Votre dernier film

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Gekko a écrit :
mer. 28 déc. 2022 19:59
J'avais eu le même ressenti que toi à l'époque.
Le film a pour lui d'être meilleur que le premier. Mais ce dernier étant franchement médiocre, je ne sais pas si c'est réellement une qualité. ^^

Mais c'est "drôle", parce que j'ai lu plusieurs fois ici et dans les médias que son succès plutôt inattendu (à cette hauteur du moins) était jugé comme rafraîchissant.
Alors qu'en fait il ne va faire qu'encourager Hollywood à continuer dans cette voie putride de résurrection de licence basée sur la nostalgie. Alors qu'ils râclent déjà un peu les fonds de tiroir.
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ConFucKamus
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Next a écrit :
jeu. 29 déc. 2022 10:07
Gekko a écrit :
mer. 28 déc. 2022 19:59
J'avais eu le même ressenti que toi à l'époque.
Le film a pour lui d'être meilleur que le premier. Mais ce dernier étant franchement médiocre, je ne sais pas si c'est réellement une qualité. ^^

Mais c'est "drôle", parce que j'ai lu plusieurs fois ici et dans les médias que son succès plutôt inattendu (à cette hauteur du moins) était jugé comme rafraîchissant.
Alors qu'en fait il ne va faire qu'encourager Hollywood à continuer dans cette voie putride de résurrection de licence basée sur la nostalgie. Alors qu'ils râclent déjà un peu les fonds de tiroir.
Je t'avoue que je préfère ne pas le revoir. Histoire de ne pas écorner le mignon souvenir que j'en ai.

Le Climax étant réussi, je suis resté sur une tendre note. Mais plus on en parle, plus on en fait à son propos, plus je me dis qu'il y a un problème quelque part.
Parce qu'en aucun cas, le film ne change la recette d'un Cruise movie.
-> C'est lui et lui seul en tête
-> Le côté "on a tout fait en vrai" est ridicule (en plus d'être en partie malhonnête)

La séduction vient plutôt d'un ton plus mélancolique que d'ordinaire. Et de ces 40 minutes finales.

Je vais éviter de m'y replonger
"Bloodshot est la meilleure chose qui soit arrivée au cinéma en 2020 " - ©MisterM
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Redzing
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ConFucKamus a écrit :
jeu. 29 déc. 2022 10:15
Je t'avoue que je préfère ne pas le revoir. Histoire de ne pas écorner le mignon souvenir que j'en ai.
Idem. Pour autant je l'avais trouvé bon sans plus (6/10). Mais il y a avait l'effet de surprise et les conditions (visionnage en salles qui défonce pour les parties aériennes).
Sur mon canapé ça enverra moins du steak. :saint:
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ConFucKamus
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Ce sera sûrement mon dernier visionnage ciné pour 2022, mais je souhaitais rendre visite à Martin McDonagh

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Je sens qu'il va me falloir une journée ou deux pour le digérer. Comme Bon Baisers de Bruges ou Three Billboards.
Rien de plus à ajouter que ce qui a déjà été dit. Le quatuor d'interprètes n'a pas volé ses nominations aux Golden Globes. Ils sont fantastiques.

Je suis toujours plus heureux de voir à quel point Colin Farrell a su opérer un retour en grâce depuis ...Bruges. En tout cas auprès d'une partie de la critique.
Je l'ai toujours apprécié et me trouvait attristé de le voir réduit à une prestation clivante dans Alexandre ou quelques excès hors caméra.
Il étincelait en loser magnifique dans True Detective ou dans The Lobster et sa doublette de l'année est un pur délice.
J'ai toujours eu le sentiment qu'il est resté cet acteur humble derrière la belle gueule. Le voir une nouvelle fois célébré me fait vraiment plaisir pour lui.

Bon bah Brendan Gleeson, mastodonte de jeu, il est de nouveau impeccable. J'aime beaucoup le personnage de l'excentrique finalement plus malin que tous (à l'exception de Siobhán)
et Barry Keoghan le tient très très bien. Pas évident du tout. Puis Kerry Condon, mais engagez là, ENGAGEZ LÀ ! Elle est admirable; elle manie douceur, subtilité et autorité avec génie.

Le film a en plus le bon goût comme les meilleurs McDonagh de rester sur une ligne entre comédie et drame (et non comédie dramatique).
Ce qui donne droit à un dernier acte poignant, fort et très dur.
Je sais que c'est parfois ardu de suivre des personnages dont on sait qu'ils font erreur mais c'est justement l'idée.
Le personnage de Gleeson merde, et le voir terminer sur une note probable de regret, résigné à subir ce qu'il a d'abord lancé est on ne peut plus beau.
L'amertume ne fait qu'engendrer plus d'amertume et enferme ces deux héros dans une spirale absurde, cruelle et tragique. Un peu comme cette guerre civile qui déchire l'Irlande.
Simple ? Pas besoin de filer une métaphore ultra-complexe pour qu'elle soit solide. Et ça c'est diablement ici.


:star: :star: :star: :star: :passtar:
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J'ai rattrapé "Coupez !" aujourd'hui, le fameux remake de "Ne Coupez Pas !" que j'avais beaucoup aimé.

Et bien comme @ConFucKamus et @NaughtyDog dont j'ai relu les réactions ici à l'instant, je trouve le résultat du même niveau.
Le film est à la fois très très similaire et en même temps différent. En fait il y adjoint surtout un humour et un ton plus français, ressenti particulièrement dans les seconds rôles et ça fonctionne bien au global. Jean-Pascal Zadi en premier lieu m'a bien fait marrer à chaque réplique.

Il y a une part d'absurde dans tout ça qui me rappelle un peu Dupieux.
C'était déjà le cas en matant le film original japonais, mais j'ai encore plus pensé ici à son moyen métrage "Non-Film" (visible sur sa chaîne Youtube) en version survoltée.
Après je sais que lui et Hazanavicius se connaissent et s'apprécient, donc rien de foncièrement étonnant finalement.

