Dune Part Two (Mars 2024)
Ca en montre vraiment beaucoup... j'éviterai les prochaines. De toute façon je suis déjà vendu.
Bonne bande-annonce par ailleurs.
- Breaking the Bat
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Ça va envoyer du louuuuuuuuuurd !!!!!
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Toujours aussi peu enthousiaste face à ces nouvelles images... Oui c'est joli et Villeneuve sait bien cadrer, mais l'histoire a l'air aussi soporifique que celle du premier. À force de jouer la carte de l'épure et de la sobriété, l'univers en ressort appauvri et dénué de vie, aussi bien sur Arrakis que Giedi Prime.
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Dans le film de Lynch, les couleurs dominantes de Giedi Prime étaient le noir et le vert, qui contrastaient avec le marron et l'orange d'Arrakis. Les deux planètes se démarquaient également sur le plan architectural : industriel et labyrinthique pour l'une, aride et troglodyte pour l'autre. Elles paraissaient donc plus dépaysantes grâce à leurs colorimétries et architectures respectives, qui étaient moins monochromatiques et identiques que chez Villeneuve.PierrotDameron a écrit : ↑ven. 15 déc. 2023 23:24L'une étant un désert mortel et l'autre une planète stérile, dur de faire autrement.
Villeneuve qui, dans un souci d'épure et de sobriété, a opté pour un filtre noir et blanc (censé représenter l'inhumanité et la noirceur inhérente à ce monde, j'ai bien compris) pour représenter Giedi Prime. Un choix qui en dit long sur ses partis pris esthétiques guidés par une volonté de minimalisme, lui qui n'avait pourtant eu aucun mal à créer un univers riche et foisonnant dans BR2049, même lorsque son récit se déroulait dans des décors désolés.
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PierrotDameron a écrit : ↑mar. 19 déc. 2023 12:49With #DunePartTwo still 3 months away, the current issue of Production Weekly lists "Dune: Messiah" as in development!
C'est toujours le cas quand on y regarde bien. Le code de couleur est resté quasiment le même, un peu plus bleuté côté Giedi Prime et plus doré qu'orange/brun pour Arrakis.Tulio a écrit : ↑sam. 16 déc. 2023 11:15Dans le film de Lynch, les couleurs dominantes de Giedi Prime étaient le noir et le vert, qui contrastaient avec le marron et l'orange d'Arrakis. Les deux planètes se démarquaient également sur le plan architectural : industriel et labyrinthique pour l'une, aride et troglodyte pour l'autre.
Giedi Prime est 100% industriel/construit, avec des structures arrondies noyées dans un nuage de pollution, tandis qu'Arrakis présente majoritairement un paysage naturel et les rares structures sont angulaires. La lumière perce aussi de manière limpide (quand il n'y a pas de tempête de sable évidemment ).
Le contraste est toujours frappant. La seule vraie différence entre les deux films est la photographie, beaucoup moins saturée et clinquante chez Villeneuve. Soyons un peu honnête, Giedi Prime était assez éprouvante à regarder dans le Lynch.
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Trop coooooooool !!! Denis est exaucé (et nous aussi)
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Des posters moches :
Un moins moche :
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Toujours aussi perplexe par ces espèces de Geox portées par les personnages.
Trop proche de Pattinson physiquement, bien que Butler ait sa propre personnalité.
Gunn ferait mieux de s'en éloigner et de nous proposer une version plus âgée et mastoc (Batfleck quoi ).
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Le Batman de Gunn sera déjà père de Damian Wayne (qui sera aussi son Robin) il me semble. Donc on peut déjà miser sur un Batman d'un certain âge !Tulio a écrit : ↑jeu. 1 févr. 2024 21:06Toujours aussi perplexe par ces espèces de Geox portées par les personnages.Trop proche de Pattinson physiquement, bien que Butler ait sa propre personnalité.
Gunn ferait mieux de s'en éloigner et de nous proposer une version plus âgée et mastoc (Batfleck quoi ).
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Ça commence !
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Les retours sont là !
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Comme d'hab', on va faire abstraction.
Parce que les avis extatiques, on y a eu droit sur le premier. Puis j'ai vu le film...Alors, prudence
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Projos presse FR le 26
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Ah attends j'enlève le embed.
