Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Wickaël
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robinne a écrit :
mer. 22 févr. 2023 20:41
William Friedkin ??
Lui-même :D
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Pale
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Crazy Bear : les premiers avis sur le délire cocaïné sont tombés

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Cocaine Bear dit Crazy Bear en France, le film d'Elizabeth Banks inspiré de faits réels sur un ours tueur drogué, a récolté ses premiers avis.

Depuis Charlie's Angels, Elizabeth Banks s'est présentée en fière héritière de McG. Elle et lui ont partagé la même appétence pour les intrigues barrées si bien que ce n'est probablement pas un hasard qu'elle soit revenue au cinéma avec Crazy Bear, un film écrit par Jimmy Warden, le scénariste de The Babysitter... réalisé par McG justement.

Après une bande-annonce folle pour Cocaine Bear qui a montré son ours tueur drogué déchirer du malheureux en pleine randonnée, il fallait confirmer le potentiel en long-métrage. Ça tombe bien, quelques Américains l'ont vu et les premiers avis sont arrivés pour nous donner une idée de la bête. Revue de tweets.

« Crazy Bear est un film stupide, parfois hilarant, étonnamment sincère et parfois, terriblement sanglant. Je suppose qu'avec un nom comme celui-là, je m'attendais à quelque chose de plus sauvage et de plus fou, mais c'est ce que c'est. Il est destiné à devenir un film culte. Il est basé sur une histoire vraie, ce qui est la chose la plus folle à son sujet ! » Scott Mantz - SAG-AFTRA Foundation

« Il n'est pas surprenant que la vedette de Crazy Bear soit l'ours lui-même. J'aimerais que l'humour, le rythme et les personnages soient aussi constants et attachants qu'à chaque fois que cette créature vicieuse apparaît à l'écran, car lorsque c'est le cas, le film inégal d'Elizabeth Banks peut être un moment amusant et stupide au cinéma. » Matt Neglia - Next Best Picture

« Crazy Bear est un fantastique hommage aux films d'horreur de série B fous, sanglants, amusants et ridicules des années 1980. Tous les acteurs participent et s'amusent comme des fous à jouer en face d'un ours détraqué, menaçant, et doté d'un kilo de cocaïne pour personnalité ! Elizabeth Banks a réalisé son coup. » John Rocha - The Outlaw Nation

« Les années 80, un ours sous cocaïne. Laissez-moi vous dire que Crazy Bear est sauvage, complètement dingue et très amusant. C'est une sacrée défonce. Sanglant, gore et un baril de rires. Félicitations Elizabeth Banks. » Jazz Tangcay - Variety

« Il y avait un ours. Il prenait de la cocaïne. Des gens sont morts. J'ai rigolé. Tu auras ce que tu es venu chercher ! » Matt Donato - Slashfilm

« Crazy Bear déchire sa mère. Elizabeth Banks est entrée en scène et a donné le plus haut niveau d'octane et la plus gore des montagnes russes qui doit être vue par une foule. Cash Express rencontre Godzilla avec des meurtres déments qui m'ont fait rougir. Cet ours est une nouvelle icône du slasher. » Rendy Jones - Rendy Reviews

« Crazy Bear est un film de série B très amusant. Il aurait pu devenir plus fou par moments, mais les acteurs sont tous excellents, en particulier Alden Ehrenreich et Isiah Whitlock Jr. Le film est à son apogée lorsqu'il s'engage pleinement dans le chaos alimenté par la drogue. » Andrew J. Salazar - Discussing Film

À première vue, Crazy Bear est bel et bien la promesse d'un slasher fun qui sent bon la série B des années 80 (avec pour boogeyman un ours drogué). Malgré des acteurs investis, personne n'arrive à la cheville de l'animal lui-même, véritable star du film... et pourtant il y a feu Ray Liotta. Bête, le long-métrage aurait au moins pour lui son délire, s'y enfonçant avec beaucoup de sincérité... comme dans un McG en fait. Le problème avec un concept barré comme celui-là, c'est qu'il faut être toujours plus fou et généreux. Et sans être sage non plus, la proposition aurait pu être encore plus délirante, régressive et jusqu'au-boutiste, si l'on en croit les premiers avis.

Pour voir de quel côté de la balance se situe réellement Crazy Bear, le rendez-vous dans les salles françaises est fixé au 15 mars 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 6ubZsPuS9w
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... lUFtZARF68
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Sisu : une bande-annonce pour ce John Wick contre les nazis

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Jalmari Helander, le réalisateur de Père Noël Origines, est de retour avec Sisu, simili John Wick avec des nazis.

Jalmari Helander a eu la folle idée d'écrire et réaliser Père Noël Origines, une proposition avec un papa Noël qui peut volontiers concourir pour les Pères Noël Awards dans la catégorie du plus psychopathe. Pas étonnant donc que cet esprit farfelu s'est demandé ce que pouvait donner un mix entre Rambo, Mad Max : Fury Road, John Wick, un chercheur d'or et des nazis.

Le résultat a donné Sisu et s'est dévoilé dans une bande-annonce pour afficher ses ambitions et ses intentions. Et si ça avait clairement l'air d'une mauvaise idée, il faut bien avouer que ça donne envie. Une bonne alternative pour les aficionados d'action toujours en manque malgré la bande-annonce de John Wick 4 et Keanu Reeves qui dézingue tout le monde en plein Paris.

JOHN WICK VS NAZIS



1945. Un soldat découvre de l'or dans les profondeurs sauvages de la Laponie. Lorsqu'il tente d'apporter son butin en ville, un escadron de soldats nazis dirigé par un officier SS brutal se met en travers de son chemin et une bataille pour l'or s'engage entre le mercenaire solitaire et les nazis. Qu'on se le dise, l'aperçu assume complètement son lien avec John Wick. C'est produit par Lionsgate, le même studio derrière la franchise d'action avec Keanu Reeves, c'est de l'action bien énervée, bien chorégraphiée (bien sanglante) et il y a aussi un chien (oui oui).

Mais en bonne série B, Sisu a surtout l'air de bien tâcher à base de mises à mort sanglantes, de corps d'êtres humains explosant en mille morceaux au contact d'une mine ou on ne sait quoi d'autre d'ingénieux et de franchement délirant. Parce que oui, avant tout, la proposition se présente comme un pur divertissement régressif (c'est pas pour rien qu'on y charcute du nazi, punching-ball de prestige des séries B).

Qui plus est, l'écrin soigné de la production, a priori, est aussi bienvenu qu'inattendu. Sisu affiche par conséquent une bonhomie naturelle et on attend plus que de voir le résultat qui n'a pas encore de date de sortie, ni en France ni aux États-Unis. Affaire à suivre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... TE20u_JtII

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Ça a l'air bien taré :D
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Ça : c'est enfin officiel, Pennywise va revenir nous terrifier chez HBO

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Andy Muschietti, le réalisateur de deux chapitres de Ça s'est associé avec HBO Max pour développer un prequel des films en série.