Si vous avez vu "Ne Coupez Pas !", voir le remake n'est pas forcément une nécessité, même si encore une fois c'est tout aussi réussi et avec une mise en abyme du travail de réalisateur qui va finalement encore plus loin. Hazanavicius venant un peu de Cinéma de débrouille, usant de son talent déjà évident pour le pastiche (mais avec un budget bien plus conséquent et un casting reconnu qui s'amuse à "mal" jouer) et son propos dépassant assez allègrement le Z pour parler plus simplement des productions et modes de consommation de l'époque.
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BoBleMexicain
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coucou
premier film de l année , suis pas en avance mais j ai eté chercher la neige
et j en ai pas trouvé .... :lol:

À sa sortie d’hôpital psychiatrique, Basile se réfugie chez sa sœur Sarah. Elle est sa seule famille et sa plus grande alliée pour se reconstruire. Aussi flamboyant qu'instable, Basile parvient à trouver du travail et rencontre Élodie, une jeune mère célibataire : il se prend à rêver d'une vie "normale"...

la schizophrénie ,sujet pas facile a traiter , j ai pas les codes , elle doit prendre différentes formes , mais si c est vraiment ce que retranscrit le film alors ce doit etre infernal .
CLÉMENT ROUSSIER est époustouflant dans ce role tellement dur a jouer ... quelle prouesse wow ....Marine Vach dans le rôle de sa sœur n'est pas en reste . elle doit rentrer dans ses délires pour etre plus prés de lui , Hakim Faris qui joue le role du compagnon de sa sœur a lui plus de mal a comprendre son mal être , belle composition aussi .
c'est pas le film le plus réjouissant , mais encore une fois , l interprétation est EPOUSTOUFLANTE , ca laisse sur le cul .
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BoBleMexicain
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Russie, 2017. Mathieu Roussel est arrêté et incarcéré sous les yeux de sa fille. Expatrié français, il est victime d’un « kompromat », de faux documents compromettants utilisés par les services secrets russes pour nuire à un ennemi de l’Etat. Menacé d’une peine de prison à vie, il ne lui reste qu’une option : s’évader, et rejoindre la France par ses propres moyens…


deux bons films dans la journée ...ca tient du miracle

sur le papier ce film a tout pour séduire et des les premières mns on est pas déçu . plus de 2heures sans presque aucun faux rythme .
Porté par un Gilles Lellouche parfait, le scénario nous emporte dans une affaire politico-judiciaire haletante, propulsant un innocent dans les redoutables griffes des services secrets russes.
quelques invraisemblances gommés par la vivacité du film .
Mention spéciale également à l'actrice polonaise Joanna Kulig, remarquable dans son rôle .

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BoBleMexicain
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et de 3 , ok je triche mais 2 superbes découvertes aujourd'hui j'ai pas osé tiré sur la corde :D

Hair représente tout ce que j aime dans le cinéma , un casting parfait , un réalisateur génial , un support pas évident a la base magnifié par la camera .
sans doute le film le plus athypique sur la guerre du Vietnam mais a mon sens celui qui denonce le plus cette absurdité .
on est en 79 a la sortie du film , c'est dire ...
une comedie musicale oui , mais qui laisse de la place au "film" et aux acteurs .
Milos Forman n'est pas prolifique mais
1975 Vol au dessus d un nid de coucou
1979 Hair
1981 Ragtime
1984 Amadeus ....
excusez du peu :love: :love: :love:
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BoBleMexicain a écrit :
mer. 4 janv. 2023 19:33
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et de 3 , ok je triche mais 2 superbes découvertes aujourd'hui j'ai pas osé tiré sur la corde :D

Hair représente tout ce que j aime dans le cinéma , un casting parfait , un réalisateur génial , un support pas évident a la base magnifié par la camera .
sans doute le film le plus athypique sur la guerre du Vietnam mais a mon sens celui qui denonce le plus cette absurdité .
on est en 79 a la sortie du film , c'est dire ...
une comedie musicale oui , mais qui laisse de la place au "film" et aux acteurs .
Milos Forman n'est pas prolifique mais
1975 Vol au dessus d un nid de coucou
1979 Hair
1981 Ragtime
1984 Amadeus ....
excusez du peu :love: :love: :love:
bizarrement j'ai découvert Hair lors de mes 3 jours il y a 42 ans :D , j'ai bien sûr aimé
Vosg'patt de cœur
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HOULALA
HOULALA
HOULALA
MAIS C EST QUOI CE FILM !!!!!!!!!!
RODRIGO SOROGOYEN je comprends mieux
CLAQUE MONSTRUEUSE

:jap: :jap:
Je cherche pas a teaser
mais c est a voir
URGENCE
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Ghost Mansion (Jo Ba-Reun, 2021)

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Derrière cette traduction de titre bien trop classique se cache un film d'horreur coréen de très belle facture !
Construit en forme d'anthologie avec 6 histoires de disparitions qui s'entrecroisent mystérieusement dans un immeuble coréen pas franchement des plus accueillant.

C'est simple, chaque petite histoire va travailler des thématiques et peurs un peu différentes, plus ou moins psychologiques ou graphiques (mais jamais très sanglant). Et chaque fois, il le fait bien.
Un vrai petit plaisir de 1h45 avec son lot de malaise, de jump scares efficaces (à défaut d'être vraiment originaux) et cette ambiance toujours particulière et différente provenant des films de genre asiatiques.

Et puis quel plaisir de voir des films d'horreur qui ne se facilitent pas la tâche en jouant la carte de l'obscurité. Ici, on n'hésite jamais à vivre la peur en lumière, tout en utilisant les ombres, et c'est encore meilleur.

A ma connaissance, le film n'a eu les honneurs d'aucune sortie en France jusqu'ici. J'espère qu'il aura au moins droit de figurer en plateforme un jour. Il le mérite bien plus que les 3/4 des productions de ce type qui nous parviennent...

