé un vide que la production moins médiatisée d'autres pays, dont la France, a contribué à combler (...) Ainsi, les distributeurs et les exploitants du monde entier pourraient se tourner vers les titres français pour offrir quelque chose de nouveau au public."


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... a-francais
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sympathique ce nouveau Doug Liman !

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Locked Down n'est finalement pas un nouveau Mr & Mrs Smith ou un film de braquage (ce dernier ne survient que dans le dernier quart) mais avant tout une jolie réflexion sur l'épreuve que représente le confinement au niveau des relations humaines et professionnelles.


Si le tout pèche un tantinet dans son rythme lors du segment central, le tout se suit avec plaisir via un duo Chiwetel Ejiofor-Anne Hathaway plein de charme et la mise en scène caméra à l'épaule (à défaut d'être esthétique nous amène dans la proximité du couple dysfonctionnel et amène une authenticité pour dépeindre les évènements du film).


Une "comédie romantique" qui ne verse jamais dans la niaiserie, cerne plutôt bien son sujet et offre 2 jolis rôles à ces comédiens principaux


c'est pas mal


3/5
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Pale a écrit :
jeu. 14 janv. 2021 15:45
Ça a déjà fondu :D
pas ici, elle est bien tombée de 7h à 15h et depuis c'est une neige fine. il y a déjà 2 bonhommes dans le petit parc sous ma fenêtre, finalement les gosses ne changent pas, il y a 50 ans c'était moi (mais on avait beaucoup plus de neige, surtout dans les Vosges (mon père nous avait fait un igloo en agglos de neige tassée dans lequel toute la famille rentrait à 5, et qui avait survécu des semaines)
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SDA 😍😍😍
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Je découvre seulement ce Zemeckis. Visuellement ça souffle le chaud et le froid. Les personnages sont d'une laideur absolue tandis que les décors en mettent plein les yeux. Mais là où le film frappe fort, c'est l'imaginaire et le merveilleux qu'il convoque et c'est assez stupéfiant.
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Pale a écrit :
jeu. 14 janv. 2021 20:03
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Je découvre seulement ce Zemeckis. Visuellement ça souffle le chaud et le froid. Les personnages sont d'une laideur absolue tandis que les décors en mettent plein les yeux. Mais là où le film frappe fort, c'est l'imaginaire et le merveilleux qu'il convoque et c'est assez stupéfiant.
déjà à l'époque ça sentait un peu l'unncanny valley à intervalles réguliers ^^


tu as vu le Drôle de Noël de Scrooge ?
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NaughtyDog a écrit :
jeu. 14 janv. 2021 20:17
tu as vu le Drôle de Noël de Scrooge ?
A sa sortie oui mais pas revu depuis.
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Ça a l'air excellent :D
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News of the World (ou "La Mission" lol) est le nouveau film de Paul Greengrass (après le déceptif Jason Bourne et le très bon 22 Juillet), permettant des retrouvailles avec Tom Hanks (7 ans depuis l'intense Captain Philips).

On y suit dont le Capitaine Jefferson Kyle Kidd, ex-confédéré lisant les nouvelles dans chaque ville, qui un jour va tomber sur la jeune Johanna. Une enfant élevée par des Kiowa, après que ces derniers aient tué ses parents. Considérée comme une amérindienne, se voit elle aussi massacrée, et Kidd n'a d'autre choix que de la conduire jusqu'aux derniers membres connus de sa famille.

Un pitch qui bien sûr n'a rien de révolutionnaire (True Grit, Logan ou même The Mandalorian dernièrement ont un canevas similaire), mais qui conserve toujours sonjoli degré d'évocation.
Un vieux briscard humaniste évoluant dans une contrée dangereuse, avec une enfant complètement opposée (en terme de culture et de langage) ; tous deux ayant perdu leur propre famille et qui apprendront à vivre ensemble en dépit de leurs différences.