HBO a probablement été la première chaîne des networks américains à se lancer dans le développement sérieux de séries télé. Dans les années 90, et alors qu’Une nounou d'enfer ou Notre belle famille cartonnaient, la chaîne sortait des shows tels que Oz ou Les Sopranos et révolutionnait à jamais la création télévisuelle. La qualité de sa production n'a jamais faibli depuis, sortant quelques-unes des plus belles pépites du monde des séries (de Six Feet Under à Game of Thrones en passant par Carnivàle) et a prévu une programmation HBO 2023 toujours aussi passionnante.

C'est pourquoi, en mars 2022, l'annonce de la mise en chantier d'une série prequel horrifique à l'adaptation de Ça a mis l'eau à la bouche de tous les fans de séries et d'horreur. Et comme HBO Max a toujours eu pour habitude de soigner ses projets, la chaîne a choisi de s'associer à Andy Muschietti, réalisateur des adaptations du roman de Stephen King au cinéma et du futur The Flash. La chaîne a enfin donné des nouvelles du projet, intitulé Welcome to Derry pour le moment, en officialisant son développement.

C'est Andy Muschietti, accompagné de son scénariste Jason Fuchs, qui en a dit plus sur le projet lors d'un entretien avec Variety :

« Adolescents, on lisait des chapitres de Ça de Stephen King à tour de rôle jusqu'à en user les pages. C'est une histoire épique qui contient une multitude de choses, bien plus que ce que l'on pouvait explorer dans nos films. On est impatients d'explorer toute la profondeur du roman de Stephen, tout son coeur, son humour, son humanité et son horreur. »

Le scénariste a complété les propos du réalisateur en ajoutant :

« Avoir les moyens de revenir dans le monde de mon roman d'horreur préféré de tous les temps et contribuer à construire l'univers cinématographique unique et brillant créé par Andy et Barbara est la chance d'une vie. C'est un rêve qui devient réalité, et plutôt devrais-je dire un cauchemar. »

Les deux hommes ont surtout exprimé leur enthousiasme pour le projet et n'ont pas dévoilé grand-chose. Cela a surtout permis de confirmer le développement de la série qui n'avait pas donné de nouvelles pendant presque une année. Les détails de l'histoire n'ont pas été dévoilés et la chaîne a tout juste déclaré que la série allait explorer et étendre l'univers créé par King avec son roman et mis en scène au cinéma par Muschietti. Les deux films du réalisateur argentin ont cumulé plus de 1,1 milliard de dollars de recette au box-office mondial.

Fuchs, déjà au scénario des deux chapitres, occupera le poste de showrunner avec Brad Caleb Kane. Andy Muschietti quant à lui devrait réaliser plusieurs épisodes de la série, notamment le pilote. Pas plus d'informations ont été révélées et aucune date n'a été annoncée, mais le projet est officiellement lancé. En attendant de retourner à Derry, la ville la plus hantée du Maine, le prochain film du réalisateur, The Flash, sera dans les salles françaises le 14 juin 2023.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... Foj3MHjjZ4
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Après Borderlands, Eli Roth va revenir avec un bon gros film d'horreur à Thanksgiving

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Après Borderlands, Eli Roth va enchainer avec Thanksgiving, un slasher basé sur sa fausse bande-annonce pour le double film Grindhouse de Tarantino et Rodriguez.

Pour des raisons d'emplois du temps, Eli Roth a laissé un autre réalisateur faire les reshoots de son Borderlands. Pendant que son pote Tim Miller, créateur de Love, Death & Robots et réalisateur de Deadpool et Terminator : Dark Fate, a fignolé l'adaptation de jeu vidéo, le cinéaste derrière les bien gorasses Cabin Fever, Hostel et The Green Inferno est retourné dans son genre de prédilection.

Le metteur en scène s'est en effet lancé dans un tout nouveau film d'horreur nommé Thanksgiving, basé sur la fausse bande-annonce du même nom qu'il a réalisé il y a 16 ans pour le double film Grindhouse Boulevard de la mort-Planète terreur de Quentin Tarantino et Robert Rodriguez. La proposition a donné de ses nouvelles... et ça rend curieux.

Un slasher en plein thanksgiving

D'après des sources de The Hollywood Reporter, Thanksgiving raconterait l'histoire d'un boogeyman arrivant dans une petite ville tranquille du Massachusetts avec l'intention de "créer une planche à découper pour Thanksgiving à partir des habitants de la ville". Comme dans la fausse bande-annonce, le récit se déroule dans la même ville, à l'approche de la fête. On attend donc de voir si la production a l'intention de se rapprocher d'autres manières au matériau de base comme singer l'esthétique ou reprendre le ton et les situations/sketchs de l'aperçu dans sa propre intrigue.

L'avenir se chargera de répondre à ses questions, mais pour l'heure, Thanksgiving a dévoilé une partie de son casting et notamment l'arrivée d'Addison Rae, la star de Tik Tok avec plus de 88,9 millions de followers. Ce ne sera pas sa première fois devant une caméra parce qu'en plus de se filmer régulièrement sur Tik Tok, elle a été l'actrice principale de Il est trop bien, remake inversé du Elle est trop bien de 1999. Patrick Dempsey, connu notamment pour son Dr Mamour dans Grey's Anatomy, fera également partie des personnes en pourparlers pour rejoindre un casting qui aimerait surtout être composé de jeunes talents.

Reste à voir maintenant quels rôles seront attribués à chacun des comédiens (on espère pour Addison Rae qu'elle ne jouera pas une pom-pom girl avec des couettes... ceux qui savent savent). Tandis que Roth réalise de son côté et produit avec Roger Birnbaum d'Electromagnetic Productions, Jeff Rendel – habitué à collaborer avec Eli Roth après une apparition dans Cabin Fever et à l'écriture de la bande-annonce Thanksgiving – s'occupe du scénario.

Quant au tournage, il devrait débuter à Toronto en mars 2023. Sa date de sortie est encore inconnue, mais ce serait trop bête de ne pas sortir la proposition à Thanksgiving. On croise les doigts.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... anksgiving
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Le Seigneur des anneaux : Warner prépare de nouveaux films

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Grâce à un accord avec Embracer Group, qui détient les droits de l'oeuvre de J.R.R. Tolkien, Warner Bros. prépare de nouveaux films Le Seigneur des anneaux.

Si House of the Dragon a convaincu une grande partie des fans de Game of Thrones, les admirateurs de J.R.R. Tolkien et de la très bonne trilogie du Seigneur des anneaux et du Hobbit de Peter Jackson n'ont pas aussi bien reçu Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de Pouvoir, la série diffusée sur Amazon Prime Video. Alors qu'on réfléchit encore aux moyens de sauver la saison 2 des Anneaux de Pouvoir, les fans de l'univers de Tolkien auront encore de quoi se réjouir, ou se battre, puisque de nouveaux longs-métrages vont voir le jour.

Alors qu'un gros studio a racheté les droits de Tolkien en août 2022, la société suédoise Embracer, il n'aura pas fallu attendre longtemps pour que la machine à sous soit enclenchée. En ayant racheté Middle-earth Enterprises, Embracer possède donc les droits de diffusion et d'adaptation de l'œuvre de Tolkien.

