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Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : jeu. 28 avr. 2022 14:59
par PierrotDameron
« Une plongée pendant les 5 jours de traque qui ont suivi les attentats du 13 novembre. »
Présenté hors compétition à Cannes, avec Jean Dujardin, Anaïs Demoustier, Sandrine Kiberlain, Lyna Khoudri et Sami Outalbali.

Première image :

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Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : jeu. 28 avr. 2022 16:44
par NaughtyDog
Aime bcp Jimenez donc hate

Vous ferai mon retour dessus le mois prochain

Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : jeu. 28 avr. 2022 17:38
par Gekko
Jimenez commence à devenir une valeur sûre, même si je suis pas fan de son dernier opus (amitié et complicité entre les persos principaux trop artificielles).

Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : lun. 23 mai 2022 11:13
par NaughtyDog
Grosse déception, pourtant assez fan de Jimenez

D'une durée de 1h40, le film enchaine les opérations de police (perquisitions, interrogatoire, et climax interventionnel) de manière totalement programmatique.

Alors certes par pudeur on montre rien des evenements du Bataclan, mais le film manque de corps et d'aspect evocateur sur le trauma engendré (on parle quand même de l'acte terroriste le plus marquant de notre contrée ces 10-20 dernieres années), et donc d'impact émotionnel.

Alors oui c'est carré, sec (mise en scene camera à l'épaule maitrisée), sans reel temps mort (mais pas de grosses fulgurances non plus) et quelques moments de tension bien orchestrés.

Le cast est tres bon (Dujardin en tete, duivi de Demoustier, Renier et Khoudri) mais paradoxalement aucun espace n'est créé pour faire exister les personnages.

Bref ni bon ni mauvais, c'est au mieux sympa sans plus et un objet filmique carré.
Mais on est à 1000 lieues de Otages à Entenebbe, Munich ou l'inspiration évidente Zero Dark Thirty

5/10 (6 si je suis gentil)

Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : mar. 14 juin 2022 12:03
par Gekko

Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : jeu. 16 juin 2022 23:41
par Breaking the Bat
Vu en AVP ce soir ! Plutôt bien aimé et dans la lignée de Bac Nord, donc un film sec, nerveux, mené tambour battant, juste l'émotion en moins !

Concrètement Novembre, c'est l'histoire d'une traque. Sans répit, sans temps mort. Où les hommes et les femmes en charge de retrouvés les terroristes doivent se muer en machine pour réussir. Ils n'ont le temps de rien d'autre, de ne rien faire d'autre, de ne penser à rien d'autre. Donc, naturellement, il n'y a pas de place pour l'émotion puisqu'ils ne peuvent pas se le permettre. Pas encore. Donc oui, tous les rapports font froids. C'est très factuel, hiérarchique, mais ça peut se comprendre vu le contexte. Reste le sang froid, rien d'autre. D'ailleurs le seul moment où le personnage de Dujardin se permet de tomber le masque et craque, il doit aussitôt se reprendre sous peine de passer la main !
À ce titre, tous les personnages font froids, monolithiques. À commencer par Dujardin et Kiberlain. De ce fait, l'actrice qui s'en sort le mieux est Anaïs Demoustier, car c'est par elle que passe le plus d'émotions. Entre sa volonté de trop bien faire et une relation qu'elle noue avec un autre personnage au fil de l'intrigue, qui n'est pas s'en rappeler celle entre François Civil et son indic' dans Bac Nord. Mais s'il n'y a pas de transcendance, tout le casting reste bon et juste !
Je lisais aussi que le film ne s'attardait pas assez sur le trauma engendré par cet évènement sans précédent. Encore une fois, vu l'intrigue, le film n'a pas le temps de le faire. Et je pense surtout que ce n'est pas son objectif. Alors elle est là, mais par petite touche. Le temps d'un plan dans une voiture, d'une visite à des victimes dans les hôpitaux... Vu les évènements, la sobriété est de mise. Et je trouve que ces petits moments fonctionnent. Car perso, dès le moment où le film démarre et qu'on revit les événements de cette soirée, l'émotion s'empare de vous direct !

Pour le reste, l'aspect traque. C'est du Jimenez pur jus : simple et efficace. Le réalisateur est quand-même très bon pour doser les moments de tension et les faire monter quand il faut. Que ce soit pour les quelques perquisitions et bien évidemment, l'assaut final du 18 novembre. Court mais d'une intensité à toute épreuve !
On pense évidemment à Zero Dark Thirty. Mais ici, on est sur une traque de cinq jours. Pas une qui a pris des années. Donc oui, tout va vite, très vite. Mais si le but était de nous faire ressentir ce sentiment d'urgence, c'est réussi. Car ici, chaque minute compte !!!

Donc pas son meilleur film (ma préférence va toujours à La French) mais un thriller nerveux qui fait preuve de sobriété au vu d'un sujet toujours très sensible !

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:

Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : ven. 17 juin 2022 13:29
par Gekko
Vu le point de vue adopté et le contexte, je trouve normal et logique que l'aspect émotionnel soit au abonné absent.

Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : sam. 18 juin 2022 01:42
par NaughtyDog
Ouais mais si encore ça racontait quelque chose ou proposait réellement quelque chose, ça aurait pu être bien aussi !

Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : sam. 18 juin 2022 09:33
par Gekko
Qu'est-ce que ça pourrait raconter si le principe c'est de nous mettre en immersion dans une traque ?

Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : sam. 18 juin 2022 10:34
par NaughtyDog
Gekko a écrit :
sam. 18 juin 2022 09:33
Qu'est-ce que ça pourrait raconter si le principe c'est de nous mettre en immersion dans une traque ?
Mais pour moi c'est pas suffisant pour en faire un truc des plus solides

Le film il est écartelé entre la frilosité de prendre à bras le corps son sujet (en plus le film est meme simpliste dans le traitement de cette affaire) et cette volonté de creer un polar immersif

Dans les 2 cas c'est verre d'eau à moitié plein : si tu prends ça par le 1er prisme bein c'est pas aussi realiste ou exhaustif qu'un docu (en plus d'être un chouilla caricatural sur le traitement des terroristes)
Et sur le 2e bein l'intrigue se veut quand meme narrée de manière assez peu interessante (là encore limitée par la realité des faits), vu que y a presque pas d'action, pas de persos, pas de vrais rebondissements

Heureusement y a Jimenez et des acteurs !
Mais pareil ne pas montrer le Bataclan (sans etre dans le voyeurusme) ni ouvrir ce qu'a représenté cet evenement (rien sur les failles du systeme français) en ft un film qui dans 5-10 ans sera déjà assez obsolète (surtout pour quelqu'un qui n'aura pas été contemporain de cette date)

Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : sam. 18 juin 2022 10:38
par NaughtyDog
Et là encore le visionnage est pas forcément déplaisant car bien emballé
Mais c'est pas consistant (aucune grosse gestion du suspense à part ptet la fin)
Y a rien à en tirer une fois le visionnage fini (le comble c'est le discours final "on continuera de lutter contre le terrorisme" lol)
Jimenez et son scénariste n’ont visiblement rien à dire sur les institutions sécuritaires, la gangrène du terrorisme, les dysfonctionnements de la police ou bien les impasses d’investigation. Pire, la voix des victimes parait cruellement anonyme et programmatique, regroupée via 3-4 phrases dans une séquence de 2 minutes qui rate son potentiel émotionnel

Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : sam. 18 juin 2022 10:46
par ConFucKamus
NaughtyDog a écrit :
sam. 18 juin 2022 10:38
Et là encore le visionnage est pas forcément déplaisant car bien emballé
Mais c'est pas consistant (aucune grosse gestion du suspense à part ptet la fin)
Y a rien à en tirer une fois le visionnage fini (le comble c'est le discours final "on continuera de lutter contre le terrorisme" lol)
Jimenez et son scénariste n’ont visiblement rien à dire sur les institutions sécuritaires, la gangrène du terrorisme, les dysfonctionnements de la police ou bien les impasses d’investigation. Pire, la voix des victimes parait cruellement anonyme et programmatique, regroupée via 3-4 phrases dans une séquence de 2 minutes qui rate son potentiel émotionnel
Ça me rassure pas, c'est déjà une chose qui abaissait Bac Nord selon moi. Une belle forme mais un fond vaseux sinon anecdotique.

Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : lun. 22 août 2022 11:06
par PierrotDameron
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Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : mar. 23 août 2022 16:04
par Gekko
Nouvelle BA:


Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : mar. 27 sept. 2022 19:36
par robinne
Le réalisateur, Cédric Jimenez, était en entretien ce matin sur France Inter : https://www.radiofrance.fr/franceinter/ ... 22-4977750

Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : jeu. 6 oct. 2022 10:18
par PierrotDameron

Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : dim. 9 oct. 2022 12:05
par Tulio
J'ai beaucoup aimé !

Jimenez poursuit son cinéma documentaire et réaliste, immersif et factuel, le film se contentant de relater les faits tels que ceux-ci se sont déroulés et allant droit à l'essentiel. En optant pour une approche dépolitisée, dépassionnée, nerveuse et violente, le réalisateur réussit à pousser l'intensité et la viscéralité de chaque séquence à son paroxysme. Mention spéciale à la scène finale où les coups de feu font l'effet d'un stroboscope. :ouch:

Jimenez est un cinéaste qui va compter pour les années à venir. Le cinéma français a de beaux jours devant lui avec des artisans aussi talentueux !

Novembre (2022), Cédric Jimenez

Posté : mer. 9 nov. 2022 19:49
par Gekko
Tulio a écrit :
dim. 9 oct. 2022 12:05
J'ai beaucoup aimé !

Jimenez poursuit son cinéma documentaire et réaliste, immersif et factuel, le film se contentant de relater les faits tels que ceux-ci se sont déroulés et allant droit à l'essentiel. En optant pour une approche dépolitisée, dépassionnée, nerveuse et violente, le réalisateur réussit à pousser l'intensité et la viscéralité de chaque séquence à son paroxysme. Mention spéciale à la scène finale où les coups de feu font l'effet d'un stroboscope. :ouch:

Jimenez est un cinéaste qui va compter pour les années à venir. Le cinéma français a de beaux jours devant lui avec des artisans aussi talentueux !
Pareil que toi.
C'est passionnant à suivre, on entre tout de suite dans le feu de l'action (excellente idée que de ne pas remontrer/reconstituer les attentats), puis pas de place à l'émotion car c'est pas le sujet.
L'assaut final est juste dingue d'intensité.
Je suis moins fan de quelques situations et dialogues grossiers par moments, mais ça reste très mineur sur 1h40.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar: