Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pas de ciné today, mon programme du week-end prochain :

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Sur Netflix :

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Mon programme ciné de décembre :

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Peut-être :

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Sur Netflix :

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Netflix envoie grave du lourd en décembre.
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Spider-Man : No Way Home - les analystes du box-office en font déjà le plus gros film de 2021

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Certains outils permettent aux analystes du box-office américain de dire que Spider-Man : No Way Home sera le plus gros film de 2021.

La sortie de Spider-Man : No Way Home est encore relativement loin, et les préventes du film ne sont pas encore ouvertes. Pourtant, quand bien même il s'agit de l'un des principaux éléments d'analyse pour établir une prédiction sur la performance d'un film au box-office, il en existe d'autres qui permettent de se faire une idée - en fonction de l'activité sur Internet autour du film, du nombre de réactions positives à la bande-annonce etc. Et c'est à ceux-là qu'ont fait appel les analystes chevronnés de Box-Office Pro, une publication spécialisée dans le domaine depuis 1920, pour établir très en avance une prédiction sur les performances du prochain Marvel. Et sans trop de surprise, il est déjà sacré roi de 2021.

Les modèles de Box-Office Pro annoncent ainsi un démarrage sur le sol américain entre 135 et 185 millions de dollars, ce qui, même dans le cadre de l'estimation la plus basse, en ferait la plus grosse sortie de 2021. Et de loin en plus : aucun film n'a dépassé les 100 millions de dollars lors de sa sortie cette année. Si l'on prend la fourchette haute à 185 millions, Spider-Man : No Way Home deviendrait même la plus gros démarrage au box-office depuis les 177 millions de Star Wars : L'Ascension de Skywalker sorti fin 2019, ainsi que le plus gros démarrage pour un film Spider-Man, record jusqu'ici détenu par Spider-Man 3 avec 151 millions.

Une prédiction qui donne d'autant plus le tournis quand on s'attarde sur la concurrence et que l'on constate qu'en trois jours seulement, Spider-Man : No Way Home pourrait faire une entrée fracassante dans le top 6 américain de 2021 entre Mourir peut attendre et Black Widow, dont on rappelle à titre d'exemple que ce dernier est arrivé à 183 millions de dollars au terme de son exploitation. Mais alors qu'on se penche sur le démarrage de Spider-Man : No Way Home, qu'attendre justement de son exploitation complète ?

Il est encore bien trop tôt pour donner une fourchette un tant soit peu ramassée, mais Box-Office Pro le voit finir sa course entre 375 et 525 millions de dollars au box-office américain. Soit le meilleur film de l'année quoiqu'il en soit, et là encore avec une avance humiliante, puisque le numéro un actuel Shang-Chi et la légende des Dix Anneaux affiche un score domestique à 224 millions de dollars.

Cerise sur le gâteau : si l'on prolonge un peu ce constat et que l'on fait de la pure spéculation, le milliard pourrait donc aussi être à portée de main, en atteste Spider-Man : Far from Home - 331 millions de dollars au box-office américain et un total mondial à un 1,1 milliard, dans un contexte sanitaire normal certes. Mais tout de même : Spider-Man : Now Way Home pourrait donc être également le plus gros film de l'année au box-office mondial - dont la première place est actuellement tenue par The Battle at Lake Changjin, actuellement roi du monde avec 882 millions de dollars récoltés (tous en Chine).

Cependant, malgré l'enthousiasme massif généré par la bande-annonce et le retour tant attendu d'un personnage ultra-populaire (déso Natasha) de l'ère Thanos du MCU dans un film solo, il demeure une ombre au tableau qui rend la prédiction toujours très volatile : l'hiver en temps de pandémie. Même si la fin d'année est habituellement LA période la plus lucrative de l'année, Box-Office Pro tempère son analyse en rappelant une fait tout simple : nul ne peut s'avancer sur l'évolution de la contagion, ni sur la volonté des parents d'accompagner leurs enfants de 5 à 12 ans au cinéma dans ce contexte, à fortiori alors que la vaccination commence tout juste à s'ouvrir pour aux aux États-Unis...


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... FL9mi3bktE
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J'ai revu des scènes de 2 thrillers que je kiffais dans les années 90 :

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Les films ont toujours leur charme, quel kif :love2:
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Mourir peut attendre devient le plus gros succès hollywoodien au box-office, devant Fast & Furious 9

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Mourir peut attendre bat les records hollywoodiens post-pandémie au box-office et détrône Fast & Furious 9.

Quand Daniel Craig annonce que Mourir peut attendre est sa dernière mission en James Bond, ça déconne zéro mais ça fait surtout plein de billets. Les scores du film à l'échelle mondiale et au box-office chinois envoyaient déjà des signaux très positifs pour les revenus en salles post-covid, mais c'est dorénavant un record très spécifique qui a été franchi.

