D'autant plus qu'il semble prendre le chemin d'un petit succès commercial à son niveau après avoir fait un très bon mercredi initial.
Le film n'est pas parfait, il surligne peut-être un peu son allégorie du contexte banlieue en forme de poupées russes parfois, surtout dans son climax.
Mais il n'en est pas moins un vrai petit plaisir de genre et une initiative à mettre en avant parce que le Cinéma français a besoin de continuer à se développer sur la question.
Vermines, j'y vois une sorte de croisement entre Rec, Aliens et... Les Misérables (de Ladj Ly)
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Tout en se vouant à réhabiliter un genre de film de monstres qui n'existe quasiment plus que par les séries B à Z. Et il le fait globalement bien.
Je ne suis pas arachnophobe mais je n'en menais pas large pour autant sur certaines scènes. Et j'ai vu le public autour de moi souvent se renfrogner dans ses épaules, signe que ça marchait aussi sur eux.
J'ai aimé le parti pris d'aller au bout vers le fantastique, permettant au film de moins se répéter malgré son unité de lieu et de temps. Ce malgré un budget forcément peu extensible dans l'hexagone.
Puis c'est aussi un film d'horreur qui n'oublie pas de travailler ses personnages. A part peut-être la première victime, aucun d'eux n'est véritablement juste là pour être la chair à canon. Tous transpirent une réelle humanité qui fait plaisir. Et le groupe principal que l'on suit est pour moi attachant. En particulier Théo Christine et Sofia Lesaffre (qu'on voit trop peu d'ailleurs je trouve et ne recule jamais devant une tentative de film de genre) mais aussi Jérome Niel qui nous distille quand il faut la petite pointe d'humour très juste pour souffler un court instant.
C'est rythmé, efficace, va crescendo (presque un peu trop) et surtout d'autant meilleur qu'il s'agit du premier long métrage de Sébastien Vaniček.
Content aussi pour Florent Bernard, co-scénariste ici, un type drôle et talentueux qui défendra dans quelques mois son propre premier film (Nous, les Leroy).
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En écrivant ces lignes, j'ai lancé l'interview du duo fait par Capture Mag. Très intéressant (mais mieux de voir le film avant)