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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BoBleMexicain
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Une plongée au cœur de l’Anti-Terrorisme pendant les 5 jours d'enquête qui ont suivi les attentats du 13 novembre.

quand c'est bon faut le dire , mais quand c'est brillant faut le déclamer a tout ceux qui veulent l entendre

Jimenez (BAC NORD) nous plongent dans les méandres de l AT et ca envoie du lourd . petite liberté avec l histoire forcément mais qui est tres cohérente compte tenu du bordel qui a régné après les attentats . Dujardin prends peu être un peu trop la lumiere au détriment de ses ptis copains mais il fait tellement le job que on lui en voudra pas .
on pourrait croire que passé le premier quart d heure qui relate sans fioritures les assassinats du bataclan et des terrasses ( aucune image choc , ni reelle ni fictive ) et pourtant Jimenez arrive a te coller au fauteuil par le rythme des images , des gueules , de la folie ambiante qui a baigné ces premières heures .
j arrive même pas penser que ceux qui ont vécu ces tragédies ne pourront pas le regarder tellement ce film est anxiogène par moment .
pas simple a traiter , tant nous avons tous "vecu" les choses le soir meme en direct , ca demande un gros potentiel de sortir un film pareil .
si je devais apporter une petite critique ,c'est le parti pris de ne pas politiser son film (tres peu en tout cas) alors qu il y avait matiere a deballer sur ce sujet .
en matiere de guerre des services il aurait pu aussi pousser un peu le bouchon , même si ca ne nuit pas a l ensemble
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En amont de Avatar samedi, j'ai aussi vu Fumer Fait Tousser, parce que je me refuse à ne pas voir un Dupieux en salle.

Et bien je me suis bien marré. Et même plus encore sur "l'histoire du barracuda" pour ne pas plus en dire, sur lequel j'étais vraiment plié de rire (et la petite dizaine de personnes dans la salle aussi).
Celle du casque étant très bonne aussi, avec un Grégoire Ludig dont je suis définitivement fan (et qui a tout au-delà du comique pour être un grand acteur de Cinéma français).

Pas le meilleur Dupieux, pas le plus accessible non plus en terme d'humour avec ses scènes volontairement étirées jusqu'au malaise. Aussi dans sa forme, le film me fait plus repenser à la débilité des personnages de "Steak" (décrié mais que j'aime beaucoup personnellement) qu'à l'absurde au sens plus noble d'un "Au Poste" par exemple en terme de fibre comique.

Vis à vis de la filmo récente de Dupieux, je le place aisément au-dessus de Incroyable mais Vrai. Mais un peu sous Mandibules et le Daim.

Vivement le prochain et son casting 5 étoiles. :D

Et c'est drôle, mais j'évoquais plus haut le ressenti un peu proche de Dupieux en matant "Coupez !", mais je n'avais pas conscience à ce moment là de la proximité aussi de casting. Et là je pense notamment à Raphael Quenard, juste exceptionnel.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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Deadstream (sorti sur Shadowz et désormais sur OCS)

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Petit comédie horrifique issue de la (meilleure des) plateforme(s) Shudder qui a fait son petit buzz et figure dans pas mal de tops spécialisés de 2022. Il fallait donc que j'y jette un œil.
L'accent comique domine au global ce film qui reprend tous les codes du youtubeur/streameur d'urbex pour mieux jouer avec. Mais il n'oublie pas de nous offrir tout de même quelques petits instants frissonnants en allant crescendo dans son penchant pour l'épouvante (volontairement) grang-guignol, qui ne se prend jamais au sérieux mais suffisamment quand même pour nous tenir en haleine et tension.

Bref, dans son style c'est bien divertissant, ça s'amuse plutôt intelligemment des codes et les respecte finalement même mieux que beaucoup de found footages supposés sérieux des 10 dernières années. Notamment, il arrive à multiplier les points de vue et plans fixes, tout en sachant réellement intégrer ça dans le récit. Là où dans beaucoup de found footages récents, on voit des réalisateurs abandonner un temps leurs propres règles par facilité et sans justification.

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:

Court extrait (plutôt qu'un trailer qui en montre trop) :

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ConFucKamus
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Après une semaine sans visionnage ciné, j'ai filé en salles pour voir Les Rascals, réalisé par Jimmy Laporal-Tresor

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Une belle surprise. Un film au propos universel, fort, contemporain mais très "cinématographique".

J'entends pas là qu'on ne braconne pas du côté du cinéma vérité, mais un juste milieu entre la caméra portée, l'inspiration du côté des faits divers et une mise en scène plutôt sophistiquée ((image granuleuse, plans longs) et sous influences.

J'ai repensé parfois aux Guerriers de la Nuit, Les Seigneurs (de Philip Kaufman hein, pas la daube signée O. Dahan) ou même West Side Story de Spielberg pour l'aspect bande, haute en couleur assez rare finalement.

Le casting regorge de gueules et de très beaux talents : Jonathan Feltre, Missoum Slimani, Victor Meutelet, Marvin Dubart (qui m'a rappelé Brian Austin Green de Beverly Hills) et la ravissante Angelina Woreth.

Le propos n'est pas si manichéen, contrairement à ce que j'ai lu. Le film évite de cloisonner mais il le fait par petites touches et non revirements incessants.

-> Le premier porteur de coups est un rebelle un peu punk. On le retrouve finalement éloigné de cette haine, quoiqu'il paye le prix de son inconscience passée.
C'est d'ailleurs ce qui m'a un peu peiné, j'aurais bien aimé le voir un peu plus celui-là.
-> Le personnage de Frédérique, passée la fascination, a aussi son moment de frayeur face à ce qu'elle a fait.
D'aucuns diraient "bah et alors ?". Bah mine de rien ça l'humanise, on réalise que s'il suffit d'un choc pour basculer ou craquer.