Alors, la messe n'est pas dite et 2021 n'est pas tout à fait terminée. On peut penser au succès plus que potentiel de Spider-Man : No Way Home, mais en attendant ce prétendant, Mourir peut attendre a explosé le box-office de l'année et vaincu depuis le dimanche 21 novembre 2021 le sauveur estival qu'était Fast & Furious 9.

The Wrap a rapporté la victoire de Mourir peut attendre, qui en est à 734 millions de dollars au box-office mondial. Ainsi, le film a dépassé d'une dizaine de millions de dollars Fast & Furious 9, qui avait fini sa carrière à 721 millions. C'est évidemment beaucoup plus que les films Marvel Studios de l'année, comme Black Widow (379 millions, mais le film a divisé ses gains par sa sortie simultanée sur Disney+) et Shang-Chi (431 millions). Même le film Sony-Marvel Venom : Let There Be Carnage (dont l'exploitation n'est pas tout à fait terminée) n'a pas rivalisé, du haut de ses 454 millions

Les seuls films de l'année qui dépassent encore 007, c'est la comédie dramatique Hi, Mom (822 millions) et le film de guerre The Battle At Lake Changjin (882 millions), deux longs-métrages chinois qui, à leur manière, ont fait un joli doigt d'honneur à la suprématie hollywoodienne du marché. À noter toutefois que Mourir peut attendre n'a pas fini son exploitation, ce qui ne le figera pas à ses 730 millions. Néanmoins, il y a peu de chances qu'il atteigne les 800 millions et rivalise avec ces deux objets cinématographiques non identifiés.

C'est donc une médaille de bronze pas déméritée pour James Bond, dont le box-office domestique est de 154 millions de dollars et le box-office international est de 579 millions. Il est, en tout cas, le film hollywoodien ayant eu le plus gros succès au box-office mondial depuis le début de la pandémie.

De quoi rassurer sur la force de frappe de 007 à l'échelle mondiale, et pas juste auprès des pays anglophones. Spider-Man : No Way Home et Matrix : Resurrections ont assurément du pain sur la planche.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1637579581
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Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Scarlett Johansson (37 ans) :

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:o :love:
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Cocu
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Pale a écrit :
lun. 22 nov. 2021 12:42
Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Scarlett Johansson (37 ans) :

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:o :love:
Et dire qu'on a le même âge ! Et le même physique, évidemment 🤣
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ClintReborn
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Cocu a écrit :
lun. 22 nov. 2021 18:51
Et dire qu'on a le même âge ! Et le même physique, évidemment 🤣
:saint: Je savais bien que tu étais scarlett incognito depuis le début :o :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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:lol: La première photo de Scarlett m'évoque immédiatement les films bis où des mecs versent de la cocaïne dans le décolleté d'une belle femme pour snifer entre ses seins... ouais je sais c'est méga sexiste..;je l'ai jamais fait, un de mes regrets de ma vie je pense...
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BOX OFFICE STORY a écrit :
lun. 22 nov. 2021 19:02
:lol: La première photo de Scarlett m'évoque immédiatement les films bis où des mecs versent de la cocaïne dans le décolleté d'une belle femme pour snifer entre ses seins... ouais je sais c'est méga sexiste..;je l'ai jamais fait, un de mes regrets de ma vie je pense...
Il n'est jamais trop tard :o :D Au pire tu utilises autre chose que de la cocaïne :D
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Celui qui veut poster des photos supplémentaires de Scarlett, qu'il n'hésite pas :D
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BOX OFFICE STORY a écrit :
lun. 22 nov. 2021 19:02
:lol: La première photo de Scarlett m'évoque immédiatement les films bis où des mecs versent de la cocaïne dans le décolleté d'une belle femme pour snifer entre ses seins... ouais je sais c'est méga sexiste..;je l'ai jamais fait, un de mes regrets de ma vie je pense...
Tu as donc déjà sniffé de la coc', mais en dehors d'une paire de seins donc? 😁

@ClintReborn tu m'as démasqué !
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Cocu a écrit :
lun. 22 nov. 2021 20:25
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Merci :love: :D
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EL n'a pas trop aimé House of Gucci (2 étoiles) :

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À peine remis de la sortie du Dernier Duel, voilà que le très prolifique Ridley Scott est déjà de retour avec House of Gucci. À l'occasion de ce biopic basé sur l'histoire rocambolesque de la célèbre entreprise familiale de haute couture, le réalisateur de Gladiator s'est entouré de Lady Gaga, Adam Driver, Al Pacino, Jared Leto et même de Jeremy Irons. Mais un grand casting implique de grandes responsabilités...

GUCCI GANG


À chaque nouveau film, le cas Ridley Scott devient de plus en plus fascinant à psychanalyser. Prometheus et Exodus étaient portés par un besoin maladif de se confronter à Dieu, à la manière d'un ado en plein rejet athéiste, tout en cherchant par orgueil à damner le pion à de grands noms du septième art (Kubrick et DeMille). Avec une géométrie on ne peut plus variable, le cinéaste n'a cessé d'enchaîner les tournages, comme pour combattre sa propre finalité d'artiste et d'être humain.