Warner Bros. a annoncé avoir conclu un accord de plusieurs années avec Embracer dans l'optique de produire des films basés sur l'univers du Seigneur des anneaux. Comme les deux trilogies de Peter Jackson, ces nouveaux films seront produits par New Line Cinema, filiale de Warner Bros. Discovery. Michael De Luca et Pamela Abdy, les responsables de Warner Bros. Film Group, ont partagé leur enthousiasme dans un rapport révélé par The Hollywood Reporter :

"Il y a vingt ans, New Line a fait preuve d'une confiance aveugle et sans précédent pour réaliser les histoires, les personnages et le monde incroyables du Seigneur des anneaux sur grand écran. En a résulté une série monumentale de films qui ont été adoptés par des générations de fans. Mais malgré toute l'ampleur et les détails amoureusement retranscrits dans les deux trilogies, l'univers vaste, complexe et éclatant imaginé par J.R.R. Tolkien reste largement inexploré au cinéma. L'opportunité d'inviter les fans à rentrer en profondeur dans le monde cinématographique de la Terre du Milieu est un honneur, et nous sommes ravis de nous associer à Middle-earth Enterprises et Embracer dans cette aventure."

Pour le moment, on sait simplement que Warner prévoit de développer plusieurs films, mais nous ne savons pas combien ni s'ils seront des suites, prequels ou spin-offs. En tout cas, il n'est pas impossible de revoir des acteurs de la trilogie originale ni du Hobbit. New Line est toujours en train de développer The Lord of the Rings: The War of the Rohirrim, un film d'animation réalisé par Kenji Kamiyama qui devrait sortir en avril 2024.

Cet accord témoigne à nouveau de la volonté de Warner de se pencher activement sur des franchises, quelques mois après avoir annoncé vouloir refaire des films Harry Potter avec J. K. Rowling. Ces nouveaux films permettront-ils à Warner de se relever après plusieurs années compliquées ? C'est en tout cas ce qu'espère la société en bonne connaissance de la portée du Seigneur des anneaux. Avec l'univers immense créé par J.R.R. Tolkien, la Warner a toutes les cartes en main pour faire les choses bien. Affaire à suivre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... YUMFN7V5Fs
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robinne
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weird

Wickaël a écrit :
mer. 22 févr. 2023 20:44
robinne a écrit :
mer. 22 févr. 2023 20:41
William Friedkin ??
Lui-même :D
Je ne savais pas qu’il avait fait un (des ?) documentaire(s) ;)


Sinon, j’ai vu hier une petite pépite : L’astronaute, de Nicolas Giraud.
Comme c’était la cérémonie de remise des César, je fais un pronostic sur l’édition de l’année prochaine : ce film sera le vainqueur toutes catégories confondues !!
Et musique de Superpoze :love:
Un film d’une folle ambition (à comprendre dans tous les sens :roll: ), qui ne fait pas beaucoup de bruit, mais qui mérite pourtant haut la main qu’on en parle !
Allez-y les yeux fermés (rouvrez-les quand le film débute, sinon vous louperiez beaucoup de choses :p) !
Certes, le film n’est pas exempt de défauts, mais on les oublie au fur et à mesure que le film avance.
Chapeau l’artiste :jap:
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robinne a écrit :
sam. 25 févr. 2023 12:22
Wickaël a écrit :
mer. 22 févr. 2023 20:44
robinne a écrit :
mer. 22 févr. 2023 20:41
William Friedkin ??
Lui-même :D
Je ne savais pas qu’il avait fait un (des ?) documentaire(s) ;)


Sinon, j’ai vu hier une petite pépite : L’astronaute, de Nicolas Giraud.
Comme c’était la cérémonie de remise des César, je fais un pronostic sur l’édition de l’année prochaine : ce film sera le vainqueur toutes catégories confondues !!
Et musique de Superpoze :love:
Un film d’une folle ambition (à comprendre dans tous les sens :roll: ), qui ne fait pas beaucoup de bruit, mais qui mérite pourtant haut la main qu’on en parle !
Allez-y les yeux fermés (rouvrez-les quand le film débute, sinon vous louperiez beaucoup de choses :p) !
Certes, le film n’est pas exempt de défauts, mais on les oublie au fur et à mesure que le film avance.
Chapeau l’artiste :jap:
:hello: Je ne m'étais pas vraiment penché sur ce film mais tu m'as donné envie. Malheureusement sa programmation touche presque à sa fin dans le cinéma français le plus proche de chez moi et ses horaires tardifs ne me conviennent pas. Mais j'envisage de le découvrir plus tard.
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Par contre ce soir je vais voir ceci :

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J'ai hâte :D
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ClintReborn
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Pale a écrit :
sam. 25 févr. 2023 12:49
Par contre ce soir je vais voir ceci :

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J'ai hâte :D
C'est d'ailleurs l'actrice de la série The Americans sur la photo Keri Russell :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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robinne
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weird

ClintReborn a écrit :
sam. 25 févr. 2023 12:55
Pale a écrit :
sam. 25 févr. 2023 12:49
Par contre ce soir je vais voir ceci :

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J'ai hâte :D
C'est d'ailleurs l'actrice de la série The Americans sur la photo Keri Russell :lol:
La boucle est bouclée !
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robinne
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weird

Pale a écrit :
sam. 25 févr. 2023 12:43
robinne a écrit :
sam. 25 févr. 2023 12:22
Sinon, j’ai vu hier une petite pépite : L’astronaute, de Nicolas Giraud.
Comme c’était la cérémonie de remise des César, je fais un pronostic sur l’édition de l’année prochaine : ce film sera le vainqueur toutes catégories confondues !!
Et musique de Superpoze :love:
Un film d’une folle ambition (à comprendre dans tous les sens :roll: ), qui ne fait pas beaucoup de bruit, mais qui mérite pourtant haut la main qu’on en parle !
Allez-y les yeux fermés (rouvrez-les quand le film débute, sinon vous louperiez beaucoup de choses :p) !
Certes, le film n’est pas exempt de défauts, mais on les oublie au fur et à mesure que le film avance.
Chapeau l’artiste :jap:
:hello: Je ne m'étais pas vraiment penché sur ce film mais tu m'as donné envie. Malheureusement sa programmation touche presque à sa fin dans le cinéma français le plus proche de chez moi et ses horaires tardifs ne me conviennent pas. Mais j'envisage de le découvrir plus tard.
:hello:
J’espère qu’il sera diffusé dans un autre cinéma proche de chez toi (ça peut être le genre de films qui font le tour des cinémas, portés par un bon bouche-à-oreilles -en tout cas, je lui souhaite- ), car le voir en salle vaut le coup :)
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Vu :

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C'est sympa mais sans plus. Le film repose sur un scénario ultra moyen et alambiqué qui sert juste de prétexte à des courses-poursuites qui sont certes parfois virtuoses mais qui deviennent également très répétitives et lassantes à la longue alors que le film fait à peine 1h30.

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Même sentiment que pour Roma que j'ai découvert il y a quelques semaines. La mise en scène est impressionnante mais c'est trop foutraque et hystérique pour véritablement me toucher.

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Bien mais le film n'est pas aussi délirant qu'on pourrait le croire, disons que la bande-annonce l'est davantage et elle est mieux rythmée que le film. Dans ce que j'ai le plus apprécié, il y a une ambiance à l'ancienne (c'est clairement un film qui aurait pu avoir sa place dans un vidéoclub dans les années 80), les magnifiques décors et les scènes avec l'ours qui sont bien évidemment très drôles. Mais malgré tout on s'ennuie par moments. J'avais lu que les scènes dans lesquelles ne sont pas l'ours sont oubliables et c'est un peu le cas, en plus il y a une profusion de personnages, ce qui a tendance à casser le rythme car on passe toujours d'un groupe à un autre. Bon après on ne passe pas un moment désagréable pour autant mais ce n'est pas aussi fou qu'espéré.
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Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à accrocher pendant les 30-40 premières minutes. J'ai vraiment eu du mal avec les scènes quotidiennes et familiales où tout me paraissait faux avec les acteurs qui cabotinent comme pas permis. Bref j'avais l'impression de revivre le même cauchemar que devant West Side Story mais à partir du moment où Sammy visionne les images du camping ça a commencé à me toucher et à partir de là le film devient passionnant et fabuleux, certaines scènes m'ont véritablement bouleversé. Donc voilà, même si j'ai eu du mal à adhérer au début, j'ai vraiment adoré.

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Une sorte de Madame Doubtfire dans le monde du basket. Alors certes ça n'atteint pas le niveau du Columbus et même si tout est archi prévisible et que la fin est expédiée et verse un peu trop dans les bons sentiments, je me suis bien marré.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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ClintReborn a écrit :
sam. 25 févr. 2023 12:55
Pale a écrit :
sam. 25 févr. 2023 12:49
Par contre ce soir je vais voir ceci :

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J'ai hâte :D
C'est d'ailleurs l'actrice de la série The Americans sur la photo Keri Russell :lol:
et dans The Americans c'est Russe elle :D
Vosg'patt de cœur
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sur cette photo Rachel Zegler m'a fait penser à Alexis Cruz dans Stargate, la porte des étoiles et la série Stargate SG-1 (marrant son 2ème long métrage était East Side Story, Rachel Zegler West Side Story)
Vosg'patt de cœur
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après Depardieu, Poutine décore Steven Seagal :D
https://www.ouest-france.fr/europe/russ ... d84108a21b
le prochain ce sera peut-être Russell Crowe ?
Vosg'patt de cœur
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EL a aimé The Son (3,5 étoiles) :

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Avec The Father, adaptation de sa propre pièce de théâtre, Florian Zeller est instantanément devenu un cinéaste à suivre. Son film avec Anthony Hopkins était la première transposition de sa trilogie familiale autour de La Mère, Le Père et le Fils. Face au succès mérité de ce coup d’essai, le réalisateur et dramaturge s’attaque cette fois-ci au dernier pan de cette saga, The Son, centré sur un adolescent dépressif et l’incompréhension de ses parents, incarnés par Hugh Jackman et Laura Dern.

BEST-ZELLER


En passant à la mise en scène de cinéma sur ses propres créations pour la scène, Florian Zeller avait tout pour se casser les dents. Pourtant, au-delà du traitement scénaristique de son sujet et de la performance d'Anthony Hopkins, la réussite de The Father dépendait de sa réflexion toute cinématographique. Le corps de son protagoniste, encapsulé dans cet appartement mutant, y évoluait par à-coups, tandis que la matérialisation de sa psyché vacillante affrontait des raccords volontairement incohérents. Par le montage, l’espace fixe se transformait en véritable décor en mouvement, soit l’inverse du théâtre filmé.

Cependant, le concept même du film permettait un parti-pris aussi fort. À l’inverse, l’adaptation de The Son semble, à première vue, plus ingrate et difficile. Il y est à nouveau question de suites d’appartements, à commencer par celui de Peter (Hugh Jackman), lieu de vie fantasmatique au cœur de Manhattan, où il vit avec sa femme Beth (Vanessa Kirby) et leur bébé. Il ne faut pas longtemps pour que le vernis de cette bourgeoisie idéale se craquelle. Kate (Laura Dern), l’ex-femme de Peter, vient sonner à sa porte pour lui annoncer que leur fils, Nicholas (Zen McGrath), sèche les cours et ne va pas bien. L’adolescent souhaite rejoindre la famille recomposée, ce qu’accepte le père aimant, mais dépassé.

Là où The Father se reposait sur la perdition progressive et inévitable d’un homme dont l’esprit malade l’isole, The Son est construit sur une tentative de reconnexion, toujours avec ces espaces clos comme arènes des tourments humains. On aurait pu craindre que Zeller ne perde sa caméra dans les joutes verbales et les élans lacrymaux, mais il réfléchit une nouvelle fois à cet espace, aux limites ouvertes et abstraites de la scène de théâtre, et à la manière dont son objectif peut leur donner une tout autre valeur.

L’idée brillante du film est alors d’assumer l’artificialité larvée des quatre murs qui emprisonnent cet enfant et ses sentiments. Si le réalisateur joue avec les lignes de fuite dans des champs-contrechamps où le dialogue s’enclenche (un signe d’ouverture), il les contraste bien souvent par des aplats qui bouchent l’arrière-plan. Les comédiens se retrouvent plaqués contre le décor, pour mieux refléter l’incompréhension qui se tisse entre eux. Zeller en tire parfois des compositions d’une magnifique ambiguïté, à l’instar de cette visite chez un psychologue. Les protagonistes s’opposent et communiquent à partir des deux coins de la pièce, alors que le mur derrière eux démontre une impasse que tout le monde refuse de voir.

SPLEEN ET IDÉAL

L’effet pourrait sembler scolaire ou programmatique, mais The Son devient dès lors une anti-pièce de théâtre, médium du dialogue qui dépeint ici son impossibilité. Peter supplie son fils d’expliquer son mal-être “avec ses propres mots”, bien que celui-ci en soit incapable. Les phrases peinent à se terminer, et le besoin maladif d’une réponse rationnelle se prend de plein fouet la réalité complexe de la dépression. Florian Zeller en joue, et revient même à des éléments encore plus théoriques du théâtre pour manipuler le spectateur, à l’image de ce fusil de Tchekhov littéral, source de suspense insoutenable pendant une bonne partie du long-métrage, bien que traitée avec la pudeur d’une synecdoque bienvenue : une machine à laver.

En transitant des planches au cinéma, le réalisateur aurait pu renforcer une mise en scène en accord avec l’intériorité de ses personnages. Pourtant, The Son reste cryptique, d’autant qu’il s’attarde moins sur le point de vue du personnage éponyme que sur celui du père, magnifiquement incarné par un Hugh Jackman investi.

On pourrait reprocher à Zeller de privilégier ce regard par rapport à celui de l'enfant en souffrance, mais le cinéaste y puise la véritable tragédie de son film. À la manière d’un Œdipe moderne, Peter cherche tellement à fuir le modèle de parentalité toxique de son propre père (Anthony Hopkins, dont la seule apparition suffit à glacer le sang) qu’il finit par tomber dans les mêmes travers.

L’histoire se répète inexorablement, et les traumatismes se transmettent de génération en génération. La culpabilité de chacun (d’avoir refait sa vie, de décevoir ses parents...) pèse tellement sur leurs épaules que tout l’amour du monde ne saurait éviter à la cocotte-minute d’exploser. De là, The Son impressionne par son tempo et sa gradation dérangeante, à la fois soutenue par sa réalisation au cordeau et par l’implication dévastatrice de ses comédiens. Un film bouleversant sur la transmission, dans ce qu’elle a de meilleur comme de pire.

Moins époustouflant que The Father, The Son n’en reste pas moins un drame tétanisant, en plus d’être un objet théorique d’une grande finesse. Le talent de Florian Zeller dans tout ce qu’il entreprend en serait presque agaçant !


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Trailer assez nase, on a l'air d'être à des années-lumière de Hook ou Pan.
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Attention ça pique les yeux :

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:bounce: :hot: :bounce: :hot: Joyeux 46ème anniversaire à @willnot94 :hot: :bounce: :hot: :bounce:
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weird

Kit a écrit :
mar. 28 févr. 2023 11:17
après Depardieu, Poutine décore Steven Seagal :D
https://www.ouest-france.fr/europe/russ ... d84108a21b
le prochain ce sera peut-être Russell Crowe ?
Pourquoi Russell Crowe ? :sweat:
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robinne a écrit :
mer. 1 mars 2023 08:23
Kit a écrit :
mar. 28 févr. 2023 11:17
après Depardieu, Poutine décore Steven Seagal :D
https://www.ouest-france.fr/europe/russ ... d84108a21b
le prochain ce sera peut-être Russell Crowe ?
Pourquoi Russell Crowe ? :sweat:
pour la morphologie :D
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willnot94
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Kit a écrit :
mer. 1 mars 2023 01:37
:bounce: :hot: :bounce: :hot: Joyeux 46ème anniversaire à @willnot94 :hot: :bounce: :hot: :bounce:
Merci !

J'avoue que c'est un peu par hasard de lire ton message...j'ai eu aucune notification :eek:
"Ah bah maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien forcément !"
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willnot94 a écrit :
mer. 1 mars 2023 10:54
Kit a écrit :
mer. 1 mars 2023 01:37
:bounce: :hot: :bounce: :hot: Joyeux 46ème anniversaire à @willnot94 :hot: :bounce: :hot: :bounce:
Merci !

J'avoue que c'est un peu par hasard de lire ton message...j'ai eu aucune notification :eek:
Bon anniversaire :hot: :hot:
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weird

Kit a écrit :
mer. 1 mars 2023 10:30
robinne a écrit :
mer. 1 mars 2023 08:23
Kit a écrit :
mar. 28 févr. 2023 11:17
après Depardieu, Poutine décore Steven Seagal :D
https://www.ouest-france.fr/europe/russ ... d84108a21b
le prochain ce sera peut-être Russell Crowe ?
Pourquoi Russell Crowe ? :sweat:
pour la morphologie :D
Ha oui :sweat:
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EL a modérément apprécié Empire of Light (3 étoiles) :

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Dans la lignée de ses nombreux pairs (de Tarantino à Fincher en passant par Spielberg ou Chazelle plus récemment), Sam Mendes se lance dans la nouvelle mode hollywoodienne avec un film sur le cinéma et sa puissance dans Empire of Light. Cependant, son exercice nostalgique émouvant est avant tout le moyen de s'enfoncer dans un drame intimiste au coeur du Royaume-Uni des années Thatcher avec Olivia Colman, Micheal Ward ou encore Colin Firth. Et ce n'est pas forcément pour le meilleur.

TROUVER LA LUMIÈRE DANS L'OBSCURITÉ


Depuis la fin de son périple bondien avec Skyfall et Spectre, Sam Mendes a décidé de compléter son rôle de réalisateur avec celui de scénariste. S'il était accompagné de Krysty Wilson-Cairns sur le film de guerre 1917, il s'est chargé en solo de l'écriture d'Empire of Light. Une nouvelle casquette qui permet au réalisateur de raconter des histoires plus personnelles. Ainsi, 1917 rendait hommage au parcours de son grand-père, vétéran de la Première Guerre mondiale, quand Empire of Light se fait le miroir de sa mère en suivant une femme souffrant d'une maladie mentale.

Une manière pour le réalisateur d'explorer son passé tout en usant de la puissance du cinéma pour insuffler à son histoire plus que ses simples souvenirs. C'est sans doute ce qui donne autant de matière à son neuvième long-métrage et ce qui, tristement, l'enlise dans un trop-plein mélodramatique.

La mise en place d'Empire of Light est pourtant particulièrement séduisante. Accompagné des douces notes de musique du duo Reznor-Ross, le spectateur est plongé dans les entrailles de l'Empire. Un vieux cinéma britannique en bord de mer, quasi-relique d'un monde perdu, qu'Hilary (sublimement incarnée par Olivia Colman) vient ouvrir et nettoyer chaque matin pour laisser la chaleur humaine pénétrer ses murs en décrépitude et s'émerveiller devant Les Blues Brothers ou Que le spectacle commence.

À l'heure où le cinéma se remet grandement en question sur son pouvoir d'attraction face à l'essor des plateformes, Sam Mendes filme donc cette gloire passée avec une délicatesse désarmante. Avec nostalgie, il se remémore la ferveur qui se dégageait de ce genre de cinéma composé de plusieurs salles et même d'une salle de bal, abritant désormais la poussière et les oiseaux de passage. Et quoi de plus beau et important pour un cinéaste craignant la disparition de son medium que de raconter sa puissance discrète et vivifiante (surtout si c'est pour évoquer le chef-d'oeuvre méconnu qu'est Bienvenue Mister Chance).

LES SALLES DE LA PERDITION

Empire of Light se présente alors comme une énième lettre d'amour au 7e art dans son premier tiers. Au fur et à mesure, Sam Mendes tentera même d'imprégner l'idée que l'expérience de la salle est cathartique, aussi bien individuellement que collectivement, permettant de régler tous les maux du monde (et notamment ceux de ses personnages). Toutefois, le regard porté par le Britannique sur le cinéma n'est finalement qu'une intrigue parmi les multiples autres composant le scénario.