Par contre, ça met un peu de temps pour se trouver. Et certains relais (la violence policière) arrivent trop brusquement.
La scène est réussie (sans rien voir, on comprend et ça fait mal) mais c'est comme si l'entité était inexistante avant ce final.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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Gekko
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Yes, je comptais le voir !
J'ai repensé parfois aux Guerriers de la Nuit, Les Seigneurs (de Philip Kaufman hein, pas la daube signée O. Dahan) ou même West Side Story de Spielberg pour l'aspect bande, haute en couleur assez rare finalement.
J'y ai direct pensé en matant la bande annonce !
"On peut manger tous les champignons !
Tous les champignons sont comestibles, certains ne le sont qu'une fois, c'est tout !"
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Gekko a écrit :
sam. 14 janv. 2023 22:03
Yes, je comptais le voir !
J'ai repensé parfois aux Guerriers de la Nuit, Les Seigneurs (de Philip Kaufman hein, pas la daube signée O. Dahan) ou même West Side Story de Spielberg pour l'aspect bande, haute en couleur assez rare finalement.
J'y ai direct pensé en matant la bande annonce !
Franchement, c'est un bon moment. Et ça fait beaucoup de bien de voir un film qui prend la peine de soigner le style.

J'entends qu'on puisse trouver que les dialogues sonnent faux puisque légèrement éloigné du "parler vrai". Mais à titre personnel, ce point m'a justement séduit.

Jimmy Laporal-Tresor fait preuve d'un grand talent à la mise en scène et sur les ambiances. J'encourage ce type d'initiative !
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Jubal Troop est recueilli blessé par un fermier Shep Horgan qui l'engage avec lui. Les charmes de l'inconnu ne laissent pas indifférente la femme de Shep, Mae Horgan. Ce qui rend fou de rage Pinky, l'amant de Mae...

la transposition du cocu de l'amant et de la belle dans un Western , c'est du deja vu , bien que chronologiquement , est ce le premier ou pas je ne saurais dire .
L’intrigue est fruste et sans nuances mais elle tient bien en haleine les spectateurs.
Ford d’un charme confondant, Borgnine gentil, brutal et stupide comme souvent, Bronson dans un rôle d’ange gardien lui allant à merveille et Steiger encore plus vicieux, haineux et hypocrite que d’habitude. Coté actrice une vénéneuse Valèrie French dont le rôle de femme fatale sert de moteur à tout le film et une Félicia Farr débutant sa série de western.
le Montana est superbement filmé , les plans larges sont époustouflant pour l'époque .
Western assez méconnu , il est rarement cité dans les classements et c'est tres injuste , si un western c est petarade de flingue , indiens , duel , etc .... alors oui il s inscrit pas dans ces codes la mais ici nous avons affaire a une direction d acteurs superbes , une montée dramatique parfaite et au final une lecture du genre humain parfaitement decrite .
l histoire de la mort du père de Jubal est particulièrement émouvante .
s'il est pas dans les top du genre , il est dans le mien .


:star: :star: :star: :star: :demistar: (jamais précisé mais mes étoiles sont par genre , non pas tout film confondu)

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je ne pense pas avoir vu ton western, Glenn Ford a toujours été un de mes acteurs préférés, je l'adore dans le western La première balle tue

et moi j'ai vu La poursuite infernale sur Arte, western de John Ford avec Henry Fonda, Victor Mature, Linda Darnell, Ward Bond, Walter Brennan, etc...
ça faisait plus de quarante cinq ans que je ne l'avais pas revu, bien sûr je connais l'histoire parce que Règlements de comptes à O.K. Corral de Sturges passe plus souvent
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:??: plus tard dans la journée en rangeant mes dvd par genre, je me rends compte que je l'avais depuis un sacré bout de temps
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Kit a écrit :
dim. 15 janv. 2023 08:24
je ne pense pas avoir vu ton western, Glenn Ford a toujours été un de mes acteurs préférés, je l'adore dans le western La première balle tue

et moi j'ai vu La poursuite infernale sur Arte, western de John Ford avec Henry Fonda, Victor Mature, Linda Darnell, Ward Bond, Walter Brennan, etc...
ça faisait plus de quarante cinq ans que je ne l'avais pas revu, bien sûr je connais l'histoire parce que Règlements de comptes à O.K. Corral de Sturges passe plus souvent
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:??: plus tard dans la journée en rangeant mes dvd par genre, je me rends compte que je l'avais depuis un sacré bout de temps
Kit si tu ne l as pas vu je t engage fortement a le faire(comme a tout ceux qui aime le western) , comme toi je ne l avais pas vu depuis des lustres , je dois remercier mon ciné club de quartier quand j etais ado d avoir fait une semaine Glenn Ford et d avoir programmé celui ci . mais a cette époque je n'avais pas encore tous les codes pour le regarder et l apprécier a sa juste valeur . et c 'est vraiment du tres grand western ,la montée dramatique est un modèle du genre , la direction des acteurs aussi , bref je lui trouve pas grand défauts .
Delmer Daves est moins connu que ses ptis camarades de réalisateurs mais il a a son palmarès quelques perles

la flèche brisée
3h10 pour Yuma
les passagers de la nuit
la colline des potences
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Je me souviens a l époque de sa sortie , d avoir trouvé ce film pompeux et bavard .
vous etes peu etre comme mo,i vous avez des moments propices a visionner et analyser au mieux des films .
moi c'est le matin , petit dejeuner en poche , mes neurones ( du moins ce qui m'en reste) sont au mieux de leur forme .
parti de cette brève analyse je remet le couvert avec Ava . :cool:

Je le trouve toujours bavard mais contrairement a la dernière fois (surement un soir) je trouve ce bavardage utile parcequ il aborde l'IA tellement magnifiquement .
ce fut le cas en son temps pour 2001 ou Blade runner mais surement pas de façon aussi poussé . on rejette très loin le coté binaire pour aborder ce coté quasi philosophale de l'IA.
tout ce qui fait de nous des humains , le bien comme le mal , les sentiments la trahison etc ... et c'est parfaitement bien amené dans la mesure ou l'on a plusieurs point de vue . celui du scientifique mégalomane mais génial et celui de AVA au travers de laquelle on retrouve aussi le manichéisme de son créateur .
toutes ces notions m'avaient quelques peu échappé a la première vision et c'est pour cette raison que je suis passé d un film un poil barbant a un film génial et attachant .
la sobriété des images et du son permet au mieux de se recentrer sur les questions sous jacentes .
nous sommes a l aube de la création des arrières arrières grand parents de AVA
il ont deja pris "vie" .
beaucoup de questions me viennent a l esprit mais une seule m'obsède vraiment .
l'humain saura t'il freiner au bon moment? avant que l élève ne dépasse le maitre?