Tout ceci n'a rien de nouveau, et News of the World ne révolutionne pas non plus la roue dans son déroulé narratif (assez attendu dans sa 2nde partie notamment). Néanmoins, le plaisir de visionnage est présent, rien que pour le duo principal. Tom Hanks est évidemment un atout plein de charisme, et la jeune Helena Zengel n'a pas à rougir face à lui.
De plus, en terme de fabrication, News of the World est carré : une belle photographie de Darius Wolski, un très joli score (bien que parfois moins mis en valeur) de James Newton Howard, une production design détaillée et inspirée jusque dans ses costumes et ses accessoires...

On retiendra quelques rencontres plus ou moins tendues, avec des trafiquants d'enfants (pour un scène de poursuite sans bout de gras) par exemple, ou encore quelques belles scènes mettant à l'honneur le pouvoir de l'information au serice de l'unification.

In fine, News of the World est un joli film, bien qu'un peu scolaire. Le tout aurait pu aller bien plus loin dans ce qu'il racontait, mais demeure suffisamment bien emballé pour qu'on y passe un bon moment.

3/5 ou 3.5/5
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weird

Kit a écrit :
jeu. 14 janv. 2021 16:46
[...]mais on avait beaucoup plus de neige, surtout dans les Vosges (mon père nous avait fait un igloo en agglos de neige tassée dans lequel toute la famille rentrait à 5, et qui avait survécu des semaines)
Tu es la preuve vivante du réchauffement climatique ;)
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robinne a écrit :
ven. 15 janv. 2021 07:57
Kit a écrit :
jeu. 14 janv. 2021 16:46
[...]mais on avait beaucoup plus de neige, surtout dans les Vosges (mon père nous avait fait un igloo en agglos de neige tassée dans lequel toute la famille rentrait à 5, et qui avait survécu des semaines)
Tu es la preuve vivante du réchauffement climatique ;)
:rofl: un peu plus et j'étais un vieux fossile comme Clint :lol:
la neige est bien retombée cette nuit, heureusement que je n'ai pas travaillé (à pied), je verrai demain soir, en attendant j'hiberne
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Kit a écrit :
ven. 15 janv. 2021 08:02
robinne a écrit :
ven. 15 janv. 2021 07:57
Kit a écrit :
jeu. 14 janv. 2021 16:46
[...]mais on avait beaucoup plus de neige, surtout dans les Vosges (mon père nous avait fait un igloo en agglos de neige tassée dans lequel toute la famille rentrait à 5, et qui avait survécu des semaines)
Tu es la preuve vivante du réchauffement climatique ;)
:rofl: un peu plus et j'étais un vieux fossile comme Clint :lol:
la neige est bien retombée cette nuit, heureusement que je n'ai pas travaillé (à pied), je verrai demain soir, en attendant j'hiberne
Moi j'ai connu l'ère glacière et la taille des silex Monsieur ! :o :D :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Kit
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Moi j'ai connu l'ère glacière et la taille des silex Monsieur ! :o :D :lol:
:rofl:
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Wickaël
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Pale a écrit :
jeu. 14 janv. 2021 20:03
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Je découvre seulement ce Zemeckis. Visuellement ça souffle le chaud et le froid. Les personnages sont d'une laideur absolue tandis que les décors en mettent plein les yeux. Mais là où le film frappe fort, c'est l'imaginaire et le merveilleux qu'il convoque et c'est assez stupéfiant.
Tiens bah j'en profite pour donner mon avis sur Beowulf. Ce fut une très bonne surprise. Alors oui ça a un peu vieillit mais ça n'entâche aucunement la qualité du film. Visuellement c'est quand même très beau et puis ça ne manque pas de moments épiques.

9/10


Et j'ai découvert hier soir la version longue (qui est en fait la version originale américaine) de Shining. Bon bah grande claque dans la gueule, et pourtant le cinéma de Kubrick d'ordinaire ça m'en touche une sans bouger l'autre. Nicholson est à son maximum, son meilleur rôle à n'en pas douter. Le film est lent mais plus ça avance plus on est plongé dans la folie de Jack et on est limite nous aussi sous l'emprise de l'Overlook. Et puis cette BO qui accentue bien les moments de tension. Un régal.

10/10
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Il semblerait que j'aie pas mal réussi à stopper les inscriptions de bots pour le moment. Satisfait (même si c'est forcément temporaire parce qu'ils évoluent sans cesse...). :o
Google n'arrive toujours pas accéder au forum par contre et c'est étrange parce que le robinet est ouvert pour... Je ne désespère pas ! :D
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Pale a écrit :
jeu. 14 janv. 2021 20:25
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j'adore cette affiche très originale :love2:

purée il y a une de ces couches de neige :sweat: , je n'en avais plus vu autant depuis longtemps (ce n'est pas encore comme ce dimanche de mars 2006 où il était tombé une cinquantaine de cm en une nuit, heureusement qu'à l'époque je n'avais qu'une centaine de mètres pour aller au boulot, le chasse-neige n'était passé dans le quartier que vers 16h, à Mulhouse)
sinon c'est magnifique :love:
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poucenlair

Next a écrit :
ven. 15 janv. 2021 11:56
Il semblerait que j'aie pas mal réussi à stopper les inscriptions de bots pour le moment. Satisfait (même si c'est forcément temporaire parce qu'ils évoluent sans cesse...). :o
Google n'arrive toujours pas accéder au forum par contre et c'est étrange parce que le robinet est ouvert pour... Je ne désespère pas ! :D
ça y est ! tu as dépassé les 1000 :bounce:
et on croise les doigts, tu fais toujours un boulot formidable :jap:
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Kit a écrit :
ven. 15 janv. 2021 11:56
purée il y a une de ces couches de neige :sweat: , je n'en avais plus vu autant depuis longtemps (ce n'est pas encore comme ce dimanche de mars 2006 où il était tombé une cinquantaine de cm en une nuit, heureusement qu'à l'époque je n'avais qu'une centaine de mètres pour aller au boulot, le chasse-neige n'était passé dans le quartier que vers 16h, à Mulhouse)
sinon c'est magnifique :love:
Mon frère qui habite à Guebwiller m'a envoyé une vidéo des chutes de neige là-bas, c'était vraiment quelque chose.
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Wickaël a écrit :
ven. 15 janv. 2021 12:52
Kit a écrit :
ven. 15 janv. 2021 11:56
purée il y a une de ces couches de neige :sweat: , je n'en avais plus vu autant depuis longtemps (ce n'est pas encore comme ce dimanche de mars 2006 où il était tombé une cinquantaine de cm en une nuit, heureusement qu'à l'époque je n'avais qu'une centaine de mètres pour aller au boulot, le chasse-neige n'était passé dans le quartier que vers 16h, à Mulhouse)
sinon c'est magnifique :love:
Mon frère qui habite à Guebwiller m'a envoyé une vidéo des chutes de neige là-bas, c'était vraiment quelque chose.
et au sommet du Grand Ballon, ça doit être incroyable
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weird

Kit a écrit :
ven. 15 janv. 2021 08:02
robinne a écrit :
ven. 15 janv. 2021 07:57
Kit a écrit :
jeu. 14 janv. 2021 16:46
[...]mais on avait beaucoup plus de neige, surtout dans les Vosges (mon père nous avait fait un igloo en agglos de neige tassée dans lequel toute la famille rentrait à 5, et qui avait survécu des semaines)
Tu es la preuve vivante du réchauffement climatique ;)
:rofl: un peu plus et j'étais un vieux fossile comme Clint :lol:
la neige est bien retombée cette nuit, heureusement que je n'ai pas travaillé (à pied), je verrai demain soir, en attendant j'hiberne
Clint a connu la précédente ère glaciaire.
Il vit chez lui en « marcel » tellement il a chaud :o
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weird

ClintReborn a écrit :
ven. 15 janv. 2021 10:33
Moi j'ai connu l'ère glacière et la taille des silex Monsieur ! :o :D :lol:
:lol:
Qu’est-ce que je disais ! :lol:
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robinne a écrit :
ven. 15 janv. 2021 14:51
ClintReborn a écrit :
ven. 15 janv. 2021 10:33
Moi j'ai connu l'ère glacière et la taille des silex Monsieur ! :o :D :lol:
:lol:
Qu’est-ce que je disais ! :lol:
:sol: J'avais un bon look

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Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Après Le Jeu de la dame, le créateur s'allie au réalisateur de Chernobyl pour une série SF d'aliens

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Le scénariste Scott Frank va s'associer avec le réalisateur de la série Chernobyl pour une série sur les aliens.