Car le long-métrage n'est pas uniquement un hommage à un cinéma en voie de disparition. Au contraire, il se veut aussi le portrait plus ou moins global d'une époque. En situant son récit en 1980, Sam Mendes raconte ainsi la violente colère d'une frange de la population meurtrie par la politique libérale de Margaret Thatcher, tout en évoquant, in extenso, le racisme ambiant subi par le personnage de Stephen (Micheal Ward). Et au milieu de ce tableau, le récit accumule les enjeux dramatiques : une romance entre Hilary et Stephen, l'abus de pouvoir du patron de cinéma joué par Colin Firth, la solitude du projectionniste incarné par Toby Jones et bien évidemment la maladie mentale de son héroïne.

Sauf qu'à trop vouloir en faire, Sam Mendes se perd et finit par ennuyer. Indiscutablement, sa mise en scène est toujours d'une efficacité redoutable, sa caméra captant un sentiment en seulement quelques plans, l'urgence d'une situation en un mouvement, la beauté d'une pièce en une lumière (énorme travail de Roger Deakins comme toujours). En revanche, son inexpérience de l'écriture se ressent profondément tant il effleure tous ces sujets sans prendre le temps de s'y attarder.

Et sur 1h54, l'ensemble en prend un sacré coup. S'il est régulièrement superficiel et enfantin – prônant la gentillesse plutôt que la haine, la compassion plutôt que le mépris –, Empire of Light est même souvent à côté de la plaque, son récit étant incapable de connecter ses thèmes. Tout se confond alors en permanence dans un fourre-tout artificiel où aucun élément ne parvient à rentrer en harmonie. En résulte une oeuvre indéniablement sincère sur la magie du cinéma et de l'amour, mais bien trop bancal pour en transmettre une once de féérie et d'émotion.

Portrait d'époque, romance impossible, lettre d'amour au cinéma, drame social... Empire of Light s'emmêle les pinceaux dans un trop-plein d'idées confuses, malgré la puissante prestation d'Olivia Colman.


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EL a modérément apprécié Creed 3 (3 étoiles) :

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Quatre ans après le faiblard Creed II, Creed III, le nouveau volet de la franchise spin-off, est enfin sorti en salles. Si le film a dû pour la première composer sans Rocky à l'écran (ni Sylvester Stallone en coulisses), l'absence de l'Étalon italien dans ce troisième volet lui a finalement fait le plus grand bien notamment grâce au talent de Michael B. Jordan et à la présence de Jonathan Majors. Attention : légers spoilers

ROCKY KO


Après plus de quarante ans à incarner le mythique Rocky Balboa, Sylvester Stallone est pour la première fois absent d'un volet de la saga qui l'a porté aux sommets. Même si la fin de Creed 2 semblait vouloir préparer le public au départ définitif de l'Étalon italien en bouclant une bonne fois pour toutes son arc narratif (celui-ci ayant quitté Philadelphie pour rejoindre son fils et son petit-fils), son absence dans Creed 3 relève plus d'une querelle de droits et des incontournables différends créatifs que d'un choix narratif.

Stallone a beau avoir écrit le premier Rocky en s'étant inspiré de sa propre vie, avoir ensuite écrit ou co-écrit tous les scénarios des films (à l'exception du premier Creed), avoir joué dans les huit précédents films et réalisé quatre d'entre eux, il ne détient aucun droit de propriété sur la licence. Depuis le premier Rocky, c'est le producteur Irwin Winkler qui a la main sur la franchise, ce qui a créé pas mal de tensions entre les deux hommes.

L'année dernière, la question épineuse des droits de Rocky et Creed est revenue publiquement sur la table avec un règlement de compte (à sens unique) sur Instagram et la confirmation que Rocky ne serait pas aux abords du ring dans Creed 3 qui, d'après lui, aurait pris une tournure bien différente de ce qu'il avait en tête. En novembre 2022, l'acteur a ainsi confié qu'il trouvait la situation regrettable. Cela dit, son retrait forcé est une bénédiction pour le film et plus globalement la nouvelle franchise qui prend enfin la relève de Rocky après deux spin-offs en demi-teinte.

Les deux premiers Creed ont eu du mal à poser les bases d'une franchise à part entière, capable d'exister par elle-même et pour elle-même. Aussi charismatique qu'il soit, le personnage d'Adonis Creed n'avait jusqu'ici pas réussi à s'élever à cause de Stallone dont l'ombre planait toujours sur le ring (et dans l'imaginaire du public). Les deux films ont voulu ériger un nouveau héros et créer une nouvelle légende, mais en se raccrochant d'une façon ou d'une autre à Rocky.

Le scénario du premier Creed (sous-titré L'héritage de Rocky Balboa au cas où il y aurait un doute sur la finalité du film) tournait encore trop autour de Rocky, de son cancer à son rôle de coach, pour finir sur les deux personnages qui montent symboliquement l'escalier du Philadelphia Museum of Art. Dans le deuxième volet, Stallone a participé à l'écriture, mais le film n'avait plus grand-chose à offrir au septuagénaire, transformé en papy sage conseiller ; ce qui a renforcé le sentiment d'un entre-deux figé, d'une franchise qui n'était pas encore celle d'Adonis, ni vraiment celle de Rocky. Mais avec Creed 3, la franchise prend son envol.

CREED TIME

Sans devoir partager le podium avec Rocky, le personnage d'Adonis, jusqu'ici très lisse, a plus de place pour exister et s'affirmer comme tête d'affiche. Et cette réappropriation de la franchise passe aussi par le nouvel adversaire du boxeur et le contexte autour de leur combat. Après l'acceptation du nom de son père, la volonté de suivre ses traces et la victoire symbolique contre le fils Drago, Adonis affronte son ennemi (à lui) et par extension son propre passé, indépendamment de celui d'Apollo ou de Rocky. Même si elle est parfois bancale, cette histoire est pleinement celle d'Adonis Creed, sans aucune autre figure iconique pour la parasiter.

Au-delà de l'émancipation du rôle-titre, Creed 3 marque aussi celle de Michael B. Jordan. Pour son premier passage derrière la caméra en tant que réalisateur, l'interprète d'Adonis a clairement voulu se distancer du reste de la saga pour imposer sa vision. Il apporte des idées neuves, qui ne sont pas forcément toutes pertinentes, mais qui ont un parti-pris et essaient de faire quelque chose de différent, notamment lors du combat final, plus stylisé, introspectif et même onirique. Quitte à frôler l'excès, le réalisateur s'affirme et offre une identité plus marquée au film.

C'est parfois un peu grossier encore, mais Michael B. Jordan veut faire parler les images, donner un sens à ce qu'on voit et développer son langage cinématographique, sans rester passivement derrière la caméra. Cette distanciation se remarque même au niveau de la musique, avec le thème original qui n'est utilisé qu'une seule fois et un montage d'entraînement un peu différent et moins exalté, car moins central dans la narration.

En revanche, Creed 3 tombe dans les mêmes écueils que ces prédécesseurs, et a toujours autant de mal à maintenir l'attention sur les personnages secondaires, en particulier la famille d'Adonis. Comme d'habitude, le scénario tente de s'intéresser à Bianca, de lui offrir ses propres combats et ses propres enjeux pour en faire un personnage suffisamment riche et indépendant, avant de la laisser aux vestiaires faute de temps. Il en va de même pour sa fille Amara, dont les problèmes (de harcèlement scolaire, entre autres) sont laissés sur la touche dès que son père s'apprête à monter sur le ring. Le dernier plan s'efforce cependant de rassembler la famille pour une fin simple et appréciable étant donné la grandiloquence assumée de la saga.