Plutôt que d'accepter avec sérénité que ses plus grandes heures soient derrière lui (Alien, Blade Runner, Thelma et Louise...), Scott semble désormais englouti par sa propre mégalomanie, qui le pousse même à revisiter plus ou moins explicitement ses glorieux chefs-d’œuvre (Le Dernier Duel n'est-il pas une façon de prolonger Les Duellistes ?).

Au vu de ses peurs et de ses obsessions, on peut comprendre ce qui a attiré le réalisateur vers House of Gucci, qui prend pour centre névralgique l'un des faits divers les plus retentissants des années 90 : le meurtre de Maurizio Gucci. Cet héritier discret de la famille toscane est aujourd'hui connu pour avoir permis à la marque vieillissante de remonter la pente, et de devenir l'une des entreprises de luxe les plus importantes au monde.

Dès lors, en ouvrant et en terminant le long-métrage sur cet assassinat, Ridley Scott présente son film comme une pure tragédie, celle d'un homme d'affaires ambitieux emporté par la Faucheuse avant que l’œuvre de sa vie ne puisse pleinement éclore. Tiens donc...

Le problème, c'est que ce postulat assez classique de rise and fall se voit plombé par son trop-plein d'envies et de points de vue. Car en réalité, House of Gucci est moins un film sur Maurizio (quand bien même il est le personnage qui intéresse le plus Scott) que sur sa femme Patrizia, qui va progressivement s'imposer dans l'empire familial.

LE BOUT DU ROULEAU DE SCOTT

Sur le papier, House of Gucci est ainsi porté par une ambiguïté fascinante, celle d'un portrait de femme qui oscille entre vénalité et soif de respect. Malheureusement, cette dimension féministe se voit dynamitée par le systématisme avec lequel Scott filme Lady Gaga et son accent italien à couper au couteau. L'actrice a beau se démener pour donner corps à un personnage qui perd pied, elle se voit réduite à une marionnettiste, tirant dans l'ombre les ficelles au gré de scènes répétitives et didactiques.

Ce va-et-vient permanent de la narration révèle d'ailleurs à quel point House of Gucci est un projet mal dégrossi, qui enquille ses séquences sans entrain, le tout sur une durée franchement déraisonnable de 2h40. Là où les pires films récents de Scott avaient au moins le mérite de jouir d'une technique irréprochable, le cinéaste a mis son formalisme au placard pour des suites interminables de dialogues filmés en champ-contrechamp avec du multi-cam.

Résultat, en plus d'engendrer un montage brouillon qui se cherche une identité à chaque scène, cette platitude ne fait que mettre en avant les carences de son dispositif, à commencer par ce choix très discutable de donner des accents italiens à des comédiens globalement américains. Ce n'est sans doute pas un hasard si Al Pacino, assez réjouissant en papy gâteux et manipulateur, est le seul à vraiment s'amuser dans cette valse de pantins désarticulés, où Scott peine même à exploiter le talent habituel d'Adam Driver, ici assez éteint.

Le pire dans tout cela, c'est qu'House of Gucci est un film dont on fantasme bien vite les embranchements exaltants qu'il pourrait prendre, alors que Scott se contente de rester au point mort tout du long. Son drame familial a des élans de fresque opératique inspirée par Le Parrain ? La mise en scène n'a jamais les épaules pour en tirer la même puissance. Son contexte bling-bling pourrait amener à de grands moments de décadence et de grotesque ? On a juste droit au pathétique Jared Leto, plus que jamais ridicule sous ses prothèses et son cabotinage agaçant.

À vrai dire, avec un sujet pareil, le réalisateur de Cartel et de Tout l'argent du monde semblait tout indiqué pour y apposer la griffe misanthrope qui le caractérise. Pourtant, s'il se moque quelque peu de certaines situations, le long-métrage n'a jamais les crocs assez acérés pour mordre ses protagonistes. Et comme Scott n'est pas non plus un grand cinéaste de la compassion, House of Gucci se voit piégé dans un entre-deux, au point où certaines séquences-clés se contentent de laisser le spectateur dans un niveau embarrassant d'apathie, comme lors d'une cession de parts de l'entreprise jamais bouleversante ou cinglante.

C'est sans doute la plus grande tragédie du film que de sembler aussi terne. Certes, Ridley Scott a pu nous perdre à de nombreuses reprises avec des postulats aberrants, mais on ne pouvait pas leur enlever leur jusqu'au-boutisme. House of Gucci est, pour sa part, un encéphalogramme plat. Un projet soporifique qui ne fait qu'écorner un peu plus la légende d'un réalisateur mythique. Paradoxalement, à force de combattre la vieillesse et la mort via son art, Scott ne nous donne plus qu'une envie : l'envoyer à l'EHPAD.

S'il est interminable, House of Gucci montre surtout que Ridley Scott a définitivement lâché l'affaire, autant en termes de mise en scène que de direction d'acteurs. Une sacrée déception, pour un projet dont on perçoit pourtant le potentiel inassouvi.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1637679867
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EL a modérément apprécié la série Hellbound (3 étoiles) :

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La série Hellbound n'est pas aussi techniquement aboutie que le mériterait son propos intelligent et bien amené, en particulier à cause de son rythme saccadé et de ses personnages de fonction, mais propose une nouvelle réflexion intéressante sur le dogme religieux et notre condition de mortels.

https://www.ecranlarge.com/saisons/crit ... 1637604155
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Je n'ai jamais sniffé de la coke, mais par contre j'ai toujours adoré les grosses poitrines, d'ailleurs ma femme (comme dirait Columbo) aurait pu rendre jalouse Salma Hayek...Quand j'en ai parlé à mon psychiatre il m'a tout de suite demandé si j'avais têté ma mère... (véridique)...C'est lié à l'amour que l'on porte à sa maman... Bigre ! Mais bon en dehors de son physique très agréable Scarlett est aussi une des meilleures actrices de sa génération, Scalett on l'aime parce que c'est...Scarlett
J'aime beaucoup Mr Arnault aussi, enfin...ce que j'aime le plus chez lui c'est sa femme (vielle vanne de Catherine Lara)
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Pour Gucci dommage...beau casting et Lady Gaga semblait très motivée pour l'Oscar..
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BOX OFFICE STORY a écrit :
mar. 23 nov. 2021 17:34
d'ailleurs ma femme (comme dirait Columbo) aurait pu rendre jalouse Salma Hayek...
Bah mon salaud...

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:D
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BOX OFFICE STORY a écrit :
mar. 23 nov. 2021 17:34
Je n'ai jamais sniffé de la coke, mais par contre j'ai toujours adoré les grosses poitrines, d'ailleurs ma femme (comme dirait Columbo) aurait pu rendre jalouse Salma Hayek...Quand j'en ai parlé à mon psychiatre il m'a tout de suite demandé si j'avais têté ma mère... (véridique)...C'est lié à l'amour que l'on porte à sa maman... Bigre ! Mais bon en dehors de son physique très agréable Scarlett est aussi une des meilleures actrices de sa génération, Scalett on l'aime parce que c'est...Scarlett
J'aime beaucoup Mr Arnault aussi, enfin...ce que j'aime le plus chez lui c'est sa femme (vielle vanne de Catherine Lara)
Croisé une fois madame Pinault (oui ca fait moins glamour) au parc de Rennes un après match VIP (comme toute latine elle apprécie le foot )
il est vrai que c'est difficile de tout le temps la regarder droit dans les yeux
je crois d'ailleurs qu elle s en amuse...elle a très souvent pour pas dire tout le temps des décolletés plongeant très plongeant ...et comme elle mesure 1m56 C'est d'autant plus troublant :sol:
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BOX OFFICE STORY a écrit :
mar. 23 nov. 2021 17:34
Je n'ai jamais sniffé de la coke, mais par contre j'ai toujours adoré les grosses poitrines, d'ailleurs ma femme (comme dirait Columbo) aurait pu rendre jalouse Salma Hayek...Quand j'en ai parlé à mon psychiatre il m'a tout de suite demandé si j'avais têté ma mère... (véridique)...
Bah j'aime aussi les grosses poitrines pourtant je n'ai pas été allaité et je n'aime pas ma mère ^^ 🤣
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weird

Pale a écrit :
dim. 21 nov. 2021 11:21
Mon programme ciné de décembre :

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Peut-être :

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Sur Netflix :

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Netflix envoie grave du lourd en décembre.
Ca donne envie tout ça !!
Tu nous feras de bons petits comptes-rendus, pour nous qui ne pourrons pas aller les voir par manque de temps :cry:
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weird

Pale a écrit :
lun. 22 nov. 2021 12:42
Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Scarlett Johansson (37 ans) :

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:o :love:
Je ne t’ai pas vu hier, à sa fête d’anniversaire :??:
Tu n’étais pas disponible ? :D
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robinne a écrit :
mar. 23 nov. 2021 20:12
Ca donne envie tout ça !!
Tu nous feras de bons petits comptes-rendus, pour nous qui ne pourrons pas aller les voir par manque de temps :cry:
Of course, à ce propos :

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Superbe film noir signé Robert Siodmak. Le réalisateur nous gratifie de plusieurs scènes remarquables. Niveau scénario, il s'agit d'un véritable travail d'orfèvre. Quelques facilités sont à déplorer ici et là mais ça n'enlève rien à la qualité de l'ensemble.