Véritable gros carton de la fin d’année 2020 sur la plateforme au N rouge, Le Jeu de la dame a été un succès assez inattendu pour Netflix. La mini-série créée par Scott Frank s’est hissée rapidement dans le top 10 du géant du streaming dans le monde entier, notamment en France où la série a trôné en première place pendant plusieurs semaines.

Un succès à la fois critique et public, qui doit beaucoup à la performance de son actrice Anya Taylor-Joy, révélée auparavant dans le cauchemar de Robert Eggers, The Witch, mais aussi dans Split et Glass de M. Night Shyamalan. Elle a trouvé dans la mini-série le rôle de la consécration, même si la série doit également beaucoup au talent de son créateur Scott Frank, scénariste notamment sur Minority Report de Steven Spielberg, ou encore Logan de James Mangold.

Et à peine sorti du succès de sa mini-série Netflix, le showrunner est apparemment déjà prêt à rempiler pour une nouvelle création, cette fois-ci pour la chaîne FX, qui vient tout juste d’annuler la série Redeemer qui vient de tomber à l’eau. Tandis que la chaîne développe en collaboration avec Fox 21 Television Studios une série Alien créée par Noah Hawley (Lucy in the Sky, Fargo, Legion), sous l’égérie Disney, Scott Frank adaptera pour FX Productions le roman de science-fiction écrit par Mary Doria Russell, Le Moineau de Dieu (The Sparrow dans son titre original), publié en 1996.

The Sparrow raconte l’histoire d’un groupe de prêtres et de scientifiques jésuites, mené par un linguiste, le père Emilio Sandez, qui part dans une expédition spatiale dirigée par le Vatican, suite à la captation d’un signal extraterrestre. Objectif : prouver l’existence d’un Dieu dans l’univers. Évidemment, la mission tourne mal et le père Sandoz, seul survivant de l’expédition, se retrouve traduit en justice par le Vatican, qui tente de découvrir ce qu’il s’est passé durant cette mission. Un synopsis qui n’est pas sans rappeler la science-fiction aux questionnements créationnistes à la Ridley Scott, avec des airs de Prometheus et d’Alien : Covenant, voire des échos à la récente série Raised by Wolves, dont le cinéaste a réalisé les deux premiers épisodes.

Pour cette nouvelle série, Scott Frank sera à l’écriture de l’ensemble de la série, tandis que la réalisation sera confiée à Johan Renck, réalisateur de l'acclamée Chernobyl. La chaîne FX sera à la production, tandis que Scott Frank et Johan Renck seront tous les deux producteurs exécutifs de la série, aux côtés de Mark Johnson (Better Call Saul) et de AMC Studios.

Un projet plutôt intrigant donc, avec un scénariste et un réalisateur de talent derrière la caméra, et des thématiques passionnantes. Bref, de quoi donner une série de science-fiction marquante. En attendant d’en savoir un peu plus sur The Sparrow, on décortique plus en détail la série Alien de Noah Hawley, actuellement en développement, et on vous explique comment Disney et FX pourraient sauver (ou tuer) la saga culte, dans notre dossier disponible par ici.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 1610717596
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EL a moyennement apprécié Zone hostile (2,5 étoiles) :

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De Chambre 1408 en passant par Le Rite ou quelques épisodes de Bloodline, Mikael Håfström s’est imposé comme un technicien capable. C’est ce qui lui vaut de mettre en scène Zone hostile, nouveau prototype d’action teinté de SF acheté par Netflix, pour lequel il est recommandé de faire l’économie de son cerveau.