MEILLEUR ENNEMI

Damian Anderson, l'ami d'enfance d'Adonis, est quant à lui un des adversaires les plus captivants de la saga. Pourtant, lui et sa confrontation avec Adonis ont inévitablement des airs de déjà-vu. On pourrait considérer le personnage campé par Jonathan Majors comme une fusion entre Rocky, Clubber Lang de Rocky 3 et Tommy Gunn dans Rocky 5, mais la comparaison est trop réductrice. Ce boxeur est plus qu'une simple variante de ce qui a déjà été vu dans les autres films, ne serait-ce que pour la rage et la vulnérabilité qui l'animent.

Contrairement à Viktor Drago qui était un personnage riche sur le papier, mais inconsistant à l'écran faute de développement, Damian est un personnage suffisamment travaillé pour être intéressant et susciter l'empathie, parfois même plus que le protagoniste lui-même.

Damian est le pendant sombre d'Adonis, celui qui lui tend un miroir et l'oblige à assumer ce qu'il est devenu et ce à quoi il a tourné le dos. C'est un personnage qui a passé 18 ans en prison, qui se fait vieux et doit tenir la distance face à la nouvelle génération de boxeur. C'est un homme qui veut faire ses preuves en devenant champion parce qu'il n'a que ça, n'a jamais rien envisagé d'autre, et n'a de toute façon rien à perdre. Il n'est pas difficile à cerner, mais reste touchant, autant dans sa détresse que sa détermination sans faille.

Cette dualité est par ailleurs bien illustrée lors de plusieurs scènes, dont une, simple mais éloquente, où il nettoie vigoureusement ses chaussettes de sport dans le lavabo d'une chambre aussi miteuse que celle de Rocky dans le premier film. À plus grande échelle, le fossé entre Adonis et Damian (autant que la fracture sociale dont ils incarnent chacun un extrême) est représenté avec plus de subtilité qu'attendu. Lors d'un diner entre amis ou un gala, l'ex-taulard a toujours l'air d'un éléphant dans un magasin de porcelaine et le malaise se renforce à chaque remarque acide, qu'on met d'abord sur le compte de leur complicité, avant que l'amertume et la rancoeur de Damian deviennent limpides.

De son côté, le train de vie désormais démesuré d'Adonis est également bien illustré. S'il n'est pas devenu un flambeur insupportable, la mise en scène insiste par moments sur sa fortune et la déconnexion qui en découle, comme lors d'une scène de ménage a priori lambda si elle ne se déroulait pas devant un chef privé qui complète le luxueux décor. Malheureusement, cette lutte presque fraternelle perd de sa force en milieu de course. La raison ?Une "révélation" foireuse qui mue Damian en un méchant caricatural, vidé de toute nuance, afin de justifier le match final et leur échange de regard pas content sur l'affiche.

La promesse d'un match entre deux outsiders (un novice trop vieux et sans palmarès contre un champion retraité qui n'a pas boxé depuis trois ans) était plutôt attirante et "neuve" au sein de la saga, mais les raisons qui les mènent à s'affronter sont trop factices. L'évolution de leur relation aurait pu et dû être plus déchirante avec l'idée qu'un des deux doit, à contrecœur, briser le rêve de l'autre pour réaliser le sien. Ce manichéisme est cependant déjoué avant la ligne d'arrivée, avec une séquence finale plus émotive et apaisée qui colle bien avec le jeu presque hypersensible de Jonathan Majors.

En revanche, si ce troisième Creed est une bonne surprise après un deuxième volet bien moins convaincant, le Creed 4 déjà teasé par Michael B. Jordan ne semble pas une évidence. Creed 3 sonne plutôt comme le Rocky Balboa de Creed, autrement dit une conclusion qui n'a aucunement besoin de suite.

Aussi imparfait qu'il puisse être, Creed 3 est la preuve que la franchise spin-off devait s'éloigner de Rocky et de Sylvester Stallone pour avancer dans sa propre direction.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... Dkzas2n7Lg
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... KoYJq9sNbo
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Affiche américaine de Revoir Paris :

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un retour d'Aronofsky décevant dans un drame familial pompeux, où tout est surligné jusque dans les métaphores littéraires et bibliques.

C'est bien dommage car le casting est très bon (Brendan Fraser en tête, mais Sadie Sink et Hong Chau ne sont pas en reste) et parviennent à donner du coffre à des personnages caricaturaux où l'obésité et la dépression qui l'engendre est traitée avec un misérabilisme nuisant grandement aux authentiques intentions du réalisateur.

Bref c'est moyen, mais ça vaut le coup rien que pour le casting

2.5/5

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Vu en compagnie du réalisateur (humble et sincère à son habitude, en restant 90 min à répondre aux questions) : une nouvelle super réussite du papa de Your Name (qui reste ptet son meilleur film de peu) et Les Enfants du Temps.

Suzume est totalement dans cette lignée, en poursuivant sa thématique de la perte du lien. Du coup le schéma narratif trouve des points de concordance (notamment dans la "romance" centrale qui est moins pregnante) que d'aucun dira attendus dans leur conclusion, mais Suzume aborde son principal sujet autrement : en traitant frontalement un des maux du Japon !

Sous couvert d'une aventure où humour (c'est très drôle) et émotion (un rapport mère-fille trouve son point culminant dans une formidable séquence de prairie étoilée), Shinkai traite du séisme de 2011 (et de ce phénomène régulier) avec sincérité dans une aventure injectée de folklore surnaturel.

Une jeune ado chargée de fermer des Portes, afin d'empêcher un mal ancestral menaçant tout l'archipel, et faisant équipe avec un acolyte sous forme de chaise et un Dieu sous forme de chat...le pitch est forcément accrocheur.

Et à travers ces inspirations ou idées loufoques, le yout est d'une cohérence absolue, tout en mettant le doigt sur un humanisme prononcé alors que Suzume traverse le Japon et fait diverses rencontres.

Visuellement c'est somptueux, d'une mise en scène organique à un souci du détail prodigieux afin de retranscrire Kyushu, Kobe ou encore Tokyo !

Sans spoiler, mis à part ma mini réserve sur un romantisme et un univers surnaturel qui méritaient un peu +, Suzume est encore un très très très bon film d'un Makoto déjà intronisé comme nouvelle valeur sûre du cinéma japonais.

8 ou 8.5/10



mes découvertes 2023 de la semaine prochaine : Scream 6, Donjons & Dragons et surtout John Wick 4 ^^
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3e film de Brandon Cronenberg et c'est plutôt réussi, même si comme d'hab ça manque parfois d'un dernier coup de polish et d'une tenue plus organique (comme son papa). Il y a toujours cette légère impression d'excellentes idées quine vont pas toujours à destination, mais Infinity Pool accroche d'entrée de jeu de part son canevas de base (un couple arrive dans une station balnéaire dans un autre pays, et découvrir les violentes coutumes locales autant que les dérives que l'argent peut engendrer en exploitant ce système).

