Le Cercle des profileurs disparus
La Reine des Neiges 3, Toy Story 5 et Zootopie 2 annoncés par Disney !
Voilà quelques milliards de plus qui se profilent pour le géant de l'animation, dans les années à venir.
Parce qu'il faut bien rassurer les actionnaires, un peu inquiets après les mauvais résultats de Disney + (une perte de 2 millions d'abonnées fin 2022), le PDG de Disney, Bob Iger, a fait de très grosses annonces pour le futur du studio.
Au cours de la présentation des résultats trimestriels du groupe, le boss a révélé que Disney allait lancer la mise en chantier de trois suites majeures : La Reine des Neiges 3, Toy Story 5 et Zootopie 2.
"Aujourd'hui, je suis ravi d'annoncer que nos studios d'animation préparent des suites pour certaines de nos franchises les plus populaires, Toy Story, Frozen et Zootopia. nous aurons bientôt plus à partager sur ces productions. mais c'est un excellent exemple de la façon dont nous nous appuyons sur nos marques et franchises" a-t-il assuré aux actionnaires (via Deadline).
Effectivement, il s'agit bien des sagas les plus populaires du groupe. La Reine des Neiges cumule 2,7 milliards de recettes avec ses deux premiers films (sortis en 2013 et 2019) et s'est installée comme une marque durable en matière de produits dérivés.
Lancée en même temps que le studio Pixar, il y a 30 ans, la franchise Toy Story totalise environ 2 milliards de recettes en quatre films, auxquels il faut ajouter le spin-off sur Buzz L'éclair, sorti sur Disney + l'an dernier. Enfin, Zootopie avait glané 1,1 milliard de dollars de recettes en 2016 et sa suite était attendue depuis longtemps. Seule une courte série, Zootopie +, avait été diffusée par la plateforme en 2022.
On ne sait pas encore quand arriveront ces trois films dans nos salles, mais ce ne sera pas avant plusieurs années, puisque Bob Iger a annoncé la vision à long terme du groupe, qui misera d'abord sur des licences établies. Il faut dire que le dernier original de Walt Disney Animation, Avalonia, a fait un four total, ne rapportant que 70 millions de dollars de recettes dans le monde, pénalisé par une sortie directe sur Disney + (en France notamment).
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... N1UwrBDFaQ
Voilà quelques milliards de plus qui se profilent pour le géant de l'animation, dans les années à venir.
Parce qu'il faut bien rassurer les actionnaires, un peu inquiets après les mauvais résultats de Disney + (une perte de 2 millions d'abonnées fin 2022), le PDG de Disney, Bob Iger, a fait de très grosses annonces pour le futur du studio.
Au cours de la présentation des résultats trimestriels du groupe, le boss a révélé que Disney allait lancer la mise en chantier de trois suites majeures : La Reine des Neiges 3, Toy Story 5 et Zootopie 2.
"Aujourd'hui, je suis ravi d'annoncer que nos studios d'animation préparent des suites pour certaines de nos franchises les plus populaires, Toy Story, Frozen et Zootopia. nous aurons bientôt plus à partager sur ces productions. mais c'est un excellent exemple de la façon dont nous nous appuyons sur nos marques et franchises" a-t-il assuré aux actionnaires (via Deadline).
Effectivement, il s'agit bien des sagas les plus populaires du groupe. La Reine des Neiges cumule 2,7 milliards de recettes avec ses deux premiers films (sortis en 2013 et 2019) et s'est installée comme une marque durable en matière de produits dérivés.
Lancée en même temps que le studio Pixar, il y a 30 ans, la franchise Toy Story totalise environ 2 milliards de recettes en quatre films, auxquels il faut ajouter le spin-off sur Buzz L'éclair, sorti sur Disney + l'an dernier. Enfin, Zootopie avait glané 1,1 milliard de dollars de recettes en 2016 et sa suite était attendue depuis longtemps. Seule une courte série, Zootopie +, avait été diffusée par la plateforme en 2022.
On ne sait pas encore quand arriveront ces trois films dans nos salles, mais ce ne sera pas avant plusieurs années, puisque Bob Iger a annoncé la vision à long terme du groupe, qui misera d'abord sur des licences établies. Il faut dire que le dernier original de Walt Disney Animation, Avalonia, a fait un four total, ne rapportant que 70 millions de dollars de recettes dans le monde, pénalisé par une sortie directe sur Disney + (en France notamment).
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... N1UwrBDFaQ
Je découvre Les Enfants du paradis et c'est une claque absolue. Monument du cinéma français, j'ai été ébloui par la mise en scène, les acteurs et les dialogues. Ce film m'a fait passer par toutes les émotions. J'apprécie lorsqu'un classique parait toujours aussi moderne au moment de sa découverte et c'est le cas de ce chef d’œuvre.
Riddick 4 : c'est (vraiment) officiel, Vin Diesel et David Twohy sont de retour
La nouvelle est (enfin) officielle : Vin Diesel et le réalisateur David Twohy sont à la tête du quatrième film de la franchise Riddick : Riddick 4: Furya.
Depuis 2015, Vin Diesel ne cesse de faire fantasmer les fans de l'univers Riddick en parlant d'une nouvelle suite et d'un éventuel scénario toujours écrit par le réalisateur David Twohy. Il faut dire qu'avec la prochaine fin de la saga Fast & Furious, ce bon vieux Vin doit retrouver un nouveau plan d'avenir/une nouvelle franchise à investir pour assurer gaiement ses vieux jours.
Quelle meilleure idée, donc, que de revenir au personnage qui l'a fait exploser en tant que star du cinéma d'action avec Pitch Black, en 2000. En effet, si les suites ont eu plus de mal que l'original à trouver leur public (échec des Chroniques de Riddick et tiède réception de Riddick), les possibles d'un univers étendu furien semblent, sur le papier, riches et alléchants. David Twohy s'en est d'ailleurs lui-même réjoui lors d'une déclaration officielle partagée dans la foulée de l'article de Deadline, annonçant la préparation de ce Riddick : Furya :
"Notre légion de fans nous le demande depuis des années, et maintenant nous allons enfin pouvoir honorer cet appel à passer à l'action avec Riddick: Furya. Ma collaboration avec Vin et One Race s'étend depuis 20 fructueuses années. Ensemble, nous avons créé trois films, deux jeux-vidéos, une production animée, et une bande dessinée animée sur internet. Ce nouvel évènement sur grand écran sera l'occasion de retrouver le monde natal de Riddick où nous pourrons enfin explorer la genèse du personnage."
En effet, Riddick 4 racontera le retour de Riddick sur sa planète d'origine, Furya, un endroit dont il se souvient à peine et qu'il craint laissé en ruines par les Necromongers. Il y trouvera finalement d'autres furiens en lutte contre un nouvel ennemi puissant. Aux côtés de Vin Diesel et de David Twohy, notons que Samantha Vincent sera également de retour dans la franchise en tant que productrice de Furya, elle qui avait déjà produit le troisième Riddick, et une chiée de films avec Vin Diesel (xXx : Reactivated, Le Dernier Chasseur de sorcières et 6 Fast & Furious).
En attendant d'en savoir plus sur ce Riddick 4, rappelons que Vin Diesel ne chôme pas puisqu'on le retrouvera cette année dans le prochain Fast & Furious, intitulé Fast X (17 mai 2023), et dans Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 (3 mai 2023).
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... OfDW3BEFNU
La nouvelle est (enfin) officielle : Vin Diesel et le réalisateur David Twohy sont à la tête du quatrième film de la franchise Riddick : Riddick 4: Furya.
Depuis 2015, Vin Diesel ne cesse de faire fantasmer les fans de l'univers Riddick en parlant d'une nouvelle suite et d'un éventuel scénario toujours écrit par le réalisateur David Twohy. Il faut dire qu'avec la prochaine fin de la saga Fast & Furious, ce bon vieux Vin doit retrouver un nouveau plan d'avenir/une nouvelle franchise à investir pour assurer gaiement ses vieux jours.
Quelle meilleure idée, donc, que de revenir au personnage qui l'a fait exploser en tant que star du cinéma d'action avec Pitch Black, en 2000. En effet, si les suites ont eu plus de mal que l'original à trouver leur public (échec des Chroniques de Riddick et tiède réception de Riddick), les possibles d'un univers étendu furien semblent, sur le papier, riches et alléchants. David Twohy s'en est d'ailleurs lui-même réjoui lors d'une déclaration officielle partagée dans la foulée de l'article de Deadline, annonçant la préparation de ce Riddick : Furya :
"Notre légion de fans nous le demande depuis des années, et maintenant nous allons enfin pouvoir honorer cet appel à passer à l'action avec Riddick: Furya. Ma collaboration avec Vin et One Race s'étend depuis 20 fructueuses années. Ensemble, nous avons créé trois films, deux jeux-vidéos, une production animée, et une bande dessinée animée sur internet. Ce nouvel évènement sur grand écran sera l'occasion de retrouver le monde natal de Riddick où nous pourrons enfin explorer la genèse du personnage."
En effet, Riddick 4 racontera le retour de Riddick sur sa planète d'origine, Furya, un endroit dont il se souvient à peine et qu'il craint laissé en ruines par les Necromongers. Il y trouvera finalement d'autres furiens en lutte contre un nouvel ennemi puissant. Aux côtés de Vin Diesel et de David Twohy, notons que Samantha Vincent sera également de retour dans la franchise en tant que productrice de Furya, elle qui avait déjà produit le troisième Riddick, et une chiée de films avec Vin Diesel (xXx : Reactivated, Le Dernier Chasseur de sorcières et 6 Fast & Furious).
En attendant d'en savoir plus sur ce Riddick 4, rappelons que Vin Diesel ne chôme pas puisqu'on le retrouvera cette année dans le prochain Fast & Furious, intitulé Fast X (17 mai 2023), et dans Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 (3 mai 2023).
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Creed 3 : les premiers avis sur le spin-off de Rocky sont là
Creed III est sur le point de débarquer dans les salles de cinéma et des avis préliminaires sont tombés pour voir de quel bois se chauffe Michael B. Jordan.
Décidément, la licence Creed est une véritable question d'héritage. Si le premier film se l'est joué legacyquel (une suite avec de nouveaux protagonistes embrassant la continuité des anciennes itérations d'une saga culte) pour relancer la franchise Rocky, Michael B. Jordan suit littéralement les pas de Sylvester Stallone.
Comme son mentor avec Rocky II, Rocky III, Rocky IV et Rocky Balboa, l'acteur est passé derrière la caméra pour narrer le troisième récit des aventures de son personnage, Adonis Johnson Creed. Qui plus est, après qu'une bande-annonce pour Creed 3 a vu le jour, Michael B. Jordan a décidé de prendre les choses en main en confirmant Creed 4 et un univers étendu. Et on va voir si le monsieur est un bon leader puisque les premiers avis sur son troisième opus sont tombés. Revue de tweets.
"Creed 3 est TOUT ce que vous pourriez souhaiter d'un final à la trilogie Creed. Jonathan Majors s'avère être un fleuret féroce pour Michael B. Jordan qui livre un KO pour son premier long métrage. C'est ÉNORME en IMAX, le public a applaudi tout du long. Ça va être GRAND." Erick Weber - Midnight Movie Talk
"Pour ses débuts de réalisateur, Michael B. Jordan fait un travail admirable dans Creed 3. Sa performance est l'une de ses meilleures et les scènes de boxe en IMAX sont particulièrement impressionnantes. Le charismatique Jonathan Majors apporte une puissance brute à l'histoire personnelle de deux amis devenus ennemis." Matt Neglia - Next Best Picture
"Creed 3 est assez solide. J'ai particulièrement apprécié l'exploration de cette étape particulière de la carrière et de la vie d'Adonis. J'ai adoré l'ajout de Mila Davis-Kent et, mon Dieu, Jonathan Majors est féroce. Je n'ai pas encore vu Ant-Man, mais passer de Magazine Dreams [film où il joue un bodybuilder, ndlr] à ce film, c'est vraiment autre chose." Perri Nemiroff - Collider
"Creed 3 est EXTRAORDINAIRE ! Michael B Jordan livre un film solide pour ses débuts de réalisateur. Le combat final est monté avec précision. Jonathan Majors donne une grande performance, mais le MVP revient à Mila Davis-Kent, elle est adorable et apporte beaucoup de cœur au film !" Jana Nascimento Nagase - Jana On Camera
Creed III affiche donc de premiers retours enthousiastes. Pour commencer, un trio d'exception semble porter le projet. Le face à face entre les deux acteurs Jonathan Majors et Michael B. Jordan (tous deux très convaincants, bons et investis) est une chose, mais l'addition de la jeune Mila Davis-Kent au casting pour son premier rôle en est une autre. Aussi, pour ses débuts en tant que réalisateur, Michael B. Jordan aurait livré un film solide techniquement et à la hauteur des attentes.
Si Steven Caple Jr. n'a pas réussi avec Creed II à se hisser en héritier de Ryan Coogler, on a peut-être trouvé son digne successeur avec Michael B. Jordan. Pour le vérifier, le rendez-vous dans les salles obscures françaises est fixé au 1er mars 2023.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... TgC-JnIYqs
Creed III est sur le point de débarquer dans les salles de cinéma et des avis préliminaires sont tombés pour voir de quel bois se chauffe Michael B. Jordan.
Décidément, la licence Creed est une véritable question d'héritage. Si le premier film se l'est joué legacyquel (une suite avec de nouveaux protagonistes embrassant la continuité des anciennes itérations d'une saga culte) pour relancer la franchise Rocky, Michael B. Jordan suit littéralement les pas de Sylvester Stallone.
Comme son mentor avec Rocky II, Rocky III, Rocky IV et Rocky Balboa, l'acteur est passé derrière la caméra pour narrer le troisième récit des aventures de son personnage, Adonis Johnson Creed. Qui plus est, après qu'une bande-annonce pour Creed 3 a vu le jour, Michael B. Jordan a décidé de prendre les choses en main en confirmant Creed 4 et un univers étendu. Et on va voir si le monsieur est un bon leader puisque les premiers avis sur son troisième opus sont tombés. Revue de tweets.
"Creed 3 est TOUT ce que vous pourriez souhaiter d'un final à la trilogie Creed. Jonathan Majors s'avère être un fleuret féroce pour Michael B. Jordan qui livre un KO pour son premier long métrage. C'est ÉNORME en IMAX, le public a applaudi tout du long. Ça va être GRAND." Erick Weber - Midnight Movie Talk
"Pour ses débuts de réalisateur, Michael B. Jordan fait un travail admirable dans Creed 3. Sa performance est l'une de ses meilleures et les scènes de boxe en IMAX sont particulièrement impressionnantes. Le charismatique Jonathan Majors apporte une puissance brute à l'histoire personnelle de deux amis devenus ennemis." Matt Neglia - Next Best Picture
"Creed 3 est assez solide. J'ai particulièrement apprécié l'exploration de cette étape particulière de la carrière et de la vie d'Adonis. J'ai adoré l'ajout de Mila Davis-Kent et, mon Dieu, Jonathan Majors est féroce. Je n'ai pas encore vu Ant-Man, mais passer de Magazine Dreams [film où il joue un bodybuilder, ndlr] à ce film, c'est vraiment autre chose." Perri Nemiroff - Collider
"Creed 3 est EXTRAORDINAIRE ! Michael B Jordan livre un film solide pour ses débuts de réalisateur. Le combat final est monté avec précision. Jonathan Majors donne une grande performance, mais le MVP revient à Mila Davis-Kent, elle est adorable et apporte beaucoup de cœur au film !" Jana Nascimento Nagase - Jana On Camera
Creed III affiche donc de premiers retours enthousiastes. Pour commencer, un trio d'exception semble porter le projet. Le face à face entre les deux acteurs Jonathan Majors et Michael B. Jordan (tous deux très convaincants, bons et investis) est une chose, mais l'addition de la jeune Mila Davis-Kent au casting pour son premier rôle en est une autre. Aussi, pour ses débuts en tant que réalisateur, Michael B. Jordan aurait livré un film solide techniquement et à la hauteur des attentes.
Si Steven Caple Jr. n'a pas réussi avec Creed II à se hisser en héritier de Ryan Coogler, on a peut-être trouvé son digne successeur avec Michael B. Jordan. Pour le vérifier, le rendez-vous dans les salles obscures françaises est fixé au 1er mars 2023.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... TgC-JnIYqs
Un 12e film d'animation Astérix par les créateurs de Mune et du Prénom
Alexandre Heboyan mettra en scène une histoire d'Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte. Tirée directement des BD de René Goscinny et Albert Uderzo ?
Alors qu'Astérix et Obélix : L'Empire du milieu, la cinquième aventure des Gaulois en live, marche fort au cinéma (le film de Guillaume Canet approche déjà des 2 millions d'entrées), Le Figaro révèle qu'ils auront aussi bientôt droit à une nouvelle version animée. En plus de la série que prépare déjà Alain Chabat pour Netflix (une adaptation du Combat des Chefs).
Philippe Bony, le directeur général de M6 Studio, révèle que ce dernier va produire un Astérix pour le cinéma, en animation, "dans les semaines qui viennent". On ne sait pas encore s'il s'agira d'une adaptation directe de l'une des histoires imaginées par René Goscinny et Albert Uderzo, mais on connaît ses créateurs : Alexandre Heboyan, le co-réalisateur de Mune, Le Gardien de la Lune, qu'il avait conçu avec Benoît Philippon, a été choisi par le studio pour le mettre en scène à partir d'un scénario co-écrit par Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte (les scénaristes du Prénom, de Papa ou Maman et du diptyque à venir sur Les Trois Mousquetaires). Le budget est aussi précisé : il s'élèvera à 30 millions d'euros.
La dernière adaptation animée d'Astérix pour le cinéma remonte à 2018 : il s'agissait du Secret de la potion magique, déjà produit par le groupe M6, et créé par Alexandre Astier et Louis Clichy. Elle faisait suite au succès du Domaine des Dieux (2014), du même duo, et racontait une histoire inédite. Il s'agissait aussi du premier film d'animation (sur les 11 sortis depuis 1967 consacrés aux héros Gaulois) dans lequel Astérix n'avait pas la voix de Roger Carel, qui avait pris sa retraite quelques mois plus tôt et avait été remplacé par Christian Clavier, l'interprète de ce même personnage en live dans trois films. La célèbre voix d'Astérix s'est finalement éteinte le 11 septembre 2020.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 0nrDafrVlY
Alexandre Heboyan mettra en scène une histoire d'Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte. Tirée directement des BD de René Goscinny et Albert Uderzo ?
Alors qu'Astérix et Obélix : L'Empire du milieu, la cinquième aventure des Gaulois en live, marche fort au cinéma (le film de Guillaume Canet approche déjà des 2 millions d'entrées), Le Figaro révèle qu'ils auront aussi bientôt droit à une nouvelle version animée. En plus de la série que prépare déjà Alain Chabat pour Netflix (une adaptation du Combat des Chefs).
Philippe Bony, le directeur général de M6 Studio, révèle que ce dernier va produire un Astérix pour le cinéma, en animation, "dans les semaines qui viennent". On ne sait pas encore s'il s'agira d'une adaptation directe de l'une des histoires imaginées par René Goscinny et Albert Uderzo, mais on connaît ses créateurs : Alexandre Heboyan, le co-réalisateur de Mune, Le Gardien de la Lune, qu'il avait conçu avec Benoît Philippon, a été choisi par le studio pour le mettre en scène à partir d'un scénario co-écrit par Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte (les scénaristes du Prénom, de Papa ou Maman et du diptyque à venir sur Les Trois Mousquetaires). Le budget est aussi précisé : il s'élèvera à 30 millions d'euros.
La dernière adaptation animée d'Astérix pour le cinéma remonte à 2018 : il s'agissait du Secret de la potion magique, déjà produit par le groupe M6, et créé par Alexandre Astier et Louis Clichy. Elle faisait suite au succès du Domaine des Dieux (2014), du même duo, et racontait une histoire inédite. Il s'agissait aussi du premier film d'animation (sur les 11 sortis depuis 1967 consacrés aux héros Gaulois) dans lequel Astérix n'avait pas la voix de Roger Carel, qui avait pris sa retraite quelques mois plus tôt et avait été remplacé par Christian Clavier, l'interprète de ce même personnage en live dans trois films. La célèbre voix d'Astérix s'est finalement éteinte le 11 septembre 2020.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 0nrDafrVlY
Dans deux filmsIl s'agissait aussi du premier film d'animation (sur les 11 sortis depuis 1967 consacrés aux héros Gaulois) dans lequel Astérix n'avait pas la voix de Roger Carel, qui avait pris sa retraite quelques mois plus tôt et avait été remplacé par Christian Clavier, l'interprète de ce même personnage en live dans trois films.
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ClintReborn
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- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
La boucle est bouclée 
En fait le concept était là depuis le début une compilation de ce qu'était Elvis collectionneur de flingues, de badges officiels, amateur de bagnoles et de karaté et tu obtiens un super agent
En fait le concept était là depuis le début une compilation de ce qu'était Elvis collectionneur de flingues, de badges officiels, amateur de bagnoles et de karaté et tu obtiens un super agent
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Beaucoup aimé ce Pialat. Le début peut faire craindre le pire, on se dit qu'on va s'ennuyer (d'autant plus que le film dure 2h30) mais le charme opère petit à petit. Comme souvent avec le réalisateur, c'est très immersif, réaliste et authentique comme si il avait posé ses caméras à cette époque. On ressent vraiment les conditions de vie de l'époque et la plupart des plans ressemblent à des tableaux. Mais le plus impressionnant reste la performance intense et à fleur de peau de Jacques Dutronc qui nous donne véritablement l'impression de voir le vrai Van Gogh.
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ClintReborn
- Messages : 3993
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
J'avais largement préféré la version de Minnelli; Douglas et Quinn sont exceptionnels en plus de la ressemblancePale a écrit : ↑dim. 12 févr. 2023 23:00
Beaucoup aimé ce Pialat. Le début peut faire craindre le pire, on se dit qu'on va s'ennuyer (d'autant plus que le film dure 2h30) mais le charme opère petit à petit. Comme souvent avec le réalisateur, c'est très immersif, réaliste et authentique comme si il avait posé ses caméras à cette époque. On ressent vraiment les conditions de vie de l'époque et la plupart des plans ressemblent à des tableaux. Mais le plus impressionnant reste la performance intense et à fleur de peau de Jacques Dutronc qui nous donne véritablement l'impression de voir le vrai Van Gogh.
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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NaughtyDog
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Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Pas vu mais je le materai un jour.ClintReborn a écrit : ↑dim. 12 févr. 2023 23:34J'avais largement préféré la version de Minnelli; Douglas et Quinn sont exceptionnels en plus de la ressemblance
Il est fort Shyamalan quand même. Sa filmo c'est un peu comme les montagnes russes, des hauts et des bas et ici on est dans les hauts après le mauvais Old. Malgré de légères réserves, j'ai adoré. Alors bien sûr Knock at the Cabin, c'est le genre de film où ça passe ou ça casse. C'est un film qui repose sur la croyance du spectateur envers ce qui lui ai raconté, personnellement j'ai accroché et ça m'a pas mal retourné le cerveau par rapport à l'issue, on se demande vraiment comment ça va se terminer. Ensuite j'ai eu la chance de le voir dans des conditions parfaites (on était 2 dans la salle, c'était le calme absolu), ces conditions ont renforcé le côté oppressant de l'histoire et de l'ambiance. J'ai juste eu l'impression de ressentir cette sensation d'apocalypse alors que tout se déroule en huis clos. Bref le retour à la réalité à la fin fut assez troublant.
Tu me re-donnes enviePale a écrit : ↑lun. 13 févr. 2023 20:36
Il est fort Shyamalan quand même. Sa filmo c'est un peu comme les montagnes russes, des hauts et des bas et ici on est dans les hauts après le mauvais Old. Malgré de légères réserves, j'ai adoré. Alors bien sûr Knock at the Cabin, c'est le genre de film où ça passe ou ça casse. C'est un film qui repose sur la croyance du spectateur envers ce qui lui ai raconté, personnellement j'ai accroché et ça m'a pas mal retourné le cerveau par rapport à l'issue, on se demande vraiment comment ça va se terminer. Ensuite j'ai eu la chance de le voir dans des conditions parfaites (on était 2 dans la salle, c'était le calme absolu), ces conditions ont renforcé le côté oppressant de l'histoire et de l'ambiance. J'ai juste eu l'impression de ressentir cette sensation d'apocalypse alors que tout se déroule en huis clos. Bref le retour à la réalité à la fin fut assez troublant.
Je sais pas pourquoi il y en a autant, surement que ce sont des films un peu plus compliqués à produire et qu'ils sont pas vraiment destinés à cartonner.
Sinon Marlowe se fait bien démonter par la presse sur RT, il est à 13%.
EL n'a pas aimé Ant-Man et la Guêpe : Quantumania (1,5 étoiles) :
Après une Phase 4 de quasi-transition n'ayant pas franchement conquis le public ou la critique, Marvel relance son MCU avec Ant-Man et la Guêpe : Quantumania. Un troisième volet des aventures de l'homme-fourmi Avengers toujours réalisé par Peyton Reed et mené par Paul Rudd accompagné d'Evangeline Lilly, Michael Douglas, Michelle Pfeiffer et Kathryn Newton. Le moyen parfait selon Kevin Feige de lancer la Phase 5 et de présenter le grand méchant succédant à Thanos, aka Kang le Conquérant, joué par le talentueux Jonathan Majors. Une réussite ?
CHIANT-MAN
Dans les derniers instants de Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, un personnage achète un gâteau qui n'a pas franchement une belle allure (et il le sait). Malgré tout, il repart avec et lorsqu'il le goûte enfin, il comprend qu'il avait bel et bien raison : il est dégueulasse. Finalement, cette histoire de pâtisserie ressemble peu ou prou à ce que nous vivons avec le MCU.
Depuis 2008, Marvel nous annonce une ribambelle de films, avec des cinéastes plus ou moins intrigants, des promotions plus ou moins alléchantes et des promesses faramineuses... et même si on n'y croit jamais trop, on plonge dedans. Résultat, quasiment chaque fois, on se fait avoir, finissant par découvrir la supercherie au moment de la goûter. Et ainsi, on troque la grande apocalypse du Multivers promise par Doctor Strange 2 par un train fantôme indigne d'un Luna Park, on bazarde le retour des grands méchants de Spider-Man dans No Way Home pour un rassemblement de cosplayeurs de luxe et on sacrifie l'aventure épique, pop et colorée de Thor dans Love and Thunder pour un conte de Noël lourd, bruyant et vain.
La liste est évidemment bien plus longue (on pourrait parler de ce pauvre Black Panther : Wakanda Forever et de son univers aquatique instantanément ringardisé par Avatar 2 quelques semaines plus tard), mais la formule marche particulièrement bien avec le dernier venu, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, donc.
Après tout, dès les premières images balancées pour la promotion du film, ça ne sentait pas le grand cru. Marvel et son grand manitou Kevin Feige teasaient toutefois une aventure inédite dans le royaume quantique et surtout l'arrivée du grand successeur de Thanos avec Kang le Conquérant. Mieux, en lançant la Phase 5, Ant-Man 3 annonçait le début d'une nouvelle ère et se présentait comme la première brique d'un tout nouvel arc palpitant. Une belle théorie-promesse de plus dans l'univers Marvel qui va rapidement partir en fumée.
PEYTON BIDE
Le fait qu'Ant-Man 3 commence rapidement est pourtant assez engageant, d'autant qu'on pouvait craindre la sempiternelle heure perdue sur Terre à se faire des blagues et ressasser les anciens films. Si l'on ne peut pas totalement éviter des saillies humoristiques lourdingues devenues une tradition marvelienne (oui, des gens confondent encore Spider-Man et Ant-Man, rigolez), elles ont le mérite de ne durer qu'une quinzaine de minutes (du moins sur Terre, l'humour naze est bien au rendez-vous tout au long du film). Et alors, suite à une expérience de Cassie qui tourne mal contre leur gré, notre troupe se retrouve aspiré dans le royaume quantique.
En quelques secondes, les cinq personnages sont séparés en deux groupes : d'un côté, le trio familial des Van Dyne-Pym (Janet, Hank et Hope), et de l'autre, Scott Lang et sa fille Cassie. Sur le papier, rien de spécialement original, mais Ant-Man et la Guêpe : Quantumania a le mérite de nous transporter aux confins d'un nouvel univers qui sera l'unique décor du reste du film. Visuellement, le film est donc assez inédit dans le MCU, car même si le monde quantique a été exploré à quelques reprises, il n'a jamais eu autant d'espaces pour se dévoiler.
Entre un monstre en forme de soleil, une immense bactérie affamée, des chevaux à trompe, des raies volantes ou des araignées-chiens-démogorgons capables de se dupliquer, Ant-Man 3 propose un petit bestiaire amusant, déployant peu à peu l'étendue du monde quantique. Et même si l'on n'arrive jamais à se repérer réellement dans tout ce bordel (avec les rochers flottants, les chutes de laves infinies et cet horizon indistinct), il y a quelque chose de particulièrement excitant à explorer cet univers... du moins dans un premier temps.
L'exploration exaspère très vite, notamment à cause de la tenue visuelle de l'ensemble. Les effets spéciaux n'ont jamais été le fort de Marvel et au vu de leurs méthodes de travail controversées, cela n'a plus rien d'étonnant. Mais avec Ant-Man 3, l'enfer esthétique s'accroît, alors même que Peyton Reed avait promis une révolution grâce à l'utilisation du Volume (la nouvelle technologie d'ILM derrière The Mandalorian entre autres). Finalement, le monsieur a avoué avoir jonglé entre le Volume et les fonds verts, pour un résultat d'une laideur sans appel. Eh oui, sans profondeur, le monde subatomique n'a aucun relief et le rêve d'un ailleurs se transforme finalement en visite poussive d'un plateau de tournage mal calibré.
HERE WE GO AGAIN
Une débandade esthétique qui trouve sûrement son apogée dans le personnage de MODOK. Outre son origin story proprement ubuesque – les fans de comics seront sûrement ravis de cette revisite inattendue (non) – et la lourdeur de son écriture (les dialogues, ce n'est vraiment pas possible), son allure est un échec monumental digne des plus grands nanars, surpassant aisément l'immonde Mr. Electric de Les Aventures de Shark Boy et Lava Girl, voire détrônant l'horreur du Roi Scorpion de The Rock dans Le Retour de la momie.
Et si Ant-Man 3 ne ressemble pas à grand-chose, Peyton Reed est sans aucun doute le grand coupable de ce fiasco. Avec son pouvoir (grandir-rétrécir en fonction des situations), Ant-Man est théoriquement une mine d'or d'idées graphiques (la scène de la baignoire du premier volet en est une des preuves, minime soit-elle). Or, Peyton Reed ne parvient jamais à mettre sa mise en scène au service du potentiel de son super-héros. Et en étant incapable d'aligner une échelle de plan en 2h05 de métrage, il foire tout en permanence.
Résultat : le monde quantique est tellement mal foutu qu'il est franchement impossible d'avoir un quelconque repère spatial crédible pour situer les personnages. À tel point qu'on ne distingue plus, par moment, si Ant-Man est très grand ou très petit, annihilant l'intérêt même de son pouvoir. Un comble. Et ce crash artistique n'est que le premier d'une longue liste de désenchantement. Si l'on ne dira rien de précis sur le scénario pour éviter les spoils (de toute façon, les enjeux commencent là où le film se termine), on peut en revanche affirmer qu'il prend les spectateurs pour de parfaits abrutis.
En premier lieu, il ne fait littéralement rien de ses personnages. Alors que Scott et Cassie sont enfin réunis dans un film, leur périple en duo était l'occasion parfaite de développer plus en profondeur leurs regrets, rancoeurs ou nouveaux espoirs. Il n'en sera finalement rien, le récit se contentant de phrases toutes faites sur la famille ou l'amour. Même chose pour le trio Pym-van Dyne qui se regarde dans le blanc des yeux pendant la moitié du film au gré de ses rencontres avec des personnages secondaires inutiles (coucou Bill Murray). Le personnage de Janet succombe même à l'assommant "il faut que je vous dise quelque chose... mais attendons encore quelques scènes", histoire de remplir le film de vide.
INFINITESIMAL WARS
Sur le papier, c'est une façon d'introduire le grand méchant de la Saga du Multivers qui aurait pu fonctionner, aussi banale et fastidieuse soit-elle. Enfin... si le film n'avait pas révélé le lien entre Janet et Kang dès son introduction. Car si les personnages attendent éperdument que Janet leur raconte ce qu'elle sait, le spectateur a déjà toutes les cartes en main depuis les premières minutes. Et forcément, tenter de créer une tension sur un élément déjà connu du public, ça ne sert à rien.
C'est pourtant ce qui était le plus excitant (s'il en est) concernant ce troisième volet de Ant-Man : l'arrivée de Kang. Et pour être tout à fait franc, Jonathan Majors est plutôt bon dans la peau du Conquérant, insufflant un réel charisme au personnage et une stature imposante. L'acteur est indiscutablement le point positif du long-métrage, laissant subsister l'espoir infime d'un sursaut futur pour son arc au sein de la franchise. Tristement, Kang le Conquérant n'est en effet jamais vraiment effrayant, voire à peine esquissé, dans ce Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, le film préférant plonger ses personnages dans un récit SF soporifique.
C'est d'ailleurs à la fois le grand pari fou du film et l'ultime preuve de son carambolage en règle. En choisissant d'écarter le côté super-héroïque pour foncer tête baissée dans une aventure de science-fiction guerrière, Ant-Man 3 est une pure expérimentation au sein du MCU. Une idée rafraichissante qui ouvre les portes d'une vraie bizarrerie, dévoilant l'étrangeté de l'univers Marvel comme rarement auparavant. Malheureusement, une bonne idée ne fait pas un bon scénario, et malgré un amour sincère de ses références, le film manque d'inventivité, de folie et de singularité à tous les niveaux.
Pire, entre les vaisseaux, les pistolets lasers, les bars branchés, les multiples espèces "aliens", les rebelles en cachette, l'armée gourde d'un Empire autoritaire ou la présence d'un grand méchant maitrisant une simili-Force, impossible de ne pas avoir la sensation de regarder un Star Wars du pauvre devant ce Ant-Man 3. Et c'est tout le problème : espérer renouveler sa franchise en pillant un autre univers (ou plutôt plusieurs avec L'aventure intérieure, John Carter, Flash Gordon...) est d'une fainéantise effarante et d'une ringardise embarrassante. Mais plus encore, c'est surtout le signe du mépris et du cynisme grandissant de Marvel pour ses spectateurs. Une honte.
Vide subatomatique, laideur faramineuse, fou rire nerveux... Ant-Man et la Guêpe : Quantumania rate presque tout ce qu'il entreprend, et c'est un super-pouvoir en soi.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... -de-marvel
Après une Phase 4 de quasi-transition n'ayant pas franchement conquis le public ou la critique, Marvel relance son MCU avec Ant-Man et la Guêpe : Quantumania. Un troisième volet des aventures de l'homme-fourmi Avengers toujours réalisé par Peyton Reed et mené par Paul Rudd accompagné d'Evangeline Lilly, Michael Douglas, Michelle Pfeiffer et Kathryn Newton. Le moyen parfait selon Kevin Feige de lancer la Phase 5 et de présenter le grand méchant succédant à Thanos, aka Kang le Conquérant, joué par le talentueux Jonathan Majors. Une réussite ?
CHIANT-MAN
Dans les derniers instants de Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, un personnage achète un gâteau qui n'a pas franchement une belle allure (et il le sait). Malgré tout, il repart avec et lorsqu'il le goûte enfin, il comprend qu'il avait bel et bien raison : il est dégueulasse. Finalement, cette histoire de pâtisserie ressemble peu ou prou à ce que nous vivons avec le MCU.
Depuis 2008, Marvel nous annonce une ribambelle de films, avec des cinéastes plus ou moins intrigants, des promotions plus ou moins alléchantes et des promesses faramineuses... et même si on n'y croit jamais trop, on plonge dedans. Résultat, quasiment chaque fois, on se fait avoir, finissant par découvrir la supercherie au moment de la goûter. Et ainsi, on troque la grande apocalypse du Multivers promise par Doctor Strange 2 par un train fantôme indigne d'un Luna Park, on bazarde le retour des grands méchants de Spider-Man dans No Way Home pour un rassemblement de cosplayeurs de luxe et on sacrifie l'aventure épique, pop et colorée de Thor dans Love and Thunder pour un conte de Noël lourd, bruyant et vain.
La liste est évidemment bien plus longue (on pourrait parler de ce pauvre Black Panther : Wakanda Forever et de son univers aquatique instantanément ringardisé par Avatar 2 quelques semaines plus tard), mais la formule marche particulièrement bien avec le dernier venu, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, donc.
Après tout, dès les premières images balancées pour la promotion du film, ça ne sentait pas le grand cru. Marvel et son grand manitou Kevin Feige teasaient toutefois une aventure inédite dans le royaume quantique et surtout l'arrivée du grand successeur de Thanos avec Kang le Conquérant. Mieux, en lançant la Phase 5, Ant-Man 3 annonçait le début d'une nouvelle ère et se présentait comme la première brique d'un tout nouvel arc palpitant. Une belle théorie-promesse de plus dans l'univers Marvel qui va rapidement partir en fumée.
PEYTON BIDE
Le fait qu'Ant-Man 3 commence rapidement est pourtant assez engageant, d'autant qu'on pouvait craindre la sempiternelle heure perdue sur Terre à se faire des blagues et ressasser les anciens films. Si l'on ne peut pas totalement éviter des saillies humoristiques lourdingues devenues une tradition marvelienne (oui, des gens confondent encore Spider-Man et Ant-Man, rigolez), elles ont le mérite de ne durer qu'une quinzaine de minutes (du moins sur Terre, l'humour naze est bien au rendez-vous tout au long du film). Et alors, suite à une expérience de Cassie qui tourne mal contre leur gré, notre troupe se retrouve aspiré dans le royaume quantique.
En quelques secondes, les cinq personnages sont séparés en deux groupes : d'un côté, le trio familial des Van Dyne-Pym (Janet, Hank et Hope), et de l'autre, Scott Lang et sa fille Cassie. Sur le papier, rien de spécialement original, mais Ant-Man et la Guêpe : Quantumania a le mérite de nous transporter aux confins d'un nouvel univers qui sera l'unique décor du reste du film. Visuellement, le film est donc assez inédit dans le MCU, car même si le monde quantique a été exploré à quelques reprises, il n'a jamais eu autant d'espaces pour se dévoiler.
Entre un monstre en forme de soleil, une immense bactérie affamée, des chevaux à trompe, des raies volantes ou des araignées-chiens-démogorgons capables de se dupliquer, Ant-Man 3 propose un petit bestiaire amusant, déployant peu à peu l'étendue du monde quantique. Et même si l'on n'arrive jamais à se repérer réellement dans tout ce bordel (avec les rochers flottants, les chutes de laves infinies et cet horizon indistinct), il y a quelque chose de particulièrement excitant à explorer cet univers... du moins dans un premier temps.
L'exploration exaspère très vite, notamment à cause de la tenue visuelle de l'ensemble. Les effets spéciaux n'ont jamais été le fort de Marvel et au vu de leurs méthodes de travail controversées, cela n'a plus rien d'étonnant. Mais avec Ant-Man 3, l'enfer esthétique s'accroît, alors même que Peyton Reed avait promis une révolution grâce à l'utilisation du Volume (la nouvelle technologie d'ILM derrière The Mandalorian entre autres). Finalement, le monsieur a avoué avoir jonglé entre le Volume et les fonds verts, pour un résultat d'une laideur sans appel. Eh oui, sans profondeur, le monde subatomique n'a aucun relief et le rêve d'un ailleurs se transforme finalement en visite poussive d'un plateau de tournage mal calibré.
HERE WE GO AGAIN
Une débandade esthétique qui trouve sûrement son apogée dans le personnage de MODOK. Outre son origin story proprement ubuesque – les fans de comics seront sûrement ravis de cette revisite inattendue (non) – et la lourdeur de son écriture (les dialogues, ce n'est vraiment pas possible), son allure est un échec monumental digne des plus grands nanars, surpassant aisément l'immonde Mr. Electric de Les Aventures de Shark Boy et Lava Girl, voire détrônant l'horreur du Roi Scorpion de The Rock dans Le Retour de la momie.
Et si Ant-Man 3 ne ressemble pas à grand-chose, Peyton Reed est sans aucun doute le grand coupable de ce fiasco. Avec son pouvoir (grandir-rétrécir en fonction des situations), Ant-Man est théoriquement une mine d'or d'idées graphiques (la scène de la baignoire du premier volet en est une des preuves, minime soit-elle). Or, Peyton Reed ne parvient jamais à mettre sa mise en scène au service du potentiel de son super-héros. Et en étant incapable d'aligner une échelle de plan en 2h05 de métrage, il foire tout en permanence.
Résultat : le monde quantique est tellement mal foutu qu'il est franchement impossible d'avoir un quelconque repère spatial crédible pour situer les personnages. À tel point qu'on ne distingue plus, par moment, si Ant-Man est très grand ou très petit, annihilant l'intérêt même de son pouvoir. Un comble. Et ce crash artistique n'est que le premier d'une longue liste de désenchantement. Si l'on ne dira rien de précis sur le scénario pour éviter les spoils (de toute façon, les enjeux commencent là où le film se termine), on peut en revanche affirmer qu'il prend les spectateurs pour de parfaits abrutis.
En premier lieu, il ne fait littéralement rien de ses personnages. Alors que Scott et Cassie sont enfin réunis dans un film, leur périple en duo était l'occasion parfaite de développer plus en profondeur leurs regrets, rancoeurs ou nouveaux espoirs. Il n'en sera finalement rien, le récit se contentant de phrases toutes faites sur la famille ou l'amour. Même chose pour le trio Pym-van Dyne qui se regarde dans le blanc des yeux pendant la moitié du film au gré de ses rencontres avec des personnages secondaires inutiles (coucou Bill Murray). Le personnage de Janet succombe même à l'assommant "il faut que je vous dise quelque chose... mais attendons encore quelques scènes", histoire de remplir le film de vide.
INFINITESIMAL WARS
Sur le papier, c'est une façon d'introduire le grand méchant de la Saga du Multivers qui aurait pu fonctionner, aussi banale et fastidieuse soit-elle. Enfin... si le film n'avait pas révélé le lien entre Janet et Kang dès son introduction. Car si les personnages attendent éperdument que Janet leur raconte ce qu'elle sait, le spectateur a déjà toutes les cartes en main depuis les premières minutes. Et forcément, tenter de créer une tension sur un élément déjà connu du public, ça ne sert à rien.
C'est pourtant ce qui était le plus excitant (s'il en est) concernant ce troisième volet de Ant-Man : l'arrivée de Kang. Et pour être tout à fait franc, Jonathan Majors est plutôt bon dans la peau du Conquérant, insufflant un réel charisme au personnage et une stature imposante. L'acteur est indiscutablement le point positif du long-métrage, laissant subsister l'espoir infime d'un sursaut futur pour son arc au sein de la franchise. Tristement, Kang le Conquérant n'est en effet jamais vraiment effrayant, voire à peine esquissé, dans ce Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, le film préférant plonger ses personnages dans un récit SF soporifique.
C'est d'ailleurs à la fois le grand pari fou du film et l'ultime preuve de son carambolage en règle. En choisissant d'écarter le côté super-héroïque pour foncer tête baissée dans une aventure de science-fiction guerrière, Ant-Man 3 est une pure expérimentation au sein du MCU. Une idée rafraichissante qui ouvre les portes d'une vraie bizarrerie, dévoilant l'étrangeté de l'univers Marvel comme rarement auparavant. Malheureusement, une bonne idée ne fait pas un bon scénario, et malgré un amour sincère de ses références, le film manque d'inventivité, de folie et de singularité à tous les niveaux.
Pire, entre les vaisseaux, les pistolets lasers, les bars branchés, les multiples espèces "aliens", les rebelles en cachette, l'armée gourde d'un Empire autoritaire ou la présence d'un grand méchant maitrisant une simili-Force, impossible de ne pas avoir la sensation de regarder un Star Wars du pauvre devant ce Ant-Man 3. Et c'est tout le problème : espérer renouveler sa franchise en pillant un autre univers (ou plutôt plusieurs avec L'aventure intérieure, John Carter, Flash Gordon...) est d'une fainéantise effarante et d'une ringardise embarrassante. Mais plus encore, c'est surtout le signe du mépris et du cynisme grandissant de Marvel pour ses spectateurs. Une honte.
Vide subatomatique, laideur faramineuse, fou rire nerveux... Ant-Man et la Guêpe : Quantumania rate presque tout ce qu'il entreprend, et c'est un super-pouvoir en soi.
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Mayday : après le crash d'avion, la suite sera sur... un bateau (ce n'est pas une blague)
Mayday, le film d'action de Jean-François Richet avec Gerard Butler a écopé d'une suite nommée Ship, avec Mike Colter pour mener le bateau à bon port.
La dernière addition au Gerard Butler Cinematic Universe a pris la forme du pas terrible (mais pas horrible) Mayday, réalisé par Jean-François Richet (Blood Father, L'Empereur de Paris, Mesrine). Pour accompagner l'acteur déguisé cette fois-ci en pilote, Mike Colter (connu pour son rôle-titre dans Luke Cage) s'est mué pour l'occasion en Louis Gaspare, ancien légionnaire français et prisonnier accusé de meurtre.
Et si le film a laissé entrevoir avec clairvoyance une honorable série B bourrine à 25 millions de budget, on était loin de se douter qu'elle accoucherait d'une suite. La nouvelle a fait office de blague tant elle s'y prête, mais il y aura bel et bien Ship pour succéder au crash d'avion.
Comme son nom l'indique, ce deuxième opus se déroulera sur un bateau, plus précisément un cargo dans lequel on retrouvera Louis Gaspare, monté à bord pour fuir les Philippines. Évidemment, rien ne se passera comme prévu puisque le ferry dissimule un réseau de trafic d'êtres humains. Dès lors, le héros s'associera avec le second du capitaine et un ancien militaire pour faire tomber le commandant corrompu du navire et libérer les captifs tout en assurant la protection des passagers innocents.
Si Mayday semblait déjà se présenter en héritier du Piège en haute mer avec Steven Seagal (et sa suite Piège à grande vitesse), l'idée de créer une nouvelle franchise de la sorte fait autant plaisir que sourire.
Naturellement, le principal regret à l'égard de ce scénario est l'absence de Gerard Butler. Un choc d'autant plus grand que la première itération s'est bien reposée sur son nom pour rameuter les foules en salles (et les 43 millions de dollars de recettes à travers le monde en ont témoigné). Avec en plus des critiques plutôt positives et un bon succès en vidéo à la demande, un deuxième opus a logiquement été pensé pour capitaliser autour du petit succès du premier film.
De ce que l'on sait pour l'instant, Jean-François Richet devrait revenir en tant que producteur exécutif (rien n'indique en revanche qu'il rempilera derrière la caméra pour l'instant) au même titre que Gerard Butler. MadRiver Pictures, Di Bonaventura Pictures et G-BASE Productions ont de leur côté prolongé leur collaboration pour faire naître ce nouveau projet. La société de vente The Veterans présentera quant à elle le long-métrage à des acheteurs au Marché européen du film de Berlin, en prévision d'un tournage prévu fin 2023.
Le mot d'ordre serait donc "on prend les mêmes et on recommence". Et pour savoir si ça vaut le coup de recommencer, Mayday est disponible dans les cinémas français depuis le 25 janvier 2023.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... b1HnYV47zo
Mayday, le film d'action de Jean-François Richet avec Gerard Butler a écopé d'une suite nommée Ship, avec Mike Colter pour mener le bateau à bon port.
La dernière addition au Gerard Butler Cinematic Universe a pris la forme du pas terrible (mais pas horrible) Mayday, réalisé par Jean-François Richet (Blood Father, L'Empereur de Paris, Mesrine). Pour accompagner l'acteur déguisé cette fois-ci en pilote, Mike Colter (connu pour son rôle-titre dans Luke Cage) s'est mué pour l'occasion en Louis Gaspare, ancien légionnaire français et prisonnier accusé de meurtre.
Et si le film a laissé entrevoir avec clairvoyance une honorable série B bourrine à 25 millions de budget, on était loin de se douter qu'elle accoucherait d'une suite. La nouvelle a fait office de blague tant elle s'y prête, mais il y aura bel et bien Ship pour succéder au crash d'avion.
Comme son nom l'indique, ce deuxième opus se déroulera sur un bateau, plus précisément un cargo dans lequel on retrouvera Louis Gaspare, monté à bord pour fuir les Philippines. Évidemment, rien ne se passera comme prévu puisque le ferry dissimule un réseau de trafic d'êtres humains. Dès lors, le héros s'associera avec le second du capitaine et un ancien militaire pour faire tomber le commandant corrompu du navire et libérer les captifs tout en assurant la protection des passagers innocents.
Si Mayday semblait déjà se présenter en héritier du Piège en haute mer avec Steven Seagal (et sa suite Piège à grande vitesse), l'idée de créer une nouvelle franchise de la sorte fait autant plaisir que sourire.
Naturellement, le principal regret à l'égard de ce scénario est l'absence de Gerard Butler. Un choc d'autant plus grand que la première itération s'est bien reposée sur son nom pour rameuter les foules en salles (et les 43 millions de dollars de recettes à travers le monde en ont témoigné). Avec en plus des critiques plutôt positives et un bon succès en vidéo à la demande, un deuxième opus a logiquement été pensé pour capitaliser autour du petit succès du premier film.
De ce que l'on sait pour l'instant, Jean-François Richet devrait revenir en tant que producteur exécutif (rien n'indique en revanche qu'il rempilera derrière la caméra pour l'instant) au même titre que Gerard Butler. MadRiver Pictures, Di Bonaventura Pictures et G-BASE Productions ont de leur côté prolongé leur collaboration pour faire naître ce nouveau projet. La société de vente The Veterans présentera quant à elle le long-métrage à des acheteurs au Marché européen du film de Berlin, en prévision d'un tournage prévu fin 2023.
Le mot d'ordre serait donc "on prend les mêmes et on recommence". Et pour savoir si ça vaut le coup de recommencer, Mayday est disponible dans les cinémas français depuis le 25 janvier 2023.
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Le biopic de Fred Astaire avec Tom Holland a trouvé son réalisateur (et on est curieux)
Sony vient de dévoiler le nom du futur réalisateur du film sur la vie de Fred Astaire avec Tom Holland.
Le succès colossal de Bohemian Rhapsody en 2018 semble avoir rouvert la voie à la mode du biopic musical. Les réussites de Rocketman et Elvis ayant confirmé la rentabilité de ce genre de projets, il n'est guère étonnant de voir Hollywood s'emparer du filon. En attendant de voir comment s'en sortira le film sur Michael Jackson, c'est aujourd'hui le cas de son idole qui nous intéresse, à savoir le légendaire Fred Astaire. Et après avoir engagé son nouveau poulain Tom Holland dans le rôle-titre, Sony a annoncé s'être offert les services de Paul King au poste de réalisateur pour ce biopic sur Fred Astaire.
Ce dernier s'est fait connaitre en réalisant les deux Paddington et vient de finir le tournage de Wonka sur le célèbre chocolatier avec Timothée Chalamet. Le film s'intéressera à la relation de l'incroyable danseur et acteur avec sa soeur Adele Astaire avec qui il commença sa carrière avant d'être propulsé sous les projecteurs des comédies musicales du vieux Hollywood.
Hormis l'annonce du réalisateur, nous aurons donc Tom Holland comme interprète principal, lui qui a prouvé ce dont il était capable en matière de chorégraphie dans la peau de l'homme-araignée. Et si l'on doutait encore de ses aptitudes, rappelons-nous que le jeune premier a commencé sa carrière notamment sur les planches dans la comédie musicale Billy Elliot. Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, on retrouvera aussi Lee Hall au scénario, qui s'était déjà chargé d'écrire Rocketman et a été nommé aux Oscars pour son travail sur, justement... le Billy Elliot de Stephen Daldry.
Et le jeu des chaises musicales ne s'arrête pas là puisqu’un autre projet sur la vie de l'artiste de légende est dans les tuyaux, Fred & Ginger, avec Jonathan Entwistle à la réalisation et Jamie Bell, le Billy Elliot du grand écran, dans le rôle principal, vous suivez ? Les studios sont donc bien lancés dans la course au biopic, jusqu'à produire plusieurs projets sur le même sujet. Un peu comme La Guerre des boutons chez nous, mais avec des claquettes.
On le voit, même si peu d'informations sont connues pour le moment, le projet s'annonce très prometteur et nous suivrons son avancée avec impatience. On a hâte de découvrir lequel des deux projets arrivera en premier et coiffera au poteau le second dans cette guerre des claquettes au pays de l'usine à rêves. Cependant, aucune date de tournage ou de sortie n'a encore été annoncée pour les deux projets.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... wE3dO8HhtQ
Sony vient de dévoiler le nom du futur réalisateur du film sur la vie de Fred Astaire avec Tom Holland.
Le succès colossal de Bohemian Rhapsody en 2018 semble avoir rouvert la voie à la mode du biopic musical. Les réussites de Rocketman et Elvis ayant confirmé la rentabilité de ce genre de projets, il n'est guère étonnant de voir Hollywood s'emparer du filon. En attendant de voir comment s'en sortira le film sur Michael Jackson, c'est aujourd'hui le cas de son idole qui nous intéresse, à savoir le légendaire Fred Astaire. Et après avoir engagé son nouveau poulain Tom Holland dans le rôle-titre, Sony a annoncé s'être offert les services de Paul King au poste de réalisateur pour ce biopic sur Fred Astaire.
Ce dernier s'est fait connaitre en réalisant les deux Paddington et vient de finir le tournage de Wonka sur le célèbre chocolatier avec Timothée Chalamet. Le film s'intéressera à la relation de l'incroyable danseur et acteur avec sa soeur Adele Astaire avec qui il commença sa carrière avant d'être propulsé sous les projecteurs des comédies musicales du vieux Hollywood.
Hormis l'annonce du réalisateur, nous aurons donc Tom Holland comme interprète principal, lui qui a prouvé ce dont il était capable en matière de chorégraphie dans la peau de l'homme-araignée. Et si l'on doutait encore de ses aptitudes, rappelons-nous que le jeune premier a commencé sa carrière notamment sur les planches dans la comédie musicale Billy Elliot. Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, on retrouvera aussi Lee Hall au scénario, qui s'était déjà chargé d'écrire Rocketman et a été nommé aux Oscars pour son travail sur, justement... le Billy Elliot de Stephen Daldry.
Et le jeu des chaises musicales ne s'arrête pas là puisqu’un autre projet sur la vie de l'artiste de légende est dans les tuyaux, Fred & Ginger, avec Jonathan Entwistle à la réalisation et Jamie Bell, le Billy Elliot du grand écran, dans le rôle principal, vous suivez ? Les studios sont donc bien lancés dans la course au biopic, jusqu'à produire plusieurs projets sur le même sujet. Un peu comme La Guerre des boutons chez nous, mais avec des claquettes.
On le voit, même si peu d'informations sont connues pour le moment, le projet s'annonce très prometteur et nous suivrons son avancée avec impatience. On a hâte de découvrir lequel des deux projets arrivera en premier et coiffera au poteau le second dans cette guerre des claquettes au pays de l'usine à rêves. Cependant, aucune date de tournage ou de sortie n'a encore été annoncée pour les deux projets.
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John Wick 4 : le film sera très (très) long, d'après le réalisateur
Dans un monde où les franchises n'en finissent plus et où les films se font de plus en plus longs, il a été révélé que John Wick : Chapitre 4, toujours porté par Keanu Reeves, ne ferait pas exception à la règle.
Il semblerait bien que pour palier son manque d'imagination chronique, Hollywood ait non seulement décidé d'étirer ses (trop) multiples sagas plus que de raison, mais aussi d'étaler les durées de ses plus grosses productions sur des longueurs excessives. Si le cap des deux heures à longtemps fait figure de norme dans les salles obscures, force est de constater qu'il est désormais plus coutume pour les longs-métrages de venir chatouiller la barre symbolique des trois heures, voire, de la dépasser allègrement.
Certes, cela peut s'avérer judicieux à l'occasion de grandes fresques aux diégèses complexes ; néanmoins force est de constater que les films souffrent généralement de moult longueurs et autres plombages narratifs qu'un scénario plus condensé aurait pu épargner au spectateur, alors pris en otage de ces montages interminables (quoi qu'au vu des tarifs pratiqués par certains complexes, cela permet de rentabiliser l'expérience). Ce constat à l'esprit, il a récemment été annoncé que le prochain volet de la franchise John Wick profitera (ou subira) à son tour d'un large chronomètre.
Le cascadeur reconverti Chad Stahelski a ainsi dévoilé à Collider que ce quatrième film serait plus long que ses trois prédécesseurs. Des propos depuis confirmés par la société Lionsgate, chargée de la distribution du film. La sentence est donc tombée : 2h49, soit 169 minutes. À titre de comparaison, John Wick premier du nom affichait une durée de 101 minutes en 2014, John Wick 2, 122 minutes en 2017, et Parabellum, 131 minutes en 2019.
Que l'on s'entende, certains seront probablement ravis de l'apprendre, se délectant par avance des multiples séquences d'action qui auront l'occasion d'être déployées tout au long de cette nouvelle aventure (à condition que la mise en scène et le découpage assurent un rythme astucieux). Mais dans l'ombre, d'autres prévoient déjà de ne pas boire de la journée pour ne pas risquer d'interrompre leur visionnage.
La tendance n'est pas nouvelle, mais elle a le défaut de devenir envahissante. C'est ainsi que selon un rapport de Vodkaster, la durée moyenne d'un film est passée de 107 minutes en 1968 ans à 126 minutes en 2018. Et on imagine que depuis la parution de cette analyse, laquelle remonte donc à cinq ans, les chiffres ont encore augmenté depuis. Récemment, Avatar 2 affichait 192 minutes au compteur, et Babylon, 189 minutes. Pour ce qui est désormais de John Wick 4, le film et ses 169 minutes investiront les salles à compter du 22 mars. À la bonne heure.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... IDl_dFjyhc
Les 2h de John Wick 3 furent déjà très longues, j'espère que ça ne paraitra pas ici aussi interminable
Dans un monde où les franchises n'en finissent plus et où les films se font de plus en plus longs, il a été révélé que John Wick : Chapitre 4, toujours porté par Keanu Reeves, ne ferait pas exception à la règle.
Il semblerait bien que pour palier son manque d'imagination chronique, Hollywood ait non seulement décidé d'étirer ses (trop) multiples sagas plus que de raison, mais aussi d'étaler les durées de ses plus grosses productions sur des longueurs excessives. Si le cap des deux heures à longtemps fait figure de norme dans les salles obscures, force est de constater qu'il est désormais plus coutume pour les longs-métrages de venir chatouiller la barre symbolique des trois heures, voire, de la dépasser allègrement.
Certes, cela peut s'avérer judicieux à l'occasion de grandes fresques aux diégèses complexes ; néanmoins force est de constater que les films souffrent généralement de moult longueurs et autres plombages narratifs qu'un scénario plus condensé aurait pu épargner au spectateur, alors pris en otage de ces montages interminables (quoi qu'au vu des tarifs pratiqués par certains complexes, cela permet de rentabiliser l'expérience). Ce constat à l'esprit, il a récemment été annoncé que le prochain volet de la franchise John Wick profitera (ou subira) à son tour d'un large chronomètre.
Le cascadeur reconverti Chad Stahelski a ainsi dévoilé à Collider que ce quatrième film serait plus long que ses trois prédécesseurs. Des propos depuis confirmés par la société Lionsgate, chargée de la distribution du film. La sentence est donc tombée : 2h49, soit 169 minutes. À titre de comparaison, John Wick premier du nom affichait une durée de 101 minutes en 2014, John Wick 2, 122 minutes en 2017, et Parabellum, 131 minutes en 2019.
Que l'on s'entende, certains seront probablement ravis de l'apprendre, se délectant par avance des multiples séquences d'action qui auront l'occasion d'être déployées tout au long de cette nouvelle aventure (à condition que la mise en scène et le découpage assurent un rythme astucieux). Mais dans l'ombre, d'autres prévoient déjà de ne pas boire de la journée pour ne pas risquer d'interrompre leur visionnage.
La tendance n'est pas nouvelle, mais elle a le défaut de devenir envahissante. C'est ainsi que selon un rapport de Vodkaster, la durée moyenne d'un film est passée de 107 minutes en 1968 ans à 126 minutes en 2018. Et on imagine que depuis la parution de cette analyse, laquelle remonte donc à cinq ans, les chiffres ont encore augmenté depuis. Récemment, Avatar 2 affichait 192 minutes au compteur, et Babylon, 189 minutes. Pour ce qui est désormais de John Wick 4, le film et ses 169 minutes investiront les salles à compter du 22 mars. À la bonne heure.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... IDl_dFjyhc
Les 2h de John Wick 3 furent déjà très longues, j'espère que ça ne paraitra pas ici aussi interminable