Bon après ça balance de partout sur Twitter, c'est quand même dommage qu'ils aient balancé cette info
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On va faire gaffe avec tous ces retours, sinon notre niveau d'attente va crever le plafond. M'enfin ça sent bon quand-même !
J'ai réservé ma place, impact le 27 à 20h30 pour bibi
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Très bonnes critiques également du côté du Point et de Première !
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Vu le bouzin
Très bon Acte 2 !
Car oui c'est vraiment un Acte 2, avant le 3e (et final).
On reprend direct là où le 1er s'est fini, en introduisant de nouveaux éléments, jusqu'à embrasser la figure Messianique d'Usul.
Et c'est dzns cet axe narratif que Dune 2 tire sa force, en questionnant la nature du white saviour et de Messie autoproclamé. Comme BR 2049, on court-circuite la figure du monomythe pour en extraire quelque chose de nouveau.
À ce titre, Rebecca Ferguson est absolument excellente, renvoyant les Bene Gesserit comme les vraies antagonistes de Dune, reléguant tous les autres personnages à l'état de pions sur l'échiquier galactique.
Un postulat qui peut un peu déconcerter, car si le film introduit bien certains protagonistes (notamment un super Austin Butler en simili-Freezer, pour un Feyd bien charismatique), il leur laisse assez peu de place pour exister autrement que par leur interprète (complétement le cas pour Walken ou Seydoux vu le peu de séquences qui leur dont allouées).
Je serai un poil plus sévère sur la romance avec Chani, introduite en 2-3 moments mais développée sans grande émotion (alors que c'est une composante centrale fu récit jusque dans son plan final), peu aidé par quelques ellipses faisant penser qu'il se passe seulement 3-4 mois au sein des Fremen.
Néanmoins le talent de Zendaya et Chalamet l'emportent, notamment pour ce dernier font on voit réellement la mue à l'écran. De prince peu assuré à prophète maudit menaçant l'équilibre galactique, Tim porte vraiment le rôle comme il faut.
Le reste du cast est bon (Bardem est parfois dans le léger cabotinage mais rend son perso humain), jusque dans le choix des figurants.
Enfin OUI : Dune 2 est un festin visuel de chaque plan. Plus varié et riche que le précédent, jusque dans une ampleur décuplée, c'est un blockbuster de SF tout dimplement impeccable (même si les 20 premières minutes selblent plutôt lorgner vers le National Geographic filmant des bédouins dans des caves vides).
Point de comparaison avec A atar, Empire Strikes Back ou le SDA : il y a certes une dimension plus épique et guerrière, mais ce n'est pas ce qui intéresse Villeneuve.
Le climax reste rapidement expédié et ne constitue pas de morceaux de bravoure filmiques. Tout comme le duel final, Denis est avant tout dans une posture d'esthète illustrateur plutôt que dans l'immerssion, mais au service de l'histoire contée non plus seulement via le regard de Paul, mais à travers les yeux de ceux qu'il conquis.
Bref très bien
4/5
Très bon Acte 2 !
Car oui c'est vraiment un Acte 2, avant le 3e (et final).
On reprend direct là où le 1er s'est fini, en introduisant de nouveaux éléments, jusqu'à embrasser la figure Messianique d'Usul.
Et c'est dzns cet axe narratif que Dune 2 tire sa force, en questionnant la nature du white saviour et de Messie autoproclamé. Comme BR 2049, on court-circuite la figure du monomythe pour en extraire quelque chose de nouveau.
À ce titre, Rebecca Ferguson est absolument excellente, renvoyant les Bene Gesserit comme les vraies antagonistes de Dune, reléguant tous les autres personnages à l'état de pions sur l'échiquier galactique.
Un postulat qui peut un peu déconcerter, car si le film introduit bien certains protagonistes (notamment un super Austin Butler en simili-Freezer, pour un Feyd bien charismatique), il leur laisse assez peu de place pour exister autrement que par leur interprète (complétement le cas pour Walken ou Seydoux vu le peu de séquences qui leur dont allouées).