GROBOCOP


Et cela tombe bien, puisqu’il sera ici question d’intelligence artificielle. Un concept pas franchement nouveau, auquel devra se frotter le jeune lieutenant Thomas Harp (Damson Idris). Après avoir désobéi à des ordres directs et tué deux soldats américains, avec l’empathie d’un broyeur industriel pour une couvée de poussins, notre héros se voit confier la supervision de Leo (Anthony Mackie). Ce super soldat de synthèse est le premier modèle du genre à être déployé en complète autonomie sur un théâtre d’opérations.

On appréciera donc la spectaculaire stupidité de ce concept, qui vise à confier à un incompétent meurtrier la gestion d’une arme de pointe. Arme dont personne ne semble s’inquiéter qu’elle soit capable de zigouiller la moitié de l’espèce humaine en moins de temps qu’il n’en faut à Patrick Sébastien pour faire tourner les serviettes. Évidemment, rien ne se passe comme prévu, et c’est avec moult mâchoires concassées et sourcils froncés que tout ce beau monde découvre qu’un robot tueur n’est pas un émissaire de paix très efficace.

Cette violente attaque contre les capacités neuronales du spectateur se double d’une direction artistique aussi pauvre que contemporaine, en cela qu’elle s’efforce de recycler l’héritage de Call of Duty et des ambassadeurs vidéoludiques du Battle Royale. Ainsi vaque-t-on, de faubourgs anonymes en usines désaffectés, aux quatre coins d’une Europe de l’Est générique, où tout semble avoir été pensé pour laisser la caméra libre d’observer les comédiens exécuter des bots à la chaîne.

En l’état, le film ressemble plus à une kill-cam de compétition en ligne qu’à un récit d’action usant d’une véritable grammaire visuelle, rehaussée de designs repiqués aux ingénieurs de Boston Dynamics.

TERMINATOR SOFT FATE

Pour autant, Zone Hostile réussit l’exploit de ne jamais être tout à fait désagréable. Le mérite en revient à son rythme soutenu, qui a la politesse de ne jamais s’appesantir sur ses rebondissements, sans non plus se prendre trop au sérieux. Oui, ces soldats en colère, ces humanitaires prêts à atomiser l’Occident par amour de la paix, et ces rebelles en carton sont artificiels, mais au moins valsent-ils prestement, ne laissant à peu près jamais le temps à l’ennui de s’insinuer dans cette gentille bourrinerie, assez plate visuellement, mais toujours lisible.

De même, on appréciera l’investissement du casting, Anthony Mackie en tête. Ce dernier a manifestement retrouvé une bonne demi-douzaine d’expressions faciales depuis la seconde saison d’Altered Carbon, et en fait bon usage (ce qui est plutôt rassurant avant Falcon et le Soldat de l'Hiver). Son mélange de blagounettes, de grands discours et de charabias pseudo-scientifiques est divertissant, et son investissement physique plaisant. Ajoutons à cela une pincée de la trop rare Emily Beecham pour faire bonne mesure, et on évitera de justesse de passer l’arme à gauche une fois le visionnage achevé.

Zone hostile est disponible sur Netflix depuis le 15 janvier 2021 en France

Grâce à ses acteurs et son rythme fluide, cette Zone Hostile fait parfois oublier son absence totale d'inventivité et la stupidité spectaculaire de son récit.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1610711393
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La Révolution stoppée net, la série française Netflix n'aura pas le droit à une saison 2

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Netflix répond enfin aux questionnements quant à la saison 2 de La Révolution, sa série française de 2020 qui n’a pas connu le même succès public que Lupin.

Moins d’une semaine après son lancement le 8 janvier 2021, la série Netflix française Lupin – Dans l’ombre d’Arsène s’est déjà retrouvée en tête des programmes les plus vus sur la plateforme de SVoD dans une quinzaine de pays du monde, dont la France. L’occasion pour l’équipe de Netflix d’être interrogée sur l’avenir de leurs séries hexagonales en général, et sur le destin qui attend l’une d’entre elles en particulier : La Révolution, production dont la saison 1 est sortie le 16 octobre 2020.