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Delmer Daves est moins connu que ses ptis camarades de réalisateurs mais il a a son palmarès quelques perles
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en gras je les ai en dvd et j'adore les 2 premiers. je connais aussi L'or du Hollandais. il était le scénariste de Elle et lui de McCarey 1957 que j'aime beaucoup
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Je suis allé voir Le Parfum vert de Nicolas Pariser, dont la bande-annonce me donnait bien envie.

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Comme son affiche le laisse suggérer, il s'agit d'une comédie d'espionnage placée sous le patronage d'Hergé et d'Alfred Hitchcock, qui témoigne de la passion du réalisateur pour la bande dessinée franco-belge (à l'image du pèlerinage de Paris à Bruxelles entrepris par les personnages principaux). Une comédie drôle, légère et réussie en dépit de sa morale manichéenne qui répond à la théorie du complot juif par l'idée d'un complot antisémite.
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NaughtyDog
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Avec Babylon, Damien Chazelle livre son métrage le plus fou et libéré (et sans doute son meilleur depuis Whiplash).
Quelque part entre le Satyricon de Fellini, Barton Fink des Coen, Once Upon a Time in Hollywood et Le Loup de Wall Street, Chazelle nous invite dans un maelstrom ébouriffant de 3h en nous faisant suivre 3 protagonistes : Manny (Diego Calva), homme à tout-faire d'origine hispanique aspirant à devenir cinéaste ; Nellie LaRoy (Margot Robbie) une comédienne au passif roturier se voyant déjà comme une star de cinéma ; et Jack Conard (Brad Pitt), une célébrité du cinéma muet basée sur John Gilbert.
En évoluant entre le destin croisé de ses 3 personnages (mais aussi quelques autres comme Jovan Adepo en prodige afro-américain de la trompette ou bien Li Jun Li en chanteuse de cabaret), Babylon dresse un grand portrait de la naissance de l'industrie Hollywoodienne ainsi que le passage du muet au parlant. Il y a un soupçon de Singin in the Rain (le film est même directement cité) dans cette histoire, mais finalement tout se télescope pour étendre son propos à l'ensemble du cinéma, où comment dans le plus grand chaos la beauté peut naître, quelle est la place des comédiens, ceux dans l'ombre (critiques et public) ainsi que ses diverses renaissances.

Débutant dans une scène orgiaque d'une demi-heure complètement folle, où fientes d'éléphant, golden shower, seins cocaïnés et plans-séquences virtuoses conjuguent pour ouvrir le film, Babylon nous embrasse ensuite complètement son sujet dans une longue séquence de multi-tournage où la magie originelle du 7e Art y est presque disséquée...avant une dernière partie plus désenchantée où on découvre mieux l'intimité des protagonistes tout en voyant l'envers sombre du rêve pailleté.

On pourrait sans doute en parler des heures, mais Babylon porte bien son titre. Furieux, débridé et jubilatoire (tout en étant extrêmement drôle), Chazelle lâche complètement les vannes mais toujours dans une architecture narrative très structurée et cohérente.
Un portrait à la fois flatteur mais aussi désenchanté des origines du cinéma, où le havre initial (mais aussi sans réglementations tel un Far West créatif) laisse progressivement place à une culture de l'assimilation (en ce sens on est pas si éloigné du Bamboozled de Spike Lee qui abordait le même sujet) où les minorités et la classe ouvrière n'a presque plus le droit de faire partie de l'usine à rêves.

Les acteurs sont tous fabuleux (la révélation Diego Calva, Jean Smart et Tobey Maguire dans deux séquences fortes) comme Brad Pitt dans un de ses meilleurs rôles récents, ou bien tout simplement la performance incandescente de Margot Robbie (la plus impressionnante de sa carrière). Mais les stars sont Chazelle, son ami-compositeur Justin Hurwitz (qui aura son 2nd Oscar amplement mérité) avec ses mélodies jazzy entrainantes, et son chef-opérateur Linus Sandgren nous gratifiant de vrais bijoux scéniques à la chorégraphie sans accroc.

S'il n'est peut-être pas aussi bouleversant que prévu sur sa fin douce-amère, Babylonse conclue par un beau moment de bravoure au montage impeccable, célébrant avant tout les avancées du 7e Art, malgré ses heurts réguliers.

Un grand film

4,5/5
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Zefurin
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UNICORN WARS de Alberto Vázquez

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Petit ovnis d'animation : prenez Apocalypse Now, Full Metal Jacket, Mononoke et Happy Tree Friends... foutez ça dans un shaker... et vous obtenez Unicorn Wars.
On suit un régiment de petits nounours tout mignons envoyés en premières ligne dans une guerre contre les mystérieuses licorne de la forêt magique.
Et c'est un véritable florilège d'horreur...
Cannibalisme.
Meurtre.
Fanatisme.
Rejet.
Maltraitance.
Humiliation.
Attention : Unicorn Wars ne devrait pas seulement être interdit au moins de 12 ans... mais au 16 ans. La violence psychologique du film est assez poussée.
Le film commence sur une note à la fois comique et sinistre... pour ne laisser place qu'au sinistre après 20 minutes.

Le film est dur... mais au propos d'une grande force.

Le graphisme est absolument... à tomber par terre de beauté. Ces couleurs mazettes... sont de toute beauté. :eek:
Un vrai bijou d'animation.
Et le final... se passe de commentaire. :saint:

A voir... mais sans les enfants.