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Très bon thriller qui transpire les années 90. J'ai beaucoup aimé l'ambiance et la prestation solide des acteurs. Malgré tout je suis un tantinet déçu par la fin et les révélations qui arrivent comme un cheveu dans la soupe et sont trop vite expédiées.

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Je découvre seulement ce film de Ridley Scott. C'est loin d'être son meilleur mais ça reste un bon thriller d'action à base d'espionnage et de manipulations.
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robinne a écrit :
mar. 23 nov. 2021 20:13
Je ne t’ai pas vu hier, à sa fête d’anniversaire :??:
Tu n’étais pas disponible ? :D
Elle en a organisé 2 alors :o :D
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J'aurais préféré un trailer :D
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ClintReborn
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Pale a écrit :
mar. 23 nov. 2021 21:12
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Ah bah justement j'ai vu la série cette année, j'attendais la conclusion :jap:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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:hello:

EL a moyennement apprécié Encanto (2,5 étoiles) :

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Après la sortie discrète d'En avant, plombée par la pandémie, et la punition de Raya et le dernier dragon qui a été privé de salles et relégué sur Disney+, la compagnie aux grandes oreilles fait tout ce qu'elle peut pour ne pas laisser la magie s'éteindre avec le dernier Encanto, qui a malheureusement un air de déjà-vu. Attention : quelques spoilers !

RECETTE DE GRAND-MÈRE


Avec le dernier Encanto, Disney a finalement réussi à lâcher son nouveau modèle d'héroïne Disney, à savoir des princesses intrépides et célibataires comme Vaiana, Mérida dans Rebelle, Vanellope dans Les mondes de Ralph, Elsa dans La Reine des neiges ou plus récemment Raya.

Un détour qui aurait pu apporter un léger vent de fraîcheur s'il n'avait pas pour but de se rapprocher à la place de la caractérisation de Ian Lightfoot, le personnage principal d'En Avant, co-produit par Pixar. Comme l'elfe désenchanté, la jeune Mirabel Madrigal est donc une adolescente lambda et peu sûre d'elle, qui trouve sa force et sa singularité en se lançant dans une périlleuse mission de sauvetage.

Mais ce n'est pas le fait que ce soit, cette fois, un personnage féminin et qu'on lui ait collé une paire de lunettes sur le nez qui va révolutionner quoi que ce soit ou renouveler la formule que la compagnie n'essaye même plus d'étoffer. Même le fait de se passer d'antagoniste transgresse à peine les codes habituels de la narration, la figure du grand méchant manichéen prenant de moins en moins de place dans les derniers films animés (Pixar compris).

Avec quelques ingrédients assaisonnés différemment, Encanto présente ainsi un nouveau folklore fantastique, où il est - encore et toujours - question de raviver une quelconque forme de magie via un artefact ancien, là encore comme dans En Avant et Raya et le dernier dragon. Et comme dans Coco, il est également question de la perpétuation d'un héritage et des conflits intergénérationnels, mais pas besoin de continuer le jeu des comparaisons plus longtemps pour prouver qu'Encanto, et par extension Disney, manque cruellement de créativité et d'inventivité.

MA FAMILLE D'ABORD

Même si le film se fond dans la masse des autres Disney, il n'en reste pas moins un bon film d'animation. Malgré sa paresse structurelle (notamment pour toute la partie d'exposition), Encanto n'en reste pas moins touchant. Avec un soin notable, il décortique les dynamiques intrafamiliales et gratte le vernis de ce clan matriarcal peu commun, en apparence soudé et parfaitement heureux.

Pour rester au plus près de la cellule familiale et mettre en lumière les non-dits, les rancoeurs et les regrets de ses membres, Encanto choisit de ne pas partir en expédition à travers le monde ou à la découverte de l'inconnu, mais de rester au sein même du foyer. La casita, animée par la magie, devient ainsi un personnage à part entière, avec son origin story, ses traits de caractère et ses propres secrets, tandis que ses différentes pièces sont elles-mêmes des microcosmes indépendants. Elles permettent de varier les décors et les ambiances, tout en cassant l'unité de lieu.

La famille s'étalant sur plusieurs générations, la caractérisation de la plupart des personnages est unidimensionnelle, voire inexistante (les papas moldus ou le cousin transformiste) et beaucoup servent simplement à agrandir le cadre familial. Et les musiques sont tout aussi accessoires que certains membres de la fratrie. Un des gages de qualité du film était la présence de Lin-Manuel Miranda (Hamilton, Vaiana) au générique. L'homme-orchestre réussit une fois de plus à livrer des airs gais et entraînants en mélangeant les rythmes sur une base de reggaeton.

Mais contrairement à Vivo, le dernier film dont il a écrit les partitions et paroles des chansons, la musique en elle-même n'occupe aucune place dans le scénario. Les apartés musicaux redeviennent des gadgets scénaristiques trop descriptifs, qui permettent de faire avancer l'action ou d'en apprendre plus sur un personnage (Luisa est ultra stressée, Isabela en a marre de jouer les miss parfaites, il ne faut pas parler de Bruno, etc.). Il ne faudrait donc pas trop se laisser emporter par le rythme, au risque de passer à côté d'une ou deux répliques cruciales pour la narration, mais pas toujours très intelligibles.