Questionné à ce propos par Allociné, Damien Couvreur, directeur des séries originales françaises au sein de la firme au logo rouge, a mis les choses au clair :

« La Révolution a […] séduit de nombreux membres au-delà de l’Hexagone. C’est pour nous la preuve que la France, son Histoire et son patrimoine, peuvent intéresser un public à l’international. Cependant, nous n’allons pas renouveler la série pour une seconde saison, car bien qu’elle ait suscité de la curiosité, le public n’y a pas trouvé son compte. »

On peut comprendre, à travers sa réponse, que cette série a confirmé, avant Lupin et son succès, qu’exploiter le patrimoine français pouvait se révéler un pari gagnant pour capter la curiosité des spectateurs étrangers. Hélas, les audiences de La Révolution au niveau mondial n’ont pas été assez conséquentes.

Interrogé lui aussi par Allociné, le co-créateur de la série Aurélien Molas s'est désolé de cette décision :

« [La série] n’a pas su fédérer et consolider un public plus large. Il y avait sans doute une difficulté à équilibrer le projet dans l’hybridation des genres. »

On peut se rappeler, à ce titre, que La Révolution avait bien moins convaincu la critique française, lors de sa sortie, que Lupin : si son ambition visuelle avait été reconnue, nombreux étaient ceux qui avaient reproché à cette production de mêler plusieurs genres – l’aventure historique, l’action, l’horreur avec zombies – de manière assez bancale, et finalement plate.

L’épopée des justiciers issus du peuple luttant contre les nobles infectés par le virus du sang bleu constitue donc un nouvel exemple de série Netflix française annulée suite à une saison seulement, après Osmosis et Marianne (pourtant bien accueillie). Plan Cœur, Family Business et Mortel continuent, eux, leur bonhomme de chemin et se préparent à revenir avec de nouvelles saisons.

Notre critique de la saison 1 et unique saison de La Révolution.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 1610642197
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Netflix a dominé Disney et le monde du streaming en 2020

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Alors que le N rouge prévoit de régner sur 2021 en rachetant plein de films prestigieux, Netflix a déjà dominé Disney et le marché du streaming en 2020.

Si 2020 a été une année très difficile pour les salles de cinéma dans le monde entier avec la Covid-19, cela a été plutôt le contraire pour le marché du streaming. En effet, la situation sanitaire actuelle aura été le terrain parfait pour le lancement de la guerre entre les plateformes de SVoD.

Après avoir eu le monopole du marché pour lui tout seul pendant plusieurs années, Netflix a vu débarquer (durablement) cette année plusieurs concurrents qui avaient de quoi faire trembler le N rouge. Parmi eux, le mastodonte Disney+, devenu depuis son lancement le porte-étendard du divertissement familial à la maison, en récupérant notamment des films comme Mulan et Soul.

Si les méthodes de la firme aux grandes oreilles ont de quoi laisser sceptiques, on était en droit de s’attendre à ce que la plateforme écrase la concurrence sur le marché du streaming tel un rouleau compresseur, notamment avec sa série d’appel The Mandalorian, devenue un véritable phénomène sur le net en seulement deux saisons, en grande partie grâce à sa mascotte verte.

Et pourtant, selon les chiffres publiés par la société Nielsen récemment, et relayés notamment par Variety, le N rouge reste toujours le maître du monde… du streaming en tout cas, en conservant sa place en haut du classement, malgré la concurrence avec Amazon, Disney+ ou encore Hulu aux États-Unis.

Le classement de Nielsen ne contient que ces quatre plateformes majeures sur le marché, en se basant sur le nombre de minutes visionnées durant l’année par les utilisateurs de la plateforme. Et en 2020, Netflix a régné littéralement sur le marché, non pas avec une série originale, mais avec la série culte The Office, diffusée chez nous sur Amazon Prime Vidéo, en cumulant plus de 57 milliards de minutes diffusées au total, aux États-Unis.