Aho oui... et en ESPAGNOL ! (Ecouter les sermonts du padre en espagnol donnent un cachet assez mémorable)

7/10 (je voudrais mettre plus mais le film a un petit ventre mou à un moment)
Modifié en dernier par Zefurin le mar. 17 janv. 2023 10:06, modifié 1 fois.
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Kit
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Kit a écrit :
dim. 15 janv. 2023 16:04
@BoBleMexicain
Delmer Daves est moins connu que ses ptis camarades de réalisateurs mais il a a son palmarès quelques perles
la flèche brisée
3h10 pour Yuma
les passagers de la nuit
la colline des potences
en gras je les ai en dvd et j'adore les 2 premiers. je connais aussi L'or du Hollandais. il était le scénariste de Elle et lui de McCarey 1957 que j'aime beaucoup
d'ailleurs ce soir su C8 vers 21h20 il y a
La colline des potences
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aureliagreen
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Je viens de voir Tirailleurs, plus dur encore que Indigènes dans sa description/dénonciation du sort des colonisés recrutés de force pour sauver la "patrie" colonisatrice. Il ne manque pas de séquences proprement révoltantes, depuis les rafles (c'est le mot juste) de paysans noirs du Sahel jusqu'au décervelage auquel se soumet soumis le fils du "héros", en passant par le portrait cru de la condition des enrôlés forcés dans les tranchées françaises. La solidarité entre ces déshérités, déracinés loin de leurs terres, n'est en plus que rarement de mise, ne se faisant guère de cadeaux entre eux – ceux qui veulent acheter leur fuite, au péril de leur vie dans cette terre étrangère et entièrement hostile, devant y mettre le prix fort. Il faut ajouter que les blancs ne sont guère dans une position meilleure, la condition des soldats étant à peu près la même. Et on sera choqué par le portrait de cet officier victime d'un père général dysfonctionnel (une situation qui rappele un peu Les sentiers de la gloire de Kubrick), et condamné à essayer de lui "prouver sa valeur", fut-ce en sacrifiant sa vie. Avec le même message de futilité et d'absurdité de la guerre.
Modifié en dernier par aureliagreen le ven. 20 janv. 2023 17:37, modifié 1 fois.
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Zefurin
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@aureliagreen
Du coup c'est un non film ? Je me tâte un peu d'aller le voir ce week end...
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Zefurin
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@aureliagreen
Du coup c'est un bon film ? Je me tâte un peu d'aller le voir ce week end...
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ConFucKamus
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@Zefurin

Tu sais que tu peux directement corriger ton message ?

Je dis ça, je dis rien

Ce qu'il est lent, m'étonne pas qu'il ait toujours pas compris Les Derniers Jedi

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:D
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aureliagreen
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Zefurin a écrit :
ven. 20 janv. 2023 16:15
@aureliagreen
Du coup c'est un bon film ? Je me tâte un peu d'aller le voir ce week end...
C'est vrai que j'avais oublié de donner une appréciation simple. Oui, j'ai trouvé que c'était un bon film, qui sait se montrer choquant, et c'est ce qu'on en attendait, je crois.
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Zefurin
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J'aimerais répondre quelque chose d'approprié à l'intervenant qui me précède (@ConFucKamus ). Cependant celà reviendrait à déféquer dans une trompette (à défaut d'uriner dans un violon)... ainsi je me contenterai d'un simple soupir et d'un sourire comparable à ceux que j'esquisse lorsqu'un enfant s'apprête à me révéler que 2+2=3.
:sol:

@aureliagreen
J'avoue que tu as un style assez neutre dans ta façon de raconter ta vision d'un film (et ne le prend pas mal, au contraire... je trouve ça interessant comme prose purement analytique). Ça change beaucoup des avis tranchés par leur dythirambisme ou leur déception.
Non non... toi on dirait que tu dis : le film est ainsi, propose ci, suggère ça.
Du coup je me dit : "Bon film du coup ou pas ? :D "

ZÉROS MANICHÉISME ! :jap:
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ConFucKamus
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Zefurin a écrit :
ven. 20 janv. 2023 17:42
J'aimerais répondre quelque chose d'approprié à l'intervenant qui me précède (@ConFucKamus ). Cependant celà reviendrait à déféquer dans une trompette (à défaut d'uriner dans un violon)... ainsi je me contenterai d'un simple soupir et d'un sourire comparable à ceux que j'esquisse lorsqu'un enfant s'apprête à me révéler que 2+2=3.
:sol:
Cette condescendance...
ça me rappelle quelqu'un tiens

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:D
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Zefurin
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:D :D :D :D :D :D :D :D
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Tulio
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poucenlair

Encore un film que je regrette de ne pas avoir vu l'année de sa sortie : As Bestas de Rodrigo Sorogoyen. Je me suis pris une claque tout le long.

Le film accumule les moments de tension et de suspense insoutenables, le réalisateur réussissant à distiller le malaise sans jamais trop en faire.

Un western hispanique, contemporain et rural à découvrir dans les meilleures conditions, en ne sachant quasiment rien de son sujet et de ses enjeux.
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Petite question : quelqu'un pour aller voir ça ?

Image

Les premières critiques sont très inspirées

https://www.premiere.fr/film/Vaincre-ou ... /critiques

https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... de-nullite

Jamais entendu parler avant. Quelques affiches (pas mal, pour le coup) autour de chez moi. Par contre quand j'ai vu "Puy du fou films", là... :lol:

Sinon, y'a tonton Steven qui sort son film hein.
Mais bon, quand bien même, un courageux pour y aller (notez que je comprendrai le refus :lol: )
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Tulio a écrit :
lun. 23 janv. 2023 19:12
Encore un film que je regrette de ne pas avoir vu l'année de sa sortie : As Bestas de Rodrigo Sorogoyen. Je me suis pris une claque tout le long.