Enfin, le film verse dans les bons sentiments, avec un message forcément louable sur ce qui nous rend réellement extraordinaires (spoiler, ce n'est pas la magie). Disney nous répète donc que l'union fait la force et qu'à coeur vaillant rien d'impossible, même si les dernières minutes du film piétinent cette morale schématique. Le dénouement en contradiction avec tout le reste ternit alors un peu plus le film après un dernier acte précipité et trop facilement évacué.

Loin d'être mauvais ou sans âme, Encanto n'en est cependant pas moins générique. Le film reste sagement dans la lignée des précédentes productions de Disney, sans jamais chercher à revisiter la nouvelle recette du studio. On aurait donc préféré être gentiment bousculé qu’éternellement bercé par les mêmes histoires.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1637748147

Un avis un chouia plus positif (3 étoiles) :

"S'il est indéniablement dépaysant et visuellement sublime, Encanto souffre d'une première partie trop programmatique, qui l'empêche de décoller. Sa seconde moitié a beau s'efforcer de retrouver la sensibilité des meilleurs Disney récents, il manque à cette mixture solide un brin de flamboyance."
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Pale
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Une image du film The 355 :

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robinne
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weird

Pale a écrit :
mar. 23 nov. 2021 21:03
robinne a écrit :
mar. 23 nov. 2021 20:13
Je ne t’ai pas vu hier, à sa fête d’anniversaire :??:
Tu n’étais pas disponible ? :D
Elle en a organisé 2 alors :o :D
La tienne était bien ? ^^
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Pale
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robinne a écrit :
mer. 24 nov. 2021 16:09
La tienne était bien ? ^^
Très arrosée :D
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Je découvre seulement le premier volet de cette saga. La première partie ne vole pas très haut et se rapproche d'un énième Taxi. La seconde partie s'avère beaucoup plus réjouissante, Letterier lâche véritablement les chevaux durant le final qui démonte bien niveau action.
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ClintReborn
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J'accroche vraiment pas au concept de mélanger plusieurs comics sur plusieurs dimensions :lol: J'ai l'impression d'une surenchère démonstrative pour compenser sur des scénarios inintéressants par l'apport de personnages qui n'ont rien à faire là :roll: C'est comme si un scénariste se disait; je vais faire un film policier et comme personnages je mets sherlock holmes, Hercule poirot, Maigret, et cadfael que je projette hors de son moyen âge :o :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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EL a moyennement apprécié Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City (2,5 étoiles) :

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Après six films Resident Evil avec Milla Jovovich, et dans une année très chargée (avec le jeu Resident Evil : Village et la série animée Netflix Resident Evil : Infinite Darkness), la saga de jeux vidéo cultes revient au cinéma dans Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City. Virage à 180° puisque ce nouveau film adapte directement les deux premiers jeux vidéo, avec Claire et Chris Redfield, Jill Valentine et Leon S. Kennedy pour affronter l'apocalypse zombie. Et si le rêve d'une adaptation digne de ce nom des jeux cultes Resident Evil reste encore loin, ce reboot évite la catastrophe en assumant une bonne tranche de série B.

RESIDENT EVIL ORIGINS


Le cadavre de la saga de Paul W.S. Anderson, enterrée en 2017, est encore chaud. Et nul doute qu'une armée de fans pisse encore dessus dans ses rêves, avec la conviction que le réalisateur a malmené et piétiné cette saga culte de Capcom. Mais rendons à César ce qui appartient à César : les délires de Milla Jovovich contre les zombies, clones et autres CGI au ralenti sont directement hérités des jeux. Pas des meilleurs certes, mais de ceux où Leon, Chris et compagnie affrontaient des ninjas, dinosaures et trolls à travers le monde, dans des histoires nanardesques.

Il y avait donc un boulevard pour (ré)adapter dignement les jeux vidéo, et revenir aux racines du mal avec la simple formule des débuts. Et le nom de Paul W.S. Anderson a beau apparaître comme producteur exécutif au générique, Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City existe en contre-pied total de sa saga. Réalisateur et scénariste, Johannes Roberts (47 Meters Down, The Strangers : Prey at Night) mixe les trames des premiers jeux vidéo, et assemble un best of de Resident Evil avec tous les ingrédients primaires.

Bienvenue donc dans un festin bien gras concocté par ou pour les fans, avec Claire et Chris Redfield, Jill Valentine, Leon S. Kennedy, Albert Wesker, William Birkin et sa famille, Brian Irons, Lisa Trevor, Brad Vickers, et quelques autres seconds couteaux. Il y a le manoir Spencer, mais également la ville de Raccoon City, son orphelinat sinistre et son commissariat décrépi. Il y a des zombies, des chiens-zombies, des lickers, et tout ce petit monde est réuni en moins de deux heures, avec un budget de 40 millions de dollars. Inutile de dire que Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City semblait se tirer d'office une cartouche dans les deux tibias.