Juste derrière The Office, on retrouve également Grey's Anatomy, une autre série très populaire aux USA, dont les saisons ont cumulé quant à elles plus de 39,4 milliards de minutes regardées. Si le N rouge a régné en maître cette année, c’est évidemment aussi grâce à ses séries originales. Ainsi, dans le classement des créations originales les plus regardées, on retrouve étonnamment la série Ozark en tête du top 5, avec plus de 30,5 milliards de minutes visionnées pour ses 28 épisodes, ce qui est énorme, à titre de comparaison avec les 192 épisodes de The Office.

Dans la suite du classement se succèdent les séries Lucifer, The Crown, ou encore Au Royaume des fauves (Tiger King, dans son titre original), toutes estampillées du N rouge du géant du streaming. Disney+ parvient à s’incruster à la cinquième place du top, avec sa série phare The Mandalorian, que l’on aurait pu imaginer en première position, au vu de son succès auprès des fans et de sa résonnance sur les réseaux sociaux.

Mais Netflix va devoir également se trouver une autre série culte avec laquelle elle pourra régner de nouveau en 2021, puisque la plateforme vient de perdre The Office qui a quitté le catalogue américain du N rouge au 1er janvier 2021, lui préférant l’exclusivité sur le service de streaming de NBC Universal, nommé Peacock, fraichement débarqué l’été dernier.

En France, Netflix vient d’acquérir dans son catalogue les neuf saisons de la série 24 heures chrono, qui devrait être un véritable carton en termes de minutes bing-watché par son audience (même si on rappelle que les chiffres de Nielsen sont fixés sur les scores américains). Et on vous propose un classement des saisons de cette série d’action culte, du pire au meilleur, disponible pour ici.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 1610633956
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Le Napoléon de Ridley Scott avec Joaquin Phoenix sortira en streaming sur Apple TV+

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Tournage au début de l'année 2022 au Royaume-Uni.

Annoncé en octobre dernier, le film sur Napoléon de Ridley Scott, porté par Joaquin Phoenix, ne sortira pas en salles, mais sera à voir en streaming via la plateforme Apple TV+, partout dans le monde. Intitulé Kitbag, le long métrage historique sera produit par Apple Studios, qui vient de dealer avec sa société de production, Scott Free, pour financer ce projet à gros budget. Selon Deadline, le tournage commencera au début de l'année 2022 au Royaume-Uni.

"Napoléon est un homme qui m'a toujours fasciné. Il est sorti de nulle part pour gouverner tout le monde ! Mais pendant tout ce temps, il menait une guerre amoureuse avec sa femme adultère Joséphine. Il a conquis le monde pour essayer de gagner son amour, et quand il ne le pouvait pas, il l'a conquis pour la détruire et s'est détruit dans le processus", commente Ridley Scott au site américain, avant d'encenser Joaquin Phoenix : "Aucun acteur ne pourra jamais incarner Napoléon comme Joaquin. Il a créé l’un des empereurs les plus complexes de l’histoire du cinéma (Commode) dans Gladiator, et nous en créerons un autre Empereur de légende avec son Napoléon."

Kitbag était à l'origine en développement chez 20th Century Studios. Mais le studio a abandonné l'ambitieux projet avant la fin de l'année dernière, ce qui a permis à Apple de se lancer et d'acquérir des droits mondiaux, en acceptant un engagement de production important. En clair, le réseau de streaming va investir gros dans ce film, qui ne devrait pas sortir avant 2023.

En effet, avant de filmer Napoléon Bonaparte, Ridley Scott réalisera un autre biopic : Gucci, avec Lady Gaga, Robert De Niro, Al Pacino, Adam Driver et Jared Leto, dont il commencera la production en mars prochain en Italie. Le cinéaste de 84 ans passera ensuite une bonne partie de l'automne à faire la promo de son prochain film, The Last Duel, dont la sortie est prévue pour octobre 2021, avec Matt Damon, Adam Driver et Ben Affleck.


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