Mise en scène carrée et anxiogène, sound design anxiogène, le film déroule son intrigue avec efficacité jusqu'à la mi-parcours, avant que les circonvolutions narratives tournent un peu plus en circuit fermé (pour rester dans la famille Cronenberg, Brandon aurait pu un peu plus s'inspirer du dérangeant Crash de son paternel)

Heureusement, le cast est des plus réussis : outre Alexander, il faut encore saluer une Mia Goth investie à 300% pour dans son rôle !


Bref une chouette petite pioche (moins bonne que Possessor),perfectible certes, mais avec des idées et un certain savoir-faire.


6/10
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Vu :

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Un film qui n'est pas sans rappeler le merveilleux Beautiful Boy. Deuxième film de Florian Zeller, j'ai une grosse préférence pour The Father mais ça reste quand même très bon malgré des petites réserves. The Son contient des scènes très fortes émotionnellement parlant et les acteurs sont merveilleux, en particulier Hugh Jackman qui réussit encore à me bluffer.

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J'ai modérément apprécié. Pourtant la première partie est magnifique, quand le film se concentre principalement sur le cinéma qui sert de décor principal. La deuxième partie est beaucoup plus décousue et on a vraiment l'impression que Sam Mendes a 20 ans de retard par rapport aux thèmes qu'il traite. Ah et sinon Olivia Colman en fait des caisses et son cabotinage procure plus de gêne qu'autre chose. Après voilà, le film est quand même sauvé par la belle mise en scène de Mendes.

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Tout d'abord un mot sur la séance : c'était blindé de chez blindé et le film a été interrompu après 10 minutes car des gens n'ont pas respecté les places numérotées, ce qui a provoqué un gros bordel. L'équipe du cinéma a débarqué pour remettre les choses en place. Bref le film a repris après 10-15 minutes et étonnamment le reste de la séance s'est déroulé dans un calme absolu. Le premier Creed reste mon épisode préféré, celui qui m'a le plus pris aux tripes mais j'ai préféré ce troisième épisode au second. Alors certes le déroulement de l'histoire est sans surprise mais Michael B. Jordan fait du beau travail. Les combats de boxe font assez mal et Jonathan Majors en impose vraiment dans son rôle.

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Très certainement mon Altman préféré. Le réalisateur signe ici un film choral qui dure un peu plus de 3 heures et malgré sa durée, ça ne m'aurait pas dérangé que le film continue tant il est passionnant et merveilleux du début à la fin.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Sur Netflix :

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Wickaël pourra changer d'avatar :D
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Scream 6 : les premiers avis sur l'arrivée de Ghostface à New York sont là

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Certains privilégiés ont pu découvrir le dernier volet de la franchise Scream, aka Scream VI, et ont pu livrer de premiers avis.

Scream est de retour au cinéma pour un sixième film, seulement un an après le dernier volet. Ce dernier, sobrement nommé Scream, n'avait pas franchement convaincu, malgré son approche méta et le retour d'anciennes gloires de la franchise. Mais le très bon score au box-office du film (et les très bons retours aux États-Unis) ont convaincu les producteurs de Spyglass et Radio Silence, qui ont rapidement validé un projet de suite.

Scream VI débarque donc dans nos salles ce mercredi 8 mars 2023, avec l'ambition de réussir la délocalisation de Ghostface dans les rues de New York (suivant les traces de Jason à Manhattan dans la saga Vendredi 13). Une mission périlleuse qui se fera avec quasiment l'intégralité du casting du dernier opus, notamment Jenna Ortega, Melissa Barrera et Courteney Cox (mais pas Neve Campbell). On saura très vite si cette suite est réussie, mais en attendant, certains Américains ont pu découvrir le film en avant-première. Revue de tweets.

« Je me suis éclaté à regarder le nouveau film Scream au coeur de New York. Une séquence d'ouverture phénoménale lance une vague de meurtres qui fait honneur à l'ensemble de la franchise de manière très intelligente. Jenna Ortega et Melissa Barrera sont des rockstars, tout comme Jasmin Savoy Brown. Un super moment. » Erik Davis - Fandango

« Alors, Scream 6 démarre de manière sanglante et le reste (les meurtres – et il y en a BEAUCOUP – sont tous brutaux). Il y a une tension et une crasse qui accompagnent le décor new-yorkais, et les quatre personnages principaux s'approprient la franchise. Toujours beaucoup d'héritage, sans avoir à compter sur la nostalgie. Vraiment bien ! » Sean O'Connell - CinemaBlend

« Je me sens vraiment chanceuse d'être une fan hardcore de Scream. Scream VI est fantastique. Tellement reconnaissante que cette franchise soit tombée entre les mains de Radio Silence [co-producteurs du film, ndlr], parce qu'ils continuent d'assurer. Oui, les attaques et les meurtres de Ghostface sont particulièrement violents – quelques-uns pourraient être parmi les meilleurs de la franchise, au moins au niveau de la tension. » Perri Nemiroff - Collider

« Je ne sais pas comment ils font, mais l'équipe de Scream l'a encore fait. Scream VI est peut-être le plus amusant et bourré de twists de la franchise, avec une belle tension, des meurtres violents et une nouvelle accroche intelligente et opportune. Le film m'a laissé deviner dans chaque scène. Un superbe usage de New York aussi. Comment cette franchise est-elle toujours aussi bonne ? » Germain Lussier - Gizmodo

« Voilà ce que je vais dire : Scream VI est la raison pour laquelle l'horreur doit être vue au cinéma. Beaucoup de décors inventifs qui font écho à cette tension, cette manière de retenir notre souffle et de presser notre siège qui a défini cette franchise depuis le départ. J'y pense : la voiture de police dans Scream 2. » Michael Roffman - Bloody Disgusting

« Scream VI est assez fabuleux ! Il utilise pleinement son casting élargi et parvient à garder les choses simples et méchantes. Ce gros slasher envoie des meurtres fous et des twists savoureux comme si c'était la dernière fois. Une nouvelle victoire pour les gars de Radio Silence et compagnie. » Simon Thompson - Forbes

Comme très souvent, ces premiers retours américains sont très positifs (c'était déjà le cas pour le dernier film). Mais ils permettent d'établir de premiers points plutôt intéressants sur les forces de ce nouveau volet. Tout d'abord, Ghostface semble faire honneur à son statut de monstre culte du slasher et la qualité de ses meurtres est largement saluée (dans le film, soyons clairs).

Le décor new-yorkais est également largement apprécié, tout comme le casting (notamment les têtes d'affiche). Comme d'habitude, il faut garder à l'esprit que ces personnes ont été invitées aux projections et il y a quand même peu de chances de les voir détruire le film sur les réseaux sociaux. Pour se faire un avis (peut-être plus nuancé) sur Scream VI, il faudra se rendre en salles dès le 8 mars 2023.


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