Redzing a écrit : ↑mar. 27 avr. 2021 15:10
Moi j'avais bien aimé Bridge of Spies, que j'avais vu en salles à l'époque. Sinon effectivement Spielberg ne m'a jamais vraiment attiré en salles passé les années début 2000. A part Bridge of Spies, je crois que je n'ai vu (au ciné) que Jurassic Park 1 & 2, Minority Report, et (malheureusement) Indy 4.
Ses sujets académiques ne me passionnent guère... Et vu que je déteste la plupart des films musicaux (disons que j'en tolère quelques uns), je ferai l'impasse sur West Side Story.
Moi, c'est pas loin d'être l'inverse. Les années 2000 ont été extrêmement bonnes d'un point de vue qualitatif.
J'en veux pour preuve :
- la doublette
Minority Report/
Arrête moi si tu peux,
- la paire
La Guerre des mondes (à la revoyure, je l'aime plus qu'avant)/
Munich (l'un de ses plus grands travaux, de loin)
Indy 4 est une déception mais pas une douche froide, un Spielberg plus que mineur.
Je tirerai peu ou prou le même bilan de la La décennie suivante
Tintin balaie littéralement ce souvenir maussade, et offre un grand huit d'émotions (étant grand fan de la BD, j'ai adoré chaque seconde). Une prouesse de tous les instants, à laquelle je pardonne ce final de trop.
- J'ai beaucoup apprécié son
Lincoln, bien plus risqué car à l'antithèse de l'hagiographie ronflante. Oui, historiquement il prend des libertés (l'économie évoquée mais pourtant cruciale dans cet amendement) mais accoucher d'une œuvre aussi politique et verbale (quasi théâtrale), c'est du pur Spielberg en mode Ford.
-
Le Pont des espions fut également une belle surprise, encore une fois plus semblable à du John Ford avec la touche d'humanisme et de décalage qui rend le discours fort.
-
Le Bon Gros Géant, là c'est une grosse déception. On sent le réalisateur en mode pilotage automatique.
Derrière il enchaine une double ration encore une fois géniale, à mes yeux.
- J'aime
The Post pour l'hommage (Les Hommes du Président
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), pour l'écriture, pour la précision du montage et la beauté des plans (Spielberg revient à son meilleur niveau), pour les acteurs/-trices formidables. Certes, la figure de Katherine Graham aurait mérité un peu plus de nuances (surtout au regard de son attitude à postériori à l'époque de Reagan), mais dans le discours du film, ça sonne juste.
- Je sais que
Ready Player One ne fait pas l'unanimité, mais j'ai trouvé que c'était un pur ride de plaisir, qui pêche dans sa trop grande gentillesse quand il s'agit un peu d'aligner la génération geek. Rayon spectacle ou coup de génie par contre, c'est du lourd. Et j'aime l'esthétique du film et na !