Je serai un poil plus sévère sur la romance avec Chani, introduite en 2-3 moments mais développée sans grande émotion (alors que c'est une composante centrale fu récit jusque dans son plan final), peu aidé par quelques ellipses faisant penser qu'il se passe seulement 3-4 mois au sein des Fremen.
Néanmoins le talent de Zendaya et Chalamet l'emportent, notamment pour ce dernier font on voit réellement la mue à l'écran. De prince peu assuré à prophète maudit menaçant l'équilibre galactique, Tim porte vraiment le rôle comme il faut.
Le reste du cast est bon (Bardem est parfois dans le léger cabotinage mais rend son perso humain), jusque dans le choix des figurants.
Enfin OUI : Dune 2 est un festin visuel de chaque plan. Plus varié et riche que le précédent, jusque dans une ampleur décuplée, c'est un blockbuster de SF tout dimplement impeccable (même si les 20 premières minutes selblent plutôt lorgner vers le National Geographic filmant des bédouins dans des caves vides).
Point de comparaison avec A atar, Empire Strikes Back ou le SDA : il y a certes une dimension plus épique et guerrière, mais ce n'est pas ce qui intéresse Villeneuve.
Le climax reste rapidement expédié et ne constitue pas de morceaux de bravoure filmiques. Tout comme le duel final, Denis est avant tout dans une posture d'esthète illustrateur plutôt que dans l'immerssion, mais au service de l'histoire contée non plus seulement via le regard de Paul, mais à travers les yeux de ceux qu'il conquis.
Bref très bien
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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... television
Ouch, là Denis Villeneuve vient de lâcher une belle énormité
Ouch, là Denis Villeneuve vient de lâcher une belle énormité
"Bloodshot est la meilleure chose qui soit arrivée au cinéma en 2020 " - ©MisterM
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Quoi t'aimes pas quand il dit ça ?ConFucKamus a écrit : ↑mar. 27 févr. 2024 16:40https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... television
Ouch, là Denis Villeneuve vient de lâcher une belle énormité
"Honnêtement, je déteste les dialogues, lâche ainsi le réalisateur de Premier contact et Blade Runner 2049. Les dialogues, c'est pour le théâtre et la télévision. Je ne me souviens jamais d'un film pour une bonne réplique, mais pour une image forte. Je ne m'intéresse pas du tout aux dialogues. Simplement l'image et le son, c'est ça le pouvoir du cinéma, mais c'est quelque chose qui n'est plus si évident quand on regarde des films de nos jours. Les films ont été corrompus par la télévision."
"Parce qu'il y a eu un âge d'or des séries télé et que les producteurs essayent de copier ce succès ?", demande alors l'interviewer. "Exactement, renchérit Villeneuve. Dans un monde parfait, je tournerais un film entier qui n'aurait pas l'air d'une expérience, mais qui ne contiendrait aucune parole. Le public quitterait le cinéma en se disant : 'Tiens, il n'y avait pas de dialogue', mais sans en avoir ressenti l'absence durant la projection."
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
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C'est clair.
Et il pourrait très bien dire : "Le cinéma s'en passait très bien au début (ère du muet), donc pourquoi ne pas imaginer un cinéma qui s'en passerait à l'avenir ?"
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Sur l'idée d'un langage cinématographique à enrichir, parfaire ou à révolutionner je suis d'accord. Mais le langage est multiple.Zefurin a écrit : ↑mar. 27 févr. 2024 16:50Quoi t'aimes pas quand il dit ça ?ConFucKamus a écrit : ↑mar. 27 févr. 2024 16:40https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... television
Ouch, là Denis Villeneuve vient de lâcher une belle énormité
"Honnêtement, je déteste les dialogues, lâche ainsi le réalisateur de Premier contact et Blade Runner 2049. Les dialogues, c'est pour le théâtre et la télévision. Je ne me souviens jamais d'un film pour une bonne réplique, mais pour une image forte. Je ne m'intéresse pas du tout aux dialogues. Simplement l'image et le son, c'est ça le pouvoir du cinéma, mais c'est quelque chose qui n'est plus si évident quand on regarde des films de nos jours. Les films ont été corrompus par la télévision."
"Parce qu'il y a eu un âge d'or des séries télé et que les producteurs essayent de copier ce succès ?", demande alors l'interviewer. "Exactement, renchérit Villeneuve. Dans un monde parfait, je tournerais un film entier qui n'aurait pas l'air d'une expérience, mais qui ne contiendrait aucune parole. Le public quitterait le cinéma en se disant : 'Tiens, il n'y avait pas de dialogue', mais sans en avoir ressenti l'absence durant la projection."
Ailleurs, on parlait de Gravity est comment le film de Cuarón pourrait se passer de dialogues. Fury Road, pareil
À l'inverse, penserait-on à regarder 12 Hommes en colère, Les Hommes du président, Lenny ou The Social Network sans parole ? Non, parce que là, il manquerait quelque chose.
Dans ces exemples, l'un et l'autre sont interdépendants.
Je ne crois pas que la TV a "corrompu" le cinéma dans la narration, puisque le 7ème Art a devancé le format TV en ce qui concerne l’apparition puis l'utilisation des dialogues dans leur construction.
Depuis, les deux se nourrissent mutuellement, tout comme le clip et les jeux vidéos sont venus s'y ajouter avec le temps.
Là où la TV a "corrompu" le cinéma c'est dans la déclinaison sérielle, en particulier dans les franchises.
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Le plus important de son message c'est quand il dit :
Et puis c'est intéressant qu'il dise "Je ne me souviens jamais d'un film pour une bonne réplique."
Ca montre que c'est un spectateur qui aime certaines choses et qui n'en aime pas d'autres.
Y a des gens qui peuvent trouver insupportable les logorrhées verbales d'un film de Fincher ou de Nolan (même si c'est bien écrit).
Après, son propos sur la Série TV, c'est peut-être un avis vis à vis de cet âge d'or où les séries qui ont vraiment marqué les spectateurs sont des trucs très théâtraux.
Friends
How I Met Your Mother
Game Of Thrones
Desperate Houswives
24h
Sex and the City
Ca parle non stop et du coup y a peut-être des spectateurs qui ont des attentes similaire lorsqu'ils vont voir un film : ils s'attendent à de la punchline toutes les 5 secondes.
Peut-être qu'avant, les gens pouvaient plébisciter Sergio Leone (relativement muet) et Martin Scorcese (relativement bavard)... et peut-être que Villeneuve a ce sentiment que maintenant, un film muet donne une impression de film chiant qui n'avance pas.
Alors qu'en fait le but du cinéma c'est de se diversifier.
Villeneuve donne juste sa perception (très personnelle) de spectateur et de cinéaste.Dans un monde parfait, JE tournerais un film entier qui n'aurait pas l'air d'une expérience, mais qui ne contiendrait aucune parole.
Et puis c'est intéressant qu'il dise "Je ne me souviens jamais d'un film pour une bonne réplique."
Ca montre que c'est un spectateur qui aime certaines choses et qui n'en aime pas d'autres.
Y a des gens qui peuvent trouver insupportable les logorrhées verbales d'un film de Fincher ou de Nolan (même si c'est bien écrit).
Après, son propos sur la Série TV, c'est peut-être un avis vis à vis de cet âge d'or où les séries qui ont vraiment marqué les spectateurs sont des trucs très théâtraux.
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Ca parle non stop et du coup y a peut-être des spectateurs qui ont des attentes similaire lorsqu'ils vont voir un film : ils s'attendent à de la punchline toutes les 5 secondes.
Peut-être qu'avant, les gens pouvaient plébisciter Sergio Leone (relativement muet) et Martin Scorcese (relativement bavard)... et peut-être que Villeneuve a ce sentiment que maintenant, un film muet donne une impression de film chiant qui n'avance pas.
Alors qu'en fait le but du cinéma c'est de se diversifier.
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NaughtyDog a écrit : ↑lun. 26 févr. 2024 22:14Car oui c'est vraiment un Acte 2, avant le 3e (et final).On reprend direct là où le 1er s'est fini, en introduisant de nouveaux éléments, jusqu'à embrasser la figure Messianique d'Usul.
Intéressant cet angle choisi de faire du Bene Gesserit l'antagoniste véritable, j'ai entendu Villeneuve dire la même chose ce midi. Alors que dans le roman c'est plutôt la Guilde. Mais pourquoi pas, ça reste cohérent et le BG est bien un adversaire de Paul.