Le film accumule les moments de tension et de suspense insoutenables, le réalisateur réussissant à distiller le malaise sans jamais trop en faire.

Un western hispanique, contemporain et rural à découvrir dans les meilleures conditions, en ne sachant quasiment rien de son sujet et de ses enjeux.
BoBleMexicain a écrit :
jeu. 5 janv. 2023 16:29
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HOULALA
HOULALA
HOULALA
MAIS C EST QUOI CE FILM !!!!!!!!!!
RODRIGO SOROGOYEN je comprends mieux
CLAQUE MONSTRUEUSE

:jap: :jap:
Je cherche pas a teaser
mais c est a voir
URGENCE
j en avais pas trop dis tu crois ?? :rofl: :rofl:
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ConFucKamus a écrit :
mar. 24 janv. 2023 08:25
Petite question : quelqu'un pour aller voir ça ?

Image

Les premières critiques sont très inspirées

https://www.premiere.fr/film/Vaincre-ou ... /critiques

https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... de-nullite

Jamais entendu parler avant. Quelques affiches (pas mal, pour le coup) autour de chez moi. Par contre quand j'ai vu "Puy du fou films", là... :lol:

Sinon, y'a tonton Steven qui sort son film hein.
Mais bon, quand bien même, un courageux pour y aller (notez que je comprendrai le refus :lol: )
Dommage que je n'aie pas le temps ces jours-ci parce que tout ce que j'en lis donne sacrément envie :gore: :love:
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Next a écrit :
mer. 25 janv. 2023 09:33
Dommage que je n'aie pas le temps ces jours-ci parce que tout ce que j'en lis donne sacrément envie :gore: :love:
En streaming ce sera très bien ! :lol:

De beaux fous rire en perspective

Après en dehors de Première, le film est peu analysé en termes de cinéma - apparemment c'est cheap, monté en docu-fiction en mode Stéphane Bern - mais surtout sur le terrain idéologique et historique.

Moi je veux voir si on tient un digne successeur de Vercingetorix

Pour le fond, à quoi s'attendre d'autre de la part de guenilles impropres et extra-rigides comme De Villiers et Bolloré ?

Aborder la révolution sous un angle moins fantasmatique, très bien ! La période est de toute façon plus complexe qu'un simple renversement de régime. Et ça a pris bien plus de temps et de conflits que ça.

Mais si c'est pour le transformer en truc royaliste de mes 2 alors non ça peut pas passer non plus ! :lol:
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Redzing
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ConFucKamus a écrit :
mer. 25 janv. 2023 10:57
Pour le fond, à quoi s'attendre d'autre de la part de guenilles impropres et extra-rigides comme De Villiers et Bolloré ?

Aborder la révolution sous un angle moins fantasmatique, très bien ! La période est de toute façon plus complexe qu'un simple renversement de régime. Et ça a pris bien plus de temps et de conflits que ça.

Mais si c'est pour le transformer en truc royaliste de mes 2 alors non ça peut pas passer non plus ! :lol:
C'est un peu le principe du Puy du Fou...
Le parc est extraordinaire en terme de spectacle (certains m'on vraiment marqué), mais il faut accepter de bouffer de la propagande christianno-vendéenne toute la journée...

Le film aurait pu être intéressant avec une forme soignée, mais visiblement ce n'est pas le cas ! :saint:
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Tulio
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@BoBleMexicain Non c'était très bien. ;) Une réaction appropriée. :lol:
Redzing a écrit :
mer. 25 janv. 2023 11:14
Le film aurait pu être intéressant avec une forme soignée, mais visiblement ce n'est pas le cas !
Voilà, c'est exactement ce que je me suis dit en voyant la bande-annonce : j'aurais été partant si le résultat ne ressemblait pas autant à un téléfilm. :saint:
Modifié en dernier par Tulio le mer. 25 janv. 2023 16:40, modifié 1 fois.
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Tulio a écrit :
mer. 25 janv. 2023 16:35
@BoBleMexicain Non c'était très bien. ;) Une réaction appropriée. :lol:
Redzing a écrit :
mer. 25 janv. 2023 11:14
Le film aurait pu être intéressant avec une forme soignée, mais visiblement ce n'est pas le cas !
Voilà, c'est exactement ce que je me suis dit en voyant la bande-annonce : j'aurais été partant si le résultat ne ressemblait pas autant à un téléfilm. :saint:
Bah hey tu crois que je bluffais quand je mettais As Bestas 1er de mon top 2022 ? :D
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NaughtyDog
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Une bien bonne surprise que ce Plane (ou "Mayday" chez nous) signé Jean-François Richet, qui sent bon les 90's tendance Air Force One/Steven Seagalerie couplé au scénario d'un Far Cry, avec le fameux Gerard.

Un avion est obligé d’atterrir sur une île des Philippines peuplée d'une milice séparatiste adepte des prises d'otages et de l’exécution gratuite : pas de problème le pilote est un yakayo pur jus, épaulé d'un repris de justice incarné par Mike Colter.

Richet amène donc une mise en scène coup de poing et efficace (notamment un pugilat entièrement en plan-séquence bien vénère), tout en prenant le temps d'introduire et caractériser ses personnages (il y a pas une seule tatane avant 40 minutes de film).
C'est bourrin quand il faut, avec des méchants très méchants adeptes de la machette, mais c'est aussi dans ses velléités héroïques toutes simples (un pilote souhaite amener ses passagers à bon port coute que coute) que le film parvient à convaincre.

Bref une bonne série B pour ma part (qui aurait pu aller plus loin dans l'exploitation de son setting peut-être), sans bout de gras
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Tulio
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ConFucKamus a écrit :
mer. 25 janv. 2023 16:39
Bah hey tu crois que je bluffais quand je mettais As Bestas 1er de mon top 2022 ? :D
Pas du tout, c'est juste que le film ne m'attirait pas pour plusieurs raisons (antipathie personnelle pour Marina Foïs + son sujet que je trouvais rebutant).