FAN SERVI(CE)

Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City a été pensé, parfois contre tout bon sens, comme un plaisir de fan à tous les niveaux. Du conducteur de camion au climax dans un train, en passant par la forêt autour du manoir et le parking du commissariat, c'est un gigantesque jeu de piste régressif pour l'oeil averti. Le film déborde de références de tous les côtés, pour balayer les deux premiers jeux, mais également caser un maximum de clins d'oeil (les clés, le piano, le dialogue qui s'amuse de serpent géant et de requin, ou l'apparition d'un duo bien connu).

Réunir Claire, Jill, Leon et Chris, les quatre personnages iconiques des jeux, ressemble à un fantasme de gamer, et c'est vite ce que devient le film. Le réalisateur et scénariste Johannes Roberts aime Resident Evil, et cet amour est là dans chaque scène, même les plus laides et ridicules (mention spéciale à quelques choix musicaux délirants).

Il y a bien sûr des éléments réécrits et simplifiés, mais toujours sans froisser la mythologie. Du côté des personnages, c'est pour mieux servir l'action et la dynamique de groupe. Jill est moins candide, et s'impose ainsi comme une as de la gâchette très charismatique. Claire est plus torturée, grâce à un passé différent des jeux, mais peut ainsi mener le récit comme un bulldozer. Leon est plus chétif, mais c'est plus en accord le rookie qu'il est lors de sa première apparition. Et Chris, lui, garde son principal trait de caractère : ses muscles (et son lien avec Jill et sa soeur).

Le cas Wesker est encore plus significatif : caricature de traître vicieux et pas discret pour un sou dans le premier jeu, il devient ici ce qu'il a toujours été sur le papier, soit un camarade devenu ennemi. De quoi éviter les errances Z, et donner un minimum de consistance à la bande, écrite aussi rapidement que dans les jeux - c'est-à-dire en avance rapide. Et si personne n'a véritablement le temps d'incarner quoi que ce soit à l'écran, Kaya Scodelario, Hannah John-Kamen, Robbie Amell et Tom Hopper s'en sortent bien, quand Avan Jogia lutte avec le personnage le plus faible.

Malgré des réécritures qui feront trembler l'église des fans, le film surnage ainsi aisément dans un océan d'affreuses adaptations qui n'ont quasiment rien à voir avec les jeux vidéo. Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City ressemble à un Resident Evil, et pas n'importe lequel : celui des débuts, qui oscille entre le plaisir bête des séries B et le petit frisson facile. À ce titre, quelques scènes dans le manoir assurent le service (certes minimum), avec une petite montée de rage et une idée ou deux de mise en scène. Jamais de quoi créer une véritable peur, parfois avec un sens de l'espace légèrement absurde, mais toujours avec une envie de s'amuser avec les éléments en place.

LES YEUX PLUS GROS LE VENTRE

Mais une fois qu'il a distribué toutes les cartes, le réalisateur et scénariste Johannes Roberts doit jouer. Et c'est là que le film se prend un mur, visible à deux kilomètres, comme les biceps de Tom Hopper (révélé dans Umbrella Academy, si c'est pas un signe). En moins de deux heures, Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City est incapable d'utiliser dignement ses quatre héros, ses monstres et ses vastes décors. Le plaisir de voir tous ces éléments réunis en un film laisse alors place à la frustration.

Pourquoi utiliser le commissariat si c'était pour le réduire à un hall (dévoilé au détour d'un plan numérique malheureux), un parking et deux couloirs ? Pourquoi montrer l'orphelinat si c'était seulement pour quelques flashbacks et un passage express ? Pourquoi jouer l'incontournable fuite finale en transport, si c'était pour faire encore moins intense que Paul W.S. Anderson dans son premier Resident Evil ?

Pourquoi donner autant de place au chef Irons, personnage sorti d'un nanar des années 80, alors que d'autres personnages (au hasard, Leon) avaient besoin de plus de place ? Pourquoi virer Barry Burton de l'équipe, mais garder Annette et Sherry, totalement dispensables ? Et pourquoi Lisa Trevor, elle aussi inutile et totalement réécrite ?

C'est d'autant plus dommage que le film (qui se déroule en 1998, comme les jeux, et en quelques heures) assume parfois avec malice son parfum old school. Les racines de Resident Evil sortent des séries B, et Johannes Roberts s'en amuse avec un plaisir évident, aidé par la photographie de Maxime Alexandre (collaborateur d'Alexandre Aja, également passé sur The Haunting of Bly Manor) et la musique de Mark Korven (The Witch, The Lighthouse).

Grâce à une petite réécriture rappelant La Nuit des fous vivants de Romero, cette ville pluvieuse sortie d'un bon vieux Stephen King gagne notamment une dimension inquiétante, qui sied parfaitement avec la parano trimballée par Claire et centrale dans la mythologie. Mais tous ces espoirs sont finalement balayés, notamment dans une dernière ligne droite insensée, où des scènes entières semblent manquer.

Et sans surprise, les CGI sont particulièrement laids dès que Johannes Roberts ne peut plus les camoufler dans l'ombre. Pour une amusante idée de licker qui approche dans l'obscurité des néons, il y a deux ou trois scènes affreuses, avec en point d'orgue le boss final absolument désastreux.

Dans les jeux, le hall du manoir et du commissariat sont immenses, et au centre de labyrinthes fous. Dans le film, ils ressemblent à de grands cagibis numériques. C'est à l'image d'un film où tout semble finalement bien minuscule et factice, alors même que les ambitions de réunir deux jeux (voire trois) étaient énormes. Mais Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City s'écroule sous son propre poids, et le petit plaisir régressif devient alors un sprint désespéré et désespérant. Comme s'il n'y avait pas de lendemains. Comme s'il fallait tout mettre, tout montrer, tout utiliser, même au détour d'un plan. Quitte à bâcler la moitié, et cramer toutes les cartes d'un coup - ce que le film assume à la fin, dans un exercice kamikaze qui fait peur pour l'éventuelle suite.

En revenant à la source du mal, Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City peut embrasser sa dimension de pure série B et titiller les fans avec un festival d'hommages et références. Mais ce sprint quasi désespéré pour tout réunir en un film, quitte à griller trop de cartes et bâcler quasi toutes les idées, laisse un arrière-goût amer.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1637834811
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ClintReborn a écrit :
jeu. 25 nov. 2021 14:51
J'accroche vraiment pas au concept de mélanger plusieurs comics sur plusieurs dimensions :lol: J'ai l'impression d'une surenchère démonstrative pour compenser sur des scénarios inintéressants par l'apport de personnages qui n'ont rien à faire là :roll: C'est comme si un scénariste se disait; je vais faire un film policier et comme personnages je mets sherlock holmes, Hercule poirot, Maigret, et cadfael que je projette hors de son moyen âge :o :lol:
Concernant Spider-Man ça avait bien fonctionné dans Spider-Man: New Generation.
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Box-office français du 23 novembre : le règne des Bodin's

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La comédie double Aline, Les Eternels et Mourir peut attendre avec plus de 500 000 spectateurs. (Source : Le Film Français)

Gros changements au box-office français de la semaine avec l'arrivée dans le top 10 de cinq nouveautés : Les Bodin's en Thaïlande, On est fait pour s'entendre, Amants, Affamés et un événement spécial organisé par CGR autour de One Piece. La comédie portée par le duo d'humoristes Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet démarre en tête grâce à 580 181 spectateurs déplacés dans 488 cinémas (avant-première comprises). Elle explose ainsi les scores de Mariage chez les Bodin's et Amélie au Pays des Bodin's, qui avaient attiré 76 000 et 100 000 curieux dans 16 et 81 salles en 2008 et 2010, mais qui ont tout de même été très rentables (lire ci-dessous). Deux autres films français, réalisés par Pascal Elbé et Nicole Garcia complètent le top 5, au-dessus des 100 000 contremarques.

Parmi les continuités, qui perdent toutes autour de 50% de fréquentation, Aline et Les Eternels, qui étaient en tête la semaine dernière pour le film de Valérie Lemercier et il y a quinze jours pour le dernier Marvel tombent respectivement à la deuxième et la troisième place du top, grâce à 301 206 et 209 800 tickets vendus dans 702 et 620 cinémas. Le biopic de Céline Dion frôle ainsi les 900 000 entrées et le film de SF de Chloé Zhao, le million et demi. Mourir peut attendre, en salles depuis 7 semaines, tombe lui en sixième position avec 83 000 spectateurs de plus, soit 3,8 millions en tout.

Box-office hebdomadaire français du 17 au 23 novembre 2021 :


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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... t4HipUNSAA

J'avoue que ce phénomène m'échappe pas mal :D
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Wickaël
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J'ai été chercher le coffret Épique de Kaamelott - Premier Volet cet après-midi (et il est sublime), hâte d'être à samedi soir pour le regarder :D
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Cocu
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@Wickaël une 'tite photo? :D
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Cocu a écrit :
jeu. 25 nov. 2021 19:35
@Wickaël une 'tite photo? :D
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😍 merci! Tu ne l'avais pas vu alors?
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Cocu a écrit :
jeu. 25 nov. 2021 19:48
😍 merci! Tu ne l'avais pas vu alors?
Hormis la bande-annonce non :D
Vraiment hâte.
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J'espère que tu ne seras pas trop déçu 🤣
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Wickaël a écrit :
jeu. 25 nov. 2021 19:47
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Magnifique :love:
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