Je l'ai rattrapé dans le cadre du Festival Télérama et je ne regrette pas d'être revenu sur mes premières impressions ! J'aurais dû me fier à ton retour. ;)
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NaughtyDog
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Plutôt partagé sur ce Knock at the Cabin, qui est bien évidemment meilleur que Glass ou que le raté Old, mais moins réussi que Split si on se cale sur la dernière décennie de Shyamalan (inutile de dire que son début de carrière reste indétrônable).

La faute à un high-concept excellent, mais qui manque de subtilité et de finesse dans la manière de déroulé sa problématique et son questionnement entre foi et rationalisation (thématique assez majeure du cinéaste d'ailleurs).
Inutile de spoiler l'intrigue (car le sel du film vient aussi de la découverte et notamment sa fin, un faux-twist qui annule les questionnements préalable) et je ne connais absolument pas le livre de base.

Maintenant, Knock at the Cabin a aussi des qualités, en particulier sa fabrication et son casting. On tient un home-invasion plutôt original, empli de tension et de suspense (en particulier sa première partie qui est la plus réussie du film), et la caméra de Shyamalan livre une mise en scène carrée (là encore rien d'aussi époustouflant qu'à ses débuts).

Les 4 agresseurs sont bien utilisés et offrent un vrai contraste dans le genre,à commencer par Bautista qui n'a probablement jamais été aussi bien utilisé que dans ce film (son allure bourrine et masculine contraste avec l'empathie éprouvée par ce personnage)

Jonathan Groff et Ben Alrdrige sont également de très bons ajouts en incarnant ce couple (qui va très vite être le substrat de la problématique principale du métrage) principal, épauléd'une jeune actrice de talent pour interprêter Wen (mais qui sera totalement sous-utilisée passée lamise en place du huis-clos)

Bref, pour pleinement aborder Knock at the Cabin il faudrait débattre sous spoiler, mais Shyamalan revient avec un petit film carré et plutôt tenu, mais qui manque de subtilité dans la manière d'essaimer sa problématique apocalyptique et de conclure son histoire.

Un film de genre sympathique et divertissant tout de même
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M3GAN est un miracle technologique, une cyber poupée dont l’intelligence artificielle est programmée pour être la compagne idéale des enfants et la plus sûre alliée des parents. Conçue par Gemma, la brillante roboticienne d’une entreprise de jouets, M3GAN peut écouter, observer et apprendre tout en étant à la fois l’amie et le professeur, la camarade de jeu et la protectrice de l’enfant à qui elle est liée. Quand Gemma devient tout à coup responsable de sa nièce de 8 ans, Cady, dont les parents sont soudainement décédés, elle n’est absolument pas prête à assumer son rôle. Débordée et sous pression au travail, elle décide de lier le prototype M3GAN encore en développement à la petite fille, dans une tentative désespérée de résoudre ses problèmes sur ces deux fronts. Une décision qui va entraîner d’épouvantables conséquences.

le sujet est plutot bien traité et au dela de l impression principale le film nous fait passer quelques messages sur l'envahissement de la technologie dans la sphère enfantine et familiale, sur les dangers d'une intelligence artificielle sans cadre éthique et globalement sur le ver caché dans le fruit forcément délicieux de la société numérique de demain.
c'est pas parfait je l aurais souhaité plus "horrifique"
un Chukky avec les codes de Black mirror en somme
:star: :star: :star: :passtar: :passtar:

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Il est de ces films dont la maîtrise et l'aspect délicat subjuguent d'autant plus qu'il s'agit d'une première réalisation : Aftersun de Charlotte Wells en fait partie !

Sur un pitch aussi simple que celui d'un père (magnifiquement interprété par Paul Mescal) et sa fille (épatante Frankie Corio) alors en vacances dans un camping en Turquie, la réalisatrice puise dans son vécu pour conter un récit extrêmement intime ou le non-dit prévaut, alternant entre moments radieux et mélancolie sans nom.

En filigrane, nous comprenant (via des séquences en caméra DV) que nous assistons aux derniers souvenirs d'un bonheur finissant.

Et la réalisatrice ne viendra jamais surligner le propos, ne viendra jamais appuyer la dépression de Callum par du pathos,ou venir chercher les larmes du spectateur.

Tout se dévoile par bribes, de manière sensitive et instinctive, alors que la petite Sophie se forge également (découverte de l'adolescence oblige).

Si on ajoute une mise en scène sobre et précise qui caresse la performance des acteurs, Aftersun fait office de très bonne découverte, et du premier long-métrage vraiment réussi d'une auteure à suivre

4/5
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Me tente bien celui-ci !
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MisterM
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As Bestas, aussi mon meilleur film de l'année, content de voir que je n'ai pas raté une perle cachée en 2022. :D
aureliagreen
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En ce moment repasse sur Canal + Peninsula de Yeon Sang-ho, une vraie réussite dans son genre, si on veut mettre de côté le fait qu'il ait été présenté comme une suite de Dernier train pour Busan. Son lien avec celui-ci est en effet léger, surtout promu à but publicitaire, à travers le thème très générique d'une invasion de morts-vivants en Corée du Sud. Il donne bien sûr droit à sa dose de scènes de "zombies" affamés poursuivant les faux héros, mais le vrai sujet est celui d'un film de survivants au sein d'une contrée sauvage isolée du reste du monde, emplie de monstres non-morts donc, mais aussi de gangs de pillards et de tyranneaux urbains. Les militaires chargés (à l'origine !) de combattre le fléau sont traités de façon inattendue, devenus des bandits de grand chemin comme les autres, aussi dangereux que les morts-vivants. Surtout, toute la partie finale devient une immense course-poursuite de voitures, digne des meilleurs passages de la franchise Mad Max. Peninsula est en quelques sorte la rencontre de New York 1997, Mad Max et L'armée des morts. Sorti à un moment peu propice à son exploitation en salles, juste avant le nouveau confinement de la fin 2020, ce film d'action et d'horreur très rentre-dedans mérite le coup d'œil.
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